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Italie et Colonies italiennes . .
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PARAISSANT OBAQOÿ: VENlMKEDI
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L. 10,- 6,- '
» 24,- ^ 12,
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On ■'abonne t à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’EcAo (Via Wigram, 2)
• Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
^ , T? iî
,a' * L'ABONNBMBNT W P A VS D'AVANCE. '■<
>1 ' S'adresser: pour la RCdaciUen, à M.le Prof. Louis Micol-« TorrePtìlke
-Li
. l'AsUaiaiatralton, au Bureau du Journal, Via Wigram, N* 2 • Torre Peliice..
Pour toutes les •nnenece s'adresser au Bureau du iournal.
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».
Tous les ctungemcBts d’adresse cefttent ps eesthnee, sauf ceux du commen*
cernent de l'atmée. ; * , ■ ■'
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Le namlso: SO eenfimes 4^
CO
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., digi|es de louange, occupent vos pensées (Phüipp. IV, 8),
“ Christ et la fraternité universelle „.
. - , (S, CE P. I.)
Premier prix, catégorie “ Senior,
(Suite et fin - Voir numéro précédent).
L'urne est la voie dte l'intercession. Fraternité signifie amour fraternel. Nous ne
pouvons pas mieux dlémontrer notre
amour pour ,un homme qu’en l’englobant
dans notre intercession intime, persévérante. Prie pour ceux qui te tkmnent le
plus à cœur, prie pour ceux qui nourrissent peut-être de la haine contre toi, prie
pour ton Eglise et pour ton peuple, prie
pour les chrétiens martyrs d’aujourd’hui,
jirie pour- l’œuvre missionnaire, prie pour
la paix sur la terre ! L’intercession nous
apprend à nous liliérer de notre égoïsme.
Nous devons faire abstraction de nous-mêmes tït pienser aux autres avec amour. Si
clia<iue chrétien était vraiment un homme
de prière, la discorde ne régnerait pas sur
la terre, comme actueEement.
L’autre voie c’est une me de sermce.
Tu peux plus que tu ne crois. Le message
concernant Christ aujourd’hui n’aurait pas
saisi tant d’hommesi, si les chrétiens, dans
amour qui sert et qui se sacrifie,
n’avaient pas soutenu les missioins de di
verses façons, ou par une vie en Christ
n’av,aient Conquis les hommes pour Lui
dans leur entourage. Parfois on entend
parler d’un peuple qui aime la paix. Cela
ne peut pas dépendre d’autre chose que
de ce (J UC les individus do ce peuple en
grand nombre, aiment la paix. C’est poui>
(juia tes efforts, ta vie, ta prière, ne sont
pas sans signification.
Il en est de même pour les Eglises. Il
est vrai que ma propre Eglise, l’Eglise
suédoise, bâtie sur le fond luthérien évan- |
géhque, n’est pas une grande communauté I
en comparaison de plusieurs autres, mais
néanmoins elle a déjà beaucoup fait pour
la iiaix des Eglises et des peuples. Certainement, l’initiative d’une petite Eglise
peut être aussi bonne et remarquable que
ceEe d’une grande Eglise importattiite. Tour
tes les Eglises, les grandes comme les petites, doivent s’unir dans la coEaboraition
autant que possible et dans l’entente et
l'amour fraternol...
Il est nécessaire à notre cause, que dans
les, diflTérents pays soit répandue une véritable connaissance sur.les autres, et la
foi des autres. Assez souvent les sermons
et les imprimés, et même fréquemment
les manuels scolaires pour les enfantiî sont
empreints de liaine larvée contre les chrétiein.s d'une autre confession, ce qui n'est
ni juste, ni chrétieni...
Car tons et grands sont le zèle spirituel et l’enthousiasme ardent, mais l’enthousiasme ne doit pas nous faire transe
gresser les limites du juste. En soulignant
partialement quelque article, souvent iïv
signifiant, d’une confession de foi, beaucoup de maux inouïs et maintes sci&sions
ont été causés, qui, par l'amour et la oom»
prêhension, eussent pu être évités. Il est
juste et raisonnable que èelui q[ui a une
conviction défendable soit respecté et que
s’il le souhaite, E puisse appartenir à une
Eglise, qui confesse le même point de vue
que lui. Mais 3, n’est pas juste, à cause de
einqiïes bagataUies, d^augmenter la scission des chrétiens. Une chrétienté divMéa
n’est certainement pas la prédicatibn sur
Christ, que pourrait être une chrétienté
unifiée, et eEe ne peut pas nom plus s’enrôler pour la p.a;ix comme elle pourrait le
■faire si elle était unifiée.
Non, nous chrétiens nous n’avons le
droit, ni 'noua, les peuples, de nous isoler
les iUns des lajutres. Sans renoncer à la
communauté nationale, nous pouvons chercher la communion et l’aide réciproques.
Bans notre Eghlse, nous devrions accorder aux autres Tintercoramuinion totale.
KEe est déjà réalisée entre plusieurs Eglises, et notamment pour ceux qui sont en
voyage* à l’étranger, c’est un sentiment
{larticulier de joie d’être reçu comme un
Irère et un hôte bienvenu à l'église et
,i la table de communion. Dans beaucoup
de cas, le.s Eglises peuvent soutenir en
commun la mission ; elles peuvent sfentr’aider dans l'œuvre en faveur des malins, aux endroits où leurs propres communautôs n’ont ni temple, ni foyer. Geci
et beaucoup d’autres choses encore se font
déjà et contribuent à développer la conv
munion nationale et ecclésiastique, mais
nous ne devons pas nous conte.uteE iie ce...
qui a déjà été réalisé, mais nous devons
perpétuellement, avec une force nouvelle
et en cherchant des voies nouvelles, poursuivre l’œuvre pour la fraternité des
peuples.
Pour les Eglises vaut ce qui a 'été dit
pour les particiEiers : rapprocher mutuellement les hommes dans le service et l’inIcrcession lœs Eglises devraient prêcher
la fraternité des peuples, eEes doivent
humblement dire qu’elles ne sont pas en
eEes-mêmes l’Eglise du Christ, mais seulement des branches de l’arbre de l'Eglisie
du Christ sur la terrci...
Cher ami qui lis cela, suis-moi, on terminant, dans l’égilise de ma paroisse, qui
brille toute blaincbe dans la plaine verte.
Nous entrons par la porte sculptée et nous
montons, la main dams la main, vers l’autel. Ici dans cette église, génération après
génération, on célèbre le culte — l’église
qst un lieu sacré. Nous voici devant l’autel.
Kegarde l’aute'l, six cierges s’y trouvent. ils brillent silencieux, chauds. Devant les cierges se trouvent la coupe et
les plats de communion, et les livres ecclésiastiques pour la lecture de l’Ecriture
et la prière collective. Vois-tu ? Quelques
cierges éc.lairent la table de communion dorée, d’autres répandent une chaude lumière sur les paroles de la Bible ouverte»
d’autres encore éclairent la liturgie.
N’est-ce pas que l’Eglise du Christ est
une chose sainte, dans laquelle brûlent
plusieui-s cierges, et les cierges sont les
confessions des diverses Eglises. Certaines tiennent la Sainte-Cène pour Pélément
principal, d’autres tirent leur plus grande
richesse de l'Ecriture Sainte, d’autres rassemblent leurs fidèles pour la prière. Toutes défendent la foi et l'enseignemient du
Christ, toutes emploient le sacrement de
la Sainte-Cène, la Parole et la prière, ainsi
que d’autres formes cultuelles, quoiqu’elles aiment précisément la forme qu'elles
tiennent pour la plus riche.
