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Cinquante-sixième année.
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30 Janvier 1920
N. *4
DES
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Par an Paar 6 moia
4.— 2,50
5— 3—
8.— 4-50
7.— I doll. ya doll.
PRIX D’ABONNEMENT;
Vallées Vaudoises ............... h.
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies »
Etranger ........................ »
Plusieurs abonnements à la même adresse i
Etats-Unis d’Amérique ...............
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement Postal
selon Accord de Vienne, par an: h. 5,—.
On s’abonne: à TorrePellice au bureau d’administration de VEcho
à l’imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM.
les Pasteurs.
D’abonnement se paye d avance
Rédaction
M. David Bosio, pasteur,
(Imprimerie
S’adresser pour la
T otre Pellice
et pour l’Administration au Bureau du 3ournal
Alpine - Torre Pellice).
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
rommencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées.
(Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE : Avis — Circulaire de la Commission du Chant Sacré — De pouvoir'
d’un livre — Dans le Pragela — A propos
d’un y — Chronique vaudoise — Souscriptions — Chronique politique.
AVIS.
Nous frions nos lecteurs qui ne Vont
fus encore fait de bien vouloir nous envoyer
au plus tôt le montant de leur abonnement four 1920.
Le n° de Février ne sera flus envoyé
à ceux qui ne se seront fas mis en règle
avec /’Administration.
CircÉIre de la Comnsioo da Claat Sacri
A Messieurs les Pasteurs et à tous
ceux qui occupent du Chant
Sacré dans nos Vallées.
Honorés Messieurs et. chers Frères,
La dernière Conférence de notre district,
réunie à Pignerol en Mai igiy. avait confirmé dans son mandat la Commission du
Chant Sacré, composée, de MM. Eugène Revel, pasteur, président, Henri Jahier, instituteur, et François Peyronel, pasteur. Les
évènements douloureux de ces dernières an. nées ont cependant paralysé notre activité
et nous avons dû, à notre grand regret, interrompre nos fêtes de chant, si appréciées
par tous ceux qui y prenaient part et si utiles
pour le développement du chant sacré au
sein de notre enfance et de notre jeunesse.
La guerre étant, grâce à Dieu, terminée,
le moment est venu, croyons-nous, où tous
ceux qui ont à cpeur les progrès du chant sacré dans nos paroisses doivent mettre la
main à l’œuvre avec un nouveau zèle et un
saint enthousiasme, persuadés comme nous
le sommes de l’importance capitale du chant
comme moyen d’attraction à l’Eglise et
comme manifestation de la vie spirituelle.
A cet égard, un progrès a été fait déjà dans
quelques-unes de nos paroisses, mais nous
devons constater, hélas ! que nous sommes
encore loin du but : soit dans nos Ecoles du
Dimanche, soit à nos cultes, le chant n est
pas encore ce qu’il devrait et pourrait être,
la grande majorité de nos membres d Eglise (de notre jeunesse surtout) ne chante
pas encore « du fond du cœur au Seigneur ».
Voici donc ce que nous vous proposons,
dans le but d’augmenter, toujours plus l’intérêt des paroisses pour la cause qui nous
est à cœur:
1° Nous nous mettons à la disposition des
pasteurs qui le désirent pour plaider la cause
du chant sacré dans un Dimanche spécialement consacré à cela, soit avec les enfants
de l’école du Dimanche, soit au culte principal, soit dans une réunion pour la jermesse
et les membres de nos Chorales.
2° Des Fêtes de Chant interparoissiales
auront lieu le printemps prochain pour nos
trpis Vallées, dans les localités et aux dates
que nous fixerons plus'pard, d’accord avec
les Pasteurs intéressés, aux conditions suivantes :
a) Pour les écoles du Dimanche, les can-'
tiques que nous avons choisis sont les N.178 :
« Debout, soldats du Christ », et 244: « Chantez, anges du ciel », du recueil de Psaumes et
Cantiques, et les N. 194: « Veglia al mattino »
et 294: « lo sento la tua voce », des Inni Sacri.
Ces cantiques seront chantés par les écoles du Dimanche réunies. En outfè, chacune
d’elles préparera deux cantiques à son choix,
pris exclusivementt dans nos deux recueils.
Tous ces cantiques seront chantés par cœur,
à une ou plusieurs voix.
b) Pour les adultes, c’est-à-dire pour les
Chorales ou Chœurs L’Eglise, nous indiquons
les N. 146: Plus que vainqueur i\ et 177 <
« Dans le désert ou je foursuis ma route », des
Psaumes et Cantiques, et les N. 150: « Tn
che nostre rie catene », et 158 : « Più fresso a
Te, Signot'i), des Inni Sacri. Chaque Chorale préparera, en outre, deux cantiques ou
chœurs religieux facultatifs, pris même eâ
dehors de nos recueils.
Nous espérons que chaque Paroisse fera
son possible pour la boiine réussite de ces
fêtes d« chant, qui Ont donné -déjà des ré?sultats encourageants et qui sont un bon
stimulant pour l’amélioration du chant sacré.
Nous aimerions que toutes nos Paroisses y
fussent représentées, même celles qui, pour
des motifs spéciaux, ne pourraient préparer
d’autres cantiques en dehors des Numéros
indiqués par la Commission.
3° Enfin, nous adressons un appel spécial à tous ceux qui s’intéressent au développement du chant sacré, afin qu’ils veuillent bien nous aider dans cette œuvre si
belle et si utile. Comme nous dé.sirons offrir quelque chose à ceux qui prendront une
part active aux fêtes de chants des écoles
du Dimanche et des Chorales, nous recevrons avec reconnaissance les dons qui nous
seront envoyés dans ce but.
Veuillez agréer. Messieurs et Frères, nos
salutations bien cordiales.
Le 26 Janvier 1920.
Les Membres de la Commission du Chant Sacré.
LE POUVOIR D’UN LIVRE
(Paroles d’u|j) prisonnier).
Le 10 Décembre.
On vient de refermer sur moi à double
tour la porte ferrée de mon cachot. J’ai crié
pour que l’on ouvre encore, pour revoir, ne
fût-ce qu’un instant, la figure sombre et
revêche du geôlier qui vient de m apporter
une cruche d’eau et du pain. On ne m a pas
répondu. Alors j’ai collé mon oreille contre
les barres froides de la porte, mais je n ai
entendu que le bruit sinistre des pas lourds
qui s’éloignaient dans le couloir.
