1
Soixante-septième année - Anno IX*
24 Avril 1931
N* 17
L ECHO DES
Spett; ëiHiotecâ .^4 '
TORRE PELIJCE if/
rvM,'
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
On s'abonne: à TorrePellict, au Bureau d’Administration de l’Echo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE.
S’adresser : pour 1a Rédaction, à M. le Prof. Giko Costabel - Le Collège Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N“ 31 - Torre Pellice,
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
•wv Le numéro: 20 centimes w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..^ $g:nes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
flIllB U VIE imtmEÜBE
L’offrande de Caïn.
« Si tu agis bien, tu relèTeras ton
visaige ». Qen. IV, 7.
L’Eterihed dît à Caïn. : « Pourquoi es-tu
irrité et pourquoi ton viaagie,est-il abattu ?
Certainement, si tu agis bien, tu relèveras
ton visage, et si tu agis mal, le péché sie
couche à la porte, et ses désirs se dirigent
vers toi : mais toi, domine Siur lui... ».
L’ofFrandie de Caïn 'n’a pas trouvé grâce
aiux yeux de i’Etemel, parce que Caïn est
un frère jaloux, vioiqnt, prêt à tuer son
frère. Son sacrifice n’a pas de valeur ; il
n’a pas purifié son cœur et son offra,nde
ne peut pas racheter 'son péché de haine
et de vengeaniee. C’est pourquoi son visage
est abattu...
Le péché se couche à la porte ! Comme
une sentinleiUie qui garde son prisonnier,
fe péché garde Caïn, il le tient, il veut
l’enlacer comme uin serpent erface la victime qu’il a fascinée. Il est à la porte, il
est couché sur le seu.il et Caïn ne peut lui
échapper qu’à la condition de l’écraser, de
dominer sur lui dans une lutte décisive.
Toutes les offrandes, tous les sacrifices
matériels 'ne peuvent le sauver. On ne
■paye pas son salut avec une gerbe de blé,
avec une partie de sa. fortune. Il faut vouloir dominer le péché qui est couché en
travers de la porte. Toutes les richesses
ne valent pas le trésor d’un cœur bien
disjxisé. « Si tu agis bien, tu relèveras ton
visage ».
I.
Cette magnifique leçon qui nous vient
de si loin ne contientéelle pas déjà comme
un germe de l’Evangile du salut par le
repentir et le don du cœur à Dieu ? Déjà,
nous voyons s’affronter les deux religions,
que l’on retrouve partout : la religion extérieure, matériellie, et la religion intérieure, en esprit!
La religian qui se voit, c’est celle qui
consiste à suivre certaines pratiques, certains règlements, certaines cérémonies, à
offrir des sacrifices qui fument sur l’autel ou qui sonnent dans le tronc, ou qui
sont inscrits sur une liste imprimée.
La religion qui se voit peut tout aussi
bien aivoir des racines profondes et des
sources oachées au fond d’ulne âme sincère, et eUe peut tout aussi bien n’être
qu’un masque, un trompe-l’œiL et n’avoiï
ni racinies, ni sources dans le secret d’une
âme desséchée, hypocrite!
La religion que Dieu seul peut voir,
c’est la neligion du fond de l’âme, la religion de la bonne vdonité, de Tinbenition
KMoëre «!t droite. Ses racines plongent prœ
fondément dlanis l’âme du croyant; elles
<ieacendfi(nt jusqu’à la source de son être
et elles en font remonter la sève bénie et
précieuse, qui féconde et alimiente chaque
jour sa vie extérieure, et alors l’activité
de ce croyant sincère en est tout illumiïiée; sa religion visible est vraiment le
fruit, le signe de ce qui se passe à l’intérieur de son cœur.
Quand le cœur se rejient avec siiucérité,
•W&nd il recommence chaque jour avec
vaillance le bon combat, alors le sacrifice
offert signifie quek[ue diose ; c’est le signe
e^rieur d’un véritable renoncement extérieur. Et voilà la différence entre les
^ Sacrifices de tous les Abels et de 'tous les
! Gains de tons les temps et de toutes les
religions.
II.
Toute la Bible est remplie de oetto distinction entre la forme extérieure et l’èBprit vivant.
La religion dœ prêtres et des sacrificateuTS, c’est la religion du feu de bois, qui
consume la victime pour obtenir le pardon
de l’homme.
La religion des prophètes, c’est la religion de l’autel qu’on ne voit pas, et qui
brûle d’un feu spirituel la perversité de
l’homme accablé de remords et de contrition. La victime offerte, c’est le coupable
lui-même, avec son. cœur purifié.
« L’Eternel ne considère pas ce que
l’homme considère ; rhomme regarde à ce
qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur» (1 Sam,. XVI, 7).
« L’obé'issiance vaut mieux que les satcrifices, et l’observation de la parole de
l’EterWel vaut mieux que la graisse des
béliers» (1 Sami XV, 22).
Voir aussi le Psaume XL et le Ps'a,ume
LI, et surtout les déclarations d’Esaïe I,
10 et isuiv. Dans la même Bible, où nous
pouvons lire que Salomon immola 22.000
taureaux et 120.000 brebis pour le sacrifice d’actions de grâce qu’il offrit à l’Eternél, dans cette iiïême Bible nous entendons retentir la condamnation véhémente
de cette religion des autels ensanglantés :
« Cessez d’apporter de vaines offrandes !
Vos mains sont pleines de sang ! Lavezvous, purifiez-vous:! 'Otez de devant mes
yeux la méchanceté de vos actions !... ».
III. .
Mais c’est dans la prédication de JeanBaptiste, et surtout dans tout renseignemont de Jésus, qu’a été proclamée la nécessité du repentir, et la différence entre
les marques extérieures de la religion et
la sincérité profonde qui produit les œuvres et les actions véritablemient utiles et
bonnes.
« Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront
dans le royaume de Etóeu, mais ceux-'là
seniemiOnt qui font la volonté de mon Père
qui est dans les deux».
A ceux qui disent et ne font pas, Jésus
a crié avec force : « Malheur à vous, paaree
que, au dehors, vous paraissez justes aux
hommes, mais, au dedans, vous êtes pleins
d’hypocrisie et d’iniquitA Vous ressemblez
à des sépulcres blanchis qui sont pleins de
corruption ».
A la vieille' parole de la Genèse, qui
s’adresse à Caïn de la part de l’Eternel,
correspond cette déclaration de l’apôtre
Paul : « Quand même je distribuerais tous
mes biens pour la nourriture des pau-vres,
quand même je livrerais mon corps pour
être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne
me sert de rien».
L’offrande nfiest bonnie que si le cœur
qui la donne est bon ; le sacrifice n'est
agréable à Dieu, que si le cœur qui l’offre
a chassé le péché qui se couche à la porte
et a dominé sur lui ! ■:
* » *
Que valent tous les cadeaux et toutes
les belles paroles, si nos cœurs sont mé^
chants ? B y a des gens qui 'arrivent chez
leurs amis on chez leurs parents les bras
chargés de fleurs, et qui, quelques instants apr^ répandent sur les mêmes amis'
et sur les mêmes parents toutes sortes
de -vilaineB paroles, et qui sont injustes et
in'traâtables dans les affaires de famille,
d’intérêts communs. i
Il y a là, comme on dit, une mise au
point bien délica,te : établir l’équilibre,
‘ l’accord entre [Uos paroles et nos actes,
pos offrandes et notre cœur, choisir entre
l’offrande et le cœur dAbel d’une part, et
i^’offrande et le cœur de Caiïn d’autre part.
