1
“î'. ?'
8
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCp.
S’adresser: pour-4a Rédaction, au Directeur M. Jban Coïssor, professeur,
Torre PelUce — pour l’Adminiatration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N® 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annoncea s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du^commencement
de l’année.
Le Nmnérp; ®0 centimes ><*»
Qnc toutes les choses vraies, honnêtes, justes,i>nres, aigiahlcs-i; dignes de loneiigc, occnpciit vos pensées. (Phil. IV, 8).
irCOMMUNICATIONS OFFICIELLES.
l'M. le pasteur Eugène Revel ayant
\w--cchevé ses 14 ans réglementaires comme
pasteur d’Angrogne, le poste de cette Pa'froisse est déclaré vacant.
L’élection de son successeur se fera à
' teneur des articles 13 et 25 des Réglements
. Organiques.
A la suite de la démission de M. le pastmr Jules Tron, la paroisse du Pomaret
¿est déclarée vacante.
' La nomination de son futur conducteur
‘ mra lieu à teneur des articles 13 et 25 des
Réglements Organiques.
?l-’‘Torre Pellice, le 24 juillet 1924. '
Pour la Table:
B. Léger, modérateur.
« Dieu a tellement aimé le monde... :
Jean III, 16.
Dieu, nous nous le représentons facile
^ O
ment camme un êti% de formidaible puis
sance. L’Evangile ne nous le présente pas
essentiellement sous cet apgle, mais sous
.Je fcàraotôré dj^TAmour. Or iPn’y a, peut' ©ttê auî&niâ'îiui de vérité plus m^nnue que celle4â. On ne croit pas à l’Amo;ur
de Dieu et on regarde comme des rêveurs
cetçx qui y croient. Affirmer que Dieü a
un cœur, voilà ce que la raison humaine
ne peut admettre que très difficilement.
Pourquoi n’admet-on pas que Dieu est
Amour ? L’Amour de Dieu est nié tout d’a
S'
r bord parce que Dieu est inconnu. Dui mo' ment qu’on ne connaît pas Dieu, il est impossible qu’on se le représente comme un
Dieu d’Amour. En effet, chez les païens,
la représentation de Dieu n’a jamais été
une représentation d’Amour, Ce Dieu n’est
pas un Dieu d’Amour. L’humanité s’est
toujours représenté Dieu comme un etre
barbare et cruel. Dieu, étant le grand in" connu, comment se le représenter comme
un être aimable ? Chaque fois qu’un objet
86 présente sous le caractère de la puissance et du mystère, cela suscite la peur.
Or Dieu ■■ est précisément cela. Quand les
sauvages vîrept s’approcher de leurs côtes
un de nos transatlantiques, se jugeant en
présence de quelque chose de formidable et
de mystérieux, ils éprouvèrent une impression de terreur. Les hcHnhies, dans leur
enfance, sont saisis d’effroi devant l’extraordinaire. C’est pour cela qu’ils ont à
I égard de Dieu un sentiment de cfainte.
Si 1 ’on ne croit pas aujourd’hui à l’Ade Dieu, c’est non seulement parce
Îtt’Il est inconnu, mais parce qu’il per®6t,la souffranée. Mais, observons-nous à
égard, la plupart des souffrances ne
^,-riennent-eUes f pas des hommes, eux-mê-^
? Si les homimes vivaient dans la jusdans la fraternité, dans la solidarité,
SQUffriraient-ils pas moins ?
reconnaissons Cependant qu’il y a
^iûutres souffrances qui, selon toute appane proviennent pas de l’homme ;
avons-nous besoin de reiharquer que
®o'>lffrance joue souvent son rôle conühe
h
t‘v ^'v^issenient et comme sauvegarde ? Quoi
p- qu il en soit, même en admettant tout ce
^ Û Peut y avoir de mystérieux dans la
souffrance, n’est-ce pas un danger de tirer de ce fait des conclusions précipitées
contre l’Amour de Dieu ?
Ce qui empêche encore de icroire à l’Amour de Dieu, c’est le sentiment de notre
petitesse et le sentiment de notre péché.
« Qu’est-ce que l’homme que tu prennes
soin de lui ? », s’écriait déjà le Psahniste
(Ps. CXiT JV, 3). Et, lorsque nous rentrons
en nous-mêmes, la conscience nous dit que
le péché a creusé un abîme entre le Créateur et la créature et que cet abîme nul ne
peut lé combler !
* * *
Et cependant. Dieu nous aime ! Le Sauveur Jésus-Christ est le révélateur de cet
Amo;u;r; et, dans la mesure où nous entrons ^n contact avec lui et nous le contemplons, l’Amour de, Dieu se manifeste
à nous.’ Dieu nous aime malgré notre petite^e : qu’est-ce qu’une personne dans
une assemblée, et une assemblée dans une
vide, et une vide dans le monde et le
monde dans l’univers ? On dit que si les
Chinois passaient devant nous en raison de
trente à l’heure il y faudrait dix-huit ans
pour les voir tous déider ; et cependant les
compétents affirment que l’humanité toute
entière pourrait être contenue, dans le lac
de Génézareth. Oui, le monde est petit, im
iiniment petit ; ce n’est qu’,un grain de sable au sein de l’univers immense où gravitent des astres qui sont parfois des milliers de fois plus grands et qui emploient
des dizaines et des dizaines d’années pour
parcourir leur orbite. Le monde est petit
et cependant Dieu, l’aime : « Dieu a tellement aimé le monde... ». Ce qui fait la valeur du monde aux yeux de Dieu, c’est que
le monde est composé d’individualités morales ; nous avons une valeur infinie car il
existe en nous une paneede de Dieu luimême ; voilà pourquoi II nous aime. Les
Orientaux aiment à répéter dans leur langage imaginé la parole de leur prophète :
«Une fourmi noire, sur le marbre noir,
par une nuit noire. Dieu la voit et l’entend ». Voilà le Dieu de l’Evangde. Il connaît nos soucis, nos douleurs cachées, nos
hontes, nos infidélités \ mais cela ne change
rien à son coeur.1 Le monde a change depuis le jour où, en contemffiant l’objet de
sa création, « Dieu vit que Ma était bon »
(Genèse I, 10, 12, 18, etc.) : le monde a
changé, mais Dieu n’a pas changé.