Me voici retombé dans ma solitude et la
solitude, pour moi, c’est la mort. Si je pense
que je suis condamné à cette vie pour de
longues années, je crois devenir fou. En
vain ai-je secoué de toutes mes forces les
barres de la prison, en vain ai-je grimpé ]usqu’à la petite fenêtre, là-haut, d’où tombe
un jour, triste et froid, espérant me sauvèr !
Mes efforts n’ont abouti à rien. Le fer a
résisté; les murailles sont solides. Cette solitude, ce silence, ce manque d’air, ce cachot
étroit et sombre où j’étouffe, tout me donne
l’impression que l’on vient de m enfermer
vivant dans un tombeau. Oh, 1 affreuse
pensée ! Que ne suis-je déjà mort! ?
Le 25 Décembre.
Aujourd’hui, c’est Noël. Je ne saurais dire
comment j’ai vécu pendant ces deüx longués semaines. Deux semaines, deux siècles !
Ce matin un monsieur étranger est venu
me rendre visite. C’était, je crois, un pasteur
protestant. Il parlait avec douceur, mais sa
bonté même me révoltait. Ce n’est point
difficile pensais-je — de parler de courage et de résignation à de pauvres malheureux, quand on est heureux et libre comme
l’air.
—■ Monsieur, lui ai-je dit tout a coup,
pouvez-vous me rendre ma liberté?
— Hélas, fut la réponse, je le voudrais
bien, mais la chose est impossible.
—• Monsieur, pouvez-vous me rendre ma
femme et mes enfants?
— Vous savez bien que non.
— Encore une fois, monsieur, que pouvez-vous faire en ma faveur pour abréger
le temps de mes tortures ici?
— Mon ami, a dit l’étranger, je ne puis
rien faire matériellement pour vous, mais,
veuillez m’écoufer, j’ai quelque chose à
vous dire.
— Non, monsieur, je ne vous écouterai
pas. Puisque vos paroles ne me rendront ni
le bonheur, ni la liberté, ni ma femme ni
mes enfants, c’est inutile que vous perdiez
votre temps. Je n’ecouterai point vos discours. ‘
L’étranger m’a quitté après m’avoir donné
un petit livre sur lequel était imprin^é ce titre: « Nouveau Testament ». J’ai lancé avec
rage le petit Livre dans un coin et me suis
abattu sur mon grabat en proie au plus sombre désespoir.
C’est Noël. Où sont mes enfants? Que devient ma femme, la femme d’un voleur?
Le 29 Décembre.
J’ai eu la faiblesse de ramasser le petit
livre et d’en lire quelques lignes. Mes yeux
sont tombés sur cette phrase: «/’«* féché
contre le Ciel et contre toi et je ne sms fas digne d'être apfelé ton fils ».
C’est en vain, dès lors, que j’essaie d’arracher ces paroles de mon esprit. Elles s y
sont gravées comme dans du marbre, elles
me pomsuivent et me hantent. Je les vois
écrites sur les murailles de ma prison, sur le
pavé humide et noir. Nuit et jour un œil
sévère braqué sur moi me sonde jusque dans
les profondeurs de mon âme.
Oui, j’ai péché ! Ma conscience en révolte
condamne mes erreurs, ma vie passée tout
entière qui n’a été qu’une suite de faiblesses
et de fautes.
En vain essaierais-je de me tromper ou
de faire taire ma conscience par de misérables excuses. Je ne sais que trop bien que
j’ai été coupable et, même, volontairement
coupable.
Qui me délivrera de ce supplice? Comment réduirai-je au silence la voix qui m accuse? Où finirai-je loin de cet œil qui me
regarde et me condamne?
Le 20 Mars.
Trois mois sont passés. Depuis que le petit
Livre est devenu mon ami inséparable, mon
existence est beaucoup moins triste. J’y ai
trouvé des paroles de miséricorde et d’amour
qui ont été comme un baume pour mon cœur
ulcéré.
Jésus, qui prie, qui souffre, qui meurt
pour nous; Jésus qui pardonne aux femmes
de mauvaise vie, aux péagers, au voleur,
même, cloué sur la croix; Jésus qui parle
de l’amour du Père céleste et promet d’être
toujours avec nous, jusqu a la fin de notre
vie... Oh ! quel bonheur !
Abandonné des hommes, justement con-r
damné par ma conscience, j’ai enfin trouvé
le pardon aux pieds du Sauveur. Mon avenir
en est devenu moins pénible, ma destinée
moins amère. Que m’importe la solitude?
Jésus est avec moi tous les jours de ma vie.
Lin rayon de soleil pénètre par la petite
fenêtre, dans mon sombre cachot qui me
semble tout à coup plus clair et plus gai.
Est-ce le ciel qui sourit?
Est-ce l’espoir qui revient ?
Esther Fasanaei.
DANS LE PRAGELA.
Me voici dans le Pragela, dans une vallée
irredenta de la Patrie Vaudoise. Le pays me
charme et me tourmente; je regarde la population avec un sourire mêlé de larmes.
Ne pouvant résister aux sentiments qui agitent mon âme. je parcours les villages, j’erre
par monts et par vaux; je contemple l’amphithéâtre de montagnes d’une forme grandiose, d’une couleur admirable et qui termine le cercle entier de l’horizon; je respire
à longs traits l’air pur et délicieux qui descend des profondeurs azurées d’un ciel enchanté; je communie avec l’histoire glorieuse et douloureuse des lieux.
Personne n’accompagne mes pas, ne trouble mes pensées. J’essaye avec mes souvenirs et mon imagination, avec mes yeux et
ftion cœur de reconnaître les endroits dont
parle la renommée et que nos anciens
m’avaient si souvent décrits.
Des maisons des hameaux sont vieilles et
noires. Elles n’ont pas encore été profanées
par un manteau de chaux a la couleur blanche, criarde et qui fait lïial aux yeux; on a
respecté leur âge. Elles ont un aspect triste,
on dirait qu’elles portent un deuil séculaire,
qu’elles gémissent encore sur le sort de leurs
premiers habitants. Elles sont serrées les
unes aux autres comme si elles voulaient se
soutenir, se consoler mutuellement et causer d’im secret, causer de la Sainte Bible
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qui leur a été enlevée, en causer sans s’exposer à la destruction. On croirait qu’elles
attendent la visite d’un pasteur,.. Et je sui$;
à leur porte comme un iâconnu et un étranger! >
Cette maison, autour de laquelle les autres paraissent s’être groupées, a un millésimé ancien. Elle a été construite par des
Vaûdois aux temps des persécutions, avant
leur exode ou leur catholicisation. Elle fut
probablement la demeure du pasteur.
