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Cînquante-unième année.
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N. 2.
L ËOHO DES
PARAISSANT C H A Gl U E V E N D R E D
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vandoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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et pour l’Adnilnistratlon à M. J. CoïssoM, prof., Torre Pellice.
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes» pures, aimables..... dignes dé louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
T)
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1
SOMMAIRE : Un coup d’œil rétrospectif —
L’Echo et son idéal — Nos deuils —
Circulaire de la Commission du Chant
Sacré — L’Echo des Vallées — Chronique vaudoise — Nouvelles politiques.
Un coup d’œil rétrospectif.
Quand un voyageur se sent fatigué et
doit continuer sa marche pour atteindre le but qu’il s’est proposé, il s’arrête,
s’assied et jette un regard en arrière pour
se rendre compte du chemin parcouru.
Le début d’une nouvelle année est pour
tous un moment d’arrêt. Les hommes
sages et prudents savent en profiter pour
se demander comment corriger et améliorer en même temps. L’année 1914 au
point de vue politique a été mauvaise et
désastreuse pour l’Europe et pour le
monde entier. La guerre qui a éclaté a
trouvé une France divisée par les partis
et rongée par les scandales, tout à fait
impréparée; une Angleterre partagée en
deux camps soit pour la question d’Irlande soit pour celle du pays de Galles,
à un point de la guerre civile; une Russie
à la veille d’une conjuration et marchant
droit à l’ivrognerie et au despotisme; une
Autriche luttant avec ses dettes, ses races
et son bilan obéré; une Allemagne organisée et armée jusqu’aux dents, attendant le moment favorable pour entrer en
lutte et liquider la grande question du to
be or not be, au point de vue de l’organisation et de la suprématie commerciale.
L’étincelle qui communiqua le feu aux
poudres fut l’assassinat du prince héritier d’Auiriche, un vrai prétexte, puisque la Serbie avait accepté toutes les
conditions sauf une, imposées par sa rivale qui voulait s’ériger en tutrice. Voilà
ce qid saute aux yeux de tous; ce qui se
voit, ce qui peut se discuter, mais nous
avons l’intime conviction que quand arrivera le réglement des comptes, on trouvera d’autres causes, d’autres données
qui ne sont connues que par les responsables des différents Etats. Il est de toute
impossibilité qu’on se soit lancé dans
cette guerre, la plus épouvantable qui se
soit déchaînée sur le monde, sans un motif qui sera connu, jugé et pesé dans la
balance des peuples. Comme nous avons
toujours la ferme assurance que Dieu
aura son mot à dire dans le réglement
des comptes, malgré son silence, malgré
les prières non exaucées jusqu’à présent,
et que la guerre actuelle est un châtiment
voulu par les peuples, agissant sans Dieu
et malgré Dieu, celui-ci nous montrera
à nous, gens de peu de foi, qu’il saura
tirer du mal le bien et qu’une quantité
de questions épineuses seront examinées
et décidées pour la justice, la vérité et la
paix. En attendant ce moment qui ne
peut tarder et que le 1915 nous révélera,
nous demandons à Dieu, qu’il hâte ce
moment pour le salut de l’humanité.
Notre Italie, en se basant sur le traité
conclu avec l’Allemagne et l’Autriche,
s’est déclarée neutre dans cette grande
lutte fratricide. Nous espérons qu’elle
pourra garder cette attitude jusqu’au
moment de la paix, tout en étant prête à
défendre ses droits et à garder son rôle
de grande puissance. Elle a besoin de
cette neutralité après l’épuisement de la
guerre de la Lybie, après les émeutes de
la semaine rouge, après les luttes internes
par lesquelles elle a passé. Le Vatican
continue à jouer au grand rôle, attendant de préparer le grand coup pour participer au Congrès de la paix. Que le Vatican exerce son influence religieuse, c’est
son droit,mais qu’il ambitionne de jouer
un rôle politique au prochain congrès,
c’est inadmissible pour la dignité de
VItalie et de la Religion. Si le Vatican
réclame sa présence au congrès de la
paix, pourquoi le président de l’Alliance
Evangélique en serait-il exclu ? Non,
non. À César ce qui est à César; à Dieu
ce qui est à Dieu. Cette intromission du
Vatican ne ferait qu’ouvrir de nouvelles
luttes et serait un nouveau danger pour
l’avenir; que les puissances se le disent
et, si malgré tout, on voudra forcer la
consigne, le peuple saura faire justice
d’une telle ambition et monstruosité. Au
point de vug religieux malheureusement
il y a un arrêt sensible, malgré un certain
réveil qui se dessine à l’horizon, comme
conséquence de la guerre. On a dû faire
des amputations regrettables, diminuer
les honoraires, le nombre des ouvriers, et
cela, un peu partout.
