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Qaarante-neuviàme année.
21 Mars 1913
N. i2.
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ne seront pas pris en considération.
Q^e toutes les ,chosBS""vraies, honnêtes, justes, pures, aimables......... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8),
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^ > ÆÙMMâIEBî ‘
Vendredr Saint — Mais maintenant il est res"'suscité — La force intérieure — Î*rogramme
des Unions Chrétiennes — Chronique vaudoise — Croce Rossa Italiana — Nouvelles
politiques. . u .
_________^___ . . ■ i . 1 - :_
VENDRAI SAINT
Eree Homo !
...et Pilate leur dit: Voici ThoAirae.
Jean XIX, îS.
Il y a environ nn siècle et demi, dans un
des salons littéraires de Paris, se trouvait
réunie une société de gens dq, lettres. Chacun de ses membres était un ennemi de la
religion. Comme toujours, encore cette fois,
chacun lançait ses traits dé satire contre
la Bible, et en particulier cpntte l’Homme i
de douleur qui en est l’objet, -r. Au milieu
de cette société se leva Diderot Denis, fils
d’un coutelier, penseur profond, artiste; le
génie le plus puissant, la personnalité lamieux marquée de son temps; c’est vrai
Messieurs, dit-il, tout ce que vous.venez .de
aire contre ce-Üiae, mais, malgré-votre sagesse et vos talents, jl n’y a pas un.de nous
qui k)it capable’ d’édrfe"eruné bistèire, à la
fois si simple et si sublime, comme l’histoire des souffrances ‘ de Jésus, qui après
18 siècles produit encore des impressions
profondes. — Les paroles de cet homme,
ennemi de l’Evaiigile, furent suivies d’un
profond silence. Ce silence est très significatif; il nous atteste que meme les hommes
du monde ne peuvent se soustraire complètement à la puissance qui découle du récit :
des souffrances et de la mort de’Jésus.
Pour nous, il y a de nombreuses années
que nous entendons le récit des souffran- i
ces du Sauveur du monde, mais malgré cela,
il nous saisit et nous émeut comme si c’était
la première fois. Le plus beau morceau ‘de
musique, entendu souvent, devient monotone à la fin; la poésie la plus belle finit
aussi par nous endormir, mais le récit des
souffrances de Jésus est toujours sublime.
Que de fois nous en avons déjà entendu
parler ! et malgré cela, les paroles de l’Evangile semblent une de ces fleurs fraîches, recouvertes de rosée que nous venons
de cueillir dans le jardin de la parole de
Dieu. Fleur mystérieuse de la passion de
notre Sauveur, mon âme doit être le vase
dans lequel je dois te garder, pour jouir
longtemps de ton parfum !
Le récit de l’Evangile contient l’essai que
fit le gouverneur romain, pour sauver Jésus
des luains d’un peuple sanguinaire, mais il
dut bien vite s’apercevoir que la route sur
laquelle il s’était engagé, n’avait point d’issue. Le peuple dans son ensemble avait plus
de sympathie pour le mal que pour le bien ;
Pilate en frémit, et présentant au peuple
Jésus couronné d’épines, il s’écrie comme
une âme en peine: Voici l’homme !
Pilate avait fait fouetter Jésus; les soldats romains avaient placé sur sa tête une
çouronne d’épines, et sur ses épaules un .
yieux paanteau de l’un d’entre eux.—Voipi,
dit Pilate en montrant l’homme de douleur, dont le corps était recouvert de blessures, et qui avait pour diadème des épines
et pour manteau royal les haillons d’un soldat romain: Voici l’homme ! — Y a-t-il du
mépris dans ces paroles ? Veut-il faire du
Saint d’Israël l’objet de la risée de tous?
Veut-il dire: cet homme qui se croyait le
fils d’un Dieu, n’est qu’une figure de mépris ? Est-ce bien cela que pensait le gouverneur romain ? Nous disons tout de suite
.'II.-,. ; . .
que non; Pilate est un sceptique.; il était
un homme du monde, il cherchait toute sa
satisfaction dans les choses matérielles,
mais il n’était pas un moqueur. Il n’était
pas une âme vulgaire comme Hérode. La
personne de Jésus est pour lui un mystère,
un mystère incommode dont il voudrait se
débarrasser, mais jamais il n’a été pour lui
uù personnage ridicule. — Les hommes vulgaires de nos jours qui méprisent le Christ
sont plus mauvais que Pilate, et une misère
morale plus grande que celle qui dévorait
le cœur de ce romain, doitêtre leur partage.
’ Voici'l’homme ! Ces deux mots sont-ils
l’expressiôn de la haine ? Non, jamais ! —
Les chefs du peuple baissaient Jésus, mais
non pas Pilate, Le procès de Jésus l’a mis
dans la position la plus triste, et la plus péüible dans laquelle il se soit jamais trouvé ;
mais jamais il n’a haï Jésus-Christ. ■— Il
était l’homme du juste-milieu; il n’était pas
de ces natures décidées, et cependant un
poète de son peuple aurait dû l’instruire
pour le pousser à éviter de tomber de Charybde en Scylla, c’est à dire, d’un, mal en
un autre pire.
