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Soixante-troisième année.
w
Avril 1^
N* 13
L
f
VALLEES
PAEAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Par an [ Ponr 6 mola
L. 10,- 6,
Ilalie (y ccnipris les Vailées) et Colonies ...
Etranger...............................................» 24,—
Plusieurs abonnements à la même adresse . . . . > 22,—
Etats-Unis d’Amérique................................ 1 dollar
Amérique du Sud....................................... 1 pesos or
12,
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Yz pesos
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VEcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'Abonnement se paye d'avance.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jkafì Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N“ 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Nnméro: 25 centimes vv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...dignes de louange, occupent vos pensées (Phiï. IV, 8).
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111.1« PaÉDiLanlntteiin 1« CM«
et aoi lis la Cbaat U
Vous nous hâtons de vous communiquer
ce que la Commission du Chmit Sacré iMent
do décider, en vue des proclmines Fêtes
de Chant :
1* ECOLES DU DIMANCHE. Pour les
Ecoles du dimaiîche du Val Pêlis, la Fête
de Ühant aura lieu à La Tour, le jetidi 28
avril, à 10 heures, dans le temple. Pour les
Ecdes du dimanche du Val Cluson, elle
aura lieu à Saint-Germain, le jeudi 21\avrü,
à 10 heures, dans le temple aussi.
Le programme pour ces deux Fêtes de
. Chant est le même : Nouveau Recueü de
Psaumes et Cantiques, N. 256 {Ancien ReGueü, N. 258), et 257, 259; Inni Sacri,
N. 291 (Innario, 'N. ,309), et 302 (Innario,
M 305). En outre, chaque Ecde chantera
dcitx cantiques de son choix.
Comme par le passé, les enfants apporteront leurs provisions pour le dîner en
plein air, où se dércndera la deuxième partie de la Fête..
2" CHORALEB. L’unique Fête des Chorales, qui réunira cette année les Chorales
du Val Pélis, du Val Pérouse et du Val
Saint-Martin, aura lieu dans le nouveau
temple de Pigrierol, le dimanche 8 mai, à
9 heures de l’après-midi.
Voici le programme, comprenant deux
parties distinctes : Première partie, les
cantiques suivants exécutés par les Chorales réunies : Nouveau Recueil de Psaumes et Cantiques, N. 22 {Ancien Recueil,
N. 28), 49, 81 {Ancien 'RecueÛ, N. 235),
201, 238, 300 ; Inni Sacri, N. 143 (Innario,
N. 136), 258 (Innario, N. 263). — Deuxième partie, les chœurs d’art exéputés par
chaque Chorale.
Pour la première partie du programme,
qui est la principale, nom comptons sur le
généreux concours de toutes les Chorales,
sans exception ; bien plus, nous vous prions
instamment de vous employer à ce que les
cantiques soient appris par cœur et chantés sans le secours du,texte.
Quant à la deuxieme partie du programme, qui est facultative, diaque Chorale qd
voudra bien s’y prêter chantera un chœur
d’art de son choix.
Nous prions, en outre, les personnes attitrées i d'avoir la bonté de faire parvenir
au prof. A. Trou, à Torre (Pelice, pes plus
tard qie le 24 avril, l’indication du titre
et de l’auteur des chœurs d’art, afin qu’ü
puisse faire imprimer et pmUier à temps
le programme total de la Fête ; et en même temps l’indication du nombre approximatif des « chanteurs » des Chorales qui
partidpermt à la Fête et cela dans le but
de pouvoir mieux organiser. la dernière
partie du programme.
La Fête des Chorales aura lieu, même
en cas de pluie.
Fresque toutes les paroisses des Vallées
auront Thonneur d’être représentées par
leurs Chorales. Les autres paroisses, sans
exception, pourront être repyrêsentées par
des groupes volontaires de chanteurs, que
nous serons bien aises de voir accourir en
bon nombre et qui, en s’unissant à la masse
des. Choi’ales, seront accueillis par les « frères du chant » comme les prrécurseurs des
nouvelles Chorales que nous verrons surgir
avec joie dans les paroisses où elles n’existent pas encore.
Le public est cordialement invité à prendre part à ces Fêtes du chant et de la joie,
tant à celles des Ecoles du dimanche qu’à
celle des Chorales.
La Commission du Chant Sacré.
POUR LA PAIX.
Nos Eglises des Vallées, tout comme
la plupart des autres Eglises Evangéliques, ont eu dernièrement leur dimanche
de la Paix, avec un culte spécial, par
lequel nos Conducteurs nous ont rappelé
le devoir de collaborer, comme Eglise et
comme individus, selon nosfaibles moyens,
à la grande œuvre de la Paix entre les
Nations. Et ils n’ont pas manqué de nous
démontrer que l’Eglise aurait grand tort
de se désintéresser de cette question de
capitale importance sous prétexte que la
tâche serait au-dessus de ses forces. Ils
nous ont pareillement avertis que si nous
vçulons être ouvriers de Paix, dans la
plus vaste acception du terme, nous devons d’abord nous appliquer à être en
paix avec nous-mêmes, c’est à dire avec
notre conscience; à vivre en paix avec
les membres de nos familles, avec nos
voisins; entretenir, coûte que coûte, des
relations amicales avec nos proches; en
un mot, à bannir de nos cœurs tout sentiment de rancune, de haine et de jalousie. Ce n’est qu’à ce prix que nous
pourrons collaborer efficacement avec
« l’Alliance universelle pour la paix internationale par les Eglises ».
Nous n’avons nullement l’intention
^ d’entrer en plein dans le grand sujet ; nous
ne ferions que vous ressasser des «lieux
t communs», bien plus communs que ceux
^ que va vous aligner, ci-dessous, notre
correspondant qui aurait plutôt dû intitu
ler son article: « Pensées sur la Paix».
D’ailleurs, tout en rendant hommage aux
nobles efforts qui se font en tant de
lieux divers pour la réconciliation des
peuples par le moyen des Eglises, nous
ne sommes pas de ceux qui se font de
trop grandes illusions, et nous souscrivons aux paroles sensées que vient
d’écrire sur le sujet L’Ami Chrétien : « On
se représente volontiers les idéalistes chrétiens réunis dans la chambre haute, et
cherchant les moyens de réconcilier les
peuples et de supprimer la guerre par l’arbitrage et par la Société des Nations. Mais
on voit, au rez-de-chaussée de la même
maison, des hommes politiques et des
militaires qui parlent de défense nationale,
d’armements ou, les uns du moins, d'agressions et de conquêtes. Et comment faire
pénétrer les aspirations et les illusions
de la chambre haute dans les conciliabules positifs des étages inférieurs ? Comment supprimer les effets sans supprimer
les causes ?
