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Slxtème année.
N. IO.
10 Mars 1871.
L'ECHÛ DES
, FEUILLE HEBDOMADAIRE
Spéeialement consacrée anx intérêts matériels et spiritnels
de la Famille Yandoise.
Qoe toutes les choses qui sout véritables...««*, ocoupeot
vos pensées — ( Phiîippiens.t IV. 8.)
rm d’abomxheit :
Italie, k domicile (un an) Fr. 3
Suisse .................
Prance ........ 6
Allemagne 6
Angleterre, Pays-Bas . • 8
Vn numéro tépuré : 5 cent.
Un numéro arriéré : 10 cent.
B0BEAUX D’ABOIHEKBVT
Torrr-Pbllice : Via Maestra,
N. Hit (Agenzia bibliografica)
PiQNEROL : J. Chìantore Impr.
Turin :J.J. Tron, via Lagrange
près le N. 22.
Florence : Libreria Evangelica. via de’Pansani.
ANNONCES : 5 cent. Ja ligne
OQ portion de ligne.
Lettres et envoie franco. S’adresser poor Tadministration
au Bureau à Torre-Pellice,
via Maestra N. 42. pour la
rédaction : à Mr. E. Malan
Prof, k Torre-Pellice.
Sommaire.
Le 6 mars 1871. — Correspondance. — Chronique vaudoise. — Chronique politique, — Souscription pour le Rosario.
LE 6 M4RS 1871.
[' i J
Noas nous sommes, en qoelq^
scrte, engagé à traiter dans notre
petite feuille., si d’autres ne le faisaient pas avant nous, une quatrième question soulevée par la
lettre insérée dans notre 2^ N°, et
comme cette question nous paraît
avoir, en oe moment même, le grand
mérite d’une évidente actualité,
nous ne ^voulons pas renvoyer davantage de nous en occuper. Nous
l’avons énoncée en ces termes (N.
3} : L’ EvangéltsaUon intérieure
établie d'une manière régulière et
permanente.
.^Ce n’est pas d’bier seulement
qne le besoin en a été senti et signalé. La Table elle-même a profité i à diverses reprises , soit de
quelques ressources extraordinaires
mises à sa disposition par des amis
de l’Eglise ; soit de quelques ou
vriers momentanément inoeêupés
pour remplacer tel pasteur malade
ou absent, pour concourir avec tel
autre dans les soins à donner à
une grande paroisse ,tou bien' encore pour couvrir provîsoirenient
un poste de pasteur , en attendant
qne la paroisse se fût régulièrement reponrvae: Mais ces mesttres;
pour autant qu’il nous en souvient,
n’ont jamais été que temporaires,
sans doute paroeque la Table avait
cessé d’avoir à sa disposition et les
hommes et l’argent pour continuer
une œuvre à tous égards si nécessaire.
Or il nous paraît que le temps
est venu pour notre église de mettre un terme à un état de choses
dont toutes les paroisses ont plus
ou moins souffert et qui devient de
jour en jour plus grave.
Le vieux réglement qui établit
ce que l’on appelle un tour de prédication en faveur d’nne.paroisse
privée de son pasteur est absolument insuffisant, même quand il
peut s’appliquer régulièrement, car
il n’assure à cette paroisse qu’un
minimum de ministère, c’est-à-dire
2
une prédication tous les quinze
jpars.