Notre chère Eglise Vaudoise, naturellement, ne pouvait pas faire exception à
la règle. Les paroles prononcées à notre
dernier Synode ont eu un écho profond
dans les coeurs. L’administration centrale, interprète de l’autorité suprême de
l’Egljse a nommé une Commission financière qui, jusqu’ici, a obtenu un véritable
succès en faisant des miracles d’énergie
et d’activité. La grande crise a trouvé un
écho dans les cœurs de nos Vaudois, qui
ont enfin compris ce que Dieu attendait
d’eux. À cet égard, la crise a été pour
nous un bienfait, en ouvrant nos yeux et
en nous faisant sentir notre responsabilité. L’année 1914 a vu disparaître deux
de nos pasteurs: MM. G. Silva, jeune encore, et J. D. Armand-Hugon, qui était
à la retraite; au dernier moment on nous
apprend que le dernier jour de l’année,
le Seigneur vient de rappeler le pasteur
Mariani de Tarante. L’année 1914 sera
aussi une année mémorable au point de
vue ecclésiastique, puisque ce sera la dernière qui ait procédé à l’élection des deux
administrations centrales, le 1915 devant
saluer l’administration unique. Que sera
celle-ci ? Le temps se chargera de renseigner ceux qui vivront. N’oublions pas
que le 1914, enfin, a été le témoin de no
tre affirmation à Rome par l’inauguration
de ce beau temple de Piazza Cavour, dû
à la générosité de Mrs. J. S. Kennedy, de
New-York. Cette affirmation est arrivée
au moment où nous devions traverser
une crise, comme pour nous dire: «Ne
crains point petit troupeau, car il a plû
à votre Père de vous donner le royaume ».
Et maintenant que nous avons pris
haleine, reprenons notre course avec une
toujours plus grande énergie en montant
plus haut. Que notre mot d’ordre soit
bien précis : En avant et excelsior, excelsior. C. A. Thon.
L’ÉCHO ET L’IOÉAL.
Un mal profond, source de mille autres
maux, épuise les forces de la société. Ce
mal passe de la vie des individus dans
celle des nations; il se montre chez les
premiers sous des dehors aussi variés que
le sont les caractères individuels ; chez
les peuples il a pour symptôme dominant
un^, agitation plus ou moins manifëste
qui survit à la satisfaction des besoins généreux qui paraissaient au premier abord
eh être la principale cause. Ce mal c’est
de ne croire qu’au présent et aux seuls
intérêts qui s’y rattachent, c’est de concentrer toute notre activité intellectuelle
et morale, toutes nos vues et tous nos
sentiments sur les détails de notre existence terrestre, et d’user notre puissance
d’affection dans les déceptions continuelles qu’ellé éprouve au milieu d’un
monde où tout n’est que d’un jour; c’est
en un mot de manquer de foi religieuse.
Quand cette foi n’existe pas, quand
l’homme n’a plus d’yeux que pour cette
terre de passage, lorsqu’il cesse de croire
à une vocation plus sublime que celle de
citoyen de ce globe, et qu’il méconnaît
les relations qui doivent exister entre lui
et son Créateur, il en vient à méconnaître
aussi les liens de fraternité qui l’unissent
à ses semblables, il s’isole au milieu de la
grande famille humaine, et après avoir
réduit son héritage aux richesses qui
s’épuisent en se partageant, il arrive à
ne plus voir qu’un rival dans celui qui
devrait être son frère. De ce premier désordre découlent tous ceux que nous
observons dans la vie de l’individu et du
corps social. C’est pour l’avoir méconnu
ou pour n’y avoir attaché qu’une importance très secondaire, que, jusqu’à ce
jour, philosophes, instituteurs et hommes du pouvoir ont si peu fait pour le
véritable bonheur de l’humanité. C’est
pour cela qu’avec toutes les lumières de
notre âge de raison, qu’avec des institutions supérieures à celles des temps passés, avec des méthodes perfectionnées,
avec des habitudes d’ordre, et avec des
mœurs plus décentes que celles de nos
pères, nous voyons cependant toujours
aussi peu de paix et de contentement
dans les cœurs, le même besoin de s’échapper à soi-même par des distractions
frivoles ou sérieuses, selon les inclinations particulières, enfin, les mêmes mécontentements, les mêmes divisions et
peut-être plus d’inquiétude que jamais
dans la nation.
Il est temps qu’au règne de l’indifférence religieuse et de l’égoïsme qui en est
la conséquence, succède le signe de la
foi et que notre philosophie individuelle
si commode et si peu scientifique, abdiquant un rôle qu’elle ne sait pas remplir,
cède la place à des croyances positives et
à la portée de tous. C’est là qu’est le sèul
remède à tous les maux de notre existence
individuelle et de notre existence sociale.
Là se trouvera une consolation efficace
pour les afflictions dont la Providence
semble vouloir visiter notre génération
par le ministère du terrible fléau de la
guerre. Mais, dira-t-on, où trouver et qui
nous donnera ces croyances positives,
dont nous éprouvons, en effet, un si
grand besoân ? À. qui donner aujourd’hui
cette foi que nous avons successivement
retiréè à l’Eglise et à la raison humaine ?
L’idéal de l’Echo est d’ouvrir les yeux
de ses lecteurs àüx clartés d’un flambeau
qui existe depuis longtemps au milieu de
nous, et qui non seulement suppléera par
sa lumière à celle de leur raison et de leur
conscience, mais dont la chaleur vivifiante leur fournira aussi la force de marcher dans la carrière nouvelle qu’il aura
éclairée devant eux. Ce flambeau brilla
d’un vif éclat aux derniers jours de l’ancienne civilisation romaine. Plus tard, la
superstition, puis après elle, une fausse
philosophie, ont étendu autour de lui un
épais rideau de préjugés, qui l’a dérobé
longtemps et le dérobe encore aux yeux
de la grande majorité des hommes, et
qui n’en laissait passer que quelques
rayons auxquels nous sommes redevables
des avantages de notre civilisation sur
celle de l’antiquité.
Le flambeau dont nous parlons est l’Evangile. II sera pour les peuples modernes
ce qu’il fut, il y a dix-neuf siècles, pour
la plus grande partie de l’Europe payenne
une bonne nouvelle et une cause de régénération. Partout où il pénètre pur d’alliage, l’Evangile apporte avec lui la liberté, l’ordre, la paix, le progrès; et si
l’histoire du moyen-âge Semble au premier coup d’œil démentir cette assertion,
qu’on approfondisse les choses, qu’on
prenne la peine de comparer les maux que
l’on reproche au christianisme avec les
doctrines qu’il proclame, et l’on verra
qu’une opposition complète existe entre
l’esprit qui a produit les premiers et celui qui a dicté ces dernières.
