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(
)S : ii ) SOMMAIRE:
Une utopie — Préséance du mariage civil •—
.’Ue Rev. James Wood-Brown — Etama•.mtei Philibert —Contrastes — Chronique
i vaudoise Nouvelles et faits divers —
Nouvelles politiques — Pro Scuola
¿Normale. '
’UNE UTOPIE.
Un besoin d'union se fait sentir un peu.
partout, mais surtout sur le terrain teJigieux., Les différentes branches de l’Eglisé ébrétienn« tendent à se rapprocher
comme oh le voit aux Etats-Unis, au Canadà’ët' en Europe. L’étroitesse et le bigotisme sont la part des partis extrêines.
Nous nous réjouissons en constatant ces
efforts dignes ides enfants de Dieu. ¡Un 1
jour viendra bientôt où l’on réalisera la~
beauté de ‘Id’ pfièré sacerdhtale dé hbtré ‘
Saiiyeür: «‘Père,' qu’ils soient üp ». -L- Cé^
peniiant il y a entente et entente. Si d’un
côté nous devons abandonner l’étroitesse
sectaire, intransigeante, même sur les ‘
points secondaires, il est évident qu’on
ne peut s’unir qu’avec ceux qui partagent hotré foi, nôtre saint ét notré.l'déal.
L’àlliaqce évangélique est une preuve de
la possibilité de la chose; le concile des
Eglises libres d’Angleterre est un autre ■
exemple, comirie aussi celui qui a été don- '
né‘fiai les áirétiená intéressés dans les
œuvres missionnaires, sans tenir compte
du mouvement des étudiants, des Unions
chrétiennes et des activités chrétiennes.
Etré' un en Christ pour travailler à l’àvancetheht dè son règtte, á la diffusion de
son Evangile, à la prédication du salut,
touj .cela se comprend et s’impose.
Il n’en est plus ainsi quand on veut
unir les ténèbres avec la lumière, la Vérité avec le mensonge, la piété avec la
mondanité.
Ei\ Angleterre, par exemple, un fort
courant se dessine pour avoir l’ànion
avec l’Eglise de Rome. L’évêque de Ghester, tout dernièrement, a fort insisté sur
la possibilité et Turgence d’une telle
unio^,'à là condition qu’il y ait une entente sur quelques points par trop contraires au bon sens et au progrès, comme
l’infallibilité papale, le célibat et autres
choses encore. La réponse ne s’est pas
faite attendre. Ün des personnages les
plus influents de l’oratoire de Brompton,
Londres,a carrément déclaré dans les jour- 1
nauxl quotidiens, que le désir de l’évêque
de Chester, par trop naïf, est irréalisablé,
une utopie. L’ünioh de l’église anglicane
avec Rbine n’est possible qu’à une seule
condition, une obéissance absolue, une
soumission aveugle. Rome, selon le Rév.
père de Brompton, ne peut changer, elle
est infaillible dans la personne de son
chef et on ne vient à elle que par l’obéissancé absolue, sans marchander. C’est
laisser ou à prendre. L’Eglise anglicane
tient à singer Rome dans ses cérémonies,
llans son culte, mais elfe ne fait que se
rendre ridicule, et hn fidèle angiican est'
de beaucoup préférable à un iritualiste
car, au moins, il est honnête et sincère.
Voilà qui est clair.
Les 'ritualistes seront-ils sàtisfàità ?
Continueront-ils à se rapprocher en trahissant leur égliiSe ? Cela e¿t bien possi-'
ble, mais fen atténdant ils rebûiyerit ’ù'hef’
boiine" IbçOn ' d’hoHtiltetè 'dbniièé pàr
Rome. ' . 4 ' .
Ce que iiOus disons au süjèf de l’é^Iisé
anglicane, bous pôurriohs aussi lé clh-e à*
l’adresse des modernistès Rohiafns Ou
protëstattts. Du mbhiérit ’qii’ôîi he partage pihs la foi d'ürie Eglisè, un devoir
d’honnêteté s’impose; il' n’y a qu’à la
quitter, en sortir, chercher ailleurs. Tout
comme lês ritualistes en minant les bases
de leur église sont des ttaîtrés, nous’devons corisidérèr de la même manière céüx '
qui trâhissént l’église Roffiàiiie oli Protestante. L’Uiiioh avec toqs ëst üné belle *
utopie, mais c’esVufte utopie qui né'se
réalisera jàmais, car le joü-r où unitaires,
incrédules, nïâtérialistes ne feront qù’iin
bloc avec lès chrétiens, l’église aura cessé
d’exister'cat elle aura trahi àoh mandât,
pèrdu de vue son Maître, failli à sa mission. TfâVaillér à rtihioti, mais en Christ
et avec Christ'. Soupirons après î’uniori,
màis arvec la Bible comme base et l’Esprit comme guide. En debbrs dè ces deux
conditions, iunibn ne sera jam'àis qu’une
utopie, et malheureüsement c’est ce que
les apôtres deTunion moderne né veulent
pas eompTendre. C. À. Tron.
PRESEAflCf OU MARIAGE CIVIL.