En "dehors de l’œuvre, peuvent
t*ès imparfaite et parfois peu mesurée des anciens et du, régent,
lequel se doit d’ailleurs à son école,
la paroisse pourvue de ce tour de
prédication , est donc abandonnée
à elle-même , exposée à des tentations et à des dangers d’une excessive gravité. Les malades ne reçoivent.pas tous les secours spirituels
dont ils sentent peut-être très vivement le besoin. Les enfants ne sont
pas baptisés, où bien ils le sont par
des personnes qui ne sont pas an*
torisées ù administrer les sacrements. L’on se passe de la béné.
diotion nuptiale, ou bien on la
demande à qui ne peut pas accomplir cette partie du ministère évangélique , en conformité de l'article
S2 de la Constitution, Et si ces
circonstances se prolongent un peu
longtemps, U en résulte tout natu.
rellement un funeste relâchement
dans la doctrine, aussi bien que
dans la discipline de l’Eglise
En nous exprimant ainsi. nous
ne sommes nullement en oontra,-.
diction avec ce que noos avons pré-,
eédemment >a£^rmé touchant la
belle place des anciens au sein de
la paroisse et leur induence bien-f
faisante à côté et en l’absence du
pasteur. Ce que nous avons dit alors,
chacun l’aura facilement compris,
indiquait bèauoottp pins le but auquel il fallait tendre et un idéal à.
poursuirrn qu’une r^lité un peu
générale dans: m sens ; et comme
de très rares et .de très honorables
son .entiec-Vn Larègle semble liiaL,
heureusement Iêtre l’état que noua;
avons indiqué ci-dessu.3, et le but
' â poursuivre será donc de p|-épar^
et d'appliquer un reniède efflcaèfe
à ce très grand mal.
II est vrai que, dans l’opinion de
beaucoup de gens (a’éla¡it'naguére
celle du Synode tout entier), la
Table est'là, revêtue de l’autorité
nécessaire, avec l’obligation de
pourvoir à toutes les éventualités ,
de combler tous les vides et de
guérir toutes les misères !
Nous n’avons pas de peine à admettre que les membres de l’administration , honorés de la confiance
de l’Eglise ne soient en efiet, dans
bien des cas , mieux qualifiés que
tout autre personne pour intervenir
avec succès dans certaines difficultés, comme leur charge même les
appellerait à exercer unei surveillance minutieuse et à se maintenir
en rapports personnels et fréquents
avec toutes les paroisses de l’Eglise.
Mais comme un vote du Syùode ne
confère ni une force surhumaine,
ni le don de rubiquîté, l’on ne
peut pas raisonnablement attendre
qü4l reste à des pasteurs, ou à’des
professeurs, beaucoup de temps et
de forces à dépenser en dehors de
leur propre champ dé'^irùvâil. Ori
l’a si bien senti que nous avbns
èous-même entêndù dès longtemps
et plus d’uue fois', exprimer lè voçU
que la Tablé' eût â son entière diçposition un ministre dé la' Párele
dévoué et capable, dont PactlvÎt^
dirigée par èlle's’èxercei'àit éu‘profit de l’Église entière.'‘
Nous nous sommes, dès ' le 'omxh
m'enéement, et iti*ès sinoèrement,
associé à ce vœu, et nous es;^ix)n3
que quelqu’un dé ceux qui les premiers Pont iormé indiquerait'aussi*
3
lés taoyeiftâ de lé réftliàeïi Puisqee
personne, que nous sachions, ne se
dispose à le faire et que l’on semble croire que de rien la Table
peut faire toutes choses, nous voulons, très brièvement exprimer notre
pensée sur cette question. Tune des
plus importantes que nous connaissions.
Ce n’est pas un seul Ouvrier
missionnaire qu’il nous fàut pour
l’intérieur, si nous tenons à ce qu’il
ne perde pas la moitié de son temps
en voyages fatigants et quelquefois
impossibles ; il nous en faut deux
des meilleurs. L’on doit, ensuite ,
pourvoir à leur entretien en leur
assurant un traitement supérieur â
celui des pasteurs, puisqu’on ne
pourra pas leur donner de logement et qu’il faudra d’ailleurs soutenir la concnrrence avec la Commission d’évangélisation. Ce traitement, qûel qu’il soit, de un ou de
deux évangélistes devra être fourni,
au moins pour la moitié, par les
paroisses eiles-mémes. A cette condition seulement nous pourrons
espérer un conconrs eidcace de la
part des amis de notre Eglise.