Mais lève ton regard encore plus haut
sur Je tableau de l’autel, l’image du Crucifié ! Tous les cierges répandent ensem
ble une lumière égale et paisible sur ce
tableau. Ainsi toutes les églises contribuent, chacune à sa manière, à annoncer
Christ, le Sauveur, le Prince de la Paix.
En haut;' au-dessus de l'aiutel de l’élise
de ma paroisse, sont gravées ces paroles :
« Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché
du monde». Vous tous, mes frères en
Christ, agenouiEons-nous et prions dans
les termes d’une antique prière de l’Eglise
du Christ :
« O, agneau de Dieu, qui enlève les péichés du mondé, donne-nous ta paix et ta
liénédiction ! ».
« Agtius Dei, qui tollis peccata mrndi,
dkma, nohis pacem tmmï».
Une mère.
La femme des romans modernes, élégante, fardée, spintueEe peut-être, ne
tarde pas à nous dégoûter, à nous 'rebuter. Tl est réconfortant, d’autre part, de
déeouvrir encore dies femmes pour qui la
maternité e=t un sacerdoce, et lorsque notre pensée peut se fixer sur l’une d’eUes
nwas ,}ouissons, nous sommes émus comme
devant lîn spectacle de sublime grandeur,
La mère digne de ce doux nom est alvant
’ 'Uiilé épouse modèle ; eEe trouve son
mari le plus beau, le plus aimable des
hommes, malgré certains défauts qu’elle
connaît, mais qu’eEe excase. Sa maison est
son royaume et elle ne sent aucun besoin
de s’éloigner ; elle n’a pas de temps pour
des aventures sentimentales, car le mariage est un nœud indissoluble devant
Dieu avant de l’être devant la loi des
hommes..
Elle a peu de loisirs, son ménage l’absonbe presque entièrement, aussi lui
teste-t-il très peu de temps pour les devoirs sociaux et mondains.
' Loi'n de s’en plaindre, eEe apprend à
être heureuse à la pensée de la tâche ac(Somplie et son repos n’est troublé ni par
les remords, ni par les cauchemars : tranquille elle s'endort et tranquille elle
s'éveiEe.
La maternité est acceptée sans calcul et
k voilà jeune encore avec bon nombre
d’enfant&.. Oh ! la rude tâche que de les
porter dans ses entraiEes et de les nourrir de son sein ; puis de les soigner, surtout lorsqu’ils sont malades... Hommes,
quand une mère passe, inclinez-vous et
soyez saisis du plus grand respect pour
elle. Oui, resiiectez la mère, car elle a ses
4evoirs à qui des criminels seulement oseraient porter atteinte...
Mais: l’enfant a un esprit et une âme,
et il faut les nourrir aassi et les développer : c’est dans ce travail que se révèle
le génie de la vraie mère. Oui, n’hésitons
pîis à employer le mot génie, car il n'y a
rien de plus noble et de plus graud que
de faire des hommes. Et les hommes on
né les fait pas en leur donnant la vie seulement, mais en les cultivant, en les dirigeant, en développant leurs facultés les
plus belles.
C’est ici que se révèle le potier ; la même terre glaise devient de simples marmite» ou d’élégantes amphores. Potier,
que fais-tu de ton enfant? La mère intelligente comprend son rôle et ses enfants croissent,” se développent, travaiEent,
étudient. EEe crée en eux l’amour propre,
un idéal élevé, car elle désiré assurer à
tous une position honorable. Les moyens
sont limités, mais son amour et son habilleté accomplissent des miracles : le ménage est bien tenu, il n’y a pas de luxe,
mais les ^choses indfepenSabîes ne manquent pas. Et les uns après les autres, les
enfants gagnent des diplêtmes, puis des
concours, leur position èst assurée. Là
mère, dans l’ombre, est rayonnante de
joie : Dieu l’a aidée, a béni ses efforts. Il y
a plus et mieux encore ; ces enfants sont
sérieux, honnêtes, simples, car dans leur
vie se reflète l’empreinte de la grandeur
morale de leur mère, qui les a tendrement
aimés, m¡ais qui n’a jamais confondu
l’amour avec la faiblesse.
L’effort a été noble, grand, couronné par
le .succès... Mais l’effort a, peu à peu, détruit les forces.. .11 faut désormais renoncer au travail, à la lutte, garder la maison,
^ puis le ht... On sent que la dernière heur© '
approche, qu'on va partir pour le long
voyage sans retour. Mais qu’importe si la
tâche, une si noble et grande tâche, est
achevée ? Des enfants reconnaissants sont
là, le cœur en suspens, pour entendre battre le cœur d’unie mère admirable. De ,
quels soins affectueux ils l’entourent, de
quelle éloquence leurs yeux sont capables...
Mais enfin, l'heure de la séparation arrive, ce noble cœur cesse de battre... On
dit qu’eEe est morte, cette mère. Non, el3|B
vit dans ses 'enfants, dans leur corps et
dans leur âme, elle vit dans leur souvenir le plus reconnaissant et le plusl'doux.
Vh Paradoxale.
I Le secrétaire général de l’Union de Wellington (NouveEe Zélande) 'écrit dans le
rapport annuel : « 11 n’est pas facile au
jeune homme d’être un chrétien actueEement. Partout on s’acharne sur la religion.
On a jeté le défi aux sanctions morales et
religieuses ; eEes sont jetées aux horties
en de nombreux lieux. Le matérialisme
conçu comme un système intellectuel ou
simplement appliqué à la vie quotidienne
apparaît partout, aujourd’hui, comme une
force destructrice de la foi chrétienne... La
I per.sonnaJité et l'initiative individuelle sont
toujours plus menacées par les conditions
de vie, qui régnent dans les grandes usines et les grandes viUes. Tout cela ne rend'
pas facile l'attacliement à des convictions
chrétiennes. Les hommes, dans la vie moderne, ont une puissance immense sur les
choses, .mais ils ne savent plus vivre. Ils
changent de lieux avec une vitesse fantastique, mais sans aucun sen.s de la direction. ILs appartiennent à de multiples sociétés.^ mais n’ont plus un plan de vie simple. Ils jouissent de plaisirs sans précédents, mais ils n’ont aucune satisfaction
durable. Ils ont rendu la vie si merveilleuse, qu’il ont cessé depuis longtemps de
s’émerveiller. Ils ont si bien mécanisé
toute chose, que notre jeunesse se réveiEe
dans un monde automatique et qu’eEe évoque des idées subtiles à propos d'un univers automatique — un univers fonctioufnant tout seul, sans Dieu... ».
(Ser\ric.e d’information des ü. Ö. X. G.).
SOCIETÀ DI STUDI VALDESI.
La Società di Studi Violdesi invita i Signori Pastori che non l'avessero ancora
fatto a voler inviare tempestivamente alla
Tipografia Alpina, in Torre Pèllice, la oedok di commissione libraria a suo tempo
loro pervenuta, eoEa prenotazione esatta
del quantitativo desiderato ddl’opUBColetto
del 17 febbraip. Il Seggio.
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L’Echo des >Vall«eÄ ^
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; La mort presque soudaine du prof, David Jahier, que l’Echo des Vallées a brièvement annoncée dans le dernier ntuméro,
a douloureusement frappé Tifelise Vaudbise tout entièrei. Depuis presque* un
demi-siècle, il lui avait donné avec tant dé
cœur. Les nombreusés ¡générations d'étudiants qu’il vit passer pendant ces qua-’
rante-cinq ans de travail, ne pouaront pas ’
oublier leur professeur d'italîein', qui les
charmait non. seulement par la profonde
connaissance de la matière, maid par . la ,.