Qu’on fasse mieux encore, qu’on interroge la vie des hommes qui ont été
formés ou plutôt transformés à l’école de
l’Eyàngile, la vie des premiers disciples
2
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du Christ, celle d’une foule de chrétiens
de tous les siècles,, qu^on &’fflîorirfe ’Sl|es
mirucles moraux op^^ de no^f jours^i^n
seulement chez d^ peuple^ftsauyâg®,
mais aussi dans nos Vallées, et qu’dh apprenne par là l’étonnante puissance de
cettè sagesse, si méprisée quand on la
juge de loin ou sur des dehors qui lui sont
étrangers,si admirable et si sublime quand
on en observe les fruits, et surtout lorsqu’on en fait soi-même l’expérience.
Après avoir été longtemps à la merci
de nos vues particulières et des vascillations de la doctrine que nous nous étions
faite à nons-mêmes, nous nous empressâmes de chercher s’il était vrai, comme
on nous le disait, qu’il pût donner la paix
à notre cœur et une lumière à notre intelligence. La paix est descendue en nous
et nous connûmes dès lors où était la vérité. Et lorsqu’une expérience de chaque
jour nous prouve, comme aux hommes
de tous les siècles, de tous les pays et de
toutes les conditions, qui ont partagé et
qui partagent notre foi, que les doctrines
de l’Evangile résolvent seules les plus
grands problèmes qui intéressent le bonheur de notre âme, qu’elles nous éclairent sur toutes nos démarches; lorsque
cette même expérience nous fait connaître tout le bien-être que la foi chrétienne
apporte dans le cœur, de quel pénible esclavage elle nous délivre, quelles consolations elle donne pour tous les maux attachés à notre vie terrestre, lorsqu’on
voyant sous nos yeux une société que
l’égoïsme entraîne aux plus grand malheurs, nous savons en même temps que
l’Evangile seul guérit cette funeste maladie, qu’il ne commande pas seulement,
mais qu’il réalise la substitution de l’amour exclusif de soi, nous nous sentons
pressés plus que jamais d’appeler sur
cette lumière, une attention sérieuse et
réfléchie. E. Bertai.ot.
NOS DEUIL.S.
TARENTE. Nous terminons le 1914
et commençons le 1915 par un deuil.
Un faire-part de Tarante nous annonce
la nouvelle du départ de M. Pictro
Mariani, un de nos pasteurs de l’évangélisation. Notre collègue n’était pas
Vaudois de naissance et n’avait pas
fait ses études à notre Faculté de Florence, car il avait été conduit à la connaissance de l’évangile et avait débuté
comme pasteur au service de l’église libre
quand celle-ci paraissait très prospère et
se posait comme la seule vraie église italienne. Des dissensions étant survenues
et M. Mariani prévoyant la dissolution
(3)
L’Ec&o de^ Valléed
Ses origines et son histoire.
Nous avons comme une dette vis-à-vis de
notre population — écrit M. Revel, dans
son «Programme pour 1869» — et nous
mettrons tous nos soins à l’acquitter fidèlement, dans le désir que le Seigneur veuille
bénir notre entreprise et nous en faire goûter quelque fruit, tant au point de vue des
intérêts matériels, qu’au point de vue des
intérêts spirituels de la famille vaudoise.
Et il continue; Sans se donner aucunement pour une encyclopédie, TEcho s’attachera à répandre des notions ¿’Economie domestique, ¿’Agriculture, ¿’Industrie, ¿’Hygiène populaire, en rapport avec
les besoins de notre population. Il suivra
le développement de la vie communale et
de la vie intellectuelle au sein de nos Vallées. L’instruction... et /’édification... con
de cette église qu’il avait smvie avec ffdé11^ et enthousiasiâe, fit la (felnande d’ê#e
admis au service de l’Eglise Vaudoise, et
^ céMe-ci; l’âccepta? Notre frère était alors
•^pasteuf à Bari où il avait la meilleure congrégation évangélique de la ville. Une
grande partie de la congrégation le suivit et il continua dans cette ville même
son ministère pendant bien des années.
Ce n’est que tout dernièrement que le
Comité l’appela à desservir le poste de
Tarante et d’autres localités de la province. M. Mariani, père d’une nombreuse
famille, beau-père de l’avocat Lo Re, un
autre ouvrier au service de notre Eglise,
travailla avec zèle et avec foi. Nous l’avons vu une seule fois à notre Synode,
mais il suivait la marche de notre Eglise
avec un vif intérêt. Il était relativement
jeune encore, aussi nous déplorons son
départ inattendu.
Nous exprimons à sa veuve, à ses enfants et à M. et M.me Lo Re, notre vive
sympathie chrétienne. C. A. Tron.
TURIN. Les journaux de Turin nous
apportent la triste nouvelle de la mort
prématurée de M.me Mathilde MalanBcrrer, veuve du pasteur Henri Malan,
décédé depuis bien des années à Biella.
Allemande d’origine et après avoir été
longtemps institutrice en France, elle
s’unit en mariage au pasteur Malan en
l’aidant vaillamment dans son ministère
à Tùriii ét à Biéllà. Dèrnêürée veuve, relativement jèuné encore, elle se consacra
à ses deux fils, MM. Rinaldo et Fritz, qui
l’entourèrent par une vive affection, jusqu’au terme de sa vie. Nous exprimons
à notre collègue, M. Rinaldo Malan et à
son frère M. Fritz, notre plus vive sympathie chrétienne.
