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Comple-courant avec la Poste
PF\IX D'ABONNEMENT PAB AN
Italie . -, • - . • î • ■ I--*
ToüsMes’pay's do l'Ünion
I poste Ï- 6
Amérique du Sud ... . o 9
On s’abonue-;
Au bureitu d'Administralion;
Chez,MM,. deS" Pasteurs ;
Chez Ml Erne.st Robert <Pignorul)
et à l'imprimerie Alpina à
Torre Pellico.
3/abonaemont part du 1. Janvier
et se paio d’avance.
Année XVI.
N. 50.
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes chacun.
A Urtonces.** 20 centimes par ligne
pour une seule fois — 15 centimes de2 à 5 Fois et 10 centimes pour OJois et au dessus.
S'adresser pour la Bédactlen it M.
lePast.H. Meille, Torre PelUce
et pour rAdoilitlstratlon à M
Elisée Costabel, TorrePelHce.
Tout changement d’adresse est
payé 0,25 centimes.
TEMOIN
»Í
ECHO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
Voas.me serez idfndins. AcL 1,8 Suivant la vérité avec la charité. Epïi. IV, 15. Que ton règne vienne. Mattli. VI, 10
% O 111 III n Í r 4^ :
A mes lecteurs(.— La révision de ia Ci.onsj-tHutioit T* fj® « Notre Père » ,iie Dante
■r- Correspomljince — Evàng'éUsatiün,—
iÇlirontque Vaudoi^e,-— Nouvelles Relitgipuïes'UD Un nouveau journal Livres
pour Noël et*Nouvel An “ Revue Poli
.4- MES LECTEÜR,S
Chers lecteurs.
J’ai be.soin pour
vivre de trois
choses,: 1° (¡ue tous les abonnés pour
raupée 1890 règlent.sans plus.tarder
leur'petit compte avec, moi; 2® que'
les aiionnés qui ont paye pour 1890
se réalîoniient et règlent tout de
suite, si possible, pour 1891; 3° que
les abonnés ¡qui ont à cœur ma
prospérité, parlent de moi autour
d'eux et me procurent de nouveaux
lecteurs. Il m’en iaudrail. 200, à dire
pçu, pour (|ue je puisse marcher Je
Iront haut et sans tendre la main à j
personr*e. Vous surtout, pasteurs,
évangélistes, et instituteurs, ne%ouj) dreZ'tous pas prendre à cœur la
tâche de m’ouvrir de nouvelles portes dans nombre de larnilles où je
poLiri'ais- être une lumière modeste,
il est vrai, mais, de la quelle on se
réjouirait pourtant, et où je pourrais
apporter, semaine après semaine,,
une petite provision de nourriture
spirituelle qui profiterait à parents
et enfants. Dans le Val St. Martin
je n’ai accès, par ex. que dan.s environ 75 familles. Et moi q.ui vou-"
(Irais être reçu dans toutes, et cela
lion pas pour m’enrichir, car je sens
que je suis de la famille de ceux
qui nés dans l’indigence, n’auront
jamais que le strict pain quotidien
pour vivre; mais uniquement pour
en enrichir d’autres^ pour faire du
bien. ' '
Ouvrez-moi des portes; plus vous
m’en ouvrirez > plus tout mon être
s’eu ressentira en bien. Vous verrez
comme je prendrai une allure plus
vive, comme je serai mieux informé,
plus varié, plps intéressant, plus
aimable, plus cordial, et ce qui importe par dessus tout, plus utile!
Le Témoin.
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394
La Révision de la Constitution
Monsieur le Rédacteur,
jB dernier Synode, ayant, chargé
des
les membres de la Commission
Réglements, de formuler un projet
de révision de la Gonstilution \^audoise, à transmettre par le canal
des paroisses, à la prochaine Assemblée, ceux-ci sentent le besoin
de s’entourer de toutes les lumières
possibles et de s’aider de tous les
conseils. Voilà pourquoi je viens
vous prier de bien vouloir ouvrir
une disdiverses
la Gonsl’opinion
se maiii
’W:..
^ ^v,,, i
les colonnes du Témoin à
cussion amicale sur les
modifications à apporter à
titution de 1855, afin que
du public Vaudois puisse
l'ester librement, et que la Commission puisse en tenir compte dans
son travail, avant de le'présenteraiissi
bien auop paroisses, qu'aux Conférences 4^ JUistrict des églises de la Mission. Car il ne. faut pas perd're de vue
que nous ne nous trouvons plus dans
les conditions d’il y a 35 ans; qu’il
nous, faut tenir compte des changements apportés par l’organisar.ion
de notre œuvre d’EvangélÎsati.on, et
qu’il nous faut unifier la législation
qui doit répondre aux besoins présents et futurs des Eglises Vaudoises
d’Italie.
Pour cela, il s’agit avant tout de
bien définir le principe ecclésiastique qui doit les régir, L’Eglise,
comme corps, se compose A'églises
particulières, que l’on aurait tort de
confondre avec les paroisses, comme
si l’Eglise n’était autre chose qu'une
circonscription ecclésiastique ou territoriale, au lieu d’être la réunion
de ceux qui, indépendamment de
ces circonstances extérieures, font
profession sincère de croire en Clirist
et demandent à en être membres,
en souscrivant à de certaines cou ditions établie.s. 11 ne faut pas que
notre Constitution consacre le principe , multitudiniste et laisse croire
que le peuple Vaudois et
Vaudoise sont une seule et
chose.