Sur cette place, peut-être, se rendirent les
pères de famille quand l’émigration leur fut
défendue, quand ils furent sommés de se
décider, de choisir entre « la messe et la
mort B ; car dans ces temps où le catholicisme triomphait, on leur avait supprimé
toute autre alternative. ,
Par les . ruelles que j’observe passèrent,
chaque soir d’hiver, pendant des siècles, des
enfants vaudois courant le bonnet à la main
et appelant, de leurs belles voix blanches
et innocentes, le peuple à « la prière », c’està-dire aux actes d’adoration, de remerciements et de requêtes.
Peut-être était-ce sur ce sentier qui conduit aux montagnes que se glissaient les
guerriers vaudois, afin de rejoindre leurs
frères et combattre pour la liberté de conscience et pour la gloire de Dieu.
Sur ce chemin défilèrent, selon toute probabilité, les familles aux nombreux enfants
qui aimèrent leur Dieu plus que la tranquillité, l’honneur et la lumière du soleil italien,
qui préférèrent abandonner leurs foyers et
chercher un asile sur la terre étrangère plutôt que d’abandonner les commandements
du Seigneur.
Je découvre le cimetière d’un village. Les
pierres sépiücrales qui y ont été plantées,
s’élèvent comme des termes entre le temps
et l’éternité. Les vieilles inscriptions funéraires qui y ont été gravées, sont protégées
et presque cachées par une mousse abondante; elles appartiennent à l’époque vaudoise. C’est dans ce sol sacré que reposent
les cendres des ancêtres protestants et de
leur postérité catholicisée, c’est-à-dire vaincue et terrorisée par les hordes du pape.
Je cherche en vain une source d’eau vive,
la légendaire « fontaine du ministre » où les
pasteurs du Val Pragela se reposaient lorsqu’ils allaient visiter les églises soeurs du Val
St-Martin; ils furent égorgés ou mis au ban
ces hommes du XVII.me siècle qui inspiraient aux coreligionnaires le respect et
l’obéissance, la vénération et l’amour; ils
furent détruits par les moyens que donne
la puissance unie à la cruauté. Elle coule
toujours cette vieille fontaine; elle semble
pleurer doucement sur des malheurs de la
« Sion Saintè » sur la mort de ceux qui l’honorèrent de leur nom. Maintenant elle désaltère les oiseaux du ciel. G. Geilli.
{A suivre).
A propos d’un y®
J’ai presque toujours paru, en public et
en particulier, avec le nom d’Henri écrit à
la mode ancienne, c’est-à-dire avec un simple i. Aussi jugez de ma surprise lorsque je
me suis vu, récemment, affublé, dans un
journal, d’un majestueux et prétentieux y.
Je le répudie sans hésiter, et serais curieux
de savoir pourquoi cette voyelle qui porte
un nom étranger {i grec) obtient si facilement la permission de défigurer les noms
des personne» et même les noms de certaines
localités. Que les Anglais écrivent Henry, les
Allemands Heinrich, et que nous écrivions
en italien Enrico, à la bonne heure ; mais que
l’on préfère, en français, écrire ce prénom à
l’anglaise, voilà qui ne se comprend plus.
Est-ce que Barthélemy vaut mieux que Barthélemi, Hély mieux que Héli, Lévy mieux
que Lévi, Lamy mieux que Lami? N’y attrait-il pas, dans cette tendance à adopter
une orthographe étrangère pour les noms
propres, un petit grain de vanité? Nous sourions en voyant l’importance que bien des
gens donnaient dans le passé — et peut-être
encore à présent à la particule de placée
devant leur nom de famille. L’y serait-il
devenu lui aussi un signe de demi- noblesse ?
Chose curieuse, la inarlie de l’y s’étend
même aux noms de lieux. Quand j’étais
jeune on écrivait Pral tout court et Prali en
italien, Bobi et Bobbio. Aujourd’hui il n’est
plus du tout rare de voir le nom de ces deux
paroisses affublés d’un brave y. Pral et Bobi
sont-ils devenus anglais?
En-matière de noms de localités vaudoises
et même de noms de famille, la règle la plus
isûre est de prendre pour base le patois qui
est antérieur soit au français soit à l’italien.
Si noti'e bon vieux chroniqueur Gilles avait
toujours suivi cette règle, il ne lui serait pas
arrivé d’écrire Les Frais, et l’on n’aurait
pas vu, dans des temps plus récents, le Bois
du Col (Bo’ dal Col) transformé de la manière
la plus absurde en Bout du Col, ou la Fiounîra (localité riche en fion) traduit par le
colonel De Rochas: Brebis noire (Feo nira).
Gardons l’ancienne simplicité vaudoise, et
guerre aux y
H. Bosio.
SOTTOSCRIZIONE
in onore dei nostri caduti
e per i nostri orfani di guerra
44® Lista.
Somme precedenti L. 198.808,52
F. Leotta e figli, Catania, in memoria di Alfio Leotta » 100,—
Valdesi di S. Gustavo » 286,—•
Alberto Beux, Oakley Ca. » 100,—
Giacomo Guigou, Rosario Tala » ' 20,—
Totale L. 199.314,52
NB. Nella 31® Lista di Sottoscrizioni in
onore dei caduti furono omesse le due seguenti oblazioni:
Elsa Pascal, Rodoretto L. 5,—
Balma Bartolomeo, Id. » i,—■
CHRONIQUE VAUDOISE.
Angrognc. Mercredi de la semaine dernière, dans l’école du Serre, M. le prof. Attilio J alla nous a fait passer une heure bien
agréable, nous entretenant des faits principaux de notre Histoire Vaudoise, surtout
pour ce qui concerne la vallée d’Angrogne.
Le nombreux auditoire a écouté avec un
vif intérêt la parole facile et entraînante du
conférencier, que nous tenons encore à remercier bien sincèrement, avec l’espoir d’entendre bientôt la continuation de son intéressante conférence !
