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Qù.arante-neaviâme aimée.
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IV
12 Décembre 1913
mBmsmBsmmBSsrn
N. 50.
L
PARAISSANT CHAQUÉ VENDREDI
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commencement de l’année. j ,c t
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Que toutes les choses vra^^fiionnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. JVj
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Barthélémy E«ra§ -H Méditation — Le début
de-ia^nouvelie Chambre des députés
— Scuola Normale mista in Torre Pellice — Chronique vaudoise — Bibliographie — Nouvelles et faits divers —
Nouvelles pohtiques.
BARTHÉLEMY PONS.
Vendredi, 5 décembre, à Florence,
s’fest paisiblement endormi dans le Seigneur, Barthélemy Pons, pasteur émérite. C’est un autre ^vide sensible qui
se fait dans les rangs des pasteurs
Vaudois. Barthélemy Pons était originaire de la Tour. Né le lo août
1844, fils de Barba Pons, comme qn
l’appelait, son père étant très connu
et surtout très apprécié comme membre
de l’Eglise et comme membre de l’Union Chrétienne de^Sainte-Marguerite.
Notre frère, qui avait d’autres enfants,
consacra son fils Barthéilemy aux études et, c’est ainsi que l’êcoie de SainteMarguerite d’abord et puis le Collège,
vitent ce jeune étudiant plein de vie
et: d’élasticité d’esprit suivre tqus les
cours des écoles élémentaires et ensuite
ceux des écoles secondaires.
En consultant les registres de ces
temps éloignés, on peut se faire une
idée de l’application de l’élève qui, non
seulement profita de l’instruction qu’on
lui donnait, mais encore sut se rendre digne des bourses affectées aux étudiants studieux du Collège. Il se rendit
avec ses amis Jean Pierre Pons et Jacques Weitzecker, de la Tour à Florence,
où se trouvait notre Faculté de théologie alors dirigée par MM. le docteur
Revel, P. Geymonat et le docteur Desanctis. — D’autres pourront dire ce
qu’il a été comme étudiant en théologie ; ce qu’il y a de certain, c’est que
nous eûmes le plaisir d’entendre son
examen de foi en novembre 1868, qui
a laissé sur nous l’impression d’un homme érudit et réellement appelé à exercer les fonctions de pasteur. Avec ses
amis Pons, Weitzecker et J. P. Micol,
il fut consacré au Saint-Ministère le 17
novembre 1868, et le i.r décembre de
la même année, il était enrôlé au service actif de l’Eglise Vaudoise.
Son ministère, comme pasteur ayant
cure d’âmes, a été plutôt court; en
effet il n’a duré que de 1868 à 1882,à peine 14 ans. Il débuta dans la
ville de Brescia où il eut un ministère
de 4 ans ; en 1872 nous le trouvons comme pasteur évangéliste à TMrf«,travaillant à côté de M. J. P. Meille, mais
pour très peu de temps; en 1875 il
est installé à Livourne qui avait été
fort agitée par les prédications et les
conférences de Jean Ribetti; là il s’intérêssa manière spéciale aux éco
les qui étaient alors très prospères ; de
Livourne notre frère a été transféré à
Venise et après deux ans de ministère
actif et béni, il accepte en 1882 un appel
du Comité des traités religieux et se
rend à Florence qu’il n’a plus quittée
jusqu’au moment de son départ pour
l’éternité.
Si Barthélemy Pons a été très apprécié comme pasteur pour sa prédication claire et nourrie, c’est surtout
comme publiciste qu’il est connu parmi
nous. En effet, qui pourra jamais oublier VItalia Evangelica qui était lue
avec avidité et très appréciée? Qui
pourra oublier VAmico di casa, toujours
si riche Ft VAmico dei janciulli, le favori de nos enfants des écoles du dimanche ? Notre frère a été à la hauteur
de. sa tâche et par ses publications a
rendu des services éminents à sa patrie
et à son Eglise. — Contenter le public
n’est pas chose facile, mais notre frère
avait réussi à le faire. A côté de ces puMmioùs ■ régulières '■"et “périôdiquës,
Bartttierayi Poüs a é^té,plusieurs livres, qui ont .upe vraie valeur scientifique et religieuse. Nous nous limitons
à mentionner le beau livre sur la géographie de la Palestine, sur les produits de
ce pays si riche en souvenirs, ainsi que
celui sur les Bozzetti Evangelici et Margherita Castellano.
Nous ne voulons pas oublier que notre frère savait aussi s’occuper de l’art
de la poésie.
Barthélemy Pons a été hautement
apprécié par la société des Traités religieux, à tel point que quand il prit sa
retraite, elle voulut continuer à le garder à son service.
Barthélemy Pons a été membre du
Conseil de théologie, mais il n’a pas
voulu garder longtemps cette place
d’honneur. Notre frère aimait la solitude, et la maladie qui le minait depuis
longtemps, se prêtait à ce genre de vie,
mais de sa solitude notre frère suivait
attentivement tout ce qui se faisait,
dans sa patrie au point de vue. religieux
et d’une manière spéciale, par le moyen
de l’Eglise Vaudoise. Et maintenant il
est arrivé au terme de sa course ; il a été
rejoindre ses condisciples, ses collègues
et ses chers professeurs qui, presque
tous, se trouvent déjà là-haut dans ces
demeures préparées par Christ. Nous ne
pouvons qu’exprimer notre plus vive
sympathie à Madame Pons et à sa famille, aux frères de M. Pons et à sa sœur
Madame Bounous, qui se trouve à l’Uruguay ainsi qu’à tous ses parents. Que
ces départs puissent nous rappeler à
tous qu’il faut être fidèle et travailler
tandis qu’il est jour.