<■ « Tous ce que vous faites, faitesJe de
bon cœur, comme pour le Seigneur... »
(Cd. III, 23). {Semeur Vaudois).
ï, La critique est aisée...
SI;
Loin de moi l’audace d’entrer dans la
mer orageuse de la haute critique où, sans
pn habile nautonier, l’on risque de croire
que ce qui plaît leSt beau, alors que ce
^ui ne voüB plaît pas est beau.
'Mais il y a critique et critique : celle
i ^ientifique, artistique, qui n’intéresserait
probablement pas la plus grande partie
de nos lecteurs et n’entrerait pas dans notre sujet, car c’est bien là un art fort difficile à apprendre.
La critique aisée, c’est la critique
¿loyepne, loourante, que nous pourrions
définir : Une disposition de l’eSprit qui
Jousse les hommes à trouver imparfait
tout ce que te autres font, et parfait
tout ce que eux-mêmes pensent. Cet art
a de nombreux adeptes, si l’on peut s’exprimer ainsi ; ce soinit, cela va sans' dirè,
de bonnœ gens qui voudraient bien vous
venir en aide, mais' ne savent jamais com-mient vous témoigner, d’une manière tangible, leur sympathie, fraternelle cela va
sans dire.
Ne discutons pas les intentions : elles
sont toujours bonnes, paraît-il ; ü faut
avouer toutefois que les moyens' de te réar
liser pourraient être meilleurs. Ne parlons pas de ces personnes chez lesquelles
la critique est une maladie à l’état chronique. Toujours mécontentes, eUes trouvent da,ns leurs amères observations leur
seul délassement et leur propre condamnation ; incapables de faire m que te autres font, eies ressiemblent à oet âne dont
nous parle une ancienne chanson orien'taJe.
Par uipe belle soirée du printemps, maître Baudet jouit de la fraîcheur, en contemplant la lune; caché sous le feuillage,
un rossignol chante à la reine du del sa
joie et son amour,. Sa voix pure et flexible berce, sur l’onde azuréte, te jeunes
gens qui se grisent de ses mélodiesi Et
maître Daudet bougonne tout bas die profondes observations ; il fait Ses critiques :
« Pourquoi gâter l’enchantement d’une
nuit déhcieuse par des chants ? Pourquoi
ne pas se taire en présence de cette fête
des deux ? ».
Notre âne secoue la tête, donne une
mélodieuse marque de sa désapprobation
en se disant que les rossignols sont des
êtr^ suffisants, qui ont la voix bien, aiguë.
(Il ne peut ajouter, et c’est là sa condamnation : Ahl si je chantais moi, alors...).
Il y a d’autres gens pour qui la critique
est un moyen d’afficher leurs mérites inconnus ou méconnus. Bs n’ont rien, à reprocher à tel ou tel autre individu, ce qui
ne les empêche pas de chercher toutes les
occasions pour avancer quelque doute sur
te mérites réels de leurs Semblables. C'est
aussi de rhistoire ancienne. Jadis l’araignée trouvait déjà que la toile du ver à
soie n’avait pas toutes te qualités requises (résistance, souplesse, etc.), pour ê-tre
de la véritable toile ; et cela se comprend :
« Madame file aussi ».
Aujourd’hui on ne file plus beaucoup,
mais l’histoire moderne re^emble fort à
l’ancienne.
« Oui, oui, c’est un brave homim.e ; il connaît son métier (ou sa profession), il a
de bonnes qualités, seulement, -voilà, je
trouve que son ouvrage ,n’a pas cette touche, ce fini qui révèle l’artiste». Maître
critique s’en va, et, m partant : « Oe
- n’est pas que je -veuille critiquer, la perfection n’est pas de ce monde... malis, regardez ce travail-ci...». (Et d’un air souriant il vous Suggère que c’est lui qui l’a
fait).
Il y a donc une critique qui s’inspire
de l’intérêt perisoimel qu’il faut condamner, mais qui a des atténuantes que ne présente pas ,1a critique aisée par excellence
que j’appellerais volontiers insinuante.
Ces critiques savent s’introduire : sans
intérêt personnel apparent ; intelligents,
brillants causeurs, souvent vous avez l’impression de rencontrer de vériitables philanthropes ; leur amour pour notre misérable humanité les pousse à observer, à
noter soigneusement tous nos travers physiques et moraux et à te colporter ensuite,
pour l’édification des auditeurs. Oes artistes sont si démntéreesês qu’ils évitent
avec soin 'de faire leurs observatieins' en
présence de celui qui en est l’objet !
NatureBement la matière à discussion
ne manque pas ; on procède par des « si »,
« ...mais », « si vous remarquez bien »,
avec un petit air de supériorité (ou de
suffisance). Celui qui critique est, cela va
sans dire, un quasi-génie, et ceux qui
l’écoutent se font l’illusion de l’être aussi.,
S’en suivrait-il alors que nous mettions
en doute l’utüité de la critique et sa bonté ?
Non, car il y a, dîsiansHnous, critique et
critique ; et ceBe chrétienne, ou charitable, est une manifestation sympathique qui
doit être respectée et appréciée à sa juste
valeur ; eBe est utile, je dirai même nécessaire à celud, qui, par ses paroles ou
par ses actions, en est l’objet ; il faut donc
s’en servir, car nui homme ne peut é-viter de prêter le flanc à quelque observation (témoin oet antique sculpteur qui accueillit avec bie(n,veillance la remarque d’un
cordonnier et refit les chaussures de sa
statue).
La critique qui s’inspire des principes
énoncés par l’apôtre Paul, doit être acceptable iiouT tout homme inteHigent ;
même l’on pourrait affirmer qu’eBe est un
devoir pour chaque chrétien.
En voyant son prochain se four-voyer,
le érad disciple de Christ, tout en ne lie
jugeant jamais, peut lui adresser des remontrances fratemeBes, essayei* de réveiller sa conscience jxmr la mettre en contact avec Dieu, mais avec Dieu seutemen't
La véritable pierre de touche qui nous
permet de reconnaître si nos critiques (celles que nous faisons et celles que nous
subissons) ’sont compatibles avec les principes chrétiens, l’apôtre Paul l’a indiquée
aux Galates, dépourvus de sens: «Si im
homme vient à être surpris en quelque
faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le
avec wi esprit de douceur. Prends garde
à toi, de peur que tu ne sois aussi tenté »«
L'homme dépourvu de sens, se croit supérieur à son prochain et ne s’aperçoit
point que, par le fait même qu’il le juge
comme un être inférieur, il succombe à la
2
0
tentation ; il commet tout au modi» un péché d’orguedl, et si’ü redreàse c’est dans un
efeprit où m’ettitne pas la douceur tequiise
par l’apôtre. '
Il ressort dbnc des paroles de Saint
Piaïui que le but de la critique est de redresser, c’est^àr<iire rdever ce qui était
renversé, rendre droit ce qui est courbé,
remettre dam la bonne voie celui qui
s’égare. C’est là, certes, une œuvre difficile à accomplir avec un esprit de douceur ; mais cette difficulté n’excuse an aucune manière la plus lâche, la plus méprisahle des formes de critique, celle qui fee
cache sous l’anonyme.