Après la réunion, M. Jalla, en sa qualité
de membre du Comité National des Unions
Chrétiennes de Jeunes Gens, a assisté à la
séance de Ÿ Union Chrétienne du Serre, à laquelle ont pris part aussi quelques membres
de l’Union de Cacet-Rivoire, et a intéressé
les présents par ses nombreux détails sur le
mouvement des Unions Chrétiennes en Italie
et ses conseils pratiques à nos deux Unions
d’Angrogne.
Nous espérons que la visite de M. Jalla
sera féconde en bons résultats pour notre
jeunesse.
La Toar. Circolo delle Lavoratrici. Sous
la direction du Comité National de l’U. C.
D. G. on ouvrira prochainement à La Tour
un cercle pour les ouvrières.
Dans un local riant, confortablement
meublé, les ouvrières recevront la plus
chaude bienvenue et pourront se retrouver,
soit pour parcourir, dans une salle exprès,
les journaux qui offrent un plus particulier
intérêt pour la femme, soit pour y suivre
des cours de leçons d’ouvrage, de gymnastique rythmée, etc., et l’on tâchera de toute
façon de correspondre aux exigences actuelles de la classe ouvrière.
Aux jours établis, il y aura toujours,, à
des prix réduits, une tasse ée jlhé ou de <3hocolài’ à la disposition de ces |i|unes ffll^.
P(^r atteînSh'e ce but ndfisjaisoaé af^el
dès maintenant à la sympathie et à la générosité de tous ceux qui s’intéressent au
progrès de la vie soèiale, nous comptons sur
l’encouragement des autorités et des industriels du pa3^s, dont les conseils seront très
appréciés. Nous serons reconnaissants à
tous ceux qui voudront contribuer à la réalisation de cette œuvre en envoyant au plus
tôt k la Tipographie Alpine, pour le Circolo
dette Lavoratrici, des livres italiens adaptés,
qui seront la première base de notre bibliothèque.
A tous ces amis nous esprimons à l’avance
les sentiments de notre vive reconnaissance.
La Secrétaire.
La représentation organisée par un
groupe de jeunes filles et jeunes gens de La
Tour pour contribuer aux frais d’un ricordo
a la mémoire de nos fi'ères de La Tour tombés pendant la guerre a magnifiquement
réussi. Le nombre des spectateurs, Samedi
soir, à l’Aula Magna, était très fort. On représenta La Nemica de N. Nicodemi et II
cantico dei cantici de F. Cavallotti.
Quatre jours après le décès de
son mari, Pellegrin Jean Daniel, notre sœur
Buÿa Anna répondait à l’appel du Maître,
dans sa 75.me année. L’ensevelissement a
eu lieu Mardi, 20 Janvier, avec le concours
d’un bon nombre de parents et d’amis.
— Lundi 26 Janvier un long cortège d’amis accompagnait au cimetière la dépouille
mortelle de Louis Giordano, négociant, qui
a succombé après quelques jours à une violente maladie. M. Giordano s’était beaucoup
occupé de l’Union Chrétienne quand il était
plus jeune et était largement connu dans
notre famille vaudoise. Que Dieu veuille
consoler et guider sa famille !
Notre pasteur M. C. A. Tron va nous
quitter Lundi prochain et sera absent de
La Tour pendant quelques semaines. Il a
été appelé par l’Eglise à la représenter auprès de nos amis d’Angleterre. Pendant son
absence M. le pasteur B. Gardiol émérite
le remplacera.
Bien des souhaits à M. Tron pour le succès de sa mission !
Prarustin. Un deuil particu
lièrement douloureux vient de frapper
la famille de notre frère Henri Bourne de
1 Alamanda. Sa fille Alexandrins, après un
bref séjour à Turin, dut rentrer chez elle à
cause de sa santé soudainement ébranlée,
et après quelques jours elle quittait définitivement sa demeure terrestre pour rentrer
dans la « Maison du Père », à l’âge de vingt
ans. C était une jeune fille sérieuse, l’une
des fleurs de notre Paroisse. « Son soleil s’est
couché avant la fin du jour ! » (Jérémie xv,q).
Un long cortège accompagna la dépouille
mortelle de la chère Alexandrine, que les
jeunes filles de l’Union (dont elle était membre) voulurent porter elles-mêmes au champ
du repos.
Que le Seigneur soutienne la famille si
douloureusement éprouvée. ^1
/. Bertinatti.
Rome. Le Comité organisateur d’un Congrès qui réunira tous les évangéliques Italiens a décidé que le dit Congrès se tiendra
à Rome au mois d’Octobre ou Novembre
prochain. Les représentants de notre Eglise
au sein de ce Comité organisateur, sont le
Modérateur, le comm. N. Introna et le doct.
R. Proche!.
Saint—Germain. Le Rapport annuel de
1 Asile des Vieillards de St-Germain rappelle qu’il y a cette année 25 ans de la fondation de cette institution et nous donne
un aperçu très intéressant de son développement. L’Asile a accueilli pendant ces 25
ans non moins de 275 personnes. L’année
dernière a été tcmt aussi pénible que les
précédentes au point de vue du ravitaillelùjnt, mais’grâce à Dieu et aux secours dés
ai^s nos yieillards de l’Asile (qui au 00mmèaicement de 1920 sont au nombre de 63)
n’ont pas*eu trop à souffrir. M. le pasteur
C. A, Tron qui a été le fondateur de l’Asile
continue à en être l’âme. Il a la joie de nous
annoncer dans ce dernier rapport que la dotation d’un nouveau lit à l’Asile est un fait
accompli; il a en même temps la douleur de
nous dire qu’il a dû clore l’année avec un
déficit de 3.500 francs. Dieu veuille qu’il
puisse bientôt l’effacer !
Saint-Jean .' Le Dimanche des Missions
a été célébré dans notre Paroisse le 18 de
ce mois en lui consacrant le culte principal
et le culte du soir, à la Maison Vaudoise,
présidés l’un et l’autre par M. le missionnaire
___ Louis Jalla, devant de bons auditoires. La
Conférence sur le Congo, tenue le soir, fut
dés plus intéressantes et sera reprise Mercredi prochain, à 8 h., aux Blonats.
La collecte pour la Mission de Paris a
'donné L. 114. Nos meilleurs remerciements
à M. .Louis Jalla pour la bonne journée qu’il
nous a donnée.
Villar. Cette église a eu un beau Dimanche missionnaire le 25 courant. M. le
missionnaire Louis Jalla a parlé aux enfants
de l’école du Dimanche, présidé le culte
principal et une réunion dans l’après-midi.
