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Cinquante-deuxième année.
8 Septembre 1916
N. 36,
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L'ËGHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoisés . Pr. 2.50 — Italie..........Fr.
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Pasteurs.
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commencement de l’année.
Des changements non accompagnés de la somme de 13 centimes,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE; Synode Vaudois 1916 — Chronique vaudoise — Nouvelles religieuse.
Synode Vaudois 1916.
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Par un temps superbe a été inauguré le
Synode du 1916. Dès avant deux heures
on commença à se rendre au temple,
quoique le culte fut fixé pour 3 heures 30.
Le cortège des membres du Synode, plus
long qu’à l’ordinaire fit son entrée dans
la maison de Dieu, déjà bondée d’auditeurs, à l’heure précise. L’ordre du culte
fut celui indiqué pour l’ouverture du Synode et, avouons-le immédiatement, il a
laissé sur tous une excellente impression,
grâce au nombreux chœur, dirigé avec
maestria par le pasteur E. Revel, d’Angrogne. ■—■ Le texte choisi par le prédicateur d’office, M. E. Giampiccoli (Jean
VI, 68), s’adaptait à merveille au moment
solennel que nous traversons. L’orateur,
en esquissant avec une grande beauté de
• langage le moment actuel qui paraît laisser espérer une paix prochaine, grâce aux
victoires remportées par les alliés, ne néglige pas d’indiquer le danger d’un découragement qui paraît pénétrer dans
plusieurs cœurs et applique les paroles du
texte: A qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.
La fin du siècle dernier et le commencement du 20.me, sont caractérisés par
deux tendances qui s’appellent la science
et la démocratie. La science a remporté
des victoires éclatantes, mais elle n’est ni
morale ni immorale, elle fait son chemin
en étudiant les phénomènes de la nature
et pouvant se mettre au service du mal
comme du bien; elle ne peut donc pas
être une règle pour les cœurs, quoique la
science se soit proclamée souveraine.
Il en est de même de la démocratie qui,
comme la science, a rendu de grands services, puisqu’ elle s’ est proposée de niveler les choses dans ce monde, en soulageant les pauvres, en travaillant pour
la liberté, et la fraternité. La démocratie
qui appartient;à tous, ne peut cependant
pas donner ce qu’elle n’a pas, c’est à dire
une force intérieure, puisque elle laisse
l’individu tel qu’il est, vivant dans l’incertitude, dans le mal, ne pouvant répondre au désir de la conscience. — Non,
ces deux grands facteurs, ne peuvent pas
satisfaire l’homme qui a besoin de quelqu’un à qui regarder et qui le comprenne;
qui a besoin, en un mot, de Christ.
Mais il y a plus: qui peut dans la
douleur apporter la consolation ? Le
monde ne peut l’ien et se tait. —- Pour
nous, le centre du bonheur se trouve dans
la famille, où nous apportons tout notre
être, où nous vivons réellement avec les
nôtres. Mais quand l’épreüve pénètre
dans la famille, quand les liens du sang
sont brisés, à qui nous adresser ? Le
monde se tait; mais alors, il nous reste
qui nous rassure, qui nous console; c’est
le Prince de la vie qui s’approche de la
veuve de Naïn, comme de tous les souffrants. Christ, Christ seulement peut répondre aux besoins de notre âme et nous
consoler. ■— L’orateur, faisant enfin allusion au fait qu’il n’y a pas cette année de
consécration au saint ministère à cause
que nos candidats sont engagés dans la
lutte européenne, invite son immense auditoire à se consacrer à Dieu et fait un
appel spécial aux jeunes gens pour qu’ils
se donnent au Seigneur, en se consacrant
au saint ministère, la plus noble de toutes
les vocations.
Ce sermon, qui a duré 40 minutes, a été
écouté avec la plus vive attention par
l’assemblée, qui en a reçu un grand bien.
Sous la présidence du doyen des pasteurs M. B. Gardiol, lè Synode s’est constitué comme suit:
A) Con voto deliberativo, N° 136:
m) MINISTRI EMERITI.
Eli Jahier — Giovanni Rbniano — Enrico Pascal ■— G. G. R.
Tron — Dott. Enrico Bosio — Giov. Bartolomeo Bosio.
fe) PASTORI E PASTORI-EVANGELISTI.
1° DISTRETTO.
Luigi Micol, Praly — Enrico Pons, Rodoretio — P'raucesco
Peyronel, Massello — Corrado Jalla, Ferrerò — Bartolomeo Soulier. Villasecca — Bartolomeo Léger, P ornar etto — Filippo Grill,
Pratnollo — G. G. Ribetti, San Germano — Davide Revel, Prarostino — Luigi Marauda, Pinerolo — Alberto Prochet, Torino —
Luigi Rostagno, San Giovanni — Eugenio Revel, Angrogna — C. A.
Tron, Torre Pellice — Augusto Jahier, Villar Pellice — Bartolomeo
Gardiol, Bobbio Pellice.
2° DISTRETTO.