Il est toujours pénible de constater, ët
plus pénible encOrè d’àvouer qu’ « on’he
sait pas ». Or, je reconnais humbleméht
d’avoir ignoré pendant bien longtemps
que, depuis 1866, la loi ne fît une stricte
obligation de faire précéder le mariage ciVil au religieux. Et quantité de Vaudoié '
Tout cru comme moi, j’en mettiais la
main au feu. Nous nous trompions-; màis
notre ignorance, éri tant que Vaudois, â
des atténuations; car, depuis l’institution du mariage civil, c’est à dire depuis
1866, famais, que nous sachions, un pasteur vaudois n’a béni ün couple qui n’ëût
été préalablement uni devant l’oflicier de
l’Etat Civil. ‘Voilà pourquoi, dans rtotrê
naïveté,^'nous avions cru que c’était'la
loi qui le voulait ainsi. ‘ ‘ ’ t ) ^
Mais vous savez maintenant que cela '
n’est pas, et qu’aucune loi ne défénd, jûsqu’ioi à iin prêtre, à un pasteur bu à'un
rabbih de célébrer un mariage reli^élix'
avant que les époux ne soient en ré'glè
avec la loi civile. Bien plus, chez les catholiq vM, i ÎKitti. a<ftrmj&-tl)«î * *Q
religieux a généralement la préséance sur
te mariage civil. Et le mal ne -sérait pas
bien grand, Mtons-noas dé le constater,
à les époux nnis par une céréthome reli*
gieùse ta faisaient tdufours süivfè par une
autre ùhîoùhégaiemeht' contractée 'pârj
devàni^oMcîér (ie l’Etat Civil. Mais, màlheureuSèraéiit‘l'expérience de ces qiiarante-huif dernières années a surabondammént'proùVé qu’il n’en est pas toujours aïn« et que bon nombre de màriàges bénis par le nretre„ ne sont laaiais ,
sanctionnés par le Syndic. Vous voyez ,
‘>b ¡.1,. , h *
d ici les graves incouveniepts qui en ré-,
sulleh^'â'i’égâi'd ¿et ehrâni^dont les'pq
rents ne sont pas U^atemmi unis:^ïâ loi
ne les rëcoynâît“ pâs ils ont bien un père
et une mere, mais, vis a vis de m. *9L il®
ne sont que des bâtards. Ajoutez* q'ue î’uji
, :_indirrîi->■ •: • iî/'
des deux ,conjoints peut paxiaitemenl;^
contracter un autre mariné ^dn vivant,
de son èpdnx'ou épouse iégitimé,* abandonner ses èhfânts,, les désliériter, san?
encounrla moindre pénalité.
Voilà’¿¿ne un^mai* et un graq^ ma^^^
dûment Constaté,* que les légisiâte'urs. n,¿
cessent de déplorer... et ^lii sUbsistV^ppuis tantôt ùn’¿émi-siècie. ÍÍ a ’¿ien été
question, à mqintes reprises, de réformer la loi sur |é^maria|eÍ
de présé|gcfi,cUi f^rii^.^vi^s^te-h’eligieux oiît êt% èllrbmès,’m‘ms jam^s encore le ParleiMé'ütn^n“avait ét¡l^ófricien^
tnént saisi,'ijàhiàîs nd 'ijiafdè des Sceaux
hi un’Président'to C'Ôtt^éîl‘h’SVaîent éii
le courage 'd’áttftintér'la'diééU’sSióh sur ùh’
terrain aussi àcàbiiàüX.'EhÎin, lé fameùX ‘
projet de piésèa/iéèest là devant la Chanibre'dù il seta disciàté.\*.’'Si lè Ministère Saíaúdta óseXá. m<..s ¡m)) - m. ,.i - t
i ^ Mais il Va être approuvé tambour
battant, dira-t-qn, puisqu’il est destiné'
à aativegárdef léá’*droits des opprimés.
Eh’iibn 1 il n’ést' mème pas bien sûr qu’il
âr^iVfe à Xalliet là majorité des suffrages,
si l’ôii eti Juge par l’Oppositioh 'acharnée
qué lui font dès à présent les catholiques
müîiants, Clergé en têtet'Ët remarqhez
qu^à ieüf point de vue ils ont tàisoü. Le
biáríáge religieux éàt un saçrémèrit pour
les catholiques, c’est le seul vrai: le civil
h’eSt qtieTa mâniféstafion légale'faiteé à
l’officier public du màrîagè contracté par
devant le prêtre. Le cuèé doit ignorer ou
peut ignorer la loi civile, qui ne le regarde
pas, dit-il. Puisqu’il s'agit d’un sacréfhent,
celhî-d ne doitTui être’im’pôsf par persohhe,‘ ni’ avant ni après. Le jprbjet'¿e*
préséance, ' aj'ôüt'éhtdls, violé notre liberté rfeligietlse; il ést j^ur le ipbins inutilëi’iiièùi plus, il ést* messêaht. \ ^
(í^íjíuel ekt’ le 'droit vipTÎér paf un pfStre
alors qû'îl Unit ofèùx épbux qui s,e pr’ésçnteiit spontanémebt à l’église pour'être
mariés ? Et les‘droits'des èhtants.. .* ’à vè-'
nir ? Mais ils''n’eù’ ont pas encore des
droits; aussi il ne s’àgit pas de les vïoier
à teUr détriment » (f). '*
Quelques-mics des 'raisons 'que nous*
venons d’énumérer ont évidëthihefit une
certaine portée, et nolis comprenons fort
biéïi que le clergé s’en fasse ûné. aripe ^de
coclbái Nous cbmprwibns également que
’ ..................................... ,
les" prèt'rés "sTnsùrgehï' cofltrF ffSè lôî'qüT“
va le, iWWWU.λ“
ordre.Cela ,est hppiaip.N.ftui^
en oufre, avec ep^ qijf A?
est uB putre. fpdoptabte fers
miltea OPptro lequel dp
grapd’, cha?o - pptrè
diçr, jUiÙM doht'Ja est t
problèauptiquè. .jptteqdantj:j.|);i|9qu|0^l
fe projet ,4e p(^i<\ncp^ dçpits,
r honneui:, 4e „Oàiiiters, 4j^ j
et de femmes vont être sauvegardés,
sophqifçmf, de i 4F» ^9% W ;
le clergé 4ésaç»0 -T 1
-FT, IhUAS
imopt^çiX,'^à;jla bq.uteur,de.&a.
i tB'Rôy.'ii|iiies‘Wmid“Bï6'Wîif‘
î -lie-i-'C. ,1.0-J! .-nr'- ."»fi)'.)/ auimo-.i în.'ta
^e|gp^r,^ rappeler à|i^ij:prpedp.j?;ip,jj •
bû ,4,,résid^t- depqjs ,npi«bre. 4’anflfje?,b
siuyte 49MiWffit,4ei^ Éellf!7vî
sœur Miss s,uryeq}^jeu]déeef^-.^
bre dçriper, pyait ébrajol^ ^.4
s’eo alla ,s’ofJ^iSS^t,"clO jpur:.'fiP>rW»ftii
jusqu’ au, mpppiept.,^uprêuxe 4èpq^|j,V
final..,Mate MJC,,^0P4'®'^9WAa,sii '
en chrétien, et moprii enjetefétien Çîî'.ftft j.