« Pour produire la paix universelle il
faudrait effectuer une refonte géographique et morale complète de la terre et des
peuples qui y vivent». Nous soulignons
le terme de refonte morale. Tout est là.
L’amélioration de la société présuppose
l’amélioration de l’individu, en tout premier lieu, et c’est là la tâche de l’Eglise
en général et du chrétien en particulier.
j. c.
( Lie« comniis pacifistes P méiiiter.
^Aime ta patrie et respecte les autres.
L’adorer d’un culte exclusif, aveugle,
présomptueux, c’est l’aimer d’un amour
indigne d’elle. Tu trouverais ridicule de
décrier Milan pour louer Venise : c’est
tout aussi ridicule de mépriser Paris ou
Berlin pour exalter Rome.
Aime ta patrie, mais ne consens jamais
à l’aimer séparée de la Justice et de la
Vérité. Tu t’inclines devant ces idées
augustes dans tes relations privées : pourquoi donc perdraient-elles leur droit quand
il s’agit de ta patrie? C’est l’aimer bien
mal que de l’élever comme une idole au
dessus du Vrai et du Juste, « au delà du
bien et du mal ».
La justice élève une nation, mais le
péché est la honte des peuples !
Aime de toute ta force la justice de
la patrie; et pour cela tiens les yeux
ouverts, juge carrément, autant que faire
se peut, et quoi qu’il en coûte à ton
c^ur de patriote. Il n’y a point de honte
à admettre que ta patrie peut avoir tort
et ton adversaire raison ; ce qui est honteux, c’est de cacher la tête dans le sable
comme l’autruche.
Cherche laijustice^et appuie toutes les
Listittitions'qui se la propogent. Tu dis4.,
c’est difficile de connaître la justice dans
les relations privées ; dans celles internationales c’est désespéré. Difficile, je l’admets ; désespéré tu ne dois pas l’admettre :
ce serait manquer de foi en la Justice.
Entre les intérêts, les égoïsmes, les susceptibilités des nations en conflit, la ligne
de démarcation du juste et de l’injuste
doit exister: tu dois le croire — même
si tu ne la vois pas et que tu désespères
de la voir à jamais. Dès lors ne te demande pas : est-ce facile ou difficile de
la distinguer ? Ce n’est pas de cela qu’il
s’agit. Mais : quel est le moyen le plus
sûr — ou le moins incertain ^ de s’en
approcher ? Est-ce le canon ?
Un homme en colère ne distingue pas
son droit de son caprice. Un peuple en
fureur est aussi incapable qu’un fou de
peser les raisons de son adversaire. Le
« tapis vert » est donc en principe
préférable.
Tu t’en défies. — Tu as peut-être tort.
Tu dis: «Les Conférences ne font rien
de bien». — En es-tu bien sûr? En tout
cas elles ne font pas de mal. La guerre
en fait.
Tu dis: «Elles coûtent cher». — Un
seul jour de guerre coûte davantage.
Tu dis : « Encore une Conférence ! Cela
ne finit plus! ». — C’est que c’est difficile de refaire bien ce que le canon a
mal fait. Les Conférences sèment sur un
terrain labouré par les obus ; ne l’oublie
pas.
La « guerre humanitaire » a été incapable d’établir la justice sur la terre;
c’était à prévoir, personne ne s’en est
étonné. Mais tu te scandalises de ce que
les Conférences n’y parviennent pas du
jour au lendemain. Ce scandale serait
une hypocrisie s’il n’était, au fond, une
forme désespérée de foi. Job blasphémant
Dieu est plus pieux que ses contradicteurs :
car il refuse d’attribuer à Dieu l’œuvre
du diable, ce qu’ils font. Tu blasphèmes
l’œuvre des Conférences : c’est donc que
tu admets qu’en principe elles devraient
réussir, qu’elles ont tort de ne pas réussir.
Ce que tu blasphèmes, c’est l’œuvre des
serviteurs de l’Idée ; mais ton blasphème
est un hommage à l’Idée.
Il n’y a point de honte pour une grande
nation à se soumettre au verdict d’une
Commission d’arbitrage qui donne de
sérieuses garanties d’impartialité. Ne dis
pas que le prestige de la nation exige
le recours aux armes. Quel prestige veuxtu qui soit supérieur à la Justice ? Et la
Justice est une patronne généreuse : elle
auréole d’idéal les sacrifices qu’elle impose. Mais quel est le prestige des armes ?
«Prestige de cannibales... ».
Le recours aux armes peut être parfois
une triste nécessité, mais c’est à notre
péché qu’elle est due, et c’est un crime
que de lui dresser des autels. Peux-tu
te représenter le Christ à la tête d’une
armée ? Quoique tu puisses admettre qu’il
pardonne en certains cas. Avant d’admettre cette triste nécessité, e.s-tu s.ûr d’avoir
épuisé tons les autres moyens?
« Que dirons-nous après toutes ces
choses ? ». Réussirons-nous à établir la
paix ? Ne te le demande pas : c’est le secret
de Dieu. Tu ne peux pas savoir si Dieu
se réserve la victoire ici-bas, ou s’il laissera aller ce monde à la dérive jusqu’au
jour du jugement final.
Mais alors, dis-tu, à quoi bon ? Voici :
'FfÊïredx ceux qui procurent lètpaix, car ils
seront appelés fils de Dieu.
Tu seras appelé fils de Dieu ; tu dégageras ta responsabilité; tu sauveras ton
âme. GlOV. MlEGGE.
Protection des animanx.
Dans un article de fond, la Voce del
Pellice a affronté dernièrement un important sujet que j’ai autrefois timidement
abordé dans les colonnes du Pellice et
de VEcho.
En annonçant la constitution à La Tour
d’une Section de la Société protectrice
des animaux, l’hebdomadaire fasciste cite
quelques-uns des cas parmis les plus
toiichants où la Société dont il est question
aurait raison d’intervenir pour rappeler
au « roi de la création » ses devoirs envers
les êtres que l’on a l’habitude d’appeler
inférieurs, même lorsqu’ils ont parfois
d’intéressantes leçons à nous donner.
