1
(iomple-courant avec' ta Poste
PRIX D'ABONNEMENT PAR AN
Italie................ L. 3
Tous les pays de l'Union
de poste.............s 6
Amérique du Sud . 9
On s’abonne; I
Au bureau d’AdininisU-aliou; |
Chez MM. les Pasteurs; I
Chez M. Ernest Robert (Pignorol) !
et il rimprlmorie Alpina à |
Torre Pellice.
I.'abonnement part du t. Janvier
et se paie d’avance.
Année XVII. N. 21.
21 Mai 1891
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes chacun.
Annonces: 20 centimes par ligne
pour une seule fois — IS^cen
. limes de-2 à 5 fois et 10 centimes pourO fois et au dessus
S’adresser pour la Rédaction àM.
le Pasl.H. Meille, Torre Pellice
et pour l’Admiiilatration à M
Elisée Costabel, TorrePellice.
Tout Changement d’adresse est
payé 0,^ centimes.
LE TEMOIN
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOÏSES
Paraissant chaque Jeudi
Vous me serez témoins. Act. 1,8 Suivant la vérité avec la charité. Epli. IV, 15. Que ton règne vienne. Mattfi. VI, 10
ïî O ai ai a i r c :
Unions Chrétiennes — La question sociale
— Correspontlance — Précautions à
prendre — Chronique Vaudoise “ Nouvelles Religieuses — Bibliographie —
Revue Politique — Annonces.
I- '
UNIONS CHRETIENNES
La 12®Gonférence inteniationaledes
Unions G. aura lieu, D.V. à. Amsterdam
du 12 au 16 août prochain. — Il y
aura tous les jours des repas et des
cultes en commun, comme aussi des
réunions d’appel s’adressant d’une
manière particulière à la jeunesse.
Les sujets traités dans les séances
proprement dites sont les suivants;
Mercredi 12 Août: Rapport du
Comité central International et rapports particuliers
Jeudi 13 : Le matin, « La vie spirituelle au sein des Unions Chrétiennes de jeunes gens; les dangers
qui la menacent dans le développement actuel; les meilleurs moyens
de la sauvegarder et de la développer, ainsi que d’assurer le recrutement de membres actifs vraiment
convertis». — Dans 1’après-midi :
« Les Unions Chrétiennes de Jeunes
ère ns en face du développement
croissant de la question sociale. »
—■ Le soir; « Les Unions Chrétiennes dans les pays catholiques ro •
mains; comment vaincre les difficultés qui s’opposent à leur développement? ».
Vendredi 14 ; Excursion organisée
par les amis d’Amsterdam.
Samedi 15; Le matin; « Les secrétaires des U. G. de J. G., leur
tâche; leur position; des meilleurs
moyens de former à ce poste important des hommes capables et
vraiment consacrés au service du
Seigneur». — Dans l’après-midi;
« La Bible au sein des U. C, de ,1.
G. Différents modes d’études bibliques. »
Cinq Unions ont droit à un délégué qui sera logé gratuitement.
S’adresser au plus tôt, en,disant si
on préfère être logé à T bétel ou
dans une maison particulière à M.
E. Sillem secrétaire du Comité Hollandais, Reguliersgracht 8, Amsterdam.
Il est à peine besoin de dire que
nous accompagnons de nos meilleurs
voeux la convocation de ce congrès
si important et que nous tiendrons
nos lecteurs au courant de ses délibérations.
2
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P'"v
mr '
LA QUESTION SOCIALE
Je-sens toute mon incapacité à
traiter un sujet aussi vaste, à parler
d’une question aussi diitlcile et dont
la solution ne s’est pas encore trouvée et ne se trouvera peut-être jamais. Aussi n’est-ce qu’à un point
de vue très restreint que je veux
la considérer avec vous, demandant
au Seigneur de susciter parmi nous,
beaucoup d’hommes, de femmes qui
se demandent: Que pourrai-je faire
pour aider à cicatriser cette plaie
-de notre siècle? La réponse est toute
trouvée: «Faites aux autres ce que
vous voudriez que l’on vous fît à
vous-mêmes». Les gouvernements auront beau s’agiter, vouloir remédier
au mal par des mesures énergiques,
les puissants de ce monde auront
beau se récrier, faire valoir leurs
droits, montrer leurs armées, incarcérer,- tuer, punir, le'socialisme relèvera la tête, plus fort, plus acharné;
plus barbare encore. Que chacun
de nous,que chaque chrétien se dise:
J’ai moi aussi mon œuvre à faire
dans ce grand champ, je suis un
citoyen chargé de concourir au bonheur de ma patrie, j’ai un frère que
je puis soulager, un malheureux auquel je puis tendre une main amie
et secourable et, peu à peu, lentement satïs doute, le socialisme disparaîtrait.
