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21 Mai 1920
N. 19
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DES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Conformément an Decreto Reale dn ae Avril concernant
l'ansmentation du pri^ des ionrnaux
Vallées Vaudoises ...... L,.
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies •
Etranger ........................... ,
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Etats-Unis d’Amérique ..................
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark'
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On s'abonne : à Torre Pellice au bureau d’administration de VEcho
à rimp. Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM.lesPasteurs.
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S’adresser pour la Rédaction à M. David Bosio, pasteur,
Torre Pellice
et pour l’Administration au Bureau du journal (Imprimerie
Alpine - Torre Pellice).
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE: Avis — L’œuvre du SaintEsprit — Visites pastorales — Courrier
de l’Evangélisation — Choses vues —
Chronique vaudoise — Chronique politique.
AVIS.
La XV® Conférence du District, s’ouvrira, D. V., dans le temple de Pignerol,
Jeudi 27 courant, à 8.15, par un culte présidé par M. le pasteur D. Revel.
Outre l’ordre du jour réglementaire, la
Conférence arrêtera tout particulirèernent
son attention sur « les Ecoles du Dimanche »
et sur « les meilleurs moyens de pourvoir, dans
les circonstances présentes, à Venseignement
Biblique pour les élèves des écoles élémentaires)!).
Ces deux sujets seront introduits par le
Rapport de Commissions particulières.
Pomaret, le 15 Mai 1920.
Pour la Commission de District :
B. Léger, Président.
★
4« *
la vie divine, c’est à dire sa sainteté, sa puissance, son amour et sa félicité. Le pardon
des péchés ne sufft pas, il faut la délivrance
du péché. Pour que l’homme parvienne à la
vraie félicité, à l’union parfaite avec Dieu,
il faut qu’il s’élève à la sainteté, à une sainteté réelle, substantielle, semblable à ceî|le
de Dieu; il faut que de l’erreur il arrive^à
la pleine possession de la vérité et que son
corps corruptible soit transformé en un corps
glorieux. Il faut que la vie divine devienne
sa vie, la nature divine sa nature, pour qu’il
puisse jouir de la félicité divine.
* ¡N
L’œuvre du Saint-Esprit doit àecxwnpagner l’œuvre de Jésus-Christ ; elles sont inséparables. Sans l’œuvre expiatoire de JésusChrist, l’œuvre du Saint-Esprit serait impossible; sans l’œuvre du Saint-Esprit dans
le cœur de chaque homme, l’œuvre du Christ
pour l’homme serait inutile. Cette- double
vérité est établie par ces deux déclarations :
l’une de Jean: « L’Esprit n’avait pas encore
été donné, parce que Christ n’avait pas été
glorifié» et l’autre de Jésus lui-même: «Il
vous est avantageux que je m’en aille, car, si
je ne m’en vais, le Consolateur (le SaintEsprit) ne viendra point à vous ». C’est
Christ qui sollicite du Père l’envoi du SaintEsprit ; c’est le Saint-Esprit qui glorifie
Christ dans le cœur des croyants; c’est lui
qui fait habiter en eux la personne du Christ,
tellement qu’avec Saint-Paul ils acquièrent
le droit de dire : « Ce n’est plus moi qui vis,
c’est Christ qui vit en moi ».
Il ne faut pas conclure de là que le SaintEsprit ait été absent de l’ancienne alliance;
il y était, mais pour préparer sa venue dans
les cœurs. Il agit sur les fidèles de l’ancienne
alliance, mais il ne vient pas demeurer en
eux d’une manière permanente. Il apparaît
à l’homme, il ne s’incarne pas dans l’homme. Cette différence’ se remarque aussi dans
les expressions de l’Ecriture; il est dit des
prophètes : « l’Esprit fut sur eux », « l’Esprit les saisit ». De telles expressions ne se
rencontrent pas dans l’Evangile; Jésus dit
à ses apôtres : « l’Esprit demeure avec vous
et il sera en vous'ri (après la Pentecôte). C’est
une promesse formelle d’un état permanent.
Il n’est pas de sujet plus grand et plus beau
que üétude de l’œuvre du Saint-Esprit dans
chaque enfant de Dieu.
*
* *
Dieu communique à l’homme sa vie propre par le Saint-Esprit, la vie surnaturelle.
Il y a entre ceux qui ont la foi et ceux qui
ne l’ont pas, non pas différence de degré^
mais différence de nature. Ce ne sont pas
comme deux variétés d’hommes, ce sont
deux races distinctes, deux humanités complètement diverses et l’on ne passe pas de
l’une à l’autre par voie de perfectionnement
graduel, mais par voie de transformation
foncière, par voie de régénération. « Celui
qui est en Christ est une nouvelle créature;
les choses vieilles sont passées ; voici tout^
choses sont faites nouvelles ». C^est la 3*conde naissance dont parle Jésus à Nicodème.
*
* *
La promesse qui surpasse toutes les autres
est celle-ci : « Quiconque demande, reçoit.
Votre Père Céleste donnera le Saint-Esprit
à quiconque le demande », sans excepter personne, à la seule condition qu’il soit demandé. Et avec la demande il y a aussi le
repentir: « Repentez-vous et soyez baptisés
au nom de Jésus-Christ et vous recevrez le
don du Saint-Esprit ». D’abord la demande,
puis le repentir. Deux actes indispensables.
Pensées de M. le past. Tophel.
VISITES PASTORALES.
C’est une grosse question ! Grosse, par
l’importance de ce contact direct des âmes,
mais aussi à cause de la difficulté à préciser
ce qu’on entend par là et ce qu’on est en
droit d’en attendre.