■T .,
J
dévouement les énergies de sa riche perso^alité, il l’avait si pleinement et si
fidèlement servie, que l’on s’était habitué
à le considérer comme un élément presque nécessaire de sa vie actuelle. Tout-àcoup, à l’aube de mercredi passé, 20 courant, il a manqué de la façon la plus
inattendue. La triste nouvelle de son départ, si piécipité, le sentiment du vide
qu’fl a laissé, ont suscité partout, un
sentiment de profonde angoisse. Encore à
cet instant, nous avons grand’peine à
réaliser son absence définitive. Il nous
semble de l’avoir encore vu tout à l’heure,
en plein.,travail: le dernier article qu’il
avait préparé pour l'Echo des'Vallées, la
brochure qu’il avait à peine terminée pour
le prochaih XVII février, venaient de se
trouver dans lies mains du typographe, au
moment même où il s’éteignait, où il nous
laissait d’une façon définitive. Dieu a
voulu l’appeler, presque Sans transition,
d'une activité terrestre toujours limitée
et pénible, à l’ceuvre de l’au-delà.
II est vrai que, depuis quelques années,
une infirmité plus ennuyeuse que doubureuse l’avait éprouvé, et que, ces derniers
jours, une indisposition l'avait sensiblement affaibli. Mais il semblait désormais
en bonne voie de se remettre. Le dernier
soir, se sentant vraiment mieux, il s’étmt
longtemps entretenu avec quelques amis,
dans sa chambre de travail si accueifllante.
C’est avec un cahne sourire qu’il avait
échangé avec eux les souhaits d'une bonne
nuit. Après le premier sommeü, il fut
pris tout-à-coup d’une crise, qui' apparut
de suite très grave ; malgré Fintervention du docteur, le cœur ne put pas résister au mal. A l'aube ü sTêteignit, en
pleine conscience, sans agitation, presque
sans agonie, saluant la vie avec ce sens
de dignité qui en avait in^iré toute
l’existence.
Le prof. David Jahier était né à Pramol, lieu d’origine de sa famille, le 5 fêvrer 1865. Après avoir fait ses études élémentaires et claniques à Torre Pedicie, il
suivit, à Florence, la Faculté Vaudoise de
Théologie, fréquentant en même temps les
cours de Lettres à l’Université. Il compléta ensuite sa préparation culturelle à
la Faculté de Droit de l’Université de Turin, manifestant ainsi, dès sa jeunesse,
cette intelligence ouverte et claire, cette
grande versatilité, cette étonnante facilité de compréhension et d’expression, qui
furent les dons caractéristiques de son
heureuse nature. A peine finis ses cours,
il fut nommé professeur au Collège Vaudois de Torre PeUice : il commença ainsi
de suite sa longue carrière, qu’il devait
poursuivre au même endroit jusqu’à la
fin, comme professeur de littérature italienne au Lycée, et à différentes reprises,
bendant vingt-cinq ans, tomme « preside »
de l’Institut. C’est là surtout qu’fl donnA
à son Eglise et à son peuple les énergies
de sa culture, de son intelligence, de son
clarté et la chaleur de l’expression, par I
cet harmonieux langage toscan qu’ü avait 1
apporté de Florence; ils ne pourront pas '
oublier leur directeur, toujours dévoué à* i
leur bien, toujours cordial et affectueux,
même dans les moments les plus rigou-f- ,
reux de la discipline. L’Institut lui-même, l'j
dont il fut le compétent historien, doit à j
son œuvre plusieurs éléments-précieux de te;
solide pri^rès. Î .
Mais l’activité de M. Jahier ne se borna î:
pas à son Collège ; elle s’élargit,, d’une
façon intense, infatigable, au bénéfice de
tout le milieu, dans lequel Dieu l’avait ap-i
pelé à travailler.. La population de Torrè
PeUice le connut longtemps comme l’uh ?
de ses chefs les plus appréciés ; soit cofnme conseiller commun^, soit comme s^die, soit comme président de nombreuses
Sociétés et Commissions, il laissa des traces profondes de son travaü intelligent
et dévoué. Son activité, comme chef de la
Commune, fut particulièrement remarquable pendant la période, terriblement
difficile, de la grande guerre, dans laquelle
il contribua d’une façon efficace à l’entreprise nationale par son habileté, son tact,
son sens profond de justice, son dévouement au devoir.
n s’occupa longtemps, avec amour, du
progrès des écoles élémentaires, soit comme administrateur communal, soit comme
membre influent du Consefli Provincial
Scolaire. Les écoles des Vallées lui doivent
une vive reconnaissance, nem seulement
pour sa collaboration efficace, mais aussi
pour avoir su leur conserver intacts, pitr
une œuvre vigilante et adroite, les droits
de la conscience. C’est par cette activité,
intense et inlassable, se rapportant à toutes les branchés de la vie sociale, qu’il
démontra de la façon la plus éloquente son
profond amour pour la patrie. ,, •
Mais c'est surtout à l’Eglise Vaudoise
qu’il a voulu consacrer ses forces et sç^
travml. Il avait compris clairement la
grande mission confiée par Dieu à cette
Eglise ; il avait saisi sa position et sa valeur dans le cadre de la vie nationale.
En fils dévoué, il voulut mettre à son service toutes les énergies de son înteljlj^
gence et de son cœur. Comme membre dé
la Table pendant de longues années, cotUr
me membre d’ün grand nombre de Com
missions, comme membre du Synode, ü accomplit pour son Eglise une œuvre très
importante, dont nous ne pourrions pas,
ici, exposer les innombrables détails, conservant toujours, avec une consddéralfe
puissance de travail, cette clarté d'idéee,
cette conscience du devoir, cet équilibre,
cette tranquillité de jugement, cettie
loyauté, ce sens de justice, qui lui attirèrent le respect et l’admiration même
de ses adversaires les plus acharnés.
Enfim c'est par la Société d'Hi^ire
Vaudoise qu'il put exprimer de la façmi
la plus efficace l’amour pour son peiq^
et pour ses Vallées. Il en fut membre ac
tif et utile depuis le commencement de
I sa carrière, il en fut longtemps président,
il voulut conserver cette' charge djm« sa
retraite ; et il la conserva dignement jusqu’au dernier jour. Non seulement ü travailla avec enthousiasme au progrès de la
vieille Société, mais ü lui apporta la précieuse collaboratioin. de son œuvre d'historien, par de nombreuses publications
originaies, où la bàtiente et scrupuleuse
recherche des . sources s’allie avec une exposition clairè, vi've, intéressante.
En parlant de.l'activité longue et in-'
teiîse de M. Jahier, nous voulons rappeler sa fid^e et affectueuse compagne et
collaboratrice, lVI.me Teresina Jahier-Margiuriti, qui lui assufa une sereine vie de
famille, un foyer chaud et accueillant;
nous voulons rappeler les fils et la fille
qui l’entourèrent de leur affection, et auxquels il laisse l’exemple d’une vie consacrée au bieîii,
David Jahier ne sera pas facilement oublié. Sa personnalité cordiale et distinguée,
wn caractère droit et loyal, son activité
inlassable, sa profonde dévotion à son
Eglise, à son peuple, à sa patrie, les fruits
de son travail, resteront longtemps dans
te souvenir reconaissant de ses concitoyens. A. J.
Les funérailles.
