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Soìxante-et-unième année.
6 Mars 1925
N» 10
L EC5) DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
y
PRIX
Vallées Vaudolses . . . .
Italie (en dehors des Vallées, colonies
Etranger...............................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique .................
Par an Pour 6 moia
. . L. 8,— .5,—
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. . » 20,— 11,—
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Arnaud, 31); dans toutes lés paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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N* 31 - Torre Pellice.
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de l’année.
<«A, Le Numéro: 90 cmitimes vy
8
Qne tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..';.', dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
El les aulnes?
J’ai eu l’occasion d’assister, dans le courant de l’été dernier, au culte principal de
l’une de nos paroisses, « non pas des plus
petites », et j’ai pu constater que l’auditoire, des plus clairsemés, ne représentait
vraisemblabiement que le 5 0|0 à peine des
membres de l’église. — Pas possible, ditesvous, et quelle est cette paroisse ? — Ah !
vous êtes trop curieux ! Pour vous dérouter et ne pas m’attirer .Dieu sait quelle
algarade, je ne vous dirai ni le nom de la
paroisse, ni celui de la vallée où eUe se
trouve, ni même le nombre approximatif
de ses communiants. Chercher, et demandez-vous si, par hasard, vous n’auriez pas
fait, de votre côté et dans une tout autre
paroisse, des constatations analogues aux
miennes ; car, selon toute probabilité, la
paroisse en question ne doit pas être seule,
de son espèce, et il peut arriver, ailleurs
aussi, que dans tel dimanche, de la belle
saison —■ de la belle saison, surtout —
l’auditoire ne dépasse guère la « proportion» que nous mentionnons plus haut.
Au sortir du sermon... aux bancs vides,
je me pris à réfléchir et je me demandai :
Et les autres ? tous ceux qui ne sont pas
là, mais qui pourraient, qui devraient y
être? Essayons de nous armer de charité
pour voir s’il n’y aurait pas moyen de
motiver leur absence. Il faut d’abord excuser les malades et ceux qui les soignent,
ainsi que les vieillards chargés d’années
et d’infirmités ; il en est ensuite qui ont
dû, pour des raisons fort plausibles, s’absenter de la paroisse, tout juste le dimanche. Il faut aussi motiver l’absence des
bergers, vachers et vachères demeurés à
la garde du bétail aux chalets ou aux alps
et qui ne peuvent que très difficilement
abandonner leurs occupations ordinaires ;
de maintes ménagères absorbées par les
soins d’un ménage où il y a de tout petits
enfants...
En cherchant mieux, vous arriveriez
probablement à trouver des raisons valables justifiant l’absence de quelques autres
catégories de paroissiens ; mais nous sommes toujours loin de compte et il nous
reste à avouer en toute conscience que le
50 pour cent, au moins, des absents, seraient fort embarrassés et peut-être un
peu honteux s’ils devaient dire la vraie
raison pour laquelle ils ont déserté l’église.
Les autres, ce sont les hommes, généralement : la jeunesse mascüline adonnée
aux sports, ou qui profite du dimanche
pour des courses à la montagne... ou que
vous trouveriez l’après-midi assise à une
table d’auberge; les pères de. famille qui
ont peiné toute la semaine aux champs et
qui profitent de leur dimanche pour certains travaux d’intérieur « qu’on ne peut
renvoyer », affirment-ils ; tous ceux que
vous rencontrez dans les chemins, pliant
sous des charges de bois, de foin ou de.
paille ; tous ceux qui ne se gênent pas le
moins du monde pour faucher leur blé ou
leur herbe ou piocher leur champ (on en
voit aussi quelques-uns) ; enfin tous ceux
qui ne bougent pas de chez eux, par paresse ou nonchalance. J’aUais oublier ceux
qui re,viennent des marchés de La Tour,
de Saint-Germain, de Saint-Second, de la
Pérouse ou du Perrier (il paraît qu’il y
en a encore) et que vous rencontrez en
retournant du culte.
Les voilà les autres. Et le pauvre pasteur aura prêché, après une préparation
soignée, un sermon édifiant, captivant,
empoignant... aux bancs vides ou à de
trop rares auditeurs, parce que les autres
ne sont pas là ! Hâtons-nous d’ajouter que
ce que nous venons de dire concerne plus
particulièrement les assemblées de la saison d’été.
iDans chaque paroisse nous avons au
moins une Union Chrétienne de Jeunes
Gens et une de Jeunes Filles. Elles font
un ¡bien immense à ceux qui les fréquentent et exercent la plus heureuse influence
au sein de la paroisse. Mais, faites le
compte des inscrits, ensuite celui des
membres-régMÎfers aux séances ; comparezen le chiffre modeste avec celui de la jeunesse dans son ensemble et vous allez encore vous écrier : Et les autres ? Où sont
les autres ? Que font les autres ? Question
sérieuse, j’aUais dire angoissante.
Nous avons dans toutes nos paroisses
des bibliothèques fournies de. livres excellents ; nous avons des journaux religieux,
dans nos deux langues!* Mais combien de
lecteurs assidus ? Chez nous, grâce à Die.u,
tout le monde sait lire. Eh bien ! peut-on
affirmer que, sauf pour certaines paroisses, c’est la majorité qui lit les bons livres et les bons journaux ? Non, hélas !
c’est encore le petit nombre. Et les autres?
De quoi nourrissent-ils leur efeprit et leur
cœur ?