Voici l’homme ! Si ces paroles, sont sur
les lèvres de Pilate, ni l’expression du mépris ni de la haine, elles sont bien un cri de
désespoir. — Pila'te, lorsqu’il délivra Barrabas, avait déjà fait fouetter Jésus; la flagellation, règle générale, précédait toujours
la crucifixion, mais Pilate fit fouetter Jésus
non pas dans le but de le crucifier, mais
bien de le sauver. Il croyait que ce peuple
avide de sang, quand il contemplerait les
blessures de Jésus, ne réclamerait pas davantage. — Les soldats qui exécutèrent
l’ordre du gouverneur, n’avaient aucun
pressentiment des arrières-pensées de Pilate. — Ils fouettèrent Jésus; l’insultèrent
de la manière la plus \nilgaire, comme sont
capables de le faire ces âmes pour lesquelles toutes choses Sont indifférentes, la lumière aussi bien que les ténèbres. — Pilate
a dû, bon gré mal gré, supporter cette scène
de la grossièreté. Finalement il semble reprendre courage, il arrache le patient des
mains de ces'soldats grossiers et le conduit
en présence du peuple en lui disant : Voici
je vous le conduis pour que vous reconnaissiez son innocence. — Israel Se tait; et Pilate promène son regard de Jésus sur le
peuple et du peuple sur Jésus; mais Israel
se tait toujours. Pilate ne peut croire qu’Israel ne réclame de plus: qu’il veuille aller .
jusqu’au'bout, voilà pourquoi un frisson
semble secouer sès membres, quand il lit
dans le regard de cette grande multitude que
tout c’é qui s’est passé ne la satisfait pas encore. Alors une saijite hardiesse s’empare de
tout son être, dans laquelle se trouve aussi
exprimée la colère de celui qui sent d’être
vaincu,\et il s’écrie en leur présence: Voici
l’homme ! —• C’est à dire, contemplez son
innocence et sa misère ! La douleur ne réveille-t-eïïe votre pitié èt votre compassion ? 'Qu’avez-vous encore à craindre de
ce malheureux ? Je vous ai délivré Barrabas id^meurtrier,'je désirerais aussi vous
délivrer ce juste ; demandez demandez seulementj aujourd’hui rien ne vous sera refusé.
Pauvre Pilate ! Ses paroles ne font que
exciter la haine dés ennemis de Jésus; et
pour toute réponse, il entend de toutes ces
bouchés le cri terrible : crucifie ! crucifie !
La voix de Pilate proteste encore une fois
par cés mots ; Je ne trouve aucun crime
en lui |É)uis tout s’éteint ; la scène est terminée^ Jésus^ fut crucifié?’ «P. OfnÂüiy^-“
Mais maintenaiit il est tessÉscitt.
i Cor. xy, 20.
Tout le christianisme repose sur un mot :
I.Î Èésurrection n. Il est alors très compréhensible que toutes les attaques se soient
concentrées sur ce point. Du jour qu’on
pourra prouver que la Eésurrection est une
chimère, une hallucination, le rêve d’une
pauvre femme, on pourra procéder aux funérailles de la religion chrétienne. Les ennemis en phalanges serrées, bien décidés à
se débarrasser d’une religion assez gênante,
ont eu recours à toutes les inventions possibles et impossibles, à tous 18s systèmes,
à toutes les ruses pour déraciner la foi, pour
l’exposer au ridicule, pour nier effrontément .ce qui est, après tout, un fait historique'.'Car, ne l’oublions pas, ce n’est pas
un système que nous abordons, ce n’est
pas quelque chose qui peut nous convenir
ou non, ce n’est pas un mystère, il ne s’agit
pas encore de l’au-delà, mais, nous le répétons, d’un simple fait historique. — Toutes les roueries et ruses de l’imagination,
toutes les pesantes artilleries de la science
théologique, n’ébranlent pas d’un iota ce
fait proclamé il y a tantôt 20 siècles, et
c’est que Christ est vraiment ressuscité. Nous
comprenons la furie du prince des ténèbres
qui a perdu la partie et qui est frappé à
mort, nous saisissons aussi le bruit discordant de son armée qui ne peut réaliser cette
victoire, mais le fait est là dans toute sa
beauté et sa puissance. Jésus-Christ placé,
avec le plus grand respect, par des mains
amies dans le tombeau de Joseph d’Arimathée, Jésus-Christ est bien mort. La pierre
a été roulée à l’entrée du sépulcre, les soldats Eomains avec leur discipline de fer
entourent nuit et jour ce tombeau, car n’at-on pas fait courir le bruit que ses disciples viendraient dérober son corps pour
faire croire à sa résurrection ? Toutes les ^
précautions sont donc prises, le crucifié est
bien gardé. Vains efforts ! Au troisième
jour, quand les femmes pieuses arrivent au
sépulcre avec leurs arômes dans le but d’embaumer le corps de Jésus, assez tristes, car
elles se préoccupaient de la pierre qui devait être déplacée, il est vi3e, Jésus n’est
plus là., La nouvelle se répand comme un
éclair ; Pierre et Jean arrivent en toute hâte
pour constater le fait. Les femmes d’abord,
les deux disciples ensuite, Marie Madeleine,
qui a le privilège d’entendre pour la première la voix de Celui qui l’a tirée de Tabîme, les apôtres au nombre de 10 et une
autre fois au nombre de 11, lorsque Thomas s’écrie : « Mon Seigneur et mon Dieu »,
les deux disciples d’Emmâüs, les 500, l’entretien avèc Pierre, la rencontre de Jésus
avec Saul de Tarse, voilà autant de témoins,
de preuves suffisantes pour confondre, s’il
y en avait besoin, les ennemis âe la Eésurrection. Quel beau jour pour le petit troupeau ! Oh ! nous comprenons qu’au matin
• dé PèqfB®s; lés ftdMifi app«itiiia«##ïar Coin***
munauté Orthodoxe aient gardé la louable
habitude de se saluer en prononçant ces
mots: «Il est vraiment ressuscité».'
Sans la résurrection Christ ne pourrait
pas être notre Sauveur; il aurait été un
grand homme, même exceptionnel, mais
pas autre chose. Sans la résurrection nous
aurions été trompés dans notre espérance,
dans des promesses irréalisables; sans la
résurrection nous serions encore de pauvres malheureux sous le poids de la condamnation; sans la Eésurrection nous ne
pourrions pas regarder, au tombeau sans
trembler, car le tombeau ne ferait qu’engloutir sa victime pour ne plus la rendre.