Tout en approuvant très cordialement
l’opinion du Rédacteur de La Voce, je
me permets de lui faire remarquer —
si tant e§,t qu’il lise ces lignes — qu’il
s’arrête plutôt sur des cruautés propres
à la saisoii,qui va finir, que sur celles
qui sont malheureusement ia spécialité
de celle qui va commencer; avec la permission de notre Directeur, j’essayerai
d’en dire un mot moi-même.
En été, chaque ville ou village et même
certains petits liameaux, aiment avoir leur
fête et l’on voit alors souvent se dresser
sur nos places publiques, parmi maints
« pavillons », le fameux mât de cocagne,
autour duquel généralement tant de monde
s’amuse à peu de frais. Mais à côté
de ceux qui s’amusent royalement, il y a
souvent des personnes, particulièrement
des enfants, qui souffrent et s’attristent
en voyant de pauvres poulets suspendus
tout vivants par les pattes au sommet
du poteau et qui sont condamnés à subir
pendant de longues heures, avec les tortures de,la soif qui ne manquent pas de
se faire sentir pendant les journées chau-
2
des, celles des continuelles secousses et
vibrations que les divers concurrents qui
essayent d’y grimper impriment à l’échaias. Puisque ces pauvres volatiles sont
destinés évidemment à être sacrifiés, pourquoi ne les tuerait-on pas avant de les
offrir comme prix au meilleur grimpeur?
Et que dire de l’habitude beaucoup
trop répandue des loteries d’animaux vivants souvent sous le patronage de quelque personnage haut placé qui, à mon très
modeste point de vue, devrait avoir le
courage de le refuser? Les pauvres bêtes,
objet de ces sortes de jeux, sont en effet
souvent terriblement maltraitées, d’abord
par quelque «chargé* du Comité qui,
plein de zèle, veut se démontrer à la
hauteur de la tâche qu’on lui a confiée
de faire de la réclame à la loterie, et ensuite par celui que le sort désigne pour
en devenir l’heureux propriétaire et qui,
dépourvu le plus souvent d’un local pour
les abriter et du nécessaire pour les
nourrir, n’est pas même poussé à se soucier quelque peu de leur entretien, car
quoi qu’il arrive, les pauvres bêtes vaudront toujours bien plus de ce qu’elles
ne lui coûtent.
La nouvelle Section de la Société protectrice des animaux aura donc un champ
très vaste pour déployer son activité
bienfaisante et je lui souhaite sincèrement de réussir. Seulement, à mon modeste
point de vue, il faudrait qu’elle se proposât
une action plus positive que négative,
ou, si vous voulez, une action préventive:
éduquer, d’abord, enfants et adultes,
et ne pas se borner à défendre et punir.
Malheureusement l’expérience nous enseigne que le système des prohibitions et
des menaces manque souvent son but.
Pendant ces dernières années, dans la
louable intention de maintenir nos montagnes parées de leur plus beau manfeau
— les bois — ou a défendu beaucoup :
défense de pâturage ici, de déboisement
là, défense de défricher à droite, défense
d’ébrancher à gauche. Toutes ces défenses
et la crainte des punitions comminées pour
ceux qui les auraient enfreintes, ont eu
pour résultat d’épouvanter nos pauvres
montagnards qui, sujets tout de même à
de graves impôts, ont fini, comme l’on
sait et déplore, à abandonner leurs montagnes et à chercher fortune ailleurs.
Eduquer, créer et cultiver une mentalité zoophile, voilà un beau et noble but
pour la Société qui vient de se constituer;
et si le Directeur de cette feuille me le
permet, je reviendrai peut-être, prochainement, sur le sujet. Rusticas.
« « Ül
RÉD^
POUR NE PAS TUER.
Les idées de notrç correspondant occasionnel sont fort sensées et le sujet est
suffisamment intéressant pour nos lecteurs
des Vallées. Rusticus a donc la parole pour
ajouter ce qui lui reste à dire.
Un fait assez rare, tant en France qu’en
Italie, vient de se passer chez nos voisins.
Il s’agit des frères Berthalon, deux Vaudois des Hautes-iMpes, originaires du hameau des Vidin®. Ces deux frères, tous
deux célibataires, quand éclata la guerre,
crurent bon de se soustraire à la loi commune en désertant, et restèrent cachés
pendant douze ans ; et tout cela pour un
motif de conscience, par scrupule religieux.
Or, comme il y eut dernièrement des réunions spéciales religieuses dans rieur ha^
meau, ils ne purent résister à la tentation
de s’y rendre, et les gendarmes, sans doute
avertis, entourèrent le lieu de culte et
s’emparèrent des deux déserteurs.
En France on ne badine pas quand il
s’agit de justice, et les deux jeunes gens
comparurent devant le tribunal de guerre,
présidé par le colOnd Roulet. « Nous avons
beaucoup souffert dans la montagne, dit
'Théophile Berthalon, nous ne nous sommes
plus déshabillés depuis 1914... c’est la tfeiaème année que nous sommes dans la
peine, et nous ne pourrons sans doute plus
vivre longtemps sur ne® terres ».
L’Inspecteur des écoles des Haai '
dépose en œs termes : « Ils avair-r. un ca
ractère bizarre, d’une religiosité fanatique,
qui .justifie leur acte dont je n’ai pas été
surpris ».
Le Pasteur de la localité déclare que
« leur commandement était de ne pas tuer ».
Un Berthalon rend ce témoignage : « Ils
ont,été élevés durement dans 3a crainte de
Dieu et de ses lois. Bs n’auradent pas tué
un moineau. Ils ont préféré obéir à Dieu
plutôt qu’aux hommes ».
Le pasteur Ebersolt termine eni souhair
tant que le cas des objectants de conscience
soit résolu par la législation : qu’on leur
donne des postes de danger, sans les contraindre à verser le sang.
L’Angleterre a résolu la question avec
les Quakers, opposés à la guerre ; pourquoi
la France et l’Italie ne l’imiteraient-elles
pas ? Mais les deux déserteurs furent condamnés par le tribunal à trois ans de prison avec sursis.
La loi a été respectée, mai® la conscience
réclame aussi ses droits ; aux législateurs
à donner une réponse. C. A. Tron.