Grâce à la bonne volonté du public, et grâce
aussi au temps qui n’aurait pas pn être plus
favorable; les auditoires aux trois cultes furent très nombreux. La collecte produisit la
somme de frs. 41,15, qui fut remise à M.
Jalla avec nos remerciements pour sa bienfaisante visite. S.
Villesèche. Ne recevoir ni journaux, ni
correspondance pendant dix jours consécutifs vous donne l’impression d’être relégués
dans la solitude du désert: c’est l’agrément
que nous ont procuré nos grévistes à outrance. Si ces messiems le permettent, nous
allons voir arriver maintenant les deux derniers numéros de L’Echo et de La Luce que
nous n’avons pas encore reçus.
—■ Vers la fin de Décembre dernier il y a
eu la bénédiction du mariage de M. Lévy
Clôt (frère du regretté pasteur Albert Clôt)
avec M.lle Ad. Peyronel, qui pendant quelques années avait été maîtresse de quartier
très appréciée. Nos bons vœux leur sont
assurés.
— Nos deux maîtresses vaudoises des
Clos, M.lles A. Tourn et I. Mathieu, se sont
donné la peine cette année, comme elles
l’avaient fait déjà l’année passée, de préparer un joli petit Arbre de Noël aux 70 enfants de leurs écoles, qui ont passé et fait
passer agréablement deux heures bien remplies par nombre de récitations et de jolis
chants.
— Le jour de Noël le grand temple des
Clos était bondé pour le culte avec la célébration de la S. Cène. Devant cette affluence
extraordinaire d’auditeurs, quelqu’un observait: Quel dommage que Noël ne revienne pas plus souvent !
New-York. {P. G.). Du Rapport annuel
nous reportons quelques paragraphes ou
extraits de paragraphes pouvant intéresser
la grande famille vaudoise.
Notre union à l’Eglise Réformée. Le Dimanche 5 Janvier notre Eglise, après mûre
réflexion, s’unissait officiellement à la Reformed Church of America dont elle reçoit
l’hospitalité, depuis quatre ans, dans les locaux de la Knox Memorial. Cette union était
devenue une nécessité morale pour nous et
n’aurait pu s’effectuer d’une manière plus
satisfaisante puisque on nous a laissé, con
tanto di scritto, la pleine faculté de continuer
à nous gouverner comme par le passé, c’està-dire selon les Règlements de l’Eglise Vaudoise que nous avons, jusqu’ici,suivis d’aussi
près que possible.
Ceux qui sont intervenus au culte ce Di-
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manche, ont assurément goûté les discours
du docteur Berg, président de la Classi^
(district) de New-York, et du docteur Meury,
le pasteur populaire de l’Eglise qui nous
abrite. Ce dernier, surtout, a parlé en des
termes on ne peut plus fraternels' nous faisant entrevoir, à l’horizon, une bâtisse pour
notre propre compte. Nous sommes si bien
à la Knox Memorial Church que l’idée de
nous en séparer ne peut que nous rendre
mélancoliques. Quoi qu’il en soit, le docteur Meury réussit dans son projet nous
pourrons dire de lui comme les Juifs de Capernaüm au sujet du centenier romain: «il
aime notre nation et il nous a bâti la synagogue » ou plutôt le temple !
Evangélisation. Nous nous sommes efforcés
de faire œuvre d’évangélisation par nos réunions (en langue italienne) du jeudi soir et
du premier Dimanche du mois où nous
avons eu presque toujours un noyau d’Italiens non vaudois; par l’envoi méthodique,
et accompagné d’un esprit ide prière, de La
Luce et de ŸEcho (12 exemf)l. par semaine);
par des visites à domicile ; par la correspondance, etc.
Et vous, chers frères, ne pourriez-vous
pas aussi faire quelque chose dans ce sens?
Vous faites peut-être, quelques-uns d’entre
vous, plus que nous ne pensons, mais laissez-nous tout de même (puisqu’il faut parler en général) vous adresser cette question:'
Vous serait-il impossible d’inviter à nos services religieux telle de vos connaissances
catholiques — ou tel de vos amis protestant
se tenant plus ou moins à l’écart ? impossible
de lui passer un journal ou une brochure que
nous serions heureux de vous faire tenir ?
N’oubliez pas que vous avez plus de chance
de succès que nous. Plus de chance, car, de
vous on ne peut pas dire comme on est trop
porté à dire de nous: C’est son métier!
N’oubliez pas que nos florissantes stations
des Abruzzi, par exemple, sont dues à des
gens du pays revenus, évangélisés, d’Airiérique. N’oubliez pas que le chef principal du
mouvement vaudois, au moyen-âge, Pierre
Valdo, était un laïque ! - ,
Nouveaux membres. Pas beaucoup de nouveaux membres cette année et même très
peu de tout à fait nouveaux puisque plusieurs de ceux qui ont été enrôlés sont maris,
ou femmes de personnes qui faisaient partie
de notre Eglise avant de se marier, admis
tout simplement sur leur demande parce
que, à l’exception de ***, ils avaient appartenu à notre Eglise Vaudoise mère ou à
d’autres Eglises protestantes.
Nous leur tendons la main d’association
et nous donnons dès à présent la bienvenue
à ceux qui, après avoir lu ce rapport, se diront: J’ai négligé de demander d’être inscrit au nombre des membres de l’Eglise vaudoise de New-York, mais je ne m’en vais
plus renvoyer la chose; je sens qu’à
la question qui m’est posee: « Es-tu aussi
des disciples de cet homme? », je dois répondre, en me rattachant à cette Eglise qui
après tout est mon Eglise: Oui, j en suis !
Baptêmes. ...Pour tous les quatre cette
solennelle cérémonie, engageant les parents
à élever leurs enfants sous le regard de Dieu,
a été célébrée à domicile et non pas à l’Eglise comme nous l’aurions désiré. Ce qui
nous iifduit à revenir sur notre recommandation de l’année dernière de faire baptiser,
autant que possible, les enfants au culte public (nous convenons qu’il puisse y avoir
parfois des empêchements réels à cela), non
seulement pour que le baptême concoure à
l’édification de l’assemblée par l’attitude de
solidarité que les parents prennent vis-à-vis
dé l’Eglise, mais pour qu’il soit aussi solennel qu’il peut l’être. A la maison, dans une
chambre restreinte (nous ne faisons pas particulièrement allusion aux familles sus-nommées, nous parlons d’une manière générale),
il nous semble, surtout quand les hors d ceu
vre sont déjà sur la table et qu’un dîner
soigné s’annonce, qu’il perde de son importance, qu’il passe eu seconde ligne. Ce n’est
pas, vous nous comprenez, que nous déprécions ces éléments, bien au contraire, mais
ne sont-ce pas des hors di’œuvre dans l’acte
proprement dit du baptême et ne faudrait-il
pas redonner à ce dernier toute sa valeur eU
en faisant un témoignage aussi bien qu’un
engagement ?