RIO MARINA. Un faire-part nous
annonce la triste nouvelle du départ
inattendu de M. Jean Eynard, de la Tour,
sous-lieutenent de complément et instituteur dans nos écoles de Rio Marina. Ce
jeune frère avait un bel avenir devant
lui dans sa patrie aussi bien que dans son
Eglise. Il avait épousé, il n’y a que quelques mois, M.lle Priscille Cignoni, de Rio
Marina. Dieu a cru bon de le rappeler au
moment où tout semblait lui sourire,
aussi nous comprenons la douleur de sa
compagne, de son père, de ses frères et
sœurs et de ses tantes.
Nous acceptons la volonté de Dieu,
sans murmurer, en lui demandant de
consoler et d’être avec ceux qui pleurent
celui qui était aimé et duquel on attendait encore une longue carrière.
Circulaire de la Commission du Cliant Saerd.
A MM. les Pasteurs et à tous ceux qui s’oe^ cupent du chant Sacré dans nÍE>s Vallé^
Honorés Messieurs et chers Frères,
Notre dernière Conférence de District
ayant reconfirmé la Commission du
Chant Sacré dans les personnes de MM.
les pasteurs Eugène Revel pour le Val
Pélis, Louis Marauda pour le Val Cluson,
et Henri Garrou pour le Val St-Martin,
nous venons cette année encore vous inviter à préparer les cantiques pour les
Fêtes de chant, que nous espérons avoir
au printemps prochain, aux dates que
nous indiquerons plus tard, d’accord
avec les pasteurs intéressés.
Pour les fêtes de chant des Ecoles du
dimanche nous vous proposons les N° 223
{Suivez, suivez l’Agneau) et 278 {Sous les
regards du Seigneur) des Psaumes et Cantiques et les N° 44 {E santo, santo, santo)
et 90 {Quai mattutina Stella) des « Inni
Sacri ». Chaque Ecole du dimanche préparera en outre deux cantiques de son
choix, pris exclusivement dans l’un ou
l’autre de nos deux recueils. Ces cantiques devront être chantés par cœur, à
une ou plusieurs voix.
Pour les fêtes de chant des adultes ou
Sociétés Chorales, nous avons choisi les
N° 181 {Dieu fort et grand) et 218 {Rédempteur adorable) des Psaumes et Cantiques, et les N° 142 {Se m’assoie violenta
la tempesta) et 278 {Lottiam, lottiam col
Cristo) des « Inni Sacri », laissant à chaque Chorale le choix de deux autres cantiques ou chœurs religieux, pris même en
dehors de nos recueils. |
Vu la bonne réussite des fêtes dé chant
pour les enfants, qui ont eu lieu régulièT
rement depuis sept ans, laissant chez
tous ceux qui y ont pris part, grands et
petits, le meilleur souvenir, nous ne doutons pas que cette année encore les directeurs, moniteurs, monitrices et élèves
de nos différentes Ecoles du dimanche
apporteront à la préparation de ces fêtes
les soins et l’enthousiasme nécessaires,
contribuant ainsi au progrès du chant
chez notre jeunesse.
Quant aux fêtes de chant des adultes,
qui ont eu lieu avec un intérêt croissant
ces trois dernières années, mais dans le
Val Pélis seulement, nous souhaitons
qu’elles aient lieu le printemps prochain
dans chaque Vallée, avec le concours des
chanteurs de toutes nos paroisses. Nous
adressons pour cela un appel tout spécial aux présidents et directeurs des Chorales déjà existantes, ainsi loyaux pasteurs des paroisses qui, sans avoir une
société de chant sacré organisée, ont cependant un groupe de chanteurs pouvant se réunir pour l’étude des cantiques
de nos recueils et de nos chœurs d’occasion. Avec la bonne volonté et la persévérance nous pourrons facilement obtenir que les fêtes de chant pour adultes
fassent cette année un pas de plus dans
leur marche en avant.
Souvenons-nous, cependant, que ces
différentes fêtes de chant ne sont pas le
but que nous devons nous proposer,
mais un moyen pour atteindre le but, qui
est le progrès du chant sacré au sein de
nos Eglises. Puissent tous nos efforts contribuer à la réalisation de cet idéal !
Veuillez ,agréer, honorés Messieurs et
chers Frères, avec nos meilleurs vœux
pour la nouvelle année, nos salutations
bien cordiales.
Le Janvier 1915.
Pour la Commission du Chant Sacré
Eugène Revel, président.
CHBONIOUEJ/AUDOISE
COAZZE. Malgré le départ du régentévangéliste Mr. Rosati, on a pu célébrer
la fête de Noël. Vingt enfants entourèrent l’arbre traditionnel en chantant et
en récitant un bon nombre de poésies et
dialogues. La fête était présidée par M.r
le pasteur Marauda Jacques qui, tout en
étant pasteur de Suse, est aussi chargé
de l’Eglise de Coazze, aidé par M.lle Beniamina Rosabrusin et M.lle Humberger.
MM. les pasteurs Peyrot et Pascal de
Turin, se rendent aussi régulièrement que
possible à Coazze, où les frères sont toujours heureux de les voir arriver.
LA TOUR. La dernière semaine de décembre a eu lieu l’ensevelissement de
Etienne Chauvie, décédé à l’hôpital, à
l’âge de 47 ans, originaire d’Angrogne. Il
laisse quelques petits enfants et une
veuve.