Sans la Eésurrection, notre vie serait un
désastre et la séparation un déchirement
sans issue. Mais non, trêve à ces inanités,
à ces suppostions, il est vraiment ressuscité.
Attendons Pâques avec joie, et tout comme
elle a été pour le Juif la fête de la délivrance,
elle sera pour nous celle de la victoire. Eépétons plutôt les paroles de notre cantique:
A toi la gloire ô Ressuscité I
A toi la victoire pour l’éternité.
Brillant de lumière, l’Ange vient d'en haut.
Et roule la pierre du sombre tombeau.
A toi la gloire ô Ressuscité I
A toi la victoire pour l’éternité.
C. A. Tron.
LA FORCE INTÉRIEURE.
Dans un chapitre de son livre sur
la Pédagogie Scientifique, Madame
Montessori parle de la force qui fait
progresser le monde. Elle la trouve
dans ces choses qui se renouvellent
sans cesse et qui naissent spontanément dans le cœur de l’homme. « Celui qui accomplit un travail vraiment
humain, celui qui accomplit quelque
chose de vraiment grand, nécessitant
de l’effort, n’est jamais aiguillonné ni
par ces insignifiantes attractions que
l’on appelle « prix », ni par çes petits
2
• ■ I
maux que l’on nommft,« puqjtqons’».
Si dans une guerre,? afnâe de
géants devait iéiter ji^c dès'ipygmées, n’ayant ^oqjr tou1>;|igujilloïi quip
l?amour des prombtidÂs,*des''i|p'âulet‘^'
tses, des médailles, ce seraient ces derqjjers qui finiraient par être vainqueurs. Lés'victoires et lé progrès
Ijumain sont dus à la force intérieure.■*'
G’est une vérité qui a été relevée pe.r
tous les grands penseurs. Pestalozzi
nous fait savoir que « le principe çs-;
sentiel de l’éducation ne consiste pas
'• dans l’enseignement mais, dans l’amour. Ces forces du cœur — la foi et
l’amour — sont dans la formation de
l’homme immortel ce que la racine est
' à .l’arbre Ce que le Créateur de^
^^ande à tous ceux qui veulent coopérer avec Lui à la rédemption dé
l’humanité c’est un amour pensant.
Le grand penseur Carlyle déclarait
déjà que « l’âme est seulement vivifiée par l’âme ».
-Tout s’élève donc sur la hase de la
force intérieure. Les hommes, les institutions et les nations croissent et
fleurissent d’après la quantité de
force vitale qu’ils contiennent en euxmêmes. Si notre âme possède une
grande puissance expansive, si elle
possède une forte et joyeuse énergie
latente, alors nous ne pouvons pas
faire à moins que d’accomplir quelque chose de grand. Nous aurons un
succès réel aussi longtemps que notre
âme fera comme les plantes au printemps, qui sont parcourues par une
abondante sève, qui poussent des
•feuilles, des fleurs et du fruit. Quand,
pour accomplir cette tâche, nous
avons besoin d’un stimulus extérieur,
cela veut dire que nous baissons, que
, la mo^ a ^^menç^a agir ^^nous^^
Ce fait constitue une tragédie, le pire
des désastres qui peut nous frapper.
Souvent c’est tout simplement une
punition divine. Nous perdons le sens
de la puissance et de la domination.
Notre âme semble frappée tout à
coup de paralysie. Nous n’avons plus
de goût pour rien, nous ne pouvons
plus penser à rien, la passion de l’action ne nous talonne plus, tout nous
parle d’impuissance, de pauvreté, de
désolation. Cette expérience est faite
par les hommes, par les institutions
et par les nations, parfois au moment
de leur plus grande prospérité. On
dirait qu’un ressort caché et puissant
s’est brisé. L’arbre se tient encore
debout, est encore couvert de feuilles
vertes, mais la sève ne monte plus et
la mort va venir bientôt. Tel était
l’état de l’Eglise et de la Société avant
la Renaissance. Cet état peut encore
revenir. Mais nous nous^demandons ;
N’y a-t-il pas moyen d’arrêter ce procès de dissolution qui mène à la mort,
et faire refleurir l’arbre si fortement
menacé ? Ne peut-on pas parler de
repentance et de réveil à l’égard des
hommes? Nous répondons: Oui!
Nous croyons que la Grâce de Dieu
peut faire ce que la Nature ne peut
pas faire. La pêche ne pourra plus ravoir le velours qui la recouvrait, la
neige ne reprendre plus sa blancheur
première, une fois souillée, mais l’âme
de l’homme peut toujours retrouver,
par la grâce de Dieu, sa candeur et
sa beauté des premiers jours.
Celui qui nous a tiré de la poudre
de la terre est assez puissant et assez
aimant pour nous faire naître de nouveau. Mais comment le grand miracle
s’opérera-t-il ? — En nous rappelant
avant toqt Çjue la tsrrs a besoin des
deux. Si la terre veut porter des flqurs
l'. et des.Îruits,^ faut qpfelle se rap^eife
qu’elbl: a b^in defcchoses du
,|plr^e|soleili rosée. Moïse avait ti®oih
1 iÿ. • I • *'.'J . 1
de fo"f'etir€Û‘"souvent "Sur la montagne
et dans la nuée, pour pouvoir continuer à c/oiiduir'ïrSon péu'pie avec'sûtfcêS. ^
Nous devons aussi enlever toute
barrière qui empêche notre âme de
communier ..avec le ciel. Tl se peut
très bien que nous nous ^soyons fabriqués nous-mêmes une prison très
‘ sombre dans laquelle les rayons d’en
haut ne peuvent pas pénétrer. Les
biens de la terre, notre indifférence
ou même notre incrédulité, nos soucis, nous séparent peut-être de Dieu.