Vendredi après-midi, le temple de
La Tour était rempli d’une vraie foule,
accéurue pour rendre tes derniers honneurs au professeur Jaliier. Etaient présentes les Autori,tés et plusieurs notabilités. Le service funèbre est présidé par
le pasteur M. Jules Tron, qui médite te
passage : « Maintenant, Seigneur, tu laisses aller ton serviteur en paix».
Le professeur Falchi parle au nom de
la Table et du Collège, retraçant l’activité
du disparu dans le champ de l’Eglise en
général, et surtout dans le domaine scolaire, où il a rendu de précieux services,
dont on ressent encore effets.
Le profeæeur A. Jàüa représente la Société d’Eitudes Vaudoi^s et la Société
« Pro Torre PeUice » qui, dit-il, ont retenu
son attention jusqu’au dernier moment.
L’assehiblée chante l’hymne de l’espérance chrétienne «O beati, su nel cieloy>,
accompagné à l’orgue par M. le profeæeur
A. Tron.
Le cortège se reforme, à la sortie du
temple, pour se rendre au cimetière, où a
lieu le rtbe fasciste de l’appel du défunt.
Nous déposons sur la tiwbe de notre
ancien professeur et collègue la fleur de
la reconnaissance et exprimons à ses enfants notrè sympathie émue.
Im famitte du
Prof, DAVID JAHIER
rejmràe très vivement toutes les persov.'
nés qui, de quelconqm manière, ont pris
jkirt d sa gremâe douleur, et, tout spécialement, Madame et Monsieur le commandeur Margaría, Monsieur le docteur
Paltrinteri, Monsieur le pasteur Jules
Tron, l'Autorité Communale, le « Fasdo »,
les Professeurs et les étudiants du Collège, la Société d’Hisitoire Vaudoise et la
Vénérable Table.
ü! * *
Fleurs à la mémoire du professeur
D. Jahier ;
Ses enfants :
pour l’Eglise ’ L. 1000,—
pour le Collège » 1000,—
pO'ur la Société d’Histoire
Vaudoise » 1000,—
***
La « Società eh Studi Valdesi », desiderando onorare la mfemoria del suo amàtissimo presidente, prof. Davide Jahier, che
per ventitré anni consecutivi ne resse, con
rara sagacia, te sorti ed alla storte valdese
consacrò la parte migliore della sua vita,
sicura d’interpretare i sentimenti delK
famiglia, invita parenti, amici, ex-alunni
ed estimatori dell’opera sua, a devolvere
il loro « flore » di affetto e di riconoscenza
alia Società di Studi Valdesi, per quella
speciale forma di onoranza che essa, secondo il risultato ottenuto, riterrà opportuna.
Preghièra di indirizzare le offerte al
prof. Teofllo Pons, Torre PeUice (C/C. Post.
N. 2-9034) o al cav. Epaminonda Ayajssot,
cassiere deUia Società, a Lusema San Giovanni. La Società di Studi Valdesi.
Sono già pervenute le seguenti offerte :
Prof. Ernesto Comba^ moderatore L. 100,—
N. M, Torino » 100 —
William May » 100,—
Prof. TeofUo Pons » 30,—
Prof. Attilio Jalla » 25,—
CHRONIQUE VAUDOISE
LA TOÜR. Le deuil a frappé deux familes de notre paroisse : M. Lévi ArmmdBosc, décédé après quelque temps de maladie, et le tout pietit enfant Franco Chaiu^
vie, emporté à l’affection de ses parents,
en peu de jèurS. .
Nous exprimons aux familles éprouvées
notre vive sympathie chrétienne.
MARSBIUE, Union Vaudiaîse. Sans
doute, n’est-il pas trop' tard pour donner
à la grande famille de l’Edie quelques
aperçus sur la vte' de notre Union, pendant ces derniers mois.
Le 25 octobre, reprise d© nos réunions
d’hiver dans notre local, par un culte que
M. le pasteur J. Eantelbach, présidât du
Conseil Presbytéral de l’Eglise Réformée
Evangélique d®; Marseille, .avait, bien voulu
accepter de présider, et qui réunissait une
soixantaine d’assistants.
Le l®"^ novembre, matinée enfantine,,au
cours de laquelle nous avons eu le plaisir
d’entendre une douzaine de garçons e(t fillettes dans différentes rondes ou' des morceaux individuete, tous chateureusement
applaudis.
Le 15 novembre, très instructive conférence de M. le pasteur Th. Gounelle, pleine
d’aperçus des plus intérœsants, sur les
« Principes de la Réforme ».
Le 6 décembre, culte par M. le pasteur
Elie Morel.
Le 20 décembre, causerie de notre viceprésident, M. Peyran.
Enfin, le 27 décembre, toujours dans notre local, un peu petit pour la circonstance, fête, très réussie, de l’Arbre de
Noël qui, après ^invocation, te chant d'un
cantique, la lecture du récit de la naissance du Sauveur et ,1a prière, nous a valu
le plaisir d’entendre notre ami, M. Camille Miroglio, nous raconter une bien jolie histoire où il est question de Léon,
jeune garçOn de 12 ans, qui, poussé par
son cœur généreux, arrive, avec le concours de sa maman, grâce aps,, qualités
commestibles d’un potiron de douze mois
et à l’aide d’.un poêlon de douze semaines, à remplir 'd’un peu de joie le cœur
de quelques déshérités, le jour de la belle
fête de Noël.
C’est ensuite au tour des enfants à se
faire entendre dans divers morceaux de
récitaions ou de chants, alternant avec le
chant de plusieurs cantiques, notamment
« Mon beau sapin », entonnés par l’assemblée tout entière.
Après quoi, Papa Noël, couvert de neige,
ayant, dit-il, traversé tes Alpes, après
avoir visité les Vallées, est heureux de
distribuer un joli cadeau à une soixantaine d’enfants.
Le soir, le traditionnel repas de fin d’année, réunissait environ quarante'-cînq convives, entre grandes personnes et enfants.
Et ce repas, au cours duquel ne cessa de
régner une gaîté de bon aloi, termina et
cette belle journée et nos diverses manifestations de 1936.
★ Sympathie. Au cours dès derniers
mois, .quelques-uns de nos amis ont été visités par le deuil. Ce sont : M. et M.me
Louis Combe, qui ont eu la douleur dé
voir partir leur fils André, à l’âge de
23 ans, en octobre dernier ; M.lle Anna
Peyrot, douloureusement frappée en la
personne de son frère, M. Jean Peyrot,
de Praly ; M. et M.me Louis Jahier, qui
ônt vu leur père ravi à leur affection, te
23 décembre ; et enfin la famille PascalPons, atteinte en la personne dé leur frère
et oncle, M. César Micdl, de ChamplasaJse.
Nous tenons à renouveler, à tous, l’expression de notre syn^pathje.
D’autre part, nous sommœ heureux de
nous réjouir avec : M. et M.me Adolphe
Villielm, à l’occasion de la venue de leur
fils Claude ; et avec M. et M.me Louis Jahiér, qui ont également eu leur foyer
égayé par l’arrivée d'un jeune Marc.
Enfin, nous renouvelons nos vœux dé
bonheur à M.He Mêlante Bleynat et à
M. Daniel Gönnet, qui ont imploré la bénédiction de Dieu sur leur mariage, le samedi 23 janvier.
^1
i' I
3
5#
L’Echo^des Vallées - Vendredi 29 Janvier 1937-XV
3
¿^HBW-YOEjBL Dimatichei 6 décembre, la
chaire, chez nous, a 'été occupée par le
pasteur Auguste Hugon, qui poursuit activement et avec succès, à la dépendance
' du . Comité de la City Mission, 'one œuvre
évangélistique parmi les Italiens du bas
de la ville. Nous le remercions pour sa visite^ attendue depuis longtemps, ainsi que
pour son message dair et suggestif.