Beaucoup de dames ou de demoiselles,
qui ont du loisir, dont la vie se compose même presque exclusivement de loisirs, se plaignent parfois de ne point recevoir assez
souvent la visite du pasteur. C’est aussi le
cas de vieillards, d’isolés, de malades. Sans
parler de ceux qui font peu d’efforts pour
assister au culte. De son côté, même quand
il a fait beaucoup de visites, le pasteur
considère avec tristesse le peu de résultats
de celles-ci, et le vide de la plupart d’entre
elles, considérées au point de vue religieux.
Oui, grosse question ! Savez-vous que
plus d’un pasteur, sérieux, consciencieux,
lorsqu’il passe dans les rues bordées de'
hautes maisons, des villes, éprouve un frisson ? Il pense : « Comment visiter toutes ces
familles? Et si on ne les visite pas, comment
supporter le poids de ce manquement au
devoir?». Manquement tout-à-fait involon
taire. Mais ce motif a empêché plusieurs
pasteurs de postuler dans des centres importants. Ils n’osaient pas affronter, chaque
jour, le remords de ce devoir inaccompli
bien involontairement.
On exagère, certainement, les exigences
à cet égard. Sans aucun motif, — je veux
dire: sans aucun désir d’aborder un sujet
sérieux ou de demander une direction de
conscience, — chaque paroissien se croit en
droit d’attendre, ou même d’exiger, la visite
du pasteur. Une dame qui vit tranquillement dans un appartement, où elle offre
volontiers le thé dans les longues après-midis
vides, ne comprendra pas par exemple
qu’elle n’ait pas eu de visite pastorale, pendant qu’un léger rhume la retenait huit à
dix jours à la maison. Je me souviens encore
avec quelle conviction un laïque important
me disait une fois, lorsque je défendais un
collègue quelque peu malmené par son conseil de paroisse : « C’est que nous tenons à
avoir la visite de notre pasteur ! ».
Eh oui ! C’est entendu et c’est naturel. Et
lui aussi aime à visiter ses paroissiens; il
voudïûit le faire plus souvent ; il serait heureux de pouvoir jouir de la paisible et douce
hospitalité de maisons aimables, accueillantes, où l’on reprend des forces en se sentant aimé et encouragé. Il désirerait retourner plus souvent aussi chez ces isolés, ces
aigris, ces délaissés et ces malades. Il y a
ce buveur, signataire d’un engagement, qu’il
faudrait suivre; et puis cette aveuglé, à
laquelle il serait bon de faire chaque jour
la lecture. Pour accomplir le nécessaire,
souvent le plus urgent seulement, force est
de négliger parfois les visites qu’on pourrait
qualifier d’agrément; celles où pasteurs et
paroissiens prennent simplement contact et
se témoignent de la confiance et de l’affection. I
Que de sacrifices ne faut-il pas opérer,
malgré la meilleure bonne volonté, dans la
liste des visites nécessaires. Je connais un
pasteur qui est le modèle des visitants;
dans sa grande paroisse d’autrefois il courait sans cesse du matin au soir; mais ceux
qui se plaignaient de ne pas le voir étaient
encore les plus nombreux. Un autre collègue, rencontré sur le quai d’une gare, au
bord du lac, au moment des fêtes du Nouvel-An, me disait, avec une légitime satisfaction: « J’ai atteint le chiffre de 2000 visites, l’année dernière ! ». C’est beau, c’est
beau. Mais croyez-vous que ce chiffre suffise
pour permettre de satisfaire chacun? Si ce
pasteur avait voulu, ne fût-ce qu’une fois,
passer dans chaque famille de sa paroisse,
il aurait dû négliger les visites plus pressantes et plus fréquentes aux isolés, aux
malades, aux mourants et aux familles en
deuil.
En tout ceci, nous pensons au pasteur
actif, zélé, dont les heures de loisirs, et même
celles de repos, sont bien rares; au pasteur
qui, tout en recommandant chaleureusement aux autres le respect du dimanche
vécu dans le calme de la famille, ne voit les
siens guère plus ce jour-là que les autres,
appelé hors de chez lui par sa tâche.
Si toutes les visites demandées ou faites
laissaient au moins le sentiment d’une véritable communion spirituelle, d’une élévation des âmes ! De quoi a-t-on parlé, le plus
souvent ? Et valait-il la peine alors de sacrifier ce temps, qui aurait pu être employé '
ailleurs? Car le pasteur à côté de sa correspondance étendue et de la préparation des
multiples réunions qu’on lui demande, devrait pouvoir consacrer plus de temps au
travail personnel, à l’étude, à la méditation
et à la prière.
Il faut ajouter quelques mots encore au
sujet des visites aux malades. Avertir le
pasteur, dès qu’on désire sa venue, devrait
être un devoir des paroissiens. On se borne
dans 999 cas sur 1000, à attendre que le
pasteur apprenne qu’il y a un malade dans
telle maison. Or, il ne l’apprendra pas toujours. Les membres fidèles de l’Eglise et les
conseillers de paroisse, de leur côté, devraient se considérer comme ses indicateurs
attitrés. Ils rendraient bien service aux pasteurs en leur signalant, simplement peutêtre par une courte fiche glissée dans la
boîte aux lettres, le nom, l’adresse, les circonstances de telle personne, à laquelle la
visite pastorale pourrait être utile ou bienfaisante.
Et puis, une dernière remarque encore.