C. A. Tron.
MÉDITATION.
■ -'> ■ Que ta volonté soit faite sur
la terre. Math. VI, 10.
Toutes les créatures de Dieu sont partagées en deux grandes armées : une se
trouvant au èiel et l’autre sur la terre:
une en parfaite paix et l’autre livrée
à un combat quotidien: une à l’apogée
de la victoire et l’autre luttant pour
l’obtenir. Dieu est le roi et le père de
ces deux armées, réclamant d’elles une
obéissance absolue à ses ordres, un travail persévérant ayant pour but l’extension de son règne et le triomphe du
bien sur le mal.
Qu’ëst-ce que la volonté de Dieu?
C’est le bien dans toute l’extension du
mot ; c’est le bonheur absolu ; c’est encore l’anéantiâseinent du mal.
Pour autant qu’il nous est permis de
le savoir, l’armée céleste ne se propose
qu’un but unique, celui de faire la volonté de Dieu. Si nous ne savions pas
autre chose, la demande dictée par
Christ dans l’oraison dominicale nous
suffirait : Que ta volonté soit faite sur la
terre comme au ciel. L’armée céleste se
distingue par son obéissance à la volonté de Dieu. Que les anges se dirigent
du côté des villes corrompues, telles que
Sodome et Gomorre ou vers une Marie
pour lui annoncer le mystère de l’incarnation, ou vers un Pierre pour l’arracher à la prison, c’est toujours Vobéissance parfaite, qui ne raisonne pas, qui
ne demande pas pourquoi, mais qui sait
que la volonté de Dieu est parfaite.
L’obéissance qui caractérise l’armée
céleste est prompte et toujours Joy^Mse.
A la venue du Sauveur, on entend tout
à coup dans les airs, le cantique de la
bienvenue entonné par les anges : Gloire
soit à Dieu au plus haut des deux, paix
sur la terre, bienveillance envers les
hommes. Mais une preuve encore plus
évidente de cette obéissance joyeuse,
nous la trouvons dans le livre de la Révélation, où nous constatons une joie
pure et sublime qui règne au milieu de
cette armée heureuse et conquérente.
A Vobéissance et à la joie s’ajoute l’a^ordtion. « Après cela je regardai, et voici
une grande multitude, que personne ne
pouvait compter, de toute nation, de
toute tribu, de tout peuple et de toute
langue; ils se tenaient devant le trône
■ et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, des palmes à la mam, et ils cria'ent
d’une vo X forte et dsaient: Le salut
appart ent ànotre Dieu, qui est assis sur
le trône, et à l’Agneau. Et tous.les anges se tenaient en cercle autour du
trône et des vieillards et des quatre
animaux; et ils se prosternèrent sur
leurs visages, devant le trône et adorèrent Dieu en disant: Amen ! la louange, la gloire, la sagesse, l’action de
grâce, l’honneur, la puissance et la
force soient'à notre Dieu, aux siècles
des siècles ! Amen ». Cette adoration,
pour ceux qui ne sont jamais tombes
dans le péché et pour les rachetés, elle
est toute naturelle. La communion avec
Dieu, c’est la vie intime des rachetés.
Ce que l’on fait au ciel nous devons
pouvoir aussi le faire sur la terre. La
volonté de Dieu n’est pas toujours claire ;
elle est parfois dure, mystérieuse, cruelle
même, difficile, au-dessus de nos forces,
donnant lieu au découragement et à la
révolte, de la part de ceux qui ne connaissent pas Dieu. Nous comprenons
qu’il en soit ainsi pour ces légions vivant en dehors de Dieu et de son influence, ne comprenant rien à cette
école de la discipline qui ne se propose
que le bien de ceux qui savent l’accepter; c’est alors la révolte sourde ou manifeste. Mais l’enfant de Dieu obéit,
comme l’ont fait un Abraham, un Noé,
un David, un Saul de Tarse, un Livingstone et toutes ces légions qui ont marché ou qui marchent encore sous les ordres de ce Dieu et de ce Père. — Et non
seulement on obéit; mais on obéit avec
joie; ceci paraît une impossibilité, une
chose contre nature, car enfin, sur la
croix ou sur un lit de mort, peut-on
obéir avec joie? Oui. M.me Butler a
perdu son enfant unique : elle obéit en
le donnant, ma'S elle commence cette
œuvre de rédemption qui se poursuit
aujourd’hui en donnant de si heureux
résultats. Cette œuvre elle l'a initiée
avec joie et elle en a été largement récompensée.
Gauthier, un éminent chrétien de la
Suisse, n’a jamais senti le Seigneur si
près de lui, que lorsqu’il a perdu tout
ce qu’il avait : sa femme et ses enfants.
Les martyrs vont au bûcher en chantant les louanges de Dieu, heureux d’arriver les premiers pour sceller par leur
sang leur témoignage de foi. Ce sont des
miracles, oui, des miracles, mais la
puissance de Dieu peut produire tout
cela. La volonté de Dieu c’est l’adoration, individuellement, dans la famille
comme en public. Nous la considérons
comme un privilège, mais aussi un devoir. Le témoignage public, c’est ce qui
a gagné les foules, les masses payennes.
