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Vallées Vaüdoise^ ^ ...............
Italie (en dehors ti^is Vallées) et Colonies
Etranger.................................
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Etats-Unis d’Amérique................................ 1
On a^abonne i à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’écho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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^ Le Numéro: 35 centimes
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vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...», dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
..""........................................................................-iilf r--.. ----------------------
A5CEN5ION.
Lire: -Marc XVI, 19; Luc XXIV,
50-52 ; Actes des Apôtreis I, 9-11.
Une des localités qui exercent le plus
de charme sur le iPélerin en Palestine est,
sans contredit, la Montagne des Oliviers ;
la montagne si riche en souvenirs bibliques, la montagne qui a été la retraite
par excellence du Sauveur et de ses disciples, du haut de laquelle Jésus pleura sur
Jérusalem et au bas de laquelle il souffrit
la plus cruelle des agonies. C’est cette
montagne, et plus précisément l’une de ses
cimes du côté de Béthanie, que le Seigneur
choisit pour monter au ciel. La Montagne
des Oliviers, qui domine d’un côté la profonde dépression de la Mer Morte et de
l’autre la Vallée du Cédroîi avec la vilk
die Jérusalem, nous rappelle encore aùjourd hui d une part l’iniquité des hommes attirant sur eux, j>ar leur impiété, les châtiments divins, et d’autre part l’amour du
Dieu qui pardonne et qui se donne mêiiii
à ceux et pour ceux qui l’ont cyniquement
repoussé. Mais la Montagne des Oliviers
et le ciel qui la domine resteront à jamais
des témoins par excellence de la scène glorieuse de l’exaltation de l’Homme qui a été
le pMiâ mépfisê ^'des hommes et que Dieu
a souverainement élevé. Nous croyons à
cette exaltation glorieuse, à cette Ascension au ciel que! la critique négative a
mise en doute, cherchant à en détruire la
réalité ; nous croyons à cette glorification
du Christ, car elle est l’anneau indispensable dans la chaîne des évidences morales
de l’œuvre de notre Bédemption.
1" La glorification de Jésus-Christ après
sa mort était nécessaire pour le réintégrer dans sa divine royauté. Il ne suffisait
pas que Jésus eût été une Sainte Victime
il fallait qu’il pût assurer les bienfaits d,e
la réconciliation aux croyants de tous les
âges, il f allait qu’il pût « attirer tous les
hommes à lui » (Jean XII, 32) ; il fallait
qu’ü devînt le Roi de ses rachetés, car en
Lui et par Lui seul pourraient se réaliser
les relations de ces derniers avec le Père
Celeste. Or ce but ne pouvait être atteint
si Jésus restait sur la terre ; il fallait qu’il
fût élevé dans le cid. «C’est pourquoi,
nous dit 1 Apôtre, Dieu l’a souverainement
élevé et lui a donné le nom qui est audessus de tout nom, afin qu’au nom- de
Jésus, tout genou fléchisse dans les deux,
sur la terre et sous la terre...» (|Phibp.
piens II, 9-10).
Par l’Ascension l’omnipotence souveraine
de Jésus-Christ, condition de son plan
d’amour, devient un fait réel ; par l’Ascension il est élevé au ciel et il s’assied à la
droite de Dieu ; par l’Ascension il est réint^ré dans sa royauté divine, «car il
doit régner jusqu’à ce qu’il ait mis tous
ses ennemis sous ses pieds » (1 Corinthiens
XV, 25).
2” La glorification de Jésus-Christ était
uécessaire pour la réintégration de l’humanité déchue. Par l’Ascension, l’humamté, qui avait vu se fermer sur elle les
portes de l’Eden, voit celles du ciel s’ouvrir plus grandes que jamais. Car c’est
<mmme homme, comme représentant de
1 humanité, que le Christ est monté au
ciel, comme représentant de cette humanité qu’il aimait et qu’il portait dans son
®mn. Et son Ascension, tout en nous ou"vrant les portes du ciel, nous rappelle i’dé
vation à laquelle l’homme est destiné, élévation qui n’a rien à faire avec les ambitions et les gloires de ce monde, élévation
vers les sphères invisibles de la Justice et
de 1 Amour, élévation à laquelle devraient
tendre toutes les âmes.
S” La glorification du Christ par l’Ascension était nécessaire pour le développement et 1 avancement du Règne de Dieu
sur la terre. Cela peut paraître étrange
et cependant Jésus lui-même a dit à ses
disciples : « Il vous est avantageux que je
m’en aille...» (Jean XVI, 7), et: «Celui
qui croit en moi fera aussi les œuvres que
je fais ; il en fera même de plus grandes,
parce que je vais au Père » (Jean XIV,
12). Et lorsque Jésus parlait des «fleuves
d eau vive » qui couleraient du sein des
croyants, il nous est dit qu’« il disait cela
de 1 Esprit que devaient recevoir ceux qui
croiraient en lui ; car l’Esprit n’avait pas
encore été donné, parce que Jésus n’étaii
pas encore glorifié'» (Jean VII, 39).
Par l’Ascension au ciel, le Christ prend
sa place à la droite de Dieu et possède dès
lors la plénitude de la royauté universelle :
de là il préside aux destinées de Son Règne.
Le bon combat de la foi ne pourrait être
combattu si le Grand Capitaine n’était assis sur le ti'ône du commandement. C’est
Lui qui, depuis ses demeures invisibles,
envoie Son Esprit, cet esprit de lumière
et de puissance qui enfante les prodiges,
qui transiforme les disciples ignorants, faibles, craintifs, en des témoins éclairés, en
des héros prêts a affronter le martyre.
C est Lui qui suscite, à travers les siècles,
tant d hommes dévoués à sa cause, réformateurs, hommes de réveil, missionnaires,
fondateurs d œuvres diverses, et qui les
suscite au moment opportun et qui leur
donne 1 esprit, le talent, les dons divers
qui leur sont nécessaires et que les diverses situations exigent. C’est Lui, le Grand
Capitaine, qui prépare les matériaux, comme les hommes, pour la bataille ; c’est Lui
qui forge les armes, qui fait concourir
toute chose, tous les évènements, même les
erreurs et les infidélités de l’Eglise, au
triomphe de sa grande Cause!