«Si nous sommes infidèles, Lui, il demeure fidèle, chr il ne peut se renier luimême» (2 Tim. II, 13). D. P,
en Europe
à l’occasion du Tricentenaire de l’établissement, à New Netlierland, des Wallons
{Huguenots Français et {Belges) par la
Compagnie Hollandaise des Indes Occidentales, en 1624.
La Commission représentée par 12 meih
i
hres, dont quatre messieurs et huit dames
•|r à la tête desquels se trouve le rév. John
Baer-Standt, directeur — arrive à Torre,
Pedice dimanche matin, par le train de 9.55.
'Après un repos de quelques minutes à
la Maison VaUdoise, les Pèlerins se rendent au culte où M. Charles-Albert Tron
prêche sur Psaume XXV, 10, et Apoc. XV,
V
Ì
3 b : « Tous les sentiers de l’Etemel sont
miséricorde et fidélité », « Tes voies sont
justes*et véritables », en appliquant, tour
à tour, ces paroles aux voies de Dieu touchant : a) le peu^ de Dieu, b) l’Israël
des Alpes, et c) les Huguenots.
Parlent ensuite en italien le rév. W. W.
Leete, de Boston. Il prend comme point de
départ l’invitation de Jésus : « Suis-moi »,
et la réponse du disciple: «Seigneur,' je
te suivrai partout où tu iras ». Les soldats
ont été fidèles à leurs rois et chefs d’Etat
pendant la guerre. Mais Jésus est le Roi
des,rDis,"et ses disciples sont tenus à plus
dç fidélité encore... Puissions-nous être fid^eis.jusqu’à la fin... et partout!
Le rév. Baer-Standt parle en anglais, ,
traduit par M. le pasteur Costabel. « Nous
sommes venus à vous parce que vous êtes
Vàùdois. La lumière de Christ a brillé chez
vqus il y a miUé ans et, loin de la laisser
s’éteindre, vous l’avez apportée partout...
au nord, a,U sud... jusqu’à l’extrémité de
votre beau pays.,.. Partout où vos enfants
se rendent, ils l’apportent avec eux. Puissiez-Vous la faire brûler toujours et partout de son plus pur éclat. Je vous salue
tr^ cordialement au nom du Qonseil Fé
d^al des Eglises du Christ en Amérique,
représentent une trentaine de miliîons
4de fidèles».
fi*'
|t' Après le culte, les membres du pèleriJ nage se réunissent de nouveau dans,. la
grande salle des séances de la Table, où
le Modérateur leur souhaite la plus cordiale bienvenue au nom de l’Eglise et de
» son Administration, rappelant que des
» i Vajudois aussi ont pris part à la fondation
* de la nation américaine, notamment par
1 l’émigration de 1658 à Staten Island et de
»1700 à James River. En contraste avec les
pèlerins qui laissèrent les pays de l’escla‘vage et de la persécution à la recherche de
^ la liberté..., il rappelle le pèlerinage de nos
i pères... quittant l’asile de la paix et de la
liberté, la Suisse, pour rentrer dans leur
pays où la plus terrible persécution les
attendait. Mais si ce pèlerinage, tout particulier, eut lieu, ce fut surtout parce que
nos pères étaient sincèrement convaincus
que Dieu leur avait préparé une grande
et noble mission dans leur pays natal, auprès de leurs ennemis eux-mêmes et auprès de leurs descendants... C’est cette
mission que notre Eglise a entreprise dès
ses premiers jours de liberté... et qu’elle
poursuit avec amour et avec zèle dans la
mesure, de ses forces.
Il offre ensuite à chaque pèlerin un
opuscule publié à leur intention portant
un résumé de notre histoire ancienne et
moderne, avec des vues qui en marquent
quelques-unes des principales étapes. Il offre également à chaque pèlerin une médaille, reproduction fidèle, par la « Monnaie» de Saint-Pierre, de la médaille que
le Pape fit frapper lors du Tedeum chanté
n.pour la Saint-Barthélemy.
M. Baer-Standt remercie et offre, pour
le Musée et la Société d’Histoire Vaudoise,
deux de,mi-doIlars frappés tout exprès pour
le tricentenaire et quelques timbres-poste
imprimés pour la même circonstance.
La Société d’Histoire Vaudoise a nommé
fnembres honoraires le docteur Macfarland
et le rév. Standt, auxqiuels le Modérateur
remet le diplôme.
Nos frères visitent ensuite le Mu§ée, la
Bibliothèque et la salle du Synode, le Convitto, et se rendent au « Parc » où un déjeuner leur est offert.;
A,U dessert, le rév. W. W. iLeete remer- *
de au nôm de ses collègues pour l’aimable
accueil reçu. Ensuite, accompagnés de M.
et M.me Cœtabel de Milan, nos amis font
une courte excursion à Bobi, et repartent
pour Turin à 16.35.
Belle et bonne journée, qui a laissé un
souvenir béni chez tous.
Au balcon de la Maison Vaudoise flottait, à côté du drapeau national, celui des
Etats-Unis et le magnifique étendard aveei
les armoiries vaudoisés que les Dames delà Société « Dorcas » de l’I^lise de Turin,
dignement pr&idée par Mme F. Monney,
viennent d’offrir pour l’occasion à la Table.
Cet étendard a magnifiquement figuré pour
la première fois, et il le méritait, car il
est le témoignage, de l’amour et de l’intérêt que nos sœurs qui l’ont confectionné
« avec tant de soins et d’habileté » portent,
à leur Rglise... sans parier de la valeur
commerteiale diu don. b. r.
{Suite et fin - voir numéro 29).
