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e-cüurani avec la Posle
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^olgiqiKi, fîrésil. i>anj?inapk.
JRyplu, bollando, Suôde,
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POfttai sMoa r AtTor^f dn
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Alpiri.'t A Ti>itb t’E'ilir.e.
^f^hiiufsijiïiRirit po-n du i. JauviiT
.___ *at Ht"', payp d'avant'.f!.
ANNÉE X.XXH N. 27.
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Nîîïaé.t-iie Hôpiu-ée dexTACtlén avant
le ürage, ifl cftütiuies chacuzi.
Anniinctfi.' ‘üü contiiues par ligne
puur MD¥> seule foi» — 16 cenLimes de 2 à fi foie et 10 ceotimes pour ii ioie 3t au dessus
S’adresser pour la Bèdactlon et
i, pour r Administration à M.
jl Jean Jolla, prof .Tort’e Pellice,
. ¡1 Tout changement d'adreaee coûte
10 centimes, sauf ceux du corn>1 mnncemont dol’anhée.
HO
BKS VALLÉES VAUïiOÎSES
Paraissant chaque Jeudi
îüp at)zni. témoiQs. Act. !, W. Suivant la mérité avec ia charité. Kph. ï V, î5. ijiseïO.'iThgnc vienuo. Sattl». VI, 1C
^ O m IM a ir«*:;
Pi'iore pour li*s chrétiens d'Arniénic - Correspondance; 2.e lettre au Commissaire
Itiiilton — Victoria for over! __ Nécrologie — Chronifiue vauiloiao: Poraaré,
l'errier, i’ral, la Tour — lîvangélisation _ Missions -- Le tabac et les Missions
Nouvelles religieuses — Informations — Avis.
PRIERE POUR LES CHRETIENS D’ftRMÉNiE
Seigneur / jusgue.'i a guand durera leur martvre ?
Jiisçties à guand nos cœurs saijntront~ils aussi ?
'¡De tes saints fmt-il donc guc te dernier expire ?.
~Lc Iras de ¿'¡Eternel serait-il raccourci?.,.
w
Jls ont passé, les D'o-rcs !... ¡Des monceaux de ruines
'Douvrent le sol rougi du sanÿ de tes enfants ;
¡Ecoute les sanglots gui gonflent les poitrines
¡De fcriirnes par milliers et de doux innocents.
Dis sont là, sans abri, roues à la detresse,
¿Mourant presguc de fairfi,r^i!éigoisse. et de terreur.
Toi ,iic Dieu plein d'afnd'^pjj^dc pitié, de tendresse,
'Ch / pQurguoi tardes-UhZ. calmer leur douleur !
¿Jls. ont passe,'les 'Îf^îirci /.. . ¿Meurtris par les tortures,
Tes martvrs sont tombés pour ïaveu de leur foi;
Tandis gue leurs bourreaux les alreuvaient d’injures,
'T'ics sublimes témoins levaient les veux vers T.oi !
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2
- 210
íMaintcnant sur la plaine, horrible de silence,
'Gc ne sont que débris et cadavres sanglants ;
Optais ce sancj h'ic a %oi, ^Jicu de leur espérance!
^lors que tout s est tu, jusqu’aux cris des mourants.
3 h ont encor passé ! ... ’Voici d! autres victimes :
’¡Des femmes, des enfants, des vierges au front jour,
fEêle~mêlc entassés tout au fond des abîmes,
^Désormais en repos sous le tranquille azur.
y^our fuir leurs ennemis, ces nobles héroïnes
"Ont préféré la mort aux outrages honteux ;
"ÎEt du haut d'un rocher dominant les collines,
Sans faiblesse ont franchi le précipice affreux.
yilcs sont en repos, mais leurs sœurs éplorées
‘Xraînent péniblement le fardeau de leurs jours.
! prends pitié. Seigneur ! -Que des cimes dorées
‘¡Elles puissent enfin voir poindre le secours !
(tiré do la Chambre Haute)
CORRESPONDANCE
Monsieur Raillon Commissaire
de l’Armée du Salut à Florence.
Le 22 Juin.
Cher Monsieur et honore Frère,
Recevez mes remerciemenls pour
votre lettre du J6 cour, par laquelle
vous essayez de répondre aux observations de ma lettre du 9 Juin.