latesaut aprèslûi que ^es pegrets,sinç,è.rgSg
et, de, nobles exemptes,à,ii]Mtorv M®FPF0?4
l8jÇ., à 3 b., un Uès nôtebr^fuXiCOhiyMiî
id’amis pt 4o,parepts, acc,ompagn%te3 i
|dép9uilles.pu .citnétière de? « Allori »joép
|e,pr6f. jLmçzi présida le.rSpryice ‘iunjibF9».i
en anglais, (f après le ritq.#jl’4g|i99Mp^.l,i
saisq. Nous.renpuvelons ¿^.M-we .et) JM-d
WiOD d-Ero wn ^ i’expressipp: ;<te ■ Rotre ;
sincère sympathie pn ,tes
au.jDieu dçs consotetio»lB<î: : ûïMiîov lùiiq '
,M.r James .M^oad-Érown eUsu
•1856 , à Edimbourg vdU; Eey.v.TJibmgS) ;
Brown, pasteur et, écrivais ,'distiugàé^ y
M.me Wood-Brown, la veuve^yépéVéq,es^^
la dernière fille sunviyim,te de feudedoetStewart, pu 4®« plus graods ¡bietef^ti^rsq
des Vaudois. pastwr de A’Il^ise Eepsisq
»aise de .Livourne , bpspace de
ans. M.r Wood-Brown fut pasteur
glise libre d’Ecosse,, d’àboydte, E»y9Ui;np
en qualitéj d’aide dç spp bçteA’^SFe ei:i99vi
suite dans, te BeFwif4t^te9 *
**9tebÎ?nf9quéeSM.,Î^Sjifteiai^é,jid^
et. depute ilTétefitt
iJ-ÎA l TTAl____.V J_______ ________11- i
dait^à EteeebieiwiOd: 4.demeura,up ’«
bent'fidète.pV gén^eu^ de
doise auir piuUipies œuvres Eiqu^te
ne cessa,4e,s’intéresser.
i M.r ^V^Qod-Brown a su, ipet;tre;^jprp^
ses loisirs 4e Florence eu püljiUaut nu ÇgF'itj
jtaip nombre d’.ouvrpgea ijppprtàut^
ie public anglais^pu appréciejr.^tgoûtei^^^^^^
ià savoir : Coaeuç/ifers. o/ thç pçiprj^f;
iian campaign;fie. Pomnicaii
¡S. Maria H^ooeÙa; The BmÎders'of J'fo« *
2
rmieet An Enquiry into the life and legend
of Michael Scot; Flonnce pa^ éftd presmt
Pendant plusieuiis »hné««, )e def^t
eul 1ft coflstatiçe de j^^endre chaque dêàli;^
dlteftBehe» à Pionà^o o#.il réuqiliâdt
pour un culte les etUployés anglais ¿e ip
fonderie de Magona. En Janvier 19Î^%
succéda au doct. Geymonat dans la pré*
sidence de la Société des Publications religieuses et contribua à sa bienfaisante
activité avec un zèle et un tactadinirables.
En décembre dernier, la Société perdit
M.r B. Pons; elle se voit aUjdUi'd'hui privée de son excellent président. Que Dieu
nous suscite des collaborateurs dans notre oeuvre d’Evangélisation, de la trempe
de M.r Wood-Brown, animés du même
zâe pour le salut des âmes.
i'/ore/içc, 20 mors 1914. ËD. J.
EMMANUEL PHILIBERT.
Tous les historiens s’accordent à célébrer le courage et la fermeté du duc Emmanuel Philibert. Ce sont ces qualités,
Jointes à une sage prudence, qui lui perniirent de reconquérir, en bonne partie,
lés Etats que son père avait perdus et de
les gouverner de telle sorte que son alliance et celle de ses successeurs fût toujours recherchée pâr les grandes PuissftnceB. '
Quant à sa vie privée elle est loin de
rèssembler à celle dés Valois, qui s’éteighaient alors en soûillant de sang èt de
pourriture le trône de France. Néanmoins
ldi ftttiâi sé laissa dllér au relâchement dés
mœnrs et à dbüfter Î’exemplfe 'de'Scaiidales, que les spuveraihs considèrent facilement comime vénieis dans leurs personnes. Les ambàssadefars vénitiens, qui résidèrent à sâ Cour, le disent à plus d’une
reprise dans leurs relations officielles. Le
dernier qui le- connut' trace prudemment
son caractère ^oraf sous *cette forme négative: if s'abstint dé plusieurs vices.
Les adulateurs, y compris les ecclésiastiques romains, ne pensèrent jamais à lui
faire aucune répréhension sur ce point;
aussi la Duchesse se plaignait-elle qu’ils
étaient nombreux ceux qui l’encourageaient sur cette voie, le tenant éloigné
de sa vertueuse épouse. Cette inconduite
affichée eh haut lieu fait paraître d’autant plus strident l’acharnement avec lequel, jusqu’à son dernier soupir, il persécuta les réformés dont la pureté des
mœurs était indéniable.
Emmanuel Philibert avait apporté, de
son séjour en Flandre, un zèle intolérant
et exclusif, qui lui avait fait adopter une
prière commençant par ces mots: O Dieu,
mon Créateur et Rédempteur, qui es mort
pour moi et pour tous ceux qui te confesseront et qui croiront ce que commande la S.
E0se Catholique...
Quoiqu’il eût fait publier et exécuter
les décrets du Concile de Trente, ii eut
parfois quelques velléités de secouer le
joug que la Cour de Rome tâchait de lui
imposer.
Las des demandes incessantes de Pie
IV, insistant pour qu’il chassât un tel suspect d’hérésie, qu’il brûlât vif tel autre
ou qu’il le remît au pouvoir de l’Inquisition, qu’il accrût les privilèges et immunités du clergé, déjà tout-puissant, il
s’exclama un jour: Je supporterai tant que
je poùrnti; mais enfin, si Sa Sainteté veut
que faille au delà de ce qui est convenable,
fai mon bras et des amis, qui ni'aideront.