«r..A quoi doit donc remédier le christianisme intégral, quelle lacune combler,
quelle nouvelle direction doit-il ccanmuniquer au christianisme évangéli|que ? Nous
venons de le mentionner d-dessus : il lÿut
trouver une zone neutre, créer un miheu
propice à la « rencontre» des chrétiens appartenant aux confessions les plus diverses ; c’est pourquoi, en partant de l’axiome
que « la connaissance divise les hommes et
l’expérience les réunit », par la bouche du
prof. Macchioro, il affirme que « au-dessus
de l’Eglise et des dogmes, comme réaction
« réintégratrice » à l’œuvre de désint^ration de rhistoire, on constitue ce que nous
appelons christianisme intégral, lequel conçoit les églises comme des élémen'ts différenciés d’une unique communauté spirituelle, instruments de propagation et de
conservation de l’expérience religieuse, et,
le christianisme comme une unique entité
dans laquelle il soit possible que des homr
mes et des institutions réalisent leurs expériences particulières sans que, pour cela,
on détruise l’unité chrétienne».
.îJAinsi donc, remarque M. Muston, on
peut avoir les croyances les plus opposées,
professer les cultes les plus disparates, observer et célébrer les règles, les pratiques,
les rites et les symboles les plus contradictoires, n’importe : ces âmes sont mystiquement unies dans l’estime et l’amour réciproques, elles sont chrétiennement « intégrées » ...ainsi qu’on a pu en faire l’ex
périence (la seule jusqu’ici? Réd.) au
camp de Civita d’Antino... Mais cette démonstration, par trop simpliste, n’est pas
encore de nature à nous laisser espérer que
le christianisme intégral, dont nous venons de parler, soit apte à faire fraterniser les 500 raillions de chrétiens du monde
entier.
Conséquences qui découleraient pour
nos Eglises de l’acceptation du christianisme intégral : 1” Leur physionomie en serait changée : en celant d’être une réu-
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nion harrnonique et hornc^ène de croyants
elles deviendraient dès réûnions mystiques
d élévation spirituelle ou des cercles de libres croyants... ‘ 2° Nos Eiglises devraient
par-là même cesser d’évangéliser en pays
chrétien ; nous manquerions au moins de
charité fraternelle en proposant nos expériences id’un culte en Esprit et en iVérité
à ceux qui se plaisent, en toute bonne foi,
en un culte mécanique et fétichiste. 3“ Le
vieux et très commode adage ; toutes les
religions sont bonnes... grâce à ce tantinet d intuition divine qu’elles contiennent
- un. fruit de l’expérience de leurs adeptes
- et pour le peu de bon ou le beaucoup
qu’elles renferment 4“ Sous les auspices de
l’intégralisme on nous insinuerait peu à
peu, doucettement, prudemment des croyances et des pratiques contre lesquelles
s’est insurgée la Réforme... telles que la
communion avec les vivants de l’au-delà,
• moyennant des prières réciproques, ...et un
« sacerdotalisme », présentement * atténué
mais préparé aux futures évolutions cultuelles ^et liturgiques. Ce sont les imprudentes concessions, les premiers faux pas
sur cette pente glissante qu’il faut conjurer et arrêter à temps.
5® On créerait un brouillamini, une con- '
fusion de caravansérail, un mosaïque qui
fausserait aux yeux du public le témoii^gnage franc et limpide de complète et
haute vocation chrétienne. 6° On créerait
de dangereuses illusions chez maintes âmes
qui, prises d’enthousiasmè sentimental
pour «l’étage supérieur spirituel».,, comr
me les intégralistes le dénomment, ne se
soucieraient plus de s’assiurer une place
dans quelque étage inférieur d’une église
laquelle ils déserteraient, satisfaits de
ieiïrs e:q)ériences individuelles, de leur
union mystique avec les membres de toutes
les confessions religieuses. 7“ Lorsque les
intégralistes se seront convaincus que leur
mouîvement ne peut ni moralement ni pratiquement être enraciné dans nos Eglises,
ni en être alimenté ou sfcondé, ils feront
bande à part... et nous aurons une dénomination de plus à ajouter, avec ses couleurs
'distinctives, à l’arc-en-ciel religieux de notre pays, avec toute l’édhication des croyants et toute la jubüation du papisme,
que vous pouvez imaginer...
àt M. Muston, condut ; Nous étions
d^'à (avant l’intégralisme) en possession
d’une consolante réalité qui résolvait tous
les problèmes que l’imperfection, les faiblesses, les misères de nos Eglises visibles
imposaient à nos consciences. Nous, avec
les chrétiens du monde entief dans un esprit de 'vaste, haute, grande compréhension et de fraternelle charité, nous n’ar
vons cessé de répéter : Je crois en l’Eglise
Universelle, en l’Eglise Universelle, à nous
invisible mais très visible aux yeux de
Dieu... ».
Le IX“"® Congrès universel
des Ecoles du dimanche.
Glasgow, 18-26 juin 1924.
Si formidable que puisse paraître le
chiffre de 32 millions d’élèves dans les écoles du dimanche du monde entier, appetrtenant tant aux élises qu’aux missions, il
est encore bien loin de comprendre tous
les enfante sur la terre. En particulier,
on estime à 160 millions le nombre des
enfants païens qu’aucune lumière venant
de la croix n’éclaire. Il faut bien se ,ré
jouir des grands pogrès réalisés en un peu
plus d’un siècle, mais le but est encore
bien loin d’être atteint, ce qui crfblige à
de vigoureux et patients efforts. La marche conquérante de l’Evangile n’est qu’ébauchée, non achevée.
