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Soiaante-troisiême année.
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DES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABi l i;
^BNT!
Italie (y compris les Vallées) et Colonies
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On s'abonne : à Tone Pellice, au Bureau d’Administration de l’EcAo (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jeak Colsson, professeur,
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Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Numéro: 25 centimes vv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.,.^.( dignes de louantes, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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Les bonnes eonséquenees'
de la Religion.
On le croirait à peine, mais c’est vrai :
il y a des gens qui «croient que la piété
est une source de gain» (1 Tim, VI, 5),
c’es^à-dire qui se servent de la religion
comme d’un moyen de gagner de l’argent.
Et cela se fait de plusieurs manières.
I^es uns essaient d’obtenir de Dieu des
faveurs spéciales grâce auxquelles ils pourront devenir riches. Ils vont à l’église, ils
■font des prières, non pour glorifier Dieu,
ni peur le bien de leur âme, mais pour
que leurs affaires matérielles prospèrent.
En agissant ainsi, ils cherchent à trom.per
Dieu, ce qui est une très vilaine chose.
Mais méfions-nous ! C’est une de ces tentations subtiles, perfides, imperceptibles
auxquelles sont exposées les personnes les
plus diverses qui’ ont quelques notions ou
habitudes religieuses.
D’autres, plus grossiers, se servent de
la rebgion, ou plutôt des apparences et
du langage de la piété, pour tromper les
hommes, en particulier pour demander de
l’argent ou des avantages qu’ils convoitent.
Pour obtenir de l’avancement, tels subordonnés ne douaient-ils pas aux murs de
leur chambre des images pieuses, parce
que leur-patron avait la nêf^tatkav ou la
prétention d’être très pieux et de favoriser
ceux de ses employés qui l’étaient aussi ?
On a vu tel jeune homme léger et incroyant aller au temple et aux réunions,
on l’a entendu professer des sentiments religieux, uniquement pour obtenir la main
d’une jeune fille sérieuse qu’ü désirait
épouser. Et les pasteurs en savent long,sur
les quémandeurs qui assaisonnent leurs
demandes de belles déclarations de foi.
Il y a donc,un peu partout, de nos jours
comme autrefois, des gens qui font de la
religion une spéculation, les uns dans une
certaine inconscience et sans oser regarder
de trop près leurs vraies intentions, les
autres cyniquement et dans le but très
arrêté de tromper Dieu et les hommes. Et
c’est une vraie proifanation.
Nous devons absolument nous garder de
quoi que ce .soit qui risque de donner à
notre piété le caractère ou les allures d'une
pareille spéculation, ou d’un moyen de
nous procurer des avantages matériete. ,Bn
cela aussi soyons francs envers nousmêmes.
Il y a pourtant, un ordre de faits que
nous avons le droit de remarquer :
Affirmons très clairement, avant de l’indiquer, que nous parlons des personnes
réellement et sincèrement pieuses, attachées à Dieu de tout leur cœur, disciples
de Jésus en tout et vivant dans la pratique du bien et dans l’abstention’du mal.
Eh bien, remarquons que ces personnes
ont, par le fait qu’eUes sont vraiment chrétiennes, ime vie qui les garde d’une foule
de choses qui font le malheur des gens
sans ¡Dieu, sans religion, sans principes
chrétiens, sans ressources morales venant
du ciel. La crainte du péché, le respect de
Dieu et de soi-même les empêchent, .par
exemple, de se li’vrer à la boisson, cause
de misère pour tant de gens. Le désir, d’honorer Dieu »en toutes choses les rend consciencieux dans l’accomplissement de tous
leurs devoirs, petits et grands ; pas de paresse ; pas de négligence ; pas de gaspillage de temps et d’ai'gent ; pas d'excès ou
de plaisirs nuisibles à là santé ; pas de désordre ni de légèreté. Leur dignité de chrétiens les rend sages en toutes choses. Et
cette sagesse contribue à leur bonheur spirituel et matériel, à leur bien-être général,
non comme résultat de calculs, non comme
récompense' de leurs mérites, mais comme
conséquence naturelle de leur piété.
Et ce fait, qu’il ne faut pas trop générabser, mais qui, en théorie juste, se constate aussi fi’équemment dans la pratique,
est de nature à nous encourager tous a persévérer dans la vie chrétienne, ou à y entrer. Il y a quelque chose de cela dans la
belle parole de Saint-Paul : « La piété est
utile à tout, ayant la promesse de la vie
présente et de celle qui'est à venir» (1
Tim. IV, 8).
Ces heureuses conséquences de la, piété
nous les désirons pour notre pays comme
pour tout être que nous aimons. Si nous
souhaitons tellement que la religion chrétienne, sous n’importe quelle forme, redevienne populaire chez nous, c’est parce
qu’elle imposerait ou enseignerait à nos
compatriotes une vie morale, des goûts, des
volontés et une conduite qui favoriseraient
sur toute la ligne la santé et la prospérilé
de la patrie. Elle frênerait ou arrêterait
notre décadence morale, en nous rattachant
..à- Diexq 4:sa .iod quL-est .sainte et bonne ;
elle nous rendrait sages, alors que l’irreiligion affole et corrompt de plus en plus les
multitudes.
Dieu veut le salut étemel de l’humanité,
c’est l’essentiel. Mais il veut aussi, pour
réaliser ce but, puis pour le bonheur des
individus et des collectivités, leur .bien actuel, sur la terre, et il leur offre ce qui
est nécessaire pour cela. Il ne reste qu’une
chose à faire : ic’est que les hommes le
veuillent, eux aussi, vous et moi tout
d’abord. H. D.
(De L’Ami Chrétien).
MensoDges et “craques,,.
« Que votre oui soit oui s>. Chrett.
« L’iiomme n’est que mensonge et hypocrisie ». Pascal.
Je me suis laissé dire par des gens qui
ont beaucoup voyagé, qui ont beaucoup vu
et beaucoup retenu, qu’on ment, en Italie,
plus que dans bien d’autres contrées, dans
les pays du nord de l’Europe, par exemple, et parmi les peuples anglo-saxons.
