1
Soixante-quatrième année - Annn VI®.
3 Février 1928
N“ 5
. W
g
O
:z;
't
P
8
Q
O
4- '
L EtyÇU) DES VALLEES
PAEAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'AEtlNNEMeNTl
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse
Par an
L. 10,—
» 24,—
» 22.—
Pour 6 mois
6,
12,
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’ABONNEMENT SB PAYE D’AVANCE.
S’adresser; pour la Rédaction, au Directeur M. Jeah Coïssob, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
<wv Le Nnméro: 25 centimes <«»>
8
B
8
w
>
S!
>
Cf
H
O
B
>
"d
O
CO
H
Qae toutes le» chosm vraies, honnêtes, justes, pure», aimables.... Ægnes de Jouanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8) .
(e mil iiol triiiiilii!.
« Ne craignez pas ceux qui tuent le
corps et qui, après cela, ne peuvent rien
faire de plus. Je vous montrerai qui
vous devez craindre. Craignez celui
qui, après avoir tué, a le pouvoir de
jeter dans la géhenne; je vous le dis,
c’est lui que vous devez craindre».
Luc XII, 4-5.
Nous sommes instruits et édifiés, dans
%ia Bible, souvent autant par la faiblesse
des amis de Dieu que par leur courage,
[' leurs victoires, leur héroïsme. Leur faiI blesse, c’est leur point de départ, leur
^.héroïsme leur point d’arrivée; entre deux,
c’est le chemin, le dur et dificile chemin de la lutte, le chemin étroit de l’efç?,; fort journalier et de la formation à la
i ?^vie cftvine. Nous voudrions être, nous,
t .pour ainsi dire, arrivés avant d’être parFï.^tis et transformés en saints, d’un coup,
Î ■ comme par une baguette magique. L’his^ toire des œuvres divines nous montre
[ une autre manière : la manière lente, la
I (Croissance, la montée insensible, invisit ble aux yeux des hommes, qui ne sont
frappés qu’une fois en présence du ré|'"‘sultat et qui, alors, oublient le point de
départ et les étapes du chemin.
,Ce qui a dominé les disciples en pré; sence du travail intérieur et de l’œuvre
; pratique et visible que leur Maître voui lait leur faire accomplir, c’est la peur.
La peur qui est une souffrance et une
g infirmité, le ver rongeur qui rend sté; riles les enthousiasmes et inutiles les
idéals ; la peur, le grand moyen du Mal,
et par laquelle le Mal arrive à faire
d’hommes bien disposés les complices
silencieux, les témoins immobiles et attristés de l’iniquité. Jésus a lutté contre
la peur ; une des paroles qu’il a le plus
souvent répétées aux siens, c’est : « Ne
craignez point!».
Nous aussi, nous sommes trop souvent des craintifs, des peureux ! Pourquoi beaucoup de bien, ou simplement
de diminution du mal ne s’accomplit-il
pas? Nous avons peur des hommes,
nous ménageons leurs intérêts et ce que
nous appelons leur puissance. Nous les
croyons beaucoup plus forts qu’ils ne
sont. C’est le propre de la peur de déformer la réalité. Instrument de celui
que l’apôtre appelle «le Menteur», elle
nous ment, et de deux manières: elle
''nous fait croire que les hommes sont
plus forts qu’ils ne le sont ; elle nous
exagère notre faiblesse ; ou plutôt non,
car jamais nous n’aurons assez la conviction de notre faiblesse ! Mais elle nous
voile la puissance du bien, elle obscurcit aux yeux de notre âme la fidélité de
Dieu. Elle nous rend seuls. Nous craignons des difficultés, des ennuis, et la
peur nous en grossit les effets possibles.
Que de fois, après avoir résisté à une
tentation, ou vaincu une difficulté qui
nous semblait insurmontable, n’avonsnous pas dit : « Ce n’est que cela !
Et dire que je m’en suis fait tant de
tourment ».
^ H: *
Nous craignons notamment pour notre
vie extérieure, pour notre vie physique,
E y a tel d’entre nous que la peur des
microbes empêche de faire une visite,
d’être familial, d’être fraternel. On fait
passer une préservation, illusoire peutêtre (car enfin les microbes peuvent vous
atteindre sans que vous sortiez de chez
vous), avant cette action bonne: la pitié,
la charité. Pour sauver, ou en croyant
sauver, sa précieuse santé, on dépeuple,
on atrophie, on dessèche son âme. Comme
s’il valait la peine de vivre avec une âme
sèche et comme si, avec ces précautions,®
on pouvait retarder le moment où le
Créateur dira à telle ou telle de ses créatures : «Fils de l’homme, retournez ! ».
Et c’est là ce que Jésus nous dit; ce
qu’il faut craindre, ce n'est pas la mort du
corps, c’est la mort de l’âme, c’est la fermeture devant nous de l’entrée à la vie
vraie, haute, libre, bonne, lumineuse, en
plein contact, en contact ineffablement
précieux avec Dieu.
^ ^
Il est certain que les hommes doivent
mourir; mais il est non moins certain que
nous sommes appelés, à travers cette mort,
avec le secours de cette transformation
même, à la vie belle et bonne dans la
clarté de Dieu. Ce qu’il faut craindre,
c’est la maladie de notre âme, c’est sa
mort; ce qu’il faut redouter, c’est qu’elle
soit définitivement fermée à la communion avec le ciel, aux pures et saintes
pensées, anges blancs et bienfaisants qui
nous viennent du ciel. La peur ouvre
notre âme à toutes les puissances mauvaises. Il faut, pour que nous ayons le
secret et la possession de la vie vraie, que
nous soyons ouverts à l’action de la
vérité, de la beauté, de la justice, de
l’espérance éternelle: alors grandit en
nous l’être nouveau, âme qui chante, prie,
domine les limites, résiste aux tentations,
aime, se soulève, prend son envolée, se
laisse illuminer de rayons surnaturels. En
un mot, une âme vaillante, active, qui se
sent dans le vrai et dans cette paix bienheureuse qui surpasse toute intelligence,
a: «
Et pour ne pas céder à la peur, pour
vaincre la peur, sous quelque forme et à
quelque occasion qu’elle se présente, Jésus nous rappelle cette vérité qui a été la
sienne, en lui vivante et triomphante:
/?/en n’est oublié ue Dieu. Tout ce que
Dieu a créé, quel que soit son sort à nos
yeux, qui sont myopes et qui ne peuvent
pas' pénétrer dans l’activité mystérieuse
et surnaturelle de Dieu, qui restent fixés
du rivage vers les profondeurs sans rien
voir, — tout ce que Dieu a créé demeure
dans son souvenir, sa pensée, son affection,
son action. Qu'il résonne toujours dans
notre cœur le vieux cantique: «Nous
sommes tous sous l’œil du Dieu suprême!».