— Le premier janvier, trois de nos jeunes paroissiens ont été appelés sous les
drapeaux, se rendant à Cuneo comme
élèves officiers: MM. G. Tourn fils du professeur, David Jalla fils du prof. J. Jalla,
et A. Rivoir fils de l’instituteur A. Rivoir.
Que Dieu les accompagne et les protège.
PRAMOL. La neige, tombée en assez
grande abondance la veille, ne nous a pas
permis d’avoir un public bien nombreux
le jour de Noël. Par contre, le culte du
dimanche 27 décembre a été très, imposant — le temple étant à peu près rempli
—’ et de nombreux communiants se sont
approchés de la Table du Seigneur.
Sur l’invitation du Président duComité
d’évangélisation, la collecte faite à
cette occasion (frs. 13) a été destinée à
l’Asile de Vallecrosia.
Pour la même raison déjà indiquée,
l’auditoire a été très réduit au culte du
premier jour de l’année, et de nouveau
beaucoup plus nombreux le dimanche
suivant.
Somme toute, malgré le mauvais
temps, la solennité de Noël et NouvelAn a été assez bonne et nous en remercions le Seigneur en même temps que
nous le prions de bénir sa Parole partout
où elle a été annoncée.
— L’épouvantable guerre, à laquelle
nous assistons depuis 5 mois^ fait verser
tinueront, comme par le passé, d’avoir une
place réservée. — Les faits de l’ordre religieux et de l’ordre politique fourniront matière à une petite Chronique. L’histoire
vaudoise, sous la forme de courts récits et
d’anecdotes, nous servira à établir de continuels rapprochements entre ce qui est et
ce qui a été, afin que l’on ne perde pas de
vue nos glorieuses traditions... Le concours
de nombreux correspondants nous aidera
— c’est un de nos vœux les plus chers — à
mettre en communication l’Eglise et ses
ouvriers, les Vaudois des Vallées et ceux
de la dispersion (1868 - n. 12).
Ce programme fut l’objet des soins tout
particuliers de M. Albert Revel, pendant
les vingt mois de sa direction.
M. Célestin Michelin ou Michelino, professeur provisoire au Collège de La Tour,
qui ne le tint que 6 semaines. Dans cette
période, la feuille vaudoise cessa d’être
l’écho des vallées, pour devenir celui de
quelques opinions peu charitables et l’organe de certaines personnes peu bienveillantes de La Tour et des environs.
Ce ne fut, certes, pas là la meilleure
époque de notre journal. Heureusement,
elle fut de courte durée. — Ajoutons,
pour la chronique, que M. Michelin, à
peine déchargé de la rédaction de l’Echo,
se hâta de fonder l’Etoile du matin, qui
ne fut guère qu’une étoile filante : elle dura
« Ce que durent les roses.
L’espace d’un matin ».
*
* *
4i
4< «
Ayant été nommé, par le Synode, professeur d’Exégèse à la Faculté de Théologie de Florence, il laissa le journal vaudois entre les mains du jeune et bouillant
À partir du U Janvier 1871, et pendant
4 années consécutives, c’est à dire jusqu’à
la fin Décembre 1874, c’est M. Etienne
Ma/an,professeur de Littérature française
et de Philosophie au Collège de La Tour,
qui prend la direction de l’Echo des Vallées. — Nous insérerons volontiers —dit-il
à ses lecteurs, en débutant —■ tout ce qui
pourra contribuer au progrès et à la prospérité de notre Eglise... Mais notre Echo
ne doit pas retentir d’une manière discordante. Que des opinions différentes soient
discutées, rien de mieux, mais que le fournal soit un champ clos de polémique âcre
et personnelle, voilà ce que nous ne souffrirons pas. — Le but que nous nous proposons ?... Nous désirons contribuer par
notre journal au progrès religieux, intellectuel, moral et matériel de notre population.
En 1872 et 1873, M. Malan fait de
chauds appels à la collaboration des pasteurs, des régents, et de toute personne
cultivée, pour que le journal devienne
plus varié, plus riche et plus intéressant,
et afin que l’Echo, répondant à son nom,
soit véritablement un écho de nos mon-
3
h
■■
des larmes jusque chez nous. En effet,
un deuil particulièrement tragique c’est
celui de notre sœur M.me Madeleine Beltrando-Jahier. Née à la Ruà, elle était
établie dès sa jeunesse à Marseille, où
elle avait rencontré et épousé un italien,
M. Beltrando. Restée veuve, elle avait
continué à habiter en France avec ses
'deux garçons, dont un avait étudié la
i^’Chéologie à Montauban et était devenu
pasteur de l’Eglise Réformée de L’Estrêchure, dans le Gard.
Quand la guerre éclata, ces deux jeunes gens durent partir, le pasteur comme
infirmier; l’autre, qui avait déjà fait son
service militaire en Algérie et se trouvait alors en Egypte, dût se rendre aux
avant-postes.
Depuis des semaines, la pauvre mère,
qui est actuellement à Pramol auprès de
son vieux père, n’avait plus rien reçu de
son cadet, Henri, quand dernièrement
on lui communiqua la triste nouvelle
qu’il était tombé sur le champ de bataille
dans la Meuse le 10 octobre dernier, à
l’âge de 26 ans à peine.
On peut aisément se figurer l’affliction
de notre sœur à laquelle nous exprimons
encore ici notre sympathie chrétienne,
ainsi qu’à M. le pasteurMichel Beltrando
et à tous les nombreux parents.