Pietro Chauvie, Aosta — Giov. Daniele Maurin, Ivrea — Giosuè
Tron, Biella — Giuseppe Messina, Casale — Giacomo Marauda,
Susa — Bartolomeo Revel e Enrico Rivoire, Genova — Giovanni
Petrai, Sampierdarena — Ugo Janni, San Remo — Albeito Billour,
Bordighera — Emilio Rivoir, Nizza — V. Alberto Costabel, Milano I
— Attilio Arias, Milano li — Paolo Calvino, Lugano — Alessandro
Simeoni, Brescia — Stefano Revel, Mantova -- Alessio Balmas,
Venezia.
3° DISTRETTO.
Prof. Giovanni Luzzi, D. D., Firenze I — Prof. Ernesto Comba,
Firenze II — Francesco Rostan, Siena — Dott. Enrico Meynier,
Pisa — Arturo Muston, Livorno — Ernesto Giampiccoli, Prof.
Giovanni Rostagno e Antonio Rostan, Roma.
4° DISTRETTO.
Giov. Daniele Buffa, Napoli — Arturo Vinay, Reggio Calabria
— Emilio Corsani, Messina — Rinaldo Malan, Catania — Gerolamo
Moggia, Vittoria — Giuseppe Fasulo, Palermo.
®) PROFESSORI-MINISTRI.
Comm. Alessandro Vinay, Giovanni Jalla e Giovanni Ribet,
Torre Pellice — Enrico Eorneron, Pomaretto.
«) CAPPELLANI MILITARI.
Eli Bertalot, Enrico Pascal e Arnaldo Comba.
») PASTORI SOTTO LE ARMI.
Giovanni Bonnet, Giovanni Bertinatti, Emilio E. Tron.
f) DEPUTATI
DELLE CHIESE E CONFERENZE DISTRETTUALI.
1° distretto.
Chiese: Prof. Giovanni Gardiol, Rodoretto — Giulio Guigou,
Praly — Enrico Balme, Massello ■—■ EH Peyronel, Ferrerò — Davide
Viglielmo, maestro. Villasecca Carlo Grill, Pomaretto — Enrico
Comba, San Germano — Pietro Tron, Prarostino — Tenente-colonnello Lorenzo Rivoire, Angrogna — Davide Mondon, Bobbio —
Davide Gaydou, Torre Pellice —■ G. D. Bertinat, San Giovanni —
Raffaele Mourglia, Rorà — Carlo Pons, Pinerolo — G. D. Prochet,
Torino.
Conferenza: Giov. Michele Peyrot — Enrico Pascal — Giacomo Micol — Augusto Breuza — Pietro Pons — Giov. Pietro
Genre, Ferrerò — Stefano Griglio — Davide Viglielmo, sarto —
Lorenzo Coïsson — Cav. Davide Peyronel — Luigi Vinçon —
Giov. Pietro Genre, San Germano — Enrico Jahier — Antonio
Gay — Bartolomeo Gardiol — Enrico Long — Cav. Leopoldo
Bounous — Augusto Pons — Adolfo Prochet — Giuseppe Long
— Vincenzo Morglia — Alberto Frache — Prof. Giov. Pietro Vinay
— Davide Jalla — Antonio Bertalot — Stefano Allio — Francesco
Giraudin — Davide Michelin — Stefano Mondon — Enrico Travers
— Enrico Sappé — Alberto Tourn — G. Daniele Mourglia.
2° DISTRETTO.
Chiese: Giov. Griot, Milano — Gius. Alimonda, Genova.
Conferenza: Giovanni Mantelli — Prof. Teodoro Longo —
Gaspare Gandini — Alfredo Dubs — Cav. William Caffarel —
Adriano Muston.
3° DISTRETTO.
Chiese: Dott. Cav. Roberto Prochet, Roma — Od, Jalla,
Firenze.
Conferenza: Comm. Emilio Piovanelli j— Capitano G. Zaccaro — A. Munzi.
4° DISTRETTO.
Chiese: Prof. Mario Falchi, Catania.
Conferenza: Avv. Alessandro Mantica — Gaetano Passalacqua.
5° DISTRETTO,
Chiese: Dott. Stanislao Rocchi, Tarariras.
Conferenza : Prof. Giovanni Coïsson — Prof. Edoardo Bongo.
S) RAPPRESENTANTE ISTRUZIONE SECONDARIA.
Prof. Attilio Jalla.
h) MEMBRI LAICI DELLE AMMINISTRAZIONI.
Carlo Decker —- Prof. Cav. Davide Jaliier — Valeriane Perazzi
— Prof. Cav. Giovanni Maggiore —■ Adolfo Ribetti.
B) Con voto consultivo, N® 7:
a) MINISTRI IN MISSIONE.
Adolfo Comba —■ Adolfo Jalla — Paolo Coisson.
b) DEPUTATI ESTERI.
Pastore Arnold Malan, perla Missione M<^ All — Dott. Donald
Miller, per la Chiesa Libera Unita di Scozia —■ Sig. Adolfo Jalla,
Missions de Paris — Rev. Mr. Smith, agent of the B. & F. Bible
Society.
Totale Membri del Sinodo, N° 143.
Sont nommés^nèmbres du Bureau: M.
M
B. Léger, président; Robert Prochet, viceprésident; Rinaldo Malan, Pierre Chaiivie, Louis Marauda, secrétaires; prof. T.
Longo et Attilio Jalla, assesseurs.