Il aimait aussi à répéter que le christianisme n‘a jamais été implanté parla force
des armées, mais par la vérité de la Pairóle, et prêché par ceux qui, tout en possédant la doctrine, pouvaient persuader
le moyen dé (euri mœurs exem|plaires,
Cependant, ces beaux principes et ces
intentions genérelas sont ftn contradi#
tioa avec la violèttce et la mauvaise foÎ^;
dont il usft trop souvent envers les ittó
gionnaires.'D’ailleurs, d’après Ricqi*,
s’il se piquait de maintenir sa parol^Vjl
en observait souvent plus la forme è#
le fond 1 ' ■
*' '■ lï
Imbu du principe, que l’on résumait
dans cette formule sonore : Une loi, Une
foi, un roi, U ne croyait pas qu’il fût pus-,
sible de tenir uni et de gouverner en p<jiy
un peuple ne professant pas tout entier
la même religion. Il faut cependant’reconnaître que le spectacle atroce des guéip*
res civiles de France semblait prouver
sa thèse.
Quoi qu’il en soit, l'attitude qu’il prit
dans la question religieuse ne contribua
pas à sa gloire. Sans nous arrêter suŸ'lè
recours à la violence, qui semblait naturel alors et dont on faisait même un devoir aux souverains catholiques, on voit
le Duc recourir à la mauvaise foi et à la
tromperie, manquer à sa parole, retirer
peu à peu ce qu’il avait promis solennellement, ne pas désapprouver le massaçre
de la Saint-Barthélemi. La cruauté, dont
il fit preuve, au commencement de son
règne, s’adoucit quelque peu dans la
suite, grâce à l’influence de la bonne Duchesse et à ce qu’il finit par se persuader
que les supplices excitaient le zèle religieux, au lieu de l’éteindre.
En le comparant à ses contemporains,
tels que Philippe II, Charles IX, Heïiri
III, on peut dire à son avantage qu’il
s’abstint de plusieurs excès, qu’il ne connut pas la volupté de la cruauté et qu’il
ne la commanda ou ne la permit que lorsqu’il crut pouvoir en retirer quelque résultat politique. ]
(Extrait de « Storia délia Riforma in
Piemonte » du prof. G. Jalla. Libreria
Claudiana, Florence — 5 frs.). , ^
CONTRASTES
(Histoire du Malabar).
Miss Edith Bower, dont le père et la
mère sont aussi missionnaires dans l’Inde
méridionale, envoie au « Church Missionary Gleaner » la lettre suivante que nous
adaptons pour les lecteurs de Y Echo-.
C’était un beau dimanche après-midi;
la dame missionnaire sortit sur la véranda de sa maisonnette et descendit au
jardin.
Quelle journée magnifique ! le soleil
brillait dans toute sa splendeur; les feuilles des palmiers et des cocotiers avaient
des reflets dorés et tout le jardin était en
fleurs. La dame se retourna pour contempler la maison qui lui parut encore
plus gaie et pittoresque. Les colonnettes
de la véranda étaient entrelacées de fleurs
orientales aux teintes les plus variées. —
Des oiseaux de toutes couleurs gazouillaient dans les branches.
« C’est un petit paradis ! », se dit-elle.
Son regard alors se porta sur un vase
de fougères posé sur le rebord de la véranda et qui menaçait de tomber. S’approchant, elle souleva le vase et vit se
mouvoir un gros scorpion hideux prêt à
piquer la main imprudente qui eût osé
le toucher. Elle eut un sentiment à la fois
de dégoût et d’épouvante et, en se retirant, elle laissa tomber le vase qui sebrisa.
« Tant de beauté 1 », pensa-t-elle; et
«au milieu d’une pareille magnificence,
cette créature repoussante avec son aiguillon vénéneux 1 », et elle sortit du jardin, mais ne put, pendant des heures,
chasser l’idée du reptile et de son dangereux aiguillon.
•%
Elle se dirigea vers l’hôpital, car elle
avait l’habitude, chaque dimanche après
midi, de visiter les malades et les mourant& Quand die entra dans l’édifice, une
jeune infirmièré indigène vinL. souriante,
: à sa rçacoirtre, et lui dit : « Il y ft deux mi’ lades particulièrement graves aujourd’hui. Laquelle voulez-vous visiter la première ? L’une est une indoue encore païenne, l’autre est chrétienne ». — « Je viïsiterai d’abord l’indoue », répondit la dapie anglaise, et elle suivit la garde-malàde auprès du lit de la malheureuse femme. Dans un coin de la salle, elle vit une
forme humaine qui gémissait et se lamentait. Dès que celle-ci entendit le bruit de
ses pas, elle se retourna et, voyant la figure sympathisante de la dame, elle lui
dit: «Oh! madame, madame! approchezvous de moi ! On dit que je m’en vais
mourir ! et c’est si sombre, si sombre ! ».
La ihîssîonriaire s’approcha du lit d’où
une petite main olivâtre, saisissant sa
robe, l’attirait convulsivement près d’elle.
« Approchez-vous de moi ! plus près encore », disait la pauvrette. — En fixant
ses regards dans les grands yeux noirs de
la malade, la dame pensa instinctivement
au scorpion qui l’avait l’effrayée et à son
aiguillon mortel... à l’aiguillon du péché,
contre lequel cette pauvre indoue semblait n’avoir aucun remède.
Quelle agonie dans ces yeux mourants !
« C’est si sombre, si sombre ! ». Et la missionnaire avait à peine eu le temps de lui
parler de Jésus, que le délire commençait:
« C’est si sombre, si sombre ! ». Ces mots
descendirent si profondément dans le
cœur de la dame qui soupirait en ellemême: « Oh ! si ce cri de désespoir arrivait aux oreilles de quelque anglais ou
de quelque anglaise, tranquillement assis
dans leur salon... et les décidait à porter
à tant de malheureux sans espérances les
promesses salutaires de l’Evangile 1 ». Et
tandis qu’elle faisait monter une prière
au Tout-Puissant, elle entendit encore
une fois le cri : « Si sombre, si sombre ! »,
et la main qui tenait sa robe tombait...
tout était fini.
La missionnaire passa dans l’autre dortoir. Elle vit aussitôt une femme qui souffrait des douleurs atroces mais qui, en
l’apercevant, sourit et lui dit: « Madame,
je vais mourir, mais je suis si heureuse !
quelle clarté, madame, quelle Splendeur!».
