1
CoRipte-couranl avoe la Posti?
f.tux D’AB0N^Í!?,ME^■T PAR AN
!™ia . . Ft. 3
Ktr
Allfirnairjit;^ Ay tric.ìie-Hong.i’ie,
"«Inique, Daiiitmark,
i^iiypU; , liolhiriile. HlifìiJii,
j pili' aìxniìwinent
V^'>-^tal scion X Accani de
^ìcìuttì l''r.
. '-Ü a’aboiim- :
•^u bnriip.a d'AamitUHU-atii>n;
•"‘jl'Z MM. U;H PaBtcnrs; «t ¡V
' 'i»p. Alpina à Ton’y Pellice.
*^iiiiüriïje(j!)eïi! fj'art du 1. Janvit?r
et. ."it: paye d'avance.
Année XXXIL N. 19.
Numéros sép»réB domaBdés aveu i
lo tira^^e, 10 ceotimes cbacuc,
Annouces; âO centimes par ligne
pour une seule fois — 15 centimes do 2 à 5 fois el 10 centimes pourôJoiset au dessu»
S’adresser pour la HédActlun el
pour r .^tlniliilNlrAtion à M.
Jean Jalla, prof.,Torre Pellice.
Tout cbangemeut d'adresse coûte
15 ceritiuies, sauf ceux du commenccuiont do l’année.
DES VALLEES VAUDOiSES
Paraisscxnt chaque Jeudi
un. *f.M t)v. lotuoîuM. Aï^t. i.H. Suivant la vente avec lu charité. Eph. IV, îb. Que ton règne vionuo. MaLth. VJ, l€
CO
cd
r
O
ft
T
<
ft‘
O
o'
c»
<i O
w|
i’ Z
>► w
^ 0 111 III :i i I' o :
¡jiiii.-ics'iti ii i,(!s frociiK 'I — Mi.ssioiis — l,’<)X].ii'si(.ii)ii viuidoiso (li! liSi)8
— All iioi'iirii) Tain — Niinvolle.s I'cli”'icii.'-;cs — I Mivra^’-o.i naiiis — liii'orriialJoiis — Viunlois iki iM<u-.seillu
Rcviia Politique — Smisiii'ijHioii« —
Societo iriililiie piililiqiii:! - Avis.
Ciliiiiieiit peiisns-tu à les frères?
A comliiuii lio |u.'isoiiney hl? |uin■f'AJiis lams fiiifî 'iaiis T^.'^iiucc (l’muî
itinriîoe? ICl il'ii’y a pciil. ùlrij ¡¡as
'l<-înx du l'es pansées qui l'évoillenl,
•litiis nos cuüu's, (les seiilimeiil.s ideri¡i'I'iOs. iXmis [ieiisiins à mi Ici, e(
*■ êst le mépris que nous smilüiis
soiiiilre etiiioü.s ; car ne se lr;ùiiel-il
pks ilans la houe ilii vice el ii’esl il
[kis ia cause de la misère H de la
'l'ichémice du sa ramilletl Nous pen-otis à un auh’p, el c'e.sl la haine
'itri jaillit dans noln; âme, ciir il
>>oiis a fait du mal on du moins il
voulu lions en l'aire. Nous pensons
Un Irnisièrru! el .l’e.-d la l'éiiulsion,
^ 'Uilipalliii; qui nous qaemmi; eertains
h'uils di.' son caraclcre, sa ii<'in'e,
leiine, s;T manière du s’exprimer,
foula sa. laqon d’élre el de laiie nous
'fuhlaisenl iirorondcmenl. Nou.s ]ien
sous à un quatrième et c’est l’imlignation qui se saisit de nous; pourquoi, en etiet, a-t-il été si peu consé(|uentavec sers principes; pouiipioi,
après avoir commencé à marcher sur
ta vo.ie royale de lu vertu, a-t-il
pris dc.s cliemins de traverse, s’est il
omhoai'bé dans des marécages et
aüi'iste-t-il l’église, ou par une vie
tranchemenl vicieuse, ou par une
conduite douteuse, olTraL-t rnatièi'e
au.x commentaires les plus délavoraliles ?
Mépris, haine, répuLsiou, indignation, voilà autant de sentiments qui
germent on nous tous les jours el
(]ue, comme chrétiens, nous no
devrions jamais éprouver, si toutefois
il doit y avoir quelque dilléretice
unire les enfants de Dieu et les
enfants de ce monde. Dieu n’est-il
pa.s amour? Le fils de Dieu ii’csl-il
¡¡as venu pour chercher et sauver
ce ipii était perdu ? Toi-même n’es-lu
pas le premier des iiécheurs; ii’as-tu
pa.s été un tison arraché aux tlamraes? C’est pouniuoi ceux auxquels
lu as (|uelque chose à reprendre,
laisse qu’ils soient vis-à-vis du monde
ce que le monde vomira. Vis-à-vis
de loi ils ne peuvent être que de.s
malades, des perdus, au sujet des()\iels lu ne peux avoir qu’«?i seul
seul ¡ment, celui de la compassion.