Malgré les plus louables efforts de nos
conducteurs, malgré l’activité déployée par
leurs collaborateurs volontaires, malgré la
multiplicité des « réunions » et des appels,
malgré nos œuvres de paroisse plutôt florissantes, malgré toutes nos «activités», on
doit forcément reconnaître que quantité de
gens demeurent, de parti pris, réfractaires à toute influence religieuse. Ils ne vont
écouter ni vos sermons, ni vos appels, ni
vos exhortations ; ils ne lisent pas vos articles : une cloison étanche les sépare du
troupeau.
Vous dites que nous exagérons, que notre tableau est trop sombre, que nos appréciations sont pessimistes ? Nous ne demanderions pas mieux que de voir réfuter
nos arguments; au surplus, le sujet est
assez important pour que quelqu’un,
mieux informé que, nous, éprouve le, besoin de redresser nos jugements... s’il y
a lieu. j. c.
Tiré des PROPOS DE TABLE de Luther.
« Le 17 décembre 1538, le docteur Luther invita les chantres et musiciens à un
souper où il chantèrent de belles et doutées antiennes, et le docteur dit avec admiration : « Œhiisque le Seigneur Dieu nous
accorde des dons si précieux durant cette
vie (qui n’est qu’,un véritable cloaque),
que sera-ce donc dans la vie éternelle, où
tout sera disposé de la manière la plus parfaite et la plus accomplie ? J’ai toujours
aimé la musique; la connaissance de cet
art est bonne et elle sert à toutes choses,
n faut absolument encourager cette étude
dans les écoles. Un maître d’école doit
être un habile musicien, autrement je ne
ferais nul cas de lui, et nous ne devrions
pas conférer à des jeunes gens le grade de
prédicateur, si, d’avance, ils ne sont bien
exercés et instruits de la connaissance de
la musique. 'La musique est un don de
Dieu, et elle est alliée de près à la théologie ; nous voyons dans la Bible que les rois
bons et pieux entretenaient et payaient
des chanteurs».
Épi iioD« ilg li août
^ une fêle Vaudoise?
■M. Jean Mdlle mus envoie l’article cidessous et les deux qui vont suivre et le
complètent, en nous priant d’y mettre un
chapeau {pu une coiffe vaudoise ?) en guise
d’introduction.
Vom allez voir que cela n’était pas nécessaire : le sujet qu’il traite' se recommande de lui-même et M. Meille n’a pas
besoin d’être présenté au public vaudois
et surtout pas au public du « 15 août »
qui a apprécié et applaudi, à nos deux dernières fêtes, ses ravissantes lectures de
poésies vaudoises. Mais il veut faire rwieux
qpie cela; il a autre chose en vue, d’autres
projets, aussi géniaux que pratiques, destinés « à donner une- signification un peu
plus précise à notre fête du 15 août ».
n va vous en faire part afin que vous
que vous les appréciiez, si possible, en l’aidant efficacement à les mettre
en pratique. Nous approuvons de grand
cœur, quant à nous, toute tentative destiMe à donner du relief et plus de prestige à la belle fête vatidoise et nous n’hési^ons pas à assurer M. Meüle de tout notre appui, en lui souhaitant un grand nomlot d’adhésions aussi cordiales que la nôtre. U est tien entendu qu’on va tenir les
colonnes de Z’ Echo à la disposition des personnes qui jugeraient nécessaire de discuter les idées et les projets qu’on va nous
soumettre.
Il faut - je l’avoue - un certain courage
(le courage que donne la conviction) pour
parler du 15 août sous les frimas de février. Mais le patriotisme vaudois (c’est
le patriotisme idéal parce que éminemment
pacifique) sait bien se revêtir de la chaleur de l’enthousiasme pour la fête, du 17
février, et voilà porquoii je parle du 15
aofût au moment où l’écho des souvenirs
évoqués oes jours-ci n’est pas encore
éteint : pour battre le fer quand il est
chaud !
Et, pour commencer, que pensez-vous,
frères vaudois, de donner une signification
un peu plus précise à notre fête du 15
août ?
Vous connaissez l’origine de cette fête :
nos historiens nous l’ont redite souvent.
Les Vaudois, tenus au repos par respect...
obligatoire pour la solennité de la Madonna
d’Agosto, pensèrent bien de profiter de la
journée de vacance pour se rencontrer,
pour se voir, pour se parler, et ils se donnèrent ainsi, chaque année., rendez-vous
sur les hauteurs.
Voilà pour l’origine historique, c’est-àdire pour la prose, pour le corps. Pourquoi
n’y ajouterions-nous pas quelque chose, au
point de vue idéal, c’est-à-dire pour la
poésie, pour l’âme ?
J’entends quelqu’un me dire d’un ton un
peu grognard : Pas nécessaire ; la fête du
15 aplût est bien ainsi ; on l’a toujours célébrée comme ça ; inutile d’y greffer quelque chose qui n’a rien à faire avec elle.
Je réponds, du ton le plus enjoué de ma
voix : Mais oui, mais oui ! La fête, du 15
août est une belle fête ; mais il n’y aurait
aucun mal, il n’y aurait que du bien en la
rendant encore plus, réussie., encore plus
enthousiaste, encore plus complètement et
vraiment vaudoise (car c’est là que je veux
en venir, et j’y viendrai la prochaine fois).
Et il suffirait pour cela de lui confier la
charge, et le grand honneur, de représenter et de rappeler au souvenir des Vaudois,
la plus grande date de leur histoire.
Voyez le, 17 février ! Croyez-vous donc
qu’il serait la première fête, vaudoise s’il
avait survécu seulement comme protestation contre quelque imposition subie, du
temps où nous n’avions pas. la liberté ? Il
suffit de formuler la demande pour avoir
la réponse. Jamais de, la vie, le 17 février
ne,'serait le 17 février si, en ce jour, nous
ne pouvions rappeler des évènements qui
se sont accomplis lors d’un autre 17 février, en 1848.