. . 11I ■«a » ' I • ■-..»».■ ._____
. , I l •; ‘.I.
NOTRE CORRESrONRANGEi
‘ Ssat Tratuslin. ‘
't
Nous n’avons pas reçu ces derniors
jours moins dé neufdéttres datées
de Praruirtin > quelques unes assoi;
longues. Presque*‘tous nos'cdriêspondants noUs“d^a‘ndetit- Une pè»tité place daûs VEàho,- mais iî nous
est rééllemeot impusslblè de la leur
accorder entière; Nôiis reproduirons ici seulement leUPS principales
récterbations ; nous " résumerons
leurs pensées en commençant par
la lettre du président du Consistoire, M. Philippe Gaudin, et par
celle du régent paroissial , M.
Jourdan.
Lé Consistoire après avoir déclaré que sa première communication n’était pas destinée à être publiée , tient à dire à ceux qui l’ont
mal compris qu’il u’a jamais eu la
pensée que la population fût contente d’être sans pastear ( ce que
du reste personne n’a reproché aux
anciens, et ÏEcho à dit précisément le contraire ). Puis il s’exprime en ces termes: « Quant à
nous anciens, nous nous trouvons
mieux que lorsque nous entendions
prêcher qu’il est dangereux d’être
trop iélé, même pour la religion...
Nous noüs humilions en pensant
combien nous avons peu fait et nous
ne croyons nullement qu’on puisse
avoir trop de zèle pour le bien. Ce
qui nous afflige ce n’est pas ce
qu’on a dit de nous, mais c’est
qu’où ait pu accuser si injustement
les régents, dont plusieurs ont
trente heures de leçons par semaine. Il est évident qu’ils ne peuvent pas être constamment au fout*
et au moulin, c.-à-d. à l’école et
dans les chemins pouV s’occuper de
ceux qui y passent ïa journée.
Aussi longtemps que vous ne
nous aurez pas fait connaître vos
correspondants, voûs nous permettrez de ne pas trop nous inquiéter
d’eux^î car ils igriorent mêm‘é‘ les
limites de notre paroisse et queileé
sont nés attributions Néus ‘sémmes à v/ôS ordres, HM. lés anciens,
pont* vous faire 'cohhaâtfé les noms
de bös côrrespondàuts ; noUs ' y
sommes autorisés et jusqu’ici ils ne
4
-<76y
nous ont pas paru aussi mal informés que vous le dites ; ils l’étaient
même sur un point beaucoup mieux
que nous ne l’avions cru. Nous leur
en faisons réparation. — Le Consistoire continue en disant : « Qui
donne un sou pour payer les régents des Pians, des Cardons et de
S* Second? Personne excepté le
Consistoire ». Il faudrait dire la Table ou le vénérable Comité de Hollande. — Précieuse révélation ! —
« N’avons-nous pas assez de notre
paroisse qui comprend Prarustin ,
Rocheplate et une partie d’EnversPortes ? Vos correspondants devraient savoir qué le quartier de
S* Second a son ancien M. Rostan
et qu’il se rattache à Pignerol.dont
la congrégation nomme les anciens« . — Voilà une seconde révélation. Nous croyons savoir que la
Table a toujours payé, et cette
année encore , au Consistoire de
Prarustin le subside de Hollande
pour l’école de S* Second et l’on
vient nous dire que ce Consistoire
n’a pas la responsabilité de ce qui
se passe dans cette école! Depuis
quand 'cela? Enfin disent les anciens: « Nous avons dirigé quelquefois le^ chant à l’Eglise quand
M. Jourdab est venu à Prarustin ;
mais la population a préféré que ce
fut le régent qui le dirigeât » .
Pour les'pncie'às de Prarustin
, ' Philippe Gaudin.