2
140
Dès lors, IuLLe, mon frère, lutte
lortenient contre loi-même; liille
;»vec prière et ne te donne de repos
(|iie lorsque tu sentiras ipie rîunoui'
a consumé en toi tout autre sentiment ([ui ne peut soiilenii' le regard de ton Dieu.
il y a des personnes, toutefois,
dont le noin, dès qu’il se présente
a noire esprit, s’impose à lui.
Ijeur caractère est aimable, leur
tenue simple et modeste, leur vie
Jrréjjréhensible. Elles ne sont ni
égoïstes ni avares; au conti'uii'e, elles
dorment joyeusement, lilréralernent;
elles ne vivent ]>as pour'elles-mêmes,
mais pour tout ce qui souflre autour
d’elles. Nous sommes contraints de
les honorer; mais voilà! elles allirent toute l’attention sur'elles ; elles
sont l’objet de l’amour du grand
rrombre; on porde aux nues leur
activité. Et nous, nous l’eslorrs dans
lombr’e, et le peu de bien (|ue trous
raiyons htii'e est méconrtu et rncpi-isé. Cela nous lieurde, cela nous
attriste. Et cette tristesse ti’esl pas
■selon Dieu; elle engendi'e le soupçon. Nou.s prenon.s riiabiturle de .
faire régulièrement la tar’e de.s jn- I
geinenl.s flatteurs, suivant nou.s, (jue '
nous en tendons prononcer, et rions
croyons, [lar là, ne jioint nous écarter du sentier de la jnslice. «C’est
vrai », disons-nous, « cette [lei'sonne
est ceci et elle fait cela; mais voyez
aussi ce grave défaut (|ui la dépare
et qu’on ne peut pas méconnaîli'e ;
voyez son incapacité totale [lour tel
autre genre d’activité! Et puis, n’y
aura-t-il pas, sons tout ce dévofirnenl,
de l’ambition, quelqu’inlérct caché'
quelqu’intei'dif, en un mol?»
léenvie! Se peut-il bien que lant
et_ de si nobles cœurs cliréliens
soieiil, ttaües.sit)le.s à ce .seiiümetil, (]i,ii !
e.st une r'évolle à Dieu lequel est
Irien lilire de dispctrser .ses dons à
qui il veut et comme il veut; rpji
est mie cause de divisions liii’iestes
de cauirs et. d’e.sprits (|ui devraient
tons se fondi’e pour ser'vir un même
maître; qui rend' secs cl presque
stériles des cliam]is rpii pounaieiit
êti'e chargés des filus belles rnoi.ssons?
An'ache-le, mon li'ore, cet ignoble
sentiment et, au nom de Dieu, et
avec son aide, plante en toi même
1 amour! Aime ceux qui tr'availlent
filus (jue loi; aime ceux qui recueillent pins (pie toi, Aline-les parceijii’ils sont l’oliiet des dileclions de
ton Dieu. Airne-les parceiju’ils font
ce (pie lu n’anrais |ia.s su faire, pai'ceiju’iis comblent ces lacunes (pie
lu aui-ais laissée.s, au grand déliïiTieiil du royaume de.s deux sur
la terre. Aime les, car ils ont besoin,
malgré loiites leurs (|ualilés, de ton
secours. Va, donne-leur ton aide,
sans réserve, cnrdialemenl. Et lu
verras, ipi ’ avec un eonir rempli
d amour, toi aus.si tu commencei'ie^
à produire davantage, et que tu ne
pourras pas assez bénir le .Seigneur
pour tout ce qu’il voudra laire |iar
ton moyen!
Il en est, enfin, quelques uns aux(jiiels nous ne [louvons penser ipi'avec une joie pure et sans mélange.
Ils nous ont luit tant do bien! .Et le
bi(-in ipi’ils ont fail aux autres c’est
tout de l’eau de rocher, c’est tout
de l’or pur. Le mnindi e soupçon, à
leur eridroif, serait absurde! Oh!
comme nous sentons notre âme se
dilater et s’égayer en [lemsant à eux!
.Si seulement nous pouvions les voir
plias souveni, demeurer jilus longlernps en leur sociélé! Aimons-les,
frères, car ils en sont dignes; mais
(pie tioli'e amonr ne soit [las seulement de radmiialion |)oiirenxet
de^ la jouissance pour nous mêmes;
ipiil soit de la sollicitude', (pi’il ne
s’e|)anrhe pas seulement en paroles,
qii il moule en prières. Aimons-les
en la fn ésence (te Dieu. Demandonsliii pour eux rju’il le.s pré.serve de
chutes, ()u’il les garde de la langueur
et du .sommeil, qu’il mulliplie leurs
dons, (lu’il (as.se surai.ionder les friiils
de leui' aciivilé.