Dans ce cas, nlhésitons pas, tirons^;
notre âme du caveau sombre et fétide ou nous la maintenions esclave,
et portons-là au dehors où elle pourra
de nouveau jouir du soleil et de la
rosée des deux. Mettons-la surtout,
dans un esprit de prière, en communion avec le Seigneur ressuscité et
nous verrons bientôt le miracle attendu s’accomplir. Les grandes vérités chrétiennes qui avaient animé
notre jeunesse, feront reverdir notre
âge mur et nous continuerons à être
le sel de la terre et la lumière du
monde. Peu importe si la vérité prend
des .formes différentes ; elle est comme
l’eau qui s’adapte à des vases aux
formes variées sans que ses qualités
intrinsèques varient. La vérité est
indépendante de l’esprit qui la contient. Notre connaissance disparaîtra, mais la vérité dont la connaissance n’est que l’ombre, demeurera
éternellement.
D’après ce point de vue, nous ne
devons pas trop nous chagriner en
^ yoyan|. de. vieux credos rempjjçés par
des nouveaux, Ce renouvellement général est dans l’ordre divin des choses.
Dieu teste, l’âme reste, la teligion
reste et tout l’élément divin de nos
croyances restera aussi. Voilà pourquoi l’âme est tranquille, même au
milieu de la tourmente. Nous nous
appuyons non pas sur des théologies,
mais sur le Christ même. Par le
moyen de notre expérience personnelle des choses inférieures et des
choses supérieures, nous arrivons à
accomplir le miracle de marcher par
la foi et non par la vue. Nous réalisons qu’à l’égard de la foi initiale et
des inspirations qui ont créé la cause
et les institutions que nous servons,
tout ce qui est divin demeurera, même au milieu des plus grands changements. Cet élément deviendra le centre d’une nouvelle construction, sous
la direction de notre Sauveur. La vie
demande le mouvement, parfois même la co-nfusion, mais au-dessus de
tout cela Dieu préside et règne, et
avec cette vérité gravée dans notre
cœur, nous voyons à travers le chaos
le cosmos, et notre vision de la vie
devient toujours plus large et notre
confiance plus grande. C’est alors que
du sein denotre cœur plein d’assurance
à l’égard de Dieu, des hommes et de
la vie, se dégage une nouvelle puissance d’action, une énergie toujours
renouvelée. Le doute paralyse l’effort. L’homme ne peut pas lutter
longtemps en faveur d’une cause qui
n’offre pas l’ombre de succès. Mais
quand il se sent, uni à un principe
éternel et coopérateur de Dieu, il peut
tout supporter et tout conquérir.
(D'après un discours du Rev. Frank Johnson
de Londres).
Prarustin, février 1913.
E. Bertax<0Xi
PROGRAMME DES UNIONS CHRÉJIENNES
J
/Le Ootoité UnivQrsél des TÂioQS
Chrétiennes, communique le pyogrami^
*me suivant pour la 18® Conférence qui
dçit «voir _Jieu ,4 E^ihibourg, et que
nous reproduisons :
Chers Frères,
La décision prise par le Comité UniveE^,
sel de convoquer la 18“® Conférence Universelle à Edimbourg, en juin 1913, nous
a causé une grande joie.
Nous vous envoyons une invitation des
plus cordiales à cette Conférence, Ce sera
un privilège et un bonheur pour nous de
vous recevoir dans notre superbe v.i.eille
ville historique ; et nous n’épargnerons pas
nos peines podr rendre votre séjour agréable.'^'
Nous espérons très sincèrement recevoir
de votre visite, par la grâce de Dieu, une
aide et un encouragement véritables; nous
avons l’assurance que cette Conférence
contribuera d’une façon réelle à l’avancement de la cause qui nous tient tous à
cœur.
Nous vous engageons à vous joindre à
nous par la prière demandant au Seigneur
dont nous portons le nom de rassembler
Lui-même ses serviteurs de toutes les parties du monde et de se révéler à tous, en
nous unissant ensemble dans sa paix et
en nous fortifiant à^uon service.
Avec l’expression de notre cordial attachement, nous signons au nom de l’Union Chrétienne de jeunes gehs d’Edimbourg: A. H. L. Ï'raser, K. C. S. I., Président— David Paulin, Kt., Vice-Président — Robert Aarling, Secrétaire.
Note. -T- L’ Alliance Universelle des
Unions Chrétiennes de Jeunes Gens, fondée à Paris en 1883, et qui ébt par conséquent l’une des plus anciennes organisations internationales existant à l’heure
actuelle, groupe 24 Alliances nationales,
ainsi que des Unions isolées ou non encore
constituées en Alliances Nationales dans
11 autres pays. Les délégués de ces divers groupements, comprenant d’après les
dernières statistiques un million^de membres, vont se réunir à Edimbourg du 11
au 15 juin prochain pour la 18“® Conférence Universelle. Nous donnons ci-dessous le programme de cette importante
manifestation œcuménique.
MARDI 10 JUIN 1913.
Séance Plénière du Comité Universel à
Ediuuiuurg.
MERCREDI 11 JUIN 1913.
12 h. - Service solennel d’ouverture dans la
Cathédrale de Saint-Giles.
3,30 h- - Séance d’ouverture de la Conférence.
Elections - Salutations - Lecture du Rapport du Comité Universel.
Soirée - Réception par la Municipalité d’Edimbourg.
JEUDI 12 JUIN 1913.
9 h. m. - Culte en commun.
10-12,15 h. - Séance de la Conférence.
Sujet: Nos Unions Cliréiieune-, œuvre de
coïKiuêle un sein de la jeunesse par le
uioyeii des jeunes gens (Base de Paris).
Les Unions Chrétiennes auxiliaires des
Eglises.
Rapporteur; Kr. Piene, Secrétaire-général du Comité national norvégien.