Eh bien ; je réclame les mêmes droits et
je revendique le même, honneur pour le
15 août. Je n’invente rien. N’est-ce pas le
16 août que les Vaudois se sont réunis à
Prangins pour reconquérir leurs foyers ?
Cette date - qui marque notre résurrection
comme peuple et comme église - ne méritet-elle pas d’aVbir sa commémoration chaque année.? Ne sommes-nous pas libres,
nous Vaudois, de décréter solennellement
que la Glorieuse Eentrée sera dorénavant
rappelée au souvenir de tous nos frères,
pour conserver vivante dans leurs cœurs
la reconnaissance, enveis leurs pères et envers Dieu ?
Or, pour établir tout cela, nous n’avons
.besoin de rien instituer, puisque nous
avons déjà une fête précisément à la miaoût. 11 suffira que notre peuple décide que
cette fête - tout en conservant et en intensifiant son caractère patriotique et religieux - sera dorénavant la date où nous
nous souviendrons de la mi-août 1689.
Entendu ?
Oui, n’est-ce pas? Nous sommes tous
d’accord : le 17 février, fête, de la Liberté
vaudoise ; le 15 août, fête de la Renaissance
vaudoise !
Voyez-vous la force de l’idée et du symbole ?
Mix-sept février : c’est l’hiver ; notre
peuple est réuni dans les temples, dans les
écoles ; ceux d’entre nous qui ont de l’influence, s’adressent à ces nombreux auditoires ; et notre pensée s’en va à d’autres
assemblées, au Palais de, Turin, et nous voyons les séances du Ministère, nous entendons les discours des hommes qui ont compris la valeur de la liberté : ils la demandent pour nous, il prient, ils insistent, ils
l’obtiennent.
Quinze août : c’est l’été ; notre, peuple
se réunit en plein air, sur les sommets :
Rocciamaneout, pian Prà, Crôs la Guerre, le
Col des Fontaines, la Vachère ; et les guides de nos troupeaux évoquent les souvenirs, et les rochers et les melèzes, et chaque fleur qui parfume le gazon s’unissent à leur voix pour célébrer la gloire
de nos ancêtres e,t pour chanter la gloire
de Dieu. Où va donc notre pensée ? (¿ue
nous ra,ppelle donc cette foule en plein
air, ces Vaudois dont le visage, resplenr
dit d’allégresse tandis que leur regard
parcourt la ligne de nos vallons et de nos
sommets ?
Je vois - vous voyez aussi - Henri Arnaud et ces trois cents braves qui descendent à Massel et à Prali et qui se réunissent pour jurer leur fidélité à Sibaud.
Ce serait beau, n’est-ce pas, si à la demande : « Mais que fêtez-vous donc le 15
août ? », nos enfants, au lieu de rester
bouche bée,, répondaient : « Nous fêtons la
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Glorieuse Rentrée de nos Ancêtres ! ». Il
me semble ne rien exagérer en affirmant
que le Rimpatrio possède une force de suggestion exceptionnelle. C’est la date de la
Rem-issance de notre peuple, de sa NouveUe Nativité à tous les points de vue.
Vous souvient-il, mes amis, quand, en 1889,
nous, les jeunes d’alors, avons célébré le
bicentenaire de la Rentrée ? Ces saintes
émotions sont des souvenirs inoubliables!
C’est là que se retrempe notre valdisme
de bon aloi. Eh bien, disons-le tout haut :
une commémoration... chaque 100 ans,
c’est trop peu ; il nous en faut une tom
les ans ! Jean H. Meille.
L’acüYité de la Société Biblique
en Italie.
Nous avons entretenu tout dernière- ment les lecteurs de l’œuvre que la Société Bibliqucf poursuit parmi les prisonniers et les condamnés au domicile forcé.
Il s’agirait maintenant de dire quelques
mots du rapport annuel (1924) résumant
toute jla bienfaisante activité que la même
Société déploie dans notre patrie pour répandre la Parole de Dieu.
Le. rapport que nous avons sous les yeux
constate., en premier lieu, que, si d’un côté
l’œuvre de la Société Biblique, a été fort
combattue, on doit reconnaître, d’autre
part, que malgré le désarroi des esprits
« le peuple dans son ensemble, n’est pas
encore clérical et ne le sera probaiblement
jamais » et que les 35 ccjlporteurs ont pu
offrir le message chrétien à environ 2 millions de personnes. Dans une ville de.
l’Emilie un de ces héroïques messagers, à
l’occasion, des deux minutes de silence pour
le meurtre de Matteotti, a pu prêcher
l’Evangile à la foule qui couvrait la place
et terminer son discours, religieusement
écouté, par ces mots : « Dieu de paix et
de. gloire, donne la gloire aux martyrs et
la paix à notre patrie et à notre peuple ».
Un prêtre s’approche alors de lui, lui
serre la main, en disant : « Vous serez
probablement un protestant, mais que
Dieu vous bénisse ».