Aillions, vues frères, les mimvriis,
aimons les fions, aimons tous ! Et
(juelle (pie soit la [lersonne à la-
3
— U7
'|nelU‘ nous [umsiotis, i|uc jaiinns lo
¿Gîfi'unut' Josus 11 ail a nous liiin .
«Vous ne savez de i[uel esiiril vous
èlf's aniniés! » el i|UO leniojiilo counaisse (|iio nous ne nmimis pas seuletncnl Ib hcutî do notre Mailre, mais
pue non eiSfirii de tompassion, de
i^upporl, de hienveillatiea, de lucnlaisanee nous a iiéneli és lonl euliei's!
H. M.
MISSIONS
--•Or •
l)aiis l’exofciee pui vienl de sc
elore, la Société <le Idu'is^ a reçu
pour l’reuvre pénéi'ale '.ïiîl,3o3 li'anes,
soit. d'i.OOO de plus i|ue i’an di'rnier.
lin nuire les dons on! afllué pour
Àladupasear (123.580) ei Se Zambèze
80 52)]. lia LOiit, la Soeiété a reçu
020.332 IVaiics, iddlli'e ipii laisse loin
derrièi'e lui la recette de qiielconpu’amiée précédente. Plus de 200.000
Irancs sont arrivés dans la derniere
ipiiiizaine do Mars.
Mais la Sociélé a aus>i en vue des
liais toujours croissants, car Ions
ses rliainp.s de Iravail l’éclanionl a
hauts cris du reniort.
On a de homtes nouvelles de M.
et, M.me Ooîssou, (¡tii oui heureusement ilél}ai'(|uc au Cap. Il est ]irohable ipi’üs voyageront avec des
attelages de hœiiCs, après tout:, car
l’aulhrax règne parmi les ânes.
M. el M.me Mercier élaienl en
louniée d'adieux au Lessoul.o.
M.me Coy se rejiose sur la ferme
de ses sœurs eu atleinlaut de partir
|ioui’ l’Europe, l’ati prochain pt'Oliahiemenl.
« I.es velléités d’insurrection, de la
pari do certains ehel's hasouto, se
sont calmées, écril M. l’ascal, en
date du 1 Avril. Es])érons (|ue ce
sera pour longtemps, malg'i'é mon
Voisin, le jeune (TrilfiUi, ([ui est capable de tout; el pni, malheureusement, est le (ils (avori du grand
cher Lerolhodi. En tons cas, ces
mouverneuls d’insuliordinalion mou
Lrcnl cumhien les noii'.s ont peu de
condaiicc en la parole des blancs.
Ils ne peuvent comprendre ce (jiii
n’e.xlsle pas chez eux : c’est ptio la
pai'üle n'est pas toujours ¡u'ononcée
pour caclier la [lensée. Faitincroyaide! Airjoiu d’hui encore où, à deux
reprises, la peste bovine a visité le
pays, bon nombre pershslent a croire
que ce n’esL iju’utt mensonge inventé par les blancs jiour ruineileur pays. Car, les voies étant fermées, la laine, qui est une .source de
grands reveims |'our le Ijcssouto,
n’a pas de prix, et il va en être (le
même pour le bétail et pour le
Ivlé Dennis la semaine dermei'e nous
"'mums blO(inés à la Sébapala, d’mt
cùlé à la Télé, (|ui nous séparé de
la Colonie, de raiilre à I Orange, (pu
nous séiiare du reste (lu Eessonto.
La tmsLe liovine s’est déclarée pres(,u’en même temps à Ihdnuettoulein,
et chez les bonis (iermond, a Isiloe.
Ainsi le Eftssoulo, qui l’an «lermer
exportaU 3.487.375 IVanos, subira de
Ibrtes perles. Et l’œuvre ne peut
manquer de se resseiilir de cel e
tat de choses ». ^
— Le 9 c, soûl arrivées d assez
bonnes nouvelles du Zambèze, allant
jusqu’au 1 Mars, lœs exirails suivanls, tirés des lettres de M. et M.nie
A. Jalla, sont bien propres a laire
connaître au milieu de ipielles Uilficnllcs celte œuvre se poursuit: _
« Pour le transport de Palachwe a
Boulouwayo on paye 150 fr. pont
45 kg*; que serait-ce pour le Zanil)èze? Aussi avons-nous décidé Eéoanika à y envoyer des bœufs pour
5 ou ü attelages à 75 fr. chaque
45 kg. si c’est dans son char, et pour
'/a nrix si c’est dans les nôtres.