M. B. Léger, en assumant la présidence
déclare accepter la charge qui lui est confiée, en comptant sur la bienveillance des
membres du Synode. Il paye un tribut à
la mémoire de ceux qui ont été rappelés
par le Maître. Il s’unit de cœur à ceux
qui passent j)ar l’épreuve, en sympathisant avec eux, et d’une manière spéciale
avec le Modérateur, qui a perdu sur le
champ de bataille un fils bien-aimé. Il
envoie un salut cordial aux soldats et
d’une manière spéciale à ceux qui possèdent notre foi, lesquels honorent Christ
tout en se trouvant sur le champ de bataille; les aumôniers peuvent compter sur
il
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nos prières. — Préparons-nous au travail
avec zèle, en exprimant notre reconnaissance à nos bienfaiteurs et aux membres
de l’Administration. Ne doutons jamais
de l’amour de Dieu, surtout après tout
ce qu’il a fait pour nous; consacronsnous plus complètement à son service.
Les séances sont fixées chaque jour, de
8 à 12, et de 2 à 6 heures.
MARDI: Après le culte présidé par M.
Léger et la lecture du procès-verbal, le
Bureau communique les noms des membres de la Commission des propositions
sui sont; MM. G. D. Buffa, Albert Costabel, E. Revel, pasteurs; av. Mantica
et prof. Longo. — M. le pasteur Ugo
Janni donne lecture du contre-rapport
de la Commission Examinatrice; ce travail, qui a dû coûter à son auteur, a été
jugé excellent, profond et complet.
Le Synode envoie la dépêche suivante
à S. M.; S. M. Vittorio Emanuele III,
Zona di guerra: Sinodo Valdese riunito
solenne assemblea, rinnovando V. M. affermazione fedeltà antica, dall'Alpi che
sanno il .martirio vittorioso dei padri,
guarda sicuro ai monti sacrati dal sangue
dei figli conquistante alla patria i confini
da Dio assegnati. B. Léger.
M. B. Revel loue la Table d’avoir
réuni les rapports en un seul volume.
M. le prof. Gardiol relève à propos de
Prarustin qu’il n’est pas juste d’insister
sur le côté sombre seulement; il y a des
besoins spirituels et il serait nécessaire
de pourvoir à un travail plus régulier au
sein de la paroisse.
M. le pasteur H. Pons relève le relâchement au point de vue financier; cela
provient de ce que l’on n’a pas pris au
sérieux la Commission Financière nommée par la Table.
M. Giampiccoli donne des explications
au nom de l’Administration, en relevant
les difficultés qui se rencontrent en
temps de guerre.
M. David Revel indique en quoi consiste le relâchement dans la paroisse de
Prarustin.
M. F. Rostan se demande si nous déployions tous le zèle voulu et requis au
service du Maître. Le travail fait consciencieusement ne peut pas faire à moins
que de donner d’heureux résultats.
M. Jean Bonnet tient à relever le fait
que les pasteurs font ce qui dépend d’eux
pour accomplir leur tâche.
M. Henri Pons loue les pasteurs intérimaires ainsi que les membres de la Table
qui ont visité les paroisses.
M. Muston attire l’attention de l’assemblée sur les conditions déplorables de
nos écoles, où l’enseignement paraît laisser beaucoup à désirer, là où les régents
n’appartiennent plus à notre foi. N’y
a-t-il rien à faire pour obvier au grave
inconvénient ?
M. Giampiccoli voit aussi le même
danger, mais ne voit pas comment on
puisse réagir au moment actuel. Là où il
y a des abus, on pourra protester énergiquement.
M. Ugo Janni considère la question
importante au point de vue religieux et
moral et conseille une vigilance active
pour dénoncer tout ce qui est contraire
à la liberté. Il insiste sur le caractère laïque de l’école sauvegardée par la loi.
M. Henri Pons croit voir deux chemins
ouverts: la voie royale avec l’Ecole Normale et celle de l’Ecole Latine, où nous
devons avoir des élèves. Formons des régents: tout est là.
M. Giampiccoli lui aussi se déclare partisan de l’école laïque, mais en insistant
sur le devoir de protester contre les abus.
M. le prof. Jahier pose la question: A
qui appartiennent les écoles ? sont-elles
vaudoises ou communales ? Les écoles
vaudoises comme telles n’existent plus,
il n’y a que des écoles communales et
provinciales.
Une fois au clair sur ce point, tous les
préjugés tombent. Les autorités provinciales peuvent se tromper parfois, mais
usent d’une grande prudence en désignant les régents.
M. le prof. Gardiol aurait voulu garder les écoles de quaitier en les transformant en asiles d'enfance, mais cela n’a
pas réussi.
M. le prof. A. Jalla déclare qu’il faut
accepter le fait accompli, c’est à dire
l’école laïque.
M. Ugo Janni se contente de faire valoir nos droits par le moyen de la loi, tout
en sauvegardant nos aspirations.
M. Muston insiste sur le danger que
courent nos écoles dans les Vallées; il désire garder l’héritage de nos pères et il
est plus que persuadé qu’il faut réagir
tandis qu’il en est temps.