L’anonyme oublie, damls ses observations,
le but : redresser ; ce qu’il désire c’est
renverser; il veut nuire à son prochain,
et naturellement fl n’oise signer ; dans l’ombre ü prépalre le coup, dans l’ombre il suppute ses probabilités. En réalité, l’anonymat ort’est pas de la critique, plus ou
moins loyale : il appartient au domaine de
la calonmie.
Celui qui n’ose redresser lui-même et
qui émet une critique que d’autres per<Sonnes devraient constater, est, tout au
moins, dans le domainie moral, un lâche,
et dans celui spirituel, un de ces individus
dont l’apôtre nous dit encore : « Celui
qui n’aime pas son frère demeure dans
la mort'».
Prends garde à toi, écrivait Saint Paul
aux Eglises de Gal'atie, a ce propos ; c’est
une de ces paroles gravées sur le roc, dont
il faut nous souvenir. g. c.
■o-et-oo- ■o-oo-o-o-e- 0-&0 ■&o-o-o-oO'Ooo'
Bon courage...
J’ai souvent petasé que si, en visitant
l’Italie en 1887, le gTaind Arthur Young
avait poussé une pointe jusqu’au Val StMartin, en voyant oes merveilles de travail, d’endurance, d’amour non seulement,
mais de passion pour le sol natal que représentent indubitablement les vignobles
qu'on y trouve et que, pour mon compte,
je me plais à visiter chaque fois que j’en
ai le loisir, probablement dians le livre
qu’il a écrit etr^uite il aurait mis les vaillants vignerons au même rang des cultivateurs de oés prés «mardtoîyy de la
plaine lombarde dont il parle avec tant
d’enthousiasme.
Ceux qui connaissent le Val St-Martin
mieux que moi, m’ienseigment qu’après
avoir planté d© la vigne partout où cela
était possible, plus d’un paysan de l’endroit, dans l’impossibilité d’écarter des
bomes trop raipprochées, à grand iieine a
transporté, sur ses épaules, par deS coteaux déiïourvus de toute trac© de sentier, la terre nécessaire pour permettre,
dans un cneux de roche inhospitaliète, la
vie à un ou deux ceps.
Je suppose qu'il Soit arrivé quelquefois
que, pour différentes droonstances, celui
qui avait aicoompli le travail plus rude et
plus ingrat du transport de la terre n’ait
pas eu te liiaisir, je ne dis pas d’y vendanger, mais même d’y jilanter le cep en
vue duquel il avait tant travaillé. La mort,
la maladie, la nécessité d’émigrer peuvent
l’avoir privé de cette satisfaction, et à la
pensée que son travail avait été inutile et
son énergie gaspillée, te découragement
et l’amerturae peuvent avoir envahi son
cœur.
Cependant le plus important était fait,
et plus tard, peut-être bien plus tard, la
faible main d'une veuve ou d'un jeune
enfant, en découvrant ces quelques bottées de terre dont ils ignoraient peut-être
l’exisbenee Itehaut, peut y enfiler une bouture, et la terre, pïirf ods inutilisée pendant
bien des années, mûrie, «mélioirée, « affran■ chie » par la langue attente, finit par donner la récompense que méritait celui qui
l’avait portée.
Tout ceci me revenait à l’esprit la semaine dernière, tandis que je lisais te bel
article de « e. g. » : Dernière leçon à des
Catéchumènes, et je me disais que lorsque
vous, Pasteurs, Professeurs et Instituteurs,
et nous tous, pèreS et mères de famille,
membres d’^hae, citoyens, risquons d’être
atteints et meurtris pax te découragement,
©n voyant l’apparente inutilité de nos ef
forts, cependant <30nsoie(ncieüx et dévoué»
pour le triomphe des boaines causes, nous
devrions penser à ceux qui portent la terre
sur les rod^ du Val St-Martin.
Quelqu’un pourra venir après nous, incapable peut-être de l’effort accompli par
nous-mêmes ; et après une séparation, tm
départ, une moirt peut-être, le résultat que
nous nous proposions sera atteint, ce qui
est essentiel ; par l’un ou par l’autre : c’est
secondaire.
Bon courage, donc! Rusticus.
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
CARNET DE VOYAGE
LONDRES ABANDONNÉE.
Toutes les gares sont assiégées, la police
doit régler le mouvement des voyageurs ;
sur toutes les routes ce sont des files interminables d’autobus, d’automobiles, de
motocyclettes, de bicydettes... Que se
pafise-tHil? Iht-ce qu’un© grave épidémie
de peste vient de Se dédarer ? Rien de
fâcheux : ce sont les vacances de Pâques
et tout le monde fuit à la mer, à la campagne, à Paris, ©te... N’importe par quel
temps, la mode impose de laisser Londres
(et des centaiw® d'autres villes') pour les
vacances.
J’ai pu observer te phénomène à Victoria Station, où j’ai dû me rendre pour
rencontrer un ami, la veiffle du Vendredi
Saint. H était un peu en retard, ce qui
m’a permis d’étudiier un moment certains
aspects de la vie de la grapde métropole.
Le courant des voyageurs lest ^continuel,
tous les trains Sont pris d’assaut et la police n’a pas mal à faire. On dirait qu’on
a envoyé sur place les plus gros et plus
majestueux policemen, afin que le courant ne puisæ pas les emporter !
Vieillards et jeunes' gens se mêlent ensemble, se confondent ; des personnes éclopées et maladives marchent comme si elles allaient vers quelque Lourdes inconnue, mystérieuse, avec tm espoir de
guérison.
Les porteurs sont affairés, vont, viennent, vous heurtent, vous bousculent, mais,
en gens bien élevés, ils vous disent ; Thamk
you (merci:) et vous n'avez rien à repiquer. Ils en ont réveillé des gens qui semblaient dormir sur leur passage!
Aux cadres indicateurs on ne fait que
changer les numéros indiquant l’heure du
départ des trains; qui se suivent avec une
rapidité incroyable, tous pleins pendant
toute la journée...
On parle de chômage, de pauvreté, mais
fl paraît que pour la circonstance oes misères ont disparu. On souffrira, plus tard,
mais à Pâques il faut voyager ; c’est la
mode, malgré le mauvais temps et en dépit de la crise économique.
Je me demande même si' quelqu’un n’a
pas vendu son automobile pour se payer
te luxe d’un voyage à Paris ou aüleurB
sur te continmt.
Voyons maintenant les conséquences de
cet « lexode » ; promenOns-nous par les rueh
de Londres te jour du Vendredi Saint ;
tout est calme, tranquille ; vous marchez
à votre 'aise dans toutes tes rues : les rarefS
passants semblent avoir peur les uns defe
autres... Un peu plus de vie à l’heure des
cultes, puis la cité est replongée dans 1e
désert, sans bruit, sans aucune forme d'ætivité : c’est impresaonnant.
Peut-être, par association d’idées, en
pensant aux soldats romains surveillant k
crucifixion de Jésus sur te Calvaire, te
Vendredi Saint je me suis rendu, pour te
culte, 'à k fameuse Tour de Londres où un
chapelain müitaire a commémoré la mort
de Jésus. La pluie et k localité tristement
célèbre, malgré tes accents pleins d’espoir
et de foi de l’officiant, lai^rent dans mon
âme Txne impressÎDn de tristesse profonde,
aussi ce fut avec plaisir que je quittai
Londres pour saluer l’aube de Pâques dans
la vflte undvemtaire d’Oxfwd. L. Ml
VENDES! villa ammobiliata, collina
Torre Pellice, posizione magnifica, indipendente, quindici minuti stazione ferroviaria, acqua, gas, luce elettrica, tre
cantine, giardino, fruttéto, due giornate
prato, vigna, rustico. — Rivolgerai Prof.