Et c’est Lui encore — oh, prodige de
son Amour ! — qui intercède pour les hommes ; pour ceux qui travaillent déjà dans
sa vigne comme pour ceux qrii vivent dans
la contrée lointaine du péché. Et lorsque,
parfois, au jour de la délivrance (qu’il
s agisse de délivrance du joug du péché
ou' de la souffrance ou d’autres délivrances
encore), lorsque, parfois, on se demande
avec étonnement d’où nous est venu le secours, si l’on pouvait percer le voile de la
matière, on verrait le ¡Grand Médiateur
prosterné aux pieds du Père intercédant
pour ses enlfants !
H: «
La nécessité et l’importance de l’Ascension nous semble d^ lors plus que jar
mais manifeste ; elle fait partie du grand
plan du salut de l’humanité, et tout en
étant pour le chrétien le gage certain de
l’œuvre rédemptrice du Christ, elle est la
garantie de son action médiatrice actuelle
et de son glorieux retour au jour de la
« restitution de toutes les choses ».
D. P,
Vedere in
4* pagina il
della Libreria «LA LUCE».
[alalom Mit PiMiailMl
'UNE FÊTE SYMPATHIQUE
, Consécration de Diaconesses.
« La Casa Italiana dette Diaconesse » —
qui a maintenant son siège à Saint-Jean —
était en fête dimanche 9 courant, toute à
la joie pour la consécratipn des trois novices qui a,liaient s’enrôler définitivement
au service du Maître en qualité de diaconesses. Et ce fut une belle et bonne journée, pour la Maison d’abord, pour l’Eglise
dans son ensemble et pour la Paroisse de
Saint-Jean qui a si bien fait les choses et
a mis tout en œuvre afin que la cérémonie
eût tout le relief qu’elle méritait d’avoir.
Voici, en résumé, la, chronique delà journée. Le matin, à 10 h. et demie, le directeur de la Maison, M. Adolphe Comba, prêche, devant une nombreuse assemblée, un
sermon de circonstance par lequel il
s'adresse tout particulièrement aux jeunes
filles, les invitant a se consacrer au soulagement des pauvres et des malades pour
qu on n’ait plus à déplorer à l’avenir la
pénurie de vocations dont nous souffrons
actuellement. Après le cuite, une vingtaine
de diaconesses, c’est à dire à peu près toutes celles des Vallées, quelques-unes de Turin et même de (Milan, si nousi ne faisons
erreur, entourées des membres de la Direction et de quelques amis, se réunissent
à la salle Albarin, pour un repas fraternel
et tout intime que la « Maison » offre en
honneur des trois sœurs qui vont être
consacrées.
La cérémonie de consécration proprement dite a eu lieu, à 3 h. de l’après-midi,
toujours dans le vaste temple de SaintJean, qui, ainsi- que nous l’avions prévu,
était « bondé d’auditeurs des deux sexes,
surtout de jeunes filles accourues des différentes Paroisses ». Les diaconesses en
costume, précédées du pasteur Comba en
robe et rabat et des trois novices, font leur
entrée aux accords de l’harmonium et vont
prendre place au pied de la chaire, pendant
que l’assemblée entonne avec puissance :
Scendi tu nel nmtro petto... M. Comba lit
ensuite une portion du chapitre VI du prophète Esaïe, après quoi la Chorale de SaintJean, dirigée par le prolf. Adolphe Tron,
exécute avec beaucoup d’expression et de
finesse le beau chœur d’occasion : Invocation, de Bomiatski, que la nombreuse assemblée a vivement goûté.
Dans son sermon de consécration, M. A.
Comba s’applique à faire un rapprochement entre la vocation d’Esaïe et celle des
enfants de Dieu qui ont entendu l’appel
du Maître, en tirant des applications directes à l’adresse de nos trois jeunes
sœurs. Et ce sont des conseils, des exhortations affectueuses et paternelles suivies
d’un chaleureux appel adressé aux jeunes
filles présentes, surtout aux privilégiées
sous le rapport de la santé, de l’éducation,
de la position sociale, dans le but d’en engager un grand nombre à se dévouer au
service de leur prochain. Vient ensuite la
cérémonie touchante et solennelle de la consécration — d’après le rite spécial — des
trois sœurs : Marguerite Rivoire, Louise
Stallé et Maria 'Petrozzi, suivie de l’excellente exécution de Voindante rdigioso de
Dohm (MM. A. Tron, harmonium ; docteur
Turin, violoncelle, et De Ritter, violon).
Au nom du Comité de la « Maison » son
vice-président, M, le pasteur D. Bbsio, sa
lue les nouvelles diaconesses par une chaude
allocution où il leur dit toute l’affection
et la reconnaissance de l’Eglise. « Vous êtes
engagées dans une voie belle et lumineuse
et Dieu vous soutiendra dans l’accomplissement de votre noble tâche ». Et l’assemblée s’écoule sous ces douces impressions,
visiblement émUe et en recommandant à
Dieu ces nouvelles ouvrières de la charité
chrétienne.
On pourrait faire maintes réflexions sur
la cérémonie de dimanche dernier, accompagnée des cordiales et délicates manifestations que nous avons mentionnées. Cette
vaste assemblée recueillie et sympathique
a dit à toutes nos diaconesses en général,
et aux nouvelles enrôlées en particulier,
comibien nous les aimons, combien nous
savons apprécier leur vie de sacrifices, de
dévouement et du plus complet désintéresæment au milieu d’une génération toujours plus possédée par l’amour de l’argent
et des jouissances que peut donner le
monde. Les jeunes filles sérieuses cherchant leur voie ou qui seraient encore hésitantes en présence d’une tâche matérielle
et spirituelle si haute et noble, ont dû se
sentir remuées par les appels réitérés
qu’on vient encore de leur adresser et se
dire que la moisson de larmes à e®uyer,
de plaies à bander, de cœurs à réconforter est trop grande pour si peu d’ouvrières
de la charité.
Que Dieu éveiUe dans bien des cœurs le
désir de se dopner et suscite de nouvelles
vocations en nombre suffisant pour répondre aux besoins croissants de nos Institutions de bienfaisance et de nos Eglises !
j. c.
Un Vaudois faisait antichambre à la Lé.
gation Italienne de Montevideo. Il y a de
ceci six ans. Monsieur le Ministre n’était
pas visible avant une grosse demi-heure.
Comment tuer le temps ? A la bonne
heure : une carte du continent sud-américain suspendue à la paroi. Ce Vaudois
s’intéresse à nos Colonies, Il les cherche.