Oui, pensons à la mémoire de Dieu. Bien
des choses peuvent survenir: que d’accidents! Ils ne sont que cela: des accidents,
c’est-à-dire ce qui arrive et passe. Mais
si notre âme a laissé Dieu agir en elle,
il s’y trouve une puissance et une joie,
une promesse et une foi qui l’aideront
à supporter l’orage, jusqu’à ce qu’il ait
laissé de nouveau, éternel et dégagé, le
ciel pur et admirable de Dieu... Dans ces
jours difficiles, écoutons plus attentivement la voix de Celui qui dit; «Ne craignez point », et nous libère des mauvaises
influences et des néfastes dominations.
Ch. Genequand.
(Semaine Religieuse, mars 1925).
Yaines formules?
Le nom «formules» s’associe aisément
dans notre esprit à l’adjectif « vaines » qui
doit' le précéder, il est vrai, dans bien plus
d’une circonstance.
Cette fâcheuse accointance nous a portés à ne voir qu’eixtériorité, qu’inutilité,
que formalisme dans tout ce qui est formule. C’est que la formule est de l’appns
par cœur. Ce n’est pais quelque chose de
dicté par le besoin de l’instant, par la voix
intérieure, par la pensée, par la méditation. Ce peut être même de la pure routine.
Je ne puis me cacher, pourtant, que teEe
formule m’a frappé parfois, et même très
favorablement frappé.
En voulez-vous un exemple, un seul?
Il est des pasteurs qui annoncent le
chant des hymnes d’église en ne signalant
ni l’esprit que l’on doit apporter dans
cette partie véritablement capitale et foncièremient protestante de nos cultes, ni le
motif pour lequel on chante. U leur suffit
de l’indication pure et simple, et par trop
iwutumière ; « Chantons maintenant les
versets, etc... du cantiquei, etc... ». — Vous
me direz que cela suffit ; que tout le monde
sait que le chant est une vraie prière à
Dieu ; que c’est à Lui qu’on l’adresse ; qu’il
faut le faire dans un esprit d’adoration,
etc., etc. — Je suis avec vous. Mais je ne
vous cache pas que ma préférence va à
telle autre bonne vieille formule qui sent
le terroir.
Il est dans notre parler jxjpulaire des
expressions pleines de religiosité, et je
vous assure que je suis charmé de les entendre ; Diou l’aie ! Diou préservé ! Diou
veuille ! Diou garde !, etc... Vous connaissez
bien ça. Et alors, si dans notre culte il y a
trace de ce langage, ne crions pas au piétisme et hâtons-nous de 3© bien jalousement conserver. « Chantons maintenant, à
la louange de Dieu, le cantique, etc... ».
« Chantons maintenant le cantique, etc...,
à la gloire de Dieu ». Gela n'a-t-nil pas meilleure grâce?
« A la gloire de Dieu » : en voilà une expression bien à nous;! EUe est marquée au
coin vaudois, elle est d’une bien bonne
frappe. Nous la retrouvons identique dans
notre bon viteux patois. Aussi pourquoi ne
pas les aimer ces formules ?
Croyez-vous qu’elles soient réellement si
vaines ?
Pouvez-vous vraiment les ranger en toute
sûreté parmi les vaines redites ? Oh ! alors
que de biens bannes choses ne devriez-vous
pas retrancher de votre parler habituel !
Songez seulement â la prière que vous
dites, je ne dis pas que vous débitez, ordinairement, à « Notre Père... ».
Si vous vouliez absolumemt qu’eüe ne
fût pas une vaine formide, vous devriez
vous arrêter et méditer sur chacune de ses
phrases, pleines de sens, r^orgeant de
sens divin. «Notre Père!». Cette invocation même ne serait qu’une vaine formule
si vous ne pensiez à toute la plénitude de
son acception. « Notre Père ! », ce n’est pas
seulement une apostrophe, un vocatif, mais
c’est un acte de foi et de confiance renfecrmé dans deux mots seulement. Il n’en
faut pas davantage pour prier, pour prier
notre Père, votre Père, ce Père qui « sait
de quoi vous avez besoin avant que vous
le lui demandiez ». C’est Jésus qui parle ;
Lui qui a flétri Jes .« vaines paroles » des
« païens qui s’imaginent qu’à force de
mots ils seront exaucés». Jésus, ce Jésus
qui haïssait les vaines formules, c’est bien
pourtant lui-même qui a dicté la plus haute
formule avec laquelle, jusqu’ici, l’honune
ait su s’élever jusqu’à Dieu.
Voilà pourquoi les mécontents des vieilles formules, les chercheurs d’expressions
nouvelles, les accoucheurs de nouvelles liturgies (passez-moi l’expression) me laissent parfais bien perplexe.
Dans une excelente étude sur la littérature protestante, je lisais, il y a quelque
temps, de profondes remarques sur l’ampleur soiennele de certaines périodes de la
liturgie du protestantisme et sur Jeur précision littéraire et dt^matique à la fois.
Loin de moi la présomption de nier de
telles qualités aux gens de lettre et aux
gens d'église de notre éiioque ; mais il est
des côtés du langage qu’il est dommage de
gâter et il en est de ceux qu’il est difficile
et dangereux de toucher. Celui qui a trait
à nos habitudes religieuses en est certainement un. La religion est foncièrement
conservatrice.
(Juant aux dangers, de différente nature, vous les connaissez mieux que moi.
Je vous en signalerai un seul contre lequel
ont souvent échoué les « novateurs ». Il
s’agit de ce que notre liturgie dit à l’égard
des autorités. D’aucuns ont voulu en écourter, d’autres en charger, d’autres en corser, ou pis encore, les expressions. Ils y
ont fait piètre figure.
C’est que la formule est jalouse, précieuse, excellente, lorsque les routiniers nie
la rendent pas vaine. S. P.
de
«Il
Encore d prop
l’Eglise corps de Clirist,,.
J’ai lu avec la plus grande attention les
deux articles de MM. Strong et Miegge à
propos de la brochure de M. H. Tron ; ils
ont atteint le double but de susciter en moi
le désir de la lire et de, m’engager à prendre part, oh ! de très loin, au débat.
Il est bien entendu, et je n’attends pas
qu’on me le dise, qu’il serait pour le moins
nécessaire, pour parler d’un livre, de l’avoir
lu ; aussi n’est-il pas mon intention d’aborder la substance du sujet.
Un livre, qui a la double qualité de nous
inviter à un réveil et d’être écrit par M. H,
Tron, ne peut qu’être un bon livre.
Comment en serait-ij autrement?
(Juel autre sujet pourrait être, mieux
que celui-ttà, à l'ordre du jour, en ces temps
ténébreux ?