JAHIER - Torre Pellice.
Fête des Ecoles do dioiaDGlie.
«Une banme jounnée», a dit le Président de Ifl Commission du Chant Sacré ;
« une belle journée », ont déclaré tes enfants; partis de dieux points de vue...
peut-être iu|n peu divers, les jugements
sont, sans approximiation, indentiques.
La fête de chant, proprement dite, a
marqué, cette année, un pas en avant des
plus sensibles. Le vaste tempte de La Tour
était bondé, comme jiamais par le passé,
depuis plusieurs années ; presque tous les
enfants chantaient avec ensemble et, souvent même, avec un enthousiasme commulnacatif. Le public, aSsez nombreux cette
année, a pu se convaincre que nos petits
chanteurs sont mûrs pour des chants plus
difficiles et que l’olu peut j'ouâr même à
une ËlinGiple fête des écoles du dimanche.
Chaque écdle avait préparé deux cantiques, en dehors de ceux prescrits, et nous
avons remarqué avec plaisir 1e soin des
nuances et de l’expressdon que quelques
écoles ont idémOntré.
Nous avons ainsi écouté ; La Tour (SteMarguerite), dirigée par M.lle Theiler ;
Saint-Jeœn, par ML G. Albarin ; Vülar, par
ML H. Long ; Angrogne, par Mi.Be H. Chauvîe ; Bobi, par M. J. Geymonat ; La Tour
(Via OliVa) , par M.mie I. Jalla.
MM. les pasteurs Jean Tron (La Tour),
Robert Jahier (Vilar), Iterenzo Rivoire
(Saint-Jean), ont, tou'f à tour, pris la parote pour exhorter tes jeunes auditeurs
auxquels il ont adressé des messages intéressants, venant des cœurs juvéniles.
A la sortie, le Consitoine de La Tour a
offert une brioche aux enfantsi, et, dans
k cour du CoUège, s’est déroulée la
deuxième partie de la fête : pendant toute
l’aprês-midi les écoliers se sont amusés sous
la 'direction des monitrices. (Et les moniteurs ? Nous en avons 'oomipté une demidouzaine, Je matin, et c’est tout; ne seraitnee pas un beau champ d’activité pour
la jeunesse mascuitne chrétienne?).
Et maintenant cfue la fête est finie, il
faut ¡au moins remercier les Paisbeurs, les
Directeurs, les Monitrices, et... pourquoi
pas? la Oommission du Chant Sacré, et
son président, M. te prof. Adolphe Tron,
pour son travail efficace.
*****
COMMUNICATIONS
Fête de Chant
des Ecoles da Dimanche dn Val Clason.
La Fête de Chant des Ecoles du dimanche du Val Cluson dura lieu, D. V., le jeudi
30 avril, à 10 heures, dam le temple de
PraruStin et non pas à St-Germain, ainsi
qu’ü avait été annoncé précédemment.
Le programme est le même et le public
est cordialement invité.
a: as as
Dems sa dernière séance, la Commission
a admis quatre nouvectua; incurables au
Refuge; d'autres sont tenus en suspens,
dans l’attente d’informations plus précises.
Le projet, longuement et soigneusement préparé, de l’érection, d’un pavillon
d’isolement à VEôpital de La Tour, s’acdiemine vers sa réalisation. Le motnent est
donc venu de nous aider, pour corne qui,
en ont les moyens et qui comprennent la
nécessité, ou mieux l’urgence de cette
amélioration.
Nous avons publié, dans le dernier Rapport au Sw/tode, une première série de dam,
que nous avons reçus dam ce but.
Voici ceux qui nous sont parvenm depuis lors; Ingénieur Qiartee Roland, Pignerol, L. 100 — En souvenir d’Etienne
Revel, la fanHile, SaintJiean, LOGO -— M.
et ¡Mme Auguste Coisson, mterionnaire,
en isouvenir de leur bietaHaiméie sœur, 300.
4s*as
Colonia Marina di Borgio-Yerezzi.
I sigtnori Paisfori delle Parroodiie delte
(Valli i quali aveSHero neBia loro Parrocchia
dei bimbi o delle bimbe bisognosi di essere
mandati ai bagni di mare nella nostra Co
Ionia di Borgio-Verezzi, sono pregati di
farne immediata domanda al pastore della'
Chdesa Valdese di Torino, sig. A. Simeoni,
Via Ko Quinto, 15,
Le domande devono contentere :
1° Nome, cognome, paternità, data e
luogo di nascita e di reàdenza dei bimbi.
2° Unia dichiarazione medica attestante
che il bimbo o la bimba non è affetto da malattie contagicee e non ne ha
sofferto ndl’ul'timo mese, e ,che le condizioni del luogo di provenienza sono buone
specialmientte agl effetti di malattìe contagiose. H
3° La dichi'arazione Ae sarà pagata la
somma di L. 10 i«r tassa di soggiorno, e
che sarà vergata una congrua offerta secondo le possibilità finanziarie delle rispettive famiglie.
Non saranno accettate le domartdle di
bimbi che abbiano già oltrepassato il quattordicesimo anno di età, o che sieno già
stati nella nostra Colonia per tre anni
cansecutivi.
Le domande presentate subito avranno
naturalmente la precedenza sopra quieOe
presentate in ritardo. A, Simeoni.
CHRONIQUE VAUDOISE.
DIASPORA DE TURIN. Gest ■toujours
avec plaisir que je me rends, le dimanche, ^
à Cuneo, pour instruire des jeuiies gens ï
et présider les cultes.
Dans te traini j’ai œuvent l’occasion Í
d’évangéliaer ; j’ai eu un bon entretien
avec un sergent du 1*^ régiment de l’artMerie 'de montagne, qui cherchait k vé- |
rité. Dans la ville de Cuneo j’ai vendu
une Bible à une dame qui a été dai® un 1
couvent et qui est maintenant professeur
de frangís dans cette ville.
Lœ membres d’EgliSe fréquentant régulièrement le culte et témoignient de la
vérité.
Un étudiant dû gymnase m’écrit ; « J'ai
lu attentivement te résumé de la doctrine
chrétienne que voûte m’avez géiitiin#it
donné, dimialniche pasteé. Je me Buis fait
une idée exacte du paganisme grec et romain let de la religion des Juifs... Je suis
persuadé qu’en coinnatesant bien la Bible,
je pourrai discuter et peu-t-être conduire
quc'lques personnes à la vérité »..
Veuille 1© Seigneur que nous puissions
voir de nou'veau l’ardeur du prosélytisme ;
renaître. Nous avons dieux maîtreseesf
d’écote, vaudoiises, qui isont employées dans |
la province de Cuneo : Tune est à Baves ,
et l’autre à Cdle Macra, du côté de“^
Dronero. ȟ
Les membres die l’Eglise de Cuneo, bien
que peu nombreux et provenant de diverses dénominations, sotnt tous unis dans la
foi ©n Christ Sau-veui*. L’I^ise a été vÌBÌ-'|
tèe par le vénérabte pateteur Gardîol et!
par M. le profesiseur Falchi, qui ont fait
du bien. M. Falchi a présidé le culte, te
jour de Pâques.
