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Quarante-troisième année.
24 Janvier 1908
N. 4.
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L’ÉCHO DES VALLÉES
Ï^A.RJVIiSSJA.lSr'i:' OHAQUEÎ VBÎIVDREÎDI
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Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sanf ceux du commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent, ne
seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. CFhil. IV, 8).
SOMMAIRE :
Pour la lecture de la Bible — Ephémérides vaudoises — L’œuvre des Missions protestantes à Madagascar —■
L’Eglise italienne de Cleveland —
Lettre de Pignerol — Courrier missionnaire — Chronique — Nouvelles et
faits divers — Livres et Revues — Revue politique — Eondo Matteo Prochet.
Pour la lecture de la Bible
Cher Directeur,
Je lis toujours avec un vrai intérêt
tout ce qu’on s’efforce de faire aux
Vallées, pour ramener notre peuple à
une lecture plus assidue de la Bible.
C’est la connaissance de ce livre, bien
plus profonde alors qu’elle ne l’est,
hélas 1 aujourd’ hui qui a fait de nos
pères ce qu’ils ont été et ce dont nous
bénéficions encore de nos jours. Je me
demande quelles seraient, dans nos
paroisses, les données d’une statistique,
si elle pouvait se faire, qui compterait,
d’un côté, le nombre des familles dans
lesquelles la Bible occupe sa place, ou
plutôt quitte sa place régulièrement
pour servir de conseiller aux membres
qui la composent, et de l’autre, celles
où, non seulement des jours et des semaines, mais des mois et peut-être même
des années se passent sans qu’elle quitte
le rayon de l’étagère sur laquelle elle
se trouve. Je voudrais de tout mon cœur
me tromper, mais je crains bien qu’un
trop grand nombre de nos braves Vaudois ne se fassent illusion en pensant
que le peu qu’ils en entendent chaque
dimanche par la bouche du régent et
du pasteur suffit pour la nourriture de
leur âme, et par conséquent se dispensent d’une lecture régulière et personnelle du saint livre. Est-ce qu’au moins,
après \ine semaine entière de privation,
en arrivant au temple le dimanche, ils
ont faim ou soif de cet aliment spirituel? Je ne demande pas s’ils l’entendent,
cette lecture, mais s’ils l’écoutent, s’ils
la savourent.
Le but de ces lignes est tout simplement de présenter aux consistoires
de nos différentes paroîsies une proposition qui pourrait, avec l’aide de Dieu
et un peu de bonne volonté, concourir
à réveiller le goût de la lecture de la
Bible. Voici en deux mots en quoi
consiste cette proposition simple et pratique s’il en fut. Au lieu de simplement suivre pendant le culte, et souvent au milieu de distractions dont
on ne sait pas toujours se défendre,
la lecture de la Parole de EAeu en attendant — ce qui constitue encore pour
trop de personnes la partie la plus importante du ëulte, et cela au grand
regret des pasteurs les tout premiers —
la parole de l’homme, pourquoi ne la
suivrait-on pas sur le texte lui-même ?
Je suis persuadé qu’une lecture attentive ferait découvrir plus d’un passage
qu’on a entendu plus d’une fois lire par
d’autres sans en recevoir qu’ une impression très passagère et trop tôt évanouie, lequel lu et souligné au besoin,
afin de le retrouver à son aise, et le
relire, produirait une impression plus
durable et par conséquent plus salutaire.
Je vois arriver de loin l’immanquable
objection que je résume en ces mots.
Devons-nous donc partir de toutes les
extrémités de la paroisse, non seulement avec notre cantique, mais avec
notre bible sous le bras, et faire avec
cela des trajets d’une demi-heure, d’une
heure, et quelquefois plus encore ? D’un
autre côté nous ne voulons pas passer
aux yeux du public pour plus piétistes
que nous ne sommes.
Comme ma lettre risquerait de traîner
en longueur, ma proposition ne vise pour
le moment, qu’à répondre à la première'
partie de l’objection. Serait-il impossible aux Consistoires d’avoir, dans
chaque église, aux deux côtés de l’entrée principale, une armoire ou une
simple étagère adossée au mur, et contenant autant de cases qu’ il y a de
familles dans la paroisse ? Ces cases
devraient pouvoir contenir au moins un
livre de cantiques et un nouveau testament avec les psaumes ; ce dernier devrait être en caractères assez gros pour
que même les vieillards et les personnes
à vue plus faible pussent en bénéficier.
A côté de ces deux armoires destinées
uniquement aux familles de la paroisse,.
j’en voudrais une autre de très modestes
proportions pour les étrangers qui....
càpitano et désirent pouvoir prendre une
part active aux différentes parties du
culte.