Dans sa visite à un malade, laissez le pasteur
en tête à tête avec celui-ci. Laissez-les seuls,
surtout s’il s’agit d’une longue maladie et
de visites répétées. Cette solitude a une très
grande importance. Le Vaudois ne se livre
pas volontiers. Et, d’ailleurs, il faut une
certaine intimité pour parler avec abandon
soit de la part du pasteur, soit de la part
du malade. La présence encombrante (on
ne peut pas dire autrement) de membres de
la famille, a souvent empêché une œuvre
spirituelle plus profonde. C’est, sans doute^
par politesse, que les parents croient devoir
rester ; mais ils seraient beaucoup plus sages
en se retirant. Le malade serait d’abord moins
fatigué par une conversation inutile ; et entre
son visiteur et lui le contact s’établirait
mieux pour parler de « la seule chose nécessaire ». Quelques-uns craignent probablement que le pasteur effraye le malade en lui
faisant voir la mort prochaine. Mais le pasteur n’a ni la science du médecin, ni la toutepuissance de Dieu. Il doit donc être toujours
assez sage et assez prudent pour ne pas se
mêler de ce qu’il ignore. Quelques-uns oublient parfois qu’effrayer n’est pas nécessairement préparer une- âme à s’approcher de
Dieu !
Qu’on veuille bien méditer ces simples remarques sur un sujet important, auquel on
pourra toujours apporter quelque contribution nouvelle, ou quelques renseignements utiles et précieux. Rufus.
(Semeur Vaudois).
2
COURRIER DE L’EVANGÊtlSATION
D^icace de la Salle d'Evax^éli$al!l0n
de Castel di Saiigrtf; '
« Ceux qui sèment avec larmes, moissonneront avec chants de triomphe» (Psaume
cxxvi, 5). Ces paroles s’appliquent à notre
cirçonstance. Certes nous avons semé avec
larmes, mais Dimanche 9 Mai nous avons eu.
la joie de voir notre projet réalisé. Plusieurs
pasteurs ont travaillé là en passant. M. Banch^ti, M. Grilli de Corne, M. Bertinatti, mais
particulièrement M. Furhmann et le soussigné. Dieu nous a, accordé de voir nos labeurs couronnés de succès.
D’abord, je dirai quelques mots sur la
position géographique de Castel di Sangro.
En partant de Sulmona, le traip parcourt
une des régions les plus pittoresques de l’Italie. C’est une véritable Suisse qui se présente
à nos yeux. D’abord le train s’élève jusqu’à
Pettorano sul Gizio, ensuite il fait une grande
courbe et arrive jusque à Pescocostanzo, à
1287 m. d’altitude; de Roccarasa le train
descend ; il passe sous la montagne d'Arazecca
et arrive enfin à Castel di Sangro. En descendant de la montagne on a une vue magnifique sur le bassin de Castel di Sangro. Cette
petite ville se trouve près du Sangro, au pied
d’une colline de 1009 m. d’altitude. Situation
vraiment pittoresque.
Une grande route provinciale unit Castel
di Sangro à Siilmona, une autre va du côté
d'Alfedena, une autre du côté de Forli del
Sannio; une autre parcourt la vallée du
Sangro et nous avons aussi l’avantage
d’avoir la « ferrovia Sangritana » qui va jusqu’à Ortona et San Vito. Par le train de
l’Etat on peut aller à Naples, à Rome. La
petite ville de Castel di Sangro est donc bien
placée au point de vue du commerce et de
l’Evangélisation. Nons avons certaines stations de l’Evangélisation qui sont juchées
au sommet d’une , montagne comme par
exemple Monteferrante, mais il vaut mieux
être placé dans un centre commercial pour
que l’Evangile puisse rayonner tout autour.
C’est le cas de notre congrégation de Castel
di Sangro. Cela dit, je passe à la cérémonie
de l’inauguration.
Samedi, le 8 Mai, je me rendis à Castel di
Sangro, et j’eus le plaisir d’y trouver les
collègues MM. Furhmann et M. Amicarelli
de Schiavo d’Abruzzi. Le soir nous eûmes
une réunion préliminaire dans laquelle je
priai les membres d’église de venir le lendemain préparés par la prière. J’insistais
surtout sur l’importance de la prière, car
je leur dis: Cette maison doit être une maison de prière, et nous demandâmes à Dieu
de bénir la cérémonie du lendemain. M. Amicarelli, avec son sens pratique américain,
les prévint que le lendemain on ferait une
collecte suivant l’usage des églises américaines. J’insistais aussi sur la nécessité delà
collecte, car il faut que nos membres d’église
s’habituent à contribuer. Nous essayâmes
quelques projections lumineuses qui réussirent très bien.
Dimanche 9 Mai, après avoir affiché quelques avis pour le public, nous vîmes arriver
nos membres d’église vers 10 heures. Quelques frères et sœurs de Borrello et de Castel
del Giudice s’unirent à nous. Quand l’assemblée fut formée, M. Amicarelli présida
la partie liturgique et avant le sermon deux
sœurs de l’église firent la collecte, qui produisit 25 francs.
Ensuite M. Furhmann prit place sur la
chaire et prenant pour texte ces mots de
Jean vi, 67-68; «Jésus dit aux douze: Et
vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller? Simon Pierre lui répondit: Seigneur, à
qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie
éternelle ». Dans son discours l’orateur nous
prouva que ni la science, ni les théories sociales même les meilleures, ni les joies de la
famille, ni toutes les inventions même les
pltts perfeçtionnée§.^ne peuv^t nous donner,
la j^aix de l’âme, Iqssalut, la çômmunion a«^
Dieu; il nciàs fautfie Christ,-Rivant, le CljrfsQ
'f de l’Evangile, le Christ pei?Bianent en nous?
La voix de Christ seule peut nous consoler,
nous fortifier, nous sauver'; c’est ce Christ
nous dit M. Furhmann, que nous voulons
■ vous présenter.