J’'ai pu aiinsi me rendre à Verzudo où
il y a la florisisante fabrique de papier,
dirigée par te grand iindustriél M. Burgo.
M. DeteSi m'a permis d’avoir un culte dans'
sa maison et M. Roîtet m'a laccueflli avec
affection). Nous étions une vingtaine de|
personnes, entre hommes, femmes et em!
fante. J'ai parlé sur la résurrection de
Jéstus et me suite surtout arrêté sur Colassiens III, 1 et 2 : « Si dôme vous êtes res-:
suscités avec Christ, cherchez tes chose»
d’en-haut, où 1© Christ est assis à la droite;
d© Dieu. Afftectionnez-vous aux choses d’em-l
haut et non à celles qui Sont sur
terne...». Ce fut un culte béni pour no»
âmes. Je retournai à VerzUdla le 12 et 1»
13 avriL Que Dieu nous accorde la grâce
d’être tous unis dans k foi pour te triom-j
phe de la Càuse de Christ, comme nous ex4horbe l’apôtre Pierre dian» sa 1” ép. lU, 8 ñ
«Soyez tous d'un même Bentiment, soy^
pleins de compassion tes uns envestís leSi
autres; vous aimant fratermell^nent, étant
misérioardieux et humbles... »,
J’ai visité plusieurs fois Brîcheraào et
Bibiana. Quand du sommet de la ccUin»
de Sainte-Catherine, à Bricherario, je ooeVi
temple la pMne du Piémont, je peîia®
i
3
aux floriisisiaiities Eglises du XVI' siècle,
détraites par le feu de la persécuticftx
Heureusememit les temps ont changé.
'Aujourd’hui ou peut acheter partout, dans
la plaine du Piémonit, à Fenil, à Mbiana
et à Briche/rash, et c’est la volonté de Dieu
que iniouB profitions de la liberté religieuse
pour nous établir au milieu des catholiques à cette canditiom, cependant, d'être
tous unis par le lien de la foi.
Gare à celui qui vit iiSolé, sans chercher
un contact avec ses frères en la foi ! Il
faut absolument se grouper. Certes, si
tous les VaudoiB établis dans la plaine
avaiënt, pair esjempSe, une chapelle à Bricherasio, aa pourrait avoir là un fo3w
de foi et de Spiritualité,
Désormais le temps des persécutions a
cessé, mais nous ne pourrons vaincre l’Eglise romaine si nous nie sommes pas tous
unia
Anciemnemieint les Vallées étaient l’asile
des persécutés et, die la plaine, on venait
au temple du Ciabm; maintenant nous
pouvons, grâce à Dieu, adorer le Seigneur
partout.
Je remercie tous les frèr^ de Bicherasio et de Bibiana qui m’ont reçu fraternellement et se sont unis à moi dans la
prière.
Je prie les idisséminés de me faire parvenir leurs adresses. G. Bert
Barriera di Casaie
Via Gassino, 12 - Torino.
LA TOUR. La dernière conférence du
prof. doct. T. Laura, Sur ÎMères et Enfants, a attiré, à la Salle du «Dopolavoro», un nombreux public. L’orateur, résumant le cours de conférenoes développé
cet hiver, la indiqué de quels soins les enfante doivent être entourés pour pouvoir
croître noirmallement ; de quels dangers,
grands et petite, ils sont menacés ; oomment ces dangers peuvent être évités ou
surmontés. Le Président de la CroixEouge, exprimlant au |nom du public et
du Comité la plus profonde reconnaissance
à M. Laura, pour son œuvre généreuse et
désintéressée au bénéficie des enfante de
toute'la vallée, lui a présenté deux livres
d’art, rassurant que son activité bienfaisante laissera des tracies profondes dans
notre miliieu.
— Dimanche prochain, 26 avril, à
20 h. 30, à l’Aula Magna du Collège, aura
Beu une grande réunion publique convoquée par le Comité contre la tuberculose
et par la Croix-Rouge. M. lie prof. doct.
Olivero, de Turin, tiendra une importante
ooinférence sur la lutte contre la tubercuieste, ülustrée par des projections et une
cinématographie. Suivra une exposition
sur l’œuVre de la Crodx-Rouge dans les
Vallées, et la distribution de quelques diplômes. Tout le public est cordialement
invité.
— Dimanche soir, 19 courant, noius
avons eu le plaisir d’entendre la parole
de IM. le missioninaire Adolphe Jallai, qui
est 'à la veille de son départ pour le Zambèze, où Tappel de ses collègues, accablés
de travail, retentit comme un cri angoissant. « La moissoni est grande », M. A. Jalla
• l’a démontré diairement ; mais le problème
des ouvriers se pose d’une manière toujours plus grave : l’oublier siérait une erreur pour l’E^ise, une faute pour les
chrétiens.
M. Naso, président de la Pra del Torno,
commença la réunion par lai prière et la
lertune de la Plarole de Dieu» Une série de
vues Se suivirent sur la toile et inibésressèrent le pubBc, assez nombreux.
Décés. Un nouveau deuil bien pénible viiefit de nous frapper : notre sœur
Bsther Peyrot née Balmas, âgée de 38 ans,
a été rappelée auprès du Maître, le 18 coul'ant, après unie courte maladie
Après un service religieux à la maison
de la défunte, lundi matin, le ceroueil a
^ transporté â Turin pour Tinhumation.
Noos invoquans les consolationB divines
sur le mari dfeolé, sur le vieux père, sur
fes deux orphelins, et sur toutes les nombreuses personines que ce deuil éprouve
dune façoini pajtilCuMère. Qu'ils puissent,
^ns un el^rit de confkiniGe et de soumis^on, répéter avec Oirist : « Père„. que ta
Volonté soit faite et nm la mienne î ».
PBAMOL. On commence à dire, à Pramol, qu’il fait bon se marier depuis que
le Paisteur Ht les articles du Code Civil...
Et voilà deux mariages dans une Semaine !
Les heureiîx couples sont : M. Tratvers
Héli et [!Vî.Ile BevÆ Lydi& ; M. Sappé HéU
et M.le Sappé Ilda. Que la bénédictioin
d’En-HaïUt repose sur ces foyers qui viennent de se fonder !
— Mais â côté des foyers où l’on diante
la joie, ne manquent pas ceux que le deuil
vient de visiter.
Lundi, 13 courant, a été ensevelie à Pignierol, où elle s’était rendue pour se soumettre à une opération, Henriette Balmas,
de Peumiian, âgée de 53 ans.
Le mardi suivant, dans l’aprèS-midî, un
long cortège diescendait des E’rours pour
aooompagnier au champ du repos les dépouilles de Madeleine iMg, âgée de 63
ans. Unie courte maladie Ta emportée.
Que les familles affligées trouvent encore ici Texpressdon de (notre vive sympathie chrétienne. Nous les confionis au Dieu
de toutes les miséricordes.
— Nous désirons aussi témoigner à no
tre frère Emest Bounous, de Peumiani, qui
vient de perdre une jiambe d’une manière
si tragique, toute notre affectueuse sympathie. Bep.