ROME. Les fêtes de Noël et NouvelAn ont passé... Les cultes à Piazza Cavour, le jour de Noël, et à Via Nazionale
le premier janvier, ont été bien fréquentés
malgré la pluie à verse qui a tombé sans
discontinuer. Près de 200 personnes ont
pris part au service de Sainte-Cène. —
-L’arbre de Noël que l’on a fait dans la
belle salle de conférence, contigüe au
temple de Piazza Cavour, a, lui aussi,
bien réussi à la joie des enfants, qui ont
volontairement renoncé au cadeau habituel pour que l’équivalent en argent soit
envoyé aux orphelins de Vallecrosia.
Le 26 décembre, dans l’après-midi, le
pasteur Rostagno a réuni chez lui les
jeunes filles vaudoises qui se trouvent à
Rome en service; on a parlé des Vallées,
des dialectes qu’on y parle, on a chanté
des cantiques; M.me Bertha Turin leur
a adressé quelques paroles bienveillantes
et leur a rappelé le travail que font les
« Amies de la jeune fille », et la fête de
famille a laissé à tous un excellent souvenir, perpétué par une photographie du
groupe, que chacune des jeunes filles a
reçu comme' cadeau de nouvel-an. Nos
pasteurs oui eu assez de peine à se procurer les adresses des jeunes vaudoises,
et il seraiil à désirer que les pasteurs des
Vallées prennent un peu plus à cœur leur
devoir d’aviser leurs collègues de Rome
lorsqu’une jeune fille quitte leur paroisse
P'iur se rendre à la capitale 1
^Et encore; arbre de Noël et réunion
intime à l’A. C, D. G. le dimanche 27, et
arbre de Noël à l’Union des jeunes filles le
31 décembre, organisé pour la section deS'
cadettes qui compte plus de 40 membres
et qui donne bien des soucis et bien de
la joie aux jeunes filles qui s’en occupent.
SAINT-GERMAIN. Dans la semaine
du 14 au 19 décembre, les maîtresses et
les régents vaudois des écoles de quartier
ont été réunis le soir dans la grande école
pour y recevoir quelques directions données par le pasteur et les instituteurs des
écoles centrales sur la méthode de l’enseignement. Le Consistoire a du prendre
des mesures pour assurer l’enseignement
du français et de l’histoire biblique dans
les écoles de la Paroisse où la Commission provinciale a nommé des maîtresses
ne connaissant pas le français, et cela
dans des écoles où il a toujours été enseigné jusqu’à maintenant. C’est le progrès
à rebours.
— La veille de Noël autour d’un magnifique sapin provenant du Bo’ dal Bacias se réunissaient les 200 enfants des
écoles du dimanche pour célébrer la fête
par des chants et des récitations et pour
recevoir, avec une allocution du pasteur,
les cadeaux que les grands leur avaient
procurés, savoir un petit livre chacun,
une brio^’^e, une orange et des caramels.
Comme fS fête avait eu lieu à 10 h. les
enfants étaient de retour dans leurs maisons avant que la neige eût encombré les
chemins.
— Au culte de Noël un chœur a édifié
l’assemblée par le chant du cantique spécial: Minuit, chrétiens, et la collecte de
ce jour, avec celle du dernier dimanche
de l’année, a été destinée à l’orphelinat
vaudois de Vallecrosia en réponse à l’appel du Comité d’évangélisation. Le Consistoire a pu envoyer, pour cette institution, la somme de 50 francs.
— Dimanche, 3 janvier, l’Asile des
vieillards était en fête; il s’agissait, en
effet, de commencer l’année autour d’un
bel arbre de Noël préparé par sœur Marianne qui sut trouver les acteurs et les
généreux donateurs pour l’occasion. MM.
le prof. doct. H. Bosio, A. Comba et C.
A. Tron adressèrent quelques paroles à
cet auditoire de plus de 100 personnes;
l’Union chrétienne de jeunes filles, dirigée par le pasteur de la paroisse chanta
quatre beaux cantiques; quelques unionistes, ainsi que l’ex-directrice, M.lle Catherine Rosabrusin et la cuisinière de
l’établissement, récitèrent des poésies ou
des monologues. La fête, qui a laissé chez
tous une excellente impression, a été
close par un thé et quelques douceurs. —
Nous «dressons un remerciement spécial
à M.me Abegg de Turin et au comm. J.
H. Poët, qui pensèrent à nos vieillards.
Nouyelles politiques.
Le premier jour de l’année le roi a signé un Nouveau décret d’amnistie en faveur d^ déserteurs de terre et de mer,
et des jeunes gens qui, ne s’étant pas présentés au moment de la conscription,
avaient été déclarés renitenti. À la même
date le Gouvernement a publié la liste
des nouyéàux sénateurs, qui comptait 34
noms. Les ex-députés sont au nombre de
quatorze. Parmi les autres catégories, citons quelques noms: d’abord, Guglielmo
Marconi, l’inventeur de la télégraphie
sans fil; l’avocat Albertini, directeur du
Carrière délia Sera, l’amiral Amero d’Aste,
le général Brusati, les professeurs Ruffini de Turin, Guidi de Rome, Pitré de
Palerme, etc., etc.
— La révolte s’étend en Albanie. Les
troupes de Essad pacha ont encore été
repoussées par les rebelles qui ont attaqué Durazzo. Pour les tenir en respect
les cuirassés italiens Sardegna e Misurata
ont tiré quelques coups de canon, et reçu
à bord les italiens qui désiraient se mettre
en sûreté. Les rebelles qui arborent le
drapeau turc, auraient voulu s’emparer
des consuls de France et de Serbie et garder comme otâge notre représentant le
baron Alhotti. Les habitants de Durazzo
ont demandé un débarquement de troupes italiennes, comme à Vallona, mais
notre gouvernement n’a pas voulu s’engager dans une action plus vaste.