Pendant neuf jours consécutifs, sauf le
dimanche, les séances du Congrès des écoles du dimanche eurent lieu, à raison de
trois, de deux heiyes par jour. L’aprèsmidi, il y en avait quatre et même cinq
’ simultanément en des locaux différente, de
sorte qu’il fallait par force faire un choix
parfois difficile. Mais tout cela était réglé
9
»avec^ un ordre admirable, soigneusemeni
clrronométré, et, ce qui vaut mieux encore^
poiMituellement observé, de sorte qu’à au“cu(n moment n’apparut la confusion. Les
sujets avaient été sériés ; sujets d’intérêt
général d’un côté, sujets d’intérêt plus
restreint d’autre part; d’autres étaient
groupés ainsi : 1« Eboles enfantines ; 2“
Juniores ; 3® Young People’s ; 4“ Adultes;
5® Division administrative. Puis fut passée en revue,, dans les séances du, matin,
l’œuvre des écoles du dimanche dans chaque pays.^^fin ne furent pas oubliées les
questions connexes comme celles de la psychologie de l’enfant, du rôle de l’imagina-,
tion, des récréations, de la culture phy-*
aque, de la tempérance, et même lord Cecil, représentant de la Grande-Bretagne à
la Société des Nations, ne dédaigna pas de
parler du soutien que l’idée de paii peut
trouver dans l’enseignement religieux de
l’enfance. Il .ressort â là que l’Eglise
prend 1 enfant des l’éveil de son intelligence et de son cœur et le conduit jusqu’au
moment Ou, parvenu au plein épanouissement de ses facultés, elle le laisse membre actif de l’église et citoyen éclairé de
son pays, capable de connaître la joie de
servir à son tour. Le protestantisme fait
cela, sans jamais écraser sous une autorité pesante de jeunes libertés qu’il cherche à rendre réelles et conscientes. Quelle
apologétique puissante que celle des faits î
Il suffit de regarder pour se rendre compte
que le christianisme évangélique est plein
de vitalité et de force d’avenir.
Disons en passant que' les séances du
Congrès étaient heureusenîent coupées par
des chœurs magnifiques ayant mission de
dissiper la fatigu.e ,que tant de rapports
et de discours auraient pu engendrer.
D autres manifestations destinées à parier aux yeux illustrèrent ces journées. Au
premier rang, nous plaçons l’Exposition,
divisée en trois sections : 1“ Matériel pour
écoles du dimanche, images et ilïustras*^
tions dont certaines étaient originales daUs
le meilleur sens du terme, ingénieuses même, jeux bibliques (puzzles et constructions, images à décduper),, et toute une
littérature destinée à faire comprendre la
'Bible par les enfants, à la leur faire aimer.
Cejte section était un monde qui méritait
un examen prolongé et attentif. Nous y
avons aperçu des manuels fort bien faits.
Malheureusement, tout cela ou presque,
est en langue anglaise.
2® La seconde section était celle de la
Palestine reconstituée par des cartes, des
objets ; ici, c’était^ la maison orientale avec
ses dispositions extérieures et intérieures,
son mobilier, le moulin, les vases à usage
domestique, là c’étaient les costumes et
tout ce qui a trait aux mœurs, tant anciennes que modernes,, car il n’y a guère
de différence entre les premières et les
secondes.' ^
3® Enfin la troisième section était consacrée aux écoles missionnaires parmi les
juifs, les musulmans et les païens. Des
heures étaient nécessaires pour explorer
cette mine si riche, non pas à cause du
manque d’ordre qu’elle semblait présenter
à première vue, car au fond le tout était
très .bien ordonné., mais à ca\®e de l’abondaniœ sobre des documents exposés.
Nous passons rapidement mr ïq Pagemit,
série de tableaux vivante destinés à illustrer l’histoire des écoles du dimanche,
mieux, de l’enseignement divin, depuis...
Abraham jusqu’à notre époque en passant
par les prophètes, Esdras, Jésus, les Apôtres, Colomban, la Réforme, Wesley, Robert Rackes, etc..., le tout se terminant
par .une apothéose à la .gloire de^la'croix
vers 1 laquelle se tournent les hommes de
l’anciepne et de la nouvelle alliance, les
nations représentées par leur drapeau respectif (le dra,peau français porté par une
alsacienne), les enfants des écoles du dimanche, les Boy-§coute, les Boy’s Brigades,
les Girls’Guildries, etc., toute l’humanité
qui vient.
Nulle tâche n’est plus importante que
celle qui se propose de conduire l’enfance
au Christ le Sauveur, source de vie morale,
saine et joyeuse; c’est la moitié au moins
de la tâche de l’Eglise qui doit y apporter
tous ses soins et toute son affection. On ne
fera jamais trop dans ce sens. Ajoutons
que nulle tâche, du reste., n’est plus douce
et plus fertile en bénédictions. A. B. V.
(Extrait d'un article du « Témoignage »).
CORRESPONDANCE.
Aiux Amis de la Fédération Vaudoise
pour les Etats-Unis et le Canada.
Chers Amis,
Ne .pensez-vous pas que re soit le cas de
remercier M. le Directeur de l’Echo pour
avoir bien voulu, non seulement mentionner notre circulaire-programme, mais en
donner un résumé détaiUé ? Vaudois des
pieds à la tête, dans le meilleur sens du
mot, M. le prof. Jean Coïsson a certainement à cœur la cause de ses compatriotes
émigrœ. On le voit par ses articles ; on le
voit par 1 espace qu’il accorde — au risque
d’être critiqué — à la correspondance des
Vaudois de l’étranger. S’il n’a pas changé
le titre à'Echo des Vallées en cdui à!Echo •
des Vaudois qu’il suggérait lui-même il y
a quelques années, il a bien montré, pratiquement, que c’est là le .caractère qu’il
veut donner de plus en plus à notre petit
journal.
Et nous savons que, cela faisant,^ il interprète aussi la pensée de M. le Modérateur et de toute l’Administration de notre
Eglise. Raiso^ de plus pour que nous appréciions son intérêt .pour nous et qu’à notre appréciation nous joignions le souhait
sincère que, par cette feuille qu’il dirige...
(ici nous supprimons une phrase très aimable, qui n’intéresserait pas nos lecteurs Réd.), des liens toujours plus fraternels
se forment entre les membres de la famille vaudoise dispersés un peu partout.
C’est ce que nous nous proposons d’obtenir i— dans un champ plus limité — au
moyen de notre Fédération. Le bien, cliers
Amis, que nous pourrons faire en nous
imposant une cotisation annuelle d’un dollar n’est pas à comparer à celui que nous
nous ferons à nous-mêmes en participant
à une œuvre ccanmune et en constituant
une véri'ta,ble imité spirituelle. En lisant,
l’autre jour, une liste de souscriptions (car
les souscriptions sont venues et même de
loin), avec les noms des donateurs (noms
de bonnes, vieilles connaissances, très souvent), ces chiffres, à mesure qu’ils se déroulaient sous nos yeux, avaient pour nous,
croyez-le, une valeur bien plus morale que
matérielle, surtout... dans notre isolement.