M. Giampiccoli ne croit pas qu’il y ait
cette année un danger plus grand que
par le passé. Tous nous voyons les choses
telles qu’elles sont, mais que pouvonsnous faire ?
La longue discussion se clôt par la proposition de charger le Bureau de nommer cinq membres pour étudier la question.
M. Giampiccoli demande quelques explications sur les immeubles appartenant
aux Consistoires.
M. Brochet Albert, à propos de Turin,
donne quelques détails sur l’évangélisation qui se poursuit dans cette ville à
l’occasion des enterrements.
M. Muston se réjouit de ce qu’il vient
d’entendre, mais voudrait savoir si à S.
Donato, l’œuvre d’évangélisation est
prospère. M. Brochet répond que là aussi
il y a des occasions pour évangéliser et
surtout ce local se prête à l’école du dimanche.
M. Giampiccoli est heureux de pouvoir dire que les conférences tenues dans
le temple de Turin ont été suivies avec
intérêt. Il fait des vœux pour que quand
il y aura des ouvriers, on puisse aussi
continuer l’œuvre à S. Donato.
M. Edouard Jalla craint qu’à Turin on
perde bien des occasions pour faire connaître la vérité en se limitant à la prédication; il faudrait après cela recourir à la
distribution de traités ou Bibles.
M. C. A. Tron remercie les membres
laïques de La Tour qui visitent périodiquement l’église de Coazze, à la grande
satisfaction de ceux qui les voient toujours arriver avec joie.
M. Muston parle sur les immeubles de
Gênes et de Sampierdarena, et constate
que les placements d’argent sur ces immeubles sont avantageux.
M. Giampiccoli donne des explications
satisfaisantes à cet égard.
M. le prof. Falchi rappelle, à propos de
Savone, l’ing. M. Miegge, homme de caractère et de foi.
M. Albert Costabel communique que
tous les pasteurs de Milan envoient à
notre Synode leurs meilleurs vœux.
M. Giampiccoli lit un ordre du jour
pour proposer au Synode la retraite des
pasteurs Calvino et E. Revel. Il rend à
ces deux frères le meilleur témoignage
pour l’activité qu’ils ont déployée au
service de l’Eglise.
M. Calvino remercie avec émotion, en
exprimant sa reconnaissance au Seigneur
qui lui a permis de travailler à son service. M. E. Revel rappelle quelques souvenirs d’enfance et le désir qu’il eut dès
sa jeunesse de se consacrer au saint ministère. Il a pu travailler pendant 41 ans
ayant toujours eu la certitude que Dieu
était avec lui. Il remercie l’Administration et invoque sur son Eglise les bénédictions de Dieu.
M. Léger s’associe aux paroles du Modérateur et fait des vœux pour que nos
deux collègues appartiennent encore de
longues années au corps pastoral.
M. B. Revel exprime sa sympathie aux
églises de la Vénitie qui se trouvent
dans la zone de guerre.
M. A. Balmas remercie et rend grâce
à Dieu de ce qu’il a veillé sur Venise.
M. Falchi paye un tribut de reconnaissance à la mémoire de L. Vulicevic.
M. Betrai demande quelques explications sur une décision de la 3.me Conférence de District à propos des leçons de
l’école du dimanche contenues dans le
manuel international.
M. F. Rostan explique ce qu’a fait la
Conférence de District et est d’avis qu’il
faut s’en tenir aux Evangiles et aux Actes des Apôtres. M. Albert Brochet s’associe à M. Rostan.
M. A. Muston croit que le Comité International n’aura pas trop à se plaindre
s’il y a quelques modifications à la liste
des leçons internationales, modifications
parfois urgentes.
M. Betrai accepte les conseils des collègues et croit qu’il est bon de se tenir
en relation avec le Comité des EtatsUnis qui contribue généreusement en faveur de nos écoles du dimanche.
M. Giampiccoli conseille de ne pas confondre les leçons avec l’aide de nos amis
étrangers. Insistons sur l’Evangile en
nous servant de l’Ancien Testament
comme illustration.
M. J. D. Buiîa, par contre, appuie la
liste internationale.
M. E. Jalla déclare que VAmico dei
Fanciulli est complètement indépendant.
M. Beyronel est d’accord avec la 3.me
Conférence de District. (d suivre).
CHRONIQUE VAUOOISE
B OBI. Les mères de famille des paroisses de Villar et Bobi qui ont eu pendant un grand nombre d’années la joie
de voir arriver périodiquement au miliau
d’elles Mrs. Middieton de Londres, ont
eu cette année encore le privilège d’en
tendre à sa place M.me D. Miller, venue
tout exprès d’Angrogne pour les visiter.
Le me.ssage qu’elle leur apportait de la
part de son amie anglaise, message dont
lecture fut donnée, tiré du Bsaume
Lxxvii, V. 5-12, fut une vé"itable jouissance spirituelle pour ces mères, dont
plusieurs traversent des moments pénibles, séparées comme elles le sont de leurs
bien-aimés qui ont répondu à l’appel de
la patrie.
Nous n’oublierons pas ces moments
bénis passés ensemble sous le regard du
Seigneur dont la droite fait encore aujourd'hui des merveilles, et c’est le cœur plein
de reconnaissance que de notre côté nous
envoyons un message cordial à la vénérable amie que son âge empêche de venir
jusqu’à nous, et que nous disons un
merci de cœur à celle qui nous a parlé
avec tant d’affection et de cordialité. Que
Dieu les bénisse l’une et l’autre !