Un frère de l’église de Borrello m’ayant
donné une confession de foi quHl écrivit
composée de versets de la Bible, je la lus
du haut de la chaire, et j’ajoutais que nous
ne voulons rien autre que la Bible, et élevant
le saint volume je m’écriais; «Voici notre
drapeau. Des milliers se sont fait tuer pour
défendre ce saint dépôt, ce livre a transformé
bien des pays, ce livre peut transformer nos
cœurs et notre patrie. De cette chaire vous
entendrez prêcher, prier et chanter en langue italienne, pour que vous tous puissiez
comprendre la vérité ».
La cérémonie prit fin par le chant. Les
cantiques furent enlevés avec entrain et précision. Tout se passa avec respect et ùn ordre
parfait. Après le culte on prit deux photographies en souvenir de la fête. Nous eûmes
l’impression que Dieu était avec nous. Environ 130 personnes prirent part à la cérémonie d’inauguration.
Le soir, à 9 h., nous eûmes une séance
avec projections lumineuses sur la vie de
Christ. M. Amicarelli était à l’appareil et
M. Furhmann et moi, nous expliquâmes les
vues à mesure qu’elles passaient. Cet enseignement objectif fut d’une efficacité particulière sur ceux qui étaient présents. Je dois
ajouter que nous distribuâmes aussi des
traités, entre autres ; « La Chiesa Valdese e
VItalia », par Giovanni Meille.
Lundi soir, la séance fut présidée par M.
l’évangéliste Rosati de Chieti, qui vînt
s’ajouter à nous. Nos frères Furhmann et
Amicarelli clôturèrent ces soirées bénies et
fructueuses, pour le Règne de Christ.
Et maintenant nous remercions chaleureusement la Vén. Table Vaudoise qui nous
a permis cette fête, et surtout M. le pasteur
F. Rostan, chef de district, qui a visité deux
ou trois fois cette Congrégation. ,
Nous remercions les autorités qui ont été
bienveillantes envers nous; nous remercions
toutes les personnes qui ont contribué à la
réussite de la fête. Les frères de l’Eglise sont
heureux maintenant de voir réalisé leur
projet. Il y a cinq années que nous attendions, mais Dieu a exaucé nos prières. A Lui
la gloire et l’honneur.
Chers amis, qui lisez ces lignes, pensez et
priez pour nous qui sommes à l’avant-garde
de l’armée de Christ. Notre œuvre dépend
de vos prières. Portez-nous sur votre cœur;
priez, oui, priez pour nous comme Moïse
pria pour les Israélites qui combattaient
les Amaléchites.
Nous avons été heureux de passer quelques jours en colloque avec nos collègues. Je
pense au frère Amicarelli qui fera de Schiavi
d’Abruzzi un centre lumineux. Il désire même fonder ici dans les Abruces une école technique avec des professeurs évangéliques.
Que Dieu bénisse son excellent projet.
A vous tous nos salutations chrétiennes.
. G. Bbîrt, évant
CHOSES VUES.
L’autre nuit je retournai chez moi avec
un ami après avoir pris part à une réunion
politique (depuis que je suis retourné du service militaire je m’occupe un tant soit peu
de politique... on a tellement fait pour nous
convaincre quand nous étions là-bas que la
vie de la nation, ajrrès la guerre, serait dirigée par les reducit) J’arrivai près du pont
de... quand je fus frappé par une scène très
triste: Une pauvre femme qui démontrait
à peu près 50 ans se tenait debout, une lan
terné à la main devant la porte fermée d’un
cabaret. Elle tâchait de regarder à^'tr^ers ÿ
les fissures delà porte pour aj^rcevKîir <^el- '
qu’u^' dont,oiç. entendait Îâ. vdix au-ded^ns.,
« 'Vois-tu me dit mon compagnon — .
cette pauvre femme descend chaque soir de
la montagne avec sa» lanterne pour venir chercher son mari ivre qui sans elle ne saurait
pas retourner à la maison ». « Souvent'“ ^—
ajouta.^t-il — on entend cet homme qui lève
la voix et qui l’insulte pendant qn’ils s’éloignent ensemble; et quand il arrive chez lui,
il paraît qu’il réveille presque toujours les
enfants avec ses scènes de violence ».
Elle n’osait pas frapper à la porte la pauvre femme; elle attendait patiemment; l’été,
l’hiver, chaqne jour, elle attend cette pauvre bête ivre qu’elle doit ramener à la maison.
Ah ! laissèz-moi le maudire, ce vice infâme, épouvantable, répugnant, qni ruine
maintes familles et souille la vie des peuples.
Je ne sais pas si ce sonlard du pont es^
un Vaudois, je veux espérer que non, mais
malheureusement je sais qu’il y a des ivrognes même parmi les Vaudois.
Et si au moins ils se cachaient, mais on
les rencontre dans la grande ronte qui trébuchent, qni guèlent, les yenx sans éclats,
la mine bête, la bonche laide, dégoûtante, èt
quelquefois même pleine de manvaises paroles. C’est déjà assez triste qu’il y ait
des personnes qui peuvent s’abrntir de cette
manière, mais ce qui est encore pire, c’est
qu’on leur permette de donner ainsi spectacle d’elles-mêmes dans les mes et d’apostropher et d’insulter impunément les passants ;
et ça dans nos Vallées qui devraient donner
l’exemple pour bien des choses.