Nous n’avons pas d’éléments suffisants
pour contrôler leurs affirmations en essayant de décliner cette primauté si peu
flatteuse ; mais il nous faut reconnmtre,
en rougissant, que le mensonge n’inspire
pas, dans notre pays, toute l’horreur qu’ü
devrait inspirer, que le culte de la vérité
ne tient pas toujours la place d’honneur
dans l’éducation de la famile et de l’école,
que dans nos rapports avec nos semblables
nous manquons trop souvent de sincérité
et de droiture. Nous nous accommodons
volontiers, comme peuple, de ce mot d'un
cynique — un latin, très vraisemblablement — ; « Le mensonge est im péché
universel ! ».
Et combien de manières de mentir, que
de « formes » de mensonge ! Il y a le mensonge par lâcheté, le plus commun; les
« mensonges conventionnels », expliqués,
commentés et... excusés par le fameux Max
Nordau et que peu de gens oseraient dire
de n’avoir jamais commis ; il y a le men
songe officieux, destiné à nous rendre
agréables à nos proches. On ment pour
flatter ; on ment pour gagner : quelqu’un
prétendait qu’en affaires il faut savoir
mentir au besoin ! Et qui pourrait dénombrer les mensonges quotidiens de la presse,
de la pcJitique surtout, de notre pays et
du monde entier ? On ment pour nuire à
la réputation ou aux intérêts de nos semblables. Et le silence menteur, la forme la
^lus perfide, 3a plus lâche de mensonge !
Et les innombrables enfants qui mentent
pour éviter une punition ! Et les demimensonges qu’on profère, en rougissant un
peu, pour s’épargner une humiliation ; le
demi-mensonge de l’élève accusé d’avoir
copié.sa composition et qui, mis au pied
du mur, finit par avouer d’avoir pris
« quelques idées » dans tel ou tel autre livre ! Et le mensonge de celui qui, d’après
Paul Boui-get, « ment et ne le sait pas » ?
Ma liste pourrait s’a,llonger encore, si
je n’avais hâte de passer à la seconde partie de mon sujet. Le « craqueur » et la
«craqueuse» — il y a pa;s mal de « craqueuses » dans notre petit monde — sont
moins odieux que le menteur tout court.
Les 'gasconnades et les fanfaronnades sont
encore une forme de mensonge, forme atténuée où vous apercevez tout au plus
l’idtention de se faire passer pour ce qn’on
n’est pas, de se grandir,' parfois démesurément et non celle de nuire à autrui. Un
péché véniel, quoi ! On n’ira pas jusqu’à
dire qjue le craqueur est sympathique, dans
toute l’extension du terme, mais ü faut
reconnaître qu’ü est parfois amusant, oh
combien ! Ixjrsque vous entendez des gens,
disposant plus ou moins de ressources
aussi modestes que les vôtres, vanter leurs
dépenses somptueuses, l’ameublement luxuemx de leur intérieur ; vous parler d’un
ton détaclié de grands projets de voyage,
ou vous dire, avec un sourire ineffable, que
la question d’argent ne les préoccupe pas...
vous les écoutez, sans sourciller, par politesse, et vous vous amusez un peu,, en dedans, à leurs dépens. ¡Le seul reproche que
vous leur feriez, c’^' d’avoir cru que vous
avaleriez tout ça et que vous êtes dupes
de leurs gasconnades.
Il y a encore ceux, et celles qui aiment
à se vanter de leurs relations avec des
gens haut plaxsés, avec lesquels ils sont
intimes au point de les tutoyer ; d’autres
qui se réclament avec ostentation de leurs
ascendants qui, à les entendre, auraient
occupé des positions en vue„,. tandis que
vous savez pertinemment qu’üs ont pioché
leurs champs, tout comme les vôtres ; d’autres qui vous disent de leurs enfants,
grands ou petits, des choses mirobolantes
que vous n’avez pas le moyen de contrôler ;
d’autres encore qui, au cours de leur carrière, « loin dui pays qiui les a vus naître »,
ont remporté des succès inimaginables
qu’ils vous détaillent complaisamment. Et
combien d’autres Tartarins et Tartarines
qui, sans s’en douter le moins du monde,
•font la joie, pas toujours innocente, de
leur entourage !
Si nous avons parlé sur im ton légèrement badin des craques et des vantardises,
c’était pour en souligner le côté ridiciüe.
Ne nous cachons cependant pas que celui
qui tend à se faire passer pour ce qu'il
n’est pas, à se grandir, à se donner de
l’importance, à s’attribuer des mérites
transcendants est encore un menteur,
moins coupable peut-être que celui qui
nrent pour nuire, mais toujours un meiîteui' puisqu’il altère la vérité. Le chrétien
s’abstient de toute forme de mensonge ;
l’homme léeUement intelligent et droit ne
se vante pas ; les craques et les vantardises sont toujours de mauvais goût, sans
compter que ceux à qui, vous les débitez
découvrent aisément qu’il s’agit de fausse
monnaie.
Ayons le culte de . la vérité', toujours,
partout, dans les grandes comme dans les
petites choses, d’après les préceptes mêmes de l’Evangüe. j. c.
lié
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Mantoue, 21 et 22 juin.
La Conférence s’ouvre à 10 h. du
matin, dans notre petite mais charmante
chapelle de Via Bacchio, par un culte
couronné de la Sainte-Cène, et présidé
par M. Jean Bertinatti, de Venise, qui
nous offre une excellente méditation sur
l’ordre de Jésus à ses disciples: «Donnezleur vous-mêmes à manger» (Matthieu
XIX, 16).
La Conférence, qui compte 15 Pasteurs
et Anciens-Evangélistes et 9 délégués laïques, choisit son Bureau en la personne de
M. Bertinatti, président; M. B. CeUi, viceprésident, et M. Silvio Long, secrétaire.
La séance de l’après-midi est entièrement consacrée à l’examen des rapports
des églises et stations, examen aboutissant à des réflexions intéressantes et à
d’utiles discussions.
