1
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“22 Mars 190U
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L’EOHO
DKS VALLÉES VAUDOISES
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'“e serez tftiiioins. Aul. 1,3. Suivant la vérité avec la charité. Rph. IV, 13. Que ton règne vionue. Matt. VI 10.
'Ou,
^ Sommaire:
délégation vandoise à Rome pour l’inanSuration dn monument à Charles-Albert
Edacatiun et race — La question du
réveil — Missioii.s — La fête du 14 à
Jillesèche — ÏÏn nouveau bureau d’iumtmations — Chronique — Revue Poli■■ tique — Annouees.
U délégation Yandoise à Rome
l’iuaugul'ation du inonumcnt
à Charles-Albert
feuilles politiques de la capi1>,® et d’ailleurs nou.s ont apporté
[g *^00 de la fête célébrée à Rome
i|i4 Courant, à la mémoire de Charles^1 °®'‘t. — 11 était naturel qu’on
un monument à ce prince
Üi^ltieureux, non loin du palais où
aujourd’ hui son petit-fils, sou
gj, de r Italie libre qu’ il a rêvée
pour laquelle il a tant souffert
Sacrifié sa couronne. Aucun pane pensera jamais à lui sans
(jj P^ct. N’ a-t-il pa.s, pour ainsi
incarné la crise, avec toutes
amertumes, d’où naus sommes
unis et indépendants enfin ?
cœur vaudois, en particulier,
à Charles-Albert, qui a signé
rédit d’émancipation de son peuple,
-un souvenir reconnaissant.
Aussi apprendra-t-on avec plaisir
qu’ une délégation, composée de MM.
H. Soulier, député au parlement,
J-P. Pons, Modérateur, M. Prochet,
Président du Com. d’Evang., .P,
Melile et Perd. Turin, a assisté à la
cérémonie de l’inauguration du monument équestre de C.-Albert, sur
la place du Quirinal, en la présence
des Souverains, de centaines d’associations et d’une foule immense.
La bannière de la députation — en
velours violet, où le chandelier et
les étoiles symboliques et les paroles
suivantes, tracées en fils d’argent,
se détachent nettement : Alla memoria di Carlo-Alberto. — I Valdesi
riconoscenti. Torino iSqS Roma
1900. •— a été remise. Vendredi
dernier par la députation, à laquelle
s’ était joint le D.r R. Prochet, au
Maire de Rome, le Prince Colonna,
pour- être conservée au Capitole.
I. e procès verbalj de cet acte, fait
en double, sera conservé dans les
archives.
Samedi 17, à 3V.2 h- M. Pons,
Modérateur, et le Comm.^P. Medie,
ont 'été reçus par le Roi, en une
audience privée qui a duré à peu
près une demi-heure, — TP aç
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cueii de Sa Majesté a été des plus
affables et des plus cordiaux. Le
Roi a dit agréer avec un plaisir toujours nouveau les vœux des Vaudois
qu’ il connaît et dont il apprécie les
qualités ; il a remercié la délégation
vaudoise pour « la pensée si délicate
d’avoir voulu prendre part à la commémoration du roi C.-A. » et de
même le Modérateur pour être venu
personnellement à Rome. Il a paru
fort bien informé de ce qui se fait
dans nos Vallées' et il a rappelé
« la belle visite » faite par lui à La
Tour le g sept. 1893. Il a chargé
la députation d’exprimer au peuple
vaudois « honnête, travailleur, philanthrope » l'expression renouvellée
de sa bienveillance.
Education et race
(Voir No3 2, 4, 6, 8, 9 et 11).
Mais l’éducation de la pureté ne
doit pas consister uniquement dans
des moyens indirects. Il ne suffit pas
que le jeune homme soit entouré de
bons exemples et protégé contre les
mauvaises influences, il faut aussi
qu’il soit préparé pour la lutte qu’il
devra tôt ou tard soutenir contre
un ennemi qu’il rencontrera fréquemment sur son chemin, quelque effort
qu’ on fasse pour le lui faire éviter.
A 1’ éducation indirecte doit s’ajouter
r éducation directe.