Je pense que l’opinion publique ne leur
est pas assez contraire et ne leur fait pas
assez sentir son profond mépris. Le nsonde
rit quand un ivrogne passe, sans penser que
cet homme, dans cet état, n’est, pas seulement une honte pour sa famille et ses voisins, mais qu’il représente un danger pour
(l»- tranquillité et l’honnêteté du pays. Pensez que j’ai même vu quelquefois des jeunes
filles, au retour de quelque noce ou d’un
bal, accrochées au bras d’un ivrogne ! Peuton imaginer quelque chose de plus antipathique?
Voici ce que je proposerais pour délivrer
nos routes du spectacle dégoûtant des ivrognes; Non pas de les abandonner à euxmêmes, parce que nous savons qu’ils iraient
probablement finir leurs tristes jours dans
un ruisseau; mais je leur constituerais une
garde de corps. Je voudrais former des escouades de garçons de dix à quatorze ans,
très sveltes, bons à la course, capables de
grimper sur les arbres les plus hauts et qui
n’aient pas plus de 7 en conduite à l’école,
et je leur dirais: « Vous êtes chargés de délivrer nos rues du spectacle des ivrognes.
Quand vous en trouverez un, vous l’entourerez, vous lui adresserez des réprimandes et
des admonitions, et surtout vous le persuaderez à rentrer au plus tôt, et de son pas le
plus rapide, dans son logis.
Ah ! si messieurs les Maires voulaient accepter ma propo.sition ! ils dépensent tellement d’argent pour la « pulizia stradale »,
sans rien dépenser on pourrait nettoyer nos
rues de ces ordures ambulantes et gueulantes
que sont les ivrognes !
Qui sera le Maire « ardito » qui voudra
commencer?
Excusez-moi, M.r le Rédacteur, si ma
proposition pourra vous sembler un peu
trop radicale; que voulez-vous, je ne cesse
pas d’être « ardito » bien que démobilisé.
L’ex-ardito.
rappelle ce que fit Sawnarole en établi^ant
des esùou^es M garçons qui étaient par lui
e^rgês'd^ purifier le^rues de Florence\ 'â,u
itdoyen. de'.leur présen^e‘, de leur chants e^ de
leur cmvfe- de persuasion.
Ah ! comme nous voudrions que, aussi $ans
nos Vallées, la jeunesse se jetât décidément
dans la lutte contre toutes les formes du mal,
sans toutefois oublier jamais que si noms haïssons le péché,.,.nous devons toujours,,aimér le
pécheur, au nom de Dieu.
Notre jeune collaborateur a raison: ç’’est
l’opinion publique qui doit devenir plus sévère envers certaines manifestations du ,^mal
et cette opinion, ce sont surtout les jeunes gens
de bonne volonté et chrétiens qui la forment.
Ce qui n’empêche pas que des garçons qui ont
moins de 7 en conduite à l’école puissent être
enrôlés dans la grande lutte contre le mal; qui
' sait si "ùn des“premiers eÿets de cette lutté ne
serait pas de les rendre plus attentifs et gentils
à l’école ? RÉfi.
Nous publions très volontiers cette lettre,
parce que nous aimons beaucoup de voir les
jeunes gens animés par un bon esprit batailleur et par le désir de purifier l’ambient dans
lequel Us vivent.
L’idée que notre collaborateur exprime nous
CHRONIQUE VAUDOISE.
Angrogne. Le jour de l’Ascension nous
avons célébré notre culte en plein air, au
milieu de la nature en fleur. Les Unions Chrétiennes de la Vallée et de Turin s’étaient
donné rendez-vous près de la Porte d’Angrogne pour leur promenade habituelle de
l’Ascension. Là notre pasteur M. E. Revel
présida le culte, qui fut suivi par quelques
bons discours d’unionistes poussant les auditeurs à l’activité chrétienne et au dévouement. Bonne journée bienfaisante pour notre
vaillante jeunesse qui sait unir l’amour de
la nature au culte de son Dieu.
La Tour. La présidente du Comité National des Unions Chrétiennes de Jeunes
Filles, M.me E. Schalck a invité. Vendredi
passé, un bon nombre de personnes de La
Tour, à prendre part à l’inauguration officielle de la Maison de la Jeune Fille, qui a
été ouvprte dernièrement dans notre petite
ville.
Cette belle œuvre a pour but d’ofïrir aux
jeunes filles de la campagne et de la ville un
centre où elles puissent se retrouver, prendre des leçons de langues si elles le désirent,
se servir d’une bibliothèque assez bien fournie et — ce qui aura certes un grand attrait
pour nos jeunes filles — apprendre à se préparer un trousseau aussi complet que possible.
Nous n’avons pas besoin de dire que nous
formons les meilleurs vœux pour que cette
institution aie le succès qu’elle mérite et
puisse faire beaucoup de bien.
A l’inauguration, M.me Schalck a exposé
très clairement le but que l’Union Chrétienne
de Jeunes Filles se propose avec ses œuvres
sociales; M. le pasteur C. A. Tron, au nom
de la population de La Tour, a remercié vivement M.me Schalck et ses collègues du
Comité National pour l’intérêt qu’elles démontrent au bien-être de notre communauté.
— Le concours des Chorales qui a eu lieu
Dimanche passé dans la salle de la Maison
Vaudoise, a magnifiquement réussi; ça a
été une vraie fête spirituelle pour ceux qui
y ont pris part et pour ceux qui assistaient.