Vouloir y renoncer c’est se priver d’une
bénédiction spéciale, c’est permettre au
mal de triompher quand il faut l’attaquer sans pit é et le refouler jusqu’aux
dem ers retranchements pour l’anéantir.
Enfin, la volonté de Dieu c’est de
vivre dans sa communion. Là-haut, c’est
la règle et le grand but. Ici, nous avons
besoin de voir le nombre des Marie augmenter; comrhe cette sainte femme de
Béthanie nous avons besoin de nous
asseoir aux pieds de Jésus, l'écoutûr«
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aga|ÌKBHénÌMrivaBM^^
iï'i?? ru?Hf
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vi«ìe de Sa vie et iéçevoiirde no«veiIes
forces. ^ t-^. Í.
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- Puissions-nous tous avoît l'idéal d’un
Dav'd, d’un Paul, d’tind Sáfete Çather ne ou d’un Saint François, pour faire
la volonté de Dieu. Il y avait peut-être
là bien des infirmités, des points obscurs, mais Tardent désir y était, et
c’est l’essentiel. — En ceci, du reste,
©omme^Cn toutes Choses, ayons Christ
coirime modèle. Il est descendu du ciel
pottt faire la •volonté de son Père et il *
Ta faite d’une man'ère parfaite. Efforçons-nous dë^inaréhèr suî'àêi^Îraces eti
de Tjmiter. N’oublions jàlha's que nous
■èhmmes de race divine, que nous avons
une mission spéciale à remphr et qü’on
nous jugera d’après notre fidélité.
. c. A. Tron.
16 Début ée la nouvelle Chambre des députés.
Nous avons pris note de Toùverture
de la nouvelle Chambre, et nous avons
pris conna’Ssance du discours de la couronne, rédigé comme cela est bien connu,
par le président du Conseil. Ce discours,
sans être frondeur a répété des choses
bien connues, et nous croyons que dans
son- ensemble il a produit une bonne
imiiression. Il est évident que l’allusion
faite aux relations entre l’Eglise et ÏEi«/ a surtout attiré notre attention, et
nous devoirs confesser que nous ne pou'Viohs mieux désirer: l’Etat souverain et
la liberté de l’Eglise, c’est tout ce que
nous pouvons demander dans un pays
comme le nôtre, où l’Eglise pourrait facilement jouer quelques mauvais tours
à l’Etat, si elle faisait appel aux passions populaires.
D’un autre côté, les assises catholiques qui ont eu lieu dernièrement, laissent apercevoir de nouveaux horizons,
et il semblerait que l’Eglise veuille jouer
un grand rôle, mais dans l’orbite de la
légalité; s’il en est ainsi; nous n’avons
rien à dire et la liberté pour tous doit
être respectée. — De début de la nouvelle Chambre nous paraît quelque peu
frondeur et suspect. Qu’il y ait une
quantité de griefs, des explications à
demander, des injustices à réparer, des
informations à prendre, des réclamations à faire, cela se comprend, mais
là où nous ne comprenons plus c'est ce
désordre qui s'introduit dans une assemblée législative, qui devrait donner le
^on du comme il faut, c’est ce langage
grossier et écœurant qui dénote un
manque absolu d’éducation, c’est cette
violence qui se déchaîne contre les autorités, contre le gouvernement, ce sont
ces récriminations du passé qui devraient être oubliées, c’est surtout cette
haine contre la monarchie qui pousse
un honorable à s’écrier: A bas la maison de Savoie I après avoir prêté serment de fidélité. Il y a moyen et moyen,
mais tous les moyens ne sont pas admis.
Nous àvons lieu de croire qu’il y a
bien des choses blâmables et contre lesquelles il faut protester, mais pour le
bon renom d’une assemblée qui représente la patrie, il nous semble qu’on devrait s’y prendre autrement. •— Que
doit-on penser de nous à l’étranger?
Tout le chemin parcouru avec tant de
peine, ne risque-t-il pas de disparaître?
Cet enthousiasme qui a caractérisé la
dernière Chambre, et qui est partagé
par les deux tiers de l’actuelle, pourquoi doit-il être éteint par des diatribes
qui ne feront qu’augmenter les haines?
Un député, qui tout en étant très avancé
dans le parti socialiste, s’est tout à coup
révélé un homme politique en mettant
■ le doig^t sut les plaies et en se faisant
éc0ùter,.saas teçoù^ir à l'iusultç et aux
Sgi
gros mots, c’est le député de San Remo,
l'avocat Raimondo. E a demandé;
compte au gonvernement de bien jtes i
choses, entre autres de ce qu’on entend‘^
faire au point de vue de V instruction, des
congrégations, et de fe loi sur le divorce,
des points très pratiques et qui méritent d’être éclaircis. Son langage clair,
incisif, modéré, a gagné cette assemblée houleuse, et il a reçu des compliments sincères de la part de ses cpllègüês, même des bords les plus extrêmes. — Comme la nouvelle Chambre a
un esprit combatif, surtout de la part
des jeunes, que cet esprit soit toujours
digne de l’assemblée qui représente la
nation, et tout le monde s’en réjouira.
Avec le calme on pourra toujours s’entendre, mais avec le désordre et la violence on a tout à perdre. Reporter.