Ici se présente aussitôt une question qu’il m’est impossible d’écarter;
il faut r aborder franchement et sans
fausse honte. Sommes-nous dans le
vrai, lorsque nous nous efforçons de
maintenir nos enfants le plus longtemps possible dans l’ignorance des
voies par lesquelles Dieu donne l’existence aux créatures vivantes, et
de considérer cette ignorance comme
la sauvegarde de la pureté? Je répqnds
hardiment: Noil — et pour plusieurs
raisons.
D’abord, je crois à la puissance
de la vérité, et je suis persuadé qu’ell®
est plus efiicace, pour l’éducation
que tous les petits moyens par le®'
quels nous nous ingénions à la
placer, ou à la voiler. Pour falï®l’éducation politique d,u peuple it®")
lien, Cavour croyait que le meilleU*' ,
moyen était de lui accorder la plu*‘ i
grande liberté possible. Education,; '■
de la liberté par la liberté, tel éta>*
son principe. Il savait bien que 1®
liberté a ses inconvénients, mais
pensait qu’il fallait lui laisser à elle"!
même le soin de les corriger. Il B**;
est de même de la vérité. Elle peül|
bien être parfois une lumière trop
vive, qui surprend et déroute riïO';
mentanément, mais les inconvénietil®et les dangers qu’elle peut présente!'
ne sont pas à comparer avec s®®,
bienfaits. Ayons plus de confiaixC®
en la puissance de la vérité, et noUÎ
éviterons bien des fautes, dans l’^'
ducation aussi bien que dans d’autre®
sphères de notre activité.
Pour élever l’enfant dans l’igO^j
rance des lois mystérieuses qui pt®l
sident à la production de la vie,
est obligé, dans une certaine mesur®i
de le tromper. On satisfait sa cnti^
site, c’est-à-dire son besoin desavoi*'
au moyen de légendes plus ou moi^^
ingénieuses. Certes, je ne condaniij®
pas la légende en général ; elle r®'*
pond à un besoin naturel de l’enfanc®'
Mais il faut qu’ elle reste dans sO®
domaine et ne se substitue pas à 1®
vérité. Quand les enfants, dans
jeux, animent et personnifient toP
ce qu’ils voient et jouent toute
pèce de personnages, cela ne
empêche pas de distinguer entre ^
qui est vrai et ce qui est fictif- ^
doit en être de même de la légen<i®''
Aussi longtemps qu’ elle n’ est
aliment pour la vive imaginati®".;
des enfants, elle est dans son rêl^i
et je n’ y vois point d’inconvéni©®'i
Mais si vous la leur présentez cortii®^:
étant la vériré, je crains que vo®
n’employiez un bien mauvais ino)
d' éducation. Quel sentiment épr®^
vera un enfant, lorsqu’ il reçonnaf
i#
à
3
- Ô1
*1*1’il a été Jrompê par ceux qui
Représentaient pour lui la vérité,
raison et la sagesse ? On en cite
*^62 qui l’effet a été désastreux.
Toutefois, malgré la force de ces
Raisons, j’hésiterais encore à condamner ouvertement ce ,système traditionnel qui voudrait sauvegarder
^ pureté en la couvrant du voile
d® l’ignorance —si l’ignorance était
possible. Mais il suffit d’observer
^ qui se passe autour de nous et
do réfléchir aux conditions dans les*l^elles doivent être élevés la très
grande majorité des enfants, pour
?ous persuader que cette prétendue
'Snorance n’est qu’une illusion de
P3-rents trop enclins à se contenter
do r apparence. Ce que ses éducalours mettent tant de soin à lui
d^cher ou à lui laisser ignorer, l’enl^nt r apprend toujours plus tôt
■qu’il ne faudrait par d’autres voies.