A 8 11., du soir, devant une salle comble, M. le pasteur A. Vinay nous parie
avec éloquence de « Christ, l’unique Sau, veur de l’humanité », en prenant pour
texte les versets 20 à 23 du chapitre IX,
de St-Matthieu.
Le lendemain à 8 h. après une courte
lecture biblique et une prière, M. le
pasteur Del Pesco nous fait une exposition magistrale des dangers que le
sport fait courir à la sanctification du
dimanche, à ses cultes et à l’instruction
religieuse de la jeunesse et de nos
enfants et avec l’indication de quelques
moyens d’y parer. Et la Conférence,
« reconnaissante à M. Del Pesco pour son
intéressant rapport, exprime le vœu qu’il
soit divulgué parmi notre public évangélique ; invite tous les pasteurs et évangélistes du District à étudier à fond la si
importante question qui leur a été soumise ; çt les exhorte en même temps à
s’unir à tous les mouvements qui ont
pour but la sanctification du jour du
repos, même lorsque leur origine est
étrangère à notre confession religieuse ».
— La Conférence verrait avec plaisir le
Synode accorder une attention particulière
à la question de l’école du dimanche et
nommer, à cet effet, une Commission
d’étude.
M. Bertinatti nous énumère ensuite,
dans un rapport fort bien rédigé, les
nombreux inconvénients, dont la gravité
n’échappe à personne, et qui découlertt
de la convocation du Synode en Septembre, et de celle des Conférences à la fin
de l’année ecclésiastique; et la Conférence,
qui accepte en principe les conclusions
du rapporteur, < prie le Synode de bien
vouloir accorder sa bienveillante considération à l’idée d’une anticipation de
2
mww\w.
ses séances qui permette à la Table de *
pourvoir à tous les déplacements d’ouvriers avant la fin du mois d’août. Elle^
désirerait en outre que les réunions de
la Conférence même eussent lieu au commencement de la campagne d’hiver plutôt
qu’à la fin de l’année ecclésiastique ».
MM. A. Simeoni (rapporteur), G. Bert
et C. Lupo sont chargés de présenter à
la Conférence de l’année prochaine leurs
conclusions sur « la nécessité d’un réveil
religieux et sur les moyens les plus
efficaces pour le rendre possible ».
M. Enrico Ménotti, de Milan, est élu
vice-président de la Commission exécutive
et M. le pasteur E. Revel, secrétaire. '
MM. G. Gandini, Villamena, C. Lupo,
E. Ferretti, S. Long et F. Muston, sont
nommés députés au prochain Synode
avec trois suppléants: MM. A. Giampiccoli, Bruno Revel, prof. A. Laderchi.
La Conférence de 1928 se réunira, D. V.,
à Ivrée ; M. E. Revel est chargé du sermon d’ouverture. On lui donne un suppléant en la personne de M. C. Jalla.
La clôture de la Conférence a lieu a midi
et demi, après l’expression de vifs remercîments à M. Celli qui a si bien organisé
la Conférence, et à M. Bertinatti qui ne
l’a pas moins bien dirigée.
La Conférence a vivement apprécié les
chaleureux messages que lui ont adressé
notre cher Modérateur, l’Eglise de
Coazze, notre vénéré frère M. Paolo Calvino, le docteur Rocchi et MM. H. T.
Gay, G. D. Maurin et G. Varese. Elle a
envoyé, par le moyen de son Bureau,
ses meilleures félicitations à M. le docteur
Ugo Janni, actuellement en Angleterre
pour représenter notre Eglise au quatrevingtième anniversaire de la fondation
de l’Alliance Evangélique Universelle et
pour recevoir de l’Université de StAndrews le titre et les insignes de docteur en Théologie. La Conférence charge
son Président d’exprimer à notre surintendant, M. D. Bosio, dont l’absence est
vivement sentie, ses meilleurs vœux pour
la visite qu’il fait en ce moment à nos
églises de l’Amérique du Sud.
Le soir du 22 juin, notre temple de
Via Bacchio, 5, était insuffisant à contenir
le nombreux auditoire, accouru en masse
pour entendre le discours de M. C. Jalla
que la presse locale avait annoncé de la
manière la plus flatteuse pour l’orateur.
Deux mots encore pour louer la douceur de la température qui a favorisé
les discussions paisibles ; la parfaite
organisation du logis et des repas, ce
qui a heureusement contribué à la bonne *
humeur générale ; et l’esprit de camaraderie fraternelle qui a régné parmi nous
pendant toute la Conférence. C’est ce
qui nous a fait doublement regretter
l’absence persistante de quelques collègues dont les justifications nous semblent
tout au moins bien insuffisantes. A part
cette regrettable lacune, nous pouvons
bien dire que la Conférence de Mantoue
nous a laissé le meilleur souvenir.
A. C.
Per l'Ambulatorio Medico, annesso
alla Chiesa Metodista Episcopale di Napoli,
CERCASI UNA INFERMIERA di fede
evangelica, disposta a svolgere anche
quale donna biblica un cristiano apostolato a complemento delle mansioni da
disimpegnare durante le ore di visita medica: Le concorrènti, che dovranno essere
raccomandate dà un Pastore, dovranno
eSséré provvedute di licenza o di attestato
di abilitazione riconosciuti daH’Autòrità
o dovranno impanarsi a sostenere a suo
tempo la prova di idoneità quale è già
completata nel Disegno di Legge che
disoiplinerà 1 vari Servizi Sanitari del
Régno. Indirizzare ile richieste agli
Uffici Centrali della Chiesa Metodista
Episcopale in Roma *• Via Firenze, 38.
^mÉsà
•FEtlT MAGASIN de MERCÊRlÉSCOMtSTlBLËS, bien achalandé,, à
rettJéttre, cause santé. Bonnes conditions.
- S^dresser Clémentine Jahier, SaintQemtain (Gorges).
iiiUèmàâiààà^rn^Uàmii^ÂmâmA
Encore et toujours! y
La Tribwm de îîOme insère dans son numéro du 25 juin, ^s le titre : Propaganda
Protestante, un article où l’on rabâche nouvellement les plus stupides accusations
contre les protestants en générai et les
Baptistes et Méthodistes en particulier.