INSTITUTIONS
hospitalières VAUDOISES.
II.me Liste de Souscriptions.
Sig.ra Cléanthe Cocito (Rifugio) L
Sig. Fontana-Roux, Milano (Id.) »
Lo stesso (Orfanotrofio) »
Sig. J. Pedro Salomon, Tarariras (Rifugio) »
Sig. Luigi Jourdan, Colonia Valdense (Orfanotrofio) »
Colletta di Natale, dopo il culto,
a Pomaretto (Id.) »
Sig. Augusto Pastre, Perosa
(Ospedali) »
Sig. Carlo Grill, Id. (Orfanotrofio) _ ”
Colletta Scuola domenicale di
Pomaretto (Id.) »
Sig. Giov. Richardon, MonteCarlo (Id.)
L.
25.—
100,—
100,—
100,—
100,—
61,—
30,—
IO,—
8,30
IO,—
M.me Pizzardi, veuve »
M. Pons Joseph, Ste-Marguerite »
M. A. Rivoir, institut, et famille »
M. Roland Henri
M. Oudry Paul
M. Barth. Stallé et famille
M. Henri Stallé
M. Rivoire Rodolphe
M.mes L. et M. Weitzecker
M. J. B. Bosio, pasteur
Quartier des Chabriols.
M. Ricca Jacques L.
Geymet "
Poët Jacques, conseiller »
Quartier des Coppiers.
Costabel Matthieu L
Costabel Eléonore
Jahier, famille
Jalla Pierre
Rostan J. Jacques
M. et M.me David Bosio
10,'-^
2,
59>10,2 ~
5,
2,
4.
20,
25.
10,
4.
20,
10,
5.
10,
5>"
10,
100,
Total général L. 10.114,
544.30
Listes précédentes » 3.862,55
Total L. 4.406,85
Lit Doct. Chcv. A. Rostan.
28.me Liste de Souscriptions.
Prof. A. Sibille E. IQ,—
Listes précédentes » 8.086,—■
Total L. 8.096,—
Lit lieutenant Charles Ribct.
■ 6.me Liste de Souscriptions.
Sig.ra Caterina Buffa, Cabianca L. 10,—
Sig. Bounous cav. uff. Leopoldo » 50,—
Prof. A. Sibille » 20,
L. 80,—
Listes précédentes » 2.445,—
Total L. 2.525,—
SOUSCRIPTION
en faveur des Pasteurs émérites
Veuves et Orphelins.
EGLISE DE LA TOUR.
Listes précédentes L. 7567- —
Quartiers. de Ville.
Cav. Margaria e Signora
Sig. Beiiech Bartolomeo
Sig. Augusto Coïsson e Signora
Sig. Giov. Romano e famiglia
Sig. Bertin e famiglia
Sig. Bernoulli e famiglia
Sig. Michelin-Lausarot Stefano
Alice Chauvie
20,—
10,—
50,-^
100,—
10,—
30,—
10,—
5
Famiglia Besson-Parander-Gey-
met » 10, —
Jouve fratelli » 10,—
Sig.ra G. Geymonat e figli » 100,—■
Prof. G. Maggiore e Signora » 200,—
» Edoardo Longo » 100,—
» Attilio J alla » 100,—
» Sibille » 100,—■
» Mario Falchi » 100,—
» Achille Malan » 100,—
» Alessandro Vinay » 100,—
» G. P. Vinay » 100,—■
Sig. Pilade Margiimti » 300,—
Sig.na Maria Monastier » 50.—
Sig.na G. Arnoletto » 100,—
Sig.ra ved. Armand-Hugon » 50,—
M.me G. Appia » 50,—
Quartier de S.te Marguerite.
M.me Andréon, Ste-Marguerite L. 5,—
Armand-Bosc, famille) Id. » 10,—
M. Bein Henri, Bouïsse » 5.—
M. Bein Louis, Ste-Marguerite » 2,—
M. Bastian Daniel » 2,—
M.me D’Agostino veuve Gay » 10,—
M.lle Marie Bert » 25,—
M. Chauvie Albert » 10,—
Prof. Giovanni Coïsson » 100,—•
M. Etienne Eynard » 10,—
M.lle Céline Z. Gay » 2,—
M. Jalla E- » 10,—
Prof. Jean Jalla et famille » 100,—
M. et M.me Philippe Grill » 100,—
M.me veuve Longo Clara et filles » 15.—
M. Th. Mathieu, instituteur » 20,—
M. Malan H. » 2,—
N. N. » 5.—
M. Catre » 5.—
Chronique politique.
La grève du personnel des Postes et Télégraphes est désormais à peu près finie et le
service se fait avec plus ou moins de régularité à peu près partout. Les lettres et paquets accumulés dans les bureaux durant
la longue interruption sont écoulés petit à
petit, et si tout le monde y mettait de la
bonne volonté nous ne tarderions pas à
rentrer dans l’ordre de Ce côté-là.
Quant à la formidable grève des cheminots,
les nouvelles que nous lisons dans les journaux jusqu’au 27 courant ne sont pas encore
fort rassurantes et ne laissent guère entrevoir une solution très prochaine. Le Gouvernement, qui a organisé de son mieux un
service réduit sur tous les réseaux de l’Etat
(en faisant appel à toutes les bonnes volontés), a menacé les grévistes de ses foudres
s’ils ne reprenaient pas leurs fonctions dans
le délai fixé; mais en Italie les employés de
l’Etat qui se révoltent savent à quoi s’en
tenir en fait de menaces. Ils ont fait maintes
fois l’expérience que le Gouvernement n’ose
pas s’imposer. De là leur intransigeance et
leur audace. En attendant, tout le Pays est
en souffrance, le commerce est presque totalement paralysé, et si la grève se prolonge
nous ne saurions prévoir qu’elleg vont être,
à tous les points de vue, ses désastreuses
conséquences.