Aux Unions Chrétiennes de Jeunes Gens.
EvangtêHsation. ,Le Comité de Groupe de
nos Unions Chrétiennes de Jeunes Gens,
après avoir organisé la tournée de conférences missioimaires de M. AugUiste Coïsson, a préparé, pourjles Vallées, une série
de conférences sur l’œuvre d’évangélisation en Italie. La semaine passée, M. le
pasteur Emile Tron a parlé avec une chaude
éloquence sur cet intéressant sqjet au
Perrier, aux dos, au Pomaret, à Saint-Germain,. accueilli partout avec un vif plaisir
par un public nombreux et attentif.
M. le pasteur Henri Tron, de SaintJGermain, tiendra prochainement quatre conférences sur ce même sujet de l’Evangélisation, dans la Vallée du Pélis, c’est à
dire : le mardi 5 avril, à Saint-Jean ; le
6, au Teynaud; le 7, 'à La Tour (SainteMarguerite); le 9, à Pignerol. Toutes les
conférences auront lieu à 8 heures du soir.
Le public y est cordialement invité.
— «Convegno Unimista». Le lundi de
Pâques, 18 avril, un « Convegno JJrdomsta » pour les Unions de la Y allée du Pélis
aura lieu sous les châtaigniers du Teynaud.
Le culte commencera à 10 heures l'|2. Plusieurs orateurs y prendront la parole.
A 14 heures, par l’initiative Hes Unions
du Teynaud et des Chabriols, sera déroulé
un programme intéressant de saynètes, de
chants, etc. '
Toutes les Unions de Jeunes Gens et de
Jeunes Filles sont très vivement, priées d’y
prendre part au grand complet. A. J.
Avis important.
On prie la personne qui détient la série
de diapositives
“ The story of the Waldenses „
qui faisait partie des séries de diapositives
mises en circulation par le Comité de
Groupe du Piémont des A. C. D. G., de
bien vouloir faire parvenir au plus tôt ladite série à. la Rédaction du journal.
CHRONIQUE VAUOOISE
SOUSCRIPTIOK POUR LES COLLEGES «AOOOIS.
72.879,40
L.
5.0QO,
Listes précédentes
M.mes et M.rs :
Caroline Fontana-Eoux-Buffoli,
Milan (à la mémoire de son
mari) »
Renato Giampicedi, Sàntos (à la
mémoire de Ernesto Giampicedi) »
'Arthur Muston, pasteur ém. »
Benvenuto Celi, pasteur »
Guido Miegge, id. »
Prof. Ernesto Ccanba »
Frédéric BaJmas, past,, Genève »
Adeline Cougn-Ribet »
Luigi Rostagno, instituteur »
{A suivre). Total L. 78.829,40
300,
100,
100,
100,
100,
100,
100,
50,
« * »
ANGROGME. Dinmnche, 27 courant, les
Unions Chrétiennes d’Angrogne ont eu
l’agréable visite de qudques 'membres de
l'A. C. D. G. de rUnion mixte de Piigneroü.
Malheureusement, 'le temps a empêclré à
tme grande partie d’UniqiuBtes, soit de Pih
gnerol, soit d’Angrogne (les plus éloignés)
d’y prendre part. Malgré cela, une bonne
réunion a pu avoir lieu,, à-2 h. 30 de l’aprèsmidi, dans l’école de Saint-Laurent. Après le culti^ présidé par le Pasteur local, des
récitations, des chants et des jeux se sont
succédés avec entrain en sorte que, malgré
la neige qui tombait au dehors à larges
flocons, on a pu passer une agréable aprèsmidi, de laquelle nos Unionistes gardent le
meileur souvenir.
Nous souhaitons aux amis de IPignerol
d’avoir plus de chance, une autre fois,, dans
...le choix de leur journée !
—^ Samedi soir, 26 courant, a eu lieu la
répétition de la soirée de bienfaisance organisée par notre Chorale. Nous tenons à
remercier très chaleureusement notre Jeunesse, toujours bien disposée lorsqu’il s’agit
de travailler pour une bonne cause.
—• Décès : Jourdan Barthélemy, du
Serre, décédé mardi, le l.er mars,1i été
enseveli le 2, avec la participation d’un bon
nombre de personnes. Nous renouvelons
l’expression de notre synjpathie chrétienne
à la famille en deuil.
—■ Nous avons encore regu L. 10 de la
part de ' M.lle Liua Tedaldi, de Turin, en
souvenir de M.me Marie Travers veuve
Bonnet. D. P.
EOHI. I^e hameau du Puy a été, au cours
de la semaine, dernière, éprouvé par le
deuil qui s’est abattu sur deux de nos familles. Mardi 22 mars, à midi, notre sœur
Constance Pontet née Pontet, âgée de 84
ans, était enlevée à l’affection des siens ;
et douze heures plus tard, c’était notre
sœur Marie Pontet née MeMi, âgée . de 83
ans, qui nous quittait pour la patrie céleste. Modèles de mères de famille, nos deux
sœurs déployèrent I jusqu’au bout, peut-on
dire, ime activité exemplaire, et jeudi matin le même nombreux cortège accompagna au champ du reposi les dépouüles mortelles de celles qui, voisines pendant leur
vie terrestre, reposent maintenant côte à
côte dans la paix et le calme infini du petit
cimetière du village !
Nous demandons de tout cœur à Celui
qui console de se tenir auprès des deux familles éprouvées que nous prions d’agréer
nos vives condoléances. J. P.
LA TOUR. La « conférence » de Sainten
Marguerite de dimanche dernier fut présidée par le prof. M. Falcliil Sujet de l’entretien : Une nuée de témoins, c’est à dire
la multitude de martyrs chrétiens victimes
des persécutions sous les empereurs Néron,
Trajan et Adrien. Une excellente causerie,
illustrée de nombreux exemples, sur l’histoire du christianisme des deux premiers
siècles, que l’auditoire a fort goûtée et vivement applaudie.
— Une lacune comblée. On a relevé, dans
la chronique du dernier numéro de l’Echo,
que la partie occidentale de notre petite
ville ne figurait pas au programme de la
visite du Prince héritier de la Couronne.