Malheureusement votre franchise
n’a réussi (ju’à me convaincre de la
triste vérité qu’entre l’Armée du Salut et l’église évangélique de n’importe quelle dénomination, il n’y a
pas seulement dilVérence de forme,
de système, mais de doctrine fondamentale, l’Armée du Salut ne se
tenant nullement contrainte à retenir la S.te Ecriture pour règle
de sa foi,' pour unique fondement
de ses doctrines.
En ellét vous m’écrivez: «Il faut
» vous dire franchement que pen» dant que nous croyons avoir fait
» au moins autant i|u'aucune autre
» organisation (?) pour répandre et
» pour faire obéii' les Saintes Eci'i"
» ture.s pendant les 30 ans passés,
» de l’autre côté, nous répudions
» entièrement la théorie que les
» Saints Livres peuvent former notre
» fondation. » (;1)
Quand il en est ainsi, inutile de
vouloir nous prouver (jue ses idées
sur l'Eglise, sur les sacrements, siii’
la place que la femme occu[»e dans
l’Eglise n’est point, conforme aux
enseignemenls des Apôtres et [>ar
eux à ceux du S.t Esprit. (S.t Jean
XIV 15. 26).
Votre déclaration n’est point faite
pour encourager le sjmpattiie et la
confiance (|ue beaucoup de chrétiens
uni pour Vh.. du S.
Puisque vous exprimez an commencement (le votre lettre le dé.siï'
que rincident que j’ai soulevé vous
facilite (la lâche) de faire connaître
(I) Evidenimeiit M. Kailton voulait, dire:
doivent former notre fondement, »
soit le fondement de l’Arnuie du Salut.
Q. R.
3
211
Vos vues aux chrétiens d'ilalie, désirez-vous que votre lettre se publie
^laiis le journal l’Echo des Vallées
(lui a déjà publié celle que je vous
ûi adressée.^ Chacun sauiait à quoi
s’eu tenir, (1)
Je ne veux pas terminer san.s reiever la conclusion de votre lettre;
* Permettez-moi de vous dire tout
* franchement, m’écrivez-vous, qu’en
* mou opinion notre œuvre en Italie
* et surtout à Florence a été mal
* heureusement retardée dans le
»passé par l’apparence de vou» loir plus gagner l’amitié des E» vangéliques Italiens que de gagner
» les loiiies énormes de soi disant
» catholique.s... Nous sommes les a» mis de tous, mais pour gagner les
» foules pour lesquelles Dieu nous
» a envoy'és ici, le moins que l’on
» nous voit nous associer avec les
» Evangéliques^ le mieux sera, de
» peur que les femmes catholiques
» ne continuent de rester loin de
» nousi /S/.
Ceci n’est pas plus juste que tout
ce qui précède; votre reproche aux
Evangéliques chrétiens est bien mal
fondé, puisqu'ils vous ont fourni ses
premiers soldais et ses pretniers officiers italiens.
Je me demande où vous én seriez
on Italie à l’heure qu’il est sans le
contingent que les Eglises évangéliques italiennes vous ont fourni et
vous fournissent.
Mais s’il est vrai ([ue les évangéliques italiens sont un empêchement
‘mix progrès de TA. du S., pourquoi
établit-elle toujours son campement
îiu milieu d’eux, dans ces mêmes
villes où rEvangile est par eux fidèlement prêché, grâces à plusieurs
comités d’Evangélisalion?
Pourquoi n’allez-vous pas dans ces
centaines de villes et do bourgades
d’Italie où l’Evangile ti’a jamais été
11) JVI. Rail ton n’ay'ant pas répondu à
demand.e> je ci'ois devoir me limiter
à rendre publique cette lettre qui n’a pas
eu de réponse.
(2) C'est moi qui souligne.
prêché et où vous ne risqueriez pas
de rencontrer ces évangéliques qui,
.selon vous, retardent votre œuvre?
« Je me suis fait un honneur, disait S.t Paul, d'annoncer l’Evangile
là où Christ n’avait point été annoncé » Rom, XV, 20.