— D’après des nouvelles qui ne sont
pas officielles, les Autrichiens, en se retirant Belgrado, auraient emmené
avec eux quatre sujets italiens malgré
leurs protestations et leurs affirmations
qu’ils étaient de nationalité italienne. M.
Sonnino a ordonné une enquête et fera
certainement les démarches nécessaires
pour obtenir au plus tôt la libération de
nos compatriotes. Nous verrons si le gouvernement de Vienne y mettra j)lus de
bonne volonté que celui de Constantinople, qui n’a pas encore donné satisfaction pour l’incident de Hodeïda.
— Un grand cuirassé anglais, le Formidable, a sauté en l’air et coulé dans la
Manche, à peu de distance de Plymouth.
.C’est encore un sous-marin allemand qui
a détruit cette puissante unité de la flotte
anglaise. L’équipage a péri en grande
partie, le navire allemand a pu se retirer
sain et sauf. L’opinion publique anglaise
supporte avec courage et fermeté l’annonce de ces pertes douloureuses, ayant
confiance dans l’avenir.
— Pour empêcher la contrebande de
guerre, les navires anglais et français arrêtent tous les bâteaux marchands et les
soumettent à une visite très rigoureuse.
Souvent ils les obligent à changer de
route et à s’arrêter dans quelque port.
Ces faits ont provoqué de la part du gouvernement des Etats-Unis une protestation auprès du gouvernement de la
Grande Bretagne. Courtoise dans la for
me la note est ferme et claire dans la
substance. Il ne faut pas que le commerce des neutres soit suffoqué et arrêté
par les exigeances des Etats belligérants.
— La guerre terrestre continue avec le
même acharnement. En France et en
Belgique les Allemands ont perdu un peu
de terrain, surtout dans les environs de
Reims et en Alsace, mais pour le moment ce n’est pas une retraite.
En Alsace les Français, au prix de
beaucoup d’efforts, ont occupé le village
de Steinbach au nord de Cernay, sur la
route de Mulhouse. Les tranchées sont
si rapprochées que les combattants arrivent parfois à se rejoindre par des couloirs souterrains, et tâchent de se nuire
au moyen de mines. Le régiment des volontaires italiens s’est de nouveau battu,
et un autre fils de Ricciotti Garibaldi est
tombé sur le champ de bataille.
— Les Russes ont arrêté, au prix de
beaucoup de sacrifices, l’offensive allemende en Pologne. Ils sont retranchés
sur une ligne formidable sur les rives des
fleuves Bzura et Rawka, que les troupes
allemandes n’ont pu franchir. Des combats très acharnés à la bayonette ont
coûté un grand nombre de vies. Les Autrichiens avouent eux-mêmes d'avoir dû
se replier devant la nouvelle offensive
russe en Galicie et dans les défilés des
Carpathes. **
Les Russes ont aussi avancé dans la
Bucovine et occupé une ville, importante
au point de vue stratégique, éloignée d’un
kilomètre seulement de la frontière roumaine. Dans la Transcaucasie un combat
acharné qui durait depuis plusieurs jours
a amené une victoire complète des Russes. Les Turcs ont perdu la ville de Ardahan. Un corps d’armée entier a été fait
prisonnier et la résistance turque sur la
frontière du Caucase est complètement
brisée.
— Le pape vient de prendre une initiative qui a rencontré la pleine approbation de tout le monde. Il s’est adressé
directement au chef de chacun des Etats
belligérants pour demander que les prisonniers blessés, qui ne sont plus en état
de combattre, soient échangés et rendus
à leurs familles. Toutes les réponses ont
été favorables et il ne reste plus qu’à
mettre en exécution cette idée charitable.
E. L.
Ab. payés et non quittancés.
1914-15: Peyrot François, Faët.
1915: Pérou Alexandre, ancien, Riclaret
— Soulier Barth., (5 exempl.) — Antonio
Rostan, Rome — W. Gibson, Id. — V.ve
C. A. Malan, St-Jean —Gaio Gay, Naples.
AVIS IMPORTANTS.
1° Les abonnés retardataires - nous en
avons sous toutes les latitudes et surtout
en Amérique - sont vivement priés de
nous envoyer sans retard le prix de leur
abonnement pour 1914 (I).
2° Les abonnés qui comptent renouveler leur abonnement pour 1915 sont non
moins vivement priés de le faire tout
au plus tard avant le 15 janvier.
L’Administration.
tagnes. Il fait aussi entendre une plainte :
h’Echo n’est pas assez répandu dans les
Vallées. Il y a des paroisses (Massel et
Rodoret, par exemple), où il n’y a que le
pasteur qui soit abonné; d’autres paroisses (ex.: Bobi) ont deux abonnés: le
pasteur et le régent.
En commençant sa quatrième année
de journaliste, M. Malan constate, avec
tristesse, que le concours moral et matériel de tous les membres intelligents de
la famille vaudoise, sur lequel il avait
compté, lui a presque entièrement manqué. Nous avons reçu des encouragements
de personnes éloignées et de quelques individus isolés parmi nous; mais c'est tout, et
en vérité, c’est bien peu. — Et il ajoute:
Le journal nous a donné beaucoup de tracas et peu de satisfaction, pendant les trois
ans que nous l’avons fait vivre tant bien
que mal.