C’était vraisemblablement une lacune involontaire. M. le Président de la Société
d’Histoire Vaudoise eut la bonne idée de
la combler, au moins en partie. Il adressa
sur le champ, ce jour même, au jeune
Prince, l’opuscule commémoratif du héros
vaudois Henri Arnaud, afin qu’il eût l’opportunité de voir, au moins en effigie, son
splendide monument, dû au sculpteur Calandra, qu’il aurait certainement admiré
avec plaisir dans sa réalité, en passant par
le Quartier Latin.
S. A. R. le Prince du Piémont a fort
agréé cet hommage et a fait parvenir à
M. le prof. D. Jahier «Vespressione dei
Suoi migliori ringraziamenti per il .gentile
pensiero ». a;.
— En vue de célébrer le dimanche unioniste, une réunion publique aura lieu dimanche prochain, 3 avril, à 8 h. du soir,
à l’Aula Magna du Collège. M. Jean' Jalla
y parlera brièvement de la Jeunesse hér<Aque de notre histoire ; M. Mario Falchi de
fUrûon Chrétienne de La Tour, de jadis;
et M. Attüio Jalla des Unions Chrétiennes
de La Tour, d’à présent. Tout le public, et
surtout les jeunes, y sont cordialement
invités.
—■ Une soirée de bienfaisance aura lieu
samedi prochain, 2 avril, à 8 h. 1|2, àl’AuJa
Magna, au bénéfice du Refuge Alpin que
la Société d’alpinistes « Uget » est en train
de construire au pied du Granero, aux sources mêmes du Pélis. Le programme en est
riche et intéressant : une comédie en deux
actes, de Labiche, une saynète en un acte,
une opérette de Douay, de la musique, etc. ;
NEÎW-YORK. Mission Vaudoise. La visite,
longtemps attendue, de M.ile pasteur Guido
Comba, délégué de lEîglise Vaudoise, s’est
effectuée dimanche dernier, 6 mars. L'assemblée, comme on pouvait s’y attendre,
a été cellfei des grandes occasions ; le discours, celui d’un délégué qui n’a pas oublé
de s’adresser à un auditoire Vaudois et en
terre étrangère. C’est dire que les paroles
de M. Comba ont été très appropriées et
que, dites avec cette chaleur communicative dont notre frère est doué, elles ont
trouvé la voie des cœurs.
Nous l’en remercions beaucoup et lui renouvelons, par ces lignes, l’invitation à venir encore nous parler, et plus d’une fois,
si possible, avant de rentrer aux Vallées.
— Le mardi soir, 22 février, à l’église
du pasteur Stasio (président de la Branche
Italienne de la « Waldensian Society»),
M. Comba avait annoncé la Parole (tout
en s’inspirant à maints événements de notre histoire ancienne et contemporaine) à
plus de 350 personnes, parmi lesquelles
une soixantaine de femmes missionnaires
et de Pasteurs engagés dans l’œuvre parmi les Italiens.
Dans l’après-midi du même jour, à une
réunion de ces Ouvriers d’église, notre
frère avait parlé plus directement de la
cause évangélique en Italie, éveillant — à
n’en pas douter — chez tous les présents
le désir de faire mieux connaître â leur
congrégation particulière la grande et noble tâche que se propose l’Eglise Vaudoise
et de la soutenir par la prière et par dos
dons réguliers.
— D’après le Bureau central de la « Waldensian Society », les lettres par lesquelles
les différentes « Branches » le renseignent
sur l’impression qu’a laissée M. Comba,
sont des plus réjouissantes. A notre tour
nous nous réjouissons de la chose, en demandant à IDieu que la « mission » de notre frère soit de plus en plus bénie : pour
lui, pour les corugrégations qu’il visite, et
pour l’Eglise qu’il représente. p. g.
Kouviilles de la Semaine.
Italie. Ont été approuvés, à la Chambre,
les budgets du Ministère de l’Instruction
Publique et celui de la Marine, après les
discours très applaudis, respectivement du
ministre Fedele et du sous-secrétaire d’Etat
l’amiral Sirianni.
JJanniversaire de la fondation des faisceaux, qui tombait le 23 mars, a été rappelé, à la Chambre, par Thon. Michèle Blanchi, tandis que, à l’Université de Rome, on
a célébré l’événement en remettant aux
familles des étudiants romains morts pour
le « faiscisme » les diplômes du doctorat ad
honorem. Les grandes fêtes ont, au contraire, été renvoyées au dimanche smvant,
et se sont tenues dans nos viles- princi'pales, au milieu de l’enthousiasme de toute
une armée de Baldía, d’Avangmrdie et de
Militi : ces derniers ont été enrichis, par
la cérémonie de dimanche, de 7,0.0(X) jeunes
recrues auxquelles on a distribué,une carte
et un mousqueton, « symbole de notre foi
le premier et instrument de notre force le
second », a dit le créateur du fascisme, Benito Mussolini, dans le message que, pour
l’occasion, il a envoyé aux chemises noires.
iHusieurs compagnies de navigation ont
obtenu, sur les marchés de Londres et ,de
New-York, un emprunt destiné à augmenter et à perfectionner les moyens néces^
saires pour le développement ,de notre traufic maritime dans la Méditerranée. Cet emprunt, de 400 millions de lires environ, a
eu le plus grand des succès : car cette somme, représentée par des obligations de la
durée de dix ans les unes, de vingt àns
les autres, et donnant l’intérêt du 7 0|0,
a été souscrite dans l’intervalle de cinq
minutes.
Le « raid » de notre De Pinedo continue
sans aucune interruption : en partant de
Para (Brésil),, il a atteint ces derniers
jours, la capitale, de la Guyane hollandaise,
Paramarybo ; de la Guyane anglaise, Georgetown ; de Tile Guadeloupe, PointenárPi-
3
Ire ; ^ la République tfHaiti, Portnau. Prince ; de Cuba, La Havana, d’où il prendra le vol pour la Nouvelle Orléans, à l’embouchure du Miississipi.
On va, avec le l.er juiillet, appliquer aux
usines ,du sénateur Agnelli, à VMar Pérouse, un nouveau système de production:
on l’appelle du nom de son inventeur, système Badmx, et il a déjà eu, en Amérique,
en Angleterre et en Alemagne, de nombreuses applications, dans les domaines les
plus divers, et toujours avec d’excellents
résultats. La nouveauté est expliquée par
cette affirmation axiomatique : qu’il n’est
ni juste ni logique qu’un ouvrier qui travaüle plus et mieux qu’un autre, gagne
comme celui qui travaille moins ; il doit
donc y avoir une proportion entre la rétribution des deux travailleurs, comme il
y en a une ¡entre leur production. De bons
résultats ne peuvent manquer à l’initiative hardie du grand industriel Agnelli, qui
est toujours le premier sur le chemin innovateur du progrès, en Italie.