Désireux die se rendre utile à son Eglise
d'origine, notre frère se prête aussi vœ
lontiers à plaider la cause vaudoifee quand
la Waldmsimi Society l'y invite et que les
devoirs de sa propre tâche ne l'en empêtchént pas. i
Noue pouvons en dire autant du pasteur Sylvain Poët, de Brooklyn (une des
sections de New-Ycrk) qui, lui, a pu prêcher plusieuns fois la Parde à notre
Eglise, ces années dernières. Il s© transfêiera, prochainiemeht, à Chicago, pour y
éüfercer ' son aétivîtê- odttiiWe paeteur de
la Congrégation italienne presbytérienne,
dont font encore partie un certain nomh
bre de Vaudois. Nous lui souhaitons de
grands encouragements dans cette œuvre“ surtout, nous formons le vœu que,
par sa présence, les liens qui unissent nos
frères de Chicago à notre « Lien des VaiuVaudois des Etats-Unis » et, par là même,
à l’Eglise Vaudoise des Vallées, se resserrent, se fortifient.
★ Nos célébrations de Noël et de la fête
de l’Arbre de Noël nous ont donné beaucoup de joie ; nombreuse assistance dans
les deux occasions, particulièrement à k
Sainte-Cène, très satisfaisante, chœurs
par notre Société Chorale, vivement appréciés, à ce qu’il paraît. Il faut dire que
le temps .n’aurait pu mieux nous seconder. Climait de, riviera, cet automne. Il
n’est pas moins doux en ce commencément de janvier.. Et la grippe sévit :
étrange contraste !
★ Le jour après Noël, le samedi 26 déh
cembre, nous eûmes le triste devoir de
rendre les honneurs funèbres à notre
i ■ sœur, M.me Delphine Boerio, originaire
f de Saint-Pierre (Vallée d’Aoste) et établie depuis bien des années à New-York.
Née de parents convertis à l’Evarigile
(et qui vivent encore, entourés de grand
respect, au vieux pays), très portée ellemême aux choses de l’Esprit, intelligente,
intuitive, elle laisse,, par son départ, un
grand vidé non seulement auprès des
siens, mais au sein de notre Congrégation, dont elle était un membre dévoué et
généreux. Qu’il suffise de dire qu’au cours
des dernières phases de sa maladie, elle a
encore pensé à ses différentes contributions et que, peu avant le dernier adieu,
elle a recommandé à son fils (actuellement
membre de notre Conseil d’Admdnistrar
tion) de demeurer fidèle à Dieu et de
continuer à soutenir de son mieux son
Eglise de New-York.
Elle était dans sa 63® année.
Ses o’osèques ont été une preuve de l’estime dont elle jouissait, soit au milieu de
nous, soit dans la Colonie Valdôtaine, largement représentée en cette heure soleUh
nelle P. G.
PBARUSTIN. Deux sœurs de notre far
mille paroissiale ont été rappelées par le
Père : le 15 courant, Comélie FomertM
née Gaudin, de la Ruà, femme de l’ancien
du quartier du Roc, M. François Forneron,. L’accompagnement funèbre fut un
éloquent témoignage d’estime et de sympathie à la famille affligée. — Le 24 courant, une vraie foule, se réunissait aux
Prima, pour entourer la famille Forneron : Louise Fomeron née Mwrtùmt avait
répondu, elle aussi, à l’app^ du Maître.
Que les familles affligées sentent toute
la part que nous prenons à leur deuil.
SAINT-J|!AN. Lundi, 9 janvier, a eu
lieu rensevehssement dé M. Fkogène Oâin,
décédé aux Vignes, à l’âge de 72 ans.
Dimanche, 17 janvier, ime foule émue
de parents et d’amis rendait k dernier devoir à la dépouille mortelle de notre frère
M. Henri Boër, décédé à la Lione, à l’âge
de 55 ans.
Mardi, 26 janvier, a eu lieu l’ensevelissement de M. Pierre Piston, décédé à la
■ Pouce inférieure, à l’âge de 77 ans.
A toutes ces familles visitées par le
deuil, l'expression de notre profonde sympathie. ■ ■■ .
VILLAR. Visite. Dimanche, 10 courant,
notre paroisse a eu k joie de souhaiter de
quelque manière la bienvenue, dans notre haut Val Pêlis„ au nouveau pasteur de
Bobi, M. le doctf. Albert Ricca, qui a présidé le culte au temple, et à M.me Ricca,
qui avait gentiment voulu l’aoCompagner.
Merci encore, elt au revoir souvent,
nous espérons, pour une bonne collaboration dans l’œuvre commune à la gloire de
Dieu !
★ Baptêmè. Au culte du 17 courent, a
été présenté à Dieu, par le rite dU baptême, le petit Eugène Barm de Louis et
Anita Allio. Aux p'arents et à leur cher
enfant, nos meilleurs vœux dans le Seigneur.
★ Départs. Trois nouveaux deuils ont,
dernièrement, visité notre famille parois- '
siale : •■■... -ÿ -a
Le 19 courant, à Tâg© de 66 ans,
notre cher ami le diacre du Teynaud,
M. Jacques Dalmas feu Timothée, nous a
été soudainement enlevé par une bronchopneumonie foudroyante. Notre frère avait
eu, peu de jours avant, la joie de voir revenir de la campagne d’Afrique son
cher fils Alfred, dont la longue absence
avait bien éprouvé son organisme, déjà
fatigué par une vie de grande activité en
faveur de sa chère famiUe, de son église’
et de sa Commune. M. Dalmas avait été
le chef de notre Commune pendant les
années difficiles de la. grande guerre, et le
podestat-adjoint, jusqu’à tout dernière-'
ment. Le Consistoire perd, par le départ
de notre frère, un membre ffdèle et consacré à la bonne cause.
Le 24 courant, une autre rfamilk était
ptongée dans le deuil par le départ de notre frère Joseph Cougn feu François, de
Rocia Roussa, décédé à Tâge de 66 ans,
après line longue et très douloureuse nialadie, dont sa foi fut jusqu’au bout victorieuse.
Et le 26 courant, de manière tout-à-fait
inattendue, nous a quittés .un. autre cher
ami, David lemtaret feu Daniel, dü Bosc,
emporté par xme pneumonie foudroyante,
dans sa 63® année.
Aux familles affligées' notre profonde
sympathie dans l’épreuve et dans l’espérance.
★ Remerciements. La famille du Pasteur
remercie vivement toute k paroisse pour
la touchante manifestation de sympathie
qui lui a été donnée à l’occasion de la perte
— pour ici-bas — de son bieni-aimé père
et grand-père et pour l’estime affecttueuse dont son bien-aimé a toujours été
entouré dans notre famille paroissiale
Merci aussi, pour leur affectueuse collaboration, à MM. les pasteurs J. Tron,
de La Tour, qui nous a gentiment accompagné à un ensevelissement et en a présidé le servibe, et L. Rivoira, de SaintJean, qui a présidé notre bon culte dè
dimanche dernier, j.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
Stato ClYile dal 18 al 24 Gennaio 1937-XV.
Nascite N® 2 — Decessi N® 5
AVIS.
Notre prochain numéro paraîtra le
12 février.
€!«»■
(■»«»ndainfts.