C’est même parce que le sujet est capital qu’il n’y aura jamais trop de hvres qui
s’en occupent, et je saisis l’occasion de rappeler aux lecteurs, au cas où ils l’auraient
oublié qu’il existe une brochure merveilleuse entre toutes, qui l’aborde et le sonde
d’une manière inspirée. J’ai nommé ; E Signore viene, par W. E. B.
Rarement un livre m’a fait pareile in>pression. Y a-t-ü, par-ci par-là, telle idée
particulière qu’on n’approuverait pas? Eh !
qu'importe;! L'esprit du livre, son entraînante éloquence, voilà l’essentiel ; les arguments qui vous emipoignent, les appels
qui vous secouent, voilà l’important.
Il « réveille » ce livre, il engage à se hâter ; tel un coup de tonnerre qui nous
avertit de l’arrivée de l’orage, et vous conseille de rentrer...
2
Que n'est-i|l traduit en français, de façon à ce qu’il puisse atteindre les hameaux
les plus reculés de nos Vallées !
Blstce que ce livre est conçu dans le
même esprit que celui de M. Tron ? Sans
n\d doute, un tel sujet ne pouvant suggérer que de généreuses idées de piété et
d’enthousiasme. Aussi, tandis que je ne
manquerai pas de lire la brochure sur
1 Eglise corps de Christ, je vous engage, si
vous ne l’avez pas encore fait, à lire à
votre tour : Il Signore viene, sans tarder.
On n accordera jamais trop d’attention
à Un sujet aussi important que celui du
réveil.
U n lecteur qui désire et attend le réveil.
H
'roteiui
»!•
C’est S. E. le cardinal-archevêque Gamba
qui vient de lancer aux prêtres de son diocèse cet avertissement prémonitoire. Justement soucieux des dangers qui menacent la religion, le cardinal constate avec
amertume « combien les périls spirituels et
physiques pour la jeunesse inexpérimentée
augmentent de jour en jour par le débordement de l’immoralité, à travers un désir
sans freins d amusements de toute sorte :
bals, théâtre, cinématographe, lectures pervertissantes... auxquels vient s’ajouter la
fureur d une mode éhontée, fort impudique
et source des passions les plus basses,
thermomètre bien douloureux de la décadence des mœurs publiques ».
Bien dit. Il n’est pas un chrétien, pas
un simple honnête homme qui ne souscrivît à ces douloureuses constatations ; elles
ne nous semblent cependant pas avoir le
moindre rapport avec la conclusion de la
lettre de Son Eminence. Jugez-en plutôt.
D’après le résumé que nous en donne la
presse de Turin, le cardinal-archevêque
aurait conclu en recommandant aux prêtres de Turin d’avertir les fidèles qu’ils
aient à se garder ; « a) d’éviter tout contact avec les protestants |)our ne pas courir le danger d’adhérer à leurs doctrines ;
ils sont tout particulièrement obligés de
s’abstenir de participer à leurs conférences, réunions, etc. ; 6) il leur est sévèrement défendu de lire, répandre ou aider
de quelque façon les publications périodiques des Sociétés protestantes (même le
candide Echo des Vallées, donc !), ainsi que
les livres qui, de quelque façon, traitent
de choses religieuses et ont été publiés par
leurs soins ; c) c’est enfin une faute grave
de donner son nom à n’importe quelle Société ou secte protestante, de quelque nom
qü’dlle s’appelle ».
Nos lecteurs feront eux-mêmes les commentaires... que nous gardons dans la
plume. c.
le “Prayer-Book,,
et les disseosioDS de l’iglise doglicaoe.
La question du rituel de l’Eglise Anglicane paraît devoir donner lieu à de nouvelles luttes acharnées. Les évêques, réunis pendant trois jours à Lambeth Palace,
sont arrivés à la décision de retoucher les
points les plus controversés et qui se prêtent à une grande opposition.
D’autre part, J’évêque de Londres a affirmé, à Bournemouth, que le projet sera
représenté au Parlement, avec quelques explications, sans le retoucher, le vote n^atif
ayant été une surprise et un défi.
Malheureusement, malgré l’avis de il’archevêque de Cantorberry, Lord Halifax a
pubhé le contenu de l’entrevue de Malines,
ce qui a ouvert les yeux même aux plus
favorables au projet. Le danger est réel,
le but que l’on se propose est de favoriser
les anglo-catholiques au détriment de la
Réforme, surtout du parti évangélique.
Quoiqu’il en soit, d’ores et déjà les adversaires du projet, notamment Sir JoysonHiek et l’évêque de Norwich comme celui
de Birmingham, ont fait connaître qu’ils
maintenaient leur opposition contre la nouvdle révision à laquele les évêques ont
procédé.
Avant que le projet soit représenté au
Parlement, l’assemblée du clergé et celle
de l’Eglise devront se prononcer. Comme
il est très probable que ces deux corps se
rangeront à l’avis des évêques, le Parlement devra se prononcer en dernier lieu ;
or, comme le Parlement représente la masse
du peupife, il est plus que probable que le
vote sera négatif.
L’archevêque de Cantorberry, qui a favorisé la rencontre de Malines, et qui voudrait maintenant favoriser les anglo-catholiques, assume une grande responsabilité
devant Dieu et las hommes. C. A. Tron.
CHRONIQUE VAUOOISE
SOCIETE D’HISTOIRE YADDOISE.
Les opuscules commémoratifs que cette
Société fait paraître pour le
17 février 1928
sont déjà sous presse. La brochure italienne, rédigée par M. le comm. D. Jahier,
traite du duc Emmanuel-Philibert, dont
Turin et le Piémont célèbrent cette année
le quatrième centenaire de la naissance.
La brochure française, due à la plume
de M. J. Jalla, a pour titre La débâcle
(1686),.
Que les personnes, qui désirent souscrire, veuillent bien indiquer au plus tôt
le nombre d’exemplaires qu’elles veulent
recevoir, afin que le tirage puisse être fait
sans perte de temps.
S’adresser à l’Administration du journal.
* * «
ANGROGNE. Nous devons enregistrer,
cette semaine, deux départs pour la patrie
céleste : celui de Bonnet Suzamie veuve
Reymann, des Jouves, décédée le 26 Janvier, à l’âge de 74 ans, et celui de Cougn
Jacques feu Jacques, de la Grangia, qui
nous a quittés le 29 Janvier, à l’âge de 63
ans. Nous renouvelons l’expression de notre vive sympathie chrétienne aux familles
en deuil.