Les membres des. Chorales qui ont participé au. çonequrs sont arrivés à La Tour par
tqus: les moyens, les uns à pied, les autres
avec des bicyclettes, des voitures, etc. A 3
heures pom. la fête a commencé. Les Chorales
ont chanté l’une après l’autre les chœurs
qu’elles avaient préparés. Celle d’Angrogne,
qui comptait 28 personnes et qui était dirigée
par M. le pasteur E. Revel, nous a donné
Il Rimpatrio et Recueillement; celle de La
Tour, avec ses 35 voix, dirigée par M. le
prof. Adolphe Tron, a chanté Viens Esprit
Saint et Rimpatrio; celle de Pignerol-St-Second (24 personnes) sous la directi()n de
MM. Berton et Vicino, a exécuté avec beau-
3
£oup de-délicatesse le Glana, xn üxi:elsis du
»maestro Baci e S^alnpo Svizzero;, et la.Chorale^
de St-Germain, dirigée'par M. A. Cortibâ, *
^quoiqu’elle n’eût pas tous ses membres (seullement ipl persopnéS étaient présentes) a
^chanté très bien le B almo CÍII è Npstajfgia
I De temps en temps toutes les Choi alesous la direction parfaite de M. Eug. Revel,
entonnaient ensemble un de nos cantiques
ï et le chantaient avec un entrain et une force
auxquels malheureusement nous ne sommes
"pas beaucoup habitués dans nos temples.
( Y a-t-il eu des vainqueurs dans ce concours? Ee public a décidé d’une manière
unanime que tous les présents jétaient vain- *
queurs et que les vaincus étaient les absents,
c’est-çi-dire ces Chorales qui n’ont pas eu le
courage de se présenter. Qu il doit leur tarder de voir arriver le printemps 1921 qui
leur permettra de se réhabiliter devant le
public !
Après la fête, la Chorale de La Tour a offert un thé à ses collègues des autres Paroisses J on a chante « comme on chante a
vingt ans » ; on a bruyamment applaudi un
petit discours du prof. Attilio Jalla; et enfin
vers 6 heures on s est separe en formulant
le vœu de pouvoir bientôt se retrouver.
S' Les Chorales d’Angrogne, Pignerol et Sti'Germain prient VEcho de remercier vivement la Chorale de La Tour pour son charmant accueil, ce que L’Echo fait bien volontiers, tout en sachant que la Chorale de
La Tour s’est sentie très honorée de pouvoir
démontrer ainsi ses sentiments affectueux à
ses sœurs des autres Paroisses.
— Aux noms des députés de l’église à la
Conférence de district que nous avons mentionnés dans notre dernier numéro, il faut
ilajouter celui de M. J. J. Rostan, conseiller.
' Vvsaexol. irétariée). Le dernier Dimanche
d’Aruil notre paroisse a été visitée par le
président de la Commission de Disttict, M.
le pasteur B. Léger, lequel a pu adresser la
parole à une assemblée nombreuse et recueillie. Nous le remercions pour sa visite qui
¡.¡nous a fait du bien et"nous remercions bien
vivement aussi M. V. Perazzi, membre de
:'la Vén. Table, qui a bien voulu dans la même
circonstance exposer à l’église la question
de son autonomie financièi-e; les'Conditions ■
de la vie ayant changé, les collectes doivent
augmenter en proportion... Une Commission
ad hoc, composée de 9 membres d’église
s’étant offerts spontanément, a été chargée,
séance tenante., de visiter les familles de la
paroisse, et s’est mise aussitôt a 1 œuvre
avec entrain.
Puissent l’intérêt affectueux que nous ont
démontré ces Messieurs et leurs chaudes paroles ne point être perdus.
__Mercredi 12 courant, ont eu lieu
les obsèques de M.lle Adcle Rostan, de Pinache, sœur du chev. Noèl Rostan; c est
une grave perte pour sa famille et pour
l’église.
M.lle Rostan était une chrétienne à la fois
très humble et très active : sans bruit, elle se
consacrait avec un entier dévouement à sa
*tâche et aux œuvres de l’église. La mort l’a
'fauchée d’tme façon tout-à-fait soudaine;
et ce départ inattendu et cette perte nous
iont jfiongés dans la consternation. Nous nous
inclinons devant la volonté du Maître qui
T’a appelée ,à un service plus haut. Lui demandant de répandre ses consolations divi■nes dans le cœur des affligés, et de soutenir
d’une manière spéciale la tante, M.me veuve
f’Léoutine Rostan, que la défunte entourait
«le soins et d’afíection filiale.
— Le même jour a été béni le mariage
de M. l’avocat Humbert Bertetto avec M.lle
Marii Monnet.'Nos félicitations et nos bons
"vœux.
Pomaret. Le jour de l’Ascension a eu lieu
la confirmation de 22 jeunes gens et de 24
jeunes filles. Une imposante assemblée remplissait 4e temple pour cette circonstance
•Notre pasteur. .Eéger^..a ..adressé des
.paroles très.émouvantes aux catéobumènes,
^en prenânt domme texte 2 Corinthiens vi,
Te7_T^
' — Une réunion (^i^s' Mères et dés Jeunes
pille-die 1 lieu. àll’Écçle Latine le 16 Mai,
- U la j,iesi lerce de M.me Louise Gardiol,
q 1 i m le l’occasion pour rappeler le
souvenir de M.me Middleton, qui s est tellement intéressée aux Société des Mères dans
nos Vallées. Nous sommes sûrs que la visite
a laissé dans tous les présents une impression
bénie.
— 4-4- M.lle Adèle Rostan, qui a enseigné
pendant plusieurs années au Pomaret, est
décédée à Pignerol et a été ensevelie dans la
tombe de famille à Piuache, le 12 Mai
' — j„es amis des Missions qui désirent recevoir chaque deux mois les journaux AlP opéra! et A P œuvre! peuvent s’abonner
au prix de 2 francs chez M. le prof. Corrado
Jalla - Villa Mon Repos - Pomaret.