Nous "'faisons encore une observation sur le contenu de la lettre
dont nous venons de reproduire
les principaux passages; elle concerne les écoles. Quoique nous
dise le Consistoire, nous savons
que plusieurs d’entre elles, et celles
de quartiers surtout, laissent beau
coup à désirer. Âceusons-noos le
Consistoire et même la Commission '
des études d’être la cause principale de cet état de choses? Nullei
ment. Les premiers coupables , ce
sont les parents qui n’y envoient
ni régulièrement, ni aux heures
voulues, leurs enfants.
Nous passons ensuite à la lettre
de M. Jourdan.
M. JoHrdan exprime, lui aussi.
le doute que nos correspondants
appartiennent réellement à la paroisse de Prarustin, tellement ils
connaissent mal ce qui s’y passe.
Ils ignorent qu’il y a des réunions
sur semaine au Roc. aux Gay, à la
Crotta et à St Barthélemy , qu’il y
a une leçon de chant au Roc dirigée par M. Chauvie de Pignerol,
qu’il y en a eu une à St Barthélemy,
• Le régent, y est-il dit, pe s’est
Occupé des catéchumènes que‘l’après-midi du dimanche et le vendredi matin de 8 à 10 h., avec
faculté aux élèves de l’école d’assister à 'cette leçon de religion ; M.
Cardon s’en’occupe au Roc le mercredi •. Seriez-vous , dit-il aux 7
signataires de la lettre, du nombre
de ces personnes qui me demandèrent à la visite pastorale de 1866
de pŸésidéi' de8'jtéuniâgi& ql qui
n’assistèrent pas une seule fois à
celles que je me hâtai d’établir au
Roc?
«;Si, comme vous le dites, votre
désirest d’être utiles, pourquoi n’a.vez-vous pas dit un mot le diipanche 19 février, afin d’engager les
187 électeurs présents à nommer
un pasteur, en passant à un second
tour de scrutin , comme le président de l’assemblée vous y invitait?
Le régent avait pourtant déclaré
5
.(77).
publiquement qu’il ne pouvait plus
•continuer à s’occuper de tant de
choses. Et maintenant, permettezmoi, M. le Rédacteur , de dire un
mot sur l’imputation la plus grave
à mon adresse. J'aurais passé ce
fait sous silence, si les lecteurs de
YEcho n’avaient pas soupçonné
<îu’il s’agit peut-être d’un crime :
que vos abonnés en jugent. Il est
question d’une tendance darbyste.
Est-ce mon enseignement qui a
produit cette impression? Je pourrais trouver 70 fois 7 signatures
qui diraient non ; mais vous connaissez , vous-même , Monsieur ,
quels sont mes principes. Cependant
il m’est arrivé, après cinq mois
<l’absence du pasteur , et après en
avoir été prié par trois fois par les
parents d’administrer le baptême à
un enfant, gravement malade , et
qui mourut quelques heures après.
Voilà, d’après les informations que
j’ai eues, l’imputation dont il s’agit. — J’ai transgressé la loi
vaudoise , je le confesse et avoue
mon tort, me réservant de revenir sur ce sujet, si l’on ne reçoit
pas ma confession comme sincère
et que l’on m’attaque encore sur
ce point. Qbant à l’école, je laisse
le soin aux autorités supérieures de vous en parler. Je finis
cette lettre déjà trop longue, en
me déclarant parfaitement d’accord avec vos correspondants sur
ce point, que nous souffrons (et
moi plus que les autres ) de l’absence du pasteur; mais > il nous
faut voir en ceci une direction de
de la Providence, afin que plus
tard on souffre aussi le ' pasteur
qui viendra à Prarustin. '' ’
« TEu vous priant de donner' une
place dans votre journal à ces
mots nécessaires pour rétablir les
faits dans leur vérité, je vous renouvelle , Monsieur le Rédacteur,
l’assurance de mon dévouement ».
J. J. Jourdan
Régent Communal et paroissial.
Les autorités ont parlé, et nous
avons reçu trois lettres l’une des
quelles noos transmet la copie
d'un certificat de la Commission
des écoles en faveur du régent
paroissial.