La conversation intime se prolongea
longuement encore autour de la table
chargée d’excellentes choses, et nous ne
pouvons assez bénir le Seigneur pour les
moments bien doux qu’il nous a été donné
de passer ensemble sous Son regard et
dans sa communion. Une mère de Bobi.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE.
Les soldats Lovera Michel, Veraldo ./.,
de Bobi, Bertalot Edvigi envoient leurs
salutations et remerciements.
— Zone de guerre, le 7-8-1916.
Très honoré et cher M.r le pasteur.
C’est avec plaisir que je vous envoie
la présente pour vous donner de mes nouvelles. Dieu merci, je jouis toujours d’une
très bonne santé, comme j’espère de vous
et de votre chère dame. J’aurais bien
voulu vous écrire plus tôt, mais j’ai toujours dû renvoyer a cause que je suis très
occupé pour les nombreux blessés qui
nous arrivent du front. Car je dois accomplir mon devoir envers la patrie et
envers l’humanité. Et même si le travail
était le double, je ne pourrais pas me
plaindre. Je dois toujours vous remercier
pour l’envoi de VEcho des Vallées que je
reçois toujours assez régulièrement, et
que je lis toujours avec plaisir, car je
trouve toujours les nouvelles de nos chères Vallées, qui sont maintenant si éloignées, mais que j’espère de revoir bientôt.
Veuillez, cher Monsieur Tron, ainsi que
votre chère dame, recevoir mes plus sincères salutations.
Votre dévoué Jourdan Ernest.
— Zona di guerra, 31-7-1916.
Cher M. Tron,
Avec ces deux lignes je viens vous remercier pour l’envoi du journal l'Echo
des Vallées que je reçois régulièrement.
J’éprouve un grand plaisir en le 'isant Je
le passe à mes camarades vaudois de la
compagnie qui, eux aussi, le lisent volontiers. Car tout en nous instruisant d’excellentes choses, il nous tient au courant
des nouvelles des Vallées et des camarades qui sont au front. Mes camarades
aussi vous envoient leurs salutations et
nous vous prions, par l’intermédiaire du
journal, de transmettre nos salutations
aux parents et amis, à ceux qui sont aux
Vallées et à ceux qui sont au front.
Recevez, M. le pasteur, nos sincères
salutations.
Davit Davide, Villar Bellice;
BoËt Giulio, Faetto; Bagetto
Giovanni, Brarostino; Long
Francesco, 2 fratelli, Id., e
Costabel Filippo, Bramollo.
— 31-8-1916. —• Notizie dei nostri
militari: Caporal magg. Ghigo Renato
(Braly), ... alpini, ferito: partito per osp.
Milano — Soldato Bounous Luigi (S. Germano Chisone), ... alpini, ferito; partito
per osp. Bavia — Soldato Bertalot Enrico
(Bramollo), ... alpini, frattura clavicola:
partito per Bramollo in convalescenza di
45 giorni — Soldato Balmas Giacomo (Luserna S. Giovanni), ... alpini, ittero catarrale: osp. Tolmezzo: sta meglio —■ Soldato Bounous Oreste di Augusto, ... alpini,
enterite catarrale: osp. Genova — Tenente alpino Carlo Eijnard, ferito ginocchio: osp. S. Osvaldo; quasi guarito —
Sottotenente alpino Long Arturo (Binerolo), ferito da scheggia: partito osp.
Mondovì — Tenente carabinieri Ribet
Giacomo, piede malato : quasi guarito •—■
Soldato Scarinci Ilbarino (Forano, Berugia), ... fanteria, ferito braccio: quasi
guarito — Soldato Giovanni Pons (Massello), ... alpini, occhio ferito: quasi guarito: osp. Venzone.
E. Bertalot, aumônier.
LA TOUR. Vendredi dernier nous eûmes le plaisir d’avoir un entretien avec
nos vingt soldats Vaudois qui se trouvaient à La Tour depuis trois mois. Ils
étaient à la veille de leur départ, et aussi
nous tenions à leur adresser quelques
mots, ce qui fut fait dans l’aula magna
de l’Ecole Normale. Messieurs les officiers
au nombre de sept, voulurent aussi faire
acte de présence, et écoutèrent avec une
grande attention le Basteur de La Tour
et M. le prof. J. Ribet. — Des rafraîchissements furent offerts d’abord aux officiers et ensuite à nos chers Vaudois, avec
qui nous limes ample connaissance. Ils
emportèrent chacun avec eux un tout
petit Nouveau Testament, accepté avec
le plus vif plaisir. — Nous accompagnons
nos chers soldats et MM. les officiers par
la pensée et par nos prières. Nous les confions à la garde de Dieu.