L’amour fait naître l’amour, la
sympalhie répond à la sympathie, il
y aurait là deux cœurs qui de rencontreraient, deux mains qui se serreraient. L’inégalité de la fortune,
du rang, de la position est voulue
d,e Dieu, Jésus nous en avertit en
disant: «Vous aurez toujours des
pauvres avec vous». C’est l’égoïsme
la froideur, l’indifférence, l’orgueil,
qui ont fait naître l’envie, la colère,
la haine pour ceux qui sont les
mieux partagés dans ce monde de
souffrances.
Ah 1 ils réfléchissent peu ceux qui
disent: Exterminons les socialistes,
Kh :
wMh"' ■
tuons les mécordents, emprisonnons |
condamnons aux travaux forcés tous J
ceux qui se plaignent. Pères, sa-1
vez-vous ce que c’esl que d’avoir i
des bras et point de travail, partant|
point de jiain pour vos enfants? Mères |
avez-vous vu ceux qui vous sont plus
chers que votre vie même, languir
et s’éteindre sous vos yeux, faute
de nourriture? lies socialistes, pris
en masse,me révoltent,me fontpeur; 5
mais les socialistes pris un à un,
me font pitié, me font pleurer] N’allez i
pas croire, au moins, que je les dé- I
fende, que je leur donne raison, je
veux simplement mettre dans le cœur ]
de chaque chrétien, cette demande: ,
Où est mon prochain que je dois aimer comme moi-même? Ton pro- ]
Chain, mon frère, c’est cette veuve j
qui ne peut suffire à sa tâche et :
qui pleure parce qu’elle n’a rien à
donner à ses enfants; c’est ce vieillard infirme qui passe ses derniers j
jours dans la plus grande misère,'
e’ est cet orphelin dont personnel
ne s’inquiète. Voilà ton prochain, j
Va vers lui, donne-lui de ton superflu, !
de ton nécessaire, peut-être la pite,’1
mais surtout donne-lui ton cœur! Et
lu auras enlevé ainsi un adepte au j
socialisme.
Dans notre siècle, la bietifaisaiice-.
a pris un grand essor; elle s’estj
étendue à toutes les classes, ellè ai
multiplié et varié ses formes à l’in- j
fini: hôpitaux, orphelinats, maisons^
de santé, écoles des déguenillés,.5
hospices pour les viellards, comités. ’
sociétés de secours, ont été partout.
fondés, établis, organisés. C’est bien, ;
c'est beaucoup, mais ce n’est pas '
assez. Il faut que chaque famille,
non, que chaque individu qui pos- ^
sède dans son cœur la charité '
de Christ, en déverse les chauds
rayons d’amour sur ceux qui, tout:
prés de lui, sriuffrent, parce qu’ils 1
ont moins reçu d’un Père qui veut-‘
se servir de ses enfants, pour ap-j
porter aux pauvres et aux déshérités
de ce monde, le pain qui leur man- ]
que et l’assurance que s’ils croient,!
-
3
.1
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■'I
- 163
ils hériteront an jour le Royaume
des Gieux.
Sans exclure les Associations chréliennes, qui s’efforcent de porter remède aux misères sans nom qui
sont dans le monde entier, nous insistons sur le devoir que chacun
individuellement a de concourir, selon ses moyens, au relèvement matériel et moral de ses frères.
A. S.
CORRESPONDANCE
(Suite de notre lettre de Genève/.