Pramol. Nous avons eu, dans la dernière
quinzaine d’Avril et la première semaine de
Mai, trois mariages; celui de Long D. H. des
Clôt avec Long Lydie du même quartier (15
Avril) ; celui de Constantin César Auguste des
Clos de Riclaret avec Sappé Marie A. des
Plencs {23 Avril) ; et celui de Long Jean des
Plencs avec Volât Euphragie de Envers Pinache (6 Mai). Nos meilleurs vœux à ces
chers époux.
— Le Dimanche 2 Mai la chaire a été occupée par M. le prof. Attilio Jalla, qui a
adressé aussi dans l’après-midi la parole à
la jeunesse de nos Unions des deux sexes.
— L’assemblée électorale de notre église
a élu. Dimanche dernier 16 Mai, ses députés
à la Conférence de District dans les personnes
de MM. J. H. Long, régent; Daniel Long,
ancien (Plencs) et Jahier Barthélemi. M. Jahier Charles Louis représentera notre église
au prochain Synode.
— Le 17 Mai nous avons eu deux mariages ;
celui de Reynaud François de Peumian avec
Joséphine Beux des Beûl) et celui de Bounous Héli avec Valeniine Reynaud. Les deux
Reynaud sont frère et sœur. Nos meilleurs ,
vœux de bonheur. ■;
Saint-Germain. Une triste nou
■'velle nous arrive; notre frère Henri Bouchard qui pendant ces derniers mois avait
été appelé à beaucoup souffrir, nous a laisses
pour la Patrie céleste ;_ sa mort a été un témoignage de fidélité et de force dans le Seigneur. M. Bou&hard a été enseveli le jour
de l’Ascension. Nos sentiments de profonde
sympathie à la famille éprouvée.
__ Le jour de l’Ascension nos Unions
Chrétiennes et celles de Pignerol ont grimpé
jusqu’à Pragiassaut où elles ont eu un culte
présidé par le Pasteur, auquel sont intervenus aussi les habitants du Sangle et de
Pragiassaut. Tous ont bien joui.
Turin. L’assemblée d’église qui s’est réunie Dimanche 16 courant, a élu comme député de l’église au Synode M. le comm. L.
Craponne, et comme suppléant M. W. Decker. L’assemblée a àussi nommé les représentants à la Conférence de District dans
les personnes de MM. Léopold Bounous,
Francis Monney et Robert Falchi. Suppléant
M. Ferdinand Hurter.
Amérique du Sud. Une bonne lettre de
notre frère H. Genre-Bert nous apporte d excellentes nouvelles du groupe Vaudois de
S. Gustavo. Ce qui attriste nos frères, c’est
le petit nombre des pasteurs vaudois qui
travaillent dans l’Amérique du Sud. « Le
7.me District de l’Eglise Vaudoise — dit notre frère — sera toujours en peine pour ses
conducteurs spirituels qui lui feront toujours
défaut malgré toutes les peines que se donne
l’Eglise mère. Qu’ils sont beaux les pas des
messagers de Dieu dans ces immenses plaines ! ».
La récolte a été bonne, surtout celle du
lin. M. Genre-Bert écrit aussi dans sa lettre ;
(( Comme membre de la famille vaudoise je
remercie sincèrement ce cher M. R^stellini^
du don qu’il a fait de 12 bourses pour les
étudiants qui désirent se vouer au St-Ministère; à présent qu’il y en a les moyens, que
les Consistoire, les pères et mères de famille
s’occapent pour pousser les jeunes gens vers
cette carrière; c’est la cartière la plus noble
non pour le gain, mais pour la cause de
Christ».,», __________
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISÊS.
ly^me Liste de Sousçeiptions.
Sig. Maurizio Rostan, Perosa 't
(Ospedali) L. 5,
Sig. Alessio Balmas, pastore, e
Signorina (Id.) » 50,
Sig. Pietro Ribet, Clôt, Inverso
Pinasca (Id.) » 2,50
Sig. Michele Volle, Id. (Id.) » 2,
Sig.. Dario Pons, Id. (Id.) » " 2,
Sig. Federico Serre, Id. (Id.) » 2,
Sig.ra Elisa e sig.na Emilia Lan
taret (Id.) ” 5o,
Sig. Olivetti, Torre Pellice (Id.) » 10,
Don Pedro Tourn, Alejandra
(Orfanotrofio)^ » 100,
Lo stesso (Rifugio) » 100,
Sig.ra Adele Garrou, Perosa
(Orfanotrofio) » 5.
Borsa dei Poveri, Masselllo (Id.) » 30,
Sig.ne Robert, S. Giovanni (Id.) » 5-—
Oblazioni serata Inverso, Torre
PeJlice (Id.) » 5o.6s
Sig. Pietro Rivoire, Angrogna
(Ospedali) » 2,50
Sig. Lorenzo Rivoire, Purdy,
Missouri (Id.) » 4,
Lo stesso (Rifugio) » 4,
Sig. Luigi Bertalot, Marsiglia
(Id.) ' 25,—
Sig. Genre-Bert, S. Giovanni (Id.)» 5.—
Miss Dods, Edimburgo (Td.) » . 20,
Unione delle Giovani, S; Giovanni
(Id)) ■ ' » 50,~
Sig. Adolfo Berton, Pineroio (Id.) » “fio,—
L. -574.65
Listes précédentes» Si 7.198,75
^ ? Tota;, L. 7-773(4o
r
Lit Doct. Chev. A. Rostan.
¡31.me Liste db Sousçeiptions.
Sig.ra Adele Garrou, Pelosa L. 20,
Listes précédentes » 8.in,—
„ Total L. 8.131,—
>’ "Lit licntcnant Charles Ribet.