Tout cela coûte, dira-t-on. Je ne le
sais que trop que tout coûte, mais un
petit calcul suffira pour nous tranquilliser sur ce point. Qu’on en juge. Il
est permis de supposer que les armoires
ne dureront pas moins d’un siècle — si
je ne me trompe, plus d’une chaire des
Vallées compte plus d’un siècle — il ne
s’agit donc pas de frais périodiques et
à courte échéance sous ce rapport. Maintenant, quel est le Vaudois, pour peu
qu’il se souvienne « du rocher d’où il
a été tiré» (Es. LI, i) qui, sachant
lire, se refuserait à payer motns d'ut}
centime par semaine, soit 0,50 par an,
pour trouver, en arrivant au culte, son
testament et son cantique. Tl est bien
entendu que la plupart voudront bien,
non seulement se procurer eux-mêmes
ces livres, mais se procurer le plaisir
d’en fournir ceux d’entre leurs fi-ères
pour qui cette dépense pourrait cons
tituer un sacrifice. Cette idée a été lancée déjà en petit comité, mais sans
résultat positif.
Il se peut qu’il en soit de même maintenant ; s’il en était ainsi, mon regret
serait du moins adouci par la pensée
d’avoir tenté, c.-à-d. fait mon devoir. Si
seulement mon idée avait pour résultat
d’en faire naître chez quelqu’un une
autre plus pratique et ayant plus de
chance de réussir, j’aurai atteint mon
but quand même. Les étrangers veulent
bien encore nous appeler le peuple de
la Bible. Au nom de nos intérêts les
plus sacrés, efforçons-nous de ne pas
leur donner un démenti, et de redevenir ce qu’ils pensent que nous sommes encore. J. D. Prochet.
EPHËHtBlPES YÆOBOISES
29 Janvier.
Procès de la Peyronette.
Parmi les procès faits par l’inquisition à des Vaudois, un des plus connus
est celui qui commença le 29 Janvier
1494 à Beauregard en Provence contre
Peyronette veuve de Pierre Béraud, alias
Fournier, de ladite localité, âgée d’environ 50 ans et accusée de Vaudoisie.
Allix publia le manuscrit original
latin, déposé à Cambridge, dans son livre sur les Vaudois ( «Remarks» 1690).
Et Eugène Arnaud en a publié la traduction française dans ses «Vaudois
du Dauphiné » pages 32 à 45.
Franchement ce n’est pas le personnage qui nous intéresse beaucoup. Hélas! Peyronette, loin d’être une héroïne
finit par déclarer qu’elle veut vivre en
bonne catholique ; mais les informations
qu’elle fournit au juge dans le cours
de ses interrogatoires, sur les Vaudois
du i5.me siècle et leurs Barbes sont du
plus vif intérêt.
C’est l’inquisiteur de Provence, Antoine Fabre, qui fait le procès parce
qu’elle passe pour être affiliée aux Vaudois ou Chagnards, comme - on les appelait à Valence.
Dans la première audience tenue le
29 Janvier dans une hôtellerie de Beauregard, Peyronette déclare sous serment
avoir toujours vécu en bonne catholique et à chaque demande qui lui est
faite touchant les Vaudois elle répond
ne rien savoir. L’inquisiteur, muni de
ses délations secrètes, ne la croit pas
et l’envoie aux prisons de l’évêché de
Valence.
La seconde audience a lieu donc à
Valence même, le 31 Janvier. Peyronette a réfléchi et se décide à parler
puisqu’on lui promet le pardon. Elle
raconte que 25 ans auparavant (donc
vers 1470) deux Barbes étaient venus
tenir des réunions chez son mari. Ils
étaient vêtus d’habits de ¡couleur grise
et parlaient italien. Après le souper l’un
d’eux se mit à lire un petit livre contenant les Evangiles et les 10 commandements et puis à expliquer ce qu’il
lisait, se disant envoyé de Dieu pour
réformer la foi catholique, allant par
le monde comme les apôtres pour prêcher aux bonnes et simples gens la
manière de servir Dieu et de vivre selon
ses commandements. Elle énumère ensuite toutes les erreurs romaines que
ces Barbes démasquaient ; elle affirme
avoir vu et entendu ceux-ci 8 ou 10
fois à Beauregard soit chez son mari
soit chez Talmon et Guillaume Pascal
soit chez Pierre Garnier ; et elle termine sa déposition en déclarant avoir
entendu le curé André prêcher un jour
à Beauregard justement les mêmes choses que ces Barbes disaient. L’audience
est reprise le lendemain i.r février,
toujours dans la chambre de l’inquisiteur à l’évêché de Valence. Peyronette
ajoute que les Barbes disaient que les
prêtres qui recevaient de l’argent pour
célébrer des Messes étaient comparables à Judas qui vendit Christ pour de
l’argent et que ceux qui donnaient cet
argent aux prêtres pour des messes
étaient comparables aux Juifs qui achetèrent Christ pour de l’argent. Puis elle
raconte qu’étant allée avec son mari à
Barcelonette en visite chez leur parent
Jean Fabre, ils allèrent un soir chez le
frère de celui-ci appelé Monet Fabre
et y trouvèrent des Barbes qui y prêchaient secrètement, en sorte que Monet
Fabre fut fort ennuyé de leur arrivée
inattendue.
L’inquisiteur voyant qu’il n’y avait
plus rien d’important à tirer d’elle finit
pour lors son procès en la faisant sortir de prison sous serment de se représenter toutes et quantes fois on la rappellerait.
Et en effet elle se représenta le 23
Mars suivant aux délégués de l’inquisiteur à Beauregard qui lui firent confirmer solennellement toutes ses dépositions et la laissèrent libre.