12,15-2,30 h. - Lunch.
2,30-5 11. - Séance de la Conférence.
Sujet: Les champs de travail à défricher
et à ensemencer. Le> Unions Ciirétii’iines et les problèmes vitaux de
l’heure présente :
' à) Jeunes hoinnies dans le monde
christianisé.
Rapporteur: M. le pasteur Q. Fliedner,
Président de l’Union chrétienne de jeunes gens
de Madrid.
b) Jeunes hommes dans le monde non
chrétien.
Rapporteur: M. X.
Soirée - Conférence publique. ^
Sujet: La solidarité universelle des 0nioiis chréiiennes des jeunes gons en
face des besoins et des aspirations
dé In jeunesse de tous les pays.
Í
^ VENDREDI 13 JUIN 1913.
9-IS,îé h. - Cultes.ft Séances par nâtiona.^ités o4 far langues.^ ¿ ■ :
I ,12,Ib ïi. - Lunch. I '
f Après-midi - Visilai. de la ville (Programme
spécial).
3-6 h. - Réunion spéciale des Secrélairesgénéraux et Agents salariés des Unions^Chrétiennes (Programme spécial).
Soirée libre. ^ 1 •
Séance spéciale organisée par l’AIlialice de
la jCroix-Blanche. *’ )
du
SAMEDI 14 J.ÜIN 1913.. j
9 h. m. - Culte en commun. |
10-12,15 h. - Séance de la Conférence. '
Sujet: Les conditions esseiitielies
succès; , ^
a) Consécration individuelle des membres actifs. '1
Rapporteur : M. James Siordet, Agent des
ürimiis rhiétieniies du Caiiton de Vaud (Suisse),
ô)' Affermissement des liens fédéra. ; tifs. Lff J^emainè de pHères j tes ré-sultats morâus et matériels qu’un
est eu droit d’eh''àtteiidre.
Rapporteur: },l. A. K. YAppT-^çiétairégénérai du Comité iiauonal Anglais.'
12.30 h. - Lunch.
2.30- 5 h. - Séance administrative.
Rapport de la Commission des délégués.
Election du Comité Universel. . .
5.30- 8 h. - Gardeii Party pour les membres
et hôtes de la Conféreiice.
Gymnastes Suédois.
dimanche 15 JUIN 1913.
Matin - Cultes publics spéciaux (Langues
anglaise, allemande, française).
3 h. après-midi - Grandes réunions d’évangélisation pour hommes.
Sujet : Jésus Roi.
Soirée - Séance solennelle et publique de
clôture.
а) Discours d’adieu de l’Ecosse..
б) Paroles d’adieu des représentants des
différents pays.
e) Discours de clôture du Président.
Doxolügie.
LUNDI 16 JUIN 1913
Excursion de toute la journée (Programme
spécial).
— Les séances de la Conférence se tiendront dans les locauæ de * l’Assembly Hall
of the Uriited Free Church of Scotland :
CHRONIQUE VAUDOiSE
' T
ANGROGNE. SamedUdernier a eu lieu
la soirée récréative de l’Unioii Chrétienne
de Jeunes Gens de St-Laurent, avec le concours^de quelques jeunes filles. A l’heure
fixée, la grande école, toujours trop petite
pour de telles occasions, était bondée, non
seulement de personnes de la Paroisse, mais
aussi du dehors.|La salle, décorée avec goût
et bien éclairée, offrait un beau coup d’œil,
surtout lorsque, après le culte fait par le
pasteur, qui, comme président de l’Union,
donne ensuite la bienvenue aux présents,
le rideau s’ouvre sur le groupe des Unionistes rangés sur la scène et prêts à entonner le Choral de Luther. L© programme
comprend 16 numéros, c’est à dire deux
poésies, deux monologues, six dialogues et
cinq chœurs, juste assez de quoi passer une
agréable soirée. Tous les morceaux ont été
bien applaudis et ont démontré la bonne
volonté des unionistes des deux sexes, qui,
quoique peu nombreux cette année, ont cependant tenu à maintenir leur tradition,
en unissant ainsi de la bonne manière le
sérieux au comique, l’utile à l’agréable.
Le programme étant terminé et la parole étant offerte aux représentants des
Unions, MM. Mario Falchi, chef de groupe,
Louis Rivoire, de l’Union de Cacet-Rivoire,
et Barth. Chauvie, de l’Union du Serre,noua
adressent encore quelques mots d’affection
et d’ancouragement, auxquels répond le
Président, qui termine cette belle fête par
la prière. Il est onze heures lorsqu’on se sépare, mais aucun des présents n’a l’air de
trouver que le temps ait passé trop lentement !
Le produit net de la soirée est en faveur
du Lit des Unions au Refuge Roi Charles
Albert,
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“ — Dimaiîche, jour 3es“ramÎaux^' une
bonne assemblée était réunie,dans le tem- ^
pie de St-Laurerit'au''culle principal, où j
eut lien a çérémojnîe Jsolfeiâflè dé installation de trois anciens',^ nommés”^ paf*l’as- j
semblée éleetoràle dui:;28i-léTfxier dans*‘'la
personne de MM. Lient. Co^,furent tüvoire, pour le quartier des Jourdans, Her^ri
Bivoire feu Pierre, pom ^etî^S'ivi|re,'''et
Louis Pons feu Paul, pour les Pons, oes
quartiers étant vacants à la suite de la démission de leurs àhciens. ISfoüs noüs réjouissons que le Consistoire soit ainsi ’de
nouveau au complet et nous espérons qü’il
le sera longtemps pour la bonne marche de
l’Eglise. Dieu veuille bénir ces trois nouveaux membres dans la tâche qu’ils entie'^,,
prennent, et qu’il leur donne, coïfimè à
leurs collègues, de .-nombïfiùx^sujôts^’enr--.
couragement daçg fàccomplissement de
leur œuvre,., ^üi est Son œuvre f* ’
—iJiferdi matin un long cortège accompagnait au champ du repos la dépouille
mortelle de Magna Madeleine Chauvie née
Monastier, femme de l’ex-ancien des Odins.