M. M. : Les dons pour le Collège peuvent
être versés directement au Bureau de la
Table - Via Quattro Novembre!, 107 Roma.
La fanrdUe Frau-çois Forneroiî, de la
Ruà; remerde toutes les personnes qui
ont témoigné leur sympathie à toccasim
du départ de
4 ^
É Gim.
Prarustin (Ruà), le 15 janvier 1937-XV.
y . T
Lettre d'üne aïeule à son petit-fils.
(Suite et fin - Vinr numéro précédent).
r ouvrons mainteinant la Bible, ce dietîo«
natre magnifique de toutes les passdons
humaines, « Il y a tel ami qiUÎ est plus attafché qu’un frère», écrivait Salomon
raille' ans avant notre ère. Sans doute
pfensait-il ù l'amitié du roi David, son
père, pour Jonatlm, cette amitié idéale
de deux grands cœurs, sî dignes T’un de^
l’autre. ■
Mais abordons, en premier lieu, une
amitié de moiridre envergure, plus bourgeoise, si j’ose .m’exprimer ainsi et plus
rapprochée de. nous de plusieurs aèdes.
Ils 'ôtaient quatre, tous jeunes, beaux,
instruits et de bonne famille. Le plus âgé,
celui qui surpassait les autres en intelligence, était Daniel,' le futur grand prophète d’Israël. Les autres se nomm.aient
Hanania, Misçael et Hazaria.
Tu t’en souviens : à peine adol^cents,
ils avaient été emmenés câptifs à .Baby- '
lone, avec leur roi, l’infortuné Jéhojàkim,
et tous les enfants d’Israël. Ayant, par
leur grand savoir attiré sur eux la
bienveiUance de leur nouveau souverain,
l’autocrate Nébucàdnetsar, ils avaient été
élevés par lui à k dignité de foncticttuiiaires de l’Etat Isolés au, milieu de collègue idolâtres, ils s’étaient liés d’amitié
et ensemble ils avaient fait vœu de vivre,
coûte que chute, non selon les mœurs corrpmpues de leur nouvelle patrie, mais suivant k sainte Loi que leur grand ancêtre
Moïse avait proclamée sur le mont Sinaï.
Nébucadnetsar les tenait en grande estime:, mais ils étaient jalousés et leure actions étaient lêitroitement surveillées.
Ils vivaient donc au milieu de périls
xkntinuels. Longue, pour motifs 'dé conscience, ils étaient menacés des châtimients
les plus affreux, ils', se réuUîssaient ; ensemble, ils imploraient la protection de
Dieu et demeuraient inébranlables. Le
jour vint où, dans une fête'de dédiicacei
les trois plus jeûnes ayant refusé de se
prosterner devant la statue d’or de Né4bucadnetsar, ils furent condamnés à être
jetés dans k fournaise ardente. Le cou*lage des trois amis ne faiblit pas, et ensemble ils entrèrent dans k fournaisei
comme ensemble ils en sortirent, miraculeusement délivrés. N’est-elle pas émour
.vante k virile amitié de ces tout jeunes
gens, s’entraînant mutuellement au bien,* à
l’obéissance aux lois divines, à l’héroïsme ?
; J’ai nommé David et Jonathan. Leur
mutuelle affection est demeurée le type
idéal de l’amitié à cause du parfait désintéressement qui k caractérise. Jonathan,
fils de Saül, premier roi d’Israël, était en
droit d’espérer régner après son père :
l’humeur farouche de ce dernier et sa désobéissance aux ordres de Dieu causèrent
sa ruine ; David, un tout jeune homme,
lui aussi, fut choisi par le prophète Samuel pour sutxèder à Saül, et les espérances de Jonathan reçurent un coup
imortel.
Qui était ce David ? Le plus jeune des
fils d’un richç propriétaire de Bethléhem.
'D’une beauté parfaite, fier, courageux, il
'possédait, en outre, l’un des plus nobles
Bons de tous, celui de bien parler. Quand,
‘pour la première fois, Jonathan l’entendit
s’adresser au roi son père, il ne savait pas
qu’il avait devant lui le futur poète sacré
des psaumes, celui qui, un jour, écrirait :
« L'Etemel est mon Berger », mais lorsqu’il l'eut entendu, «l'âme de Jonathan
fut tellement liée à celle de David, que
Jonathan Taùna comme son âme». Rien
ne put dimmuer cette amitié. La popularité de David allait croissant, si bien
que son nom était sur toutes les lèvres
et que les femmes d'Israël chantaient les
exploits du jeune héros. Le cœur de Jonathan n’en fut pas troublé. Reconnaissant en sa royale humilité la supériorité
de David, il çpntinua de l’aimer, de le servir et de le protéger contre la haine maladive du roi Saül jusqu’au jour où, luimême, périt par les armes sur k montagne de Guiilboah, aux côtés de son père.
"' Ces deux morts ouvraient à David le chemin du trône, mais David ne songea
qu’à k perte de son ami : O Jonathan,
mon frère, ^ s’éèria-t-1, je suis eP angoisse
à cause de toi ! Tu faisais tout mon pkîsîr, ^l’amour que j’avais pour toi était plus
grand que celui des femmés... ».
• * • t #'« *
4T. ,
Tournons les feuillets. Nous voici - au
Nouveau Testament, Assis aux pieds
Jésus, nous pouvons apprendre dte Lui
comment aimer nos amis. « Aimez-vous les
Lins les autres, dit-le Maitre, «wwime je
vous ai aimés », Et pommeint nous art-îl
aimés, nous, ses amk ? ,En donnant sa vie
pour nous. Or, perSonine n'a un plus grand
amour que d,e donner sa vie pour ses amis,
b" sainte et lumineuae ri&vélation ! Je ne
puis donc trop «àtaer mes amis. Le seul
danger c'est de les aimer mal, de les aimer pour moi-même,^ pour ma propre sa, tisfaction de mkttaeheç • uniquement à
leur être matériel eâ;' terfè^re de ne pas
songer à leur âme immortelle... Seigneur,
aide-moi à vivre devant, eux de telle façon qu’ils ne voi^t en moi rien qui puisse
être pour eux une pierre d’achoppement
dans leur sentier, déjà s difficile..,
Jésus fut Tami de tous, de ses disciples
surtout ; mais comme Fils de l’homme,
semblable en toutes choses à ses frères,
il eut un ami préféré — Jean, « le disdple
que Jésus aimait ». Il était le plus jeune
des « douze » et était doué d’une douceur
de caractère presque féminine ; maüs au.
moment de k. terrible épreuve, lui seul
parmi eux se trouva au pied de k croix
soutenant k mère du Sauveur njourant.
Et Jésus voyant — ô ineffable et suprême
consdktion — sa mère et près d'elle le
disdple qu’II aimait », dit à sa mère :
«Femme, voilà ton fils». Puis il dit au
disciple : «Voilà ta mère». Et dès cette
heure-là, le tendre et fidèle disciple prit
Marie chez lui... ,
O mon Enfant, Enfant de mes prières,
je t'ai souhaité, quelques lignes plus haut,
de pos^der un seul ami entièrement dévoué. Laisse-moi plutôt désirer que tu sois
pour un autre cet ami-là. Tu Je vois, aimer c’est toujours s'ouhlier, c’est presque toujours souffrir ; mais crdsmoi, s’il est
doux d’être aimé, il est encore plus doux,
malgré le sacrifice et malgré k souffrance,
d'aimer autrui.
A Dieu, je te bénis du plus profond de
mon cœur. Eva Lecomte,
ERRATA-CORRIGE.