Son regard se promène sur le territoire
occupé par nos coreligionnaires dans l’Uruguay puis passe le grand fleuve, s’arrête
sur la contrée au nord de l’Argentine, où
sont établis bon nombre des nôtres ; il
descend ensuite vers le centre de la république, où il s’attend a lire quelques noms
qui lui signalent l’emplacement occupé par
nos colons là-bas. Mais que lit-il? Terre
inconnue...
J’ignore 1’« âge » que pouvait avoir cette
carte, plus digne de figurer dans un musée
d’antiquités que dans la salle d’attente de
la Légation d’une grande nation.
,Eh bien! dans cette «terre inconnue»
nous avons une florissante Colonie qui
vient de célébrer le 25.me anniversaire de
sa fondation. Les commencements ¡furent
très difficiles. De dures épreuves, causées
surtout par une persistante sécheresse qui
rendait vain tout travail, attendaient les
28 familles, avec un total de 171 personnes, qui formaient la première expédition.
On entendait dire : « La Cotonie d’iris n’a
pas d’avenir ». On appelait « aventuriers »
ceux qu’aujourd’hui on nomme courageux
pionniers du progrès, hommes de grande
foi, ces émigrants qui osaient s’éloigner
tellement de la Cdonie-mère et s’aventurer
2
dans un pays qu’on croyait avoir été habité dans le passé, mais qui avait dû être
abandonné. On peut s’imaginer la joie des
128 survivants des tout premiers colonisateurs lorsqu’un de oes « aventuriers » retraça, dans son discours commémoratif,
l’histoire de la Colonie et des progrès réalisés, et invita l’immense foule qui l’écoutait à jeter un regard tout autour : là où
25 ans auparavant on ne voyait que terrain inculte, quelques arbres sauvages sur
les hauteurs à l’ombre desquels lès gardiens
de troupeaux construisaient leurs huttes,
s’élèvent maintenant de belles maisons entourées de vergers ; le terrain est cultivé
à blé, avoine, lin, apportant l’aisance, la
richesse souvent, et aussi le bonheur.
A' mesure que la transformation de la
région s’opérait, arrivaient de nouveaux
colons, attirés par le désir de ne pas se
« disséminer » et par les contrats avantageux qui leur étaient proposés.
A l’heure actuelle la population vaudoise
est de 1.600 âmes, formant 270 familles,
dont 110 sont propriétaires de 26.469 hectares, et 160 qui en louent 28.852. Ce qui
fait qiue les Vaudois occupent 55.321 hectares du terrain qui, 25 ans passés, se vendait 25 pesos et qui en vaut aujourd’hui 175.
On aura une idée du progrès réalisé
dans ce quart de siècle quand on pense
que l’an dernier on a récolté, sur une étendue de 31.000 hectares, du blé et de l’avoine
pour une somme de 1.87(9.452 pesos. (Le
peso au change actuel vaut L. 10,50). On
dit : « n faut de l’audace, tout est là ».
Mais nos colons, là-bas, ajoutent : « Le
monde, il faut le conquérir à force de
labeur ».
Ixs préoccupations d’ordre matériel ne
leur faisaient pas oublier l’instruction. Dès
l’abord ils ouvrirent des écoles privées,
soutenues par les dons volontaires, jusqu’à
ce que TEtat y pourvut. L’instruction est
donnée avec succès par un corps enseignant des plus compétents. Le nombre des
enfants analphabétiques ne représente
qu’un demi pour cent de la population.
(Descendants d’un peuple éminemment
religieux, on comprend que le culte ne fût
jamais oublié. Au commencement il fut dirigé par des laïques, qui organisèrent aussi
une école du dimanche. Les Pasteurs de
l’Uruguay visitèrent périodiquement la Colonie jusqu’à ce qu’un; Pasteur à poste fixe
fut envoyé. Les quatre groupes qui' forment actuellement la congrégation de Iris
possèdent leur temple et font tous leurs
frais de culte.
La Colonie avait donc raison de se réjouir de sa vie féconde durant ses 25 premières années. De grandes fêtes eurent
lieu, auxquelles prirent part officiellement
50 délégués des Eglises de l’üruguay.
Avaient envoyé leurs représentants :
les Eglises Méthodiste et Baptiste, la Y.
M. C. A., la Société Biblique, le Ministre
de l’agriculture, la Banque de la Nation.
Ce fut tout un évènement, qui rassembla une foule que d’aucuns estiment à plus
de 2.000 personnes. Le programme comprenait deux cérémonies : religieuse, le
matin ; civile, l’après-midi ; la première
présidée par le Pasteur local, M. L. Tron ;
la deuxième par uq des fondateurs de la
Colonie, M. A. Griot. Vous pouvez bien
croire que les discours ne manquèrent pas
et que la note dominante fut la reconnaissance. Aux vœux qui ont été faits, nous
ajoutons le nôtre, qui est celui de tous
les Vaudois ; Que Dieu continue à bénir
nos frères d’iris ; mais que ceux-ci s’en
rendent de plus en plus dignes.
h: « He
Je ne puis passer sous silence la Conférence qui eut heu immédiatement après
les fêtes commémoratives. Je renonce à
raconter : je transcris quelques actes.
La Conférence souhaite à MM. H. Pascal
«t E. Tron, ainsi qu’à leurs (kimes, un heureux voyage en Italie, et expriment le vif
désir qu’üs retournent travailler dans les
Colonies.
L’évangéliste M. ¡Ri,voir occupera le poste
d’iris pour un temps indéterminé.
Des réunions de réveil seront tenues
durant la prochaine campagne d’hiver.
Les disséminés de l’Argentine seront visités de nouveau cette année.
L’école préparatoire pour évangélistes,
fréquentée par deux étudiants, un desquels cependant a dû renoncer aux études
•pour cause de santé, continuera à rester
ouverte durant le prochain hiver.
Une collecte sera faite pour doter le Refuge d’un lit. J. t.
BRIBES D’HISTOIRE VAUDOISE
NOTRE COLLEGE.
Ce n’est qu’en 1830 que notre bienfaiteur, William Etienne Gilly, lors de sa deuxième visite aux Vallées, songea à «la ,
fondation d’un Collège pour élever le niveau de l’instruction » de notre peuple et
« faciliter la préparation des candidats au
ministère, forcés de s’expatrier pour suivre
l’enseignement secondaire», nous dit M. J.
JaUa.
Mais bien avant cet illustre chanoine
anglican, un de nos bienfaiteurs, un de
chez nous, y avait songé. Ce' fut (Pierre
Geymet, originaire de Bobi, et, lui-même,
si je ne m’abuse, natif de l’une de nos
principales villes du Piémont, mais tom
jours passionnément dévoué à ses Vallées
Vaudoises.