C’est le (loubie de ce que nous payions jnsqu’ici. — [,es deniiers joui's
de 1896 ont eu lien les examens de
l’école d’évangélistes. Tons, sauf un,
furent [U’orniis. I.ia seule nouvelle
recrue est M])Outoulou qui^ a fait
profession de cliristianisnie il y a 5
I ans, el (pil tient bon depuis lors. —
' Léoanika s’éloigne de la vérité; U
4
148 —
esl refilé .i mois sans tneUrc les
[>ieds aitx ciilles. Le démot) do l’or
semble avoir entièrement fermé son
. cixmr. — Davit est parti le 18 Janvier pour Palacliwe alin de ramener'
des vivres, ear' les Boiteux n’en orrt
plus du tout, et irons ir’avons (|ue
1(3 strict nécessaire. Cette expédition
est utre grande preuve de dévouement de sa pai't. — l^a foudre élairf
tombée à la capitale, des chefs orrt
proposé de faire des onVaudes aux
mânes des aircêtres, car'il fout <|u’ils
soient bien iri'ités [tour a voir'frappé
la capitale, où réside le t'oüOrr projette uire guerre de [rillage pour etr •
lever les ^fiestiaux des ' Mashikituloumboe. Et cela au moment où Bien
a préservé les troupeaux fies Bar'otsé
tandis que la peste a sévi tout autour. — On a an'ôté à Idétrénou des
devins qui prétendent découvr'ir' les
sorciers.
Le roi, averti sccrélenreirt do leur'
présence, le.s a fait arrêter. On les lui
a amenés garr'ottés au rnometrt où
il siégeait au khotla. Il leur or-dotrtra
(puisqu’ils trréterrdaieirl (rouver les
sorcier.s) de découvrir celui de l,éalouyi. Ils déclirrèreirt el, comme orr
insistait, ils duretrt avouer (¡u’ils rre
s étaient faits devirrs rpie |toui' g;r
gner leur paitr. A[)t'és utre sema'iire
de^ prison et de travaux forcés, ils
brisèreirl pubiiquemeirt leurs osselets
divirratoires, puis le roi les relâcha
eu leur disairt de lairo cotrtraîire
partout comment il traile Ie,s devins.
Geja rte peut mamiuer d’avfrir (pielqu’iniluetrce .salutaire pour cornl'attre
ces superstitions. - J’ai eu utr lorrg
enlrelietr avec une battde de getts du
Luchazi, régiorr de l’O. N. O.'sous le
ju’otectorat yrortugais. Ils orrt vit la
mer et le chemin de fer etsonl entliousiastes de ce que les blancs savent
faire Ils m’ont foil a|)prouvé (p.iand
j’ai ditqne blancs et noirs étaient issus
d’un même sang et qu’ils avaieni
un seul et même Dieu. Au commencerneiil, disent-ils, Dieu créa !
un homme et une femme. Quand ils ^
eurent plusieurs dixaiues d’enfants,
ils se sepaixu'ciii. l./liomme prit les
iioii's et les fit conr’ti' verf- î’.âItiqnc
ou il les laissa dans rignoi'ancc,
laiidis rpie la iernme rcsla avec les
blancs (‘t leur enseigna lorries sor tes
de choses utile.s. Ils prélendent
avoir' enteiiilu l'.etle version lies .Boi'iugais, --l.ci'oia déiddé rahandon de
Kazoïiiignuia, à cause de la famine.
Lpïa va s’élalilir à Seshéké mà ü
hâtii'ii son village à l’L. dia ritcUicl.
Il ne restera à Kaznirrigmila iju’uti
pelit ciiel avec ([uelques hommes ¡mur
lait't! jrasder le fleuve aux veyageiii'S
ave<! une gr-amie Ijai'que du l'oi,
moyminaul payement. Que va dovenii' ceU<3 sfation et flevron.s mjn.s
encore y avoir un rnissiomraire ? ».
Aux dei'tiières nonvelins les siuilcs
étaient Iv.mnes, mais précédemuu rd
M' et M’ Jalla avaient été lour à
lour imii.sposés. Lent' ¡rcül gaiip.m
avait aussi été longuemeiit et gi'averirent jii'is de dysenterie, mais
Dieu le leur avait rendu.
[/œuvre s[)irdiieî)e senrhle sîatieniiaire; ce[)emlant les écoles ilotiinuif
de sérieux errcoirragemerrts.
^ — Urre demoiselle Mac l..eatt, de
Glasgow, ;r fum'iri à la liirecli.at ties
rrtis.siorrs ¡ir'eslrylénciirres rrrrrd des
Elals-Urris 37.880 fi'aircs (tour' les
preririer's it'itis fl’élahhsserrrerrl d'utro
ritissiotr poitr les ¡lygmces il’Afrique,
el elle pt'omel, en oirlre,'lü.frlü ft '
par air pour conlinuer celle œuvre.