On nous prie de remplacer le nom
Frantik, dans k correspondance d'Allemagne qui a paru dans le numéro du 13 novembre dernier, par ing. ErvÂn Grcmget.
La famille COUGN remerde vivement
toutes les personnes qui hé ont témxdr
gné de la sympathie à l'occasion de la
maladie et du départ de leur hien^eémé
époux et père
JOSEPH COÜGN. •
Un remerciement spécial à Messieurs
le pasteur Jahier et l'ancien Gaydou.
ViUar Pellice, 24 janvier 1937-XV.
iHtihiioiu Inmialilit» Mini.
REFUGE ROI CHARLES-ALBERT.
Comité de Genève - Donateurs en 1936.
M.mes et M.rs :
Alexandre Aubert, francs suisses 2 Anonyme, 2 - Archinard, 5 - Anonyme, 100
- Anonyme, 26 - Constant Bory, 20 - Bit- net R., 2 - Paul Balmer, 10 - IMkrthe Badooco, 40 - H. Barbier, 5 - Battelli, 5 - Et.
Borel, 5 - Léon Barde, 11 - Bertrand, 50
- William Borel, 5 - Edmond Boissier, 10
- Charles Barde, 10 - Fernand Chenevière,
5 - Léa Corsi, 2 - CoHecte à k conférence de M. De Ziegler, 110 - Madeleine
Chenevière, 5 - Emile Darier, 50 - M.le
des Gouttes, 50 - M. Des Gouttes, 20 - E.
Dunant, 3 - Jean Des Gouttes, 40 - Henri
Darier, 30 - Gaby Darier, 5 - Adolphe
D’Espine, 10 - Édm. Plournoy, 20 - François Favre, 10 - H. Fivaz, 10 - Henri Galopin, 10 - M. et M.me Gruner, 5 - J. Gardiol, 10 - Adrienné Gans, 5 - I^éon Gautier, 5 - R. De HaUer, 10 - Gustave
Hentsch, 25 - Aloys Hentsch, 20 - Hoff
Gouy, 20 - M.Ue Jbsseaume, 5 - M.Ues
4
■
10 r Pierre I/Bubard, Ç^»- Jaan
agliftbeud. 201A Malan-€haix, 10 ^
iiaurice. 5 ^ M^eciikdent®«» R. Mittey,
^ - Jean Martin^ 5 - M. Ma^giore, 4 - Piero
Biagni. 2 H.R^Naef, 5^^, Bd. Olivier, 1 ,
Jules Pe Pijry, 5 - Gaetm Pieter, 2 M.B©
De PourtaJès, 5 • Doét. Jules PaUard,' 10
<- Fernand Perrot,., 3 - André Patry, 5 Gu^ve Peyr(A, ib - A. Porino, W - F.
Reverdin, 10 - U.Rarau, 10,- H. Rivarol,'
5 I- Jacques Eeverdini' 3 - Marie Rappard,
10' - H, Sautter, 5 - J. Siordet, pasteur, 3
- Famille F. SoutWr, 32 - M.me Scheâtlin,
10 - Alph. Vaucher, 5 - Louis VaUettei,
pasteur, 2 - Wartmann-Perrot, 10 - O De
WattevîUe,. 10 - M.Ue De WesdeUen, 3. —
Total francs suisses L032.
CiMecté par la Colorde Vcuudoise ;
Vente cartes 17 février, francs suisses
4,30 - Vente Almanach Calvin, 2 - M.me
Peirrenoud, 2 - Alex. Long, 3 - Louis Gardiol, 2 - Louis Soulier, S - M.m© Boum^ 3 M.]Je Lina Revel, 2 M, et M.me Marino,
1»50 - M. et Mjïie Bach. Reynauld 2 - l\^.l^
Badrion (1935),, 5 *• M. Martinat, 2 - Berthoud'-Pasquet, 25 - Hussy-Malan, 2 - A.
Rosaier, 5 •. André Aubert, 5 - Auguste
Avondet, 1 - Jenny Gonhet, 5 - Henri
Revel, 3 - M.me Bertkat, 2 - M. et Mjne
Reynaud, 2 - Jean Aubert, 5 - Mad. Chanforan, 2 - P. Pasquet, 2 - Veuve Rostan, 5
- David Long, 1 - Emile Pasquet, 10 - Auguste Rivoire, 2 - Jean Bourne, 2 - PozzîBatmas, 1 - Reymond-Gardiol, 1 - Veuve
Balrnas, 5 - Jean Coucourde, 1 - BrattidtChanforan, 2 - M. et M.me Boèri, 3 - H.
Avondet, 2 - Alice Chanforan, 3 - Gafagna-Pellegrin, 2 - M.me Charrey, 2 - M.rs
Beux, S. O. S., 2 - Ami Gay, 2 - Ambanelli, 1,50 - Loufe Gay, 1 - M.me Endrion,
5 - M. et M.me Benech, 5,2a — Total
francs suisse 150.
Ferrovie dello Stato.
AVVISO.
trai^rto gratuito di un cane da cacda parte di ciascun cacciatore viaggiante n^ carrcBze o sulle automotrici di
desse è prorogato fino a tutto il 4 giu8fBS I987-XV pi, V.
* 4: «
Goq Decreto Ministeriale 694 del 1» gennaio 1937-XV sono stati istfttìiti abbonamenti speciali regionali; detti abbonaimenti non sono abbilnabib, ma possono essere integrati con percorsi di congirmzion©.
Prezzi - Piemonte. Seconda classe : primo
mese, I* 518 ; per ciascun mese successivo
al primo, L. 259 ; annuale, L. 3367. Terza
clasae ; primo mese, L. 310 ; per ciaa;un
mese successivo al primo, L. 155. Prezzo
annuale, L. 2015. Pagamento totale oppure a rate mensili.
Per maggiori informazioni e schiarimenti, rivolgersi agli Uffici df Stazione.
Abonnements payés et Dons.
(Le don est entre parenthèses).
1937 : Long Giuseppe, Luserna S. Giov,^i (5) - Paget Paolo, S. S&eondo di
Pinerdo - Williams William, Verona - Gönnet Giovanna, Veneria Reale (2) - Armond-Hugon Giuseppe, Milano - Adele
Rossi-Marauda, Genova (5) - Rostan J. P.,
Bàkery Valdese, N. C. - Philippe Ghigo,
Id., Id. - Rostan Luigi fu Pietro, Guigou,
Praly - Louis Richard, Adroits, Id. - Catturine Meaiusan, Id., Id. - Adèle Peyrot,
Id., Id. (1) - Louis Barus, Guigou, Id. Marie Rostan, Albergo Pace, M. (5) h
Lamy Coisson, Guigou, Id. - Jean Louis
Richard, Pommiers, Id. - Edmond Grill,
Id., Id. - Madeleine Richard, ViUe, Id. Antoine Grül, Id., Id. - Tron MicheJe, Peixm Argentina - Jabier Marie, Inverso
Pinasca - Paistre César, Renancourt-lesAraiens (6) - Durand Jacqueline, Inverso
Pinasca - Pastre Henri, Cannes - Pastre
Auguste, Perosa Argentina (4) - Coucourde Ernest, Inverso Pinasca (1) Bertalot Marguerite, Perosa Argentina (2) 'Pons Pauline, Pomaretto, et 1935-1936 Coucourde-Long Elise, Inverso Pinasca Barai Edouard, Id., et 1936 (2) Ribet
Erne^, Id. - Tron Giovanni^ Pterosa Argentina (2) - Long H^ri de Louis, Invera Pinasca (1) - Long Louis, Id, - Prandmi Marcello, Pomaretto - Martinat Henriette (2) - Reynaud J, Pierre, Mwitauban - ÒrlU Antoinette, Pomaretto (2) *
' iflìarie'GriU-Rostan., 14 - Long Henrik In-'* s
verso Pinaac» - Cowotrde Césan, W, " Ro- i
chon Marguerite,■‘Id. (2) - Grill Humbert, „„
Neiv-York - Bitlme Evelifie, Perosa Argenc,«!:; '
tina (2) - Rostan Natale, Pinasca (2,50)
- Genicoud Teresa, S. Germ^o Chisone (5) ; ;
- Menusan Pierre, Praly - Gril Philippe,
Id. (1) - Grill Siïzanne, Id. Grill Henri, -r.j
14 - Martinat Jacques, Id, - Rivoira Pie
'tro, Angrogna - Monnet Edoardo, Id. Gardiol Berta, Müano (5) » Bufila Lily,
Temi (4) - MaJan Noélie, Sampierdarena ^
- Lidia Meynier, Genova (5) - Giardino
Maria, Torino (5) - Audisio Rachel, Lau- ’.