« Quel contraste ! », pensa la dame qui,
ayant pris une chaise s’assit à côté d’elle
et l’écouta lui parler de Celui qui l’avait
Sauvée. La main de la malade reposait
tranquillement sur la couverture; elle
semblait n avoir nul besoin d’appui humain. Il y avait longtemps que cette femme avait placé sa main dans celle de son
Sauveur; et maintenant. Celui-ci était fidèle et la soulageait et la fortifiait jusqu’au bout.
Bientôt la fin vint aussi pour elle, qui
s’indormit le sourire sur les lèvres et entra dans l’éternité où tout est si brillant,
si resplendissant 1
Lecteur, as-tu jamais entendu quelqu un regretter les grandes dépenses faites, les nombreuses vies sacrifiées à l’œuvre des Missions, et dire : « A quoi bon
cette perte ? ». — Alors ne manque pas
de lui rappeler ce tableau parfaitement
vrai et authentique, et souviens-toi que
cette double scene se reproduit quelque
part, à toute heure, chaque jour, et qu’il
y a des millions d’âmes iiumaines qui
meurent sans espoir, dans les ténèbres,
loin du Sauveur. Ph. Grill.
CHRONIQUE l/AUUUlSb
ANGROGNE. Collecte en faveur des incendiés de Champ du Clôt {Rodorel).
Quartier du Pradulour; Jules Massel,
régent-évangéliste, frs, 2 — Henri Buifa,
ancien, 1 — Veuve Susanne Malan, 1 —*
Pierre Rivoire, 0,50 — Henri Chauvie,
0,50 — Pierre Benech, 0,50 — Daniel
Buffa, 0,50 Jean Combe, 1 — David
Constantin, 0,50 — Jean Buffa, 0,50 —
Daniel Gaydou (Chiot), 1 — Jacques
Gaydou (Barma), 1 Michel Long (Arda), 0,50 — Daniel Besson (Riail), 0,50
— Jean Besson (Id.), 0,35 — Delphine
Rivoire (Ciampas), 0,50 — Paul Gonin
(Adrech), 1 —Barthélemy Chauvie (Barmetta), 0,50 — Jean Pons (Eissart), 0,50
— Paul Pons (Id.), 2 — Pierre Chauvie
feu Guillaume, 1 — Lydie Chauvie, 1 —
Barthélemy Pons, 0,50 — Paul Rivoire
feu J. D., 2 — Pierre Chauvie feu Jean,
0,50 — Veuve Marguerite Chauvie, 1 —
Jean Chauvie (Moulin Eissart), 0,50 —Etienne Simond (Id.), 0,50 — Daniel Simond, ex-ancien (Grotta), 5 — Paul Rivoire (Bossou), 0,50.
Quartier de Cacel-Rivoire: Jacques Benecn (Cniot Gautié), frs. 1— Madeleine
Besson (Brira), 2 — Eamille Rivoire (Eigardou), 1 — Barthélemy Benecfi (Rocciagiia), 1 — Clotniide Besson (Id.), 1 —i
Jean Kivoire (Bec), ü,o0 — Jean Rivoire
(Eontanetta), 1 — Marguerite Rivoire
(Grangia), U,o0 — Daniel Rivoire feu
ueorges ^^Cadamoun), 0,40 — Daniel Rivoire leu Jacques (fd.), 1 — iNéri Rivoire
(filvoire), ü,/O •— Henri Rivoire, ancien,
(Id.), d,ôd — Pierre Rivoire, régent (Id.),
1 — Ì.OUÌS Eracne (fd.), 0,/0 — Henri
Rivoire (Boni), 0,oU — Jacques Rivoire
(Murou), 1 —Maxime Benecfi (Buffetta),
U,oO —■ Paul Benecn (Cacet), 1 — Héli
Rivoire (Id.), 1 —• Catnerine Benech (Id.)
U,bü — Matcnieu Benecn (id.), 1 — Etienne Pia van (^id.), 0,o0 — l'héophile
Plavan (Costa), O.oO.
Quartier de Bonnenuil: Georges Monnet (Casse), U,5ü — Marguerite Rivoire
(Id.), 1—DavidArnoul (Bonnenuit), 0,50
— Pierre Rivoire (Id.), ü.oO — Barthélemy Monnet (id.), d,o0 — Marguerite
Jourdan (id.), 1 — David Monnet (Id.), 1
— Georges Monnet (Id.), Ü.oO —Louis Rivoire (id.), 1 — Veuve Madeleine Monnet (id.), 0,40 Barthélemy Monnet
(id.), 0,JÜ. ,
Quartier de Coisson-Ricca-Serre Malan:
Jean Maian, (Moundin), Ü.oO — Barthéiemy Mâiaa (id.), 0,a0 — Pierre Coïsson
(Serre Maian), 0,50 — Veuve Roman, 2
— Jules Roman, 0,30 — Famille Jourdan, 0,50 — Jean Malan, 0,70 — Adolphe
Gonin, régent, 1 — Veuve Madeleine
Monneti 0,25 — Veuve Madeleine Ricca
(Rmca), 1 Albert Ricca, 1 — Jean
Coïsson, 0,25 — Jean Coïsson, ancien
(Coïsson), 2 — Veuve Coïsson, 2,30 —•
David Malan, 0,25 — Daniel Coïsson, 1
■ Catherine Ricca, 0,75 — Jacques
Ricca, 0,50 — David Malan (Cas), 0,40.
Quartier du Serre: David Coïsson (Martinail), frs. 1 — Pierre Odin (Serre), 0,50
— Jean Monastier, ancien, 1 — Pierre
Coïsson, 0,d0 — Madeleine Gaydou (Ruadaval), 0,o0 — Marguerite Monnet, 0,50
Constance Üdin, 0,30 — Veuve Susanne Gaydou, 1.
Quartier des Odin-Bertot: Etienne Malan, ancien (Bertot), frs. 1 — Antoine
Odin, 0,50 — Antoine Gaydou feu Antoine, 0,aü — Jean Gaydou, 1 — David
Chauvie (Odin), 0,o0 — Jacques Chauvie,
2 — Barth, et Argentine Chauvie, 1 —
Pierre Buffa (Garba), 0,o0. .