C’est pour elles qu’il se consacra au ministère, c’est pour elles qu’il fut même simple instituteur à la vieille et glorieuse
'Ecole Latine, c’est pour elles encore qu’il
préféra à la grande préfecture de Coni, la
modeste sous-préfecture de Pignerol. C’est
par amour pour nos chères Vallées qu’il
préconisa l’établissement de nos Hôpitaux
et la fondation de notre Collège.
S’intéressant à tout ce qui aurait pu
favoriser chez nous le bien-être, il ne laissait pas de côté nos intérêts religieux. Le
26 novembre 1810 il signait, en sa qualité
de sous-préfet de Pignerol, le plan de
l’église de Vilesèche. (Il n’y avait alors
chez nous, depuis 1805, que trois consistoriales: La Tour, Prarustin et ViHesèche).
En mars 1812, au moment même où Napoléon allait s’engager dans sa désastreuse
entreprise de Russie, Pierre Geymet soumettait aux maires des Vallées Vaudoises
un projet pour la construction d’un Collège à La Tour.
Les familles vaudoises reçurent la nouvelle de cette noble initiative avec la plus
grande joie et surent la témoigner à leur
ancien modérateur, le sous-préfet Geymet.
Mais des difficultés devaient surgir.
Le 29 mars 1812 les membres du Conseil
Municipal du Canton de Val Balsille se
réunirent au Perrier, chef-lieu du canton,
et tout en relevant, en un français aussi
modeste qu’enthousiaste, « les grands avantages, que les Vallées en tireront désormais dudit collège, les pères de familles
n’étant plus obligés d’envoyer leurs enfans
aux études dans l’étranger », faisait observer à ^Monsieur le Sous-Préfet, que la
commune de 'St-Germain serait plus à propos pour l’érection dudit collège étant située dans le centre les Vallées où les pères
en se rendant au Marché de Pignerol, par
ce moyen on pourrait dans chaque semaine
visiter leurs enfans... ».
Ces messieurs terminaient toutefois en
déclarant : « Di ailleurs nous seront toujours soumis aux intention du Magistrat
éclairé qui nous dirige ».
Ainsi la question de la localité allait disparaître, mais il en restait d’autres à résoudre. Geymet avait besoin d’argent pour
réaliser son noble dessein.
Les Communes des Vallées étaient, on
peut le dire, à peu près sans ressources.
Le Canton de Val Balsille avait été ravagé
par la grêle. Des brebis même avaient été
tuées par l’orage. En outre le Canton avait
(M fournir, en argent ou en nature, plus
de 65JOOO! francs pour le maintien des troupes françaises. Aussi, le 2 avril 1816, le
secrétaire de l’Intendance de Pignerol certifiait encore que le Gouvernement français était débiteur de ladite somme envers
les Communes de la Valle di San Martino.
Il n’y avait donc ni mauvaise volonté, ni
exagération, lorsque le Maire de Val Bal
sille écrivait à Geymet, en parlant d'une
contribution en faveur du Collège : « Ce
canton étant dépourvu des revenus Communaux et il ne connaît aucun moyen pour
faire face aux dépenses que nous nécessiterait une telle érection» (1).
Mais d’autres difficultés allaient surgir.
Napoléon était vaincu en Russie, puis en
’Allemagne,' puis en France.
• Congédié brutalement, comme le dit
M. Jean Jalla, Geymet vécut encore huit
ans. Ayant repris sa modaste occupation
de « régent », il ne cessa de travailler pour
l’instruction des plus petits, tout en espérant toujours qu’un Cdlège s’ouvrirait,
un jour, à La Tour.
Et Dieu nous l’a accordé, notre Collège !
Nous en sommes tous sortis, nous, les parleurs et les écrivassiers. Notre peuple a
fait, grâce à lui, bien du chemin sur les
grandes routes de l’Italie. Bénissonsnen.
Dieu et rappelons, à côté des GiUy et des
Beckwith, notre premier bienfaiteur, le
premier projeteur de notre Collège, l’infortuné modérateur et sous-préfet Geymet.
B. P.
(1) Procès-verbal du 20 mars 1812, textuellement reproduit
Pour le Moaument il HENRI ARNAUD.
Nous avons encore reçu L. 104,30 de M.
et M.me Woodman, de New-Yohk, ce qui
porte le total à ce jour à L. 39.320,60.
Pour les sinistrés de Rodoret.
Cet appel est adressé, au nom du Consistoire de notre Paroisse, avant tout aux
autres Consistoires des (Eglises Vaudoises,
en général ; mais en particulier il s’adresse
à chaque membre de la famille Vaudoise,
ici ou au loin, aux Vallées ou à l’étrapger.
. Vous avez lu, dans l’avant-dernier numéro de ce journal, la nouvelle du sinistre
qui a si douloureusement frappé le vallon
de Rodoret, dans la nuit du 24 au 25 avrü.
A travers les quelques hgnes que nous
avons tracées 'à la hâte, à peine de retour
du long travail de recherches des victimes,
vous pouvez lire bien des détails navrants
que nous n’avons pas eu le temps, alors,
de vous soumettre. Mais lorsque la neige
s’est retirée, et que chacun a pu aller à
ses champs, et voir l’étendue du désastre,
nous avons tous senti notre devoir d’adresser un appel à nos frères afin qu’ils nous
soulagent dans cette détresse.
Ce n’est pas seulement présentement
que l’on ressent les effets de ce sinistre.
On les sentira plus durement encore lorsque les blés ravagés ne donneront pas la
moisson. On les réalisera lorsque les prés
ne donneront pas la récolte de foin nécessaire pour le bétail, lorsque l’on devra piocher un champ de pommes de terre plein
de cailloux ou de sable.
Nous avons vu les champs « crouler », à
la lettre ; un champ couvrir un pré ; un
pré, réduit en un torreftt de boue, envahir
un champ. Nous avons vu l’eau creuser
des tranchées énormes au sein de la meilleure terre labourable, les chemins écraser les blés, les murs ouvrir de véritables
trous, en s’abattant.
Vers le haut du vallon d’énormeg avalanches, mélangées de boue, de rocs, d’arbres déracinés, ont couvert les champs sous
une épaisseur de plusieurs mètres.
Le travail déjà fait est, pour bien des
gens, entièrement perdu. Celui à faire,
combien difficile et stérile!