— M. Nitti est de retour de la Conférence
de Paris, d’où il espérait fermement nous
rapporter la solution de l’éternelle question
de Fiume et de VAdriatique. Malheureusement, malgré toutes les concessions faites
— d’accord avec M. Lloyd Georges et Clémenceau — aux Yougo-Slaves, il s’est encore heurté à la stupide et opiniâtre intransigeance de ces derniers. Nous ne voulons
pas entrer dans les détails de ces concessions avant que tout ne soit définitivement
réglé: remarquons cependant que l’Italie
n’aurait pas pu être plus accommodante
au risque de compromettre à jamais sa dignité de grande puissance. Mais les YougoSlaves font réserves sur réserves sur les propositions de M. Nitti, à telles enseignes que
ce dernier vient de leur fixer un délai de
trois jours pour les accepter ou les rejeter
en bloc. Si les Yougo-Slaves les rejettent,
l’Italie va en appeler au « pacte de Londres »
pur et simple et tout est à recommencer !
— Liouverture de la Chambre qui devait
avoir lieu, sauf erreur, le 28 courant, est
ajournée au 3 Février et nous le regretterions... si nous avions l’espoir qu’une bonne
séance de discussion à Moütecitorio pourrait hâter la solution de la grève. Mais il
nous reste des doutes à ce sujet, et vous savez pourquoi.
— L’élection de M. Deschanel à la présidence de la République a été une surprise
pour bien des gens et un rude coup pour
M. Clémenceau qui est navré de l’ingratitude de ses concitoyens. Or, son echec est
peut-être un bien pour la France, car si
Clémenceau à été l’homme de la Victoire,
son intransigeance souvent cassante et inexorable ne le qualifiait pas pour être 1 homme de la Paix. En demeurant, à un titre
quelconque, au pouvoir, il aurait probablement fini par créer autour de son pays bien
des animosités et des antipathies. Pas plus
qfie M. Poincarré, il ne s’est jamais démontré un ami à toute épreuve de notre pairie;
tandis qug, M,^ Deschanel aurait, dit-on, la
plus bienveillante sympathie pour l’Italie
et les Italiens.
—• Les élections nationales hongroises de
Dimanche dernier ont donné une très forte
majorité au Gouvernement, à l’exclusion
presque totale des socialistes. On a lieu de
croire que la Monarchie sera rétablie, sfetêtre plus tôt qu’on ne le pense.
— Les Puissances alliées (l’Entente), poussées surtout par l’Angleterre qui veut absolument que le Kaiser soit jugé par un tribunal international, ont réclamé des PaysBas Yextradition de Guillaume II. Le Gouvernement hollandais répond par un catégorique refus de livrer un hôte qui a eu foi
dans les lois constitutionnelles du royaume,
dans ses traditions centenaires qui ont toujours fait de la Hollande le refuge de ceux
qui étaient impliqués dans les conflits internationaux. ». Et la Hollande, disent-ils,
ne va pas trahir la confiance de ceux qui
ont eu foi dans ses libres institutions. Nous
sommes curieux, n’est-ce pas, de voir comment cela finira. ?•
Abonnements payés et non quittancés.
1920: Decker W., Torino — Gaydou G.,
Angrogna — Coïsson M.lle. Le Cannet
— Rivoir Marguerite, La Tour — Gay Serafina, Pra Ligure — Gay Alberto, S. Giovanni
— Jalla Flora, Id. — Pons Adel., Ferrerò
—- Peyronel J., Cannes — Gay Eveline, S.
Sfondo ^—' Peyrot F., Torino • Nisbet M.,
G^ova — Peyronel J. Jacques, Prâmollo
— Nicolet Marianne, Ramseyville — Lantaret J., Pallanza — Coucourde Louis, Inverso Pinasca —- Travers Jean, La Tour —
Longo Teodoro, Genova — Corsani Enr., Forano —■ Guigou Jacques, Rosario Tala
(1921-22) — Constantin Pierre, inverso Pinasca — Marie Riva, S. Germano — Ribet
Louis, Prâmollo — Long Daniel (Piene),
Prâmollo — Beux D. B., Id. — Long Alex.,
Id. — Jean Peyronel, Id. —jLong Louis,
Id. — Bouchard M., Id. — Travers Henri,
Id. (22 exempl.) — Rostan Giovanni, La
Tour — Rostan Rosine, Mestre (1° sem.) —
Charbonnier Et., La Tour — Rostan Henriette, Pramol — Peyronel Cath., Id.
Peyronel Barth., Id. — Armand-Hugon Rosine, La Tour — Coïsson Auguste, missionn.,
Id. — Chauvie Barth., Id. — Chauvie Madeleine, Angrogna — Famille Fenouil, To
j-jjjo _ Negrin J. D., Bobbio — Barbieri
Adeline, New-York — Bouïssa Joseph, Villar — Blanc Héloïse, S. Giovanni — Rostan
M.me, (Crocce), Id. — Jalla Louis, missionn.,
Id. — Eynard-Vertù M., La Tour (1° sem.)
— Cotta-Vola L., Id. — Tron Henri feu
Jacques, Massel — Malau David, Angrogna
— Pons Mathilde, S. Giovanni —■ Bertin
Pierre, La Tour — Long Barth., (Tournim),
Pramol — Armand-Hugon D., La Tour —
Reymond-Gardiol, Genève — Goss E., Lausanne — Muston Adriano, Genova — Fenzi
Douglas F., Calci — Pons-Gay M., Rapallo.
— Reynaud Mad., Abbadia Bertalot
Ant., Id. _______
D. Bosio, Rédacteur-Responsable.
Torte Pellice - Imprimerie Alpine.
La famiglia del compianto
LUIGI GIORDANO
DROGHIERE
commossa, ringrazia tutte le persone che vollero accompagnare all ultima terrena dimora
la salma dell'amato suo marito, padre e congiunto e qìrnnti in diversi modi e durante la
sua malattia gli furono prodighi di simpatia
e di aiuto.
Torre Pellice, 26 Gennaio 1920.
LifiBZ BD 4“' pagB; R liEHD^E.
n
4
TARIF DES ANNONCES
üae insertion . . - I*. 0,50 la ligneu
De 2 à 4 insertions - » 0,20 » »
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De 5 en plus . .