Quartier de Saint-Laurent: Jean Paul
Buffa, ancien (Roccia), 0,50 — Emile Rivoire (Sant-Laurent), 1 — David Chauvie, 2 — Antoine Bertalot, régent, 2 —
Ida fenouil, maîtresse, 2 — Veüve Jourdan (Costa), 0,50 — Pierre Gaydou (Pissailiot), 1 —■ Jean Constantin (Raggio),
0,35.
Quartier de Prassuit-Yernet: Barthél.
Malan (Prassuit), frs. 1 — Laurent Rivoire, 1 — Barthélemy Ricca, 1 — Lydie
Malan, 1 — Veuve Susette Buffa, 1 —■
Pierre Bertin (Vernet), 2 — Rosine Peyronel, 1 — Etienne Bertin feu Pierre, 1
— Etienne Bertin feu Etienne, 0,50 —
Daniel Rivoire (Zuart), 1—Walter Monnet (Monnet), 1 — Charles Bertin (Boniietoii), 2 — Daniel Bertin (Arpanot), 1
Jean Pierre Rivoire, ancien (Bastia),
1 — Etienne Bertin, 2.
Quartier du Martel: Jean Long, ancien,
li'S- 1 — Eléonore Ricca, 2 — Etienne
Pons (Revellera), 0,50 — Jean Rivoire
(Causa), 0,60 —■ Laurent Rivoire (Coin*
balot), 1. '
a
3
m
Th
Quartier des Pons: Louis Pons, ancien,
1 — Henri Pons, 0,50 — Jean Pons, 1 —
Paül Pons, 1 — Lami Malan, 2 — Jean
Odio, 0,60 — Etienne Pons feu Ciprien,
0,^—TMophile Bertalôt (Pons d’aval),
0,50. : - .
Quartier des Malan: Jean Pierre Rivoire, ancien (Stringat), frs. 2 —■ Marie
Gaydou (Gonin), 2 —• Famille BonnetBertalot (Ciabot), 2 — David Bertalôt, 1
— Jean Travers (Roussenc), 1 — Pauline
Ricca, 1,50.
Quartier des Jourdan: Laurent Travers,
syndic (Gonin), 1 —• Famille Fontana
(Jourdan), 1 — Veuve Marguerite Goïsson, 1 — Louis Malan (Ciabas), 2 — Guillaume Malan, 1 — Lieut. col. Laurent Rivoire, ancien (Jouve), 3 — François Plavaii, 1 —• Barthélemy Sappé, 1 — Joséphine Besson, 1.
Eugène Revel, pasteur, frs. 5 — Consistoire, 10. — Total frs. 158,35.
Ont donné des effets: David Benech
(Pont de Barfé), Henriette Benech (Pontet), Marguerite Buffa (Odin) et Susette
Gaydou (Besson).
IRIS. Une correspondance particulièrè nous confirme la triste situation où
se débattent les colons. A part le manque
total de la récolte, il n’y a pas eu une seule
fatmlle qui, le printemps dernier, n’ait été
frappée par la maladie; à un moment
donné la mortalité avait pris de telles
proportions que l’on reprenait jusqu’à
quatre fois par jour le chemin du cimetière. Plusieurs colons, jugeant leur position intenable, ont abandonné définitivement la colonie et d’autres sont disposés à suivre leur exemple si le gouvernement tarde à leur porter secours. L’Eglisè a eu la joie de recevoir la visite du
pasteur de Belgrano M.r H. Beux, qui
malheureusement tomba malade lui aussi
quelques jours après son arrivée et dut
reprendre aussitôt le chemin du retour.
Le besoin d’avoir un conducteur spirituel
est vivement senti. Nous tenons à renouveler à nos frères si péniblement éprouvés
l’exÉression de'notre .vive et profonde
sympathie.
LA TOUR. La réunion de Ste-Margueé rite qui devait être consacrée uniquement
aux missions a été en réalité présidée par
le prof. J. Jaffa, qui plaça en quelques
mots devant l’auditoire les diilicultés financières de la M Société de Paris » en faisant appel à notre générosité; mais le
principal orateur de la soirée M. l’étudiant Vinçon de la Pradeltorno traita un
sujet quelque peu étranger aux missions
à. savoir la sincérité, une étude nourrie
et sérieuse, qui n’a pas manqué de nous
intéresser. Bonne collecte à l’issue, au
profit des « Missions ».
— Soirée récréative. Samedi dernier,
notre jeunesse a répété la soirée du 17
février avec un programme nouveau. La
salle était passablement remplie et nous
voulons souhaiter à la Chorale Vaudoise
une bonne recette, vu que les entrées sont
dévolues entièrement à son bénéfice. En
plus des quatre comédies: Il segno di carbone, La tazza di thé, Rosalie et L’heureux
gagnant que les acteurs, et surtout M.lles
Gönnet et Norine Cougn et MM. J. Pierre
Bein et Adolphe Jouve, ont récité avec
le même élan, le même aplomb et la même désinvolture. On ajouta une cinquième pièce: Le Rose bianche, de Cavallotti,
qui fut adaptée, tant bien que mal, aux
exigences de la scène quelque peu réduite ;
pièce dont la brièveté sauva la monotome
des tirades du vieux père et... l’aphonie
du jeune galant fasciné. Très apprécié,
M.r Malan d’Angrogne tléoita deux monologues, un en français avec l’uniforme
de caporal... français, l’autre en italien
La piglio o non la piglio, d’une force comique à désopiler la rate. — La Chorale
exécuta plusieurs cantiques dans les enir’actes. Somme toute, bonne soirée, qui
laissera un bon souvenir même au pessimiste. Ninus.
PIGNEROL. Pour incendiés Rodorét.
Maréchal Lageard, fr. 5 — Avocat U,
Bertetto, 5.