Et pour d’autres familles c’est l’exode
inquiet des maisons en danger ; c’est la
fuite devant le terrain qui cède. Ce sont
les maisons dont la sécurité tient à un fil.
Cet appel est adressé aux frères Vaudois, à tous ceux qui savent ce que c’est
que la ruine soudaine qui vient dans la
nuit. Il est adressé à ceux qui ont senti
leur cœur se gonfler de larmes devant un
champ dévasté, à ceux qui ont vu l’inexplicable jugement de l’Eternel s’arrêter
sur leur chaumière. Il est adressé à vous
tous qui êtes en sécurité aujourd’hui, et
serez peut-être balayés demain « comme
la paille même que le vent chasse au loin ».
C’est à vous, frères, que nous nous adres
sons, à ceux des Vallées comme à ceux de
l’étranger ; et nous avons confiance que
notre appel sera entendu.
Guido MkEGGæ.
L'appel des «ifrères » de Rodoret qui furent si durement éprouvés, va trouver un
écho dans nos cœurs, tout comme celui qui
nous fut adressé, ü y a quelques années,
par la même Paroisse, lors de l’incendie de
triste mémoire. Adresser les dons au Pasteur de Rodoret, auquel nous ferons également parvenir ceux que. nos lecteurs de
l’étranger jugeraient à propos d’envoyer au
journal. Réd.
HS * H!
Aux Unions Chrétiennes.
Dans le but de venir en aide à nos frères
de Rodoret, si cruellement frappés, le Comité de Groupe des Unions Chrétiennes de
Jeunes Gens, d’accord avec le Pasteur et
le Consistoire de Rodoret, prie les Unions
Chrétiennes de Jeunes Gens d’ouvrir, dans
leurs Paroisses respectives, une souscription, en collaboration avec MM. les Pasteurs et les Unions Chrétiennes de Jeunes
Füles.
Le désastre est si grand, et les besoins
si urgents, que certaîniement chaque Union
Chrétienne voudra répondre favorablement
et promptement à cet appel, s’inspirant
au principe de solidarité et d’activité éhrétienne qui est à la base de notre programme. Les sommes recueillies pourront être
envoyées à M„ le IPasteur de Rodoret ou à
MM. Attilio JaEa (Torre iPellice) et Guido
Comba (Pomaret). A. J.
CHRONIOUE VÂUDOiSE.
SAINT-JEAN. Les Unions Chrétiennes ,^
de Jeunes Gens et de Jeunes Filles, ainsi-,^
que la Chorale, eurent dimanche au soir, 9
mai, une fête en commun, avec le double'
but de terminer l’année sociétaire et par
la même occasion témoigner à M. le prof.Tron, directeur actuel de la Chorale, des
sentiments de reconnaissance pour toute
la peine qu’il s’est donnée pendant cette
campagne d’hiver qui vient de finir. CeS'^^“^
sentiments de gratitude furent interprété»
par le Pasteur de'la Paroisse dans un discours d’occasion. M. Tron, ému, remercia
au milieu des rifs applaudissements qui
accueillirent ses paroles
On eut ensuite, projetées sur une toile,
une série de vues de nos plus beaux md
numents de l’art italien, sculpture et pein- J*Î
r et
ture, du moyen-âge, expliquées au fur et
à mesure par M. Tron, qui s’est montré
très compétent en matière d’art. Les jeunes gens jouèrent ensuite une comédie en
italien, les jeunes filles jouèrent et chantèrent et M. M. Turin enrichit le programme par un monologue fort goûté, dit avec
beaucoup de naturel et d’entrain juvénile-.
On eut ensuite une seconde partie et des’4"
jeux de société prolongèrent la fête jusqu’à minuit. Pas n’est besoin d’ajouter que '
cette excellente soirée laissa chez tous ceux
qui eurent le plaisir d’y assister la meilleure impression pour l’esprit de If raternité qui règne parmi les membres des différentes Sociétés d’activité chrétienne.
— Décès. Le 7 courant, un long convoi
funèbre accompagnait au champ du repos
la dépouille mortelle de Boulard Pierre,!^
décédé après une longue maladie, à l’âgé,
de 66 ans. Nous exprimons à la veuve et^j
aux fils notre très vive sympathie.
— Mariage. Le; 8 mai a été célébré lé*
mariage de M. Charbonnier Jean Etienne,
de La Tour, avec MJle Pons Anne
nette, de Saint-Jean. Tous nos souhaitS|fJ
aux heureux époux.
— Les collectes du dimanche 9 mai, pou
la «Maison des Diaconesses», ont doniu
— Nous remarquons en passant qu’à
sortie de la cérémonie de consécration dC*'
Diaconesses, une grande partie du publi'
se transporta à la salle Albarin, où
service de thé... complet était préparé
que tout le monde a fort apprécié. X.
SANTA ANA ET VALDESE. Nous recevons de ces deux Colonies des nouyollé^';ÿ
réjouissantes concernant nos Vaudois.
M.me Louise Griset, qui nous envoie ^
dollars pour les réparations de l'église d^
Saint-Jean, Iç Refuge, l’Orphelinat et
des Vieillards de Saint-Germain, f^^
savoir que les colons sont bien et que dei^p
de ses fils occupent la charge d’ancie
dans l’EJglise Presbytérienne de Santa Aï
M. l’ancien J. H. Pascal, de Valdese, not^|ç
envoie, lui aussi, 20 dollars, à partager
tre les œuvres hospitalières et l’Asile
Saint-Germain, et cela au nom de
de sValdese. •
.1
iifiiii-irfiiÉ il
3
Un merci de cœur aux amis qui s’intéressent a nous.
L’Eîg’lise de Valdese a perdu un de ses
membres en la personne de J. ’P. P^ronel,
originaire de Pramol et colon très actif
‘ dans la Caroline du Nord. Sa ferrne était
citée comme une des plus productives et,
dans tous les cas, notre ami a montré de
l’intelligence et de l’énergie. Notre sympathie est assurée à la veuve et au frère.