Put-elle jouir d’une liberté acquise au
prix d’une pareille défection et de la
dénonciation de ses propres parents.
Dieu ne permit pas que ceux-ci eussent à en souffrir, car en cette même
année 1494 Charles VIII partant en
guerre pour l’Italie fit cesser la persécution ne voulant pas laisser des mécontents sur les derrières de l’armée.
Teofilo Gay.
L’Œuvre des Missions Protestantes
à Madagascar U)
Nous venons de lire, avec un intérêt
poignant, le livre que M. le pasteur
(1) Un vol. de 258 pages. Paris, Maison des
Missions, 102, Boulevard Arago. Prix: 2 ît.
2
2
Jean Bianquis, Secrétaire Général des
Missions Evangéliques de Paris, a publié récemment.
Cet ouvrage des mieux documentés,
est d’une actualité incontestable, puisqu’il est tout entier consacré à la défense de la Mission malgache qui traverse une heure des plus difficiles.
On sait que depuis près de deux
années, le Gouverneur de Madagascar,
M. Augagneur, a recouru à tous les
moyens pour entraver l’œuvre des missionnaires, ordonnant la fermeture des
temples et des écoles, prohibant même
les réunions religieuses à domicile, si
un voisin ou un ami du dehors y assiste. Et penser que M. Augagneur est
un franc-maçon de la plus belle eau,
et se donne pour libre penseur ! Cette
campagne perfide et violente du gouverneur, a rencontré l’appui, pour nous
presque incompréhensible, des francsmaçons de la région parisienne, et des
libres penseurs, qui accusent les missions protestantes de poursuivre à Madagascar une œuvre néfaste 1 Serait-il
toujours vrai que les extrêmes se touchent, et que les soi-disant libres-penseurs ne respectent pas la liberté des
autres, mieux que ne l’ont respectée
les jésuites et les inquisiteurs de tous
les temps î
M, Bianquis qui a fait, il y a quelques années, un long séjour à Madagascar, a la compétence nécessaire pour
démasquer les menées des ennemis de
la mission, réfuter leurs indignes calomnies, et rétablir les faits dénaturés
à plaisir, et il ne s’y épargne pas. La
bonne cause a trouvé, dans M. Bianquis, un défenseur des mieux renseignés et des plus éloquents.
Ce qui étonne plus encore que l’esprit d’intolérance dont fait preuve M.
Augagneur, c’est qu’en France même
on commence une espèce de croisade,
par le moyen des organes de la presse
républicaine, socialiste et réactionnaire:
Tous ces frères ennemis se donnent la
main, pour frapper de leurs anathèmes
les représentants du christianisme évangélique. Nous sommes heureux, cependant, de constater, à sa louange, que la
Ligue des Droits de l’homme s’est solennellement prononcée en faveur de la
liberté religieuse et de conscience, « nul
ne devant être inquiété pour ses opinions, pourvu qu’il ne trouble pas l’ordre public établi par la loi ».
Nous ne pouvons que donner un
aperçu de cet ouvrage qui résume l’histoire des églises de Madagascar, énumère et réfute toute accusation formulée
contre l’œuvre missionnaire et plaide
victorieusement sa cause.
Les personnes qui le peuvent feront
bien de se procurer le beau livre de
M. Bianquis. Sa lecture leur apprendra
à mieux connaître la belle œuvre qui
se poursuit dans la grande île africaine
et à sympathiser avec les serviteurs fidèles, qui, malgré toutes les tracasseries et les entraves qu’on leur oppose,
et les menaces qu’on ne leur ménage
pas, résistent fièrement à l’orage et ne
cèdent pas au découragement.
J.-P. Pons.
L’Eglise italienne de Cieveland
On nous fait savoir de Cieveland,
Ohio (Etats Unis), que le temple dont
nous avons dit un mot dans le N. 49
de l’année dernière n’est plus à «^spérer»,
puisque la dédicace en a' été faite depuis un an, c.-à-d. au commencement
de 1907.
Le temple est très beau ; il est tout
en briques et pierres de taille ; il se
compose d’une salle principale, l’église
proprement dite, avec une galerie, d’une
autre grande salle pour l’Ecole du dimanche et de quelques autres pièces
fort utiles. Il a un grand clocher avec
une grosse et belle cloche. Le chauffage
est à gaz naturel, et l’illumination à
lumière électrique, 34 lampes.
Le nombre des membres communiants
est encore petit, une quarantaine seulement ; mais c’ est une petite église
(presbytérienne) qui prospère et qui a
un bel avenir devant elle. Plusieurs de
ces nouveaux convertis sont zélés et
actifs.
Trois choses peuvent peut-être intéresser nos amis des Vallées, a) Ce
temple est dû, après Dieu, aux efforts
assidus et infatigables du pasteur, qui
est Vaudois de naissance ; — h) les
moyens, 65,000 frs., ont été fournis, en
bonne partie, par un legs d’un chrétien
appelé F. Beckwith ; — c) une des fenêtres qui ont été payées à part porte
l’écrit : « Five Waldenses », « cinq Vaudois» : tous les Vaudois qui étaient alors
à Cieveland. Nous sommes six aujourd’hui.