Essayez! — Sans être prophète,
j’ose prédire ce qui arriverait: Ne
trouvant plus le terrain préparé'
par les Evangéliques, votre Armée,
après plus d’un assaut désastreux,
devrait battre en retraite, et vous
seriez alors forcé de reconnaître
que si dans les autres villes la tâche vous fut plus facile c’est parce
que vous aviez profité de l’influence
déjà exercée par les évangéliques,
et de l’estime dont ils jouissaient
dans la population catholique, grâce
à leur travail persévérant, plein de
fruit et de sérieux.
Et maintenant, en vous promettant
de ne plus vous importuner de mes
observations, veuillez agréer, cher
Monsieur et honoré Frère, les fraternelles salutations de votre bien
affectionné en Christ
Giovanni Rochat.
Victoria for ever!
Les journaux sont pleins de dé tails sur les fêtes splendides que
l’on a faites à Londres pour le
jubilé de la reine Victoria,
Permettez, M. le Rédacteur, à
une Vaudoise qui vit dans l’Ouest
de l’Angleterre (et qui voit toujours
avec plaisir arriver l’Echo de ses
chères Vallées) de dire à vos lecteurs ce que l’on a fait dans les
campagnes du Royaume Uni en
cette mémorable occasion.
L’on a dit avec raison que les
Anglais ne font ordinairement pas
de longues fêtes parce qu’ils savent
ce que valent le temps et l’argent
(1) Vive la Reine Victoria 1
4
- 212
■'ja
el >que c’esl à cela aussi qu’ils doive.nl leur prospérité, .l’ajoute voiontiers que les /Inglais lout de ieur.s
fêtes nationale.s une spéciale occa.sion
de bienfaisance. Du 20 au 28 Juin
dans presque toutes les vides d’An.
gleterre l’on donne de.s fêtes eu
faveur des pauvres et plusieurs !n,stitulions de bienfai.sance sont fondées
en honneur du 60.me anniversaire
de l’ascension au trône de la reine
Victoria. J’ai assisté à deux de ces
fêtes de Juiiilé, dans une ¡.iaroisse
(le campagne, et je les ai trouvées
à la fois utihis et intéressantes. J’ai
vu, par exemple, une vieille femme
à cheveux gris courir aussi vite que
sou âge le lui peimiettait, dans la
lice élai)lie pour les mères de famille el elle a gagné le 1” prix,
qui consistait en 10 mètres de calicot’
D’autre,s jiauvres femmes allaient
chercher, le,s yeux haiidés, le iiaifiiet
de thé que des personnes charitables avaient suspendu à une eoiaie
pour elles. 11 y avait même des
courses pour les enfants au-de,ssous
de cinq ans. I.es courses dans les
sacs et les sauts de.s oh.stacles avaient
aussi leur place.
J’ai même vu de.s gens courir
en tenant dans la bouciie une cuillère avec dedans une pomme de
terre qu'ils devaient ne pas laisser
tomber en roule s’ils voulaient gagner le prix. Ces prix consistaient
en des objets utiles cornirui articles
(1 habillements ou provisions de ménage. L’on n’a pas oiitihê te tbé ’
traditionnel olbert à, des centaines !
de personnes par quelques membres !
de la paroisse. Et l’on n’oublie ja- '
mais le chant national anglais, ni ■
les hourralrs habitnels à l’adresse
(le la Reine.
Jj6 matin du grand jour, des dra- ;
peaux anglai.s étaient suspendus à :
toutes les fenêtres, et à celle de ma i
chambre flottait une oriflamme aux
chères couleurs italiennes. Le soir i
d’innombraliles feux de joie fuit- i
laient sur nos collines, comme chez
nous lors du Bicenteuaii'e,
L oti a eu partout de.s services
religieux, et des réunions spéciales
pour les enfants à qui l’on raconlaif
d intéressants détails sur la vie de
la Reine (¡ni doit leur être un modèle d'ohéissaru'e, l.es parents trouvent en elle l’exemple d’une mère
alïeetueuse et terme comme ou
peut ie voir en lisant sa vio privée.
Ces tranquilbis Jêtes de campagu®
font un contraste fj'a[)p;ml avec lu
longue et émouvante proce.ssion de
Londres. Qui a vu la magniticence
des rues de Londres, ¡'accueil enthousiaste fait aux soldais anglais
cd. aux princes étrangers el a enten(lu les cris ci tes applaudissements
frénétiques au passage de la Reine
en gardei’a un souvenii' fiour tonte
la vie. Notre Prince de Naples a été
reçu avec mie affectueuse ho.s[)ilalité,
et i’on peut dii’e avec des honneurs
marqués, par la Reine et jcu' la famille ¡(jyale. Que Dieu bénisse la
Reint; Vicloria (-d qu’il veuille nous
conserver longtemps encore notr'(î
bien-aimé Roi .Humbert,
l; r.