— Nous notons avec plaisir que, depuis
cet automne, il y a dans la paroisse un
renouveau de zèle de la part de notre Jeu*
n^sse. L’Union Chrétienne de Jeunes FiUes,
sous la direction de M.me L. Pons ; les
Unions de Jeunes Gens de Cacet-Rivoire
et du Serre, respectivement dirigées par
MM. Etienne Benech et Jean Saru, ont pris
part à différentes initiatives et ont eu la
joie d’admettre dans leur sein de nouvelles
recrues. Au Pradutour, M. D. Gaydou a
réorganisé l’Union de ce quartier, et à
Saint-Laurent une nouvelle Union a été
fondée depuis trois mois environ et se distingue par son zèle et par son activité,
sous la direction de M. Etienne Charles
Bertin. Nous demandons à Dieu de bénir
tous les efforts qui se font pour le bien
moral et spirituel de notre chère jeunesse.
D. P.
LA TOUR. Le dimanche des Missions a
été célébré dans notre paroisse — comme
il le fut dans toutes les autres, je suppose
— par un culte spécial, où la grande cause
des Missions en pays payen a été plaidée
avec chaleur. La collecte du jour fut également dévolue aux Missions.
— La soirée de bienfaisance donnée samedi dernier à l’Aula Magna par la Société d’étudiants La Balziglia, fut des mieux
réussies, et le nombreux public qui y assista n’a pas regretté le prix du billet
d’entrée. Jeunes et vieux s’y sont fait une
pinte de bon sang.
Les deux pièces que nos jeunes amis ont
jouées avec beaucoup d’entrain et de brio :
/ casi del... caso, comédie en 3 actes de Angelo Burlando, et U duello del signor Tempestino, de Angelo Duci, sont également
exhilarantes, pleines d’imprévus, souvent
spirituelles, et totalement exemptes de ces
mots à double sens, de ces grivoiseries voilées, toujours choquantes, et qu’on trouve
trop fréquemment dans les ouvrages de ce
genre. Les jeunes acteurs ne se sont proposés que d’amuser le public, et ils ont
parfaitement atteint leur but; aussi les
gens moroses auraient-ils mauvaise grâce
à leur reprocher de ne pas nous avoir joué
une pièce — sur les deux — un peu plus
substantielle, La jeunesse, qui formait la
niiajorité de l’auditoire, est sans doute
d’avis que le choix fut des plus heureux,
à tous les points de vue, et nous n’allons
pas les contredire.
— Les journaux de Turin nous apportent la triste nouvelle de la mort du notaire M. Charles-Albert Forneron, décédé
le 30 janvier dans une clinique de Turin,
à la suite d’une pénible maladie, à l’âge
de 57 ans. Ses funérailles eurent lieu le
l.er courant, au temple vaudois, et tôt
après, de par la volonté exprimée par le
défunt, le corps fut incinéré.
I-« notaire Forneron, fils du toujours regretté M. Jacob Forneron, avait fait ses
études classiques au Collège de La Tour et
celles de notaire aux Universités de Gênes
et de Turin. Il exerça le notariat durant
plusieurs années au Villar et dernièrement
à La Tour ; et partout il laisse le souvenir
d Un fonctionnaire capable, honnête, droit
et serviable. M. Forneron, très favorablement connu dans toute la vallée, sera vivement regretté.
Notre vive sympathie va à la veuve, au
frère, à la sœur et aux autres parents du
"cléfunt.
MASSiEL. Encore un de nos vieux qui
nous a quittés. Il s’agit de M. Jean Micol,
du Gros Passet, qui vient de nous être
emporté par une attaque d’apoplexie, à
1 âge de 77 ans. Il avait été récemment
ancien. Aux parents affligés nos condoléances. ]yi
— La Commission financière des laïques,
en la personne de M. Attilio Jalla, a visité
dimanche dernier notre paroisse ; il eut un
entretien avec le Consistoire, présida le
culte et une réunion générale dans la salle
du Reynaud. Devant un public très nombreux et sympathique — on peut bien dire
que toutes les familles de la paroisse
étaient présentes — M. Jalla a exposé la
grande et urgente nécessité que chaque
membre de la paroisse, comme de toutes
les paroisses des Vallées, augmente sa contribution annuelle pour l’église, afin que
ceUe-ci, tout déficit comblé, puisse, accomplir sa grande œuvre religieuse, morale,
intellectuelle, sociale au nom de Dieu, et
en faveur de tout le peuple vaudois.
Et les Masselins, qui ont déjà démontré
en maintes occasions leur amour pour
l’église, accueilleront sans doute favorablement l’appel de la Commission, qui correspond aux besoins les plus urgents de
l’Eglise Vaudoise. x.
SAINT-JEAN. Pour la quatrième fois le
conducteur de cette paroisse, M. Emile H.
Tron, déjà favorablement connu et apprécié à l’étranger, a été choisi par la Vén.,
Table p>our se rendre en Angleterre en
tournée de missions et de collectes en faveur de notre œuvre d’évangélisation.
M. Tron a pris congé de son église dimanche, 22 courant, et c’est bien à regret
que nous le voyons s’éloigner au milieu des
multiples activités d’une saison d’hiver —
activités qui ne seront cependant pas interrom.pues, puisque la Table a provisoirement confié la direction de la paroisse
à M. Eugène Revel — ci-devant pasteur
à Aoste, auquel nous souhaitons une bienvenue cordiale et fraternelle.
Pas n’est besoin d’ajouter que le Pasteur
qui part, comme celui qui arrive, sont entourés de toute la sympathie de l’église,
et que les meilleurs vœux accompagnent
M. Tron dans son voyage et dans sa tâche
toujours si délicate et difficile.
— Mardi matin a eu lieu l’ensevelissement de Jeo/n Paul Bourne, décédé à Pignerol, à l’âge de 52 ans, à la suite d’une
intervention chirurgicale.
Le service funèbre a été présidé par
MM. les pasteurs E. Tron, B. Gardiol et
L. Marauda.
Nous exprimons toute notre sympathie
à la veuve, à ses deux filles et à toute la
parenté. Y.
— Asile des Vieillards. Nous constatons
avec une satisfaction profonde que la
pieuse habitude d’orner les tombes avec
les fleurs de la bienfaisance plutôt qu’avec
des fleurs naturelles s’étend toujours plus.
Et nos institutions philanthropiques en bénéficient considérablement.
C’est à ce titre que, en souvenir de M. et 1
M.me Barthélemy Gay-Morglia, notre Dia- |
conie a reçu pour les pauvres L. 1.000, et
l’Asile des Vieillards la somme tout à faitjj
exceptionnelle de L. 32.000, de la part de 1
M. et M.me Isidore Odin, ffe Naples.
Le même jour (désormais mémorable),*^
M. et M.me Serotti-Chauvie, auxquels nous
donnons la bienvenue à Saint-Jean où ils
se sont définitivement établis, nous remet- J
taient L. 1.000 pour l’Asile.