C’est une indiscrétion, involontaire
Pout-être, de quelques membre de
^ famille ; c’est une mauvaise plai^^■nterie, entendue par hasard, qui
®Xcite sa curiosité ; ce sont surtout,
plus souvent, les confidences se®RÔtes de quelque camarade d’école
de jeux, qui, élevé probablement
d’après les mêmes idées, a reçu de
Pareilles confidence d’autres camaRades. Parfois, c’est pire que cela :
ost quelque être déjà corrompu qui,
R^on content de déchirer le voile, insinue avec intention dans le cœur
du jeune enfant le poison subtil de
; impureté et le soumet à des tenR^tions auxquelles rien ne l’avait
PRéparé, S’il a le bonheur d’être
d^bitué à ne rien cacher à ses paR®nts, le mal est encore réparable,
comme je l’ai dit ailleurs, ce
|Qal-là
commence par s’attaquer à
sincérité et n’y réussit que trop
Souvent. Dès lors, le malheureux est
®dr un terrain glissant qui peut le
'^R'tiduire aux chutes les plus graves.
En présence de tels dangers (et
^®fa se passe tous les jours sous nos
î’eux), il n’y a plus d’hésitation
Possible. Des pai'ents prudents n’at
tendront pas que la vérité arrive à
l’esprit do leur enfant par des canaux
impurs, par des lèvres profanes et
souillées : ils prendront les devants
et la lui présenteront eux-mêmes,
avec le sérieux et le respect qui
convient à une chose sainte, et en
même temps avec le tact qu’il faut
apporter à 1’ accomplissement d’un
devoir aussi délicat qu’ il est sacré.
Choisissant le moment favorable, ils
lui feront connaître les merveilleuses
lois de la vie, en lui montrant quelle
responsabilité Dieu a donnée à l’homme en lui confiant ce dépôt sacré.
Je me trompe, ou le premier sentiment qu’éprouvera l’enfant sera celui
d’une légitime fierté. La confiance
que son père ou sa mère lui auront
témoignée le grandira à ses propres
yeux ; il se sentira poussé, de son
côté, à leur faire part, plus que jamais, de toutes ses pensées et de
tous ses sentiments, et l’éducation
y gagnera sous tous les rapports.
J'ose ajouter qu’ il en éprouvera une
plus grande tendresse pour sa mère
en se rendant mieux compte de tout
ce que sa venue au monde lui a
coûté. S’il est un spectacle attristant,
c’est celui qu’offre un groupe d’enfants ou de jeunes gens plaisantant
grossièrement sur le mystère de la
vie, tandis qu’ il y en a plus d’un
peut-être, parmi eux, dont la naissance a coûté la vie à sa mère. Il
me semble qu’une telle profanation
devrait être impossible chez des enfants à qui leurs propres parents
auraient fait tout' simplement connaître la vérité en l'entourant du
respect et de la vénération que tout
homme digne de ce nom doit à ce
qu’ il y a de plus merveilleux dans
l'œuvre du Créateur.
Quoi qu’il en soit, les parents qui
emploieront ce moyen et y mettront
le tact et la prudence nécessaires,
gagneront le cœur de leurs enfants
et pourront, à toute heure, leur parler librement sur ce sujet comme sur
tout autre, pour les éclairer, les diriger, les fortifier contre les dangers
4
et les ramener dans le bon chemin
quand ils s’en écarteraient. L’éducation directe et positive de la pureté,
si elle veut être vraiment efficace,
doit commencer par là.
(A suivre).
ValclésuiH.
La question du Réveil
J’ai lu, dans le dernier numéro de
VEcho, l’article « A propos du Réveil dans les Vallées » et j’ai éprouvé
le désir d’unir ma faible voix à celle
de l’auteur de l’article et de crier
avec lui : « Que nos Moody se réveillent ! »
Maintenant, plus que jamais, il est
nécessaire qu’ un Réveil se produise
au sein de nos Vallées. Une sorte
d’apathie et de somnolence religieuses
.se manifestent partout ; il n’y a plus
ce souffle de l'Esprit qui jadis animait les membres de nos Eglises et
les poussait à chercher l’unique chose
nécessaire à la vie : le Salut.
Que sont devenus nos jeunes gens
dans lesquels se concentrent toutes
nos espérances dans l’avenir ? La
société, à quelques exceptions près,
les a transformés en leur donnant
d'autres idées et d’autres principes:
la religion semble devenue pour eux
une formalité qui n’exige aucun sacrifice et aucun dévouement et donne
libre cours aux passions.