C. A. Tron.
CHRISTIAN LYNGE
un des meilleurs amis de notre œuvre
d’évangélisation en Italie, vient de mounr
à Slangerup, près de Copenhague, où ^il
était pasteur. Il avait, en 1900, lorsqu ü
desservait l’église de Gjerlev dans le nord
du Jutland, par l’entremise d’un autre
grand soldat de Christ, ami de notre œuvre, Vilhelm Beck, fait la connaissance d’un
de nos collecteurs, qu’il accueillit comme
un frère, qu’il présenta à son église assemblée et, devant èUe, parla si favorablement
de notre œuvre d’évangélisation en Italie,
que d’emblée cette église décida de la soutenir par la prière et par des contributions
volontaires. En 1906, Christian Lynge ht
un voya;g'e en Italie pour mieux se rendre
compte de notre œuvre. De retour dans son
pays, il publia une histoire populaire des
iVaudois, qu’ü intitula : Alpenws Israël,
largement répandue ensuite dans les nombreuses égbses qu’il visita comme conférencier vaudois.
Da mort de Christian Lynge est une
grande perte pour notre œuvre d’évangélisation. :En adressant à M.me Lynge et
à sa famille toute notre syrnpathie chrétienne, nous demandons à Dieu de susciter parmi nos frères du Danemark quelques vaillants soldats de Christ, continuateurs de l’œuvre de Lynge. P. V.
NOUVELLES POLITlftUES.
Les rravaux parlementaire continuent
activement. Après avoir approuvé le budget de l’Intérieur, la Chambre a examiné
celui de la Guerre, qui se monte à environ 2 milliards et demi, et l’a aussi approuvé, ainsi que ceux de la Marine et de
l’Aviation. L’examen des trois budgets militaires n’a pas donné lieu 'à des discussions
animées et n’a rien offert de particulièrement remarquable si ce n’est les inévitables critiques du groupe communiste ;
cependant il est bon de relever que, con- ,
trairement aux nouvelles alarmistes répandues à dessein à l’étranger, les dépenses
militaires italiennes sont encore inférieures à celles des autres nations européennes
n’-ayant pas de limiteß dans les armements,
la Russie comprise.
La Chambre, continuant la discussion
des budgets pour l’année 1926-1927, a commencé, samedi dernier, l’examen de celui
de la Justice.
Le Conseil des Ministres s’est nouvellement réuni dans le courant de la semaine
passée et a délibéré plusieurs nouveaux
projets de décrets qui devront, plus tard,
être discutés et approuvés par les deux
branches du Parlement. Entre autres, il a
été qi^uestion du projet concernant l’institution de la müice nationale forestale et
de celui de l’organisation de notre marine
de guerre.
Le Sénat est convoqué pour le 18 courant et, après la manifestation en honneur
de M. Mussolini,.il sera appelé à examiner
plusieurs décrets qui devront être convertis en lois, la plupart desquels concernent
les traités internationaux et de commerce
conclus par le Gouvernement, dont le plus
important est celui de Locamo.
— Angleterre. L’évènement de la semaine dernière qui a attiré davantage l’attention de l’Europe entière et du monde,
est sans contredit lai grève générale anglaise qui a éclaté mardi 4 courant. Grève
colossale, à laquelle prennent part plus
de cinq millions d’organisés, qui paralyse
la fiévreuse activité britannique. Cependant les mesures prises par le Gouvernement agissent avec efficacité sur cette crise
nationale en lui empêchant d’avoir des
conséquences plus fâcheuses. La continuité
des principaux services est assurée par des
masses de volontaires qui vont s’enrôler ;
ainsi les services du ravitaillement de l’eau
potable et de l’éclairaige fonctionnent d’une
manière satisfaisante. La population en général supporte avec fermeté et même avec
bonne humeur les inconvénients de cette
grève qui engloutit des millions de livres
sterling qui pèsent et pèseront isur toutes
les classes de contribuables. Malgré le considérable déploiement de forces de police,
quelques désordres sans gravité ont inévitablement éclaté ça et là, provoqués par
des éléments turbulents ; mais, en général,
l’ordre public est maintenu rigoureusement. Les négociations entre Trade-Unionistes et Gouvernement sont naturellement
suspendues. Les premiers insistent pour la
continuation de la grève, qui, d’après quelques-uns d’entre eux, devrait durer quinze
jours ; le Gouvernement, de son côté, voudrait qu’ele fût révoquée sans réserves en
garantissant un traitement juste soit aux
mineurs, soit aux propriétaires de mines.
Les dernières nouvelles ne nous annoncent
aucun changement dans la situation et
dans les intentions des parties en conflit,
aussi la grève continue imjierturbablement.
— France. Le franc français a continué
à baisser d’une manière impressionnante,
tellement qu’à Londres la livre est cotée
154,25 ! Le Gouvernement a pris des mesures pour arrêter la descente du franc
et souhaite, avec le retour de la confiance,
une amélioration prochaine.
— Hongrie. Le procès contre les « faussaires par patriotisme », qui a commencé
à Budapest le 7 courant, y a attiré une
foule de journalistes et de diplomates venus de tous les côtés pour assister aux débats. Les interrogatoires des « nobles coupables » continuent avec la plus grande
rapidité, sans donner lieu à des révélations
sensationnelles, comme on pouvait s’y
attendre.
— Allemagne. Le Reichstag a commencé
depuis quelque temps la discussion sur le
drapeau allemand. Ce débat, durant lequel
- les différents partis ont manifesté leurs
points de vue fort divergeants entre eux _
au sujet de l’usage du drapeau aux couleurs impériales ou de celui républicain
aux couleurs fixées par la Constitution de
Weimar, a menacé de faire tornl^r le Cabinet Luther. Le chancelier a été invité
par le président Hindemburg à trouver
un moyen terme pour mettre d’accord
nationalistes et républicains socialistes.
— Maroc. Les négociations franco-hispano-riffain.es sont à vau l’eau et les hostilités ont recommencé de plus belle pour
donner le coup mortel à la résistance de
AbdiEl-Krim. Les troupes franco-espagnoles ont déjà remporté plusieurs succès sur
les riffains qui, pendant les pourparlers
de paix, ont construit de solides tranchées.
Institutions Hospitalières Vaudoiscs.
Dons reçus pendant le l.er trimestre 1926.