Nous exprimons à ces généreux donateurs notre profonde gratitude ; et par la
même occasion, nous tenons à remercier'
tous ces chers amis qui, avec des sommes
plus modestes, mais toujours appréciées,-.^
se souviennent de nos vieillards ; et nous
voudrions dire particulièrement aux sen- li
- . jS
gianins (du dedans et du dehors) que nous j
allons commencer sous peu les travaux nécessairas pour caser notre Asile dans une '1
bâtisse plus grande et que, en vue des for- i|
tes dépenses que nous aurons, nous comp- i
tons, plus que jamais, sur leur générosité.
Les dons, petits et grands, sont toujours
reçus avec reconnaissance par le Pasteur
de la paroisse et par le trésorier de l’Asile
- M. Ernest Benech - Luserna S. Giovanni.
Em. h. Tron, pasteur.
— A l’occasion de l’émancipation vaudoise, cette année aussi (80.me anniversaire), nous voulons fêter dignement le 17
février, par une agape fraternelle dans la
Salle Albarin ; tous les adhéi-ents sont cordialement priés de s’inscrire auprès de
MM. Bonnet Jean (Airali) et Eynard Frédéric (Bellonatti), pas plus tard queje 15.'.]
courant. Pour la Commission: H. R.
SUSE. Notre église a été bien éprouvée
par la perte de son diacre Dufour JeanBaptiste, décédé le 21 courant, à l’âge de
88 ans.
Dufour était une personnalité au point
de vue civil et religieux. Né dans l’église
catholique-romaine, il fit son service militaire en Calabre comme « carabiniere
reale». Pendant huit ans environ il parcourut cette ré^on, depuis Reggio Calabria
jusqu’à Cosenza, Falerna et plusieurs autres localités.
Ayant été congédié, il retourna à Monpantero, son pays natal, et pendant vingtcinq ans il fut cantonnier du chemin de
fer de l’Etat près de Suse. Nommé syndic,
il s’intéressa à l’instruction primaire de la
commune, et comme citoyen il était honoré
de tout le monde.
Un dimanche il vint à Suse au culte
évangélique vaudois, et U fut convaincu de
la vérité ; il trouva la religion pure de
l’Evangile qu’il cherchait. Il fut admis
comme miembre de l’église par le pasteur
G. B. Bosio, en 1884, et depuis lors il fut,
autant que possible, assidu au culte. Il fit
instruire ses enfants dans la religion de
son choix.
Dufour ressemblait à un patriarche avec
sa belle barbe blanche. Il connaissait la
Parole de Dieu et savait s’en servir à propos pour la controverse. Souvent il fut at-‘
faqué par le prêtre de San Evasio, don
Cinato, mais il sut toujours se défendre.
Il soupirait vers le repos éternel, et il
était sûr de son salut. Puissions-nous avoir
beaucoup de membres d’église- fidèles com-,
me celui-lià.
Ses funérailles furent une preuve de
l’estime générale de. la population.
Le capitaine des carabiniers, son ami,
un capitaine des alpins, le maréchal Peyronel et deux ou trois autres maréchaux,
quatre carabiniers et une, foule de parents'’il
et d’amis voulurent accompagner à sa der- i
nière demeure la dépouille mortelle de notre frère ©n la foi. M. Bert parla, à la
maison du défunt, sur Amos IV, 12 : « Pré- -îi
pare-tqii, ô Israël, à la rencontre de ton ;
Dieu ».
Après avoir retracé ila vie de notre amit iiil la fit suivre de pressantes exhortations
a la repentance) et à la conversion. On‘\
chanta ensuite le cantique : Oh ! beati su î
nel cielo..., et après la prière on s’ache- |
mina vers le cimetière de Suse avec irac-,,%
compagnement du corps de musique de Monpantero.
Au cimetière, l’Evangéliste adressa en-
3
«ore quelques exhortations ; des sœurs de
l'Efelise Baptiste chantèrent un beau canJ ^que, et le pasteur baptiste, M. Bertrande,
^dressa de bonnes paroles, bien senties,
l'on pria.
Le capitaine des carabiniers parla au
-nom de 1’« arma benemerita », et eut des
paroles qui prouvent l’affection et l’estime qu’il avait pour le défunt.
Quelle belle démonstration d’estime eut
notre frère Dufour ! Et maintenant, qui
le remplacera ? Dieu peut réveiller les
cœurs et les conduire à lui. . G. Bert.
TURIN. L’Union Vaudoise de Jeunes
Gens de Turin, qui inaugurera, le soir du
3.6 février, ses nouveaux locaux, a invité
quelques représentants des U. C. de J. G.
des Vallées à assister à la cérémonie, leur
offrant une hospitalité fraternelle. Toutes
les Unions sont vivement priées d’accepter
la cordiale invitation, afin de prendre ainsi
une part active à la fête et exprimer leurs
sentiments de solidarité chrétienne envers
leurs frères de Turin. a. j.
VILLESECHE. La collecte de la population pour les écoles de langue française
a donné le total de. L. 1.253,65. Aussi, depuis le l.er novembre 1927, cinq écoles ont
été ouvertes ; Clos, Trussan, Albarea, Maïsettes, Granges. EUeis sont fréquentées par
un bon nombre d’élèves, qui fournissent
une petite taxe annuelle de L. 5. Nous recevons ces jours-ci 650 francs français,
comme contribution de nos paroissiens,
membres de la Colonie Vaudoise de Marseille. Par la voie de YEcho, nous leur
exprimons notre reconnaissance et nos
félicitations.
— Notre paroisse a été frappée de deux
deuils récents : mardi, 7 janvier, a eu lieu
l’ensevelissemiant de notre sœur Catherine
Çlot née Peyret, décédée à. Combegarin, à
l’âge de 81 ans. Lundi, 23 janvier, un cortège de plus de 300 personnes accompagnait au champ du repos notre frère
Etienne Rostan, décédé aux Troussiers le
dimanche matin, à l’âge de 62 ans.
-.Toute notre sympathie est renouvelée
aux familles que ces départs plongent dans
le deuil. G. M.
% « «
Un vieil abonné d'une de nos plus florissantes Colonies de l’Amérique du Nord,
joint à son abonnement des appréciations
fort aimables à l’adresse de l’Echo, appréciations suivies de la remarque suivante,
<iue nous livrons à la méditation des destinataires : « Tout le monde, ici, Ut toujours avec plaisir le journal qui nous parle
de nos chères Vallées ; mais notre jilaisir
serait bien plus grand si, les Pasteurs do'ivnaient plus souvent des nouvelles des différentes paroisses ». Et de fait, bon nombre d entre eux n’en donnent que très très
rarement !
Nonvelles de la semaine.
Le « pacte d amitié et de collaboration »
italo-yougoslave, conclu en 1924 et qui venait d’échoir, a été prorogé, d’un commun
accord, au 28 juillet prochain, afin de donner aux parties contractantes le loisir de
s’assurer réciproquement si l’amitié qu’il
s’agira de proclamer à nouveau repose sur
des bases solides. Et il y aui’a fort à faire,
des deux côtés, pour qu’il en soit réellelï^nt ainsi, maintes questions à résoudre,
bien des angles à émousser.