Notre sœur s’était encore réjouie, une semaine avant son départ, d’assister à la fête
de l’Union du Serre, à laquelle deux enfants de sa fille avaient pris une part active,
mais deux jours après elle dut se mettre
au lit pour ne plus se relever, laissant maintenant un grand vide au sein de sa famille,
pour laquelle elle était en bénédiction. Que
le Seigneur répande dans les cœurs affligés
le beaume de ses coHSolatjons, séides
caces ! i , , .f :■
CHABEANS. Le dimanche 9 mars eut
lieu, dans le village du Faureng, un banquet
offert à MM. le lieutenant Martinat et aux
caporaux Ernest Eibet d}i.Fa|irmg etPierre?
Pons du Bessé, tous proyeîiànt|dë TripDÎi,;
où ils ont accompli fidèlement leur devoir.
Les amis ont été heureux de les revoir en
bonne santé et en leur souhaitant le bon
retoùf, n’ont pas inarehandé les éloges.
LA TOUE. Nous avons eu dimanche dernier, aux Coppiers, une bonne communion ;
82 personnes s’approchèrent de la Table du
Seigneur.
.— L’après-midi, de deux heures à six,
une délégation du Consistoire procéda à
l’examen de 47 catéchumènes, dont deux
provenant de l’OrpheUnat, qua,tre du Collège et dix des fabriques.
— Le soir, à huit heures* l’Aula Magna
offrait un beau coup d’œiL II s’agissait,
comme cela avait été annoncé, de célébrer
le centenaire de David Livingstone; aussi une
véritable foule s’est empressée d’à'écourii,
écoutant avec la plus vive attention la conférence du pasteur M. C. A. ’froû, qiff après
avoir affirmé que l’Angleterre a toujours
donné des hommes qui se sont distingués
par leur fermeté de caractère, leur énergie
entreprenante, a le privilège de placer au
premier rang, parnîi ces homipes d’élite,
David Livingstone, qu’il considéra comme
homme de science, fliilantrope et missionnaire, en clôturant avec des données statistiques sur les résultats acfitiels de l’œuvre initiée par l’apôtre de l’Afrique. Un
merci de cœur à la Chorale, qui quoique
surmenée ces derniers temps, s’est trouvée
en bon nombre à son poste,
NAPLES. Le Borna de Naples nous apporte la nouvelle que le dimanche 9 mars
M. le pasteur Corrado Jalla donna une conférence, très intéressante, sur la Tripolù
taine. Il a été félicité par plusieurs de ses
auditeurs, surtout à cause de son séjour
dans ces possessions itahennes au moment
de la guerre et en qualité d’aumohier.
PALEEME. M. le pasteur Jules Tron,
de Lugano, a été transféré à Palerme.
PEAEUSTIN. Mariage. Dimanche 16
courant, à la sortie du culte, le pasteur pro-,
céda à la célébration du mariage de Gardiol
Mathieu avec Constantin Marguerite.
— oèpuZiMre.“T)unanohe après-midi un
f 0|u|)Wç (|oiti|e ap(æii|p$gnait au .champ
du repos lès dépouines mortelles de Juâith
Coïsson, des ^is!nl'L’air natal en qui èlle
avait p,e.auqpup ,efpéré ne put arrêter la maladie déjà trop, enracinée. .Que, Dieu console lès parèrits affligés.
— ü. G. de Jeunes FiMes. Jj& s4ïùce prit
un caract^e dftiê|,e,..I^ sa^e était ornée de
verdure, la table couverte de houqueta de
flhufe, paârài ïeiqUeîleè s’étalait un magnifique .service à fruits que les jeunes filles
offraient à leur présidente en l’accompagnant d’une lettre pleine d’affection et de
reconnaissance. Que Die_u bénisse l’Union
et là rende toujours plus prospère.‘
’''PEÈEIEE-MANEILLE'. m. le' pasteur
'“Ufebu, appelé'à présider le 9 mars la vi» site d’Eglisô de Saint-Germain, c’est M. le
prof. H. Forneron qui a occupé la chaire de
■ Mâneillë, ainsi que celle' du 'Perrier. ^ i
SAN GUSTAVO (Argentine). Une lettre
de notre ami, M. Henri Genre-Bert, nous an- i
nonce une année assez bonne au point de vue
des récoltes. Si le froment n’a pas donné
tout ce qu’on espérait, le maïs et le lin, par
contre, ont abondé. Le prix du bétail, du
terrain et des denrées a doublé et même qua- ,
druplé; c’est le cas de dire que l’Amérique
n’est plus l’Amérique d’antan. .— M. Barolin continue à consacrer ses forc^ aux
enfants, qui sont instruits dans les vérités
chrétiennes.
s s IeAVEESE.;“ Atàéndine Poët. Le 12
' mars un immense convoi funèbre accompagnait au champ du repos les* dépouilles
mortelles de Amandine Poët iexx Henri et
feu Adèle Tron, emportée dans la force de
l(âge, A 48. ans. Les obsèques, présidées par
Ms le pa|tehï 'lïenri Garrou, auquel s’unirent MM. les pésteurs B. Souher Pt D’ H.
Pons, furent imposantes. Les proteltants
aussi bien que les catholiques, ces deniers
en grand nombre, écoutèrent avec ùnè vive
émotion les paroles des trois orateurs.
Amandine Poet, l’aînée de la famille,; a été
vpour les siens une véritable mère; car ororpheline de père et de mère, elle n’a pas
hésité un seul instant à se charger de la
grave responsabilité qui retombait sur elle.