M. J. Romano, past. ém.. La Tour I 30,—
M. le cliev. J. Long, St-Jean » 20,—
M. E. Tron, pasteur. Id. » 10,—
M.mes C. et D. Fontana-Roux, Milan » 400,—
Famille Nisbet, La Tour, fleurs en
souvenir de M.me M. Nisbet » 150,—
M.me J. Gönnet, La Tour » 10,—
,M.me Burton, Id. » 1,2,50
M. J. Mangiaiit et ses enfants, en souvenir de leur épouse et mère
Marianne ,Mangi.aut née Pastre » 500,—
M.lle Génicoud, Pomarct C» 20,—
M. Alex. Ritet, New-York » 40,—
Famille Bertalot, Poiharet, en sou-
venir de lour mère » 200,—
M. Augiuste Rastre, Id. y> 25,M. Henri Pastre, Cannes » 50,M. Charles Grill, Pomarct » 50,—
Fleurs en souvenir de Nis-
bet, La Tour » 50,M.mes E. Gay et E. Lantaxet, Po- rn aret, fleurs en souvenir de M.m©
F. Tron 25,Mane E. Lantaret, Id., flciu’S en sou-
venir de M.me M. Nisbet » 50,—
M. J. Pons, La Tour » 5,Chev. off. F. Margaria, Id. » 25,—
M. Voile, maréchal, Bobi 5,—
Union de.s Mères, Massel, en sou-
venir de M,.inc F. Tron y> .50,—
M. C. Comba, prof., Florence » 1.000,—
M.me Cl. Jahier, St-Germain, en
souvenir de son cher mari y> 200,—
A. L., La Tour 100,—
N. N., Tarariras, par l'entremise de
M. Guido Rlvoir, pasteur » 200,—
M. Eli Jahier, pasteur éin., La Tour » 15,M. Eli IBertalot, pasteur, Donnelbye,
en souvenir de M. l’avoçat J. Gay > 47,80
En .souvenir de M. J. Coïsson, An-
grogne, la famille > 50,—
En souvenir de M.me S. Chauvie-
Gaydou, la' famille, I.a Tour > 50,—
M. D. Chai’bonnier, La Tour, en sou-
venir de sa sœur y> 15,M. A. Ghigo, Rome » 50,—
M.lle A. Valerio, Faët 8,—
M.me A. Peyronel, Rielareb > 22,—
M. A. Peyronel, Id. > 10,M. Sanmartino, Salse > 15,—
M. J. Ribet, Pomaret > 10Total L. 3.520,30
Orphelinat :
M. J. Romane, past ém., La Tour L. 10,M. E. Tron, pasteur, St-Jean 5,
M.mes C. et D. Fontana-Roui, Milan » 200,
iM. L. Bara'zzuoli, Livourne L- 25,—
M.me A. Ribet, Turin, fleurs eu sou- venir de M.me M. Nisbet » 100,—
M.me J. Gönnet, La Tour 10,—
M.me B. iPitrat-Turln, Turin » 50,—
M. Auguste Pastre, Pomaret » 25,—
M., P, Rostagno, gépm., La Tour > 25,—
M.me C. Berlin, Id. » 5.—
M. J. Pons, Id. » 5,—
Chev. off. F. Margaria, Id. » 25,—
M.mes Pons-Karrer, Id. » 10,—
M.me ca. JaMer, St-Gennain, en souvenir de son cher mari » 100,—
A. L., La Tour »< .50,—
M.me veuve Gaydou et famille, Po- mona, en souv. de M. D. Gaydou, par l’entremise de M. Gay, gèom. 50,—
N. N., Tarariras, par l’entremise de M. Guido Rivoir, pasteur » 300,—
M/Eli Jahier, pasteur ém., La l’our » 10,—
M. Eli Bertalot, pasteur, Donnelôye » 23,90
M.me Cl. Rostan, New-York Island » 23,—
Famille Manglaut, Est. Rigby, en .
souvenir de leurs chers parents » 2.000,—
En souvenir de M.me S. 'Chauvie-
Gaydou, la famiUe, La Tour » 50,—
M. Diana Nicola, iBari » 6 —
Dons divers, par la Directrice » 38,—
Total L. 3.145,90
, Pour la Commission:
Albert Sibille, président.
DONS SPÉCIAUX POUR L’ORPHELINAT.
Vu les conditions critiques de notre Orphelinat, dues surtout à un grand nombre
de nouvelles admissions, toutes parfaitement motivées, la Commission a cru bon
d’organiser, pour la semaine du Synode,
au profit de l’Œuvre, une Vente de Eieiifaisance, gui aura lieu à l’Orphelinat même et gui sera accompagnée de bon nombre d’attractions sur lesquelles on conserve
- pmr le moment - le plus strict silence.
Une armée de gentilles travailleuses est
toute prête à se mettre en campagne pour
ce noble but; mais il manque pour le moment la matière première et les moyens
de se la procurer. On fait pour cela un
pressant appel à tous les lecteurs et lectrices de ces lignes et les dons - gui ne tarderont guère à affluer de toutes parts
pourront être adressés de la façon suivante ; Objets, étoffes, etc., à la Directrice
de l’Orphelinat Vaudois - Torre Pellice ;
argent, au prof. A. SibiUe - Torre Pellice.
BIBLIOGRAPHIES.
armée, pour le service de ¡Dieu, de toute
l’armure du chrétien, et de glorifier Christ
autant et plus en actions que par des paroles. Si ce livre, comme il le mérite, se
répand largement au sein des élises des
Vallées et du reste de l’Italie, il ne jiourra
qu'y produire beaucoup de fruits, à la
gloire de Dieu.
Son prbe, plus que ^modique, le met a la
portée de toutes les bourses. J- J
Lettere d’un carcerato, con cenne biografico su Giovan Luigi Pascale, per opéra
di Arturo Müston. — Torre Pellice, Libreria La Luce, 1926, 160 p. 16“ - L. 4.
Un des caractères les plus héroïques et •
les plus attachants de rhistoire vaùdoise
est, sans aucun doute, celui de Giovan Ltûgi
Pascale. Nous croirions faire injure aux
lecteurs de l’Echo'en en rappelant ne fûtce que les traits principaux.^ M. Muston
s’est appliqué à le faire connaître aux lecteurs italiens dès l’année 1893, dans une
biographie de cè zélé pasteur des Vaudois
de Calabre. Reprenant aujourd’hui son sujet, ii cède la parole à son héros, en publiant ses lettres, d’après les ouvrages de
Crespin et de Lentolo. Cette publication
est, par elle-même, une bonne œuvre. A
notre éiioque, où la force de caractère est
toujours plus rare et ou la tendance générale est plutôt de hurler avec les loups,
de suivre toujours la majorité et de courir
après le succès, il est bienfaisant, il est réconfortant de lire ces messa,ges courageux,
écrits du fond d’un cachot, au sein des pires traitements, par un homme auquel un
mot aurait suffi pour sortir de cet enfer
et obtenir honneurs et richesses. Un homme qu’aucune tentation ne peut f^fre fléchir d’une ligne, parce qu il sait d être sur
la voie étroite que IDieu lui a tracée . voila
le personna,ge que ces lettres nous font
connaître et aimer. M. Muston montre,
dans sa courte préface, qu’il n a pas d autre ambition.