L’fipiisiliiiii iifflÉist lit
La S. V. lî’Uülité ¡)irbli(¡ne a eonIracté mif! detle rnimmeur, an nom
(lu jieuple vaudois, en ¡rrenant l’mitiatlve (I ’ une modesle ex¡)osilicjn,
ayant pour huL de commémorer' ht
cimpiairtième aimiver.saire dit LEmaiicipalion. Elle ne s’est |irohalih'meiit ¡ras a.^sez drimamié si le programme ipi’oii lui ¡iroposnil, Irès
complexe dans sa coiutision, n’élait
pas au-dessus de sits forces, et rtile
a acce|ité le rrraiidat avec euthou-
5
H'J
Il l'mil dii'c :uissi (ju’ülle
(isl Lit'ée avec hoaucou|i <ki
d'au cl liât*, et île saus ¡^ètic .. cm m.minianl, un mmilé exveii.lif (lui, lui,
"’a |ifis ae(’.e|ilé avec auhuit d’eiriliïesseniRul. la lounle (diariie.; (pii
a uiôine cherclié (ici ¡’ruio: ser à d’niid*es, mais qui, ti'ayaut, ]ias la faculté
de se démehre, a dû .sc iiouniettre.
H’esl. donc un vrai comité mafgré
Un, mais qui u’en a pas muiiis de
«oiisciftncft de la respciiftaliilitc (lui
iièse sur lui et. (|ui réclame à giauds
l’ris ra[)j)ui de tous tes Vaudois de
Uenue voloulé. Je sais bien (pie
d’aucuns nous accuseni doléniétilé,
'pie (les propliéies de malticnr nous
pi'édiseut un iiisnceés sans exemple,
'jUe d'iuilres eriliipient, l’incompélerice des nifunlires du (lomiié. Hélas!
10 i;rains Iden rpie ces dei'niers ii’aienl.
'tue trop raison, vu î|uc c’est la
l>reiniérc lois (pi’on se trouve à pal'ftille fête. D’auii'cs eidiii nous reUisent leur concours pour des l aisoiis
'iioiiis loual)les (uicore et (jite.ie vous
di, ■ais, si je ne savais nas (jue toutes
l'érités ne sont pas bonnes à dire.
Mais il lie s’agit plus de, remorciuer
U(s malveülaiits et les pes.siinisfes ;
11 s’agit pdiitùt de leur [H'ouver (jii’ils
"lit tort; il s’agit, en un mol, de
Uavaiiler.
He [U'ojet de rHxt>osilion ayant
dlé ])ré]>aré par le président de la
d’LT. l'iibliipK*, le Gomitc n'a en
‘Pi’à distribuer la besogne (,il eu a
ftai'dé sa lioune pari) à un cerlaiu
liiiruhre de commissions dont les
>>oius, des memin'es oui élé pmijliés
dans le deniier N” de ï’Echo. He
P'’egramme a élé publié aussi et
'trihué à lous les i'nlércssés. Une
Ciliaire expliquaiil le bul (ie FExi'ositioii, cl faisant mi appel de londs,
11 élé largement l'cpaiKine aux Vallées
*'l hors des Vallées.
Il en résulte donc ipu le but
de l’Exposition, ainsi ipie le- pio8''anime, sonLdé.sormaissui(is:mimenl
''enmi,s. Mais je voudi'ais ipi’il en
^'ei'aillùt antre chose an.ssi: (]ue la
P'd'ulalion vaudoi.se, donl roxposition
in’ojctée a im vim le bien-èire rnaléricl el moral, (U ipudipies légei's
saci'iüces pour sa réussite, lacs dons
généreux et la modesie oludo dc.s
moins lavoi isé.s de la loi tune seront
rcuriis avec la même recnimaissance,
et tes noms de.s dnnaLeurs seront
pnldiés seuKuii(,i après semaine dans
Ì’Echo. Nous conqitoiis publier [iròcliaiiiement une [irernière liste de
snusei'i|ii ions.
Mais la (jiieslioii irai'genl n’est
]ias la seule imporiniite, j.a fiilure
ex|)iisitioti est à [leine ['l’ojelée et
nous n’avons plus ip.i’un au et
quelques mois pour la préparer, (../est
dire (pi’il c'st bien lemps de se melire
sérieusement à l'œuvre et ipi’il ne
s’agit imllernenl. de laisser les commissions seules à la tâelie.
«A l’œuvre donc, et. sans relâelio».
Hour le Homi té
Le aecréinivc J, 0.
Ail lîosai’io Tiàla.
La saison des gros travaux étant
passée, les aliseiiLs sont, rentrés cliez
eux et tes cultes ii la clia|)elle ont
re|iris plus de vie; on y remaripio
aussi (|ueli|ues âmes nouvelles ip.ii
dérnnnlreiil beaucoup d’intérêt |)our
ce (pi’elles y entendent. H’ école
(lu diuiauclie est très suivie. liC
pasteur Herlon a élé assez malade,
mais il est, i). m., eu lionne voie
de guérison.