M. Titulescu, ministre roumain pour les
affaires étrangères, s’est rendu à Rome, en
visite officielle, dans le but de conférer
avec ,1e Roi et le Chef du Gouvernement
touchant les rapports politiques et commerciaux italo-roumains. Inutile d’ajouter
il fut accueilli avec la plus grande cordialité et que l’amitié et le parfait accord
entre lœ deux pays ont été affirmés et
^nstatés une fois de plus de part et d’aulx. « Il n’y a pas de contradiction entre
les intérêts italiens et les intérêts rondins, tous deux fondés sur la même base
de paix, de dignité et de prospérité dans
le travail, affirme M. Titulescu ; pas de
^tradiction non plus entre la politique
dôs deux pays, d’un côté, et les intérêts
d® la^ Petite Entente, de l’autre ». Cette
dernière déclaration avait en vue de ras^_ter la France qui, comme chacun sait,
^érige en défenseur des petits Etats des
Balkans et qui s’est quelque peu émue de
J* visite du ministre roumain, lui attribuant Dieu sait quels noirs desseins.
Le Comité intersyndical central, réuni
à Rome le 26 janvier, décide d’agir vigoureusement en vue d’un rabais de tous les
« genres » de première nécessité dont la
liste sera très sensiblement augmentée. On
va adopter, peu à peu et partout, les prix
fixes qui pourront fournir une base de
stabilité.
Un décret royal tout récent exempte de
l’impôt, pour la durée de 25 ans, toute construction destinée à fournir de nouvelles
habitations, à l’exclusion des maisons de
luxe, d’ici au 31 décembre 1925, maisons
privées ou construites par des « enti » ou
des Sociétés, maisons entièrement neuves
ou simplement surélevées ou restaurées à
fond. Ce décret va évidemment contribuer
à résoudre, dans l’espace de quelques années, la crise des logements.
Par Un autre décret royal, .les indemnités de vie chère au personnel des Communes et des Provinces et aux pensionnés de
l'Etat seront ou totalement abolies ou sensiblement réduites.
A partir de l’année prochaine, las conscrits ne seront appelés sous les drapeaux
qu’à leur 21.me année, comme cela avait
lieu jadis. Les classes 1908, 1909 et li910
seront appelées en deux échelons.
C’est le 27 janvier que le prince Humbert
s’est embarqué, à Tárente, sur le croiseur
cuirasisé San Giorgio, pour le long voyage
que nous avons déjà mentionné : des Pyramides à la Palestine à travers les plus
lointaines colonies d’Italie. Il visitera successivement l’Egypte, le Soudan, l’Erythrée, les côtes de-la Mer Rouge, la Somalie, à l’aller ; et au retour, en partant de
Mogadiscio : les côtes de l’Océan Indien
au nord de notre colonie, le golfe Aden, la
Mer Rouge et le canal de Suez, la Palestine, Rhodes et les îles du Dodécanèse.
Le Ministre des finances dépose à la présidence de la Chambre les budgets pour
l’exercice 1927-1928, qui seront discutés en
mars prochain. L’exercice financier des 6
premiers mois de l’année financière en
cours solde par un boni de 17 millions seulement... ce qui vaut toujours mieux qu’un
déficit. Le Bureau central de statistique
relève que nos exportations pour le 1927
ont été d’environ 11 milliards de lires contre 13 miUiards pour le 1926. A remarquer
cependant que notre monnaie, sur le marché international, vaut le 20 0/0 de plus
qu’en li926.
— Etats-Unis. Il n’y a désormais plus
de doute que le formidable projet de 700
millions de dollars pour doter la Hotte militaire de 28 nouveaux croiseurs sera
adopté par le Congrès, malgré l’opposition
du sénateur Borah. M. Coolidge l’approuve,
son Cabinet l’approuve, l’opinion publique,
à ce qu’il paraît, l’approuve ! Allez croire,
après cela, aux intentions pacifiques des
EtatsJJnis, à leur désir de travailler à la
paix entre les nations !
— Mexique. De nouveaux troubles sont
signalés à Guadalajara et dans l’Etat de
Jalisco, troubles que le Gouvernement a dû
réprimer par la force en recourant à des
mesures qxceptionnellement énergiques.
Toutes les associations qui adhèrent à la
ligue de défense des catholiques viennent
d’être supprimées.
— Allemagne. Au cours de la séance du
Reichstag du 30 janvier, dans laquelle on
examinait le budget des affaires étrangères,
M. Stresemann rompt nouvellement une
lance contre la France à propos de l’occupation militaire de la Rhénanie qui devrait
cesser com,plètement, pense-t-il. « L’occupation militaire est d’empêchement à la
bonne entente des deux peuples et est contraire à l’esprit de Locarno, vu que les
deux puissances se sont solennellement engagées à renoncer à toute agression réciproque ». Il faudra voir ce qu’on en pense
à Paris et dans le reste de la France.
— L’Angleterre vient de perdre le plus
grand de ses soldats, le maréchal-généralissime Haig, fulminé par une syncope, à
Londres, le 30 janvier, à l’âge de 66 ans.
On connaît le rôle de premier plan qu’il
joua dans la grande guerre en qualité de
général en chef des troupes anglaises, comme successeur du maréchal French. Jm.
Geometra PAOLO ROSTAGNO
TORRE RELUCE
VIA BOMA - CASA DELLA SOCIBTÌ OENBBALB
OFEBAIA, FIANO SECONDO, LOCALI Gli OCOU
PAti dall’ufficio di attivazione del
NUOVO CATASTO
TUTTI I LAVORI TECNICI
della PROFESSIONE.
CONSULENZE E RICORSI
IV MATERIA AMMINISTR. B IMPOSTE.
RECAPITI. PARERI E MEDIAZIONI
PER COMPRA-VENDITA
terreni e FABBRICATI.
Riceve in modo certo ogni giornata
di Venerdì.
NOUVELLES RELIGIEUSES.
France. Le protestantisme français vient
de faire une grande perte en la personne
de M. Benjamin Couve, décédé le 18 janvier, dans sa 84.rae année.
Il exerça un ministère long et béni comme pasteur de l’Eglise Réformée de Pentemont, à Paris, et comme aumônier de la
Maison des Diaconesses de la même ville.
Mais les protestants de langue française
connaissaient et appréciaient surtout en
M. Couve le journaliste chrétien éminent,
qui dirigea avec tant de distinction et dans
le meilleur esprit, pendant 50 ans. le ChrisUanisme au XX.me siècle. Et c’est à ce titre que l’Echo des Vallées salue sa mémoire,
en priant la Rédaction du Christianisme
d’agréer l’expression de sa vive sympathie.