SCUOLA NORMALE MISTA
in lOKBE PELUCE.
Egregio Sig. Direttore,
Cessata la lotta elettorale che ha assorbito l’attenzione del Paese, crediamo giunto il momento di r spondere
pubblicamente alle domande numerose
che da ogni parte ci vengono rivolte
sull’esito della sottoscrizione pro Scuola
Normale, e per ciò fare, ricorriamo an'cora una volta alla generosa osp taLtà
da Dei concessaci durante molti mesi.
Ed anzi tutto, non possiamo trattenerci dalTesprimere già fin d’or^ un
caldo ringraziamento a tutti coloro, che
ci furono larghi dì efficace aiuto : ai Direttori dei diversi giornali che ci hanno
validamente assist ti; ai Com tati locali, ai Pastori, agli EvangeTsti di tutta
Italia che andarono a gara nello .spiegare una m’rabile attività per raccogliere sottoscrizioni, alla schiera di-gentili S'gnore e Signorine che si sobbarcarono al poderoso lavoro di organizzare un colossale Bazar; ai numerosi
Art'sti che con tanta efficacia concorsero, con l’arte loro, ad aumentare i
fondi raccolti; al Pastore sig. Arturo
Muston in modo particolare, il quale,
con un lavoro silenzioso, ma tenace e
p’eno dì calore, ci ha procurato aiuti
assai ragguardevoli; e sopratutto agli
Oblatori generosi che con tanta spontaneità hanno r sposto all’appello nostro e della Ch'esa Valdese ; a tutti costoro vadano i nostri caldi ringraziamenti e quelli della Ch’esa Valdese
tutta, che vede così rivivere un Istituto
scolastico destinato, per le nuove cond’zioni di cose create dalle recenti d’sposizioni leg’slative, a portare frutti
abbondanti nella Patria nostra.
« DA SCUOUA NORMAUE VIVE ! »
Il numero degli alunni e delle alunne
inscritti è assai promettente e ci autorizza a ritenere per fermo che, con l’andare del tempo, e dopo conseguito il
paregg’amento governativo, la Scuola
andrà rapidamente sviluppandosi e
crescendo di importanza e di efficacia.
E siamo lieti di annunc’are che.graz e
alla energica iniziativa della benemerita Sig.ra Schalck, un p-ano della palazzina, nella quale la Scuola ha la sua
sede, è stato convertito in elegante
« Convitto femmin le ». Qu^vi, le alunne
che, da ogni parte d’ItaTa verranno a
comp ervi gli studi magistrali, mediante
una retta mensile di sole 40 lire potranno essere alloggiate, nutrite e maternamente sorvegliate da un’ottima
Direttr’ce, la S’g.na Giannini, felice di
ded'care le sue affettuose cure alle care
giovanette, per le quali non sarà piccolo vantaggio il poter così assorbire
praticamente, nonché teoricamente, la
lingua francese.
Ma se l’opera del Comitato può considerarsi, grazie al concorso di ttót|,i:enerosi e volonterosi colìaboratori,iàvyiata a successo finale sicuro, nitìn lassiamo però dirla ancora cbmpiùta; epperò, dopo aver sostato un istante a
considerare il camih’no percorso, ci incombe TobbTgo di r’prendere lena per
non arrestarci più che alla meta oram’ai
non lontana. '
De Amministraz’oni riunite, di fronte,
al risultato veramente incoraggiante'
delle collette, con fede viva in Colui che
apre incuori alla generosità e che* ha
detto essere nfiglior cosa il dare che il
r cevere, non ha esitato a deliberare
l’apertura dell’Istituto; ma ancora uno
sforzo è necessario per raggiungerè^^t^
somma di non meno di 300.000 lire occorrente per dotare integralmente la
Scuoia e per evitare che nuovi oneri
vengano a gravare sul Bilancio già oberato di pesi delle nostre Amministraz’oni.
A chi ha già dato, diciamo, e lo diciamo con la forza che ci dà la sicurezza
della bontà dell’opera: « Date ancora »;
a chi non ha dato, dic'amo: « Date »; a
tutti diciamo: «Date con generosità,
date con cuore lieto, sapendo di dare
àd un’opera di alto interesse civile per
la nostra Italia ».
Per non abusare oggi delTosp'talltà
Ch’Ella, ne siamo certi, vorrà concederci, ci riserbiamo di inviarle la prossima settimana una 1 sta di sottoscrizioni pervenuteci, che, possiamo preannunciarlo sin d’ora, sarà inaugurata
da una vistosa oblazione di un munifico Signore, vero Mecenate dell’istruzione pubblica.
Con ossequi
Per il Comitato Centrale
VacBRIANO Perazzi, presidente^
CHRONIQUE VAUDOISE
CANNES. Dimanche 24 novembre,
au temple de la Rédemption, le culte
de 10 h. du matin était présidé par le
pasteur vaudois M. Rivoir de Nice qui,
échangeant sa chaire avec M. Bonnefon, était venu à Cannes pour présider
une réunion préparatoire de l’aprèsmidi pour la constitution du groupe en
formation L’Amicale Vaudoise. Tout le
monde sa't et connaît le vaste champ
d’action qui s’impose à nos colonies
Vaudo ses à l’étranger, c’est pour cela
donc que quelques personnes ont pr s
à cœur la formation du dit groupe et
ava ent prié M. le pasteur Rivoir de bien
vouloir présider une réunion d’ouverture où un pressant appel aurait été
fat à tous les Vaudois de Cannes.