M. Jules Hoslan, ipii dans le teiTi])s
a travaillé acLiverneiit sons les ordres
de l’église rnéUu'irii.sle, s’est etiargé
d’une école numicijialc, dans laipielle
il ne maiu|uera pas de reridie le
témoignage du chrétien.
(/i.iiandarUi Evanuelioo)
NOUVELLES RELIGIEUSES
Savoie, — En 18f)(), l’Asile évaiigéli(|ue (f Aix - les - Bains, loujourw
avec succès par M.rne Four
dirige
6
150
ni (if et, sa
a nani 187 maliules
(le (livei'scs feligion.s el nations Les
services du soil' ont cité très suivis.
Le lindget (îsI de 18 5Ü0 fr. l7Asile
s’onvre le 15 c,. avec plus de 30
malades, et il y, a déjà heancoup
de demandes pour les séries suivantes.
(Eijliae libre)'
Ou%'i*aju;‘<’'S r«ï4‘iis.
D. lîouGiA. L’influenza della donna
nello aasodazioni crisUane. Conl'erenza. Milano 1897. (lent. 10.
Nouvelles piitdications de la Ti[i.
(llandiana :
Compendio di. conirovetHio Ira la
Parola di Dio e la teologia romana.
Il s’agit de l’ouvrage Inen connu
du fameux DrelinconrI, et dont une
Iraduction ilaiienne avait déjà [larn
aux soins de la Soeiélé des Ti'aitcis
de KIorence. Dans l’édition actuelle,
ce travail précieux du grand théologien huguenot a élé retondu par
M. le pasleiir Moremj, et (xmiplélé
en vue du milieu italien et des
temps dans lesquels nous vivons,
(lomme le remanpic la ¡iréfaee, cet
ouvrage est appelé à être d’une
grande ulililé dans <;es ¡ours où nous
assistons à un réveil aggressif du
pa|)isme. Parmi les pnities ajoutées
par le pasteur de Gêue.s, notons
celles (pli regardent le [louvoir lempore! et les autrc.s [louvoirg dn piape,
l’église et l’élaf, la Goncention Irn
maimhu', les Sacrements exlra-hihliipies, le haplèrne dandeslin, le
mariage civil; en dernier lieu, tout
lin chapitre de méiange.s sur rpiclques points de rnoi-ale.
Ce beau volume de 200 pages ne
coule qu’un franc.
Simpson. Guarigione secondo i’Evangelo Ce ¡letit volume de 104
pages étudie dans la Dible et professe la réalité dos guérisons [lar
la foi. (l’e.st en partie la réunion
do plusieurs traités Iraduils de l’anglais (lar M. E. M., et en partie une
série de cbapiircsnouveaux (pie l’auloui' a ajonlés, sur la demamle (pii
lut en a élé faite, pour com|)léter
rétudo de ce sujet si cbamlemenl
discuté, de nos jours, dans les églises cliréliennes. 50 cent.
Trailés à 5 cent.: Siete voi perdonalo? — 11 mondo nemico di
Cristo — Ubbidienza — Misericordia
e pentimento — Salvala? — Un
mano secca — Un popolo che abiterà da [iurte.
INFORMATIONS
i>e 22 Avril, la .lunte [irovinciale
a ajqn'onvé la comptabilité de li>
Dnurso des [lauvres du Villar [lom'
1890.
— Sont apiielés à se trouver à
la Cour d’Assises de 'rurhi, en (jUiiiite de jurés, dn 18 c. au 1 Juin
et snivanls, M. M. Idiilippe Duraiid
Canton fen Jean Henri, ' inslitutcur,
de Dora, et Alfred Eynardde ,lac(|ues,
de la 'l’onr, pour cemo.
— Sur la demande du conseil
communal du P»onre, la foire ([Ui
se tenait en Septembre au Cbâteau
du bois sera remplacée par une foire
qui se tiendra au (.lhargeoir le 5
lundi de Mai de cha(|ue amiée. Elle
sera inaugurée le 17 c. avec l’as.'iignation de prix aux [dns belles botes
liovines etc.
— De 15 c., le bataillon Exilies
des Ai|)ins quittera Pignerol pour
arriver à Oulx le 25. Ces 10 jours
se [lasseront en exercices à petites
iournées.
— [.a Gazzella di Pincrolo nous
apprend (jue les trains fesLivi auroiif
cours celle année aussi. Un nouvel
horaire pour notre ligne entrera en vi
j gueur le 1 Juin.
I — Les demandes pour sulnr b-S
examens de licence gymnasiale o'i
lycéale doivent être présentées avant
! le 1 Juin.