On ne trouve pas toujours facilement
des libraires qui osent se charger de tenir
des bibl^ en dépôt : « Si je les expose, dit
l’un d’e.ux, et que les prêtres les voient, ils
vont me demander de vendre aussi les
Fibotee, les vies des Sainte et autres jaculatoires ». — « Je vous rends vos livres, dit
un autre, parce qu’ils n’ont pas l’approbabatioii de l’Eglise». — «C’est un livre de
propagande méthodiste», affirme un troisième, « et il ne fait pas pour moi ». —
« Je ne Jle veux pas parce qu’il porte malheur ; un de mes amis, qui avait acheté
une Bible, s’est noyé en tombant dans le
fleuve (!) ». Les prêtres, en général, affirment, souvent de bonne foi, que c’est un
livre mutilé et le refusent.
iPar contre, on a vu un député fort
connu du parti populaire recommander
un cqlporteur, en assurant qu’il serait
« un bon propagandiste évangélique » ; un
prêtre qui achète pour 500 lires de livres,
se proposant de faire œuvre de propagande évangélique ; des maîtresses d’écoles
catholiques demandant à devenir membres
de la Société (!) ; des personnes de la nobjlesse ou haut placées qui demandent des
livres de la Société ; de nombreux libraires qui accueillent la Bible dans le,urs vitrines et en vendent passablement..., tout
c^la prouve qu’on a fait joliment du chemin et qu’on peut s’attendre à de plus
grands succès.
C’est pourquoi le clergé intransigeant
ouvre les yeux et s’efforce d’arrêter le courant. « Les propagandistes du verbe luthérien, tonne un prêtre, constituent un danger pour la foi de notre peuple, et nous
croyons de notre devoir de. jeter le cri
d’alarme ». A Naples, un chanoine dit avec
bonté au colporteur ; « Tu fais fausse
route : si tu te. repens, j’écrirai à Rome,
je te ferai pardonner, et quand tu sefas
rentré dans le giron, de l’Eglise, tu travailleras pour la. Madone de Pompei et tu
recevras ton salaire». Mais on n’écoüte
pas toujours le prêtre.; ainsi, à Rome
même, un prêtre aurait voulu qu’un marchand ambulant ne vendît pas la Bible qui
« est une sale,té ». — « Faites votre métier
de prêtre, lui fut-il répondu et laissez-moi
faire le mien ». A Naples, un colporteur
voit dans la boutique d’un charcutier, à
l’endroit où l’on place habituellement
l’image de. la Madone, un écriteau avec
ces mots : «ICheiz moi vous aurez toujours
le poids et la mesure justes; j’ai lu l’Evangile et je sais que Dieu me voit ». Dans
une école des petits, un enfant conseillait
à ses condiscipjles d’acheter TEvangik,
«parce que ce livre a fait devenir bon
mon père qui, autrefois, me battait et
maintenant ne me bat plus...
On pourrait citer mainte autres témoignages tout aussi éloquents, si l’espace ne
nous faisait défaut ; mais les chiffres cidessous vont démontrer plus éloquemment
encore l’énorme dévejloppement de l’œuvre de la « Société Biblique Britannique et
Etrangère » en Italie. Il a été vendu dans
le courant de l’année ,9.490 Bibles, 11.918
Nouveaux Testaments et 226.494 portions;
total 247.902 volumes contre 231.902 de
l’année 1923. A ajouter 241 Bibles, 31 Nouveaux Testaments et 5.594 portions ; total 5866 volumes distribués gratuitement.
Le, rapporteur, M. H. Pons, remarque que
les ventes sont en progrès ; mais comme
plus on vend, p^us on perd, vu que le prix
de revient, augmenté du change, est toujours supérieur au prix de vepte. De là
une perte pour la Société Biblique, rien
que pour l’Italie, de. L. 68.418, et de là la
nécessité des collectes spéciales qui figurent périodiquement dans notre journal et
qu’on ne saurait trop recommander.
CHRONIQUE VAUDOISE
itiiaiiiiiitimiiiitiKiiitmmi
iiiiiimimiiiiKiriiiiiKii
BOBI. Magré le temps peu favorable, la
soirée, ou mieux les deux soirées publiques, données par les Unions Chrétiennes,
consécutivement les 28 février et l.er
mars, ont eu un plein succès. Un public
nombreux et attentif a répondu avec empressement à l’appel du Comité d’organisation et c’est devant une salle, par deux
fois littéralement bondée, que se sont succédé les onze pièces composant le programme : quatre comédies, trois monologues,
deux rondes et deux chants, voilà qui
n’est déjà pas mal ! Nous voudrions pouvoir faire un compte-rendu aussi exact
que possible de ces représentations, mais
nous nous bornerons à dire que tant les
comédies et les monologues, que les chants
et les rondes, ont été très appréciés, et le
public n’a pas ménagé ses applaudissements aux artistes improvisés, que nous
voulons encore féliciter bien sincèrement
ici. Si nous ne craignions de provoquer des
jalousies, nous dirions que les rondes de
Dalcroze surtout ont enthousiasmé le public qui, chaque fois, a rappelé avec instance les gracieuses actrices.
Bravo! enfin, à tous, et merci, chers
Unionistes, pour les agréables instants que
vous nous avez permis de. passer en votre
compagnie. Perce-neige.
— Mercredi, 25 février, un tr^ nombteux cort^e d’amis et de connaissa.nce,
venus de toute la vallée., accompagnait au
champ du repos les dépouilles mortelles
de Etienne Pontet feu Etienne, décédé à
l’âge de 64 ans. Nous renouvelons à la famille a.ffligée notre sympathie chrétienne.
E. T.
BRINDISI. Il nous faut au moins mentionner l’inauguration du nouveau temple
de Brindisi..., d’après une correspondance
insérée dans le dernier numéro de La'Euce.