Serait-il permis d’ajouter que ce tout
petit troupeau évangélique (qui paye
toutes ses dépense courantes), a collecté dernièrement 83 frs. pour les Calabres ? Cette somme, ajoutée aux 61
frs. collectés au culte français (par le
même pasteur), soit 144 frs. en tout,
a déjà été envoyée à Rome. X.
LETT1I^^|I^I1CIL
Très estimé M. le Directeur,
Voici, après un long et coupable silence, quelques nouvelles Pinérolaises
qui peut-être intéresseront quelques lecteurs de VEcho.
Mercredi, 15 c., nous accompagnions
à son dernier repos terrestre notre frère
en la foi, J. B. Toselli. Natif de Pignerol, catholique de naissance, il avait
connu l’Evangile il y a plus de 20 ans,
alors qu’il était employé comme ferroviere, à Airasca, et cet Evangile, il l’a,
depuis, honoré par une piété vivante
et par une conduite exemplaire. Voici
deux beaux témoignages à lui rendus,
l’un par son fils, lecteur lui aussi de la
Parole de Dieu, et l’autre par un vieux
ami catholique : « Mon père ne se mettait jamais en route sans s’être auparavant muni de son N. Testament ».
— «Jamais je n’ai entendu sortir de
sa bouche une seule parole mauvaise
et il ne nous ménageait pas toutes les
fois que nous laissions échapper de nos
lèvres, en sa présence, quelque parole
malséante».
Ah ! si l’on pouvait rendre ces mêmes
témoignages à tous' les membres de
nos Eglises ! Sa mort a été, comme la
dernière partie de sa vie, en édification à tous ceux qui entouraient son
lit de souffrance ; aussi le pasteur a-t-il
pu, en toute conscience, présidant le
service funèbre, lui appliquer les belles
et consolantes paroles du chap, XIV
v. 13 de l’Apocalypse.
Le lendemain un autre convoi funèbre, de plusieurs centaines de personnes, composé en majeure partie de
dames catholiques, accompagnait jusqu’au temple vaudois, et de là au cimetière, la dépouille mortelle de notre
chère sœur et amie. Madame Césanne
Ottone, née Constantin, fille du propriétaire du Café Roma, et entendait avec
recueillement et émotion les paroles de
consolation et d’espérance du Saint
Livre. Les nombreuses relations des
familles Ottone et Constantin, le sérieux,
l’amabilité bien connue, la conduite
exemplaire, comme fille et épouse, de
notre chère Césarine expliquent assez
ce nombreux cortège. Deux fois échappée presque miraculeusement à la mort,
lorsque, après avoir été alitée pendant
une année entière, elle semblait finalement d^vrée de sa néphrite, une rechute inattendue l’a replongée dans son
lit et l’a enlevée, en 15 jours, jours de
douloureuses souffrances, à la tendre
affection de ses bien-aimés. Son départ
a été calme et serein. Elle l’attendait
et l’invoquait tout en sachant dans
quelles angoisses il allait plonger son
cher époux et tous ses chers parents.
Ses amies d’enfance et de Pensionnat
lesquelles, certes, n’ont pas oublié cette
charmante compagne, seront tristement
impressionnées par la nouvelle de ce
départ si précoce. Elle n’avait, en effet,
que 32 ans ! Que le Père des consolations, console et soutienne ces familles
plongées dans le deuil et sanctifie leurs
épreuves 1
Dimanche 19 c. l’Eglise de Pignerol
avait le privilège d’avoir au milieu d’elle
à l’occasion de la Visite d’Eglise. MM.
A. Jahier et Achille Malan membres
de la Commission Exécutive. La visite
n’a donné lieu à aucun incident digne
de remarque. Les chaleureux appels de
notre frère M. Jahier, adressés, à 4 reprises, à des auditoires assez nombreux,
ont certainement laissé des impressions
bénies. Qu’il reçoive, avec son collègue
et les frères qui ont coopéré avec lui,
l’expression de nos remercîments bien
sentis ! H. P.
COOBEIIEË MISSIOiMIBE
Lé Comité des Missions de Paris vient
de confier à M. J. Weitsecker la représentation officielle pour l’Italie et le
Littoral.
Du Zambèze, on annonce les fiançailles de M. Vernet et de M.lle Bertrand
et le départ prochain du fiancé pour
venir se marier en Europe. Le Journal
des Missions de janvier publie la fin du
rapport présenté à l’Assemblée du Lessouto par M. Duby, un des missionnaires qui ont été envoyés faire une enquête au Zambèze.
Ils ont constaté que de nombreuses
circonstances expliquent l’insuccès qui
a répondu jusqu’ici aux essais de faire
travailler là-haut des évangélistes bassoutos : la fièvre, l’immoralité effrénée
qui les entourait, l’éloignement du pays
natal, l’amour de tout Massouto pour
le bétail, le désir de s’occuper plutôt
de la prédication que de l’école etc. En
voulant rétablir ce travail en commun
des deux champs de mission, il faudra
renoncer à l’idée de faire des aides
venus du Lessouto des maîtres d’école,
ou même des évangélistes travaillant
sur une station sous la direction d’un
missionnaire blanc, sauf pour uu stage
de peu de mois à leur arrivée. Il faudra les mettre à la tête d’annexes régulières et leur assurer un retour au
Lessouto après un nombre d’années limité. Au reste, la mission du Lessouto
se charge des frais de leur voyage et
de leur entretien, ne laissant à la conférence du Zambèze que le soin de pourvoir aux voyages dans l’intérieur du
pays, aux constructions et autres frais
d’installation sur les stations.