* *
Les tombeaux d’Abraham, Isaac, Jacob
et Joseph. Le Journal de Genève informe
que le Conseil supérieur des musulmans
de Palestine a décidé d’autoriser les infidèles (nbn-musulmans) à visiter la grotte
de Maçpélah, où, d’après la tradition juive,
se trouvent les tombeaux des patriarches
Abraham, Isaac, Jacob et Joseph, et ceux
de Sarah, Rébecca et Léa. Il était jusqu’ici
défendu aux non-musulmans de visiter
cette grotte dont l’accès leur était absolument interdit.
OUVEAGES REÇUS.
La lampada di Tip, di Pansy — Racconto
americano, tradotto dall’inglese — Libreria Claudiana, Torre Pellice — L. 2,50.
Spigolature — Racconti autentici, destinati
a illustrare l’insegnamento bìblico — Libreria Claudiana, Torre Pellice — L. 3.
Ces deux excellentes publications, dont
M. Rastellini est l’éditeur, ont dqjà été largement répandues en Italie par ses soins.
Il vient maintenant d’en céder ce qui lui
en reste à la Librairie Claudiana, à laquelle ü faudra désormais s’adresser pour
en faire l’acquisition.
Nous n’avons rien à ajouter, sur ces deux
livres, à ce que nous en avons dit lors de
leur publication, ni aux éloges que la
presse évangélique leur a faits en son
temps. La lampada di Tip (152 p.), charmera et édifiera les enfants gt les jeunes
garçons, en plaçant devant leurs yeux la
vie exemplaire 'à tous égards, si mouvémentée et si intéressante d’un jeune garçon qui règle sa conduite de tous les jours
sur les enseignements de la Parole de Dieu.
Les Spigolature (Glanures) - (un beau
volume de presque 300 p., traduit du français), sont une mine inépuisable de récits
et d’anecdotes authentiques, renfermant
des enseignements destinés « à laisser une
empreinte sérieuse et profonde sur le cœur
et la conscience de l’enfant». Livre instructif et éducatif au plus haut degré dont
feront également leur profit les pères et
les mères de famille et tous ceux qui s’occupent d’éducation.
Ne pas oublier que, par les temps qui
courent, L. 2,50 et L. 3 pour des livres
pareils, c'est ixiur rien.
» * *
La Terra del Fiore Azzurro, de Franges
Hodgson Burneït — Traduction du prof.
Eduardo Taglialatela — Typographie
« La Speranza » - Via Firenze, 38 - Roma — L. 2,50.
Jdi petit volume (66 pages) à la couverture artistement dessinée par le peintre Paschetto, contenant une histoire des
plus originales qu’on puisse imaginer, narl'ée avec brio et toute empreinte de poésie.
Le récit est précédé d’une excellente introduction explicative du traducteur, et
intéressera les petits non moins que les
grands, ces derniers étant peut-être plus
à même d’en apprécier et d’en goûter
toute la finesse.
Les familles BONNET, PONS et GAYDOU ont la douleur d’annoncer le départ
pour la Patrie Céleste de leur bien-aimée
décédée après une courte maladie le 26 courant, à l’âge de 74 ans.
Jouves - Angrogne - 28 Janvier 1928.
CERCASI CASCINOTTA, col relativo
fabbricato rurale assolutamente • indipendente, in piano o bassa collina, territorio
di Torre Pellice o Luserna S. Giovanni
o regioni immediatamente limitrofe: prati
irrigui per almeno due bovine, seminativo
e vigneto (eventualmente anche bosco),
fino a una decina di giornate in complesso.
Dirigere offerte al Geometra ROSTAGNO
- Via Roma - Torre Pellice.
VENDEREBBESI VILLA in Luserna
S. Giovanni, indipendente, posizione non
isolata ma quieta, a breve distanza dalla
stazione. Tratta geometra ROSTAGNO Torre Pellice.
NOCERA-UPIBRA
J!
• (Sorgente Angelica)
Acqua MineraledaTavola
L’ANTIR£UMATICO ABBADIA
contro
inai - rauiu
AiPiiPito
risponde sempre allo scopo pel quale è
dal Chimico Farmacista Masoero preparato, perchè la sua efficacia è data ed
assicurata da autentiche guarigioni
ottenute.
Rivolgersi alla FARMACIA CHIMICA
MASOERO - Abbadia Alpina (a pochi
minuti da Pinerolo). Si spedisce franco di
porto in tutto il Regno contro cartolina
vaglia od assegno di L. 85 o L. 40 per ,
per la cura completa.
NB. Nei casi di Gotta, specificare.
Deposito a Torino presso la Farmacia del
Corso - Via Saluzzo, 1 (vicino alla Stazione
P. N.)— Pinerolo: Farmacia Chimica Milano.
EUCHEHINA
la pM dolca
la plA atllcaca
la piA aconoailca
PASTIGLIA PURGATIVA
ncxoxrxdo
agisce dolcemente, regola In pochi
giorni le tunilonl dal corpo
Disinfettante
Depurativa
Rinfrescante
Contrariamente al purganti violenti rsUCHiSMNA, non irrita
l’intestino, ma lo regola.
U nuli all il niiii A Lia 3 alli finudi
Jean Coìcsan, dìrecteur>responsable
Terre Pellice - Imprimerle Alpine.
4
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI. .
INGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LIJSERNA S, GIOV. - Pastore: EmUìo Tron.
MASSELLO - Pastore : Giovanni Miegge.
FERRERÒ - Pastore: Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore: Guido Comba.
FRALI - Pastore : Alberto Puhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
.PRAROSTINO - Pastore: Augusto Jahier.
Rld-AREITO - Pastore: Guido Miegge;
RODORETTO - Sig. Lorenzo Rivoira, cand. teol.
RORA - Pastore : Enrico Pascal, J,
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
torre PELLICE, - Pastore: Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bari. Soulier.
FRA DEL TORNO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
- Pastore: Corrado dalla,
da Piume.
i&OSTA - Chiesa: 8, Rue Croix de Ville P^wre : Eugenio Revel, ivi.
Moggia, Via
XXIV Maggio, 36.
Evangelica.
Punicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Ro
BOiSÌgHFrT’ BogUetti, Biella-Piazzo.
uordigHERA - Chiesa : Piani di Vallecrosia
-Arnaldo Coraba.
Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe, 4 - Pastore :
Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
_.,.Zaccaro - Pastore: Alberto BiUour ivi
- Chiesa : Via iMaida, 15 Bonavia, evangelista, ivi
CASALE MONFERRATO ^ Chiesi: Piazza
Giardini Pubblici.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastoe: Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig G. ScarincI
Largo Vezio, 19
**^*^1? Rusconi, 9 - Pastore:
■U. Revei, IVI
EvangeUca: Via GaribaMi
cnnnMivìÌ?™" ‘candidato teoi
Evangelica.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Pieanziano-evangelista.