N É C R O L O G1K
Nous avons fa doulei.ir de porter
à la (connaissance de nos églises que
le ^Seigneur a rappelé de ce monde,
le 80 Juin dernier, Miniamc Ciraliaiii
Î!i I 11. W/llî''!’', «ce Cockirurn, la véné'i'éH veuve du IP SUiwarl de Livourne,_ qut fut, avec ie D'^ Gilly
(ît le géiiéi'id Heckwitii, im des plus
grands tiicnfaileurs des VaudoD ¡lendant le siècle (¡ni va finii',
(j.omiTie son bienheureux mari,
Mailame Slrw.arl s est intéressée à
toutes nos œuvres el, en particulier,
aux, écoles de Livourne qui lui sont
redevables de leur [>ro.spérilé exceptionnelle.
Infirme depuis ionglemfis, notre
inlatigafile et fidèle amie n’avail pa.s
moins continué, malgré ses quatre-
5
m
'’lïigis ans, à procurer des l'ossources
insiiUiiions (|ui lui (cnnienl à
et. à s’fiü oecupcM' avec urie
^decliun ioiit.e rrialerneUe.
1/Egiise vaudoise pat lage le ileui)
la iamille ainigée el exprime
^ tous ses memhre.s las sentinienls
sa liés vive syninaUm) ehi'élieime.
Torre Pellice, le & Juillet, iHi)7■
l'üur la Taille Vaudoise;
J.-l\ Pons, Mrnf
Mademoiselle Caiîiierîn«
de la Tour, ex dîî'ectriee de notre
’C^f])helinal, est morte le 18 ,iuin
dans sa 55* aimée, cliez sim IVére,
le pasteur de ¡Nice.. Nous envoyons
l’assurance de notre sympatliie au
'deux pèi'e et aux aulies parents de
la défunte, à la Tour, S.t Jean et
Nice,
CllHONlQUE VAUDOiSE
POMARET; Ecole Lutine. - Les
fixamens de noti'e collège inférieur
Ont eu lieu du 28 au 30 Juin, cornt'ne cela avait été annoncé. La <li‘■«ction à pieu près au complet, M, I
Weilzecker .se trouvani à Nice, a |
pu conslaler avec une vraie salis- |
fttelion les progrès de notre Ecole j
l-'aline, organisée maintenant selon i
les vœux de la population, avec ses j
t'ois da.sse.s di.stincte.s, diacune avec |
son professeur, i.a maictie [lendanl ;
l’année a été satisfaisante, et tious 1
>ie saurions a.ssez remercier le Sei-.j
gneur d’avoir su aplanir toutes nos '
dilficuités. Mais ce qu’il y a de phi.s
réjouissant encore, c’est de voir le ,
grand nornhre d’éléves qui s’est
présenté à l’examen d’introduction,
iR enfants venant fie la haule montagne comme de la plaine; voilà
éertes un bon contingent, puisque
notre gymnase comptera l'aunée pro
diaine Tî jeunes collégiens ou collégiemies, Messieurs les jirofessenrs,
eu avant avec coiiuage: voire, travail est apprécié!
Le jour des promotions la salle
était ),iondée, et nous eûmes le jilaisir d’entendre de nombreux conseils
utüe.s.
PERRIER ■ MANEILLE. — Le
premier du mois couranl a été rappelé de ce monde Aastirisu^ Fei*l'Icr, un des vétérans de cette paparois.se, qui avait su pai' sa modeslie et son honnêteté gagner l’afi feclmn de tou.s. Aussi le jour do
! ses funérailles un long convoi d'amis tint à l’accompagner jusqu’au
champ du repos. Que Ri eu console
ses enfants (jui sont au sein de la
paroisse comme ceux qui sont en
Amérique et qui apprendront avec
douleu)' le départ de leur [lère.
l‘RAE. — Rinianclie, te 27 Juin,
a eu lieu dans cette paroisse la
visite d’Eglise. Malgré la saison peu
propice, un grand nomhi'e se trouvant déjà aux dialels, un nomlireux
auditoire se pressait dans la maison
de Dieu pour y éeoulei' sa parole
et se maintint courageusement en
place jus<]u'à la fin. Nous remercions ces cliers frères du bon aeouei! accordé à la délégation de la
Table,
G. A. Tron
LA TOUR. — Î.e Gi)milé pour la
paix a eu l’heureuse idée de- faire
jmbiier, eu un o[mscule à part, el
de le distribuer à tous les mèmlires
de cette Société, le travail de M.