Les élucubrations de ce genre ne se comptent plus, désormais : c’est par douzaines
qu’elles ont été et qu’elles seront rédigée,s
par les ennemis séculaires de la liberté de
conscience, et très complaisamment insérées par nos grands journaux. Le cliché
est toujours le même, toujours les mêmes
platitudes, les mêmes grossièretéis, la même intolérance, les mêmes mensonges.
Le but est clair : on veut par là, d’abord
tromper l’opinion publique, ensuite faire
pression sur lé Gouvernement pour qu’il
limite ou abolisse, tout court, la liberté de
culte et de conscience.. Ce qu’il ne fera
jamais ! Pauvres gens, qui croient être de
grands patriotes et se donnent l’air de sauver ritahe de Dieu sait quels dangers, lorsqu’ils ont clamé : A bas les Protestants !
Hors d’ici les Protestants ! Nous les dénonçons à Régime Fascista qui, lui, n’est pas
f’upe de leurs intentions ni de leurs menées.
CORRESPONDANCE.
NEW-YOEK. «Mission Vaudoise». Le
moral de nos petites phalanges continue h
être soutenu malgré la saison avancée.
C’est le cas, par exemple, de notre
groupe du jeudi soir. Plutôt mince et languissant en automne, ce gToupe s’est bientôt réveillé et... arrondi sous les auspices
de la Société « Rosa aJpina ». La réunion,
qui ne dure pas moins d’une heure et 3/4,
commence par un culte avec courte méditation et continue par des exercices de
chant ou des répétitions de pièces à jouer
sur la scène ; occasionnellement par un ent retien social. Une fois par mois l’on donne
un compte-rendu de l’activité de la Société
pendant les dernières semaines et l’on entend ceux qui ont été désignés précédemment à nous dire quelque chose, une bonne
pensée lue quelque part, une exhortation
dictée par leur expérience chrétienne, n’importe quel m.essage qui puisse contribuer
à l’édification commune.
Le chant a été acompagné au piano, volontairement et avec une fidélité exemplaire, par Mille Duvoisin : elle a toute notre reconnaissance.
— Vendredi, 6 mai, c’était le tour des
élèves de l’école du dimanche et des classes
de français à nous donner une soirée. Et
c’est grand dommage que le public asseiz
nombreux n’ait pas été plus nombreux ;
car le programme qui s’est déroulé devant
nous se recommandait de lui-même : une
Iietite comédie ix)Ur jeunes filles, plusieurs
récitations et monologues, deux rondes,
trois solos de violon, trois soilos et duos de
piano, deux chœurs (l’hymne national
américain et le : Su, bravi cantatori, des
«Cento Canti'»).
Certes qu’un tei programme a coûté des
efforts à nos jeunes amis, surtout si l’on
pense que toutes leurs ré<ntaUom étaient
en français. Heureusement que^ à quelques
exceptions près, les parents vaudois ne
parlent que oette langue en famille. Le
patois est banni, malgré tout le resî>ect
qu’on lui porte. Sans cela, il serait impossible, même avec des classes bien fréquentées, d’obtenir, en fait de français, les résultats, si modestes soienb-ils, que l’on
obtient.
Une pensée qui s’est souvent présentée
à notre esprit au cours de cette soirée —
pensée propre à nous faire réaliser <p’en
Amérique nous nous sommes faits riches
en années si ce n’est pas .précisément en
biens matériels — c’est que cette belle jeunesse nous délectant par ses dédamations,
ses chants, ses aqcords de piano et de violon, est venue à l’existence , et a poussé depuis que nous avons coramiancé notre ministère au sein de la Colonie Vaudioiiise de
New-York.
Noue voudrions faire bien des noms, car
ils sont nombreux ceux qiù se sont djetin
Buéa de qu^ue façon sur^ ;ia, scène ; nousç
ne mentiomierons, toutefois, que ceux qui
nous ont fait vivre de tèmi» eii temps
dans le monde, si beau, de la musique. Ils
inéritent bien une place particulière dans
Ce rapport. Ce sont, pour le piano : Lillian
Earbieri-Chauvie, Yvonne Zecca-Costabel,
Henriette Gayet ; pour le violon : Jean
Pierre Allio-Pellenc, Albert Serpess-Caïrus.
M.me iPauline Zecca s’est tout particulièrement employée à diriger les répétitions.
— Dimanebe dernier, 8 mai, M. le pasteur Guido Comba, délégué de l’Eglise Vaudoise, noLiis a fait sa seconde visite. Par
une aimable pensée, il a voidu nous confîEcrer le dernier dimanche qu’il avait à
passer en Amérique avant de rentrer aux
V .liées. 11 s’est trouvé devant un des plus
nombreux auditoires que nous ayons eus
en pareille occasion. Et l’Administration
(le l’Eglise Vaudoise i>eut être assurée que
(.’est toujours une grande, une très grande
occasion pour nous, que de recevoir la visíte d’un de ses représentants.
Comme c’était le dimanche des Mères,
Ai. Comba a parlé sur le sujet du jour.
Vers la fin du culte, les élèves de l’école
dù dimanche offrirent des fleurs à leurs
m-ères, tandis qu’une, petite fillette, la i>üus
petite du troupeau, montant avec une défîinvolture toute à elle les marches de la
plate-forme, en portait un bouquet à
M. Comba lui-même.
Journée bénie et qui a certainement
donné une autre bonne poussée à l’œuvre.
P-. g.
Cotisations de la Colonie de New-York
et environs (pour l'Eglise-mère).
(Suite, voir N. 22), '
9.me Groupe - Joséphine Persico.
Ont versé leur cotisation : M.me J. L.
Carchedi, M.me A. Noce, M.me L. De Vita,
cséphine persico, Ernest Costabel.
Ont donné une contribution spéciale (2
dollars chacun) ; Lucien Dorian, « Une
Amie ». - Total dollars 9.
lO.me Groupe - Lina Tron.
Ont versé leur cotisation : M.me Jeanne
Tron, Helda Tron, Lina Tron, M.me Hélène Tron, Marie Geymonat, Jules
Vigilieimo.