Quel sera l’avenir de notre Eglise
si des forces nouvelles ne viennent
réagir contre les tendences à l’indifférence et à la corruption ? L’état
de tiédeur dans lequel se trouve à
l’heure présente le peuple vaudois
est déplorable plus qu’ on ne croit,
.si nous en pesons les conséquences.
Il est bon, pour cela, que des cris
d’alarme s’élèvent partout et retentissent aux cœurs endormis, avant
que la voix de l’époux se fasse entendre.
L’ heure est arrivée où chaque véritable chrétien doit sortir de sa
sphère ordinaire et se mettre
contact avec le monde, pour lui
du bién, mojmnnant l’Evangile. Q"®
le pasteur du haut de la chaire A®
craigne pas d’attaquer directenj®®
les passions, de dévoiler les vic^
les plus enracinés et souvent les p™.
cachés et de se servir, plutôt
d’un langage poli et élégant, d’"®
langage rude mais vrai qui fait tr^
saillir les cœurs. Hors de la chaif^
qu’ il ne craigne pas de se niêl^f'
comme le faisait Jésus-Christ,
gens de basse condition et mêO’^
aux gens de mauvaise vie, p°f
parler directement à leur cœur.
d’âmes qui se perdent faute de c®*
soins !
Que les membres de 1’ Eglis®'
quelles que soient leurs occupatii»’*
et leurs talents, travaillent aussi
relâche pour le Réveil des âiïi®*'
Cette tâche n’est pas seulement co^'
fiée aux pasteurs, elle appartient *
tout le monde.
Qu’avons-nous fait jusqu’à préseP '
pour le Seigneur ? Avons-nous soiw'l
fert pour Lui et Lui avons-nous cof^'
sacré toute notre vie ? Avons-no^^
fait dans le secret de notre cœuf “
sublimes renoncements pour lui pl^*’’
re ? Hélas ! nous avons 1’ habitué
d’envisager la religion de Ch^®
comme une-religion commode, pleiij
de conforts que nous pouvons fa-C'
lement concilier avec notre égoïsfl’®
et notre bien-être 1 Non, pour êlJ®
chrétiens il faut absolument souffdb
notre Sauveur nous en a donné ^
exemple parfait. Il faut, comme, Chri®"'
que nous montions le chemin
calvaire et que nous crucifiions *
chair avec ses passions sur la cro'^J
Une vie nouvelle appartenant
Dieu et non pas au monde doit
manifester.
Il faut que chacun de nous pu^®l
se dire comme Rachel Winslow "
M. Sheldon : «Je dé,sire faire quelq"
chose qui me coûte, quelque ch°®
qui exige de moi quelque sacrifie®“'
j’ai soif do souffrir un peu ».
T. J-
5
93 —
MIS ^ î © 1 B
Nous extrayons ce qui suit d’une
lettre de M. Louis Jalla, du 12 décembre iSq9, communiquée par le
Président de la Société de Missions;
P™ du tour. «Il y 'a un mois, j’apprenais que vous avez remis 250
francs pour l’entretien d’un de mes
deux évangélistes. Je m’empresse de
Vous en remercier sincèrement et de
vous donner quelques nouvelles .
Kaboukou , maintenant Samuel,
1’ évangéliste que vous entretenez
s’est marié le 25 juin avec Enonge,
Une des jeunes filles élevées chez moi
depuis 1891. Dès lors, je pouvais le
placer à la tête d’une annexe à quelque distance de la station. Il n’ y
avait que l’embarras du choix pour
la localité, dans mon vaste diocèse.
A la suite de ma tournée de 10 jours
au Ndjoko, avec M. Ramseyer, nous
trouvâmes, à mi-chemin, un centre
de population assez important. Cet
emplacement, Mochoukoula, me sembla tout indiqué pour y placer Samuel , comme trait d’union entre
Sesheke et la future station de Ndjoko,
Il aura là une jolie école, et ce sera
comme une oasis pour les missionnaires de la_région, dans leurs visites
réciproques.