Outre les œuvres anciennes qu’il
faut continuer à soutenir, il n’y a
pas d’année où l’on ne orée des
œuvres nouvelles, toutes excellentes
et corahlant des lacunes regrettables,
mais dont la multiplication même
occasionne des difficultés, vu la
somme considérable de fonds que
cela nécessite; vu le fait que les
bourses des amis ne sont pas iiqépuisahles, et aussi que, contrairement à ce qui se fait dans certains
pays, nous ne nous permettons pas
de collecter en dehors de nos frontières dès qu’il ne s’agit pas d’une
œuvre d’évangélisation extérieure. Il
y a des œuvres nouvelles fort intéressanteS': l’une s’occupe d’assister
et d’instruire le nombreux personnel
des familles des employés et ouvriers
des chemins de fer ; une autre,
l’œuvre dite des arrivantes recueille
les jeunes filles qui débarquent, sans
soutien et sans recommandation, soit
à la gare, du chemin de fer, soit par
les bateaux à vapeur; sans cette
œuvre, bon nombre de jeunes filles
seraient entrainées au mal par des
gens qui les guettent au passage.
Une autre œuvre s’occupe des enfants
abandonnés, une autre réunit dans
une pension-famille les jeunes (iiles
isolées, travaillant pendant le jour
dans des atelieis, des magasins ou
des maisons particulières. Une autre
a fondé à la campagne (à Béguins)
un asile où l’on place les jeunes
fdles qu’il faut absolument sortir de
leurs familles; une autre procure'à
des mères de famille occupées ou
infii'mes, des journées d’ouvrières
pour nettoyer la maison', laver le
linge,raccommoder les vêtements etc.
C’est aussi un peu ce que font auprès des malades les diaconesses
que, depuis quelque temps, la Mission intérieure donne pour aides aux
pasteurs On a pu voir, le 19 Février,
à l'a.ssemblée générale de cette mission, combien ces diaconesses sont
appréciées. Souvent on les préfère
aux évangélistes ! elles peuvent se
rendre utiles auprès des malades en
donnant un coup de main’'au ménage, en soignant les enfants, tout
en disant une parole d’encouragement et de consolation. Nous sommes
un peu honteux, à Genève, de voir
que parmi nos jeunes filles il n’y
enapresqu’adcunequi se sente poussée à embrasser cette vocation! cela
doit tenir à un défaut de notre caractère national 1
Il y a quelques années l’église
évangélique libre de Genève se
scinda en deux; beaucoup de pei'sonnes déplorèrent celte scission.
Maintenant l’une des deux moitiés,
la plus nombreuse, vient encore de
se donner une costitution qui consacre une espèce de nouvelle scission. D’après cette constitution chacune des deux chapelles, l’Oratoire
et la Rive Droite, sera le centre
d’une paroisse ayant son organisation particulière et son conseil d’église, les pasteurs ne se réunissant
que pour un synode. Les merhbres
de cette église espèrent qu’il résultera un grand bien de ce changement; que la vie spirituelle se développera davantage. Dieu le veuille!
mais si la forme synodale est excellente pour une église nombreuse ou
très disséminée, il est permis de
douter qu’il en soit de même pour
une congrégation de quelques centaines de membres agglomérés dans
une ville et sa banlieue et formant
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ainsi un ensemble très compact. Il
semble que, avec la nouvelle organisation, les question de personnes
risquent de prendre une importance
beaucoup trop grande et ce serait
un mal.
Les églises suisses ont perdu un
grand nombre de personnage.s importants, cet hiver.Nous ne parlerons
que des principaux! M. Edouard
Langbans prof, de théologie à l’université de Berne est mort en Janvier.
C’était un des plus ardents apôtres
du libéralisme; il niait toute autorité divine de la Bible, la possibilité
des miracles, la révélation et presque
l’existence; de Dieu, et U enseignait
la dogmatique! L’université de Genève a perdu son professeur d’exégèse du Nouveau Testament, M,
Oltramare. Il appartenait à ce qu’on
appelle le « juste milieu », mais
n’était nullement hostile à la droite.
Il a beaucoup écrit et fait une traduction estimée du N, T.; homme
très sincère, il était fort aimé de
ses étudiants, il avait pris, pour le
remplacer dans son enseignement,
pendant sa maladie, M. le pasteur
Ernest Martin, lequel appartient,
d’une manière très décidée au parti
évangélique. C’était de la part de
M. ültramare, le désigner pour son
successeur et eflectivemeut, présenté
à Tunanimité par le Sénat académique, M. Martin a été nommé profe.ssèur, en sorte que maintenant il
y aura (ce qui dès longtemps ne se
voyait pas) un professeur évangélique à la faculté de théologie de
rujiiversilé. Espérons que d’autres
viendront s’ajouter à celui-ci.