saime (1) - Papin-Benech, Paris, et 1938 £■
(2) - Maurin G. D., Genova (5) - Rivoire
prof. Enrico A., Brescia (2) - Malan Emma, Liberna S. Giovanni (2) - MaJan Lina,
Id. (2) - Malan Alma, Id. (2) - Comm.
Margaría Federico, Torre PeUice (2)
■l^rus Luigia ved. Crumière, Vi%r Pellice (2) H Ribet Caroline, Saret, ManeÆle
- Canal Oreste, S. Martino Perrero - Capitano Berselii Oscar, VercéBi (2) - Decker Varese Emma, Torino - Rosati Adele,
Santhià - Suor Italia Rostan, Vittoria MercandaJi Pia, Milano - Baoial Alberto,
Inverso Pinasca - Girardon Pedro, S. Isidro, Buenos-Aires (2,50) - Gimrdün Margherita, Milano (2,50 Mannet Jdanda,
Torino (2) - Bonnet Sidrae, Luserna San
Giovanni (2) - Mathieu Geraldo, Villar
PeUice (10) - Peyrot Arturo, Genova Coreani ^iHo, Id. - Tourn Alice, Milano
(2) - Michelin Salomon P., Vfllar PeUice
- Pasquet .Alrasandro, Torre Felice (3) Pontet Luigia, Luserna S. Giovanni - JaUa ■
Ida, Savigliano - Jalla Davide, Milano Cougn Giulio, Tivoli, Roma (10) - Luzzi
Giovanni, Firenze - Vidosisch Giuseppe,
Milano (40) - Pasquet Marguerite, S. Se- 1
condo di Pinerdo (2) - Long Ines, Luserna S. Giovanni - Pons Liliana, Roma
(2) - Clot Barthélemy, Riclaretto, 1935 et !1936 - Rasora Samuele, Novi Ligure - Si- ,
mondet Paolo, S. Secondo di Ptfterdo - •"
Tron Mary, Torino (2) - GriU Alfonsina, f
Id, (2) - Boimous César, New-York (1) - ‘
Ricca Guido, Torino (5) - Michelin Gio- f
vanni, Bobbio PeUice - Pontet J. Pierre, ;■
Marseille (6) - Bifulco Angelo, Somma Ve- i‘
suviano - Bonjour G. Daniele fu G. G„
Bobbio PeUice - N^rin EUsée feu Elisée, li
Id. - Planchón Judith, Id. - Pteyrot Adele, ¿
^Uegno - Gaudin Michel, S. Secondo di ^
Pinerolo - Barolin. Adelina, New-York - '
Buràttini-fifelan, Milano - Jouvenal Teo- , '
fflo, Torino - Bertalot Màfgherita, Poma-*
retto - Grill Gario, Perosa Argentina (2)
- Ribet Antonio, Pomaretto - Revel Oreste,
Id. - Baret Jules, Grangianova, Inveri ì
Pinasca - Léger Giosuè, FayoUe, Id. - jàhier Albert, PaJeiset, Id. - Mourglia Lidia,
Fleccia, Id. - Stefani Efeter, Roma - Richard Edouard, Cairo, Egitto (6) t- Peter
Corrado, Perosa Argentina - Giaime J.,
Torre PeUice (1) - A. Balma-MaJain, Pinerolio - Jean Salme, MarseiUe - Rivoire
IjGuììs, Angrogna (1) - JaUa EtieUne, Torre
Penice (1) - Davit Ester in Gamier, Villar PeUice (1) - Peyronel Héli, S. Secondo
da Pinerolo (1) - Rostan Henriette, Car
rouge, Genève - Longo Elba, Torre PeUice
- Matilde Gay, ViUar PeUice (2) - Tron
Alina, Grugliasco - Prof. Eugenio Davit,
Mondovì-Piazza (5) - Davit Maria, Torino
- ArmJssoglio, Id. - Meynier Elisa, M Mansuino Silvia, Sanremo - Carlo Lupol
Sampierdarena - Bert Umberto, Riesi ' Jalla Corrado, Villa di Chiavenna - Beux
Biseo, S. Germano Chisone - Melile Matilde, Torino - Ribet Virginia, Boston,
Mass. - Maria Gönnet, Inverso Porte (1)
- Lidia Gay ved. Avondet, Prarostino Paul Ribet, Id. - Isenburg Lavater Marg.,
Milano - Baret Ferdinando, Pomaretto Tenente-colonneUo ■ Luigi Grill, Firenze
(10) - Frache Ottavia ved. Poet, Torre
PeUice (5) - Revel Roberto, Parigi (26) Constantin, Madeleine, Oliviler. Riclaretto,
1936 - Rostan Jeanne ved. Grill, 'Sagne,
Fàetto - Massel François, Clos, Rida,retto
(2) - Pons Fr^éric, Id., Id. (2) - VilieM
Henri, MarseiUe (1) - Famille Bounousi
Id (1) - Tron Ernile Fark, Montauban Tron Henri, Vfllasecca Super-ore, 1936 4
Perro Alexandre, 14 - Peyronel Thomaá
Afexandte, Riclaretto, 1936 - Perro Alberto, VíUagecca Superiore (1) Ferriet;
Elena, Riclaretto - Clot Federibo, Barnet^
Id.. - dot Catherine ved. Polio, Marseiile
- Ferrier Ca,therine, Julbera, Riclaretto,^
1936 - Gardiol Lydie, Trossieri, Faetto,
1936 - Pferrou César, ViUasecca Superiori^
- Jeannot René, Lyon (1) « Peyrot Jean^
Grange l^vi’e - Gardiol Bartolomíeoj
Chiotti, Ridaretto - Tron Lévy, ViUasecca
Siiperiore - Butera Luigi, Riesi - Pamîiglia Cardon, Torre PeUice - Cardon Jennyi?
Prarostino - Pastre MaddaWa, Id, - Pasquet Francesco, 14 - Revel Henri, Genève - Rivoir prof. Pietro, Milano - Gay
prof. Pietro, Pinerdo (5) - Coïsson Augure, missionnaire, Torre PeUice (5) »
Coïsson Edith, Id. - Caïrus-Malan Lidia,'
Id. (1) - Ing. Emilio Eynard, Bergamo (5)
- Rostan Alessio, S. Secondo dì Pinerolo;
et 1936.
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