Il nous serait impossible , nous
l'avons dit déjà, de donner dans
YEcho une place à ces lettres et
à d’autres encore du parti opposé
qui contiennent toutes de très
bonnes choses. 11 faudrait pour
pour cela un Echo de Prarustin,
et nous pouvons assurer à nos
lecteurs que ce serait un Echo
singulièrement discordant.Du reste
les lettres des amis de M. Jourdan
répètent les mêmes arguments et
sont parfaitement inutiles , car
elles disent beaucoup moins en sa
faveur que ce que nous avons dit
nous-même , quand nous affirmions
que ses opposants apprécient son
activité et son mérite comme nous
les apprécions nous-même. Ils se
plaignent de ce que les enfants
vont tard à l’école, surtout dans
les écoles de quartier ; car il nous
paraît que c’est essentiellement de
celles-là qu’ils entendent parler, et
ils ont parfaitement raison de se
plaindre; ce n’est pas un mensonge,
mais un fait que nos avons souvent entendu déplorer et que plus
d’un régent déplore ; ils regrettent ensuite que le régent M. Jourdan soit empêché de donner tout
son, temps à l’instruction de ses
6
^làvâs et nous sommes ¡tous â>’ào>
cord avec eux, y compris M,
Jourdan lui-m^me. Pour les écoles
de quartiers nous savions qu’il y
a d’honorables exceptions, même
avant d’avoir reçu la protestation
de M. J. Loiïg qui dirige, nous
le supposons , l’école des Rostdns.
Ce régent, tout en laissant entendre que les enfantS'- net sont pas
toujours réguliers, repousse, pour
lui et pour d’autres, l'acousation
de n’avoir que 15 ou. 20 h. de
leçons par semaine » dans, des termes plus qü'énergiques , dont VEcho des Valiées ne saui;ait se servir,
même en en laissant la résponsav
bilité à leurs auteurs, M, Long
nous informe jot particulier que
depuis quatre mois qu’il tient l’école , il a presque toujours eu une
réuhion.1 le jour du Seigneur et
que même depuis deux mois une
nouvelle école du dimanche, qui
ne compte pas moins de 16 abon>
nés au Messager, a été organi»
sée, Nous espérons avec M,
Long que Dieu., bénira ce petit
commencement. Nons < voudrions
qu’une autre occasion, plus agréa*
ble iporur lui lui eût été offerte de
de nous foire connaître son ^oeuvre';
mais noué tenons'à lui dire que
cette partie de< sa lettrei nous a
fait plaissc. Qéfendions-^neoéi quand
nous sommes slesés ou a4,taquée »
mais faisons le toujours d’une ma»
mère) coiEvenable.ii >1 .i mo
. V U'0>,v;‘a.ui fin ûU'^¥àchidiil
iC'iii: >-.i- : .ili, mi
. J : ;'i!< ¡.. ih u’ ll'.t jf. JltP7
» la DAàlfiaiMinn
■ [ .»d ' J : l'i U 1 . ir> U U'.t ir- J1IP7
Mofisimr le Rédactmr,, , .
^ _ »t î. - ■ Jlr.'., /î II II IJ
, , r , . Pràiy, le IQ.février 187t.
1. y. ■; ili» cUd:.!“.
Je viens, remplir mon engagement on
vous faisant parvenir ¿éttè i* Tettre qüé
je somnets à v^tré jo^eriieDit iUipArtnli.
. ! n pondt ) que -l’adbiintstratiofl, «bstgée»
par t foi SynOdo; d« 11848 f. de nommép .une
Commission pqur la rpvisii^n (i^ la dîMipline (art.¡4á). ne répondit pas aux vœux
de raSâèmhlée, puisque le Synode süîvant
confia lUt-triêûte à' Cinq ùwiûbreS là tâcnfe
de préparer iiH pro/ef de áisáplíne tissez
tôt ptmr qui bt Tâble pût U sàsunettre â
Veemwm des paroisses trois mois au inàim
amnt Uf, tenue dv, proehain Sÿnede. ( S^.