Le 12 Avril, on a consacré à l’Ülatoire un jeune missionnaire-médecin, M, George Liengme, lequel
enti’e au service de la raisi?ioa romande du Transvaal dirigée par les
églises libres du Canton de Vaud,
Neuchâtel et Genève. Cette intéressante cérémonie avait attiré beaucoup de monde; on y a enleridu des
représentants des li'ois cantons.
Nous po.ssédons maintenant en
Suisse le digne délégué du Comité
d’évangélisation de l’église Vaudoise
d’Italie, M. Jean Pons de Naples,
Espérons que malgré la multiplicité
des œuvres qui se font en Suisse
ou de celles pour lesquelles on vient
de l’étranger demander l’aide de nos
compatriotes, notre excellent ami
remportera une belle somme de 'nos
cantons. Chaque année disparaissent
quelques uns de ses bons donateurs.
Dieu veuille en suscilerde nouveaux
pour combler les vides ! M. Pons a
parlé avec sa verve habituelle devant
un bel auditoire, à l’église de la
Madelaine, dans une séance présidée
par un des plus anciens et des meilleurs amis de l’Italie, M.de pasteur
Peter.
Je pourrais beaucoup allonger ma
lettre et je m’aperçois que je ne
vous ai parlé presque que de Genève.
Mais je me suis déjà trop étendu
vu le format du Témoin.
Il faudra donc qu’une autre fois
je parle des autres Cantons.
I^ur le moment je clos rna lettre
en envoyant mes salutations fraternelles à tous les lecteurs du 7’émo?n.
Votre tout dévoué
Ad. G.
X X
Amsterdam, 9 Mai 1891.
Cher Directeur
Exilé sur les rivages bataves, je
pense avec amour à nos belles Vallées et à nos chères églises et j’en
parle sans Jamais me lasser à qui
veut bien m’écouter. Nous avons icibeaucoup d’amis encore, mais ils
diminuent d’année en année et « les
jours étant mauvais» il est difficile
d’en créer de nouveaux. J’ai tenu
déjà plusieurs conférences devant
un public nombreux et sympathique;
mais je tiens surtout dans mon exil
temporaire à être puissamment soutenu par les prières et les sympathies de m‘es frères Vaudois. Coramo représentant de la Soc. Géog.
de Milan j’ai assisté aux conférences
anti-esclavagistes de Bruxelles et y
5
ai tenu un discours dans lequel je
n’ai pas oublié nos chers missionnaires. Le roi ijéofjold a voulu que
je lui fosse présenté avec les autres
orateurs étrangers, et il m’a dit des
paroles bien aimables sur l’Italie....
Anlsterditm, 11 Mai 1891
Cher Directeur
lJUnità Catlolica dans son N. du
7 courant affirme que le pa.steur
Paolo Longo au congrès anti-esclavagiste de Bruxelles a fait l'apologie
exclusive des missionnaires catholiques P. Damien et Gard. Lavigerie,
recommandant vivement les missions
catholiques ! ! Niente meno.
Je déclare hautement que celte
allégation est fausse, que j’ai parlé
de nos missionnaires et de nos explorateurs italiens [les nôtres!!] et
que pour le susdit cardinal j’ai affirmé que nos désirs sont avec lui
s’il travaillait à briser les chaînes de
l’esclavage dans le Nord Africain, et
en ti'aversant le désert.
Mon expression a été, hoc est in
i/oiis. Tout en sachant que Sanchez
Escobar et C‘® ne sont pas morts et
tout en dédaignant les attaques louangeuses de VUnilîi, je tiens à déclarer dans le Témoin que l’entreiilet de ce journal ne mérite pas
une ombre de créance.
Calomniez, calomniez.... quelques
uns y seraient peut être pris à la
glu, comme des oiseaux novices et
voilà .pourquoi j’écris ces deux cartes.
J’envoie une rectification à l’ünità
qui naturellement ne la publiera
pas. Pas si malin!
Le texte de mon discours parlera.