RODOBET. Le G. G. V. de Turin, imitant cette année le noble exemple des
Groupes de ïlorenoe et de Milan, a soutenu lui aussi' la cause de « TEcole Vaudodsle» avec un admirable élan de générosité. La paroisse de Eodoret a été l’heureuse privilégiée. Une vingtaine de grandes et magnifiques cartes murales, illustrant la géographie de l’Italie, de l’Europe,
Thîstoire naturelle, Thygiène, etc., nous
sent parvenues tout récemment de la Maison Editrice Paravia, et vont compléter
le matériel didaictique de nos deux écoles
des Fontaiiniœ et des Rimas. Nous sommes
très recmninaiissants aux chers «.Groupist0s » de Turin pour le don précieux qu’ils
nous ont fait et notre population leur exprime ses vifs remerciemente. Alfur.
SAINT-GERMAIN, La section de la
Combina de VUmeat Juvénile Vaudoise a
couronné Son activité hivernale par un
très bel entretien offert dans Taprês-midi
de dimanche 12 courant. A cette belle fête
est accourue une vraie foule d’amis venus
de tous les quartiers de la paroisse et aussi
des paroisses voisines, qui paissa joyeusement quelques heures en' fraternelle communion avec la jeunesse de la Combina.
Tandis que nous nous félicitons vivement avec la jeunes de la section juvénile de la Combina, et spécialement avec
M.Uie Ilda Rivoir, pour l’activité dont elle
a fait preuve dans cette dernière année,
nous souhaitons aussi que, dans les prochaines années, son activité se développe
toujours plus iKxur le bien de la Jeunesse
et pour la prospérité de TEglisa
— VÜirÜm Fémimne Vaudoise et la Clapitaine Robert dnt voulu prendre l’initiative d’offrir aux catéchumènes reçus cette
année une petite fête, à laquelle ïUnwn
des Mères fut aiussi invitée. Cette petite
fête a eu lieu dimanche 22 courant et a
réussi parfaitement. Après un tout petit
culte tenu par le Pasteipr, on entendit quelques intéressante dialogues, quelques jolis
chœurs, on eut la traditionnelle tasse de
thè, après quoi la petite fête se termitta
joyeusement ta milieu des chants et des
jeux.
SAINT-JEAN. Dimanche dernier, 19
courant, ont eu lieu les obsèques de M.me
Marguerite Bertîn née Goss, décédée à
î age de 79 ans (aux Goss). Le service funèbre a été présidé par le pasteur M, L
RSvoire. Notre sympathie chrétienne est
assurée à la famille affKgéa
— Les familles Entieu et Bounous ont
été visitées par le deuil et pleureiït le départ d’un homme laborieux et int^e,
M. Enrîeu. Noms renouvelons notre Sympathie chrétieninie à la veuve M.me ®f.
Ayassofc-Bniriieu et aux enfants.
— L’Adminástaratiom de notre Asile des
¡Vjeiliards a été eomplétéie récemment par
là nominlaition de trois nouveaux membres :
MM. le chev. E. Ayaasot, Pierre MaJan, ancien, Humbert Frache, diacre, M. E. Bleniech, qui a jusqu’ici rempli la charge de
caissier avec fidéHté et zèle désintéressé,
ayant donné sa démission, qui a dû être
acceptée, avec vif regret.
— VéndredS soir, 24 courant, à 20 h. 30,
diams la Salle Albariii, M. le missionnaire
Adolphe JaHa donnera une conférence avec
projections lumineuses.
Le public y est eardialement invité
— Dimanche dernier, 19 courant, les
Sengmnns ont eu, au ctÙte, l’agréable
surprise de Saluer la commencement de
Tactivité eaclêBiastique, pour aiisi dire,
de notre Société Chorale, qui a chanté
avec expression et Sentiment deux nouveaux cantiques; nous nous réjouirons
de cette exioellente initiative, car s’il est
vrai que en chantant beaucoup on devient des chanteurs, il est plus certain
encOTe que, en chantant de beaux cantiques, fon fait du bien, al.
TURIN, n Piccolo Messaggero, buUetin
de cette église, nous donne bon nombre de
nouvelles qui prouvent sa vitalité.
La collecte « Réj)aratíonB » s’eSt close
brillamment et la bâtisse de Corso Vittorio
ihrmtitiéle a repris Tappairencie digne d’un
temple, ce qui permet d’envisager, avec
confiance, le problème de son chauffage,
dont la solution s’impose plus que jamais.
— Le Bazar annuel est fixé pour le 2:1
Mai, et bon nombre de dames et demoisdies se sont mises à l’œuvre.
— Activité religieuse : Les cultes de la
Semaine Sainte ont été particulièrement
bénis, et trente-trois nouvelles recrues ont
grossi las rangs de TEgüsie, le dimanche
des Rameaux, daos une cérémonie qui a
été rendue plus solennelle par un chœur
exécuté par notre Société Chorale dirigée
par |M. G. Ricoa.
— Polémique : Le carême Ta remise au
pîieffiier plan : les frères prêcheurs ont
aiguisé avec zèle toutes les armes émoussles, rongées par la rouille, de l’arsenal
ântiprotestant : c’est-à-dire que les insinuations et les calomnies n’ont pas manqué. Le carême est passé, et Pâques est
arrivée; les prêcheurs Se sont tus, et les
bulletins paroissiaux ont continué. Un
moine avait proclamé, du haut de la chaire,
que les Vaudois avaient acheté, pour dent
francs, Tâme d’un individu de Lucento
qui, pour cette misérable somme, se serait converti; Il affirmait avoir vu les documente et dénonçait à ses auditeurs nos
menées inqualifiables ! M. le pasteur Simeoni donna un démenti public, on ne
pourrait désirer plus' net. Le frère prêcheur S’est tu, ne pouvant soutenir ses
faussetés, mais Ton a fait circuler des
feuilles volantes ayant pour titre : Nous
disons que..., dains lesquelles la même accusation est répétée, avec cette conclusion
signifiicative ; « Et nous pourrions donner
à toutes les personnes qui désireraient
avoir des informations exactes, le nom et
Vadresse de cenux qui ont reçu promesse
d’aide matéridle, s^üs abjuraient », Le
pasteur (M. Simeoni a domaindé des informations eooacbes, pour flétrir ces éventuels marchtaids de conSeiieniee, mais, nor
turetlement, on ne lui a pas répondu car
personne n’ose lassumier la paternité de ceS
afifirmations !
Comme système de polémique... apostolique, c’est édifiant.
—- Le Petit Messager (nous annonce aussi
que la Casa Batneare de Borgio-Verezzi
n’est pas oubliée : pendant les fêtes de
Pâques elle a été peuplée par un (ietit
monde vaudois; et la saison d’été s’annonce bonne, ce qui permettra à nos enfante pauvres de jouir davantage. L^
^habitués» apprendront avec plaisir que
le confort Sera plus grand encore : un escalier permettra de descendre sur la plage
sans devoir recourir aux traditionnels
éxemoes gymnastiques.
?ILLESËCfiE. Lundi, Il courant, dans
notre temple des Qosi, a eu lieu la bénédiction du mariage de deux jeunes gens
de notre paroisse : M. Adolphe Ribet, de
Combecrose (Bâtie), avec MUe Hélène
Genre, des Vrocs (Bouvil). Nous renouvelons aux jeunes époux nos meilleurs vœux
de bonheur.
— Dimaïuche soir, quelques-uns de «ois
jeunes geins et jeunes filles des Unions
Chrétiennes nous ont de nouveau fait passer trois heures de vraie jouissanoei, eû
nous réunissant dans notre grande saile
de Viflesèch© pour la repréSentationi de
deaïx comédies et une farce.