1851, art. 31 ). Le projet àu) question fui
soumis au Synode dq qui, voulant
laisser plus de féMpS à là réfléilôn, établit Un Synode extraordinaire péiur P^âée
suivante spéciàietneqr'ehargé (Ten âiire
l’examen (art. 53, 34 Ci 68). 11 est si vrai
que la question de .lai uomioatiòn des
pasteurs y était engagée, que la proposition de renvoi fut votée immédiatement
apres que l’assemblée èut passé à Vordfe
du fàur sUr cále d*nn'ffleibbré du Sytiode
qui dèitUndait la libeHé absolue des paroisses la nomination de Imri pasleurs \et\. 521. Au dehors desîassemt
blées délibérantes, les questipaa qui iutéressent l’Eglise furent aussi agitées. Des
séances préparatoires furent organisée^[à
la Veillé des grands débals, auiiqaèlles
on accoùrait de diverses pâroissds. ÀVeo
de telles préparatlous le Sÿnode de 1833
était bien d^iosé pour profîtor dès
miëxqs de la diseUssioQ.,i d’autant i ptns
gim. déjA déchargé de toute. préoceupa^Du
admiqlstratiye. il oqi,.iii^, durée de 7
jours pris dansdeux semaines censèciitivW.
—'Eh bfod ! Cé 'Syilôdël üont qddfques
awidbrés oUt iuouirê des iulënts adiAiiH^tVàtife Ol Oratoires,’A'-VotéTdrt. 8. de fc
Ciandiitulion.'iélablipsattt itégolité des puBoisses; dauU l’exerciCèide ttoufo droits^
et ,1e maiuti^p des
à'ôire, ‘ car W visait au' bût à
oÍmÍ (è ’nitcUè’ *êbmâtent' dû fàllû
a«<t»eniént9i&thistoire‘èt"lb dvoit pHddai•ebt’Biii lavemr de cette’ dédaicmi,^ camme
1(^ ¡^montre sUffîsammenlt ;ie rapport présqn^ au Synode ^ 1864,. imprtioé dans
le compte-rendo, Il y aurâjt, en effet, de
l’injustice dje la parí, dé nos âssembiées
sydodhles à raécOUÎràftVe ta nature des
7
479)
üem ou nos ancêtre» trouvaient! uo refuge pendant les violentes persécutions,
et à ne laisser à ceux qui y habitent maintenant que la perspective d'un ministère
languissant et môme interrompu. Il y
aurait dé l'inOdélité h abandonner ce but
parfaitement évangélique, de procurer à
chaqueparoi'ise le minietèrequi lui connient
le mieux, et lui renvoyer tout le soin de
cette«euvre si importante. L’évangélisation
qui poursuit son œuvre avec des moyens
héroïques le désapprouverait.
Ce n'est pas le 2" alinéa de l’art. 9 do
la Constitution qui fut la cau^ des troubles qui réveillèrent l’attenlioa des pa-'
roisses sur la nomination des pasteurs,
mais l’absenoe du réglement ad hoc, ou
d’un réglement qui traduise dans la pratique les principes énoncés en les mettant
en harmonie avec les besoins nouveaux
de l’Eglise vaudoise émancipée qui se
sent chez elle lorsque le vent souffle de
tous côtés à la liberté, et ne montre pas
un zèle inconsidéré lorsqu’on lui recommande le courage de faire disparaître de
sa Constitution ce qui, à tort ou à raison,
pourrait senibler d’une époque vieillie, et
fournir prétexte à, des accusatioks ikjcstss,
(Synode de 1864, Rapport de la Commission synodale sur la question de la libre
nomination des pasteurs, page 65. )
Ce n’est donc pas la suppression du 2"
alinéa de la Constitution qu’il faudrait,
mais la discussion des réglements provisoires par le Synode qui trouverait certainement le moyen d’y faire entrer une
application de Part. 16 du Synode de 1866,
résultat précieux de plusieurs années de
préoccupations relatives h là libré nomlnation des pasteurs qu’ont, négligé cdm-'
plétement les rénriseurs du.pr^yrt do régiments orgUniquw I présenté en 1865.