P. Longo.
PRÉCAUTIONS t PRENDRE
( Voir N.‘ SÛ) '
Nous passons maintenant à une
maladie qui se comunique Surtout
au moyen des eaux; nous voulons
parler du typhus ou lièvre , typhoïde. Son origine , pour elle
aussi, remonte à un microbe qui se
niche dans les intestins, et par les
déjections passe dans les fosses et
de là dans les puits d’eau polable
qui ne seraient pas suffisamment
isolés, ou bien encore est directement jeté dans les ruisseaux, torrents ou autres eaux Coulant à la
surface du sol.
Le typhus ne se transmet directement de personne à personne que
si de grossières erreurs sont commises par les personnes qui soignent le malade et qui sont victimes
de leur manque de propreté. Aussi
quand nous voyons plusieurs cas de
typhus se produire dans une maison, nous ne devons pas supposer
que le premier atteint ait été accidentellement infecté ailleurs et ait
ensuite apporté avec lui le germe
de la maladie. Gela pourrait arriver, mais d’une manière tout à fait
exceptionnelle. Presque toujours
nous trouverons dans la maison
elle-même, presque infailliblement
dans un puits ou dans un conduit
d’eau impure, le germe de la maladie. 11 peut aussi se faire, bien
que cela soit rarement le-cas, que
l’épidémie se propage au moyen de
l’air, quand par exemple des déjections desséchées se seraient réduites en poussière, ou quand, par
défaut de précautions hygiéniques,
on aurait laissé s’inlectei', par exemple, le plancher. À ce propos la
Gazette des Hôpitaux nous parle
de deux régiments russes en garnison à Silomic, .se servant tous
doux de la même eau polable, et
dont l’un devait sacrifier au typhus
le 15, 5 0(0 de ses hommes tandis
que dans l’autre seulement le 3,20[0
étaient victimes de celte mrdadie.
On désinfecta alors les chambres
de la partie de la caserne où se
produisaient le plus grand nombre
des ca.s, on enleva le revêtement de
stuc que l’on remplaça par un au
.»■■f
M
M.
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166
tre, on Ternit à nouveau tout ce qui
était bois de lit et bois en général.
IjU mortalité dans cette compagnie
tomba à zéro tatulis qu’elle augmentait par degrés dans Tantre compagnie dont lesdorloirs n’avaient pas
été désinfectés. On fit alors déloger
tous les soldats qui altèrent vivre
sous la lente dans une forêt voisine.'
Toutes les chambres furent désinfectées et à partir de cef'e époque il
n’y eut plu.s dans cetta caserne,
aucun cas de fièvre typhoïde. Dans
les poussière.s des plancher.^ (qui
contenaient 14 mülion.s de microbes
divers par gramme) on avait toujours .
constaté la présence du bacille du
typhus.
(/I Suivre).
CliroiiÎ4jfiü VfUidoiso
C’est avec un vif sentiment de reeonnaissaiice envers notre Père Céleste que nous, annonçons à nos lecteurs que notre ami M. P. Calvmo'
vient d’échapper à un grand danger
Un train qui le reconduisait de
Francfort vers la Suisse dérailla et,
tomba d’un talus d’environ 2 mètres
de hauteur. Notre ami en fut quitte
pour de légères ble.ssures à une
main. Parmi ses compagnotis de
route, il y euT, bien des blessés mais
pas de morts.
Nouvelles Religieuses
Monnmeiit à la Yierge. — Les
évêques de Piodez, de .Saint-Ftour
et de Viviers ont donné leur adhér
sion au projet de l’ére.clion d’une
statue colossale de la Vierge sur une
montagne de huit cent cinquante
mètres d’altitude, le pic de Fonlaneilles, situé aux eoathis du Rouergue et du Gévaudan.
: Le monument, dédié à NotreDame-dii-Salut ou la Vierge-d'es
Monts, pourrait être aperçu de cent
paroisses environnantes au moins.
En verront-elles plus clair sur le
chemin du salut?
Témoignage.
X
Un iiicvédiüe domiant un prix à
un missiennaire. — Volney, le célèbre adversaire du christianisme,
avait laissé à sa mort, en 1820, un
capital dont les intérêts devaient,
de temps à autre, être employés à
couronner le meilleur ouvrage suites langues de l’Afrique. Le prix
Volney vient d’ètre gagné celte foisci par un évangélique, le missionnaire Kölle.