La station de Ndjoko sera à environ 160 kilomètres d’ici, soit trois
bonnes journées à cheval. Nous avmns
demandé au roi l’autorisation pour
cette installation, et nous avons attendu
la réponse pendant des mois. En attendant, la saison des pluies est survenue, et l’installation de Samuel est
renvoyée jusqu’en février ou mars.
Je vous en reparlerai, D. v.
La fête du i4 à Villesèclie
Je n’écrirais pas si V Echo, par
erreur, ne nous ayait pas fait célébrer notre fête ordinaire le 17 Février.
Bien des enfants, en ce moment,
auraient été obligés de rester à la
maison, à cause de la maladie, et
nous avec eux.
C’est donc le jour 14 Mars que
nous avons choisi. Nous étions tous
mieux dispo.sés; et aussi notre vieux
temple do Villesèche, encore cette
fois, s’ est plus que rempli, par environ 500 personnes; moitié d’enfants
de nos 15 écoles et moitié d’adultes,
surtout de jeunes.se.
Nous eûmes d’abord le culte proprement dit, avec une courte allocution sur les paroles de i Pierre 17:
« Flonorez le roi». Vinrent ensuite des
recitations ou dialogues de la part
d’elèves de quelques écoles et trois
ou quatre allocutions, où il a été
iait ressortir la différence des temps
pour notre église et pour la patrie.
Entre ces différentes parties il y
eut au moins une 8.0 de chœurs
préparés, par notre jeunesse, pour
la circonstance et chantés avec beaucoup d’entrain.
A midi, après 2 heures dans le
temple, nous finissions par le cantique : « O toi, dont les bienfaits ne
tarissent jamais », et nous prenions
le chemin des Clos ; l’Union de
jeunes gens en tête, puis les écoles,
tou.s avec leurs drapeaux. — Encore
un chant patriotique sur la place
du temple des Clos suivi par le cri
de : Viva l’Italia I Viva Umberto I !
Puis les enfants se partagèrent
dans les quatre salles d’école pour
y trouver de quoi satisfaire à leur
bon appétit, c’ est-à-dire une miche
de pain, une tranche de salé et deux
petits verres de vin.
Pendant ce temps, et par initiative des Unions, on prépara, non
loin de là, d’autres tables, autour
desquelles vinrent bientôt prendre
place, pour un dîner des plus simples,
une 5o.e de membres, parmi lesquels
5 repré-sentants des paroisses voisines.
Il y eut là encore des discours et
des chants. — Vers 3j'2 heures on
se saluait pour reprendre chacun le
chemin de chez soi, le cœur reconnaissant,
M.
6
— ■
Un nónvean bureau d’ informations
Il vient d’être institué par la Société d’U. publique (section de la
Tour) dans sa dernière séance, et il
va fonctionner sans délai. Il a pour
objet de fournir des renseignements
touchant les villas et appartements
à louer dans toutes les communes de
la vallée, aux personnes qui les lui
demanderont.
Nous prions donc tous les propriétaires de villas, de pensions, d’hôtels,
d'appartements. meublés ou à meubler situés dans les communes de la
Tour, Villar, Boby, Angrogne, St.
Jean et Rora de se faire inscrire
auprès de M. Loim Jourdan, épicier
à la Tour en lui fournissant les plus
amples données et les descriptions
les plus précises sur les appartements
à louer pour la prochaine saison
d’été. Les étrangers qui nou.s lisent
et qui auraient rheureuse inspiration
de venir pendant quelques temps
jouir de la vue de nos belles montagnes, se désaltérer à nos sources
cristallines et respirer notre air vivifiant, feraient bien aussi de s’adresser audit M. Jourdan qui va leur
servir d’intermédiaire pour peu qu’ils
en témoignent le désir.
A peine les inscriptions aurontelles atteint un chiffre raisonnable,
le Bureau va faire toute la réclame
que ses finances lui permettront, dans
le but de se faire connaître et pour
se mettre en mesure de se rendre
utile ; et cela toubà-fait gratuitement.
C’est à dire que la taxe d’inscription de I fr. pour les propriétaires
et fr. 0,50 c. pour les locataires sera
intégralement consacrée à la réclame,
ainsi que le i % que le Bureau exigerait pour toute affaire conclue par
son moyen. Les intéressés qui ne
m’auraient pas compris sont priés de
s’adresser incessamment à M. Louis
Jourdan, Torre Pellice.
j. c.