A propos d isolement, laissez-nous vous
dire .une expérience que nous venons de
faire et qui peut être instructive pour
vous.
Ne recevant pas des nouvelles de nous
bien qu’iUn certain temps se fût écoulé depuis notre déport, plus d’un de nos amis
de New-York en est resté fort étonné ;
« Il ne nous écrit pas ! Il nous a déjà
oubliés ! ».
Quant à nous écrire à nous, eux les
étonnés, les surpris, pas de danger! Cela
ne s’est jamais vu, voyons donc ! C’est celui qui part, qui va se trouver dans un
milieu nouveau, seul, au cœur de l’hiver,
et pour toute perspective, en fait âe logis,
une chambre soi-disant meublée, c’est lui
qui doit écrire le tout premier à ceux dont
il lui a fallu se séparer ; c’est lui qui doit
penser à les réjouir., à les consoler en quelque sorte, même si, à la veillée, ils peuvent s’asseoir, avec leuï compagne, « au
coip du feu ! ».
Mais revenons à notre projet. Qu’il soit
excellent, cela nous a été écrit... même.
d’Europe ! En particulier ppr MM. les pas-^
leurs Ph. Grill de la Tour et Héli Bertalot de Genève.
— «Che idea grandiose 1... un’idea americana (remarquez qu’il ne dit pas un’americanata: M. Grfll connaît son italien!)'
augoro a Lei ed ai siioi colleghi un pieno
successo » — « Ho letto (c’est M. Bertaì<^' j
qui parle) con molto interesse il vostro 1
statuto-programma. E’ certamente l’e
d’un profondo desiderio di far del ber
specialmente dal punto di vista valdese.!,.!.
Benissimo! Coraggio e avanti!».
Combien d’autres collègues d’outre-me
nous auraient prclbablement souhaité de
succès si nous leur avions fait parver
la circulaire !
Ici, tous ou à peu près tous les Fastes
d’origine vaudoise nous ont communie
leur adhésion ; les signataires de la lettré
programme, avec un enthousiasme parti!
culier, naturellement. Au point de nous!
envoyer des messages -comme celui-ci;
« J’approuve de tout cœur le projet ; fll
est admirable si nous pouvons le réaliser
Je suis prêt à l’appuyer de toutes rnea.i
forces ».
Et n’aUez pas croire que seules les per^J
sonnes officiellement religieuses parmii
nous, aient répondu à l’appel. Les laïques"
aussi nous ont fait entendre leur voix, leur^
voix approbatrice ; et de différents côtés.^
Pas du Canada, cependant, pas d’OttavaJ
nous regrettons de le dire. Pas signe d«
vie de notre ancien condisciple que non
aimions et qui a bien mérité aussi de ses^
compatriotes et compagnons d’œuvre àl
New-York. « Esprit d’Albert Caïrus, jus-fj
ques à quand garderas-tu le silence ? Ne '
sais-tu pas que ta voix, si elle se faisait^*
entendre, ne pourrait qu’éveiller un échr
sympathique aux Vallées et, par retour de^.
courrier, parmi nous ? ». '
Par contre, de la Californie, de Chicago, ’1
de Valdese, de New-York, bien des messages réconfortante. «Notre projet fait du
chemin », nous écrit-on de New-York. —
Amen ! répondons-nous. Ecrivez-en à „
l’Echo ; renseignez la^ Fédération sur ce
que vous faites !
Nous, nous avons quelques bonnes nou
yelles à vous donner, mais... à un prochain''.'
' ■ • , '' ' ■‘A - > * /'’f'V-v' •' %’’
numéro. . rc j
Votre ami
FMération
et secrétaire-caissier de la
Pierre Griglio
2118, Murray HiU Road
Cleveland (Ohio)
L’Echo des Vallées, qui a salué avec des' Z
N
accents de joie la « Fédération Vaudoise » 'fa
(en projet) de l’Amérique du Nord, appelle m
toute l’attention de ses lecteurs des EtatsUnis et du Canada sur ce chaleureux appel de M. ydriglio. Le projet est trop beau,
trop noble, pour qu’on le laisse naufrager, f
n faut que la « Fédération » se fasse ; il
va de votre intérêt (matériel et spirituel),
j’allais dire, de votre honneur de bons e
fidèles Vaudois. Nfius attendons impatiem-%
ment une deuodème lettre de M. Griglio*^'
nom annonçant que la € Fédération» est
un fait accompli. En avant avec courage
et que Dieu vom soit en aide !
CHRONIQUE VAUDOISE
ASSOCIAZIONE PEDAGOGICA TAIDESE.;
AiWISO DI CONVOCAZIONE.
La 49® Conferenza dell’Associazione Pe*.„
dagogica Valdese è convocata per Giovedì,^
7 Agosto p. V., alle ore 9, a San Germano^
Chisone, col seguente Ordine del giomoj
1. Culto di apertura — 2. Nomina de
Presidenza — 3. Lettura del verbale déV
l’ultima Conferenza — 4. Relazione dellà;ii
Presidenza — 5. Rendiconto finanziario
6. Proposta di fusione déR’Associazione *P«' ! :
dpgogica Valdese colla Pro Francese (ré'P
latore prof. Attilio Jalla) — 7. Importanti*^
quistioni scolastiche — 8. Proposte —
Nomina del Comitato Direttivo.
Torre Pellice, 28 Imglio 1924.
Il Presidente A. Rivont.
Í! * *
GENEVE. Nous lisons dans l’un de^
niers numéros du Corriere Italiano ^^4
Berne un long compte-rendu de la
tribution des prix» aux élèves de J
tissantes écoles de Genève, pne vraie
de la Colonie Italienne justement fière
3
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-■‘m-‘'vrtífm:. .