FIRENZE - Chiesa di Vìa de> Serragli, 51 Patere: V. Sommani, ivi. — Chiesa di
13 - Pastore; E.Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa : Via Sem Benellì 6 - Pa
Planatica,
Casa Benco al Calvario.
FOIUNO - Chiesa Evangelica - Sig, Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chie^: Via Assarotti - Pastore*
Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. G. B Azzarelli, evangelista.
Rotta, 5 - Pastore :
T A Ravero, Piazza d’Armi.
Evangelica.
■ Via C. Verdi, 3 - Pastore :
Attiho Arias, ivi.
LDODA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
^ Domenica aiUe ore 17.45 - Pastore*
Malan, Via Derna, 17, Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni GrlUl, Viale
Pranscini, 11, ’ ^
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5 Pastore *
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena. 120 - Pastore : Seiffredo Colucci.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Fetore: V. Alterto Costabel, Via Tefesio,
™ Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NA'^LI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Davide Forneron, ivi.
NIZ^ ■ Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore *
Alberto Prochet, ivi
ORSARA DI PUGLIA - Sig. Elio Eynard,
cand. teol.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Sig. Gustavo
Bertin, cand. teol.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore : Emilio Corsani, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Billour, evangelista,
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore * Ar
Femminile Valdese.
Chiesa.: Via Carlo Alberto.
“ Chiesa ; Via Derna, 15 - Pastore * Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Roberto Jahier.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour - Pastore : Paolo Bosió.
Via Marianna Dionigi, 5L
SAMPIERDARENA - Chiesa Via Gioeuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ìvL
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18. - Sig. G. Bertin, da Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi,
TARANTO - IC^iesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Posto e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. [Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - Chiesa.: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore : B. Celli, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. Ermanno
Genre, cand. teol.
ZI culto principale si celerà in tutte le
Chiese alle ore 11 circa dèlia Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore Bartolomeo Léger,
moderatore - Pastone Antonio Bostan,^ segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Em. Comha, T. lango.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre PeUice Via Arnaud, 31. — Commissione delle puhhlicazioni : sig. V. Alberto Costatei, presidente ; sig. Davide Basto, sig Valerìano
Perazzi, dott. Enrico Meynier, prof. Ernesto Oomba, prof. T. Longo, sig. Paolo Bosio.
LTCEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUce - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomareitto - Direttore :
Prof. D. Jahier, Torre PeUice.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Signa Sofia Boatan,
(XINVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice ; Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE IS'nTU'n OSPITALIERI
VALDESI - Torre PeUice - Presidente :
Prof. Giovanni Jalla.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice.: Suor Ida Bert.
ORPANO’TROPIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice; Suor Lidia Pasquet,
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto GouM)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttoli:
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore c Pastore Arnaldo Comba,
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direeione: Luserna San Giovanni (Torino) Direttore : Pastore L. Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Luserna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Beney.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano CMsone.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. GiovannL
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle neUe
VaUi Valdesi; Carema, Dovadola, Forano,
G-rotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, SaUe, Sanremo, VaUecrosìa, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD
COLONIA VALDENSE (Departamento de Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore :
Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA (Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore :
Enrique Beux.
TARARIRAS (Departamento de Colonia - Rep.
O. dèi Uruguay) - Pastore ; Guido Rivoir.
OMBUES DE LAVARLE (Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore ;
Daniel Breeze.
SAN SALVADOR (Cafiada de Nieto - Dolores
- Rep. O. del Uruguay) - Evangelista :
G. P. Gönnet.
colonia IRIS (Jacinto Arauz - Pampa Central - Rep. Argentina).
COLONIA BELGRANO (Est. Wildermuth, P.
C. C. A'.. - Prov. S. Fè - Rep. Argentina) Pastore: Levi Tron.
(LIBRI RACCOMANDATI
Bep^no, gioventù del Maestro Hayden, 3» edizione, illustrato
Bimbi veri e vivi, di L. Tedaldi, illustrato .
Bottoncino, di Lefeuvre, 2“ edizione, illustrato
giumenti al Vangelo, di C. Bonavia
Dietro le Quinte, 3“ edizione, illustrato .
cibano e Bosina, di A. Celli-Giampiccoli, edizione
^miglia del Missionario, di 5. Longo, illustrato .
Martiri ed Eroi, di F. Christol, illustrato
Parabole di Cristo, di E. Bosio D. D., illustrato .
Per la mente e per il raore, di N. Donini................................
Per non dimenticare, ricordi di alcuni veterani, di P. Bosio, illustrato
Piu presso a Tc, Signor.......... di Giovanni Rostagno, in brochure .
_ , ^ ^ rilegato tela
Storia della Croce, di F. Christol, illustrato...........................
Viaggio in Terra Santa, di F. Bovet, illustrato
Vita di S. Pietro, di Teofllo Gay D. D...................................
3,
7,
4.50
55,
4.50
3, 35,5,
4, 7
10,:
1.50
3,7.—
Indirizzare ordinazioni e Vaglia alla LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
TORRE PELLICE (Torino).
!
jMa.’Rta- PUBBLICITÀ’ A PAGAMENTO ft ii
Avvisi Commerciali : L. 0,ft0 la linea - Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. 1 la linea - Avvisi economici, L. ©,»5 per parola per una volta - L, 0,90 per due - L. 0,l& jper tre. - Minimo L. 9. Tassa governativa la più — Pagamento anticipato.
^ANTIREUNATICO AHHURICO
ITALIANO
uraFEH
C= GUARISCE
Tunn MALI
DI TESTA
DOLORI REUN,
RAFFREDDORI
RENELLA
LOMBAGGÌFIE
SII
1^
ÍRAMENTE
URICEMIA
INFLUENZA
GOTTA
SCIATICA
COMPRESSEi
CACHETS
IH TUTTE LE_FARMACIE
5TABÏI CHIM'FARM'RIUNITI
SCHIAPPARELLI
mi— : TORINO
u
Una scatola campione di 5 cachets LITIOFENE
verrà inviata iranco spedendoci L. 8.— per rimborso spese.
Pubblicità BERTOLONI . Mllaa*
Vient de paraître:
■4.
è
’Ü
IL N'V A PAS DE PROTESTANTS
par un protestant (FRANCUS).
Sons ce titre paradoxal, une œnvre forte,
hardie, inattendne. Dediée anx protestants; elle retiendra encore l'attention de tons ceux qne préoccnpent les
destinées spiritnelles de l'hnmanité.
Prix': 9 Francs.
Les Presses Universitaires de France - 49,
Boulevard St-Michel, et chez Fischbacheb 33, Rue de Seine, Paris.