A donné une contribution spéciale (2
dollars pour Evangélisation et Institutions
Hospitalières); «Un Ami». - Total dollam 8.
11.me Groupe - M.me. Fanny Multare.
Ont versé leur cotisation : Jean Grill,
François Perrou, Jean Peyrot, IPh. Gariiou, Aug. Ferrier, Jérina GriU, N. Multare, M.me Multare. - Total doUars 8.
(Nous donnerons la suite lorsque... l’espace nous le permettra. Réd.)..
CHRONIQUE VAUDOISE
SOUSCRIPTION POUR LES COLLEGES «tODOIS.
L. 106.500,55
Listes précédentes
M.mes et M.rs :
LieutenantHcolonel Charles Bonnet, Turin » 50,—
M.Ue Marie Maggiore » 100,—
Capitaine Charles iBynard » lOO,—
Chev. Adamo Donini, Naples » 20,—
M. Jesué Vinay, négociant, La
Tour » 100,—
(A suivre)..
Total L. 106.870,55
* * »
LA TOUR. La Colonie Alpine de. Pian
Prà ouvrira ses portes le l.er juillet avec
17 petites filles de faraiile pauvre et de
chétive constitution. Çes fillettes, provenant de plusieurs centres des [Vallées,
seront dirigées par MJle Bertin, de La
Tour. Le 12 août commencera le tour des
17 garçons. ,
Les dépenses de cette Institution pour
les deux mois et demi, sont prévues en
L. 6.500. Et puisqu’eülfi n’a pas de fonds,
elle attend l’aide de tous les amis, qui vont
lui donner les moyens d’accomplir sa,tâche
bienfaisante. Les dons sont reçus par M. A.
Jala, président
Dons reçus : M. et Mjne Odin, L. 500
M. mes Costabd et Kramer, Milan, 70
|v Mài'a"'GuigO, en souvenir de Valentine, 50
Patronato Scolastico de Villar Pernice, 25
^ - Chev. ing. Gütermann, 150 - Prof. Achille
Aialan, 20 - Commission Hospitalière yaudoise, 50 - Comm. H. Eibet, 50 - Docteur
Gagna : une petite pharmacie - Bottega
c.ella Carta et M. D. Hugon : crayons, papiers, cahiers, ete.
— M. Etienne China, décédé le 23 mai
(Yrnier, a voulu laisser une trace géné] euse de sa résidence à La Tour, léguant
rrOO lires au Refuge pour Incurables, de
Suint-Jean, et 2000 lires aux Cuisines Economiques, de La Tour. Ces deux Instd1 i.tions envoient à la mémoire du généreux donateur l’expression de leur reconnaissance. a. j.
—■ Collège. Les étudiants de la IH.me
o-’ isse du Lycée ont obtenu,^ cette année
encore, de faire leurs examens écrits de
maturité classique au Collège même, sous
]a haute surveillance du prof. 'Beccari, du
Lycée Scientifique de Trente. On n’en connaîtra les résultats qu’après qu’ils auront
subi les examens oraux au Lycée D’Azeî;ho de Turin, c’est à dire vers la fin de
juillet. Nos bons vœux les accompagnent.
POMARET. Fête de Pentecôte. (Reçu
¡3 28 juin). Cette journée mémorable
groupe plusieurs solennités qui nous sont
cLères : la fête du « Statuto » que tout bon
Vaudois célèbre avec enthousiasme ; celle
de Pentecôte, qui, cette année, revêt une
importance particulière pour notre pal'Oisse, par le fait de la réception des catécliumènes, qu’on a cru bon de renvoyer à
( ette date à cause de l’absence du Pasteur
ri Gulaire ; elle représente en outre la fête
de l’Eglise pour sas Conducteurs. Le temiile, aujourd’hui, est bondé : M. Guido
(jomba, qui est récemment retourné de sa
longue et heureuse tournée aux Etats-'Unis,
',;alue toute l’assemblée, remerciant les paî'oissiens pour l’affection démontrée à son
père, M. Adolphe Comba, qui l’a remplacé
pendant les longs mois de son absence ;
comme aussi il remercie tous ceux qui ont
voulu aider ce dernier dans sa rude tâche.
X’àhciêh’Mi Pàistrë prend ërîsùfté la parole pour témoigner à M. Guido Comba-la
joie de toute la paroisse en le voyant retourner au milieu de nous pour y continuer l’œuvre qu’il y accomplit avec tant
d’amour et de zèle ; s’adressant ensuite à
M. Comba, senior, il lui exprime toute la
reconnaissance du Consistoire et de l’Eglise
entière pour tout ce qu’il a fait pendant
près de six mois, ne s’arrêtant devant aucune difficulté, malgré son âge et l’inclémence du temps, comme aussi malgré les
distances considérables qui séparent les diverses localités de la paroisse. Ce dernier
remercie plein d’émotion, pour l’attention
dont il a été l’objet.
Chaque partie de la fête a été d’un attrait tout spécial, laissant les meilleures
impressions dans les personnes présentes
à cette belle cérémonie. c. g.
iPRAMOL. Le dimanche 19 juin l’assemblée d’église, dûment convoquée, entend la
lecture du rapport de l’éghse, ainsi que du
rapport financier, et les approuve.
Du rapport financier il résulte que le
minimum' fixé par la Vén. Table pour la
Caisse Centrale a été atteint grâce à ce
que beaucoup de membre® ont augmenté
leur contribution ; le (Président du Consistoire a trouvé le moyen de parfaire la somme, en mettant de sa bourse ce qui
manquait.
A cause de ison âge avancé et pour avoir
transiféré son domicile, pendant une partie
de l’année, à Saint-Germain, M. Henri Reynaud, ancien de Peumian, vient d© donner
sa démfesion.
!Le dimanche 12 juin, nous avons eu le
.plaisir de recevoir une visite de la Choralp
de Cacet-Rivaire d’Angrogne, qui nous a
fait entendre de beaux cantiques et récitations, et avec laqueSle nous passâmes
quelques heures agréables ; nous la remercions encore, et lui disons : au revoir.