Quant aux écoles, on espère pouvoir
bientôt y suffire grâce à l’Ecole Normale qui vient d’être reconstituée. Elle
s’est ouverte en novembre à Maboum
bou, sous la direction de M. A. Coïsson,
avec 11 élèves.
— Le Journal publie encore une lettre très intéressante, de M. Jacottet qui,
avant de quitter sa station de ThabaBossiou pour ¡^Morija, constate quelles
bénédictions^Dieu a répandues sur les
22 ans qu’il y a séjourné. Depuis 1886,
le nombre des annexes a passé de 6
à 19, dont plusieurs fondées dans les
montagnes, naguère entièrement inhabitées ; les communiants de 450 à 1450
qui ont contribué, dans le dernier exercice, plus de 12.500 francs,
— .C’est aussi de progrès que parlent les rapports de la mission suédoise en Abyssinie. Dès 1890 et 1891
trois stations ont été ïbndées aux portes du pays : Bellesa, Asmara et Zazega. Elles comptent actüellement plus
de 850 membres, dont plus d’un tiers
de communiants. L’évangéliste indigène
Tajulenj avait obtenu de grands fruits
dans ses tournées en Abyssinie même,
surtout parmi les jeunes prêtres ; mais,
depuis 1905, il a été envoyé, sur l’invitation de Ménélik, à l’Université de
Berlin, comme chargé de cours au Séminaire oriental. Cependant, un autre
indigène formé à Stockholm, un Galla
qui a pris le nom d’Onésime, a obtenu
l’autorisation de s’établir dans son pays,
où aucun missionnaire n’a jamais pu
pénétrer. Présenté à Ménélik par le
primat d’Abyssinie, il en reçut une
lettre de recommandation qui lui valut
un excellent accueil du prince et du
peuple gallas. Les missionnaires suédois
se louent d’ailleurs très haut du régime
et de la sécurité établis par le protectorat italien.
I û i/k
La Tour. Dimanche le culte principal a;été présidé par M. Pons, qui
est parti le lendemain pour Marseille,
comme nous l’avons annoncé la semaine
passée.
M. le pasteur Tron a donné dimanche soir, à l’Aula Magna, la conférence
annoncée, traitant de l’ouvrier esclave,
l’ouvrier machine, l’ouvrier libre, l’ouvrier victime, La salle était pleine, mais
l’élément ouvrier, pour autant que nous
avons pu nous assurer, ne formait qu’une
petite minorité de l’auditoire. D’autres
conférences auront lieu le mois prochain et seront annoncées en temps et
lieu.
Saint-Jean. Le corps enseignant
Vaudois de notre paroisse a été très
éprouvé depuis six mois. L’école des
Blonats a perdu d’abord le maître de
la 3.me, M. Bertalot enlevé par une
niort prématurée en Juillet dernier, .puis
l’école des Airals s’est vu enlever par
la mort la maîtresse de 3.me Mademoiselle Malanot. Et le régent de 5.me
et 6.me, M. Long est retenu chez lui
par la maladie depuis deux mois. “
Dieu merci il a été possib|e'de combler ces vides sans retard des provisoires auxquels nous ex^pmons toute
notre reconnaissance. Moi^ieur Bertinat
s’est chargé de la s.me et 6.me en attendant le rétablissement de M. Long
que nous espéroné revoir bientôt à la
tête de ses classes et dans ses nouvelles
fonctions de Direttore Didattico auxquelles le Conseil l’a appelé. Mademoiselle Monnet a bien voulu remplacer
M.lle Malanot en attendant le concours
et M. Coïsson a été appelé à la 3.me
des Blonats.
Que Dieu veuille assister et encourager ces nouveaux ouvriers et leurs
3
collègues dans leur œuvre de dévouement 1
Ils préparent maintenant la fête du
17 février pour les enfants, tandis que
l’Union Chrétienne des jeunes gens s’occupe d’organiser la fête pour les adultes, c’est-à-dire le dîner et la soirée
traditionnelle.
Actes liturgiques: 17 Janvier.
Mariage ; Durand Jean Henri et Ferrier Félicité Aurélie.
NoQYelles et faits divers
L’église vaudoise de Nice vient de
perdre un un de ses vétérans, M. Pierre
Henri Weisz, ancien professeur, décédé à l’Asile Evangélique, le 13 c. à
79 ans. Il a été longtemps le directeur
des écoles de l’église.
— Les écoles du dimanche de l’église de Nice ont compté, en 1907, 120
enfants, instruits par le pasteur, assisté
par 15 moniteurs et monitrices. Les
élèves ont montré de l’assiduité, de l’attachement pour leur école et leurs maîtres. Le cours d’instruction religieuse
est suivi par 22 catéchumènes.