C! fi O jVI Q L ïi
tagne annoncent que l’ Université de
Glasgow a conféré le titre de Docteur
en Théologie honoris causa à notre
excellent Modérateur, M. le pasteur
Jean Pierre Pons.
Nos plus cordiales félicitations.
La Tour. — Le Conseil Communal
a. nommé M. Daniel Bertin, ci-devant
premier assesseur, à la charge de
syndic, en reniplaoement de M. Robert,
décédé. Nous souhaitons au nouveau
Les journaux de la Grande Bre- ^
Villar. — C’est avec un vif regret
que nous avons appris la mort de M.
Daniel Caïrus, diacre de 1’ Eglise du
Villar. Quoique frère parmi ceux qui
l’ont connu de près voudra sans doute
dire aux lecteurs de VEcho ce qn’ il
a été comme chrétien pieux et zélé
et cojnme membre du Consistoire.
Nüus-niême F avons particulièrement
connu comme un des membres les
plus actifs de la Société 'd’Utilité
publique, dont il présidait la section
du Villar. Il avait pris vraiment à
cœur de faire quelque chose pour leprogrès de son pays.. C’est en grande
partie grâce à son initiative que les
habitants de son quartier ont décidé
la construction d’une belle route pour
relier leurs principaux hameaux au
chef-lieu de la Commune. Et comme
toute entreprise qui sort de la routine
se heurte chez nous à toute sorte
d’obstacles et d’oppositions, il a fallu
toute la ténacité dont lui-même et
quelques collègues étaient capables
pour vaincre les difficultés qn’ ils ont
rencontrées. Elles no sont pas encore
toutes vaincues, mais le projet est en
voie d’exécution et l’on ne reviendra
plus en arrière. Le souvenir et l’exemple de celui qui a le plus lutté et
souffert pour en assurer la réussite
excitera le zèle des autres.
Nous exprimons notre vive sympathie à la famille affligée.
i
7
— 95
chef de la Commune une carrière
longue et bénie.
Turin. — M. le D.r Emile Meynier
a commencé à 1’ Union chrétienne de
Jeunes Filles un Cours de Samarilains.
sur les soins à donner aux malades
et dans les cas d’urgence. Ce cours
80 tient tous les mardis à 10 h. du
matin dans le local de l’Union des
J- E. Les dames payent 1 fr. d’entrée
ot les jeunes filles 0,50, une fois pour
toutes.
NouYelles et faits divers
Norvège. — Autour d'un os. — Les
reliques ont leurs destins et ils sont
parfois étranges. Olaf ou Olaüs II,
roi de Norvège, surnommé le gros ou
lo saint, mort en 1003, a été canonisé
par r Eglise pour avoir travaillé à
répandre le christianisme dans ses
Etats. On a de lui mi bras qui a été
longtemps conservé dans la cathédrale
de Drontheim, ville qui était sa capitale. Il y a un siècle, dit le Progrès
Religieux, la Norvège ayant été annexée au Danemark, cet ossement fut
apporté à Copenhague et déposé au
Musée de cette ville, comme objet de
simple curiosité. Un prêtre catholique
le réclama et en obtint remise, grâce
à l’intervention de la reine Joséphine.
E’ossement retourna en Norvège et,
redevenu relique, fut vénéré dans la
chapelle catholique de Christiania
Mais voici que le gouvernomoiit norvégien le réclame à titre do souvenir
national et comme étant sa propriété,
d’autant plus que, durant .sou long
céjour à Drontheim, dans la cathédrale,
fini est une église protestante, il n’était
nullement considéré comme relique, ni
comme propriété de l’Eglise. Le Père
Ealise, vicaire apostolique et, en cotte
qualité, chef des catholique de Norvège, refuse absolument de restituer
^09 en qustion et déclare qu’il qiiit^'Cra le pays plutôt que de le rendre.
OU.VRAGES REÇUS
Alberto Chiera : Tro lottcrc per far
cessare la guerra auglo-boera.