C’est parce qtte nous avons réellement
jojû, qu’en remerciant chaudement les
jeunes acteurs et actrices, nous leur exprimons le vif désir de les revoir sur la
scène au plus tôt. Agrms.
oooooor 00'0-Ô-0<J-0000"0‘
La Famile Royale a été visitée par le
deuil, la semaine dernière. Le prince Tomaso Æberto Vittorio di Savoia, duc de
Gênes, a cessé de vivre mercredi soir, 15
courant, à Turin. Il était né le 6 février
1854, avait commandé pendant plusieurs
années la flotte, et durant la grande guerre
avait été lieutenant général de S. M. le Roi.
Il laisse après lui un souvenir de bonté
et d’austérité : « Il savait se faire aimer
comme prince et comme i)ère».
Il [iiüDlnlo III É sÉletii.
Plezzo, 19.
Questa mattina, mentre nella proprietà
di tale Mrakic, sita nella località detta
Corte di Plezzo alcuni operai stavano
guendo 'dei lavori di escaivo, sono Stati rinvenuti due scheletri che si riteingooo fi
soldati italiiani caduti durante la guerrà.
Tale ipotesi' è avvalorata, dal fatto che
frammisti alle ossa sono stati rinvenuti
um baionetta da fucile modelo 91, nu
paio fi scarpe d’ordinanza e un orologio
di argento dorato marca «Wengia», conservato ancora in una custodia di cellu'loide. In questa leggera custodia, oltre ad
alcuni frammenti di carta, è stato trovato
un ritaglio fi busta da lettera con la seguente dicitura dattilografata : Cercale
Dionigi - orefice - Piazza Oavour - e la
parte superiore di un vecchio francobollo
da due centesimi. Lantarità giudiziaria ha
assunto i rilSevii «M caso. Più tardi le ossa
sono state pietosamente ricomposte e messe
a disposizione del Gomitato Onoranze Salme
Caduti in guerra.
Coloro «àie potessero fornire degli schiarimenti per Tidentificazione delle salme
sono pregati di informarne il suddetto
Comitato, che ha sede a Padova
« * »
Questa conrninicazione era pubblicata nel
Piccolo, di Trieste, del 20 Marzo u. s,, gentilmente inviatomi dalla sig.ra C. Maggiore.
Mi sono messo subito in comunicazione
col «Comitato Onoranze Salme Caduti in
guerra », il quale mi ha inviato senz’altro
l’orologio ritrovato. Sfortunatamente il
sig. OereSole aveva distrutto pochi giorni
prima il regisitio degli orologi venduti negli anni 1914-15, e così non si è potuto
ritrovare il nome del compratore del
« Wengia », Il sig. Oeresole ritiene ad
modo che fosse tm nostro convaUigiano.
Le fatoiglie dei Caduti, e in ispecie degli scomparsi, che sanno che il loro amato
è perito nella Conca di Plezzo, paiono rivolgersi per comunicazioni al sottoscrittó
o ala locale Sezione Combattenti _(ing.
Merlo). tl Segretario Politicoi
Dott. A. Paltrinieri.
IN MEMORIAM
Nous avons reçu de TEcole du dimaitìché
de Saint-Donat, à Turin, en souvenir de
M.me Esther Peyrot-Balmas, morte à La
Tour le 15 avril, L. 100 en faveur de
l’Orphelinat.
Fleurs en souvenir de M.Ue Marie Vvdmo: Pour l’Orphelinat, famile Vicino,
L 200.
■0"0"0-0000-0"Q'0^'0"0"0"0"0"0'^
Aiministrazioiie ilelle Poste e dei Teleorafi.
Per norma del pubblico, si avverte che
dal mese di Maggio TUificio Postale fi
Torre Pedice incomincierà il ritiro dei libretti per la liquidazione degli intereosi.
La Titolare: Bartletta.
Mancia a chi avendo trovato una spilla
d’argento, smarrita Sabato in Torre Pellice,
la volesse consegnare alla Bottega della
Carta. ______________________
Affittasi CAMEflÀ ammobitiat«,.
tranquilla, giovane serio. — ELIDE TalaMAZZI - 31, Via Berthollet - Torino.
4
L’inocato STEFANO PETROI
con studio
In Torino - Yla Manzoni % Angolo Piazza Statuto
(Telof. 45878)
In Pinerolo - Yla Silvio Pellico, 4 (Tolef. 98)
RICEVE
In Tom Pellico ogni Yenordl, ore antimeridiane
In Parafa Argentina ogni Martedì, ore pomerid.
Jal«« Tr«a* dlrect#ra>re«i>pn«abl#
Torre Pellico - Imprimerie Alpine
BR0D0ÀCÂRNE
0ÁC
rissimo/WikeccclJcnrc' >
senza
^aromi
■:ìì>
sènza - e»:drpgtc
m
NUOVE PUBBLICAZIONI E RISTAMPE
Commentario sopra S. Matteo, del Dott. Stewart, riveduto
dal Dott. E. Basto (tela L. 25), brochure
Commentario sopra S. Marco, del Dott. 5tèU'art(tela L. 15) »
Commentario sopra l'Epistola ai Romani, riveduto
dall’Autore (tela L. 20)
Iddio è Carità,, discorso di A. Monod . . , . . »
Storia dei Valdesi, del Prof. Erti. Gamba, riveduta dall’autore »
Storia del Cristianesimo, del Dott. E. Meynier, 2“ edizione »
Ombretta, di O. Chambeyront, racconto per la gioventù . »
Pane quotidiano per l'anima (Un brano, un passo biblico,
una strofa di canto, una breve preghiera per ogni giorno »
I Matrimoni misti, di A. Simeoni, prolusione letta al Sinodo »
La Religione Cristiana, di Era. Gamba - Ugo Janni, ManualeCompendio delle verità fondamentali del Cristianesimo Nuova edizione interamente riveduta .... »
O Paese, Paese, Paese... Raccolta di 50 Poesie, di Ada Metile »
L. 20,—
» 10,—
15,
1
12,
15,
3,50
5,—
1—
5 —
12,
LIBRI PER FANCIULLI
Beppino, gioventù del Maestro Hayden, 3» edizione, illustrato, brochure
Bottoncino, di Lefeuvre, 2“ edizione, illustrato ...»
Come le Rondini, di N. Donini-Buffa, racconto per la gioventù »
Dialoghi e Fantasie musicali, di V. Sommant ...»
Dietro le Quinte, di Mrs. Walton, 4» edizione, illustrato . »
Elbano e Rosina, di A. Gelli, 2* edizione .... »
La Leggenda del Biancospino, di Jone E. Garlon, racconto
per la gioventù......................................»
La famiglia del Missionario, di S. tango, illustrato . »
11 Pellegrinaggio del Cristiano, di Bunyan, 11“ migliaio,
illustrato (tela L. 8) »
Il mio Nido, di E. Fasanari-Gelli ....
Fanciullezza, di E. Buffa............................
L'Erede di Torrescura, di N. Donini-Buffa, illustrato
Raggio di Paradiso, di S. tango ....
Le due Stelle, di N. Donini-Buffa
In mezzo ai fanciulli, di S. tango
Ore di Pace, Poesie, di B. Pons ....
Raccolta di Poesie, 1“, 2“ e 3“ grado, insieme .
La Lampada di Tip ’..............................
Spigolature......................................
Aggiungere il 10% per le spese postali in Italia.