— L’œuvre d’évangélisation parmi
les Italiens de Zurich, qui se poursuit
sous le ipatronage de l’Eglise Vaudoise,
a réuni une école du dimanche de 60
enfants, auxquels a été offert un bel
arbre de Noël. Une trentaine de communiants ont participé à la S. Cène, le
jour de Noël.
■—Hollande. Il nous arrive de Paris,
en passant par la Hollande, une nouvelle qui intéressera vivement tous nos
lecteurs.
Le gouvernement français vient de
nommer chevalier de la Légion d’Honneur Monsieur le pasteur Bresson de
Rotterdam, qui est depuis plus d’un
quart de siècle le secrétaire du vénérable Comité Wallon de Hollande.
La Table Vaudoise a déjà adressé à
M.'Bi'eàsori ses félicitations ; et nous
sommes sûrs d’exprimer le sentiment
de tous les Vaudois en disant que c’est
avec la plus vive satisfaction que nous
voyons unç aussi haute distinction donnée à un homme qui l’a si bien méritée en consacrant son activité et ses
talents'ûu bien non seulement de ses
concitoyens mais aussi des Vaudois.
Nulle part cette nouvelle sera mieux
accueillie, hors de la résidence du nouneau décoré, que dans les Vallées où
le souvenir de son aimable visite et de
ses encourageantes allocutions à nos
Ecoles de Méthode il y a à peine 3
mois, est si vivant encore.
Nous sommes si heureux quand nous
voyons nos amis et bienfaiteurs appréciés et honorés. Que M. Bresson veuille
donc accepter nos félicitations les plus
, sincères.
— On annonce, du Zambèze, l’heureuse naissance, survenue le 23 novembre, à la station de Loukona, d’Aldo,
fils de M. le missionnaire Théodore
Fnhrmaiiil. Nos félicitations.
— Un consul français a découvert en
Syrie une stèle portant une inscription
en araméen, où il est question de BenHadad, fils de Hazaël, roi d’Aram,
dont il est parlé II Rois XIII, 24. et
qui vivait au temps du roi Joas, plus
de 800 ans avant Jésus-Christ.
— M. J. R. Booth, le commerçant
de bois millionnaire, vient d’offrir à la
ville d’Ottawa (Canada) de^ ^ payer
10.000 francs si elle refuse de renouveler les licences de buvettes sises dans
le, voisinage de ses scieries. Il dit que
la boisson est la damnation de ses ou
vriers et qu’elle nuit tellement à leur
travail qu’il croit ne rien perdre en faisant cette offre.
LIVRES ET JOURNAUX
Almanacco Italiano. Piccola Enciclopedia Popolare della Vita Pratica.
Anno XHI - 1908 - con 900 figure
e tavole. — Firenze - R. Bemporad
& Figlio, L. 2.
Un simple regard jeté sur la Table
des Matières montre quelle foule de
renseignements utiles et intéressants
l’on peu trouver dans VAlmanacco de
cette année, digne en tout de ses prédécesseurs. Les notices chronologiques,
astronomiques, administratives, politiques, nécrologiques sont des plus complètes. Viennent ensuite des chroniques
scientifiques, industrielles et littéraires,
des articles de variétés, géographie,
voyages, hygiène, sport, économie domestique, etc., r histoire politique de
l’année racontée par une série de caricatures. Les nombreuses illustrations
sont très belles : à remarquer un magnifique portrait du poète Giosuè Carducci en 1885, dans la pleine maturité
de ses forces et de son talent.
Les quelques pages consacrées au
Culto Evangelico donnent dans leur concision, et malgré deux ou trois petites
erreurs de détail, une idée assez exacte
de l’œuvre évangélique en Italie. Vous
y trouvez l’adresse de tous les lieux de
culte des églises italiennes et étrangères,
les principales données statistiques sur
les différentes missions, les œuvres philanthropiques qui en dépendent; enfin
l’énumération des institutions scolaires,
sociétés de jeunes gens, et publications
périodiques.
Per la fede e per l’onore. Romanzo
storico di Giuseppe Hocking. Versione di E. Casella. Eirenze, Tipog.
Claudiana, 1907.
Ce roman historique illustre le triste
règne de Jacques II roi d’Angleterre,
qui succédant à son frère Charles II
continue comme celui-ci à régner despotiquement. Il fit subir aux presbytériens les plus cruelles persécutions et
chercha d’étouffer leur religion pour
faire triompher le catholicisme dans son
état. Le roi ne dédaigne pas, pour obtenir ce résultat, la ruse, la violence.
C’est justement une victime de l’injustice du souverain et de la haine de
son conseiller, qui est le héros du roman de Hocking : lecture saine et instructive pour la jeunesse. J. M.
S. Beruatto. Sermoni e Conferenze.
Vol. in-8® di pagg. 280. Venezia, Tip.
dell’ Istituto Evangelico Industriale,
1907. Lire 2.
S. Guyonnaux-Vier. Panie Maurice.
Roman. Paris, Fischbàcher, 1908.
Prix : 3,50.