— Lundi, 20 juin, un nombreux cortège
de parents et d’amis, venus de près et de
loin, y compris les membres de la Sociéitè
Ouvrière avec leur drapeau, accompagnait
'Í
3
'■f
"%i^.
^u champ du repos la dépouille mortellle
:de M. Eli Cimbe, décédé au Touriiim aj^rèa
fune longue maîadie, à l’âge de 54 ans. li* service funèbre fut très émouvant : d’abord
\à la maison mortuaire, où M. Chauvie fit
fun touchant discours, et ensuite au
fcimetière.
f Un bon témoignage a été rendu à M. Eli
-■Combe par M. Henri Reynaud, président
^de la Société Ouvrière, qui l’a qualifié
i d’homme actif et serviable. Il Ifut non seu'lement membre de la susdite Société, mais
vice-président et même président. Il fut
.aussi conseiller communal et assesseur pendant bon nombre d’années.
A la veuve et à tous les parents, l’ex. pression de notre vive sympathie chré
■ tienne. David Grill.
SAINT-JEAN. Actes liturgiques du pre< mier semestre 1927. Baptêmes : Pons Emile
(2 janvier) - Amberti Mario (5 janvier)
- Avondet René (IG janvier) - Rivoira Richard (16 janvier) - Meynier Cléanthe,
Meynier Elvire, Meynier Lyda (20 mars)
. - Malan Renato (28 mars) - Grill Elvira
(30 mars) - Malan Liliana, Rastagnol René,
Besson Adrien, Besson Ferruccio, Melli
Constance (2 avril) - Arnoulet Emma, Enrieu Adrienne, Enrieu Wanda, Revel Lina,
Formaggia Giulia (10 avril) - Eoulard Jo! landa, Pellegrin Elvira, Malan Silvia (17
avril) - Béillora Luigina (24 avril) - Gönnet Bruno (26 avril) - Salvagiot Italo (1
: mai) '- Basson Ercole, Besson Alexandre
- (10 mai) - Rostagno Angiolina (15 mai)
- Mourglia Etienne, Mourglia Henri (22
mai) - Malan Eisa (15 juin).
Manage : Le 18 courant a été béni le
J mariage de Berlin Joseph et de Eivoir
Irene. Bons souhaits. Y.
b VILLAR. Actes liturgiques du premier
semestre 1927. Baptêmes: Armand-Hugon
Jean Daniel de Jean et de Coïsson Albertlne (ViUe) - Davit Jacques de Jacques et
de Rivoire Catherine (Saret) - Berton Piel'ina de Jean Pierre et de Rivoire Judith
(Garins) - Rivoire Samuel de Samuel et de
Berton Marie (Rouet) - Rivoire Suzanne
de N. N. et de Rivoiré Constance (Rouet)
- Michelin Marguerite de David et de Talmon Jacqueline (Saret) - Talmon Daniel
de Barthélemy et de Janavel Madeleine
(Ville) - Henc Jeanne de Jean Pierre et
de Baridon Judith (Subiasc) ■- Charlin Henriette de Jean Pierre et de Vigne Marie
(Prafré) - Bouïssa Silvio de Henri et de
Charbonnier Suzanne (Teynaud) — Gon
. net Madeleine Judith de Jean Etienne et
■ de Charlin Evelyne (Saret) - Total 11.
i# Décès : Barolin Marie née Albarée (Palet) , 66 ans - Long Marguerite née Benech
(Ville), 46 ans - Favat Anna née Miche
- lin-Salomon (Buffa), 79 ans —■. Giraudin
! Susette née Mondon (Ville), 56 ans - Gönnet Jeanne de Jean (Cougnet), 17 ans
: - MicheJin-SaJomon Paul feu Jean Daniel
(Buffa), 82 ans - Bertinat Marie Anne de
Pierre (iPeyroun), 4 ans - Grand Etienne
de Daniel (Rua), 21 ans - Michelin-Salomon Jean Daniel feu Jean Henri (Buffa),
32 ans - Rivoire Jean ¡Daniel de Daniel (Envers), 49 ans, décrié à rHôpital - Davit
Paul feu Jacques (Saret), 86 ans - Dalmas Jacques feu Joseph (Combe), 68 ans
- Michelin Jean Daniel feu David (Sablón),
73 ans - Total 13. B. S.
'X
VILLESECHE. Le dimanche 26 juin a
. eu lieu la Loterie de la Paroisse, en faveur
des réparations aux locaux du Consistoire,
notamment des écoles des Clos. La Lotei rie a produit la somme nette de L. 2.028,25,
I tous frais payés. Merci à toutes les perf sonnes qui, volontairement et très langeK' ment, ont aidé à organiser et mener à bien
I notre entreprise,
' Une partie de la Loterie de Paroisse a
fonctionné comme « Banco Pro Dote della
^ Scuola», et a donné L. 400 en plus des
L. 2.028,25 déjà citées. Gidido Mieôge.
r ............. —
I A REMETTRE Caffè Utteria MÜaI nese, à Pignerol, pour cause de départ.
S’adresser au magasin.
■On eberefae une bonne CUISINIERE
•pour I le Refuge.
Oüiojis Chrétifinnes de Jeanes Gens.
Sur l’initiative du Groupe « Italin Centrciie » des A.’’C. D. G-, aura lieu, du 3 au
10 juilet, un Camp d’été wnioniste à la
Silvana Stazzena (Prov. de Lacques), sous
la présidence du plrof. Siâvio Pons, de
Florence A
Le pro^umme du Camp, aussi riche que
varié, comprend : des études bibliques, des
discussions religieuses ayant pour but de
souligner le caractère chrétien de nos Assodations de jeunesse, des discussions sur
des problèmes unionistes — lectures, dictions, musique, chant, jeux, excursions,
etc. Nous croyons que tout ça va être fort
iniéressant.
Pour de plus amples informations s’adresser à l’av. Cesare Guy - Piazza Indipendenza, 1 - 'Roma.