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,se^ écoles, une fervente manifestaban d’i^ianité à laquelle ont pris part le Comité
la Dante Alighipri, les représentants de
“ toutes les sociétés italiennes avec leurs
/ drapeaux, le consul général comte Senni,
le Vice-Consul, le Président de la chambre de Commerce italienne, un représentant de la ville de Genève, plus xm long
' cortège de nos concitoyens qui, musique
•en tête et bannières déployées, accompagne les élèves et le corps enseignant du
Jardin Anglais au. Théâtre Apollo, où devait çe dérouler la cérémonie.
Or, la cérémonie est présidée par un
Vaudois, et de la bonne espèce, un de ces
li'iVuudois qiui nous honorent à l’étranger,
-'p^'le chev. Emile Benech, président des écoles, qui lit un rapport détaillé sur la marche des établissements d’instruction italiens confiés à ses soins, sur l’assiduité des
élèves et le zèle du corps enseignant ; il
adresse ensuite de touchantes paroles aux
élèves «qui viennent à l’école afin de ne
T4, pas oublier le doux idiome de la patrie et
de respirer dans une atmosphère italienne «l’aura dolice» du sol natal». Suflii vent les discours du Consul général italien,
du représentant de Genève, du représentant de la « Dante », etc., tous accueillis,
ainsi que celui du Président, par de chaleureux applaudissements.
On passe enfin à la distribution des prix.
Nous en avons compté plus de cent dans
.les 15 cours de nos cinq écoles, autant de
chiffres qui nous disent l’importance que
nos Italiens de Genève savent donner à
l’instruction de leurs enfants.
I
• BOBl. Le, deuil nous a plusieurs fois
visités ces derniers jours.
Ça été d’abord pour le départ de Negrin
Jean Elisée, de la Costa, un beau vieillard
de 87 ans, vétéran des guerres de l’Indépendanice italienne J imis pour celui des
deux sœurs Madeleine et Annette Geymonat, des Cojjrtils.i la^ première décédée à
l’âge de 53 ans et la seconde de 60 ans.
Nous renouvelons a leurs maris MM.
Paul Geymonat et J. Daniel Bonjour, maréchal en retraite, ainsi qu’aux nombreux
• parents de notre frère J. E. Negrin, toute
, notre sympathie chrétienne.
Nous exprimons de même aux familles
Charbonnier de l’Absès et Davit du Fond
’de Bobi nos condoléances bien senties pour
la mort de leur petit Paul, enlevé subite
lent à l’affection des siens.
E. T.
tSP ILA! TOUR. Dimanche dernier eut lieu
■' la sépulture de Marguerite Jourdan 'née
Favout, emportée d’une manière très sou' daine à l’âge de 66 ans. Nous exprimons à
fia nombreuse famille toute notre symfpathie chrétienne.
*'s. I— Dimanche prochain, D. v., aura lieu
l’installation du nouveau pasteur, M. Jades
Tion.
“^Mardi dernier a été béni le mariage
de l^Garibbo Jean avec Jourdan Pauline,
^ l^.Tour; nous soaahaitons à ces chers
epoujt: igg meilleures bénédictions de Dieu.
' U A. T.
r.v.-.L /
PRAM^ Actes liturgiques du semestre jan'îîier.jum 1924. Baptêmes : Long
Alice de Georges et de Long Marguerite
(Toaarnim) - Long Albert de Jean Jacques
et de Bounoius Adèle Marguerite ' (Peu®dan).
Mariages : Ribet Barthélemy de Louis
(^aichard), avec Peyronel Louise feu Alexis (Toujrnim), le 10 mars - Long Emile
^xandre (Çlot), avec Jahier Lydie
Ì6 13 mars - Bounous Lodovic de
, y'^éophile (Pqumian), avec Bounous Clo. ^^e de Jules (Peumian), le 22 mai.
: Ensevelissements : Long Ercole Luigi de.
(Ribet), 9 mois, le 9 février - Mon-i
Paimy veuve Balmas (CostabeUa), 79*
- février - Beiialot Jean feu Mi
M''.I 79 ans, le 25 février - Long
veuve Long (Qot), 36 ans, le 10
* - Bounous Jean François feu Barthé
if*®umian), 81 Ins, le 10 mars - Long
feu Jacques (Peumian), 78
^ mars - Jahier Mari? veuve Beux
%' V
^ y * Í: ^
(Sapiat), 86 ans, lé 27 mars - Jahier Elisée
feu Michel (Ruà), 60 ans, le 25 avril Long Jean (Ruà),, 66 ans, le 25 mai - Long
Jules Henri feu Jean (Bouchard), 32 ans,
le 22 juin. D. P.
CHRONIQUE POLITIQUE.
A mentionner parmi les nouvelles et
évènements de la dernière quinzaine, la
mort de Ricciotti Garibaldi, deuxième fils
de Giuseppe Garibaldi et d’Anita, décédé à
Rome à l’âge de 77 ans. Ce fut un vaillant
soldat, comme tous ceux de sa lignée et
l’on vient de rappeler encore sa conduite
héroïque, comme engagé volontaire de la
légion garibaldienne, à la bataille de Dijon
(guerre franco-p,russienne) où il enleva
aux Prussiens Tunique drapeau qui leur ait
été pris de toute la campagne. L’Etat lui
a fait de somptueuses et solennelles funérailles, comme pour un général qui au^
rait été en activité de service.
i— Faute de, mieux, la presse politique
s’est rabattue sur le discours que Mussolini a tenu dernièAment au Grand Conseil fasciste, discours impatiemment attendu par les adversaires du fascisme autant que par ses partisans, qui a été surabondamment commenté par les journalistes, axix deux points de vue,, mais qui .à
notre modeste avis ne contenait rien de
particulièrement remarquable ni de nouveau). Nous voulons cependant prendre
bonne note de la déclaration que voici, en
souhaitant qu’elle soit, dans la pratique,
mieux qu’un désir : « Le nouveau gouvernement du fascisme doit agir sur le
parti inflexiblement afin de l’améliorer et
le rendre apte aux nouvelles nécessités...
non seulement il faut nous .délivrer des
fainéants, des profiteurs, des violents sans
nécessité, mais il faut que tout le parti se
recueille en-une discipline plus sévère,
moins formelle, moins facile et plus
active... Même l’intransigeance nécessaire
doit être intelligente : la « fascistisation »
doit se faire, mais elle ne peut être forcée... nous pouvons ignorer les oppositions,
mais non pas les 39 millions d’Italiens qui
n’ont pas de carte (tessera) particulière
—.Au sujet du «crime Matteotti» qui
continue à passionner l’opinion publique’ et
dont l’enquête n’est toujours pas achevée,
on n’a d’întéres.sant à relever que le geste,
je ne dis pas le beau geste, du bouillanî,
audacieux et fasciste intransigeant Farinacci qui s’off re a,u procureur du Roi comme défenseur de Domini, en ajoutant qu’il
a,ura d’importantes .révélations à faire. Il
faut le voir venir.