Pitié 1 Pitié 1 par Genoveva. Paris, Fischbacher, 1908. Prix: i fr. (93 pages).
La Rivista Cristiana
Sommario del Numero di Gennaio.
Q. R. Nel nostro 25® anno — G. Lazzi.
L’ora presente e l’orizzonte latino —
E. ^iampiccoli. Le idee religiose di G.
Carducci — G. Lazzi. Lord Kelvin —
Ü, Janni. Il cattolicismo rosso — T.
André. Sole nascosto, o sole splendente?
— ... Lettere ad un giovane — Pagine
omiletiche — Cronaca del movimento
religioso — Dalle Riviste e dai Giornali — In Biblioteca.
La Rivista paraît le 15 de chaque
mois — sauf Juillet et Septembre —
en fascicules de 60 pages, formant à
la fin de l’année un volume de 600
pages in-8®.
Minerva.
ROMA — Via Tomacelli, 15.
Sommario del numero 6.
Le razze e l’emigrazione europea negli Stati Uniti — Il governo autonomo
in Croazia — La raccolta e la distribuzione delle notizie — I principii di
un’unione mondiale delle Accademie —
L’elemento personale nella storia —
L’aumento dell’ artiglieria francese —
Accordi internazionali per combattere
la malattia del cancro — I canali di
Marte — Ciò che bevono gli scienziati,
i letterati e gli artisti — Questioni del
giorno - Spigolatura — Recensione
— Notizie Bibliografiche — Rassegna
Settimanale della Stampa.
Ami de la Jeunesse.
Sommaire du numéro de Janvier.
Images de Noël en pierre — A'propos d’un papillon — Roham l’intrépide
— L’eau de mer — Méditation — Les
goumiers au Maroc — La montagne de
fer de Kirouna — La nature et ses
secrets — Histoire d’une lampe — La
perte du dirigeable Patrie — La photographie à distance — François Coillard.
Revue Politique
ITALIE.
Le directeur général des chemins de
fer de l’Etat, M. l’ingénieur Bianchi, a
présenté au ministre des travaux publics
sa relation sur l’exercice 1906-1907. Sans
entrer dans les détails, notons seulement
que les frais d’exploitation se montent a
258 millions, tandis que les recettes sont
un peu moins de 182 millions, ce qui
fait une différence passive de 76 millions.
La relation fait remarquer que l’économie
nationale retire, directement et indirectement, des avantages remarquables de
l’exploitation des chemins de fer, avantages qui contrebalancent le déficit du
bilan, quoiqu’on ne puisse les calculer
par des chiffres. Mais il faut plutôt constater, une fois de plus, que les entreprises gérées par l’Etat no peuvent être
rémunératives.
Un désastre assez grave a eu lieu la
nuit du 20 à la bifurcation des lignes de
Venise et Bologne, près de la gare de
Milan. Un train express a tamponné un
train omnibus, quelques minutes plus
tard un autre train a heurté le premier
augmentant l’horreur de la situation. On
parle de 7 morts et 22 blessés. La cause
probable l’état d’ivresse d’un Oiiguilleur
qui a été arrêté. Parmi les voyageurs il
y avaient le ministre Carcano et plusieurs
sénateurs qui se rendaient à Borne pour
la reprise du procès Nasi. Ils sont tous
sains et saufs.
La Haute Cour de justice s’est nouvellement réunie le 21 courant sous la
présidence du sénateur Manfredi, qui a
montré tout de suite de vouloir aller vite
en besogne. Il déclare qu’il coupera court
a toute discussion ou conversation inutile.
D’accord avec M. Muratori, le nouveau
défenseur de Nasi, il a réduit presque
de moitié la liste des témoins à décharge.
Plusieurs ont déjà été entendus, mais
leurs dépositions ne présentent aucun
intérêt, vu que l’ex-ministre avait déjà
avoué que ses notes de frais de voyages
ne répondent pas à la vérité.
Le Parlement et le pays entier viennent de faire une perte sensible dans la
personne de l’honorable M. Felice Chiapusso, député pendant 25 ans de la ville
de Suse. Homme politique distingué, très
compétent dans les questions administratives et économiques, il fit part de plusieurs commissions très importantes, se
faisant remarquer par son expérience des
affaires, son^sens pratique et sa rigide
intégrité. Il eut la charge de sous-secrétaire d’Etat dans les ministères Pelloux
de 1898 et 1900. Enfin sa ville natale
lui doit d’importantes monographies historiques et archéologiques.
Les nouvelles du Bénadir commencent
à être plus rassurantes. La ville de Lugh
n’est pas cernée par les Abyssins qui
doivent se trouver beaucoup plus au nord.
La garnison a été renforcée par les troupes coloniales sous les ordres du lieutenant Cibelli. On est toujours sans nouvelles du capitaine Molinari qui doit être
blessé et prisonnier des tribus Amharas.
L’empereur Ménélick continue a être bien
disposé envers nous. S’il est sincère dans
ses protestations, et nous voulons bien
le croire, la question de frontière sera
bientôt résolue. Les journaux publient
un télégramme de Londres qui annonce
la conclusion d’un accord entre l’Angleterre et l’Abyssinie, pour fixer le 4.“*®
parallèle comme ligne de démarquation
entre la Somalie anglaise et l’empire du
Négus. C’est aussi ce que l’Italie désire:
en fixant définitivement notre frontière
au 4.“® degré de latitude nord, Lugh
restera incluse dans notre colonie, et la
question aura une solution satisfaisante.