— Etranger. ¡T.jes nouvelles très graves
qui venaient de la Jougoslavie semblent
avoir été quelque peu exagérées par certains journaux politiques. Le Gouvernement de Belgrade, en effet, a démenti les
préparatifs de guerre et de mobilisation
générale qu’on l’avait accusé de faire
subrepticement, et il a présenté ses excuse^ à la Légation d’Italie, pour un incident
qui avait été .provoqué contre notre représentant diplomatique, par un député, pendant une séance de la Sobranje.
Des conflits politiques ont eu lieu en
Allema,gne, entre les extrémistes de droite
(nationalistes) et ceux de gauche (communistes) : oq a à déplorer plus d’un mort et
de nombreux blessés. Le Parlement a été
nanti du fait et de sévères dispositions ont
été données par le Ministre de l’intérieur
pour éviter, à l’avenir, toute violence et
des désordres de ce genre.
De solennelles fêtes ont été organisées
à Vienne, du 26 au 31 mars, pour la célébration du premier centenaire de la mort
d’un grand génie : Luduñg von Beethoven.
Plusieurs nations y ont été représentées officiellement et un grand nombre de Sociétés musicales, spécialement : Tltalie était
représentée par le maestro Mascagni, qui
a ainsi apporté les hommages du plus musical des peuples au plus grand des musiciens, qui a été aussi le plus malheureux
des hommes de génie.
Les nouvelles de la Ctenc sont bien loin
d’être rassurantes : la ville de Nanldng est
tombée, sans coup férir, dans les mains des
Cantonáis, qui se sont hâtés de commettre
toute sorte ,de cruautés contre les résidents
étrangers, à tel point que les navires de
guerre ont dû intervenir, mais quand déjà
plusieurs blancs avaient été maltraités, et
tués : les autres ont pu se réfugier sur les
vaisseaux, qui les ont transportés à Shangaï, où l’atmosphère est également très
sombre et agitée. De petits combats y ont
eu lieu déjà, entre les troupes internationales et celles du général cantonaiis en chéf,
Ciang-Kai-Che'k, le héros du jour, qui a
déjà conféré avec les autorités internationales de la ville.
Tout porte à croire que les difficultés
réelles commencent seulement aujourd’hui,
et que les dangers de la situation sont
innombrables et terriblement menaçants.
P- .?•
NoüYelles religieuses et faits âiYers.
La hausse du prix de la vie et les traitements pastoraux. La hausse des prix —
lit-on dans Christ et France — ne frappe
pas seulement les petits rentiers, ceux qui
en épargnant toute leur vie avaint cru
assurer la sécurité de leurs vieux jours,
elle frappe aussi tout ce qu’on nomme de
ce beau nom : « les personnes morales »,
c’est-à-dire les œuvres de bienfaisance, les
fondations scientifiques, les Sociétés de
toute nature et les Eglises ellesmiêmes ;
car toutes ces œuvres n’ont rien à vendre ;
elles n’ont pour vivre que les revenus des
fonds qui leur ont été donnés ou des cotisations qu’elles reçoivent. Or, les fonds qui
constituaient leurs réserves sont en train
de se volatiiser, tout comme ceux des petits rentiers, et quant aux cotisations, elles
sont bien loin de suivre la hausse des prix.
Les prix ont en moyenne sextuplé ; or, que
lecteurs de cet article veuillent bien pie
dire s’ils ont sextuplé leurs contributions
a toutes les œuvres qui leur faisaient appel. Là où ils donnaient une souscription
annuelle de 10 francs, donnent-ils aujourd hui 60 francs ? Ceux qui donnaient à
leur Eglise 100 francs, s’inscrivent-ils pour
000 francs ? Certes, non ! Vous n’avez qu’à
regarder la liste des souscriptions publiées
dans les comptes-rendus de toutes nos Sociétés pour voir que les chiffres d’autrefois
n’ont pas beaucoup changé.
Quel est le résultat ? C’est que toutes
ces œuvres sont pauvres et ne peuvent
plus suffire à leur tâche. Les Eglises n’ont
pas le moyen d’assurer aux pasteurs un
traitement égal au salaire d’un ouvrier
manuel. Ch. Gide.
***
Atxemagne. Un beau geste des jeunes.
Les journaux évangéliques allemands soulignent la nouvelle que voici : Le Bureau
allemand pour la lutte contre la littérature
immorale a -transmis au Reichstag une requête des jeunes lui demandant de voter
. une loi protégeant avec efficacité la jeunesse contre ceux qui, par la plume ou la
parole, s’acharnent à l’empoisonner.
Cette requête provient de 3.300 Unions
de jeunes gens qui comptent un total de
170.000 mern,bres. Elle est contresignée par
la Ligue évangélique de la jeunesse féminine d’Allemagne, forte d’environ 185.C00
adhérentes. ID’autres organisations de jeunesse ont également apposé leur signature.
^ m tUt
— Les plus grandes orgues du monde.
On construit, pour le Dôme de Passau, des
orgues qui seront, se^on YEvangéMsches
Kirchenhlatt, de Posen, les plus grandes
du monde. îElles posséderont 5 claviers, 200
registres et I6.1OOO tuyaux. Le plus grand
de ces derniers aura 11 m. 30 de longueur,
50 centimètres de diamètre et pèsera 6
quintaux et demi. — Ko^ossal !