L’édifice, construit entièrement aux frais
du capitaine Zaccaro, en souvenir de sa
fille Laura et de son beau-père le pasteur
Mariani, occupe un angle du corps de logis qui fait vis-à-vis au palais Zaccaro. La
salle de culte, fort gracieuse, sobrement
mais artistement meublée et décorée, avec
sa belle galerie pour le chœur et l’orgue,
peut contenir environ 200 personnes.
L’inauguration de ce lieu de culte qui
vient combler les vœux de notre congrégation de Brindisi, eut lieu le 11 février,
sous la présidence du chef de district, M.
Jean Bonnet, et avec la participation active du pasteur M. Misda, de Tárente, et,
tout naturellement, de l’évangéliste de
l’endroit, M. VarveUi. Le discours de consécration est prononcé par M. Bonnet. —
Salle comble, auditoire attentif et recueilli;
beaucoup de catholiques de l’endroit, venus là par curiosité et demeurant jusqu’à
la fin de l’émouvante cérémonie. Le public
évangélique de Brindisi est au grand complet et quantité de frères des environs —
MiM. Castiglione, de Bari, Lupo, d’Orsara,
l’ing. Trinchera, d’Ostuni, l’a,vocat Lo Re,
entre autres — ont tenu à s’unir aux frères de Brindisi, à l’occcision de l’heureux
événement. Le soir même et les suivants,
MM. Castiglione, Lupo et Cesare Gay, ont
tenu dans le nouveau local des conférences, fort goûtées du nombreux public.
La congrégation de Brindisi est profondément reconnaissante envers la famille
Zaccaro pour le don du nouveau temple.
ICUNEO. Les chrétiens évangéliques de
Cuneo avaient dû se contenter, jusqu’ici,
de tenir le.ur culte dans une maison privée ; et même il était difficile de continuer
ainsi, à cause des récriminations du propriétaire de la maison où ils se réunissaient habituellement. Après bien des recherches l’Administration de notre. Eglise
a pu répondre à Tardent désir de ces frères, en leur assurant un local plus Sûr et
plus convenable. — La modestei salle qui
a été louée à cet effet se trouve dans ime
situation assez centrale (Via Alba, 47) et
répond de tout point aux besoins actuels
de notre œuvre. Le culte d’inauguration
a eu lieu le dimanche 22 février, avec la
participation de la presque totalité des
évangéliques établis dans cette ville (environ 25 personnes). Le culte du dimanche
a lieu à 3 h. de l’après-midi. — .Puisse
cette nouvelle plante croître et se développer, en attirant à elle les âmes qui ont
soif de pardon et de paix. G. T.
GENEVE. Nous venons d’apprendre la
triste nouvelle de la mort de M. Isaac Benech, emporté presque subitement par une.
embolie, le l.er courant, chez son fils le
docteur Emile, de Genève, où il s’était
rendu après la mort de sa femme et d’où
il se préparait à repartir pour La Tour.
M. Benech, qui ne se rattachait pas à
notre église, était cependant un chrétien
vivant qui a fidèlement rendu son témoignage, plus encore qu’en paroles, par sa
vie tout entière. Tous ceux qui Font connu
vont regretter ce vieillard vénérable et
digne qui avait aussi laissé le meiUe,ur
souvenir en qualité d’officier de poste de
La Tour et du Villar pendant de si longues années.
Notre très vive sympathie va aux enfants du défunt et d’une façon toute spéciale à notre ami M. Emile Benech, de
Genève.
LA TOUR. Dimanche dernier, le public
des « conférences » était convoqué à l’Aula
Magna par le prof. Attilio Jalla, président
du Comité local de la Croix Rouge, et défenseur convaincu de toutes les bonnes
ca,uses, pour une très intéressante causerie
sur les « bute de la Croix Rouge en temps
de paix : prévenir les maladies ; les soulager lorsqu’elles se sont manifestées ; apporter de prompts secours en cas d’accidents ou de calamités publiques ». Le tout
illustré d’excellentes projections lumineuses, expliquées et commentées par un compétent et un enthousiaste. Le public, qui
remplissait la salle, a chaudement remercié
l’orateur par ses applaudissements répétés.
— Une vingtaine de personnes, convoquées sur l’initiative de M. Henri Peyrot,
se sont réunies dimanche dernier au « Municipio» - sous la présidence du Syndic où eut lieu un entretien a,u sujet du monument à Arnaud dont nous avons parlé
dans le numéro précédent. A la suite des
explications détaillées de M. Peyrot et
d’une discussion cordiale, il a été décidé
d’appuyer l’initiative de la « Colonie Pi
gnerolaise » de Turin pour l’érection du
monument dans la cour de la Maison Vaudoise et de lancer un appel aux Vaudois
des Vallées et du dehors, les invitant à
concourir aux frais, prévus dans la modique somme de L. SO.OOp. Nous avons lieu
d’espérer que nos amis de Turin vont s’en
attribuer une l^rge portion et que les autres bons Vaudois feront le reste. Le Comité de La Tour sera présidé par le prof.
Jean JaUa et aura comme membres les ¡Directeurs des trois feuilles locales, plus
quelques autres personnes de bonne
volonté.
Nous comptons revenir très prochainement sur le sujet en fournissant des précisions et de plus amples détails.
— Une agréable visite. Les huit ou dix
étudiants en théologie, baptistes italoaméricains, qui ont suivi, ces derniers
mois, les cours de notre Faculté de Théologie de Rome, nous ont fait, mardi dernier, sous la conduite de; leur professeur,
le docteur Mangone, de, la Faculté de Théologie de ¡Colgate (Ne.w-York), une visite
que le mauvais temps a malheureusement
écourtée. N’ayant pu se rendre, ni aux
Tane, ni au Pra du Tour, ni à Sibaud, ils
ont dû se contenter de ce qu’on peut voir
à La Tour : le Musée, la Bibliothèque.,' le
Collège et l’Ecole Normale, le « Convitto »
où quelques professeurs du Collège ont été
heureux de les accompagner.