SAINT-GERMAIN. On nous écrit:
L’automne nous a enlevé quelques personnes âgées; la fin de l’hiver nous enlève
des enfants et des jeunes gens. La rougeole a sévi et en quelque semaines six
enfants sont morts des suites de cette maladies: 2 aux Gianassoun, 2 aux Martinat, un à la Gardalinera et un à Costabelle. Lundi 23 mars, le pasteur (chose
assez rare), a dû présider trois enterrements dans trois cimetières différents de
la paroisse: aux Murises de Pramol, à
l’Envers-Portes et aux Chenevières.
Un jeune homme de vingt ans Edouard
Bouchard de la Chauvine, a succombé au
typhus à l’hôpital du Pomaret, et un autre de vingt-quatre ans, Paul Balmas du
Rioundet, a été emporté en peu de temps
par la néphrite. Un long convoi funèbre
en a accompagné la dépouille mortelle au
cimetière de St-Germain le 18 courant.
Puissent les consolations divines adoucir les plaies ouvertes dans tant de cœurs.
SAINT-JEAN. Lamy Vola. Nous aimions à le voir, dimanche après dimanche, ce cher ancien, à sa place coutumière
d’où il se levait invariablement vers la
fin du service pour recueillir à la porte
l’obole des fidèles; nous aimions à le voir
autour de la Table Sainte assistant le pasteur dans la distribution de la Cène. Régulier à nos séances du Consistoire, il y
apportait cet esprit de bonté, cette parole
sage et sereine, cette expérience sûre que
nous avions appris à tant apprécier.
Il faisait bon de le voir à son paisible
foyer, si heureux au milieu des siens, d’entendre sa conversation si affable, à la
fois sérieuse et,enjouée; il faisait bon de
l’accompagner dans ses tournées de visites dans son quartier où on l’accueillait
comme un membre de la famille.
Il n’était pas âgé, 64 ans à peine, et
portait bien ses années, et en moins de
huit jours, sans presque qu’il s’en doutât
et conservant jusqu’au bout toute sa lucidité, une fatale méningite nous l’a emporté mercredi dernier 18 mars, en laissant les siens dans la consternation !
Le service funèbre, présidé par MM.
les pasteur J. Bonnet à la maison mortuaire et D. Peyrot au cimetière, a eu lieu
vendredi à 2 h. devant une foule considérable. L’hon. député du Collège, M.r
E. Giretti, était parmi les présents. Et
comme l’on sentait dans cette fouie le regret sincère et douloureux du départ si
soudain de celui qui fut un ami précieux,
un homme d’ordre et de paix, un ancien
fidèle quinze années durant et conseiller
communal entouré de l’estime générale 1
Nous renouvelons à sa famille si durement éprouvée, à son vieux père, âgé de
87 ans, à sa compagne dévouée, à ses
Chers enfants l’expression de notre sympathie affectueuse en implorant sur eux
tous les divines consolations.
« L’Eternel l’a donné, l’Eternel l’a ôté:
que le nom de l’Eternel soit béni ». J. B.
TARARIRAS. C’est M. le pasteur Jules Tron qui a été désigné par la Commission Exécutive pour occuper le poste vacant de Tarariras. La cérémonie d’installation a eu lieu le 15 février. Nos meilleurs
vœux accompagnent notre collègue dans
son nouveau champ de travail.
VENISE. S. M. le Roi de Grèce vient
de nommer Chevalier de l’Ordre de SaintSauveur, M.r le docteur Gino Tron, un
ancien élève du Collège, fils de M.r le pasteqr en retraite H. Tron; en sa qualité
d’officier de l$c Croix Rouge ayant pris
part à la canxpagne d’Epire 1912rl913. NoaHélidtations cordiales au nouveau
chevalier^ . - : . :
WÜütielles et faits divers, '
SOÌ.EURE. — Bon procédé. — Un enterfèihént protestant devait avoir lieu à
Gretzenbach, village catholique du canton de Soleure. Comme le temps était
pluvieux, le pasteur pria le curé de l’en-r,
droit de^ lui accorder l’usage de l’église
pour la cérémonie funèbre. Malheureusement, le prêtre n’était pas chez lui îorsquè là démande arriva, de sorte que le
pasteur dut commencer le service d’enterrement au cimetière. Aussitôt que le
curé eiit connaissance du désir de son,collègue protestant, il fit évacuer l’église, où
avait lieu en ce moment le catéchisme,
pour la mettre à sa disposition. '
■ {Seniaine religieuse). '
VoifvHh's ponti<|iie.s.
M.r Salandra a réussi a former le Cabinet et les nouveaux ministres ont prêté
serment dans les mains du roi. Les difficultés pour trouver le titulaire du portefeuille de la guerre n’ont pas été petites.
On a cru d’abord que le général Spingardi
l’aurait gajrdé, mais à peine rétabli après
une longue et grave maladie, il a préféré
suivre, ses collègues démissionnaires. Le
général Porro, sollicité de prendre cette
charge,. 8; posé des conditions que le ministre, du trésor n’a pas cru acceptables,,
Il aurait voulu la promesse formelle d’avoir les crédits nécessaires pour augmenter sensiblement les cadres de l’armée
permanente et refournir les magasins et
dépôts militaires. Après de longues négociations le général Porro s’est retiré et
c’est le général Grandi qui a accepté la
désignation de titulaire du département
de la guerre. ì . . .
Les ,sous-secfétaires ; d’état .ont, aussi
été choisis; le ministère est donc au complet: il se présentera la semaine prqcfiaiue
aux tieux Chambres convoquées pour la
date du 2 avril. ;
Nous donnons ici la liste des nouveaux
ministres avec leur désignation définitive: Av. Antonio Salandra, député,
présidence et intérieur — Marquis Antonino I)i San Giuliano, sénateur, affaires
étrangères —■ Prof. Ferdinando Martini
député, colonies — Av. Luigi Dari, député, grâce, justice et cultes — Av. Luigi
Rava^ député, finances — Ing. Luigi Rubini, député, trésor — Contre-amiral Enrico Millo, sénateur, marine — Av. Edoardo Daneo, député, instruction —
Hon. Augusto Ciuffelli, député, travaux, publics — Av. Giannetto Cavasola,
sénateur, agriculture, industrie et commerce ,— Av. Vincenzo Riccio, député,
postes et télégraphes.