«: S! *
—■ Vers un concordat. En dépit des
démentis officiels, le bruit continue à circuler qu’un concordat entre l’Allema;gne
et le Vatican pourrait se préparer dans
l’ombre. La Ga~ette de Francfort s’exprimait récemment comme suit : « Les démentis gouvernementaux ne prouvent pas
grand’chose. Ils portent parfois sur des détails ou sur le nom des personnes mises
en cause et se gardent de toucher au fond
du débat. Nous savons de source certaine
que depuis assez longtemps, en tout cas
depuis l’élection du président Hindenburg,
la Curie romaine a cherché de différentes
manières. à agir sur le Centre pour l’engager à se coaliser avec la Droite ; et le
but de ces négociations, dont très peu de
personnes sont au courant, est précisément
d’oHenir un concordat. Le Vatican voit présentement d’assez mauvais œil les tendances indépendantes .d’une partie des organisations cathohques ; il sait d’autre part
que ces tendances ne déplaisent pas à une
partie du clergé et que ..même certains évêques les favorisent ou en tout cas n’exécuteraient que mollement les ordres de répression qui pourraient venir-de Rome. On
conçoit que, dans ces conditions, un concordat qui fortifierait l’autorité du SaintSiège ne saurait déplaire à celui-ci ».
{Journal Religieux).
:f. :S *
Belgique. Um Bible de mariage. Le
prince Léopold et la princesse Astrid ont
accordé, le jeudi 13 janvier, au Palais
Belle-Vue, une audience à une délégation
composée de quatre pasteurs ; MM. Rochedieu, Chrispeels, Balty et J. Meyhoffer.
Ceux-ci ont offert au duc et à fla duchesse
de Brabant, à l’occasion de leur mariage,
et au nom de la Fédération des Eglises Protestantes de Belgique, un bel exemplaire
du Nouveau Testament et des Psaumes. Le
pasteur Rochedieu, en s’adressant à Leurs
Altesses Royales, leur fit part de la,coutume consacrée dans nosi Eg'liseis de remettre
aux nouveaux époux un exemplaire de la
Parole de Dieu. Il leur rappela le don d’une
Bible fait à Charles-Quint enfant par l’évêque de Tournai, avec ce conseil évangélique : « Sondez les Ecritures », et affirma
l’influence puissante et salutaire du livre
révélé. Le prince chargea le président de
la délégation d’être son interprète auprès
des Eglises afin de leur exprimer la reconnaissance de la princesse et la sienne propre pour le cadeau qui leur était aiinsi offert, et dont ils voulurent bien se déclarer
très touchés.
(D’après Le Chrétien Belge).
— «Fort bien! Mais<Kie deux choses
l’une », remarque avec à propos Evangile
et lÂberté. Ou bien il y a eu mariage religieux protestant, et alors c’est à ce moment-là que la Bible aurait été offerte aux
époux ; car ce don de la Bible fcst précisément la consécration d’un nouveau foyer
venu demander 'à l’Eglise sa bénédiction.
Ou bien il n’y a pas eu de bénédiction protestante, comme ce don après coup le laisse
supposer, et alors on trouvera singulière
cette démarche des représentants d’une
Eglise dont les époux princiers oift cru devoir- se passer. Y aura-t-il donc toujours,
même dans les Eglises chrétiennes, deux
poids et deux mesures, selon qu’il s’agit
du commun des mortels ou des grands de
ce monde ?
«
P/vnr la « prohibition ». M. Benjamin
Va’^otton, qui revient des Etats-Unis, a
déclaré :
— Tout ce qu’on raconte de la contreiSànde est exact, du moins à New-York et
dans quelques villes. Mais...
En six mois, je n’ai vu qu’un hommè
pris de boisson, un Italien qui vociférait
sur les quais de New-York.
En six mois, on m’a offert une étonnante
variété de boissons dépourvues d’alcool,
généralement excellentes, et une vingtaine
de fois, dans l’intimité la plus stricte, des
boissons prohibées.
Voulant descendre dans un hôtel de NewYork où j’avais précédemment logé, j’en
ai trouvé la porte condamnée par un cadenas,. On y avait servi à un client un breuvage défendu. Coût : six mois de fermeture, plus une _amende formidable.
On éprouve un sentiment de sécurité
bien agréable à voyager dans un pays où
tout le monde est de sang-froid.
— Pensez-vous que la prohibition sera
maintenue ?
— Sans aucun doute, avec quelques atténuations, peut-être. Tout le monde y
trouve son compte. J’ai vu, par exemple,
de nombreux industriels ; ils ont été unanimes à m’affirmer que le rendement do la
main d’œuvre est bien meilleur qu’autrefois, ce dont l’ouvrier est le premier à pro
'ffiter. Les contrebandiers, vous vous en doutez, ne sont pas les moins convaincus d’entre les prohibitionnistes. ID’ailleurs, l’Américain ne sait pas boire, il ignore la modération. Pour lui il n’y a pais de milieu entre
l’abstention et l’abus. Il a raison de
s’abstenir. {Le Pays de Montbéliard).
*
Les commandements des épouses. L’Université de Boston a une dame professeur,
Mrs. Elisabeth Mac Donald, dont la tâche
est d’enseigner aux femmes mariées à devenir de meilleures « moitiés ». Elle a donc
.rédigé 10 commandements pour épouses :
1“ Ayez de l’ordre ; 2° Ne soyez pas trop
« simplettes » ; 3“ Laissez votre mari jouir
de son home ; 4" Soyez assez débrouillardes
pour avoir beaucoup de loisirs ; 5° Appre' néz à vous détendre ; 6" Faites votre travail assises ; 7” Portez une robe d’après' midi, pas un taMier, quand votre mari revient à la maison ; 8° Ne faites pas le soir
de travaux inutiles ; i9° Gardez votre maison dans la paix ; 10" 'Ne grondez pas votre mari qu^nd il laisse tomber les cendres
de sa pipe sur le tapis.
{The Christian World).
Aniministrazione delle Poste e dei Teleorafi.
Con R. Decreto dii imminente pubblicazione vengono abrogate le disposizioni riguardanti la facoltà di depositare piccole
somme nelle Casse di risparmio postali, mediante appMcaziione di francobolli su speciali cartellini.
Si avverte pertanto il pubblico che, con
effetto dal 12 Aprile p. v., non saranno più
accettati dagli Uffici Postali depositi eseguiti nella forma anzidetta.
Voir, en 4.me page, Soucription de
rOrphelinat et Abonnements payés.
DICTONS VAUDQIS.
(Sur le malin, le diable).
Qui preito e td {l),lou diaou U sauto aooL
Farina dar diaou, tourna ën bren.
Lou diaou, pi a n’a e pi a n’ën vd.
Qui a pôu dâ diaou, vai pâ roubâ.
Roubâ lâ rabba e lî coucourdoun - La fai
rire lou diaou d’acacioun (2).
Lou diaou, al’êpâ si brüt coum ün lou fai.