Intelligente, persévérante, animée de l’esprit de la plus profonde abnégatjpnj elle a
accompli fidèlement sa tâche,en s’appuyant
sur Dieu son Père et sur Christ son Sauveur.
EUe ji’a jamais caché.sa foi, qui a été sa
force et la source de sa joie dans la multi- '
plicité d£,ses devoirs. Nous exprimons aux
trois frères ët aux deux sœurs, ainsi qu’aux’*
autres nombreux parents, toute notre syrnpatlflé Chr'étièhne dans leur deuil. ^ \
.-4 ^ i
III ni »' III II II . -Il I' a
càoCE ROSSA ITALIANA
C'oiUDfato Val l*elliee.
Tutti i Soci sono caldamente invitati
ad assistere alla Seduta Generale annuale
di questo Comitato, la quale si terrà nella
Sala della Società Generale Operaia (gentilmente concessa), alle ore 14 del giorno
di Domenica 80 Marzo.
ORDINE DEL GIORNO:
1° Resoconto morale-economico del 1912.
2° Nomina di un terzo della Direzione.
8° Comunicazioni varie.
I membri della Direzione scadenti sonùf
lo Cav. Stefano Albarin (deceduto);
2° Vertu Edoardo (scadente per turno S
rieleggibile). ■
Torrepellice, 19 Marzo 1913
Il Presidente Aless. Vinay.
Ami de la jt-uut-sse et de» familles.
Sommaire du de mars.
Bijou - Méditation - Du choix d’un prénoai^
- Sablette (suite) - Une bonne paires de eiai|sit’'
— Raymond Poincaré — Lü vie den insectes
L ri pne poigpé^fd’Atetoires ^ Les
dangers del’électricito Madame Lantz (suite)
— Une Variété.
'j..i - ■ » ■ " 1 ' i -■
Nouveties ^et '.faits divers.
~ “StHSSErLè tfîbunàl'dé police dé Nëuoh^d ^ 30 décepibr^iiteïpipr, 21
pérS^Mfes-pré^lùiue^ d’iï^raclibhs^pius ou
moiûii‘^Veà a Ta loi fédérait de 1910 in
du matm, ne se ^nt termines qu à 7 n. 4u
du soi,r. Le nommé Goulu a été condamné
à vuigt-huit jours de prison et 1.200 frs.
d’arnèfidé; le nommé Gust. Péclard, d’Yverdôn, a été condamné a 6Ô0 frs. d’amende ; les autres prévenus (sauf 4 qui ont
été acquittés'faute delnreüves suffisantes)
ont été frappés d’amendes variant entre
20 et 300 francs.
LA EEVANCHE DES FEMMES. Pendant des siècles les femmes ont été esclaves |J|êtesde sqjAmejOp poupées de luxe
soumises dû b'ori ¿laiêir de l’homme, elles
n’avaient qu’à se taire et à obéir. Toutes
nos sœurs d’hier, aussi bien celles d’Occident, dont l’indépendance n’était qu’illusoifé,* que celles d’Orient, murées dans les
haréfflS,“ont subi 'Un sort douloureux!
Excèdêè,“'n’én pbuvànt plus, la fen^e
s’est enfin révoltée. Elle a demandé le
droit de vivre, de respirer,' ^dgirgeste héro'ique, elle a arraché les bandelettes qùi. Taifigotaiefit.'Elle Îa fait l’édu-,
cation de soniintellige|fce et de sa volonté.
La plus belle partie de sa tàçhe est encore
à accomplir. Il lui reste à discipliner son
cœur, à en extraire tout egoïsme, à faire
jaillir la source profonde de bonté et de
dévouement qui est en elle.
Grisées par une indépendance jusques
alors inconnue, étourdies par uii air trop
pur sucèêdant àT’atmbsphêré raréfiée’qui
avait été la leur, les femmes, il faut bien
île riSconnaître, sont allées:tropidoin:dans
fleurs revendications,ont disputé avec trop,,
îd’âpreté lés placés détèiiueà pur les hom-'
’mes, se sont trop montrées leurs concurrentes et leurs antagonistes.^ '''!%•' b ; :v.
Mais elles sç. ressaisissent.,.Jllles eprnÿ prennent que féui lot''sü%fiiife ést àvànt
tout d’aimer, de se donner. Sans doute
Tiles vwdront conserver iettT'dignité 'enaussi le droit de choisir la carrière
qm leur convieiit, prendre part aux destlùées de leur paÿ^,'éléver leurs enfants à
léùr guise. Cela‘admis, elles laisseront parler le meilleur d’elles-mêmes. Elles marcheront sur la route royale du renonce“ïnent et" d'ùTurdOû'qué'lêùr’ a moiitrèé lé
Christ. Toutes les larmes que l’homme a,
fait monter à leurs paupières lasses, elles*
les laisseront retomber sur lui en rosée de
i bénédiction. Elles lutteront pour toutes
les nobles causes. Elles travailleront au
.bonheur dë tous. Elles vaincront le mal
par le bien. M™® A. Philip De Babjeah. :
i (Extrait de La Femme). '
\ouvelles poliüqüe^T
'*! La Chambre a discuté et approuvé les
budgets de la marine et de l’intérieur et
ensuite elle a pris ses vacances jusqu’au
22 avril. Le ministre M. Leonardi-Cattolica,
.Répondant à divers orateurs qui ont relevé
la nécessité d’intensifier la défense navale,
déclare que le gouvernement veut, poursuivre sa politique., qui est de donner un
nouvel accroissement à la marine, de manière qu’elle atteigne une puissance proportionnée à son but. M. Salandra développe un ordre du jour exprimant le vœu
que le gouverneinraat propose au plus tôt un
plan bien défini d’.augmentation de nos
forces navales. Le,,président du conseil
prend la parole pour inviter l’orateur à retirer son ordre du jour, assurant que l’augmentation des forces navales sera poursuivie sans demander de nouveaux crédits au
Parlement.