'Tourn sur la Paix, donné en conlérence publique dans la Salle du
Synode, el dont nous avons parlé
en son temps. Ce sera un iiioyen
eliicace d’apprendre à nos populations à connaître et à aimer la
cause de la paix.
6
214
ÉVANGÉLISATION
Nous cxf.rayotis les flormées suivatites (lu fiippoft lift i’Eplisft vauiloise (ift Naples, allant de Juillet
'1890 à Juin 1897. 55 catlioliijues se
sont inscrits comme catéchumènes,
31 personnes ont élé admises à la
communion.
I/activité des meml)res d'église
s'exerce dams les sociétés de truvail
et hienfai.sance, d’encouragement aux
domesliijues vaudoi.ses et au Cercle
Diodati. Une Union de jeunes tilles
a été (ondée.
Cas entrées pour ionds de culte
se sont élevées à H44 fr. laissant
une encaisse de 117 (V.; poui' hienfaisance 522 fr., ilont 118 en caisse.
Total 2293 fr.
La Sociéle de Travail (d. lüerilaisance a un bilan de 690 fr, et
dot .si's comple.s avec une encaisse
de 186 fr.
MISSIONS
Cinq cents médecins missionnaires
des deux sexes exercent leur activité dans le champ de.s missions.
La plus gramle partie de ceu.x-ci,
à savoir 185 docteurs et 51- femmes
raédecin.s, ont fait leurs études dans
les universités anglaises. Un très
grand nombre aussi sont au service
des Missions améiicaines. [,a Mission
hâloise ii’a encore que 5 médecins,
assistés, il est vrai, il'aides indigènes.
Mais ce nombre s’augmentera sous
jieu, car c’est là une luanche importante de l’œuvie d’évangélisation
au .sein du pagauisme.
(Vij JVouvelle).
LE TABAC ET US MISSIONS
[j autre jour lout eu reprenant
mes occupations de l’aprés-midi, je
: me laissai distraire à regarder mes
honoraldes concitoyens qui passaient
(levant mou bureau pour se rendre
à leur travail. Je remanjuai que le
})lupart d’enfre eux, depuis l’homme
d’âge mur jusqu’au blanc bec tenaient un cigare entre les dents.-Que
l’habitant des campagnes sache (¡u’en
ville la pipe n’est pas de bon ton
dans la rue.
Ce joui' là, ce spectacle qui n’a
pourtant rien d’extraordinaire, puis(jne je puis en jouir trois cent fois
pai' an, ce spectacle dis-je me ren*
dit rêveur.
Suppose, me dis-je, que 300,000
ciloyems fument le cigare, la ciga-^
relie ou la pipe, ou mâchent riiei bn*
à Nicot; — ne liens pas compte
des (lames, liien qu’il y eu ait qui
chérisseni la cigarette, espère plulât
qu’elles sont encore une (juantité
négligeable chez nous. Supposons
encore (|ue ces 300,000 liomines
consomment eu moyenne pour 10
centimes de tabac par jour. La
moyenne est raisonnable car s’il en
est qui se contentent d’uu paquet
(le tabac par semaine, il en est
d’autres qui se chargent de combler
le déficit en fumant de fins havanes
et d’exquises cigarettes; et puis ne
faut il pas des pipes, porte-cigares
et cigarette.s et de jolis étuis en maroquin, afin d’être bien pourvu en
tous temps et en tous lieux? Clette
moyenne journalière de 10 centimes
est donc assez juste. Mais n’emIx'ouillons pas notre calcul par tiop
de réllexions. 300.000 fois 10 centimes égalent 30,000 francs par jour.