3
4.50
3.50
75,
4.50
3,50
3
1')
53
3.50
5 —
333
1.50 I
1.50
2.50
3,
i
Indirizzare ordinazioni e Vaglia alla LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
TORRE PELLICE (Torino).
Nell'acqua fino ai
ginocchi. La caccia, questo
bellissimo sport, tiene avvinti tutti
i nostri sensi. Non si bada più nè
al sole nè alla pioggia, nè alla
polvere nè all'acqua. Ma poi si
scontano le conseguenze con
malessere generale, mal di capo,
dolori stiranti agli arti ecc. La
miglior cosa da fare è di prendere le
Compresse di
ASPIRINA
il preparato indispensabile a chi
si dedica agli sporfs perchè elimina in tempo brevissimo i dolori
di ogni genere, le conseguenze
dei raffreddamenti, il mal di testa,
l'emicrania, le nevralgie ecc. e
regolarizza la circolazione senza
danneggiare il cuore.
:^cqUA <7-;
ITALIA.NA
i/èpm f¿ cofiPo
£ ALUETA LO ZH‘Hr
PIO il
locali già occupati dall’Ufficio di attivazione del Nuovo Catasto
TORRE PELLICE
pregiasi avvisare
che prossimamente, e a data ch’egli
avrà cura di precisare, trasferirà lo
Studio in Via Wigram, angolo Viale
Trento, palazzina del Sig. Bartolomeo
Chauvie, piano primo, e cioè al piano
immediatamente superiore a quello^
occupato dalla Levatrice Signorina
Alice Chauvie.
ANTICO E VERO
TARIFFA INSERZIONI
Avvisi Commerciali, L. <r.50 ia lineaMortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. I
la iinea - Avvisi economici, L. 0,95 per
parola per una volta - L. 0,90 per due
- L. 0,15 per tre. - Minimo L. 9.
Tana governativa in più.
Pagamento anticipato.
UNGUENTO
iEHTOlOTTl
del Dott. Cav. E. PERABO
Risolve senza operazione;
Ascessi, Flemmoni, Foruncoli,
Paterecci, Ingorghi ghìanòolari.
Periostiti, Ragadi, Emorroidi irritate. - Ottimo, applicato sulle
Ferite e Piaghe in genere. Piaghe
varicose, da scottatura. Geloni,
Morsicature d’insetti. - Favorisce
l’estrazione di spine, schegge ecc
Indispensabile al turisti, nelle famiglie,
collegi, scuole, officine.
Scatole da L. 5 da L. 9 da L. 20
Trovasi in ogni buona Farmacia
Amm. CORSO ITALIA. 23 - HUano
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
INGROGNA - Pastore; Pietro Caiauvie.
BOBBIO PELLICE - Pastore ; Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Lorenzo RLvolra.
MASSELLO - Pastore: Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastore; Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda,
POMARETTO - Pastore: Guido Comba.
FRALI - Pastore: Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore: Ermanno Geare.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARE'TTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Missionario in congedo E. Ganz.
RORA’ - Pastore: Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - PastOTe: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron Coadiutore : Cand. TeoL Giovanni Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore ; Roberto Jahier.
PRADEL'TORNO - Evangelista C. A. Arnoulet.
(ABBAZIA - «Chiesa di Cristo. Culto aRe ore
16 - Pastore: Corrado dalla, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de VUle - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63. .■
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via Mlrabello.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di Valleorosia
- Pastore: Davide Pons.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertin.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Pa.store : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: 3, Via Filippo Mellana,
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore ; Eugenio Revel, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
OOAZZE - Anziano-Evangelista Pietro Varvelli.
DOMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
DORATO - Chiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
OOXJRMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore; E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa: Via Sem BeneUi, 6. Culto
alle ore 10 - Pastore : CoiTado dalla, Via
Pagooli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica.
GENOVA - Chiesa : Via Assarottl - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GRO'TTE - Chiesa Evangelica - Cand. TeoL
Valdo Vinay.
IVREA - Chiesa ; Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Arnn.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica,
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore ;
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa ; Via Galli TassL 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni GrUll, Viale
Pransclni, 11.
MANTOVA - Chiesa; Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pa-,
store ; Seiffredo Colucci, Via Risorgimento,
isol. 122.
MILANO - Cliiesa di S. Giovanni In Conca:
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Roetagno. Via Stradivari, 1. — Chiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore: Francesco PeyroneL
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa; Piazzetta TagUavia, 25 Pastore : Giuseppe Pasulo, ivi - Coadiutore : Enrico Corsani, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredoi 50 - Pastore
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppe
Castiglione.
PACHINO Chiesa Evangelio.. - Pastore: Elio
Eynard.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attillo Arias, IvL
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato BiUour.
PIANI DI VALLEOROSIA - Pastore : Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberta
PISA - Chiesa : Via Doma, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Mlscla, Case
di Nava, Via Demetrio ItìpepL
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore: Roberto
Nisbet.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore:
Alberto BUlour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — CMesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore; Paolo Bosìo, Vìa Marianna Dionigi, 57,
SAMPIERDARENA - Chiesa: Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore ; G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVO NI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, M.
SANREMO - Chiesa ; Via Roma - Pastore ;
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica..
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivL
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour, Culto il Martedì aRe ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro Varvelli, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Cand,
Teol. Oreste Peyronel, ivL — Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupa Corso Vìnzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza deUa Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore: B. Celli, Via Valerio
CatuUo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mlngaidi.
n culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UPPICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Oofsa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio,
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PèlUce - Preside Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
Pastore Luigi Micol, Perrero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comb^ presidente; Davide Bosia
Enrico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan.
GONVI'TTO MASCHILE - Ibrre PeUlce - Direttore : Pastore Davide Fomeron.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan. ‘
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUe-*
crosia - Direttore : Pastore Davide Pons. l
ORPjAìOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice: Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould):
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore!
Pastore : V. Sommani. j
OSPEDALI VALDESI - A Torre PeUìce, a Po-;
maretto, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Pom^,
retto (Torino) - Direttore: Pastore Imgt^
Marauda, Pinerolo. ¿i
RIFUGIO PER incurabili «RE CARLO,;
ALBERTO > - Laserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giavannfi
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone*'
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle’
VaRl Valdesi : Carema, Dovadola, Grotte,
Pachino, Palernia Rissi, Rio Marina, Sani
remo, Vallecrosia, Vittoria, ;
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uragnay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) Pastore Ernesto 'Tron.
POLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (De^;,
partamento de Colonia) - Pastore Enrico^^
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous*
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (!>»♦
partamento de Colonia) - Pastore Guùtó
Rivolr, Estación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUE« j
LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato in :
teologia Carlo Negrin, Ombues de LayaHeéf
POLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to do Oo-ì
Ionia) - Evangelista Diego Nimmo. I
ROSARIO (Depto de Colonia) - EvangeUetaj
Giovanni Pietro Gönnet. ^
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - Par
store Daniele Breeze, Dolores. i
POLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to dsi
Rio Negro) - Pastore Guido Rivoir, Tto
rariras.
POLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de PaysaniiüÄ
- Pastore Guido Rivoir, Tarariras. i
Argentina.
POLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Sii-®
vio Long, Estadon Jacinto Arauz, F. C.
COLONIA BELGRANO (Provlncia .de Santo
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estación Wildei^i
muth. P. G C. A.