(— En matière de sport, sans compter
les modestes succès que l’Italie a remportés jusqu’ici aux Olimpiades de Paris où
elle occupe la septième place dans la classification des Nations, les Italiens en enregistrent un de la plus grande importance et
qui comble de joie toute notre jeunesse :
dans le «iow de France'» (5.000 km.),
concours de cyclistes international, Titaliep Bottècchia a été classifié bon premier,
a'vec 30 minutes d’avance sur tous les autres concurrents.
1 Les Associations des combattants ont,
ces jours-d, leur congrès national à Assist. Il s’agit, entre autres choses, de
décider quelle va être l’attitude des combattants à l’égard du fascisme, et il est
à prévoir, dès maintenant, que la motion Bergmann pour la parfaite autonomie de là puissante association sera
votée à une grande majorité. Les combattants sont pour la « restauration de la loi
sans recourir aux mesures exceptionnelles, sans déroger à la Constitution». La
volonté du peuple est pour la liberté, la
justice et la paix active,
I— La Conférence de Londres en est à
sa douzième ou quatorzième séance. Elle
a suspendu ses travaux samedi 26 juillet pour assister à la colossale revue de la
marine anglaise dans les eaux de Spithead
où Ton a pu voir défiler rien moins que
^« lUnités ». Lundi elle a repris sa besogne dans l’espoir d’aboutir à une con
clusion pratique qui nous rapproche de la •
paix. D’après le projet Dawes, combattu
par les grands industriels anglais qui redoutent la concurrence allemande, il s’agi,rait d’Sccorder à TAUemagne un emprunt
garanti de 8Q0 millions de marks or pour
la mettre à même de commencer à payer
les réparations et de restaurer ses finances.
Un autre gros emprunt de 15 milliards —
dont le 50 0|p reviendrait à la France —
pour qu’elle renonce à l’occupation de la
Rhur, serait en outre accordé aux alliés.
«
«Se saran rose...». On attend la délégation allemande pour conclure... si tant est
qu’on arrive, enfin à se mettre d’accord.
*
— Les nouvelles relatives à la « révolution du Brésil» sont, tout naturellement.
contradictoires. Les organes du Gouverne
I
ment prétendent que celui-ci est encore
maître de la situation et se dit en voie de
dompter les rebelles qui se retirent devant
l’avancée pregressive des troupes fédérales ; et si la rébellion n’est pas totalement
domptée, ajoutent-ils, c’est qu’il lui répugne de bombarder San Paolo, viUe ouverte
de 750.000 habitants, dont les insurgés ont
fait leur citadelle. D’autre part, on sait
que le 2^ juilÉft eut lieu lUU combat sanglant entre les troupes .r^ulières et les
rebelles ; que ces derniers disposent de
forces et de munitions considérables ét que
dans San Paolo même 3.000 civils, morts
du blessés, sont tombés. - Jon.
NOUVELLE A RECTIFIER.
Nous l’avions prise dans la € Semaine
Religieuse » — il y a quelques mois — et
insérée dans notre dernier numéro. Il s’agit de la « fermeture des séminairea,,,évangélques en Prusse », à la suite de la suppression du subside de l’Etat. Plus tard,
et cela nous avait échappé, le même , gouvernement prussien ayant réintégré le
subside,^ les séminaires furent rouverts.
OUVRAGES REÇUS.
Editions de « La Came » (47, Rue de
Clichy - Pa,ris).
1“ Charles Bôst : Le Roi le veut - scènes historiques en 5 actes - (à la Salle (CéVennes) 1691 et IfiQfi) dont les quatre premiers sont établis, jusque dans le détail,
sur des faits historiques rapportés de l’ouvrage « Predicants Protestants ». Une
pièce animée, mouvementée, de toqte inspiration qui doit produire une proîSnde.
impression sur la scène et que nous conseillerions pour nos « soirées dramatiques »
si elle n’était d’aussi vastes proportions et
sans la difficulté de se procurer les costumes. Prix ; frs. 2,75.
2° Ch. Dombee : la jeune femme venue
de Moab - mystère chrétien en forme de
dyptique ; ,une pièce qu’on peut fort bien
jouer sur nos petites scènes et avec les
éléments dont nous disposons. Nous la
recommandons chaudement à la jeunesse
de nos Unions. Prix ; fr. 1,50.
3" W. Monod : Le livre des livres - une
superbe apologie de la Bible, faite par ùn
des meilleurs prédicateurs français et qu’il
faudrait répandre largement dans nos
Eglises. Prix ; fr. 0,15. \
Stamani serenamente e senza sofferenze,
dopo breve malattia, addormentavasi nel
Signore, all'età di 82 anni, ,
MADDALENA ROSTAGNO.
I figli Luigi, pastore valde^, Enrico,
Giuseppina, Francesco con le loro famiglie
'ed i parenti tutti, con animo addolorato,
ne dànno l’annunzio.
Crocce di Luserna S. Giovanni, 31 Luglio 1924.
« Il Signore mi ha detto ;
la mia grazia ti basta ».
2 Cor. XII, V. 9.
I funerali avranno luogo Venerdì 1' Agosto, alle ore 16.
Non 8i inviano partecipazioni personali*
m IflìIillORlAAl.