Homa, tipografia popolare. 1900 (16 p.)
L’auteur de ces lettres ne se contente pas
de vouloir pôuétrer les desseins de Dieu dans
les évènements qui appartiennent au passé;
il prend le ton du propliôte et prédit la défaite
totede de la grande armée anglaise..... et le
démembrement de l’empire. Mais ne croyez
pas que ce sera la ruine de l’Angleterre: Ce
sera au contraire, le commencenient de son
éxaltation....! Curieux arguments pour faire
cesser la guerre.
Le Même ouvrage, traduit en anglais et
eu allemand. Deux brochures de 16 p. Même
imprimerie.
L’Ami de la Jeunesse
Sommaire du N” du 17 Mars:
Ours et oursons, P/ii'iomcrf/de ( avec gravure )
— Les étapes d’un pédagogue au XVI » siècle
( suite ), Jehanne Fouquet, — Le fantôme blanc,
H, R. (av. 2 grav. ). —Le trou de Pêliciau
(suite) M.irt« Pelaimey du Dézen. — Souvenirs,
M.tne Euq. Bersier. —. Réponses aux questions
des N.os i, II, III et IV.
Revue Politique
Ln di.scu.s.sion du décret-loi sur les mesures
politiques avance péniblement. On en est
toujours au premier article que 1' opposition
combat avec le plu.s grand achaniement. Il
faut dire aussi qu’ il sera quelque peu dangereux, s’il est voté sans modifications, puisqu’il va nous livrer pieds et poings liés à la
merci des syndics du village et des officiers
de police qui auraient toujours la faculté
d’interdire toute réunion politique, religieuse
on antre sous prétexte d’ordre public. Le
ministère qui s’est montré ju.squ’ici intransigeant et qui a voulu l’intégrité de 1’ article,
comprendra peut-être, au cours de la discussimi interminable, qu’il lui faut céder sur
quelques points si oJi vent .sauver le reste.
Toute la vie politique de la nation et toute
r activité de nos députés semble se concentrer,
sur cette loi. Figurez-vous qu’à la séance
de lundi dernier où ce qu’on se plaît à appeler le decretone n’était pas à l’ordre du
jour, une vingtaine de députés à peine étaient
présents ! , , . .
Le 14- mars a eu lien dans les jardins du
Qnirinal, à Rome, l’inauguration du monument équestre de Charles Albert. L’Italie a
donc enfin payé sa dette do reconnaissance
nu roi Magnanime qui a sacrifié sa courojipé
8
Ö6 —
et ses nonvietions politiques pour la luilile
cause de l’indépendance. Le 18 c. antre
inauguration de monument ou plutôt de pierre
commémorative, toujours à Eoine ep l’honneur des officiers-médecins morts sur le C'.hanip
de bataille depuis 1818 jusqu’ à Pogali et
Amha Alagî.
Au Eeichstag allemand on discute en troisième lecture la loi dite “ lex Heinze,, destinée
à restreindre au nom de la moralité la liberté
de r art dans toutes ses manifestations. Elle
punit de un à six mois de prison quiconque
vendrait à tonte personne au-dessous de l’âge
de diï-huit ans des écrits, dessins ou images
offensant la pudeur, ou qui les exposerait an
public. Seront passibles d’nii an de prison
ou de 1000 marcks d’amende tons ceux qui
dirigent ou préparent des représentations de
théâtre qui pourraient offenser ie.s bmmes
moeurs. Les artistes allemands trouvent In
loi par trop draconienne et ils protestent,
publiquement au nom de la liberté de l’art.
A signaler de nouveaux succès des Anglais
dans la guerre du Sud-Afrique. C’ est maintenant de Bloeinfoiitein la capitale de l'Orange
que Lord Eoberts date ses proolaniatioiis et
ses dépêches an War-Oftice. Et les Boers
continuent à se replier vers le nord, et à
être poursuivis par nu ennemi qui ne leur
donnera pas de quartier jusqu’à ce que les
deux héroïques républiques iraient fait acte
de soumission absolue à l'Angleterre. Le
gouvernement du ïran-svaal vit encore dans
l’illusion - que les états européens à qui il
vient de demander la médiation, lui garantiront son indépendance malgré tout ; mais
l’illusion va durer peu, hélas! Le,s puissances
médiatrices se prononceront dans le sens des
vues de 1’ Angleterre, ou, elles no se prononceront point.
j. C.