Ce fut donc Taprès-midi à 3 h. qu’eut
lieu cette réunion, présidée par M. Rivoir, et où assistait une soixantaine
de Vaudois et Vaudoises.
Psaume cxvi; Apocalypse m, v. 1-7;
Psaume ccxxxiv, v. 3 : « Rappelle-toi
comment tu as reçu et entendu, et
garde et repens-toi. Si tu ne veille pas,
je viendrai comme un voleur et tu ne
sauras pas à quelle heure je viendrai à
toi », M. Rivoir nous dit !
Si vous voulez ressembler à nos pères, il faut que vous vous reteniez à la
Parole de Dieu: Souviens-toi. Veillez à
votre couronne de foi qui a fait les Janavel, les Arnaud et les grands Vaudois d’autrefois, et tâchez de garder
votre couronne de vie arrosée que trop
par le sang de nos aïeux.
M. Bonnefon se féLcite que Ton ad
invité M. le pasteur Rivoir et que celfe:«i ait bien vo-nlu iéponére à notre
appel.
i Aprèâ avoirs évoqaé le bon souv|nlr
ife nos ^res Xon^ide Nice et Tiêjpf%ile óáy qui se trôilvaient parmi i|o^
dry ainrftân, remlorcit M. Rivoir d’être
**' '.Í tí ^ ..v'f- .. ■-îi'l . J ^ .
venu et nous dit ensuite que tel iùne
fleur de printemps s’éclôt semant aux
alentours le doux parfum de ses pítales pour former ensuite le meilleur de
ses fruits, il demande que notre groupe
en fasse de mênié! Soyez éçlos aujour1 d’imi. Croissez, poussez et portez d'im’ périsisableâ fruits d’amour et de fid|liié
à notre Sauveur Jésus-Chr st.
lî'fàîfeè tousisMi?Vœux"pour la rèüssité' du groupe qui dod conserver- les
tradtions de nos pères et dans lequel
nous devons nous unir pour combattre
les mauvaises influences qui mous’entourent. -— Si votre peuple-fnt'grand,
dd-il, s'dyez-le vous aussi par la foi. Tel
votre dev se : Luîthfcet in tenebris, soyez
partout, lu sez, brdlez, etdréajoignez de
votre ex stence, et, tel nos père^less^
d’une bataille dans nos Vallées, alors
que le cap.taine se voyant submergé
par les soldats du Duc de Savoie, cria
aux siens : A la Broua (Vers le soinmet),
¿ítffekoment-de la défaillance
sachons courir à” la Broua tous, tous
vers le sommet d’où Christ nous attend.
M. le pasteur Martin lui succède et
nous dit qüe notre petit peuple fut grand
par sa foi et son courage et il compare
son attachement à la foi au buisson &xdent de Moïse quinesecoñsumaitpoint.
Il parle ensude de l’œuvre bénie que
fa t notre Eglise en ItaTe, et demande
que chacun de nous sod ici digne d’élle.
Ne parlez pas de vos pères, mâs tâchez
de les égaler. C'est là mon plus profond
désir afin que vous ayez une Amicale,
afin que vous ne cessiez de faire et de
répandre le b eü autour et parmi vous.
J’espère que vous soyez le sel de la
terre et que vous honoriez vos frères
et l’Evangile.
M. Rivoir passe ensu te à la discussion des Statuts ci-après, qui sont tous
approuvés à Tunanim té :
1° Il est fondé à Cannes une association fraternelle, sous le nom à.’Amicale
Vaudoise, destinée à grouper dans une
même pensée de solidarité nationale et
ph lanthropique les nombreux Vaudois
en résidence à Cannes.
2° D’association se compose de tout
Vaudo s qui s’inscrd eu versant une
cot sation de i fr. (un franc) par an.
3° D’association est d rigée par un
Comité de 6 dames et 7 messieurs : Mesdames Jouve, Jalla, Bonnet, Peyronel,
Jah;er et Coïsson; Messieurs: Malan,
frères, Bertin, Bieynat, Albarin, Bertalot et Stallé.
4° Elle a son siège provisoire 13, Rue
Notre Dame, au premier étage.
5° En dehors des réunions extraordinaires, conférences, fêtes, etc., la salle
sera ouverte tous les dimanches aprèsm di, de 2 h. ^ à 4 h. 34« comme salle
de conversation et de rencontre amicale sous la présidence d’un membre du
Comté.
6° Un registre y sera ouvert, pour recevoir chaque dimanche les demandes
de placement et les offres éventuelles
d’emploi.
7° D’Amicale Vaudoise se déclare indépendante de toute attache poLtique
ou ecclésiastique et toute discussion de
parti en est bannie sous peine d’exclus.^on.
8“ 1/Amicale Vaudoise affirme cependant son attachement aux traditions
glorieuses de l’Eglise Vâudoise, et ses
membres s' engagent mutuellement à
demeurer fidèles à la foi dé leurs pèms.