M. et M.me docteur Théophile D. Malan,
pasteur, Philadelphie ; M. le pasteur emerite B. Maian, à la Tour ; M. et M.me Gordon T. Malan, ingénieur, à Germantown,
P* ; M. l’atrocat L. Krusen ei M.me Catherine Krusen née Maian, à Philadelphie ;
M. le pasteur Arnold Malan et famîUe, à
Nice ; M.me Catherine veuve colonel chevt
J. Malan, et Mlle Italie Malan; M. le capitarne et M.me Virginie Malan-Nelson, et
famille,la Torn; M. le pasteur et M.me
Paul Calvino, ò Lugana, ont la douleur
d’annoncer à leurs amis et connaissances
la mort de leur bien-aimée soeur, tante,
marraine, nièce, cousine et belle-sœur
Radane [ÉI!ÌI! Mi nda Ìli
entrée dans la paix du Seignewr, le 17
juin 1924, à Saint-Germain, à l’âge de 83
ans: Ils expriment aussi leurs remerciements les ‘Îèus sentis à M. le pasteur C.
A. Tron, ainsi qu’à tous les autres amis
qui ont bien voulu.,donner à la chère défunte un dernier tribut d’qffection en
accompagnant sa dépouille mortelle au
Champ du, Repos.
« La mort des bien-aimés
du Seigneur est précieuse à
ses yeux ». Ps. CXVI, 15.
NB. Depuis quelques années, à cause
des infirmités relatives à son grand âge,
Madame Jourdan passait toujouirs l’été
dans sa propj» villa à La Tour (Ravadera), mais elle passait ses hivers en qualité de pensionnaire à l’excellent Home
des Vieillards, à Saint-Germain, aux soins
affectueux de sœur Rina et de seS* dépendantes, à qui sont dus les remerciements
les plus sincères de la famille. C’est là
qu’elle s’endormit paisiblement et sans
souffrance.
Madame Jourdan avait souvent exprimé
le désir que ses restes mortels reposassent dans le cime'tière de La Tour, à côté
de ceux de son mari, feu Joseph Jourdan,
dont le dier souvenir est demeuré si vivant dans le cœur de tous ceux qui Tont
connu, pe pieux désir de la défunte sera
exauîeé, dès que les formalités d’usage seront achevées.
PS.' Vu les grandes distances, le présent
avis tiendra lieu de faire-part.
Petite Poste.
M.’B. Tron, New-York: Que dois-je
faire des 195 lires qui me restent, après
avoir réglé vos abonnements ?
Heureux et sage est celui qui, en s’éveil- 0
lant le matin, dit, du fond de son cœur :
«Je veux aujourd’hui me conduire mieux
que hier, et, pour cela, j’en demanderai la
force à mon Père qui est aux çieux».
JEAN BONNEri «éranl rujiansabla
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TORRE RELUCE
1 (PROVINCIl DI TORINO)
50
INDIRIZZI
ielle piiiKipali Ciiìese ed Opere laidesi le Italia
VALLI VALDESI.
aNGROGNA - Pastore : Eugenio ReveL
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. D. Gaydou.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Giulio Tron.
FRALI - Pastore : Guido Comba.
PRAMOLLO - Pastore ; Davide Pons.
PRAROSTINO - Pastore: Augusto Jaliier.
KICLARETTO - Sig. Guido Miegge.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastori: C. A. Tron e
B. Revel.
VILLAR PELLICE - Pastore: Bart. Soulier.
'ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Ccmba,
da Fiume.
'AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore : Pietro Chauvie, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
I BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caroi, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petrai, Casa Boglietti Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro" VarveUi, Viale B.
Cario V, 49 C.
CALTANISSE'ITA - Chiesa: Via Maida, 15 Evangelista : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : D. Forneron,
Corso Alba, 17.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
D. Revel, ivL
OORATO -^Chiesa Evangelica : Via Garibaldi
Pastore : G. Moggia, ivi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto GiudicL
FIRENZE - Chiesa: Via Serragli, 51 - Pastore ; V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via ManzonL 13 - Pastore: E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Cor sani. '
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
, Giovanni Bonnet, Via Curtatone, 2. ^
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista:
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
G. G. Rihetfi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore ;
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :,
Benvenuto CeUi, da Verona.
MESSINA - Chiesa| Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANÒ - Chiesa di S. Giovanni in Conca
Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teoL Carlo
Liifo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista : G. B. AzzareUi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
BiUour, AsUo Evangelico. i
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore : Arturo Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Alessandro Simeoni, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - jgastore :
Ugo Janni, ivi. ‘
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa,: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, aUe ore 18 - Pastore : S.
Colucci.
SUSA - Chiesa: Via Umberto I, 14 - Evangelista : Gustavo Bert, ivi
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35 - Candidato teol. Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore,: Emilio Rivoir, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S.Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V*Trobia.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica, '
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
, VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Oossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pelllce,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni: prof. Ern. Comba, presidente';
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V, Per azzi.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Pellice - Direttore ; Prof. A. Jalla,
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Prof. G. Maggiore (Torre Pellice).
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUlce - Direttore : Pastoie F. Grill,
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice: Sig.ra V, Davit.
-a-"’
CONVITTO FEMMINILE.- Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A, Virvgon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VAL* bESI - Torre Pellice - Presidente : Prof.
A. Sibille.'
ospedale evangelico - Torino, Via Berthollet, 36 - Direttrloa: Suor Lidia Pasquet,
OSPEDALE valdese - Torre PeUice - Direttrice : Suor J. Cugny.
'OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : S^uor E. Perret.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Béney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pel-,
lice - Direttrice : Suor Ida Bert.
ISTITUTOi FEMMIÑILB VALDESE - Valle-',Qfosia - Direttore : Pastore F. A. Bìllcmr,
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone. ‘ tl
CASA DELLE' DIACONESSE - Sede e Direzione : Via BerthoUet, 36, Torino - Diret-,
tore : Pastore A. Comba, Via Beaumont,
22, Torino.
SCUOLE elementari, oltre a quelle neUe
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