Annonces mortuaires) . ^ ,
Remerciments . 1 * *
Insertions de grand format et à
contracts annuels - D. 0,03 le cm. c.
’TTott: ANTONIO PALTRINIERf
ex-Assistente
degli Osptdali. Riuniti di Roma
Chirurgo Capo-Reparto
degli Ospedali di Guerra,
TORRE PELLICE
Palazzo dei Portici (sopra la Pretura)
Riceve dalle 10 alle 11.90.
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> Do
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Besser
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Calmet
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Gemei
Guthrie
Joule
Jacobus
Jacobi
Johnstone
Ingraham
Mitchell
Paxton
Ryle
Stewart, Dr.
Serie
Spencer
Senhouse
Smith
Spurgeon
Do
Thomson
Torrey
Walsh
L. N. R.
ry
• Democraty d Social Ethios
■ The question of questions
■ Christs d His Church in the book of Psalms
■ Commentary on Isahiah
Do on the Ep. to the Galatians
- The number 7 in the Scriptures .
- The shadows d the substance
- Sermons ■ . . . .
• On science d theology .
■ Babylonian life d History .
• S. Paul the Apostle
■ The Apology of religion
Italian explorers in Africa .
A complete concordance of the O. d N. Test
Discussions on Church principles
Biblical Dictionary
Egypt d Syria in relation to Bible histo:
The Gospel in Isahiah .
The Gospel in Ezeckiel .
Notes on Leviticus
Notes on the 4 Evang., 3 voi.
Lectures on the Ep. of. S. James .
Lectures on the Ep. of the Philippians
The pillar of fire ....
Expository of the book of Jonah .
Illustrations of the Scriptures, 3 voi.
Exposirory thought Math., Marc, Luc,
The Tent and Khun
Essais upon the names d titles of J. C
A pastor’s sketches
Letters of'the Madiai, etc.
Our faithful God
Messages to the multitude
Sform Signals
The Land and the B(Sok
Revival Adiesses
The voices of the Psalms
The Book d his story
The protoplast
A commentary on the O. d N. Test
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di Sconto. — La Banca Italiana di Sconto ha istituito nn servizio
nuovo e importantissimo : il Libretto Circolare di Risparmio. Esso consiste
in un libretto di risparmio nominativo, di formato tascabile, che alla
consueta praticità aggiunge il vantaggio di permettere al possessore le
operazioni di deposito e di rimborso presso tutte le filiali della Banca sparse
in Italia. In tal modo il cliente di una qualsiasi delle filiali delia Banca è
contemporaneamente cliente di tutte, e presso ognuna di esse può liberamente fare le occorrenti operazioni senza alcuna noiosa formalità. Col
libretto circolare della Banca Italiana di Sconto è possibile prelevare e
depositare in qualsiasi città, le somme che occorrono o che risultano
disponibili. Questo Libretto costituisce inoltre un’assoluta novità nel
campo bancario.
AVVISO
IMPORTANT^
Desideriamo avvertire inostri amici Lettqji che, col Gennaio 1920,
(C
IL TESTIMONIO
»
uscirà in nuova veste più rispondente alle esigenze presenti delle
chiese.
Non sarà più un giornale quindicinale, ma una rivista mensile di
almeno 24 pagine, stampata con criteri artistici. Sarà dedicata in
modo speciale allo sviluppo della vita spirituale ed intellettuale
delle chiese evangeliche e di ogni credente cristiano; e conterrà studi,
articoli e notizie intorno al movimento ecclesiastico, alle opere missionarie, ai vari orientamenti spirituali, a tutti i problemi interni
delle chiese. Non trascurerà le note del giorno che possano interessare
l’anima cristiana e lascerà un largo margine al notiziario dei vari
campi di lavoro.
Ci auguriamo di poter offrire ai lettori più di quanto promettiamo.
La nuova rivista « IL TESTIMONIO » sarà pubblicata in Roma
a cura della casa editrice Bilychnis e sarà diretta dal pastore
A. Fasuto - 1, Via Cassiodoro, Roma 33 - al quale devono essere
spediti i manoscritti.
ABBpNAMENTO ANNUO:
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Inviare vaglia e ordinazioni, come pure richiesta per copia di
saggio, all’Amministratore Sig. Beniamino Foderà
2, Via Crescenzio - Roma 33.
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D. G. Whittinghill.
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tb* A. O A.
ANTCANZIE-MIGONE
RIDONA IN BREVI TEMPO E SENZA DISTURBI
Al CAPELLI BIANCHI ED ALLA BARBA IL COLORE PRIMITIVO
L'acqua ANTICANIZIE-MIGONB
è un preparato speciale indicato
per ridonare alla barba ed ai capelli
bianchi ed indeboliti, colore, bellezza e vitalità della prima giovinezza.
Questa impareggiabile composizione
pei capelli non è una tintura, ma
m
un’acqua di soave profumo che non
biat
macchia nè la biancheria, nè la
pelle e che si adopera con la massima facilità e speditezza. Essa agisce
sul bulbo dei capelli, e della barba
fornendone il nutrimento necessario
e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo
e rendendoli flessibili, morbidi ed
arrestandone la caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna e fa sparire la forfora. —
UNA SOLA BOTTIGLIA BASTA PER CONSEGUIRE UN EFFETTO SORPRENDENTE.
Signori MIGONE (S C. - Milano.
Finalmente ho potuto trovare una preparazione che mi ridonasse ai capelli ed alla bai ha il colore primitivo, la
freschezza e la bellezza della gioventù senza avere il minimo disturbo nell'applicazione.
Una sola bottiglia della vostra Anticanizie mi bastò, ed ora non ho alcun pelo bianco. Sono pienamente convinto
che questa vostra specialità non è una tintura, ma un’acqua che non macchia nè la bianclieria, nè la pelle ed agisce
sulla cute e sul bulbi del peli facendo scomparire totalmente le pellicole e rinforzando le radici del capelli, tanto
che ora essi non cadono più, mentre corti il pericolo di diventare calvo. PEIRANI ENRICO
SI SPEDISCE CON LA MASSIMA SEGRETEZZA
L’ACQUA ANTICANIZIE-MIGONE SI VENDE DAI PRINCIPALI FARMACISTI, DROGHIERI a PROFUMIERI
Deposito Senerale da MIGONE & C. ' MILANO • Via Orefizi (ssmhiìcnn*.h
iii
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