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kii <ié
Sì4«ite, d’un Vice-président, d’un Seferètaire et^d’un Trésorier- ,
•|Pòur parér au plus'‘pfessàht, Tonane
|t¿mma que le Secrétaire.^'^. —
MM. Martin et Bonnefpn nous «renouvelèrent leurs vœux de i)oime marche, union et cohésion parmiînous,.œpérant que plus tard surgisse, à côté
de notre ^Amicale, une Sodété de secours mutuels, j
L’on termina ensuite par le chant:
C’est un rempart..., Qt la prière.'
Aujourd’hui, diij^che 7(4f^êmbre,i
eut lieu une réunion duXomité* oii l’on
décida l’ouverture de notre,,salle pour
dimanche prochain 14 courant. Nous
chm»s Noifô-nous demandons si pour
(^t|Cjocca^»|il>ne,^t0Á bon de
sonder l’administration des chemins de
fer afin d'obtenir.-un rabais. Vu^Fimportancè de lanchóse et le désir d un
grand nombre de prendre part à cet
événfemeht, il vaudrait la péiûe de tenteç Tesâai.
ÿüRIN. La paroisse de Turin n’a pas
Tintention, pour le moment, de remplacer le pasteur titulaire, M. Prochet
continuant à présider le Consistoire,
aidé dans son grand travail >par M, le
candidat DeLPesco, .te attendant de
nouveaux reniorts. d
A-M.me Abegg, Sœur Sophie, la so
Vi.ajLLlCki-lVXlV X.Î.J. V,V M.*».***V --- t > - i* ■
nous recommandons auprès de ces mes-ibciété.¿.fl! Fourmi, ont bien voulu faire
... - - / I V ' < i J *1 J _ * T 7 J--V CJ4- _ f O 4 -ri
sieurs des Vallées, afin qu’ils donne|it
le plus de publicité possible-paLÎa prèsse
à l’existence de x\0f^’'A'micale, .où seront cenX.âiisées les demandes et offres
Jiempiôi pour tous Vaudoîs sê trouvant
.ou voulant ven'^ à Cannes, etohacun de ceux-ci trouvera la meilleure
hospitalité, ce sera un pet t coin de no- *
tre terre en pays étranger. — Nous recevrons volontiers les journaux que
l’on voudra bien nous adresserN^^.'
Dev. Lorenzi-.. ..
FLORENCE. Nous apprenons a^vec
peine le départ de M.fle Stewart, là fille
aînée de notre bienheureux bienfaiteù^
docteur W. B. Stèwart, décédée à Elp^
rejice. Nous adressoi^ .l,iâif,at^I|s4os
vives sympathies 'chtétièMiës. ' 5;
4 j ‘"i
la tour. Samedi dernier a |té béai
le mariage de Étienne À^oiss^, de la
paroisse du Viilar, 3,vec.Jpar^^^Ç^h(inJoran, de la palbisse de la'Tour. Nous
souhaitons aux époux Une vie heureuse
et bénie. '
— Le 4 du mois-, l& Société des Coppiers, s’occupant des Missions et dé
V Evangélisation a repris ses^,^séancéS
pour la saison d’hiver.
— M.lle Peyrot de Turin, désiraût
passer la saison au müieu de nous, s est
offerte à diriger l’école de-broderie,; ets’êst établie dans les appàffèûié'ntâ Iffectés au Foyer; nous souhaitons à notre sœur de pouvoir faire beaucoup de
bien à nos jeunes filles.
— Nos réunions de la. Jeunesse,
prises en novembre, continuent à nbuS
donner une vive satisfaction. Mal^é^le ^
grandnombre de jeunes gens partis pour
l’Amérique ou la France, l’école de S.tei
Marguerite présentait, dimanche dernier, un aspect très encourageant: 70
jeunes gens étaient là;
— La Cassa di Risparmio di Torino
(Succursale di Torre Pellice), invita
tutti coloro che avessero ancora a ritirare il libretto della Ca^sa Nai:Ìomde
Previdenza, a presentarsi entro il cor- __
rente mese agli Uffici di Piazza Cavour
N° 7, Casa Arnoletto.
— M. le pasteur Forneron a traité,
dimanche dernier, dans la salle de l’E-^
cole Normale, le sujet suivant: JésusChrist jaisant son entrée dans son royau
— Nous aurions désiré un public
plus nombreux encore.
— M.lle Bernoulli a bien voulu accepter de remplacer M.lle Trossarelli à
l’orgue, ce dont nous lui sommes reconnaissants.
— La Table, dans sa dernière séance,
a décidé qu’un prix de géographie serait
offert au meilleur élève étudiant cette
branche, et cela, pour se conformer à
la volonté du donateur, Jacques Weitzecker, qui a laissé un legs à cet effet
ROME. L’inauguration du nouveau
Temple, place Cavour, qui-avait-été
décidée pour le mois de décembre, s,
èi,.Ÿ4sile, des Vieillards de St-Germain,
l’agréable surprise du don d’une grande
-mgileL'leine d’objets pratiques teE que
linge,'rideau^, et .quelques bouteilles
.de Marsalàr-ce ■'dont nous leur som'^mes très reconnaissants. ...
BIBLIOGRAPHIE.
Almanach de VEglise Evangehque Luthérienne.