M. Giolitti a prononcé samedi à la Chambre un grand discours sur la politique in
.iCérieure. , lïiîiïér^^èîïïeÔ^iMMat
firmations des socialistes^^ den^ntre .que
les basses ptipid8irà .la:ert^r#tè^^
de gr^aûcte -bienfaits dan| la nQuyeUft ^Ionie du nord de l’Afrique. Sépendant -à un
discours du député radical M. Fera il a déclaré que le gouvernement ne veut'pàq^ire
une politique systématiqqéinent anticléricale, nf d'ailleurs favorîsér Te parti radical qui tout en étant un^
jorité parlementaire reste toujours assez
rputrliqtté
tenuique lorpue,^ y ^qonfflt police a
le droite àTe deVéir dl le défèldre
maintenir T’ordie puWiÀ) Ï1 |é^quer
le peuple au, respect^ de des
agents qui la représentent.; alq^| jÎ-p’j‘:j|l|ra
plus à déplorer des actes de réaction sanglante, comme ceux qui arrivent trop
souvent; ’ i .<■ 'i ‘f J ; j < i J i s v i ft!l îj
La date .des électoas politiquns-PcfeBt:®as
encoré'ffiXée.'Oii' à lance "qùAîgübâ 'pîêffes
dans le jardin de M. Giolitti mais iT p-H,
laissé entrevoir ses projets. L’opinion générale est que cette date n’est pas éloignée,
peut-être déjà dans quelques semaines ferons-nous la première exptóenoe d’iy^ptoation du suffrage universel èt noudVeritona
les surprises qu’il nops. rjésexïnfe».-.-»,..-..'
GRÈCE. Le roi Georges a été assass|ié
* dans l’après-midi de mardi pendant qi|’il
faisait sa promenade habitpelle dans |es
rues de Salonique. Une balls'de révo^er
a traversé le cœur et la mort s’est ensuivie
quelques ;mLutes après, en arrivant à ’hôpital où le souverain a été immédiateme|it
transporté. L’assassin arrrêté sur le fit.
pour
m,
fait
semble un pauvre misérable qui aurait f|iit
ce mauvais coup parce que le roi lui aviit
refusé un secours en argent. Le roi ét|it
accompagné d’un seul officier avec lequel
il s’entretenait amicalement dés succès |écents des! armes Igrecquesiet du prochain
.cinquantième anniversaire de son avènement au trône. C’est en. effet aü mois âe
juin IfiGS^queTe jeune prince Guillaume de
Danemark fils du roi Christian IX rege^t
d’êffre le li éolsiiiûesfddï Hellènes, arrachée au roi Othon I de Bavière. Après beafièbüp**3ffieéitatîôM'ÎTâ'"âccepe’'ël‘1S^
tobre de la même année,:;^^s^l^ei||^de
18 ans, il commence à%égher sous lenôm
de George T. Ce fut un roi dipiomittë. Son
mariage avec la princesse Qlga de Russie
lui perm.it. de maintenir .de..(^.ns.^
avec cette grande puissance, et malgré de
liombreusœ difficultésdî |Sit cbiÿerver sa
popularité, jusqu’à la guerre désastreuse
de 1897 contre la'Russie, Les années qui
suivirent furent sai^.doutedfis plus tristes
"dans sa vie de souverain, mais tout était
effacé par les triomphes de la guerre actuelle. Son fils GonStàntin, le âiadoque victorieux a été immédiatement,pAôôlamé roi,
au milieu de la constematiou d* de la douleur de toute la nation grecque.
FRANCE. Le ministère BriSad est tombé
victime dW vengêancès des tadioaux conduits par MM. Olémenceau et Combes. La
crise présente une gravité' particulière.
C’est d’abord le Sénat qui a renversé le ministère resté en minorité par 33 vp^ (161
contraires et 128 favorables) Sur la qiiestion
de la représentation'prqportionneilé'dans
la nouvelle loi de réforme ëleotorale. Î1 y a
donc oonfiit entre le S^t pt |a GB^bre
des députésTLe teup pm^aùàBifo le
nouveau présideiit de la Repâl^gi qui
dès son début se trouve aux prise^aveo
des difficultés venant des luttes de partis
et surtout deieompétitioi«‘p^^ffimelles.
: f 'i ^ ■■
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1913: Susanne Balmas, Oaklay - J. H. Beux
(Qianassoun), 8t-0ermaftf. ’waev
Ç.-A( Tron, Directeur-res^onsabkt
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diteti» (M 6ig:. IP. A. AlOIllMlitt ». D. !$.,
LaoMliio • ptemiKtó «ir Università di Cineinitlti 48. y. d’Amerio«), iVide-Pi^sidente
Ono^i^. ,deiI’As8oei«?ione dei diplomati Dentisti dàlia suddetta Università.
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L’A.ocitioi CHININA-RUGO KEj preparata
con sistema speciale e con materie di primissima
qualità, possiede le migliori virtù terapeutiche, le
quali soltanto sono un possente e tenace rigenei’atore
del sistema capillare. Essa è un liquido rinfrescante e
limpido ed interamente composto di sostanze vegetali,
non cambia il colore dei capelli e ne impedisce
la caduta prematura. Essa ha dato risultati im-i
mediati o soddisfacentissimi anche quando la .<||
caduta giornaliera dei capelli era fortissima. *
Tutti coloro che hanno 1 capelli sani e
folti dovrebbero pure usare l'ÀoquA dopo la cura
®"*8INA"WIIG0NE e cosi evitare il pericolo della eventuale caduta di essi a
di vederli imbianchirsi. Una soia applicazione rimuove ia forfora e dà ai capelli
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