Que le Synode-prochain, oüi s'il le faut,'
un Synode spécial, reprenne son travail
au § 12 du dit pn>fst\ oui bien au § 11
du chapitra premier de» réglement» organiques oh se sont arrêtées les discussions
du Synode dé 1866, et il y a tout lieu de
croire qu’avec les puissaqjs ciseaux qu’il
possède, il éliminera toht' ce qui est opposé à la contrainte évangélique, et peutêtre la Commission explbra'tileè muntion
uée à l’art, 82 do l’anhéo 1867, apportera
des découvertes inattendues comme produit de ses fouilles de quelques années.
Je confie cette proposition à l’examen
do ceux à qui s les intérêts spirituels »
des Eglises «s.mt autrement chcr.s qu’une
idée favorite».
. Votre dévoué en Cbrist
D. Gay Past.
Chront(|uc SP/iu)roi00
La paroisse do rtarustin n’ayant pas
réussi à trouver un pasteur, In Table a
désigné pour y faire les fonctions pastorales en voie provisoire et jusqu’à ce (|ue
cette église ait pu se repourvoir, -M. le
miniitre TiQiv de Porttoiït. • ‘Í
La paroisse de la Tour, dans une réunion convoquée ad hoc par le Consistoire,
a accepté à l’unanimité le principe do la
libre nomination des pasteurs par les paroisses et s’est prononcée easoile,' comme
celles de S. Jean et de Pomaret, pour
proposer au Synode de transférer l’époque
de ses assemblées à une saison plus convenable (On d’août ou commencement de
septembre), et de faire de cet article de
Constitution un article do Réglement.
Nous apprenons de source certaine, que
le Conseil Scolaire de la Province n’a pas
approuvé le projet de Réglement que le
Conseil communal de La Tour avait fait
et proposé à l’Autorité supérieure et dont
nous avons déjà longuement entretenu
nos lecteurs. Le même sort aurait été le
partage d’un réglement pour les cimetières proposé par la mêmé Municipalité
et le motif du refus d’approbation , c’est
que oe réglement contiendrait dos éléments opposés aux lois en vigueur.
i . , ^ '
On écrit, do MavaznsÂ. à.
VEco deUa Verità: r
« Grâces à Dieu, j'ai lieu dlôtr© satisfait
¡de la I marche de l’œuvre. Durant Oét hiver
la régularité de la fréquentation du culto
a été plus grande que par le passé, et
dans plusieurs il y a eu augmentation de
vie spirituelle, ¡üm
, « L’émigration en Amérique ne nons a
pas fait perdre, cette anuéei moins de lOl
personnes, t- qnatin communiaets et six
,élèves de l’Ecole.—«Deux autres familles
nous quitteront l’été prochain.
8
(80)
« A Montebello , les deut réaaions sur
semaine, et surtout le culte du dimanche,
sont très fréquentés. Durant l’hiver j’y ai
eu toujours une moyenne de 35 à 40 auditeurs adultes. L’école compte environ
28 enfants qui la suivent régulièrement ;
et nous y avons eu nous aussi la fête de
Noël avec 53 enfants.
«L’école du soir dirigée par M, le régent Savane comptait déjà 22 élèves, presque tous étrangers à l’Église, quand ie
curé en s’y employant de toutes ses forces,
réussit à en détourner la majeure partie.
La même influence m’a emp&hé d’établir
un culte à Rirarone , quoique j’y eusse
été appelé par une vingtaine de personnes.