Suppose maintenant (|ue rannée du
fumeur ait 360 jours, car il en perd
liien 5 pour faire ses emjdettes et
nettoyer sa pipe: 360 fois 30,000
font 10,800,000, je dis DIX MILITONS HUIT CENT MILLE francs
qui s’en vont,bon an mal an en
lumée. Voilà le calcul que je fis et
voilà le résultat (|ue je trouvai,
Savez-vous bien ce que des enfants de Dieu pourraient faire avec
ces 10 800 000 Fr. ? Ils pourraient en.
7
215
''oyer plus cle 2,000 missionnaires
païens. Pensez-y bien, on pourP'it enirelenir plus de 2,000 rni.s**>oniiaires en pays païens avec ce
lue ces eniïml.s (.(ui porlent le nom
cliréliens ern{)!oienl pour entrelenir une mauvaise habitude nuisible à la santé.
{L'Eglise chrétienne)
Nouvelles Religieuses
Rome. — L’Union chrétienne de
.ieunos gens à Rome est désormai.s
propriétaire de la maison où elle
®st installée, Via délia Consulta,04'.
Nice. ~ À son retour de Marseille,
'■'près sa consécration, M. le pasteur
rédacteur ilu Lüioral Evan9éligne, de Nice, a été l’objet d'une
'Uanirestalion sympathique de la part
des hahitué.s des réunions populaires,
pairs une réunion d’un caiactère
•atime, ils lui ont oliert un tableau
encadré représentant Jésu.s disant:
“* Je suis le chemin, la vérité et la
yie. » l.e discours de bienvenue a
été prononcé par un des plus fidèles
i'abitué.s, M. Peyran, qui s’en e.st
»'c'quitté en termes excellents.
iSuisse, — L’égii.se indépendante
aeuchàteloise comptait, au 31 dé‘farnhre 1896, 10.202 memlnes {4.328
électeurs et 5874 dames). C’est une
^"gmentation de 512 sur l’année
I8te (185 électeurs et 327 dames).
Pendant 1896, les recettes se sont
élevées à fr 115. 396, et les dépendes à 116.305,- ce qui donne un déficit de 908 lï'. malgré le reliquai
actif.de 1895, qui était de 3068 tr.
Italio, - L’Italie catholique esL
^l‘lc chrétienne ou païenne ? Tel est
titre d’une brochure publiée par
Mariano, prül'e.s.seur à l’Univerdfié de Napfes. Cette brochure, analysée par Ai. ICrnile Gehhart darrs le
Journal des Débats, est une réponse
à un autre professiuir ilalieu de Florence. Les lieux ¡írolesseur,« italierrs
et le rédacteur des Débats n’tié.sitent
[)as à ré|)omlre; Elle est païenne \
Voici comment M. Maiiauo formule
sa pensée:
«Je tiens toujouts fermement cà
cette pensée que le ma! profond qui
afflige et éjiuise l’Italie est le soinmetí où elle s’est comme pélrifiée
dans le verbe catholique papal, <)ui
e.st une forme tout extérieure et
mécanique du christianisme. C’es).
pour cela que la veine de ses énergies spirituelles et morales est
tarie. Je sais bien que, parmi les
Italiens qui pensenl, bien (ten .sont
prêts à convenir de ce fait; mais
ce n’e.st (»oint une raison pour moi
d'abandonner ma conviction....... I.e
su|)rêrne et désastreux eliet de l’empire absolu et de l’action tlu catholicisme papai sur le peuple italien
est d'y avoir réduit au silence, il’y
avoir éloulTé toute instruction, loufe
cuiiosité à l’égard des problèmes
du monde moral et des cfioses spirituelles. »
Belgique. — f/Egiise missionnaire
belge compte 34 Eglises et stalions
avec 70 annexes; 51 lieux de culte ;
63 école,s du dimanche, 29 pasteurs;
2 évangélistes; 6 lecteurs de la Bible et 5 colporteurs. 2,787 enfants
l’ré((uentent les écoles du dimanche, plus de 650 appartiennent à
des parent.s encore catholiques romains. Celle année, plus de 500
membres nouveaux ont été inscrits;
deux nouvelles stations ont été fondées et quatre églises inaugurées;
trois autres doivent l'être [U'ochainement.