Vfi ^ ^
Nous trouvons dans le Foglio di 'notizie
— l’organe des Associations Chrétiennes
d’Italie — un petit entrefilet qui nous
agrée fort. Il s’agit d’™e chaude recommandation à .nos Unions des Vallées de
vouloir s’employer sérieusement au maintien et à l’enseignement du français parmi
nous ; c’est à dire à seconder vaillamment,
i>ar tous les moyens qui sont à leur disposition, l’enseignement privé de cette lan(.-’ue, « afin que notre population soit mainlü.vue à un niveau de culture tel que parle ut nos frères continuent à être, comme
ils le sont maintenant, recherchés et appréciés pour’ leur instruction aussi ». Le
moins qu’on puisse dire, c’est que nos amis
des Unions sont intelligents.
A rapprocher ces lignes de certains arguments sur le même sujet, mis en avant
par certains orateurs d’une certaine Con*iiérence toute récente. c.
!\ouYelles de la Semaine.
Le problème de « la vie chère » est toujours encore et plus que jamms un s-ujet
de préoccupations pour le Gouvernement,
k;.s producteurs et les consommateurs. Les
producteurs, qui ont. tenu la corde pendent des années, ne se résignent pas faeüe-.
ment à baisser leurs prix sur lesquels les
« détaillants » voudraient continuer à prélever des bénéfices exagérés ; les consommateurs, qu’on a jugulé jusqu’ici, réclament
à grands cris une sensible dinunution du
coût de la vie. Le Gouvernement de son
coté, vu l’ascension progressive de la lire,
s’emploie avec beaucoup de zèle à équilibrer les prix, tous les prix, à la valeur ac- /
tuelle de notre monnaie et prend mesures
sur mesures pour atteindre son but. Les
92 Préfets du royaume doivent communiquer chaque semaine au pouvoir central la
Este des prix des denrées de première nécessité — en gros — afin qu’on puisse agir
sur les détaillants.
A remarquer que les produits agricoles
sont les premiers qui subissent une très
sensible diminution; U faut donc, selon
toute justice, que les produits manufacturés baissent dans les mêmes proportions,
ainsi que la main d’œuvre agricole. Par
une très sage disposition, les propriétaires
d’immeubles ont, comme vous savez, dû
réduire d’un bon pourcentage le prix dés
loyers : maintenant on attend, toujours;selon toute justice, des .réductions dans les
impôts de toute nature. lElt c’est ce que
le Ministre des finances, à ce qu’on dit, çe
propose .de faire, après avoir étudié les
modalités de cet allument fiscal. Mais, il
ne faudra pas se faire de trop grandes illusions à ce sujet.
Le Conseil des Miiûstree décide la frappe
d’une pièce de 2i0 lires en argent pour remplacer les billets de 25 lires qui ont été
retirés de la circulation.
Il résulterait que le rendement des impôts pour les dix derniers mois accuse une
augmentation de 95 millions de lires sur
la période correspondante de l’année dernière, et que le compte du trésor, au 31
mai, accuse un boni de 261 millions. Cela
étant, le Gouvernement pourrait coinmencer à alléger sensiblement les charges qui
nous écrasent. *
La lire continue à monter et fut cotée,
le 27 courant, à : 68,30 à Paris ; 85,40 à
Londres ; 17,45 à New-York ; 335 en Si^e.
Cela étant, nos grandes banques décident
de réduire du 1 pour cent la taxe descompte des « effets » sur l’Italie et sur
l’étranger.
—• ETRANGER. France. Grâce à un
truc téléphonique organisé jiar les * camelots du Roi », qui, au norti du Minis^ de
l’intérieur, ordonnent la mise en liberté
immédiate du trop fameux Daiidet, celui-ci
est relâché, avec deux autres détenus communistes, et peut s’évader de la «Santé»
où il devait purger sa peine de 6 mois de
pi-ison. Tout le monde, à Paris — sauf
M. Sarraut — en fait les gorges chaudes
et le Gouvernement a organisé la chasse
à l’évadé... qui court encore. La farce aura,
à n’en pas douter, son contre-coup au
Parlement.
— Le conflit entre l’Albanie et la Jougoslavie est enfin réglé, par l’entremise
des Gouvernements : italien, britannique,
français et allemand, et grâce à des concessions réciproques, ce qui sera toujours
le moyen par excellence de régler les
différends.
— Le traité d’arbitrage et de conciliation itato-allemmid vient d’être approuvé,
en 2,me et 3.me lecture, au Reichstag de
Beifin, malgré l’opposition des communistes soutenant que ce traité d’arbitraige fut
manigancé par MM. Mussolini et Streseraann, « in odio » aux Soviets !
— En Russie, surtout à Moscou, Léningrad et autres grandes villes, on est nouvellement en plein « règne de la Terreur»:
surprises nocturnes de la police, arrestations arbitraires — à Moscou seulement il
y en eut plus de 1.000 en 15 jours — fusillements, etc. Et tout cela en guise de
protestation contre une prétendue guerre
des Etats capitalistes contre la Russie soviétique, guerre qui aurait débuté par la
rupture des relations avec l’Angleterre !
— Ceux qui croient à l’efficacité des Con
férences internationales vont suivre avec
intérêt celle qui a lieu actuellement à Stockholm pour la «liberté, du commerce interTMtioml », où le problème va être examiné
sous ses différents aspects. Dans le long
rapport qui sera présenté, la Commission
proposera, entre autres choses, que les visas des passeports soient abolis — sauf
de rares exceptions ; que la liberté de séjour et d’exercer le commerce soit légalement reconnue partout aux étrangers ;
qu’il soit conclu une convention par laquelle soit abolie toute prohibition pour les
importations, et les exportations. Voyez
comme tout eda serait ■ beau et pratique !
Mais... Jon.
VARIÉTÉ
La vie domestique au temps d’Abraham.
La Reformierte Kirchenzeitung, du 27
mars, donne de très intéressants détails
sur les résultats de fouilles anglo-américaines pratiquées à Ur en Chaldée (Mésopotamie), lieu de naissance d’Abraham.
On a remis au jour des maisons, séparées
les unes des autres par d’étroites ruelles.