1
7
- 151
Vaiulois do Miirsoille
.l/oiu'eHiei!i du iJ Mars au ÏJ /li.vii
Hajiir,ncf-' Caroliiit; Ml lolm, Oliiiro Hiîl'fioi',
AtUoitiuU.o Comî.io, .lü;iniie (Jrill, Jeanne
l'oi'tionjü, l'idwifio lîonnDîiti. Marinf/rs: lian''jiéleini Bi'08ia et. Lydie Conÿtmil.iii, .laci]iies
''eristaiitin (d. Suiainie .ImsI,l*(, .Icaii l’ons et,
■^dèlc l'oii.«, Albei'l 8t,ra.s8ai'd et Rose Ti’oii,
tiiigène ('aliJinr «t, Virginie (tii'and, ,\ugnste
!'eyn«t et, Kiisaljcl.il l'ascal, Kiisre l.aeoinije
iVniülic DunaniL .Sylvestre Aignierot Goüiia Maiivin, J-iian .Miiytre et .Marie ISouiiin.
Sirsanue l’i'on, 1 mois: Marguerite
'lnouniin, veuve Villelm, 8t) ans: .Mleline
li-itjct. Kl iiniis; Anl.oinn timlin, U mois; A'■"'aliam liaral, ëlîim.s; Henii Villelm, 2 ans;
pt'saniie Villeirii, (jiiiois; laeqnes Reyroiiel,
ans: Krlonanl Tlmmas, lu ans.
‘vur foisííqíif
•'-•uV/'AV-’.'—
C’élail, hioii (It'midé, (|uoii]ne j|uc1
t|ü«s jotiriiiiux rnissnit mis mi dmilm
la; lîoi et la lîoine mil ¡u:iuunp:ioiié
till [lei'soniiti kl l'rimie. ni, la l’fin^'-esse de N:i[des dmis l(:!iii' voyage à
l'itfin. ils y onl élé accueillis avec
tiu entliousiastne indicible. Tous
les déjiuLés picinoiifais avitieut i(uiUé
Home et les discussiotis pariemeutaires pour fii'eiidro pari aux ('êtes
‘¡V l’ancieime capitale. 1,esiScmvertdiis
Rt les l'riiiccs s’ariêLeronI encore
dueli|ue.s joui’s à Turin, visitant tout
i|Ue la ville reni'erme de plus retiian[ualile. Nous nous joignons de
f'fxîur aux acclamations des Tiii'inais
de tous ceux ipii Sviiit accourus
'le tout le 1‘iérnonl e! iraiitres parties
'I Italie pour salue!' les augustes hôtes,
*^1 nous ci'ions avec eux: Vive le
Hoi! \Mve li.i Heine ! Vive le Hi'iuce
'Jl la l'riticesse de Naples I
Im soit des aunes a été de |,)lus
piliis dél'avorahle aux Grecs, Après
'^’êlre déÎendtis ipielqucs jours à
'^'tilestiiio, se voyant menacés d'èl.i'e
'tuveln[ipcs, ils se sont reiirés, abaiidonnant l'Iiai'sale comme ils a^’"ient aliariilmmé Larissa, et se
't'plianl sur iJjimoko. I.es Turcs ont
''ttssi occupé Volo, cl la lutte est
devenue tout à-fait impossilile pour
la Gi'ècc.
Aussi les [luissauces, ci'uyaiit le
moment favorable pour iiilei’veiiir,
onl ullerl leiii' médiation et le gouvernemeid, grec l’a acceplée. La
Grèce promet de relirei' ses ti'oupes
de Gaudie, de recomiaUre rauloiiomie de l’île et de s'eu rcmellre aux
puissances, ¡lour ce qui regarde lc;s
coudilious de la paix. Que n’a t-elle
pi'is celle sage décision avant (¡ne
le sang eût élé versé et iju’elle eût
attiré sur elle les conséquences désaslreuses d’une guerre insensée. La
Tur(|uie n’a ])as encore l'épondu à
roUV'e de inédialiom Elle fait mine
de vouloir èti'c exigeante. Mais les
puissaoces qui, si elle avait été
baltuo n’auraieid, pas jiennis qu’elle
fût démembrée, ne pennettronl ¡»as
non plus qu’elle abuse de sa vicloire. El le gouvcriiemeiit de Gonslautinople, malgré le liiom|ilie de
ses armes, devr'a s’adaplei' à ce que les
puissances décideioid, quelque vid
leilé qu’il ail de regimber.
Dons pour les pauvres Hméiiieiis
Report 1000.10
M.lle Madeleine l’eiTou, Gênes 5
Paroisse île Poimiret. { i.rnc liste). .1. A.
Balmo 1 — M.mc Gay-liiolley ;î,30 — M.nie
V.ve R().stan-1‘oot li — .lean Ro.staii (ou
l''rançoi.s :ï — Marguerite .Jaliier 2 - Catliorino Gliamlioii 2 — M.ine Kivoir 1 —
I César l'astre 1 — Victor Haret 5 — Sauir
Louise Reymond 2.K5 — Sieur Const,aiico
' Mag'iionat'2,10 — Krédéric l'uns 1 — Susanne Reneeli 0,.50 — Marianne Gaydou 0,50
! — Alticrt Kaiitarel 2 — Aiioiiyiue 2 UK 1
I ,1. IL S. 5 — François Genre 1 — Cliev.