AVIS
La Société d’Utilité publique a obtenu cette année encore,
du Ministère d’Agriculture, l’envoi
de dix mille jeune» plante» de pin,
sapin et épicéa, destinées au reboisement de nos montagnes. Ces jeunes
plantes seront distribuées gratuitement à toutes les personnes qui en
feront la demande à M. le D.r .Rivoir
( Torre Pellice ) Président de la
Société.
Le Bureau de F résidence.
Abonnements payés.
JÆM. Chauvie, Serre ; Marthe Avondet, Pra
rustin ; Cbanforan, Genève; M.ine Lopresti,
échéance 30 avril 1901.
D. Beux, S. Eemo, 1900.
APPARTEMENT
à louer, à 5 minutes de ,1a Tour,
au pied de la colline. — Gras et eau
potable.
S’adresser à l’Administration du
journal.
K VENDRE
Piano excellent et élégant. — .S’ adresser à rAdmini.stration du Journal.
1 t > O O
per l’occasione della Grande Esposizione
li)00 la pubblica^Âony, tli romanai originali dì Atit<Hi
Uarrili, di Kdoardo (JaUudrii, di Vittorio
J. Jalla, (jérant-administredeur.
La Tour — Imprimerio Besson,
A
?fìr Voccasioue della prossima Esposizione Universale di Pai'iiii, la Gazzetta ilei f'opolo un bellissimo reiialo a coloro che prenderanno l’abbonamento
per un’intera annata.
Dii loro in dono ima eieiiante UUIOA ILLUSTRATA
UKLLTTALIANO A PARIGI, che si sta ora stampando appositamente per ^li abbonati della 0'.^^zpU{t
(IH Vopulo. Cotesta sarà di grande
utilità a tutti (juelli che vorranno fare un viaggio
nella capitale tranceso.
Inoltre la Gazzetta <ìel Popolo si è assicurata pel
Oiulio Uan
Bersezìo, di De Lastyne e di altri acelumati
scrittovi.
Il SERVIZIO TELEGRAFICO della Gazzetta del
Popcto verrà pel UM«) ancora ampliato, e, grazie
ali’acquislo di una quarta macchina rotativa perfezionata, detto giornale sarà in grado di eseire con
tutte le pagine tagliate, ingommate e piegate e di
pubblicare al mattino le ultimissime notizie della
notte.
Coloro che si abbonano alla Gazzetta
del Popolo direttamente al suo ufficio
(Pamministrazione in Torino, o con vaglia o con
cartolina-va-Tlia. hanno diritto:
1. A la Gazicttu del Popolo della Domenica,
settimanale, illustrata;
2. Alla Cronaca Airricola, collo lezioni della
Sriwla A'tr'iiria dell’Uuiversità di’Torino, e coi prezzi
dei principali Mercati Italiani ed Esteri;
Al Rollèttino Ufficiale delle Estrazioni Finanziarie, colla rah(‘t!ahiiueHA/ie dei coi'si del Valori e
titoli quotati alle Borse più importanti d'Ruroiia.
' Coloro che prenderanno Tabbonamento divettaniente airAimnìuistrazione della Gazzetta del Popolo
in Torino riceveranno gratuitamente la Cronaca
Agricola,le Estrazioni Finanziarie a la Gazi^etta
del Popolo della Domenica (letteraiia-illustratai.
L’alibonainento per le <juattro pubblicazioni riunite
costa L- U(5C al mese. L- 4.80 per tre mesi, L. 0,60
per sei mesi, L. Ml.îiO per im anno*
Gli abbonati annuali avranno diritto nllaGUIDA
DELL’ITALIANO A PARIGI NEI4 1900. che si
sta preparando i>er ìa Gazzetta del Popolo. Per
l’edizione di lusso^ cent. C->o oltre T importare delrahbonameiito annuo al giornale.
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