' Evangile et Liberté.
' X
Un Juif généreux. — Le liaron
de Hirscii a décidé de consacrer une
foi'te somme, soixante-quinze millions de francs, à fournir aux familles juives expulsées de Russie,
les moyens d’émigrer eir Araériq-ue.
, Témoignage.
BIBLIOGRAPHIE
Il Giornalismo, mezzo più opportuno per evangelizzare l’Italia par
G. Silva, ministre de I’Eglise libre
à Bologne. — La première partie
de fopuscule portant ce titre est
consacrée, à prouver que la presse
est le .moyen ].e plu.s efli'cace de
porter n’importe quelle nouvelle à
un nombre pour ainsi dire illimité
de personnes, et par conséquent
aussi la bonne 7iouvelle. — Il nous
faudrait donc avoir un jourhal quotidien composé des principaux éléments (politique, social, lettéraîre)
qui constituent un journal politique
mais tout pénétré de l’esprit évangélique. La grande difficulté c’est
évidemment de trouver l’-argenl pour
imprimer, et pour payer le directeur
et un certain nombre de collaborateurs. Voici éoriirne notre ami la
‘ Vr:
7
résoùt: Il y a partout, dit-il, des
œuvres à double et des œuvres en
souiTrance. Que chaque dénomination
en abandonne cinq; cela donnerait
Ijour le journal au moins 75,000 fr.
Avec cela ou pounnit dounei' le
journal presque pour rien. Mais ce
n’est pas là ce qu’il faut faire. Le
journal, il .faut le vendre; mais pour
y réussir cédez-ie aux revendeurs
à 2 cent, la copie, et vous verrez
combien ils en placeront. On pourra
en outre li'ouver parmi les membres
des églises évangéliques un bon
nombre d’abonnés. — Reste la question da la direction et de la rédaetiou du journal. Pour la résoudre
M. Silva demanderait avatit tout la
formation d’un Comité comprenant
un ou deux membres de chaque
dénomination. Ce Comité nommerait
le Directeur qui devi'ait être évangélique mais non nécessairement
ministre. Une partie des collaboraleurs travailleraient gratuitement, en
tous cas tous les ministres, pL sans
cloute au.ssi des avocats, médecins,
ingénieurs protestants; d’autres seraient salariés et parmi ceux-ci il
pourrait y eu avoir de iion évangéliques.
M, Silva ne nous en voudra pas
si nous ne pouvoirs tomber d’accord
avec lui sur l’opportunité actuelle
de cette publication. Nous ne pouvons pas nous empêcher de penser
qu’il doit y avoir une espèce de
proportion, entre toutes les parties
de notre œuvre missionnaire. Nous
cédons peut-être trop à la tentation
de nous faire plus grands que nous
ne sommes ou au moins pins grands
que nos concitoyens ne nous voient
et un journal politique quotidien à
tendance évangélique nous semble
être hors de proportion avec la petitesse de nos églises. De même que
l’on ne saurait dire que celles-ci,
pour le moment, jouissent de la
sympathie de notre grand public, et
l'altirenl vers elles, de même peut-on
prévoir qu’hn journal dont la source
sera immédiatement connue, ne
sei'a pas soutenu par les milliers de
lecteurs qu’il faudrait. En France
où le public protestant est beatieonp
plus tiorahreiix qu’en llalie et où il
exerce une iidluence tellement plus
notable sur la nation, on ne songe
pas à pai'eille entreprise, et eu Italie
les paroles ironiques prononcées par
le rnin. Villari en plein Parlement
au sujet des publications protestantes que personne ne lit, paro/es
aec-imllics par des rires et des acclamations, sont bien faite.s pour nous
faire rétléchir. Gela dit nous ne
pouvons, que dire à M. Silva combien nous lui savon.s
soulevé
de boA vouloir, une question qui
se représentera certainement un
jour et au sujet de laquelle nous
désirons sincèrement qu’elle soit
résolue dans le sens indiqué —
nous dirons mieux prophétisé —
par notre frère de Bologne.
gré d’avoir
avec tant d’intelligence et
lleviio Polili<ïiie
Béali« — Le Roi a visité l’exposition dAsti et en même temps toutes les institutions de la ville.
— Le Général Gamlolfi, gouverneur dp notre colonie africaine a
donné ses démissioms.