— Dimanche dernier, devant un très
nombreux auditoire, M. Ugo Janni prêcha, avec puissance, sur ces paroles;
« Soyez parfaits comme mon Bére céleste
est parfait»,
0^
M
3
H,
et
/
/ N
— Dans l’après-midi du même jour, à
l’Envers de la Ville de La Tour, sous les
châtaigniers de la propriété Malan, nous
eûmes le plaisir d’entendre M. le pasteur
Massip de l’Eglise Réformée de France,
qui parla avec efficace sur les résultats de
l’épreuve. Ce frère devait nous apporter
au Synode les salutations de l’Eglise
sœur, mais au dernier moment, il dût
retourner en toute" hâte en France, en
traversant le Col de la Croix. — Nous
regrettons vivement ce départ inattendu.
— Nous apprenons avec plaisir que le
docteur Trossarelli, qui déjà était chevalier de la couronne d’Italie, vient
d’être promu officier du même ordre.
Félicitations.
— Dimanche prochain le culte aura
lieu en langue italienne et sera présidé
par M. le pasteur de Naples.
— Voici un résumé du discours prononcé par M. Ugo Janni (Matthieu v, 48) :
1. - L’idea che Cristo ha della religione:
essa è destinata a rendere l’uomo come
Dio: non Dio, ma come Dio, l’immagine
di lui. L’oratore si diffonde iicirillustrare
questa idea mostrando con efficaci consi- ,
derazioni come soltanto questo ideale,
creduto da noi come il nostro ideale, può
avere per risultato pratico che noi compiamo tulio lo sforzo di cui siamo capaci
per la santificazione. Se l’ideale è al di
sopra di noi, allora soltanto noi impegneremo tutta la nostra attività per raggiungerlo...
2. - Qui non siamo, per-ò, nel campo
della mera morale, ma in quello religioso.
Se la morale del sermone sul monte si
disgiunge dalla credenza religiosa, diventa un idealismo fantastico, un sogno
senza realtà, rivestito di forme paradossali. La realtà siamo noi. Se il nostro
ideale è fuori di noi sarà dunque fuori
della realtà, sarà la chimera ? Sì, a meno
che fuori di noi non vi sia un’altra realtà
nella quale l’ideale del nostro sogno è
reale: Dio. La credenza - non morta e
formale ma viva - in Dio è quella che dà
senso al « siate perfetti... » e rende fiduciosi i nostri sforzi per divenirlo.
3. - Come si può divenirlo ? il sermone
sul monte è stato attuato nella storia. La
fede nostra nel Dio trascendente diventa
così pei noi tede in Gesù di Nazaret, fede
storica. Se questa fede è sincera e gagliarda schiude le anime airinfluenza
crescente di Cristo in noi. L’oratore descrive l’esperienza che noi facciamo di
ciò nella carriera della fede e di una vita
sostenuta da essa, c mostra come siffatta
esperienza ci prova che l’ideale di perfezione verso cui camminiamo non è una
chimera, ma è reale; e ci è pegno che un
giorno sarà per noi una esperienza piena
e gloriosa.
— Per i profughi. Il Comitato Cittadino, che è incaricato di occuparsi dei
109 profughi ospitati nel nostro.Comune,
fa caldo appello a tutte le persone che
avessero disponibili suppellettili domestiche di carattere più immediatemente
utile, come tavoli, panche, seggiole, e
fossero disposte a prestarle od a darle per
le famiglie dei rifugiati, a volere darne
avviso al più presto ad uno dei membri
del Comitato stesso, cioè ad una delle seguenti persone: sig.na Giuseppina Amoletto, sig.ra Semini, sig.ne Celine Gay,
Margherita Prat e Adele Tron, od ai sigg.
Daniele Chauvie e prof. Mario Falchi.
Sarebbero anche molto bene accetti
indumenti in buono stato, coperte e stufe
per riscaldamento e per cucina.
Si tratta di rendere un pò più gradevole il soggiorno ira noi a questi nostri
fratelli che la guerra ha strappati dai loro
focolari, e siamo persuasi che il nostro
appello troverà eco favorevole nella popolazione. Pel Comitato:
Mario Falchi, presidente.
— La Société d’Histoire Vaudoise a
tenu, sous la présidence du prof. D. Jahier, sa séance annuelle lundi soir à 9 h.,
dans la salle du Synode. Sont présents
une quarantaine de membres, plus un
petit public choisi. Après la lecture du
procès-verbal de la dernière séance annuelle, le Président nous lit un rapport
soigné et complet sur l’activité que la Société a déployée dans le courant de l’année sociétaire, rapport que l’assemblée
souligne par des applaudissements. Suit
une discussion amicale au sujet de certains points mentionnés dans le rapport.
La lecture du compte-rendu financier, lu
par le caissier prof. J. Maggiore, ne donne
lieu à aucune observation.
Le prof. J. Jalla lit ensuite quelques
fragments d’un vieux livre très intéressant intitulé: L’huile du Samaritain versé
dans les plaies de nos très chers frères de
t’E. Vaudoise, contenant des appréciations et des jugements piquants et fort
curieux sur nos pères, exilés en Suisse, et
que le gouvernement helvétique voudrait
persuader à s’établir dansleBrandebourg.
Le même prof. Jalla intéresse vivement l’assemblée par la lecture de toute
une série de proverbes vaudois qu’il assaisonne de commentaires appropriés et
quelque peu malicieux. Applaudissements.