La notice biographique, qui prêche les
lettres, contribue efficacement au même_ résultat. On voit Pascale faire successivement le sacrifice de sa carrière, de sa patrie, de ses études, de sa fiancée, enfin de
sa liberté et de sa vie, tout pour obéir a
sa conscience et à l’appel du Maître. Il y
a, dans ce qu’on connaît de cette existence
terrestre, plus d’une lacune et plus d un
point en question. L’A. les examine patiemment et diligemment et donne, de ^s
recherches, des résultats satisfaisants. En
tous cas et surtout, le biographe est animé, pour son Wos, d’un amour et d’une
admiration qu’il réussit à faire partager au
lecteur. Ce livre constitue une lecture fortifiante pour tout chrétien ; pour notre jeunesse, elle ne peut être qu’un stimulant
précieux pour s’appliquer à sonder les trésors inépuisables de l’Ecriture, afin dêtre
Hs ^ H:
Rivista L’Universo, dell’Istituto Gecgrafico Militare, che di giorno in giorno si
rende sempre più interessante ed utile per
la diffusione della cultura geografica.
Il numero di Marzo u. s. contiene i
guenti articoli : La nuova carta di Rodi in
reUziane con alciini problemi geografici relativi all’isda (con lustrazioni), prof. O.
Marinelli - Per gli studi delle Alpi, prof.
A. Michieli - L’India di Gandhi (con 8 figure nel testo'- continuazione), prof, hArditi. — Cartografia — Notiziario
Bibliografia.
« Hi
La vie de G. Muller de Bristd paraîtra
en juin, D. V. Même format que la biographie de Ch. H. Spurgeon, mais de 50 à 100
pages en plus. .
En souscription; France, Belgique, Italie, 7,75 l’exemplaire, franco 8,75 (et
10^25) - 70 frs. les 100 exemplaires - plus
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S’adresser à M.me G. Brunei - 8, Rue de
La Haye - Metz (Moselle - France).
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rivolgersi alla Sig.na ANTINORI - Tavollo
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Le famiglie DECKER, ROLLIER,
DESLEX e congiunti - nell’impossibilità di farlo singolarmente - commosse,
ringraziano per la grandiosa teStihioniariza
d’affetto tributata al loro carissimo Estinto
I wyyt-in./ --
Gugligimo Decker.
Il marito Adolfo coi figli Nella, Lily,
Neri, Guglielmo ; la madre Jnliet Melile ;
i fratelli Carlo, Giulia col marito Angusto Coisson, Augusta col marito Alberto Fuhrmann, Carlotta col marito
Renato Wigley; i cognati Mele e Benvenuto Celli, Emilio e Ida G»ampi^
coli, Margherita Giampiccoli-Ribet,
Ernestina Giampiccoli-Celli ; gli zii, i
nipoti e i congiunti tutti, annunciano, coll’animo angosciato, la immatura dipartenza di
mioi
deceduta improvvisamente in seguito a
violento attacco cardiaco.
Milano, 11 Maggio 1926.
Nms avons la vive douleur d’annoncer
le départ soudain de
TALMON HENRIETTE née TRON
décédée au Champ-du-Cht de Roderet, le
13 avril 1026, à l’âge de 49 ans.
Le mari et les enfants remercient toutes
les personnes gui les ont soulagés penxlant
la maladie et gui ont assisté à l’enterrement de leur bienroimée.
^ Rate la minestra'Col«»i
Brodo* came
tn Dadi X«
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pnissir
Croce*
sostanzioso
PttbhüciU BERTOLOm • '
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INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
¡4.NGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S,
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
massello - Sig. G. Miegge, candidato teol.
PERRERO - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Sig. Roberto JaMer,, candidato teol.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore: Augusto Jahìer.
Claydou, evangelista.
RODOREITO - Sig. £riiido Miegge, cand. teol.
RORA’ - Pastore: Alberto Puhrmann. '
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
PRADELTORNO - Sig. E. Coìsson, evangelista.
abbazia - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3,, Rue Croix de VUle Pastore: Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang.. Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.BORRELLO - Chiesa Evangelica - Sig. Amato
Billour, evangelista.
BRESCIA - Cliiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa ; Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, evaiig. ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, ’l5 Sig. C. Bonavia, evangelista ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. S. PasqiiaComunale, Casa Munez.
1 Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
.CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore: G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Guidici, evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastorei: E. Meynier, ivL
FIUME - Chiesa: Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Bonavia, evangelista.
IVREA - Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica aUe ore 19.30 - PastoreG, D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa ^ Via Bacchio, 4 Pastore •
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pa store : EmUio Corsani.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore ;
Rivoir, Via Stradivari, 1.
■NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : AttUio Arias, ivi. — Sig. Enrico
xTTr,, evangelista (Diaspora).
NIZZA - Chiesa: Rue Gioffredo, 50 - Pastore:
Alberto Prochet, ivi
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. Azzarelli,
. evangelista.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCO LANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
Billour, AsUo Evangelico.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derno, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Aisturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore •
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni'
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via .Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Car■ Pastore: G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore •
Ugo Janni, ivi
SAVONA - Cliiesa: Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai. ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì
aUe cn-e 18 - Pastore: S. Colucci.
SUSA - Chiesa: Via Umberto I, 14 --Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore: Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G.- Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M,
Formosa) - Pastore : ‘Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Rigaste S. Zeno, 39.
VIITORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto •principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma i26) - Professori: G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pelliee,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicasioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig. V. PerazzL
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITT'O MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore E. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto ■ Diret
- trice : Sig.ra V. Darit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Peffice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PeUice - Presidente ; Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor J. Cugmj.
OSPED.4LE VALDESE - Pomaretto ^ Direttrice : Suor Ida Bert.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Luserna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Be'ney.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Signa Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice : Suor Lidia Pasquet.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani.
ISTITUTD FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore : Pastore P. A. BUlour.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione: Luserna S. Giovanni (Torino) Direttore; Pastore A. Comba, Angrogna
(Torino).
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
VaUi Valdesi ; Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotta, Pfwihino, Palermo, Riesi,
Rio Marina. SaUe, Sanremo, VaUecrosia,
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