J’espere pourtant que le Seirâeur nous
ouvrira une porte de ce côte. Ce serait
un pas sur le chemin de Bassiguana ».
Cknmtque f^oltttque.
Italie.— La Chambre des députés a
eu durant toute la semaine beaucoup de
peine à se trouver en nombre pour délibérer. C’est la queue des vacances du
carnaval. Elle a discuté * et approuvé
(juelques projets de loi d’intérêt secondaire dont le plus important est celui de
la levée des jeune gens nés en 1850 et 1851.
Les principaux article.«) de cette loi sont
les suivants :
Art. 1. Le Gouvernement du roi est autorisé à faire dans toutes les provinces
de l’Etat âeux levées distindtes et séparées
sur les jeunes gens nés dans les années
1850 et 1851.
Art. 2. Le contingent de première catégorie est fixé pour chaque classe à 50,000
hommes.
Art. 3. iLe contingent de,première catégorie de chaque classe, est, en voie exceptionnelle , réparti en deux parties ;
La première partie, de 30,000 hommes,
restera sous les armes tout le temps élabii
par la loi du 20 mars 1854. La seconde
partie, de 20,000 hommes, sera sous les
armes tout lé temps qui sera compatible
avec le budget des dépenses du Ministère
de la guerre.'i 1
A ce propos';' les bon. Fambri et Corte
ont adressé au ministère des interpella-'
lions sur la force de l'armée, l’état des
fortifications, l’administration et ont recommandé le système prussien et l’arme-'
ment. — Et les économies? On n’y pense
plus, à ce qu’il paraît. On a fait remarqueravec raison quelle ministre des finances
Sella aurait dû répondre au Heu'deRicotU
le ministre de la guerre. .
li'raxioe« — L’Assemblée nationale »
ratifié, le 1' mars., les préliminaires de
paif par 546 votes contre 107. ,,,
. Les principaux articles de ces préliminaires sont :
1. La France renonce en faveur'de l’empire allemand à ses droits sur les territoires suivants : — un cinquième de la
Lorraine, y compris Metz et ThiOnville,
l’Alsace moins Belfort.
2. La France payra 5 milliards de francs
dont un milliard en 1871 et le reste dans
l’espace de 3 ans.
3. L'évacuation du territoire français
commencera après la ratification du traité^
d’abord l’inténeur de Paris et les départements de l’ouest.
4. Les troupes allemandes s’abstiendront
de faire de réquisitions dans les pays occupés , mais leur entretien aura lieu aux
frais de la France.
5. Un délai sera accordé aux populations des territoires annexés pour leur
option entre les deux nationalités.
6. Les prisonniers seront rendus immédiatenient.
7. L’ouverture des négociations définitives de la paix aura lieu à Bruxelles.
Au début de la séance, un député ayant
essayé de défendre lès auteurs de la guerre,
une grande émotion s’est emparée de l’assemblée , laquelle par un orilre du jour
a déclaré la déchéance de l’empire à
l’unanimité moins cinq vot^. ^is, comme
le dit M' Léon Pflatte, pour être vaiucue,
appauvrie, humiliée, la Ftancè^u’e-st pas
perdue. Quelque profond qiie soit l’abîme
oh elle s’est plongée, elle ^mtèn ressortir
rajeunie et forte, si elle revient au Dieu
qui la châtie, en s’accusant elle-même,
et non ses seuls ennemis, des malhéurs
qui l’accablent et si elle sait résister aux
flatteries de ses dèux grands ennèmis,'les^
fanatiques ultrarévplutionnaires gui rappellent toujours la reine des nations, le
foyer des lumières, et a celles des ultramontàins de l'Wiicet-«;, pouf lesquels lu
peuple français est tonjbufs dans na sens
spécial, et comme telj.le »«upte d«,i)iew»
le soldat du Christ (c^ à'a..du pope j. ,
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À. RâVBL Gérant.
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Pignerol, lippr. Chianlo^e.,