Et enfin le prof. D. Jahier termine par
la lecture d’un fragment d’une lettre du
fameux critique G. Barelli qui juge, avec
beaucoup de bienveillance et sans leur
marchander les éloges, les Vaudois de
son époque. Applaudissements.
Le Bureau de la Société est confirmé
dans sa charge, à la presque unanimité,
en la personne de MM. D. Jahier, président; J. Jalla, archiviste; B. Léger, viceprésident; J. Coïsson, secrétaire, et J.
Maggiore, caissier.
Lieutenant GUiDO EYNARD
de Pignerol
tombé au champ d’honneur le 30 Juin 1916.
PRAMOL. Tombé au champ d’honneur.
L’Ufficio Notizie écrivait au Syndic que le
soldat des alpins Sappé Alexis Henri de
Jacques Henri, avait été gravement
blessé.
11 restait encore un peu d’espoir que
notre jeune ami nous fut conservé, quand
des correspondances privées et une lettre
du « Comando » du ... régiment en annonçait la mort.
En attendant d’avoir des nouvelles
plus précises et détaillées, nous envoyons
à sa famille toute notre sympathie et
prions le Seigneur de ^outenir tous les parents et particulièrement sa mère et son
père, si durement éprouvés.
— Le soldat Plavan Henri de Jean,
après avoir passé plusieurs mois de convalescence chez ses parents, est parti le
4 courant ])our rejoindre son régiment.
— Sont jirésentement en congé de convalescence les soldats Jahier Henri (ge
nio). Long Ernîle (sanità), Bertalot Henri
(alpino) et Héli Long (cavallerie).
— Nous apprenons en outre que le fusilier Regnaud Eugène Barthélemy est
malade de la fièvre dans un hôpital en
Albanie et que le fusilier Benech Abel a
aussi été quelque temps malade et se
trouve en bonne voie de guérison. — À
eux tous nos meilleurs souhaits.
— L’extrait de la lettre du soldat des
alpins, Ernest Massel, a été mutilé dans
le N° 34 du journal, à la fin de la dernière
colonne de la 2.me page. Je vous prierais
de vouloir le publier tel que je l’avais envoyé:
« Je vous remercie bien, car je vous dirai que j’ai reçu La Luce et puis l’Echo des
Vallées; ça m’a fait un grand plaisir;
mais si vous voulez me faire encore un
plaisir, vous pourriez les remercier pour
moi; car si vous saviez, ici on n’a pas
beaucoup de temps et puis il me manque
de quoi écrire, car le papier est rare et
j’ai eu bien de la peine à avoir cette feuille
de papier pour vous écrire à vous, mon
cher monsieur... Quand on me donnera
des cartes postales, je leur écrirai, car ils
ont été bien gentils de m’envoyer l^s
journaux ».
Je comprends que ce n’est pas un style
très coulant; mais au moins que l’on
comprenne ce que notre ami veut dire.
— L’Ufficio Notizie nous communique
que le fusilier Peyronel Jean de Barthélemy est malade du « catarro bronchiale »
à l’hôpital de la Croix Rouge N° ... ; etque
le caporal major Adolphe Sappé, des alpins, a été blessé par un éclat d’obus et
se trouve à l’hôpital (de camp N°... —
Nos bons souhaits de guérison à l’un et à
l’autre. pg.
SAINT-JEAN. Mardi de la semaine
dernière a eu lieu, à la salle Albarin, la
vente annuelle de la Société du Printemps.
Cette société, dont le nom suggestif
révèle tout un beau programme, déploie
depuis 28 ans une activité bénie en faveur
de l’œuvre d’évangélisation et de celle
des missions. Comme au printemps sous
l’action bienfaisante des pluies et des
chauds rayons du soleil la sève monte de
la terre et fait pousser l’herbe, les fleurs
et les feuilles, et la nature entière travaille pour préparer les récoltes de l’été
qui va suivre, cette société animée par
l’amour des conquêtes du Royaume de
Dieu a travaillé cette année encore avec
ardeur pendant les mois du printemps et
même de l’hiver à préparer sa récolte de
l’été, à confectionner et à réunir cette
variété , de beaux objets qui s’étaleaint
devant nos yeux mardi passé. Ce ne furent pas non plus les acheteurs qui manquèrent. Dans l’après-midi ils arrivèrent
en foule des différents côtés de la paroisse
et même de La Tour, et au bout de deux
heures les divers articles étaient presque
tous emportés. On eut rarement un aussi
beau succès, avec une encaisse de frs.
960,25 tous frais déduits. Nous nous réjouissons de ce résultat qui doit bien encourager nos sœurs de la Société du Printemps à aller de l’avant dans leur noble
entreprise.
—Refuge Roi Charles-Albert. Souscription pour Lit W. et L. Meille - Liste:
Jean Mondon Frs. 5,—
M.lles C. et N. Selli » 15,—
M. Arthur Mu.ston » 10,—
M. Albert Gay » 10,—
et de ses compagnons de Bobi et du V|illar. Au nombre d’une vingtaine, ils ont
fêté le 15 août, à une trentaine de mètres
de l’ennemi. M. le chapelain Pascal qui
les avait réunis, leur adressa une allocution et fit une prière qui les transporta
pendant quelques instants aux Vallées et
leur fit beaucoup de bien. A. J.
NOUVELLES RELIGIEUSES.