Ces édifices remontent au temps d’Abraham (environ 2100 avant J.-C.) et furent
habitées durant près de 200 ans, ainsi que
l’attestent les écrits sur tablettes d’argile
qu’on y a retrouvées. Nous pouvons
maintenant, grâce à cette découverte, nous
faire une représentation exacte de la maison d’Abraham avant son départ pour la
terre promise.
Les constructions, dont les murs extérieurs sont faits de briques, sont extraordinairement bien conservés. Elles révèlent un haut degré de confort et même
de luxe. Ce sont des édifices comprenant
un rez-de-chaussée et un étage. Certains
de leurs murs s’élèvent encore jusqu’à
15 et 20 pieds. Ceux-ci étaient certainement
aussi solides et aussi bien bâtis que ceux
des meilleures maisons modernes de
Bagdad. Tout autour d’une cour centrale
régnait une galerie de bois sur laquelle
s’ouvraient les chambres de l’étage. C’est
là que la famille habitait. Le rez-de-chaussée contenait la salle de réception, la
cuisine, l’office, le cellier, les logements
des domestiques. Les chambres étaient
aérées. On a retrouvé un escalier de pierre
ayant encore 10 pieds de haut et qui
se continuait par un escalier de bois,
de sorte que la hauteur des pièces inférieures devait être de 12 à 15 pieds.
Quoique rien n’ait subsisté de la décoration et de l’ameublement de ces chambres, on est en droit de supposer que
ceux-ci correspondaient à l’élégance cossue des bâtiments.
Les maisons de la classe plus pauvre
ne comportaient que 4 ou 5 pièces.
On reconnaît très bien la destination
des divers locaux, de sorte qu’il n’est
pas difficile d’imaginer la vie qui s’y
déroulait. Un seul d’entre eux reste énigmatique. Il s’agit d’une chambre longue
et étroite, dans la «rue tranquille, N° 7».
On y trouva un autel de pierre érigé
devant une niche et, sous le sol, 30 gros
vases d’argile contenant des ossements
de petits enfants. C’était alors la coutume
d’enterrer les morts sous leurs maisons,
et on a bien souvent découvert sous terre,
dans telle ou telle demeure, des cercueils
d’argile ou même des tombeaux voûtés.
Mais il est bien invraisemblable que dans
une seule famille, 30 petits enfants soient
morts coup sur coup. D’autre part il n y
avait pas, au temps d Abraharn,^ de
sacrifices d’enfants chez les Sumériens.
Il faut donc admettre qu’il s’agit la d une
sorte de cimetière d’enfants placés sous
la protection d’une divinité bienveillante.
Les briques couvertes d’écriture ^ ont
toutes une valeur littéraire ou scientifique.
Ce sont des chants pieux, des rapports
sur des fondations royales ou des calculs
mathématiques, parmi lesquels des listes
des racines carrées et cubiques de tous
les nombres jusqu’à soixante.
(Cité par la Semaine Religieuse).
Ed soiiVBilir k W1.I16 [mmiOïïE BEŒWIÏH
lin..
Pour les œuvres de bienfaisance de
l'Eglise Vandoise.
Iæs enfants de M. Auguste Meille L. 1.000.
M.lle Charlotte Beckwith, la bienfaitrice
et l’amie de toutes les bonnes œuvres, a
voulu que sa sépulture soit modeste comme l’a été sa vie, mais elle verra volontiers
(lue leis fleurs qui, selon son désir, nont
pas orné sa tombe, soient distribuées aux
Ixinnes œuvres.
Les dons peuvent être confiés à la Rédaction de VEcho, à M. Jean Jalla, protfesseur, ou à l’Esattoria de Torre Pellice.
Torre Pellico - Imprimorie Alpine.
Les familles EOUNOUS, JAHIFÎR, LDiNG
et LANTELME, rerweràent les nombreuses
personnes qui mt pris .part à leur dmleur ; elles remercient tout 'particuhere-*
tnent les chères voisines qui se sont dévouées avec tant d’affection peruMnt la longue maladie de leur chère défunte
décédée aux Gardes de Saint-Germain, le
21 juin 1927. ■
Les familles MEILLE, ROSTAGNO,
GIAMiPICCOLI, COISSON, FUHRMANN,
WIGLEY, remercient sincèrement tous
ceux qui ont voulu témoigner à
Mary Charlotte Beekwith
leur affection en l’assistant dams ses derniers moments, et leur regret pour son
départ, en accompagnant sa dépouille mortelle au cimetière. Un remcrciment special est adressé, à M. le modérateur B. Léger et M. le pasteur J. Trm, qm ont bien
voulu, au service funèbre,^ accmnplir fidèlement la dernière volonté de la défunte.
Un vif remerdment va aussi à M. et M.me
Bongo, professeur, pmr les soins dont fs
ont entmré la, défunte durant sa maladie,
à M. J. Jalla et à M. J. Cefissm pmr les
articles publiés dans le dernier numéro de
l’« Echo ».
■ Torre iPelilice, 28 juin 1927.
CUOCA, disposta recarsi mare o montagna, occuperebbesi Famiglia o Pensione
signorile. — Rivolgersi Amministrazione
Echo des Vallées.
CHAUFFEUR Vandois cherche place.
S’adresser à la Papeterie BONNET Luserna S. Giovanni.
L'azione che svolge il perbor e
percarb di sodio contenuto ndU
S4LIT1NA M. A. rende immuni
da germi te acque potabili sospette.
^ Quindi previene molte malattie* ,
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tali acque.
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Bricherasio » 5.21 6.58 8.32 12.47 17.6 20.10 21.41
Pinerolo a 5.1 5.44 7.20 8.55 13.11 17.30 18.55 20 28 21.59
Airasca » 5.22 6.11 7.45 9.15 13.39 17:59 20.54 22.32
Torino Arrivi 6.3 6.55 8.25 9.55 14.25 18.40 19.44 21.35 23.5
Torino Partenze 5.12 6.48 8.5 11.15 13.15 17.15 18.25 20.—
Airasca » 6.4 7.40 11.58 14.- 18.4 19.13 20.47
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