— Le Sénateur Floiio directeur
de la Société Générale de navigation
est mort en recommandant aux
membres de sa famille d’être avant
tout honnêles. On évalue sa fortune
à 140 milions de frs.
— Quelques parties de la Sardaigne sont fort éprouvées en ce moment par des nuées de sauterelles
qui menacent de détruire les récoltés,
Bt«lg;ique — Dans ce pauvre
pays grèves et émeute.s ,se succèdent
sans relâche. 11 semble que les autoritésne peuvent entièrement compter sur l’armée pour les réprimer.
Serbî« — La reine Natalie a
quitté la Serbie, mais en ne pédant
qu’à la force. Une partie de la po
- ; ^¿1
■
m
■ 1..V.
8
Zr^ ''--«Y •^'
168
pulation prit son parti et il y eut
lulte avec les troupes, des blessés
et çles morts des deux côtés.
Grèce — Dans les îles "recques
de CoiToù et de Xanthe les .juifs ont
été victimes de .véritables atrocités
de la part de la populace émeutée
contre eux.
ABONNEMENTS PATES
Huitième liste des adonnés au Témoin
çtci ont payé pour i891.
Peyronel ü.d syndic (Villesècbe),
— Grill J. P. id, — Clôt Ani. id.—
Genre-Bert Henri, id. — Massel
■T. F.s, id, — Guillelmet Jeanne, id,
— Bouchard F.s, ancien (Prarnol)
— Cost.abel J., id. — Jahier Elisée,
id. — Balmas Et, major, (St. Germain ), — Revel Elisabeth, id. —
M.® Boere, id, — Balmas J., id, —
Bounous Henri, id. — Berlalot M.l,
anc., id. — Soulier F.s, id. — Justet
anc., id. — M.® Rostan Cat, id. —
Long J., anc, id. — M.lle Monnet,
id. — Peyronel B.mi, id. — Gri.set
J., id. .— Trou Cb. A., pasL, id. —
Marlinat Ant., régent, id. — Avondet
J.s anc. id. — Balmas Fanny (Modèlle) — Goditi, secrét (Praruslin)
^ Odin J. D.l (Angrogue) — Revel
P., rég.t, id. — Odin J. B.te (Saint
Jean) — Fenouil Emile, id. — Subilia J. Js. (Torre Pellice) — Bein
H., rég.t, id. — Massel J. P., inst,
(Bolli) — De Fernex Gustave (Turin)
— Pellegrin D.de, id. — Bounous
Marg., id. — M.lle Camerlin (Hollande).
AVIS
La réunion des Unions Chrétiennes du Groupe « Piémont », aura
lieu ü. V. Jeudi, 28 cour., à Villar
Pellice. — La séance commencera
à 9,30 du matin (Voir le programme dans le Bollettino delle Associa■ zioni Evangeliche Italiane, du 45
courant).
Les membres et les amis des
Unions Chrétiennes, sont cordialement-invités à assister à celle réunion.
Le chef de groupe.
AVIS
Les demandes pour bourses d'Aix
et de la mer devront être adressées
à M. H. Meille pasteur à Torre-Pellice. Ces bourses sont exclusivement
ré.servées aux pasleuns, instituteurs et
institutrices en activité de service.
Les demandes pour enfants destinés à VAsile de Finalmarina devront être adressées avant le 10
Juin, à M. W. Meille, 15 Via Pio
Quinto, Turin.
Dans les deux cas, il est indispensable de produire le certificat médical indiquant la maladie.
Un avis ultérieur fera connaître
la date du départ des enfants pour
la mer.
MAISON A LOUER
Aux Albafins d’Angrogne à 10
minutes du temple — 6 chambres
meublées — air salubre — eau potable — prix modérés — S’adresser
à M. Paul Revel aux Albarins d’Angrogne (Torre Pellice).
HOTEL mmm mm
TORR.E PELLICE
CAFÉ-RESTAURANT
Chambres, Pension, Eestauration
MM. Monney se recommandent à la
bienveillance du public qu’ils s’efforceront
de bien servir.
PETITE GAZETTE
— Le 20, la rente italienne a été quotée
L. 93,57.
Ernest Robert, Gérant.
Torre l’ellice - Imprimerie Alpina