Alloiiiugne. — l.e.s Frères inoraves
(i0.s.sèdent onze charnp.s •l’activité
missiotmaires et 132 stations; leurs
missiüiinaii'eseùi'opéenssonl au tiombre lie 173, qui sont assistés |.»ai'
23 pasteurs et 1,164 aides indigèiies
On compte dans ces Missions pins
de 88,000 chrétiens baptisés et 24,916
élèves. Ces chilïres sont éloquents
8
216
lof(|u’on li(3n! cornpfe du nombre
relal.ivemenl laible des l'ommuiiaulés
riioraveis,
Bohêiiîo. —■ On conserve dims
l’Eglise réformée de Czernilow une
antique liible en langue tchèque,
im[)fimée en l'an J488, dont les
destinées sont reraar{[uaÎdes. Cette
Bible 'appartenait à une famille qui,
au XVE siècle, (imiuassa la Ré
lorrne, Loi's des persécalions qui
anéantirent presque les églises protestantes de Bohême , au siècle
suivant, la Bible fut cachée dans
une cavité ménagée au centre d’un
gros billot (,|ui servait à féndi'e le
bois. Un beau jour, il y a quelques
années, la liacben d’\in bûcheron fit
voler en éclats le vieux bloc de
chêne, tout usé, et quelle ne l'ul
|)as sa suiqu'ise eti trouvant intact
le précieux volume, oublié là depuis
deux c(;nts ans, et qui reparaissait
au jour, comme un témoignage de
rindestructibilité de ia Parole Eternelle de Dieu. [Efflise Chrétianne.}
Espàgne. — Un vnl de liijoüx ¡leu
ordinaire, vient, raconte ' TÆV/feti
chrélimne, d’étre commis dans ia
cathédi’ale de Tolède. Un beau matin,
l’image des la « Mère de Dieu », pati'onne de la, ville, a été trouvée
dé[)ouillée de plu.s de 20Ü mille l'r.
de joyaux qu’elle portait. L’indignation deis fidèles à élé grande,
lorsqu’on . a découvert les auteui's
du larcin. Ce n'était rien moins
qu’un des vicaires de la cathédrale,
assisté de deux ciiefs-sacristains,
Angleterre. — Ce pays, dit le
lém.oignage, accorde aux magistrats
et aux possesseur.s de propriétés
seigneuriales le droit (ie_ prohiber
le trafn; des .spiritueux. Plusieur.s
en ont profité, et plus de deux mille
pai’oisse.s n’ont pas do débits. Ou cite
tout un quartier de Liverpooi où
cette prohibition existe, rjui ne possétle auc'Jtt débit, où le paupérisme
presqrte irtcorrnu, et où la mortalité est de 20 ü[0au-dessous de celle
des autres quartiers.
Un garçon d’écurie, tpji avait 1^*
mauvaise liabilude de boir'e pb>*
que de raisorr, verrait de ratrtener
.ses cirevaux de l’abreuvoir. — « RC'
cortdtris dorrc tes bétes à la rivière,
lui dit sort rtraifre. » — Non sarts
taire (quelques objectiorrs, le grrrçon
obéil, mais l'evint bientôt, en disant
que Ses cirevaux avaierrt refusé de
boii'e liavantags et (.¡u’on devait bief'
savoir que les animaux ne boivent
jamais sans soit, — :< Eb biett, rno"
ami, dit en souriarrt le fermier, uti
vieil et brave arrabapliste de l’ancientte roche, lu ne ferais pas mal
de les imitar. Dis-toi bien une chose,
c’est qrr’un jeune homme qui se met
à boire a moitts d’e,s[uit que le®
bétes. »
INFORMATIONS.
¡.a Jurrte provinciale a approuvé
ia vente de plarrtes, à Robi, et les
comptes de ,1896 de ia Bourse, des
pauvres, à Angrogne.
— Le cottseil scolait'e provittcial
a approuvé les débbérations des
communes de Prarustin, S. Secütrd,
P.ramol etc, loucliaui de,s nomina'
trons à vie, etc. d’itr.sülulenr's,
-- Le 12 c, à T U l’in au (.iommis'
aariat Militaire, entreprise de fout'*
roture de lourrage pour 1896 rlanS
le territoire du 1'' coiqr.s d’anmée.
ilapportfr directs entre le Prodnc-'
teiir et le Consorumateur.
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leeterir.s des m«nlre,s de lous modèlent
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J. P. Mai.an, Gérant
Torre Pellice — Imprimerie Alpina-