Une des belles salles du «Convitto» les
accueillait ensuite, dans Taprès-midi, avec
tous les Professeurs et le iPaste.ur de La
Tour, pour une réception tout intime, au
cours de laquelle, après un service de rafraîchissements, le prof. Maggiore donne,
au nom de la Table, une cordiale bienvenue à nos hôtes d’un jour, et le docteur
Mangone nous adresse à son tour, avec ses
remercîments, des paroles très aimables
pour l’Eglise et le Peuple. Vaudois.
Nos amis repartent le soir même, pour
Turin et comptent visiter successivement
Gênes, Milan, Vérone, Venise, Ferrara,
Goiizia, Trieste et Assise, d’où fis vont
regagner Rome et en repartir à la mi-juin
pour les Eitats-Unis. Nos bons vœux les
accompagnent.
PERRIER. Deuxième liste de souscriptions pour l'harmonium : N. N., Ferrerò,
L. 25 - Misses Turner, Edimbourg (£ 2),
200 - Miss M. Nairn, Id. (£ 2), 202 - M.lle
Lydia Servien, Id., 30,80 - Sig.ra Luisa
Brown, 50 - M. Balmas Frédéric, Genève,
25 - |Comm. C. A. Tron, Torre Pellice, 25 Avv. Lydia Poët et sa nièce Louise Poët,
Pignerol, 50 - M.me Genre Elvire, Pomaretto, 10 - M.Ue Poët Alice, Id., 10 - M.lle.
Barai Irma, Nice, 5 - M.Ue Pons Amandine, Marseille, 12,50 - M.lle Pons Armeline, Id., 12,50 - M.Ue Pons Marguerite,
Id., 12,50 - M.lle Barai Elise, New-York,
50 - M.Ue Poët Léonie, Airasca, 10 - M.lle
Menusan Louise de Frédéric, Marseille, 10.
— Total deuxième liste L. 740,30.
POMARET. Mariages. M.lle Livia Mathieu,
diplômée, de l’Ecole Normale de Torre Pellice., s’est mariée à Baltimore, aux EtatsUnis, avec M. Gino Bulani. Nos meilleurs
vœux aux époux, qui sont établis à
Baltimore.
— M. Jean Frédéric Ribet, fils de l’ancien du quartier des Faures, a épousé, le
28 février, M.lle Andreina Paola Lucia Averaro, de Turin. Nœ meilleurs vœux !
FRALI. Une autre rude épreuve vient
de frapper cette paroisse. Notre cher ancien des Orgères, M. Henri Grill (frère de
M. le pasteur Philippe GriU) a reçu une
dépêche lui annonçant le départ soudain
de son fils Louis, décédé à l’hôpital de
Nancy le 17 février, à l’âge de 23 ans.
Nous avons reçu depuis une lettre d’un
autre jeune Pralin, et une missive très
touchante du pasteur M. Pierre IDurand,
qui a présidé les funérailles, et que nous
remercions cordiale.ment pour ses sentiments fraternels. C'est ainsi que nous
avons appris des détails bien douloureux.
iLe jeune Louis travaillait à la démolition d’un abri militaire, lorsque sa pi.oche
heurta contre un obus de 155 m.m., qui
l’aveugla, lui emporta une jambe et lui
3
brisa l’autre ! L’accident arriva à SaintMichel. Transporté à Nancy, le pauvre
jeune homme expira bientôt.
Voilà notre Consistoire de nouveau bien
frappé. Dimanche soir, dans l’école des
Orgèr^, eut lieu un service spécial bien
touchant. Nous avons entouré la chère, famille Grill de toute notre sympathie fraternelle, et nous l’avons présentée au Père
des miséricordes et des consolations éternelles. Que le Seigneur soutienne les cœurs
brisés, et qu’il bénisse ces épreuves pour
notre développement spirituel. G. B.
PRARUSTIN. Le, temps splendide a pe,rmis à tous les enfants de nos écoles de
prendre part à la fêVe du 17. A dix heures
précises, le. temple de St-Barthélemy était
bondé d’enfants et d’adultes. Plusieurs de
ces derniers durent rester debout, faute de
places disponibles, pendant l’heure et demie que dura l’entretien. Programme ; allocution du Pasteur, récitations et chants
des enfants, chant de deux chœurs vaudois
par la Chorale, sous la direction de M.
Jean Vicino, " distribution d’oranges, de
brioches et de brochures expressément préparées pour le. 17, et enfin collecte, en faveur de la Société d’Histoire Vaudoise.
— Une fête toute semblable eut lieu, à
3 heures de l’après-midi, dans le temple
des Rostans, pour les enfants et les familles
de Rocheplate et de Pralarossa.
— Le 19 courant, notre chère sœur Emilie Gay, du Serre, s’est endormie, dans la
, paix de son Sauveur, qu’eUe avait fidèlement servi. Elle laisse à sa famiUe un noble exemple de vie chrétienne, de dévouement et de soumission dans l'épreuve. Aux
funérailles, présidées par les pasteurs L.
Marauda et A. Jahier, assistait une vraie
foule accourue, de tous les quartiers de la
paroisse, de Pignerol et de Turin. Que les
trois enfants qui pleurent leur mère bienaimée, ainsi que les frères et les autres
parents affligés, soient assurés de, notre
vive et profonde sympathie chrétienne.