Mort du pasteur D. Lortsch.
M. Daniel Lortsch, ancien pasteur dans
les Eglises libres françaises, en dernier
lieu agent général de la Société biblique
britannique et étrangère pour la France
et la Belgique, et collaborateur de divers
journaux religieux, est mort le 23 août,
à l’âge de 61 ans, dans la ville de Lausanne, où il se trouvait, sans doute à
cause de la Convention annuelle de Marges, dont il était un des hôtes les plus assidus. Nous aurons à revenir sur la vie
et l’œuvre de ce chrétien zélé, qui était
également un auteur de mérite.
Mouvement missionnaire des Laïques.
Douze cents hommes, laïques pour la
plupart,'venant de trente Etats différents
de l’Amérique du Nord, se sont réunis,
au mois de mai dernier, dans le Convention Hall de Washington, aux fins d’étudier ensemble les moyens à enijiloyer pour
augmenter l’activité et les ressources des
missions évangéliques. Il y avait là tout
un régiment de citoyens marquants, —
manufacturiers, banquiers, juristes, médecins, instituteurs, — qui semblaient
décidés à ne plus laisser aux femmes seules, renforcées de quelques hommes de
loisir, le soin de prendre en main cette
grande et noble cause. L’hiver dernier, il
s’est tenu aux Etats-Unis, en relation
avec ce mouvement, non moins de 70
« Conventions »; et non moins de 101.927
hommes se sont fait inscrire comme membres de l’Association en payant chacun
5 dollars de droit d’entrée. Depuis dix
ans que le mouvement a commencé, le
total des dons pour les missions a passé,
dans l’Amérique du Nord, de 1.620.000
à 3.750.000 livres sterling. Soixante membres ont été, à leurs propres frais, faire
des tournées d’inspection dans les pays
de mission, et plusieurs se sont décidés,
soit à prendre à leur charge le traiteinent
d’un missionnaire ou d’une station, soit
à parcourir les Eglises de la mère-patrie
pour y réveiller l’intérêt missionnaire.
Au cours de l’assemblée de Washington
le docteur J.-R. Mott, président de la
Commission permanente de la Conférence
missionnaire universelle, a émis de graves
appréhensions sur l’avenir immédiat des
œuvres missionnaires entreprises ])ar les
peuples européens. Il craint que les intérêts à payer par les divers Etats d’Europe
pour le service de leurs emprunts de
guerre n’arrivent à excéder les revenus
normaux de ces Etats, et que les impôts
écrasants qu’il faudra dès lors lever sur
tous les contribuables ne tarissent la
source des dons faits pour les missions
évangéliques. En tous cas, des milliers déjeunes gens qui étaient l’cs])oir dci’Eglise
ont déjà été tués, ou mutilés pour le reste
de leur vie, et chaque bataille nouvelle
emporte des hommes sur lesquels on
comptait pour le recrutement futur du
corps missionnaire. M. Mott a développé
ces considérations en vue de faire sentir
aux laïques américains raccroissement
de leur propre responsabilité à l’égard
des missions. Le président Wilson assistait à la réunion où M. Mott a traité ce
sujet.
Le nouveau pré ident de la République
chinoise.
Frs. 40,—
Listes précédentes » 3502,—
Total Frs. 3542,
VILLAR. M. le pasteur Barthélemy
Soulier ayant accepté l’appel que notre
Eglise lui a adressé, sera installé, D. V.,
le dimanche 8 octobre prochain.
— L’alpin Salomon Rambaud nous
donne de bonnes nouvelles de lui-même
Li Yuan Hung, qui a remplacé Yuan
Shi Kaï comme chef de l’Etat chinois est,
au témoignage du missionnaire protestant Edward Rowlands, un soldat patriote du type de Garibaldi. 11 n’a ni
l’habileté inquiétante de son jirédécesseur, ni la droiture intransigeante de Sun
Yat Sen, mais c’est un homme honnête
sans ambition personnelle. 11 n’est pas
chrétien, mais c’est un ami des missions
chrétiennes.
Semaine Religieuse.
Pour l’dEcho» des soldats.
M. J ean rierre Michelin-Salomon,
carabinier, Villar fi. 3,—
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oianchi ed indeboliti, colore, belle;iza e vitalità della prima giovinezza
lenza macchiare nè la biancheria, ne la pelle. Questa impareggiabile
composizione pei capelli non è una tintura, ma un'acqua di soave profumo che non macchia nè la biancheria ne la
pelle e che si adopera con la massima facilità
e speditezza. Essa agisce sul bulbo dei capelli
e della barba fornendone il nutrimento necessario e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo c rendendoli fle.ssibili, morbidi ed arrestandone la
caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna
e fa sparire la forfora. — (Jna sola bottiglia
basta per conseguire un effetto sorprendente.
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5>ono pienamente convinto che questa vostra specialiti non è una tintura, ma uu’acqua che
■Oli macchia pè !a biancheria, nè ia pelle cd agisce suìla cute e sui bulbi dei peli tacendo
leomparlre totalmente le pellicaie c rinioriando le radici dei capelli, tanto che ora essi
non caddno più, mentre corsi il pericolo di diventare calvo. ìeIRANI rtimco
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