II a cependant la joie d’ajouter que, si
jusqu ici, il a été seul à la tâche, il peut
maintenant présenter trois collaborateurs responsables autant que le directeur lui-même : MM. les professeurs Henri
Selli et Albert Malan et M. l’évangéliste
Jean-Daniel Hugon, du Pomaret.
Avec ces collègues, M. Malan reprend
courageusement sa tâche. — Leur programme ? L’Echo des Vallées sera à peu
près ce qu’il a été jusqu’ici; il traitera de
tout ce qui concerne les intérêts spirituels
et matériels de la famille vaudoise; plus
spécialement nous avons en vue d’instruire
notre peuple, de lui faire connaître ce qui
peut l’intéresser dans les autrçs Eglises et
auprès des autres peuples et de contribuer
à son propre développement. — Nous nous
proposons, en second lieu, de le tenir au
courant, autant que possible, de notre œuvre d évangélisation. —En troisième lieu,
nous désirons faire connaître et discuter nos
propres questions et nos propres intérêts.
Le dernier point constitue la principale .
raison d’être de /’Echo des Vallées : il y a
tant de préjugés à déraciner, d’abus à signaler, de bonnes choses à encourager, que
notre journal, s’il parvient à être ce qu’il
doit être, remplira un vrai ministère (1874
- n. 1).
Dans le dernier N° de la même année
(1874), M. Malan prend congé de ses lecteurs, et leur annonce, avec un sentiment
de tristesse, que l’Echo a vécu. Il est
pourtant heureux d’ajouter que les Vallées ne seront pas privées d’un organe de
publicité. h’Echo sera remplacé dès le U
Janvier de l’année suivante, par Le Témoin, auquel il souhaite longue vie, succès et bénédiction abondante du Seigneur
(p. 409, 410).
La disparition de l’Echo ne fut pas apprise sans tristesse par le public vaudois
intelligent et pieux. Un poète anonyme
s’en rendit l’interprète, en publiant le
«onnet que voici dans l’un des premiers
’numéros du Témoin:
À L’ECHO DES VALLÉES
après avoir reçu le dernier numéro de sa
seconde série:
a Adieu, dernier Echo de nos doucesYallées.
Qui m’apportais l’accent de leur activilé:
Et qui nous les avais si souvent dévoilées
Dans leurs jours de tristesse ou de félicité;
Première voix surgie avec la liberté.
Cri d’union chrétienne aux âmes isolées:
Qui fit naître soudain ces grandes assem
[blées,
D’ardent patriotisme et de fraternité:
Ces assises d’un peuple en ses champs
[historiques
Saluant l'avenir au nom de son passé.
Et reprenant le cours de ses destins antiques
Par toute l’Italie, en Apôtre élancé.
Deux fois /’Echo s’est tu; mais un Témoin
[va naître
Qui suivra cet Apôtre et le fera connaître.
(À suivre).
C.-A. Thon, Directeur-responsable.
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L’Ufficio è aperto nei giorni di Mercoledì - Venerdì - Sabato - Domenica.
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(•1
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OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI:
I. Apertma di libretti nominativi di Risparmio Ordinario col massimo credito di
L. 10.000, e col disponibile giornaliero di L. 500, sui quali è corrisposto l’interesse del 3.25 % netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito, di prelievo e di tasso sono pure emessi libretti di Risparmio Ordinario con RAPPRESENTANTE DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguire
senza speciali formalità le stesse operazioni autorizzate al titolare.
"i. Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati,
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col massimo credito di L. 2000, e col disponibile giornaliero
di L. 100, sui quali viene corrisposto l’interesse del 3,50 °j^ netto da imposta.
S. Apertura di libretti nominativi, pagabili al portatore, col massimo credito fruttifero di L. 25.000, e con un disponibile giornaliero di L. 2500, sui quali è
corrisposto l’interèsse del 3 netto da imposta.
-I. Apertura di libretti nominativi, con depositi non inferiori alle L. 5000, vincolati
pcr sei mesi, tas.so 3,50% netto da imposta — per nove mesi, tasso 3,75 % netto
da imposta — per un anno ed oltre, smo a due anni e sei mesi, tasso 4 %
netto da imposta,
5. Deposito di titoli in amministrazione: La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
nominativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, e
si incarica di esigere per conto loro le cedole maturate dei titoli, inscrivendone
l’importo sui relativi libretti. — Questo servizio è fatto GRATUI'TAMENTE AI
TITOLARI DI LIBRB;|TI DI PICCOLO RISPARMIO sino alla concorrente
di titoli del valore nomi), fe di L. 3000.
<». Acquisto per conto dei depositanti di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, faceudo|(e eseguire su richiesta il trapasso in certificati nominativi. >
t. Tutte le Sedi della Cassa di Risparmio, sia in Torino che fuori di Torino, rilasciano
a richiesta, in vece del denaro, degli chèques GIRABILI, PAGABILI PRESSO
QUALUNQUE SEDE DELL'IS’TITUTO e presso qualsiasi sede delle Casse di
Risparmio di Bologna, Ferrara, Firenze, Genova, Lucca, Padova, Palermo,
Parma, Venezia, Verona, e pagano gli assegni da queste emessi, come risulta
da relativo elenco pubblicato in ogni Sede.
». Servizio di cassette DI RISPARMIO A DOMICILIO. Tali cassette vengono distribuite gratuitamente dalla Cassa a chiunque possegga già un libretto
di risparmio nominativo od al portatore con un credito di almeno L. 3.
LA CASSA INFINE FUNZIONA quale Sede Secondaria della Cassa Nazionale
di Previdenza per l’invalidità e la vecchiaia degli operai, e della Cassa Nazionale
di Maternità.
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