— Depuis plus d’un an les quartiers de
St-Barthélemy et de la Crotta étaient dépourvus d’anciens. L’assemblée d’église de
dimanche dernier, 22 courant, a nommé à
ces postes, pa,r une très belle votation,
MM. Paiü Rivoir, de Miloun, et David
Oscar Pasquet, de Mounier. Nous souhaitons à ces chers frères une activité longue et bénie dans notre paroisse. A. J.
SAINT-iGERMAIN. A St-Germain aussi
la fête du 17 février a été célébrée avec
entrain.
Dès le soir du 16, de nombreux feux de
joie s’allumèrent sur nos montagnes ; et le
corps de musique, suivi d’un long cortège,
à la lum,ière de torches à vent et de lanternes vénitiennes, parcourut le village
jouant des airs patriotiques.
Le lendemain, à 10 heures, les enifants
des écoles de la paroisse, réunis dans le
temple, nous firent entendre de bonnes récitations et des chants religieux et patriotiques très bien exécutés.
Après la part des enfants il y e.ut aussi
celle des grandes personnes. Un banquet
réunit à l’Hôtel de l’Ours plus de 60 convives. Et le soir, la Société « Capitainè Robert» donnait, dans la grande école, une
soirée très bien réussie. J. J. R.
SAINT-SECOND. Activité unioniste. Notre A. C. ,D. G. est assez nombreuse, et
l’on peut dire que son activité ne laisse
rien à désirer. La Chorale est un bel exemple de ce qu’on peut faire avec de la bonne,
volonté, et sous l’habile direction du docteur chev. Cardon, elle a montré en maintes occasions sa bravoure. Tous les samedis soir, les Unionistes se réunissent dans
une salle de 1 école Humbert I, où les membres, à tour de rôle, entretienent les présents sur un sujet concernant la vie spirituelle. Mais l’activité de l’Union ne s’est
pas bornée seulement à cela, et pour aider
les bonnes œuvres elle représenta, pendant
trois soirées, le drame bien connu de G.
Rovetta : Romantidsmo ; et il faut dire
que tous les acteurs improvisés jouèrent
leur rôle en vrais artistes.
Toujours par l’initiative de l’A. C. D. G.,
la fête du 17 février fut commémorée par
un banquet qui réunit, dans une fraternelle communion d’esprit, une soixantaine
de personnes qui, profitant de l’occasien,
voulurent se réjouir d’une manière toute
spéciale pour la nomination à chevalier de
la iCouronne d’Italie de M. le docteur Cardon, directeur apprécié de notre Chorale.
Le discours de circonstance fut tenu par
M. Alexandre Gardiol, Tâme; de notre Association, lequel nous entretint avec chaleur de la fête de la liberté de conscience
et de la possibilité de sa complète réalisation pour l’avenir. Ensuite, énumérant
les mérites du docteur Cardon, il le « proiclama» (!) chevalier de la Couronne d’Italie. Après quelques paroles du président
de notre A. C. D. G., Pierre Godin, et de
papa Pons, une poésie de Rémy clôtura
dignement la fête à la. grande, satisfaction
de tout le monde.
Ainsi on peut dire que notre jeunesse
ne dort pas,, e,t qu’elle sait s’occuper de.
choses bonnes et utües. Cezky.
— Notre correspondant d’occasion ajoute
des considérations sur l’activité des Unions
que nous ne pouvons insérer, faute d’espace. Il voudrait, entre autres choses, que
les Unionistes capables et bien qualifiés
visitent plus souvent les a,utres Unions,
pour « leur apporter leur parole die foi
et de vie... ».
TURIN. D’après sa très louable, habitude l’A. N. E. I. (Associazione Nazionale
Bvangelici Italiani) de Turin a, cette année encore, à l’occasion du 17 février, fait
placarder son manifeste patriotique destiné à faire connaître « à nos concitoyens
des autres religions nos aspirations libérales, patriotiques et religieuses ». Le permis de l’autorité étant arrivé en retard,
le manifeste n’a pu être envoyé à temps
dans la province ; mais, par contre, nous
savons qu’il a été largement répandu à
Turin et, ce qui vaut mieux, «ces affiches
ont été lues avec intérêt et sympathie»,
pour la belle cause que nous défe.ndons.
Et il ne saurait en être autrement, le
manifeste que nous avons sous les yeux
dans ses très grandes dimensions étant,
comme toujours, * une courageuse affirmation de principes, empreinte de dignité ;
où le droit à une, entière liberté de conscience et de culte est hautement proclamé ; où l’on demande que, l’œuvre commencée en 1848, soit achevée, en passant
de la tolérance à la complète égalité, afin
que « toutes les Eglises soient libres dans
l’Etat souverain ».
.Voilà qui est bien et qui vaut à l’A. N.
E. I. de Turin la reconnaissance de tous
les évangéliques italiens.
Nouvelles Politiques.
Les journaux de toutes nuances ont,
cette semaine encore., fait couler des îlots
d’encre au sujet de la «sécession de l’Aventino ». Il y a trois ou quatre mois qu’ils
s’évertuent à remplir le.urs colonnes en
continuant à se demander si les Aventinistes rentrent à la fChambre ou non, s’üs
restent unis ou bien si une scission se
produira dans leurs rangs.
Voici que la question vient d’être tranchée nettement dans la récente réunion de
la Junte exécutive des Oppositions, où il
a été décidé à l’unanimité de continuer la
sécession.
iLa santé du Président du Conseil fait
de sensibles progrès, mais on ne sait pas
encore, à l’heure qu’il est, quand aura lieu
la réouverture, du Sénat et celle de la
Chambre... probablement le 9 courant.