Parmi les sous-secrétaires d’Etat citons les noms de MM. Gaetano Mosca aux
colonies, l’avocat G. Celesia à l’intérieur,
le marquis Borsarelli aux affaires étrangèresj,le prof. Chimienti à la justice, l’avocat Rosadi à l’instruction, etc.
— Le prof. Mercalli, directeur de l’observatoire du Vésuve a été trouvé mort,
carbonisé à son domicile à Naples. Une
lampa, à pétrole avait mis le feu à son lit.
— L’amiral Faravelli a succombé à une
attaqpe d’apoplexie. A la mort de l’amiral Aubry il avait commandé pendant un
mois ijos forces navales pendant la guerre
contre la Turquie. La maladie l’avait
obligéjà se retirer.
;—Païenne a eu aussi, samedi, sa journée de grève générale pour protester contre l’administration communale. Cortèges, discours, bagarres avec la police,
coups de pierres, quelques blessures légères. On décide de recommencer lundi
prochain si l’administration ne démissionnera pas avant cette date.
GRANDE BRETAGNE ET vIRLAN^^'
DE.- La loi d^ .VJHome- Mule, si. 'cfièré'.A
Gladstone qui lutta toute sa yie sans rér
usait A laTaire triompher» awivHra;bien.- ;
tôt au poi^, maintenaût que te :pe»v0ir .
âe veto dm Lords est limité p» Jamou- i
velie constitution. Cette Im dôuaa A l’lt-!
lande une vie politique autònome, un
Parlement formé d’un Sénat - êt ; d’une
Chambre des Communes, un Cabinet ir-- ^
landms présidé par un vice-roi et respon- sable vis-à-vis du Parlement. -Contré
projet de loi. se sont insurgés Tes'habi?tants de l’Ulster, la-province septentrio'r *
naie de l’Irlande, qui est en même temps ,
la région .la .plus riche et la plus peuplée.» .
La majorité de la population’est protm- ¿
tante, d’origine anglaise et ne veutvpas . ?
être séparée du reste de la patrie. Si la'ioi
de rifarne Ru/edoit passmr^lls '
au moins qué rÜlstér né soit pÂl^ i
dans l’Irlande autonome. L’agit||iqnj,est
si grande que toute la popüTâtion'-est
prête à prendre les armes s’étant organisée militairement depuis quelques mois déjà et menace de s’opposer avec la force s’
à toute intervention. Le gouyernemept,,
anglais se trouve dans lin grand gmbar- .
ras. Les officiers des régiments qui dé- ,
vraient se rendre dans rUlstef péur rê-' !
duire à l’obéissaiice les rebelles ont dôhfté '
leur démission plutôt que ' de marchercontre leurs frères. Un général de, eavnr^ j-.
lerie a fait de même. Le ministère de la
guerre a refusé d’accepter leur, démission
et leur a fait savoir que s’ils aliaiènt dâhs
r Ulster ce ne serait que pour protégèf ' '
les biens de la couronne et aidfer-Ta polioe ,<
à maintenir l’ordre. ... . . . . '
La situation est assez difficile, et pèni,- . '
ble pour, le ministère libéral de Asquith, .j.
qui cherche une solution moyenne pour
éviter la guerre civile. ' • ’
^ — Un vapeur de la compagnie dé na- ’
vigation municipale de. Veiiisé est entré * ■
en collision avee un torpilletif et á coulé'
immédiatement. Sur 80 passagers 28 ont-v |
péri, La municipaüté ,de Afenise, a reçu _
plusieurs mUiiefs.de télégrahirùes, de cpn-„. |
doléances. , . »
— Une catastrophe bien plus affreuse J
est signalée à Astràkan par un radiôtélégramme arrivé à Odessa. Dix tnillë '
cheurs de cette ville ont fait naufrage», en-^ • •
gloutis avec leur flotille parmn cycloñe,‘.,i
Huit cents d’entre eux ont échappé à la
mort ayant trouvé un refuge sur uneJan-'
gue dé terre ; les autres ont tous péri dans ‘'•
les flots. E. L.; ‘:
PRO SCUOLA NORMALe../
32^ Lista di Sottoscrizioiii. / ;
Collettato dal sig. Eugène Pelano, fesoriere dell’American Waldensian Society:
a) Miss Bradley Nettiè (Washington),
L. 104 - à) Miss -Bradley Kàté (id.),
L. 104 - c) Miss Fouke Elisabeth (Id;)r ?■L. 208 (per costituzione di borse di _st.u.di0) ?
— d) Da vari (per la dotazione defia .
Scuola) L. 12.493,70.
Totale 32® Lista L. 12.9Ó9,7Ò' "
Liste precedenti '» 185.406,83
TOTALE GENERALE L. 198.316;53"
- ■ ■ 'IN
AI). payés et non quittancés.
1913- 14: J. B. Rostan i. J. D. (Guigou) ■;
Pral. , ■ }
1914: H. Constantin, syndic, Pòmatet —
B. Grùl. f. Pierre, ex-.anc. (Malzàtj.fóal-sLouis Jalla, missionnaire — B. Pascal, id, v
— B. Vertu, Torre Pellice — Henri J ahièr-, *
Prarustin P.', Richard; Salisbùry, N. Q.
1914- 15: Susanne Balmas, Oakley.- • .< v
S. Salvageot (Aleyandta) reçu fr, 3,25 ;
mais comme Vôus receve* 2 eX., vous devez encore 10 fr. poUr'x9ri.et fr.- 4,75 pour
Ï913, plus 1914!! '
C.-A. Trou, Bireeteur-respotuabh.
LA ÜB3ERIA CUiioM
di FIRENZE ha in pronto per le ammis«^.
sioni di cateoomeni e nuovi membri di,
Cniesa, nella ricorrenza delia Pasqua e
Pentecoste, dei CERIIPICATI DÌ AMi»USSIONEALLA SANTA CENA, néUe dimènsioni di ceniunetri 30 per 40, con nuovo
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del sistema capillare. Kssa è un liquido rinfreseniite e
limpido ed inierainente composto di sostanze vegetali,
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la caduta prematura. Essa Lia dato risultati jin-f
mediati e soddisfacentissirni anche quando la 4|jjj
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folti dovrebbero puro usare l’ÀoquA dopò la curà
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