C'est une véritable mine, 4e laquelle
on peut extraire des richesses abondàntés'ét précieuses. C’êst'Tncroÿable
ce que l’on trouve dans ces 120 pa“g^ea;'ët 'c’ésïGïn vrai biafeir de liire ce
-iquej, Mt cette. Eglise ïen ¿France, en
Afelil'^teù Afrique- ¿es articles d’éjldification sont aussi là comme une Vé-;
?-.ritable nôurrituré pour l’âme. L’EglEe
■ÇLuthérienne, si nous devons èn juger
’d’après les données fournies par l’almailnacU, continue à être pleine de vie et
i' d’activité. — Prix .30 ejéntimess?-’ Li,.brairie Fischb^chej,
¡^Messidor ?ixRey»|^ bi-mçnsuelle illusu tréë — Ÿïix : 7,50 — ¿'’adresser à Paris - 19, Boulevard Montmartre,
t^tte Revue, nouveau genre, litté¿raire, religieuse, sociale, pratique, se res'commande d’elle-Ep..ême, uneToia- qu on
^il'a ipaféôUrue.'Eé'ÿeiïiier ùUméfb conîtient'trois articles de - main de maître sur Maurice Barrés,. Ernest Lavisse,
ÎFierre LoG et docteur JRava. Pour donUël'ubè 'idéê de de qu’^L le Messidor,
npbj 'r^probipim ce.; qui suiti.........
la bonne chanson. ; ‘
Chanson, il faut changer de style:
Quel ne serait pas ton honneur.
Si tu pouvais te rendre utile
f Sans perdre de ta belle humeur !
1 Les arts ont blanchi notre tête,
L orage a courbé notre corps:
^Éénis Soient l’âge et la tempête
S’ils rendent nos fils fiers et forts !
Tu né^versera plus à boire
A des paresseux avinés;
Tu n’exalteras plus la gloire
Des soudards indisciplinés.
Mais chante les vertus guerrières
Des enfants qui sont notre espoir.
Célèbre les mains ouvrières
,Qui, simplement, font leur devoir.
'Ne flatte plus la populace, Ni les puissants, ni les partis.
Prends la balance, prends ta place
Plus loin des grands que des petits.
Ne crains pas de mouiller ton aile
Aux pleurs des humaines amours:
L’amour est la chose éternelle.
L’éternel est jeune toujours.
Ne sois plus satire et scandale,
Ne sois plus le rire moqueur.
Fais-toi conseil, fais-toi morale.
Sois saine à l’esprit comme au cœur.
Sois la lueur avant-courrière
Du jour qui va se rapprochant.
Et, s’il se peut, fais-toi prière:
La prière est encore un chant !
Gustave Nadaud.
’ Nouvelles et faits divers.
FRANCE. Société Centrale EvANGÉLIQUE [Section Corrèze-Limouzin et
partie de la Section Centre-Sud). — Les
ageatSfde ces Sections ont tenu leur conférence annuelle à SouÜlac (Lot), les 5
et 6 novembre. Nous étions quinze
agents plus M.r Barde, notre directeur
j^djoint, et M.r Alzas, membre du Co^liité Centre-Sud. Deux conférences pudiques dans la salle de la mairie ont
&it salle comble: le 4 novembre, à 8;
ifcures du soir^le sujet traité était : « Le
Christianisme et l’Athéisme devant E
problème social », par M.r B. Arbousset, pasteur, agent de la Centrale à Limoges. La conférence, annoncée comme contradictoire, n’a eu aucun contradicteur. Le 5 novembre, à 8 heures
du soir: «Qui est Jésus-Christ? ». M.r
Barde développa son sujet jusqu’au
bout au milieu du plus grand silence,
de la plus profonde attention. Le lende-j
main, quelques conversations pârticu-*
Hères nous prouvaient que le sujet avait
intéressé un grand nombre d’auditeurs
(la plupart des ouvriers).
Les matinées et après-midi étaient
consacrées à la lecture des rapports des
agents sur leurs différentes paroisses et
annexes; tous ou presque tous ont eu,
durant l’année écoulée, des encourage-ments et aussi des déceptions, mais cependant, grâce à Dieu, nous sommes
heureux de pouvoir dire, en toute vérité: la note encourageante est bien
celle qui domine.
LONDRES. Que les Anglais aiment
les excentricités, les originalités, c’est
bien connu; cependant nous n’aUrions
pas cru que des personnes instruites,
ayant une position dans la haute sociétérse laisseraient allèf à quitter leur
religion pour embrasser le mahométisme cependant ce qui a eû lieu dernièrement-. Lord Hendley, bien connu,
vieniidç |aire le pas décisif. Il avait étudié à Cambridge et avait habité longtemps' à' Crète. On assure qu’actuellement ÿ 30P Ang^sâs ont quitté. l’Eglise
' AngHèane pour'âllér à Mahomet. Décidaient, c’est du nouveau, une évolution un peu trop avancée.
SUISSE. Mentionnons en terminant
l’acceptation par le peuple de BâleCampagne de la loi sur le traitement
des pasteurs. Autrefois de 2400 frs., il
a été porté à 2600 frs., avec l’innovatiqn. que tous les cinq .ans une augrnenta^on de 200 frs. vient s’y ajouter, jusqu'à concurrencé de 3200 frs. Les paxofeses fortunées ont tqute liberté d’y
ajouter la somme qui conviendra. Par
la-même loi, l’Etat porte son subside à
la Caisse de retraite de 1500 à 3000 frs.
pat an ; chaque paroisse y versera égaleiùent 50 frs. Le pasteur, en payant
- uùè modeste prime, arrivera à toucher
une retraite de 1200 frs. La loi nouvelle
a^été acceptée par le peuple par 3000
voix environ contre 2000. Ce dernier
cbiffre a été atteint par l’appoint de
nombreuses voix venant des paroisses
eh majorité catholiques.