Le Ministre de l’Instruction vient de
procéder à l’installation de la «Commission des 18 » pour la réforme du Statut.
Dans son discours, après avoir rendu hommage à M. Gentile qui préside la Commission, et passé en revue l’œuvre du Gouvernement durant ces deux dernières années, il conclut ; «11 ne s’agit pas de subvertir nos institutions juridiques fondamentales, mais de les développer et de les
perfectionner avec des règles complémentaires pour qu’elles répondent toujours
mieux aux nécessités nationales ». Faut-il
espérer que le premier article du Statut
«sera développé et perfectionné» selon le
■ désir des minorités religie,uses en répondant ainsi à une, et non la moindre, des
nécessités nationales ?
Le Gouvernement a tout récemment
émané un décret contre la spéculation de
Bourse, dont le but principal serait de modérer le « marché à terme » des valeurs,
en obligeant les opérateurs de Bourse à
démontrer leur capacité à faire face aux
engagements pris en versant un quart du
prix des titres acheitfe au moment de l’opération,. ID’autres restrictions sont aussi
faites pour mettre un frein aux spéculate,urs sans scrupules qui opèrent sur le
change, en les soumettant au contrôle de
l’Institut national du change.
Le IGomité central de l’Association Nationale d^ Combattants vient d’être exonéré de ses fonctions par un décret de M.
Mussolini et remplacé par un triumvirat
gouvernemental. Ces mesures venant du
Gouvernement ont été prises surtout pour
enlever à l’Association des Combattants
tout caractère politique. Depuis quelque
temps on y faisait trop de politique et
cela heurtait la susceptibilité du parti actuellement a,U pouvoir, dont la conduite
n’était pas approuvée par la majorité des
Combattants.
— France. La Chambre française vient
d’approuver les articles du budget du Ministère de la Guerre, qui fixent à 607.000
soldats, 72.500 sous-officiers et 32.000 officiers les effectifs de l’armée française permanente. Ce n’est pas peu si l’on pense
que, chez nous, le projet Di iGiorgio tendrait à fixer les effectifs minimes de l’armée à 75.QOO hommes !
Les négociations franco-allemandes pour
l’accord commercial ont abouti à un « modus vivendi » provisoire, entre les deux nations, consistant en concessions mutuelles,
au sujet des articles d’exportation et importation, qui devraient durer 9 mois,
après quoi on fixerait le « statut définitif ».
Il œt à espérer que ,1’accord récemment
conclu pourra avoir, dans l’avenir, une
salutaire influence sur les négociations politiques entre France et Allemagne.
— L’Allemagne est plongée dans le deuil
par la mort de M. Ebert, président de la
république, qui a succomjbé aux complications survenues à la suite d’une opération
d’a,ppendicite. Cet homme, de l’humble métier de seUier, était parvenu à la plus
haute charge de l’Etat par sa droiture politique. Socialiste démocrate par excellence,
il avait fait triompher sa doctrine sur le
bolchévisme qui cherchait à s’emparer de
l’Allemagne à l’époque de la révolution de ,
1918. Durant son gouvernement, il avait
rétabli l’ordre et dominé tous les partis, y
compris les monarchistes nationalistes.
Le chancelier Luther occupera, per intérim, la charge de président de la république. t.
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leur bien-aimé père, beau-père, grandpère, onde et parent, endormi paisiblement à Genève le l.er mars 1925, dans sa
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VALLI VALDESI
INGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tran, S.
LTJSERNA S. GIOV. - Pastore EmUio Ti»n.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore ; Luigi Mlcol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : G. Bertinattl.
PRAMOLLO - Pastore ; Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore: Augusto JaMer.
RKILARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Puhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro, 17.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Pastore : Giovanni
Petrai, Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BORRELLD - Chiesa Evangelica - Candidato
teol. Amato Billour.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa ; Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale B.
Carlo V, 49 C.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Evangelista : C. Bonavia, ivi.
GASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore: A. Comba.
CATANIA - Chiesa; Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
DHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
VUla Comunale, Casa Munez.
OOAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivL
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : A. Vinay.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa EvangeUca.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto GiudicL
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa: Via ManzonL 13 - Pastore : E. Meynler, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Corsanl.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GRO'TTE - Chiesa Evangelica - Evangelista:
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore ;
D. Porneron.
La MADDALENA - Chiesa EvangeUca.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via GaUl Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa,
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto CelU, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. -- Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Corsanl, Via -Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa; Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore AttUio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore *
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teol. Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore; S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa ; Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa EvangeUca Evangelista: G. B. AzzareUi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
Billour, AsUo EvangeUco.
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore : G. Moggia.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
MingardL
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore •
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Boslo, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore: G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore ; G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto U Martedì,
ogni 15 giorni, aUe ore 18 - Pastore: S.
Colucci.
SUSA - Chiesa: Via Umberto I, 14 - Evangelista: Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore: G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Emilio Rivolr, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. CeUi, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACJOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Oossa,
42, Roma (26) - Professori : 6. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre PelUce,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. Perazzi
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre-PelUce - Preside: Prof. D. Jahier.
SCUOLA normale PAREGGIATA - Torre
PelUce - Direttore : Prof. A. Malan.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore P. GriU.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice ; Sig.na^A. VÌTiQon.
commissione ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PeUice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice: Suor Lidio Pasauet.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor E. Perret.
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ALBERTO » - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Beney.
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ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore ; Pastore P. A. Billour.
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