E. L.
SOTTOSCRIZIONI
ÄL FONDO "MÄTTEO PROCHET,.
PER LA
SCUOLA MAESTRI EVANGELISTI
(Ventunesima lista)
Somma precedente L. 13829,20
Women’s Miss. Ass. of the Jerusalem
Church, Hamburg....................„ 125,—
Rev. Alberto Billour, Tarentum, Pa. „ 25,—
Sig. Galla Sebastiano, Torrazza . „ 4,—
Sig. Rasa Giuseppe, Verrua-Savoia „ 1,—
Cav. Dott. C. A. Trou, Torre Pellice „ 100,—
N. N., Torino.......................... 500,—
Miss Marquiss.........................„ 12,56
Rob. Miller Esq., London . . . . „ 125,60
Chiesa di Vallecrosia, per A. B. Tron „ 91,—
Chiesa di Como 25,—
Sig. Leone Montandon, Ponte Chiasso „ 25,—
Sig. Giuseppe Silva, Como . . . „ 26,—
Sig. Pietro Borsalino, Como . . . „ 10,—
Chiesa di Pisa: 70,—
(Giovanni Grilli e famiglia 30,
Tilde Errera Pons 10, Elise Kammer
5, famiglia Steiger 6, Sig.ra Giorgini 5, Italia Senesi 3, E. 1, E.
di P. 1, Vittorina Turno 3, E. Aretini 2, T. B. 2, A. Rieci-Revel 2,
R. G. e P. Grilli I).
Stazione di Tenda:....................„ 23,—
(V. Klett6, De Giovanni Pietro 1,
CeregheUi Giov. B. 1, Beltrando
Giov. B. 1, Mader 5,- Käthe Mader 10).
Chiesa di Ivrea:................„ 39,90
(G. D. Maurin 10, Coggiola Francesco 6, Ferdinando Coggiola 10,
Longo Giovanni 1, Resburgo Pietro
0,25, Massa Giovanni 0,25, Voegeli
Enrico 6, Giachino Teresa 0,50,
famiglia Monteverdi 5, Qnara Giulia 1, Ruffino Giuseppe 2).
Chiesa di Aosta: .............„ 38,50
(Giacomo Marauda, pastore 20,
Broggi Luigi 5, Carlo Giachino2,50,
A. Vignarolo 1, A. Ansermin 2,
Fratelli luvalta 5, Pietro Michela 3).
Totale L. 15069,75
Ab. payés et non quittancés.
1908: Frache Alb., Torraca; Em. Bottino V.ve
Conti, Laveno (saldo 1908); G. D. Prochet, Torino;
J. D. Jouvenal, id.; A. Pétavel ; M.me Pons-Karrer;
Marie Bosc, La Tour; Elèon. Costabel, id.; Bureau de poste Besigheim; Albertine Lantaret,
Pomaret; Louis Vinçon, St.-Germain; B, Benech,
Iglesias; Lydie Costabel, Milan; Elisabeth Revel,
St-Germain; Dyer, Napoli; Malan-Berrer, Turin
(reçu 0,50 solde 1907 et fr. 2 à compte 1908 •—
nous doit 1 fr.); Delphine Morglia, Rorà.
1907-08: Capitaine Malan; G. A. Bertalot,
Cardiff; J. D. Bounous, anc,. Creuset; Pavarin,
Bocchiardino, S. Jean.
A. Ravoir, gérant.
4
fe- .
4
A partir du 1®*' Janvier 1907 on est prié de s’adresser exclusivement à l’administration de la TIPOGRAFIA ALPINA, Via Arnaud N® 31, pour
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RICEVE Denaro ad interesse in conto corrente ed a scadenza fissa ;
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RILASCIA Assegni (chèques) pagabili in Italia e all’estero, Lettere-circolari di credito per
tutti i paesi ;
ACQUIST A Valute metalliche, divise. Biglietti Banca esteri;
S’INCARICA della compra e della vendita di Titoli di Stato, Fondiari, di Enti provinciali,
comunali, ecc. di Società Ferroviarie, Industriali, ecc, sia del Regno, sia
deir estero ;
» dell’esazione, di Cedole, Titoli estratti, al portatore o nominativi, eftetti cam
biari, ecc., pagabili in Italia e all’Estero ;
» del servizio di Cassa per conto di Industriali, Commercianti, Società indu
striali, Enti diversi, ecc.;
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SCONTA Effetti cambiari pagabili in Italia e all’Estero, eWarrants;
APRE Crediti in conto corrente e accreditamenti all’interno e all’estero per importazioni ;
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Si mette a conoscenza del pubblico che l’Agenzia di Pinerolo ha provveduto recentemente ad un nuUvo impianto di cassette chiuse di sicurezza in locale appositamente costruito ; dette cassette vengono cedute in abbuonamento al prezzo annuo di :
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RIVOLGERSI
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