I WASHINGTON. Le 13 novembre a
eù lieu le mariage de M.lle Wilson, fille
du Président des Etats-Unis. — Cette
, jeune épouse a voulu défier les préjugés. Elle s’est mariée le 13, a accepté
i un.dîner où il n’y avait que 13 personi nés à table, dîner servî par 13 garçons
el où 13 candélabres éclairaient la salle; I^ président Wilson croit fermement
* que le nombre 13 est de bon augure, son
5 nom ayant 13 lettres et-ayant été installé comme président en IQIStous les cas sa fille a été fêtee et gâtee
par de nombreux cadeaux dont quel-,
qués-uns ont une grande valeur.
: NottYclles politiques.
La Chambre des députés continue 'a.
discuter la politique générale du gouvernement à propos de l’adresse en réponse au discours de la Couronne. On
a’ prononcé plusieurs discours remarquables. Plusieurs orateurs ont blâmé
l’ingérence du gouvernement dans les
élections, d’autres ont déploré l’alliance
avec les cléricaux. Le groupe socialEte
a continué sa tactique d’obstructionnisme en provoquant presque chaque
jour des tumultes. Comme conséquence
de,ces actes de violence un duel a eu
lieu entre M. De Felice et M. Gamba"rotta, nouveau député de Novare qui
avait été gravement insulté par les so
dalistes. Ce dernier lég^ement
blessé, mais il put intervenir à la Chambre et patfer ei| f%yçùT du Gouvernement Parmi i# orateurs d’opposition
on a admiré l’éloquence de deux nouveaux députés socialistes, les avocats
Raimondo et Labriola,. qui représentent respectivement les villes de San
Remo et Naples.
M.r Soulier, le nouveau sénateur vaUdoE, a vu son élection reconnue par le
Sénat et il vient de prêter le serment
de-rite. . ; - ALB4^E. ¿ùr^üronne de la nouvelle principauté a été offerte au prince
Guillaume de Wied, qui l’acceptera ptobablement si l’Europe lui donne les garanties qu’ü demande. Ce ne sera pas
une tâche aussi facile de faire accepter
sa domination par tous ses sujets, dans
ce pays oùjes révolutijQsns sont à 1 état
habituel. Mais c’est un homme calme
et énergique qui a toutes les chances de
réussir s’il, ne rencontrera pas de difiâcultés .au dehors. Le prince de Wied est
protestant, officier de 1 etat-major général allemand.
ALLEMAGNE. Des faits assez graves qui ont eu lieu à Saverne, en Alsace, ont eu une réperçussion dans tout
l’empire et ¿provoque une discussion
orageuse aU Reichstag- M.r BethmannHolweg, ‘ chancelier de l’empire, a été
écrasé parmn voté de blâme, .qm dans
tout autre^ pays aurait occasionné sa
démission immédiate. Mais en Àllemagne'ie chancelier n’est responsable que
devant l’empereur, et il reste au pouvoir tant'Wil a la confiance du souverain. _____
Tf y“a"eu conflit, à Saverne, entre les
autorités civiles et^nûlitaires. Un oflficiér s’ést abandonné a des actes indignes d’un hommer ci-^isé. Les supérieurs ont voulu le couvrir, et la population offensée s’est insurgée. Une enquête a proüvé que les accusations
étaient vraies et'le régiment a été transféré. Mais les polémiques continuent et
ces nouveaux incidents ne semblent pas
vouloir rapprocher la date de la germanisation de l’Alsace.
FRANCE. La crise ministériellè a eu
sa solution naturelle. Après le refus de
MM. Ribot et DupuE, le Président de
la Répubfique a confie à M.r DoUmergue la mission de constituer le cabinet. Celui-ci a accepté et formé un ministère nettement oriente à gauche,
émanation du groupe radical socialiste.
M.r Çlémenceau, vivement sollicite par
M.r DoUmergû’e qui lui offrait le portefeuille de l’intérieur, n a pas accep^,
tout en promettant son appui. La difficulté la plus grave était de trouver un
ministre des affaires étrangères, enfin
M.r Doumergue a gardé pour lui ce
portefeuille avec la présidence du Conseil. M.r Caillaux prend les finances, et
M.r Monis la marine. Contre le nouveau
ministère tous les organes de la droite
ont commencé à se déchaîner dans 1 espoir que la Chambre ne tardera pas à
le renverser.
BULGARIE. Les élections législatives générales ont eu lieu dimanche,
suivant le système de la représentation
proportionnelle, pratiquée pour la première fois en Bulgarie. Le gouvernement est sorti victorieux, mais il ^n a
pas une forte majorité. Les partis d opposition ont gagné un bon nombre de
Sièges. Les candidats russophiles ont
été presque complètement battus par
les austrophiles. N
Ab. payés et non amttancés.
1914; G. Pons, Spezia - E. Raynaud,
Cages (Haïti), échoit 15 juin 1914 - M.me
Rose, Bordighera - M.me Lenoir, Boscombe
(reçu fr. 5) - Cav. Pontanaroüx, Milan TT- Balnàe, rég., Massel - M»lle Baral, Bordighera. ____________
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