^ II.me Liste db Sousçeiptions. —
Sig. Edmondo Charbonnier, dottore, Bussigny ^ L. 50,
Società Cucito, Genova » 50,
glais ont eu une reunion a Hythe, sur la
Manche, et ont examiné ensemble plusieurs
des points qui n’avaient pas trouvé leur
solution à S. Remo. Nous sommes heureux
de constater que les relations entre alliés se
font toujours plus claires et plus intimes.
Le monde du travail est toujours très
agité dans toute l’Europe. ^En Angleterre —
chose inouïe —: les employés des Postes ont
décidé de recourir dorénavant à la grève
pour obtenir Içs jL.rp,éliorations,qu’ils désirent. En France M, Millerand a engagé une
grande bataille avec la Confédération géijé-N , ^ ^ ,
raie du travail qu’il a dénoncée aux tribu- | £4 t .) | ¿y
naux sous l’accusation de s’être occupée de
politique, tandis que son but devrait être
seulement économique.
Pour le moment en Italie les esprits sont
assez calmes, mais on sait que la grève blanche des em)iloyés des Poste n’est que ren- ,
voyée en attendant la solution de la crise
ministérielle.
Le Gouvernement donne des éclaircissements sur le nouveau décret du 22 Avril
concernant le devoir de dénoncer les fortunes privées. Le nouveau decret n oblige
à cette dénonciation que ceux qui possèdent
plus de 50.000 francs. Au-dessous de cette
somme il n’y aura pas d’impôt sur le capital.
La situation dans l'Irlande devient
toujours plus grave. Le Gouvernement ajiglais, vu le grand nombre des gardes de police qui ont été tués par les révolutionnaires,
a décidé d’intensifier les mesures de répression et de se servir pour cela des troupes régulières. Les révolutionnaires ont répondu
à ces mesures avec un renouveau de violence
qui n’est pas sans laisser beaucoup à craindre pour^’avenir.
Le Gouvernement et le peuple aniglais sont
très préoccupés. On a bmr présenté au Parlement un projet de loi proposant une indépendance relative de l’Irlande, mais on sent
que ce projet sera inutile parce que les révolutionnaires veulent quelque chose de
bien plus important, c’est-à-dire l’indépendance absolue de l’Irlande de F Angleterre,
de manière que la majorité catholique et fanatique de l’île viendrait à écraser 1 element
protestant cultivé* et riche du nord de 1 Irlande. ®
Le Conseil de la Ligue des Nations s’est
réuni à Róme et a élu comme président du
Congrès le sénateur M. Tittoni. On a traité
longuement dans les premières séances du
problème des prisonniers de guerre qui ne
' ‘Sont pas encore tous rentrés chez eux. U y
en a un grand nombre (surtout des Hongrois,
des Allemands et des Russes) qui se^ trouvent encore dans les déserts de la Siberie et
■me savent pas comment rentrer chez eux.
...On a prié maintenant l’explorateur Nan
sen de les visiter et de voir comment on
pourrait les ramener à leurs foyers.
L. . ,ioo,-r
Listes précédentes » 3-743>—
Total L. 3.843,—
Pour f ECHO aux “Hironielles,,. ■
Report L. 517.7«
Quelques abonnés de N. Y. » 47> ‘
Richard Jeanne, Le Caire » 7.8«
L. 572,50
Abonnements payés et non quittancé^.
1920; Tron Jean, Cedarhurst — Richard
Jeanne, Le Caire — Bertalot F., Cannes—
Rochon Madeleine, Inv. Pinasca (2° sém.
192,0 et 1° sém. 1921) — Bounous E.., Trento
(2° sém. 1920 et 1° sém. 1921) Perron Et.,
Long Jean, Peyronel J. P., Bouchard Et.,
Waldensian Bakery, Tron P., Ribet J. R.,
Bertalot Susanne, Garrou Jean, Pons Jeaii,
Valdese — Jacumin J. J., Pons Albert, Vinay Susanne, Pascal Heftri, Pascal B., Tron
D.^ Martinat A., Connelly Springs.
Chronique politique.
Après les démissions du Ministère Nitti
on.n’a pas encore réussi à en constituer un
autre. Le Roi a interrogé les principaux
horqmes ])olitiques, de Meda a Giolitti, de
Tittoni à Bonomi; il a prié ensuite M. Bo-,
nomi, socialiste réformiste, de constituer le
nouveau ministère, mais M. Bonomi n a pas
pu le faire à cause de l’opposition du Parti
Populaire, sans l’appui duquel un Ministère
ne peut paS -vivre en ce moment en Italie.
Les catholiques reprochent à M. Bonomi
ses relations avec la Maçonnerie.
Après ça le Roi a prié M. Nitti de former
son troisième ministère, et M. Nitti est en
train de traiter avec les catholiques qu’il
espère pouvoir se rattacher au piix de quelques concessions en matière d’école et de
protection des confédérations du travail catholiques.
Les prefniers Ministres Frauçaié et Au
D; Bosio, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellicè - Imprimerie Alpine.
Les frères ei sœurs, ainsi que la tqni.e Léontine Rostan, expriment leur profonde re'cormàùidnce à tous les amis q i m bie l' u l n
prendre part à leur-deitil pour le depart i ,.7 s
la Patrie Céleste de leur hieir-aimee
ADÈI-E: ROSTAN
décédée à Pignerol le 9 Mai 1920.
La fam.ilie Odin-Cantu de la CroUa {SaintSecond, Paroisse de Prarustin) remercie toutes
les perso7tnes qui lui ont démontré leur sympathie pour le départ de leur cher petit
CARCUCCIO.
4
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V/
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