L
(1) reprend ce qu’il a prêté.
(2) en cachette.
L'ECO DELLA STAMPA
Ufficio di ritagli da giornali e riviste, fondato nel 1991 — Direttore : Uniberto
Frugiuele — Corso Porta Nuova, 24 ^ Milano (12) — Telefono N. 53-01 — Corrispondenza : Casella Postale 792 —!• Telegrammi : Eco Stampa.
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M.Be Catherine Léger, ViUesèche » 5M-. Jean Morel, Rora M-me Lydie Malan et M. Héli Chau- » 10,vie, Pra du Tour, Angrogne, en souvenir de leur mère Suzanne Malan > 5M.me Elise VingonnMeynier, Saint-
Germain » 10,Bourse des Pauvres, Pomaret » 30,—
p. et P. H. Tron, Pignerol ». 15,M.me Pauline Bertalot, 'Prarustin > 10,M. Jean Bertalot, Id. uo,—
M.me Lydia Gay, Id. > 2,M.me Marie Rochon, Id. » 5,Chorale « H Risveglio », Id. Prof. D. Benech et fiUe, Saint-Jean, » 100,—
en souvenir de leur épouse et mère » 100,—
M. J(3ßeph Long, Id. 'b 15,—
M.me Fanny Pfeyrot-Züncher, Id. Une Amie des Orphelines, par > 25,M. Gardiol > 100,—
M.Ue doct. M. Bonnet, Saint-Jean, in
raemoriam L. 50,—
M. Diano Nicola » 6.—
M.mes N. N, •% 20. lo 2.078,Collecté par la Paroisse et WnioH
Chrétienne des 3. G. de St-Jean :
Famille. Peyrot, des Peyrots L. 10,Albarin Deodato > 5,—
Long Josqph > 5.Stallé Matteo > 10,Prof. Monastier > 5,Mi.me Ida Bertalot > 5,Famille 'Pons > 5,—
Travers David » 10,M.lle Rihet Elisa, Marauda » 10,M. Barth. Revel, pasteur émérite » 10,M.me Jeanine Vola » 2,—
L. 77,—
Total L. 2.155,—
Abonnements payés et Dons.
(Le chiffre entre parenthèse représente le don).
Ii927 : Davit Lunati E., Torino (6) Tron Enrico, Woodside - Céüestine Bertalot, Angrogna - Bonnet Mena, Id. i- Elisa
Màlan, Id. (1) - Ida Bertalot, Id. - Chauvie Madeleine, Buffa, Id. - Nelly Jourdan,
Id. I- !Bli Gaydou, Id. - Louise Jourdan, Id.
- Etienne Benech, Id. - Ootilde Besson, Id.
- Jean Eivoire, Id. - Famille Rivoire, Id. Alice Berlin, Id. Louise Jourdan, Id. Antoine Bertalot, Id. - Ester e Amilda Bertalot, Id. - Buffa Daniel, Id. - Rina Bertin,
Id. - Alexis Rivoire, Id. - Bertalot Thérèse,
Id. - Mena Rivoire, Milano - Buffa Méry,
Moncrabeau - Famille Lecureux, Arogno
(mancano 4 hre) >- Bertalot Jean, Rocca di
Gay, Prarostino - Jacques Long, PramoHo
- Jean Long, Id. - Jules Bounous, Id,
Nancy Plavan, Id. - J. Héli Jahier, Id. Emile Jahier, Id. (0,50) ►- Lydie Long veuve
Bouchard, Id. - Albert Long, Id. - Jean
Travers, Id., 1926 - J. P, Peyronel, Valdese,
et 1926. (A. simire).
m PUBBLICITÀ’ A PAGAMENTO lì
Avvisi Commerciali : L. 0,50 la linea - Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. 1 la linea - Avvisi economici, L. 0,95 per parola per una volta - L. 0,90 per due - L. 0,15 per tre. • Minimo L. 9. Tassa governativa in più — Pagamento anticipato.
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non SI vende seiolto ma s io in iuoi
irig da L. U (cura fine, qaadnip o
L. 54) per sped zione franca e r servata
a^iungere una lira. - Ub r, U fOSA ■
TOL, via S, ” .
. Hr ne. da P ola,'l 1, Torino.
É
Mi Ä ÍS SÎS ^ ÍS ÏÎ3 ÍS 3Í ss $Ì5 ® Hi-'
NAVIGAZIONE GENERALE ITALIANA
PROSSIME PARTENZE
(Satvo variasioni)
Per GLI STATI UNITI
Rem» t 29 Marzo da Genova. 90 éa
Napoli per New-York.
Duìlie : 20 Aprile da Genova. 21 da
Napoli per New-York.
Per IL SUD AOIERICA
Re Vitterie t 3 Aprile da Genova
^r Barcellona, Dahar (ev.), Kio
aneiro, Santos, Montevideo e
uenos Aires.
Due» d'Aosta : 20 Aprile da Kapolf,
21 da Genova
per Barcellona, Dakar, Rio Janeiro, Santos, Montevideo c Buenos
Aires
Prificipets» Mafaid» : 15 Aprile
(jenova
per baiccilona, Rio Janeiro, Montevideo t Buenos Aires.
Per CUSA, CENTRO .AM2RÏ
E PACiriCO
Vittorio V*n«<* 1 31 Marzo da
Genova, 2 Aprile da Livorno
per ^ A.cii u-c.,o.ì:i (’cv.).
Cadice, Avana, P. Barrio.s, P. Limón, P. Columbia, Cartap.eiri,
Cristobai (Colon), Btier.aven'.ura
lev.), 'Guayaquil, Callao, Moliendo, Arica, Ant.ofaga.sta, Valparaiso, Talcahuano, S. /Xntnnio (ev.).
Per L’AUSTRALIA
Palermo : 8 Aprile da Genova
per Livorno (ev.), Napoli, Messina, Catania (ev.), Porto Said, Cnez
(ev.), Aden (ev.), Cochin (ev.),
Alleppey (ev.), Colombo, 1 .mantle, Adelaide, Melbourne, Sydney,
Brisbane (ev.).
c.
Iniofmazioni presso tutti gli Uffici ed Agenzie della N. G. L, in
tutte le principali città dell’Italia
e dell’estero.
A Torre Pcllice presso
il Sig. Cesare Gardiol.
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