' Rertet 5 — Suscite Lageard 1 —■ M.iiie
I V.ve Diok 1 — Henri Grill 1 — Tliilippe
1 l’eyrot l — M.irie V.ve Rcynaud 2 — Paul
I Gaydou 1 — .laeqiios Ribet, eoii.seiller 1 —
Collecte au teriiplo 21,15.
Total L. 72,70.
Cela fait iloiio un total général de 201,57,80
f|iii, joints aux 002.2(.) do 1890, font 2ÎM0
francs que les lecteurs de l'A’c/iO'ot d'autres
amis des Arménien.s ont bien voulu nous
eoII lier.
i Nous rcinei'C'ioiis tous les donatour.s, au
nom des pauvres victimes de la barbai'ie
turqiiü et de la liXelielo eiiropéorino.
8
152
I oi\»s i*bso€iib:t
Nous réfmrons uno omis-ioii (inns
la |Hil)lie.aUoti de la 1." lisle, ¡)anie
il y a (¡uin'io jours, en ajoutant le
]U'ül. Alexaiulre Vniay, (|ui, l’un des
|ii'emiei's, avait snuserit [ajiir la souime de 'JÜ francs.
SiciÉté Mise i’Utilité Peélipt
lu
La section de la Tour est, (xmvo'|uée pour Inm.li soir 17 c. à 8
précises, (¡ans la ^l'ande salit-'
collège.
Ordre du jour :
1^’ ünreau île l'onseignerncnts.
T Société de crédit mutuel.
Torre Pellice, le IS- mai 1807..
LE PRESIDENT
CONFÉRENCE DU VAL PÉROUSE
l,a conférence. libre du Vai l*éruu.se se réunira I). V. au Lornaret,
datis la grande école, Jeudi !21 c.,
à 10 lj. très précise.s du matin.
Sujet d’entretien :
Les obstiicles à l’idrusioii du
Saint Esprit.
Les mettdires des conférences du
Val S.t Martin et du Val l'éli.s sout
cordialement invilés à s’v trouver
aussi.
Ml BUHEAU.
L’Armée du Salut à Ijoudre.s traverse tJiie crise. La raison eu serait
le salaire insnifisaut alloué aux oiliciers et (pu contraste avec le régime de l’état major. Ce dernier,
dams le résumé de com[)tes t(u’d a
inildié, en anglais, pour la France
(d la Suisse, compte tüif.OOO Iratics
lie irais pour le Bureau central de
Londres, les trais de voyage en plus.
I.a cai.sse a.ccuse un excédent de recettes de 20.000 Iran CS.
! Boni' telles et d’aulre.s semblables
I r'aisüus, en une semaine, 250 ülliciei'S
; de divers grades auraient tpiiltc le
, service.
I D i V E R S .
' La ville lie Bergarne a décidé d’aI liolir tout octroi à sc.s porlc.s, à
paitir de l’anuéi^ 1900.
A " T «q
vesulaHi, aux Cliaurenc.s (l'raruül), une pro[)riolo en li'és-bou étal,
do la suiTace de 7'/a journaux, cotn|iü.séü de l»rés, champs, bois et tir,liilalious.
S’adi'csser à M. Jîarthéloiui
ïnivors. à S. Ocritiaiii.
VSLLi\, À LOllEli.
il3aàS«‘<: B.,a9grst est à louer
pour la belle saison. — Agréafde
siluatiou sur la colline de S.t Jean,
à un ipiarl d’beiii'e de la station; —
vue splendide, frais ombrages, bonne
eau. — Neuf pièces, dont six chambres à couciier, le tout meuiilé. —
Battei'ie de cuisine, et vaisselle. —
Bas de linge.
S’adresser à M'' le Docl. S. La,uni,
Via Madauia Cadstina, 48, Turiii; —
ou à, M“' Oscar Coconla, aux (Ja,y,
près du Cbfdet,
Ilapports directs entre le Producteur et le Cousomuiatenr.
Un des meilleurs horlogers de liosaiiçon
et ami ohretion offre direidemeiit à nos
lecteur.s do.s iiiiHiires do tous modèles,
soit mklal, soit argent ou or, à clef ou à
remontoir, à des prix réels de bon inarcliéet avec tontes garanties possibles, sur
factures. Nous coiiseillon.s à ceux de nos
lecteurs qui auraient quelques achats à
effeotuer de ne les faii'e qu’après avoir deniamlé et consulté le Ctaialogne détaillé que
leur enverra franco Marc, KMEItY fabi'icant d’Horlogerie, à BKSANÇON (Doubs)
Fi’auce.
J. B. Mai,AN, Gerant
Torre l'ellice — lm|)rirnerie Al[iiua