Vég
même
Ces églises particulières se gou-'
vernent au moyen d’une Assemblée
de membres électeurs, qui devraient
être tels, pour la Mission aussi bien
qur pour les Vallées, aux conditions
posées par le dernier Synode. J’en ajouterais une [iour ma part — mais
en prenant sur moi seul la responsabilité d’une telle proposition et
me réservant de l’expliquer uitérieurement avec plus de détails —
c’est que le vote fut aussi accordé
— uniquement dans les cas d'éiec- ,
Uon d’un pasteur — aux femmes
mariées (à des catholiques p. ex.
mais dont les enfants sont prolestants) etaux veuve.s qui sont appelées
à faire (ecclésiastiquement) les fonctions de chefs de famille. '
Ces membres électeurs nomment un
Conseil d’Eglise ou Consistoire, dont
les membres exercent actuellement
leurs fonctions à vie. Cb n’était pas
le cas anciennemènt;de8, Syfio:des,dii
XVIIl.” siècle donnent à l’EgUse A.
lemiinistère de ,Monsieur B. quittes
à donner à ce dernier une autre
destination au tout de trois ou quatre ans, de la même manière que
la Commission d’ Evangélisation
donne actuellement à l’Eglise G. le
ministère de Monsieur D. Le Synode
de 1703, par son art. 9,déclare «qu'il
sera bon et utile de n’établir à l’avenir que des anciens à temps, qui
seront, suivant qu’on le trouve bon,
confirmés on changés». Ne serait-il
pas convenable dejrestaurerfainsî que
cela se pratique dans les Eglises de
la Mission) ce renouvellement périodique d’électionspûur lesanciens...
et ne serait-il pas opportun de l’iriT
Iroduire, dans une cej taine mesure,
et en tenant-cOmpte du principe 3e
la fibre nomination, pour Içs pasteurs? Je n’affirme rien: je me borne à poser la question.
Mais être autonomés, ne veut pas
dire être indépendants. Chaque église
particulière, d’après le système près-
3
- 395
31’ieri fuit partie d’un faisceau ou
d’un groupe d’églises, ayant droit
de jurisdiction entr’elles. C’est ce
que nous voyons en Ecosse, où un
groupe d’églisesjuge dans toutes les
opérations que la Constitution, à
cause de notre cercle ecclésiastique
si restreint, a dévolues à la Table
et au Corps des pasteurs, soit examen et consécration de candidats,
soit installation de pasteurs, choix
préliminaire de professeurs de Thé
Iransmettre au Synode etc. C’est le
simulacre de pareilles fonctions que
VOrganamènlo a conféré à des églises
trop jeunes encore pour en saisii’
toute la portée, ou trop dépendantes
de la Commission pour exercer une
véritable autorité, et pour faire beaucoup plus que des vœux platoniques.
Elles possèdent cependant une certaine capacité légistative, en tant
qu’il y a « appel par devers elle desj
décisions des Cotïseils, qu’elles possèdent le -di'oit de reconnaître les
nouvelles congrégations, d’exercer
que surveillance morale et matérielle
atir des BgÎisés de- leur''ressort, et
qu’ell'es nomment les députés des
Eglises de la Mission au Synode ».
Aux Vallées, au contraire, point
de chaînon entre les Eglises particulières et l’Administration centrale,
dont elles semblent dépendre directement. Point de self-qovernement
laissé à un groiipe d'églises pour
diminuer d’autant la responsabilité
ou l’intervention, parfois im peu
épiscopale, de la Table. Il n’en était
pas ainsi anciennement, si nous de
vons en croire les Actes des Synodes
depuis la Rentrée, qui nous parlent
des trois'Colloipies des Vais-Pélis,
Pérouse et Saint-Martin, comine ayant
charge d’inspection et d’administration dans les limites de leur
ressort. ( Voir Colloque du Villar
présidé par Léger). On les a fait'revivre deniièi’ernetit sous forme de
'Conférences libres, que nous croyons
an fond tout aussi utiles et efficaces
qùe des conférences, officielles, mais
impossible d’avoir deux poids et
deux mesures, quand il s’agit de
principes ecclésiastiques fondamentaux. Ou nos presbytères en Italie
sont officieux comme ceux des Vallées, et alors il faut ensevelir l’Orga^iamento et chercher un autre
moyen de nommer les députés au
Synode; ou ils sont officiellement
une roue de
l’engrenage de notre
organisation, et il faut les adopter
ologie, et discussions de projets à
et les faire fonctkmner
Vallées.
aussi aux
(A suivre)
VV, Meille.
LE .. NOTRE PÈRE „ DE DANTE
Le chant XI de la cantica du Purgatoire s’ouvre par une belle paraphrase de la prière du Seigneur. On
y voit combien Dante, qui sans doute
partageait un gtand nombre des
erreurs -de son église., avait des
conceptions justes et profondes, sur
tels points essentiels de la doctrine
Chrétienne,
Il se fendait parfaitemerit compte,
par ex,, de l’incapacité naturelle dé
l’homme d’aller à la rencontre dq
Dieu, de se procurer le salut, d’acquérir des grâces spirituelles, de ser
vir le Seigneur.
Vegnn ver noi la pace del tuo regno
Gilè noi ad essa non potom da noi,
S'ella non viene a noi, con tutto il nostro Ingegno
C’est assez clair: ai la paix de lori
royaume, ne vient elle, la première,
à nous, nous ue pouvons pas aller
ver.s elle, lors meme que nous y
employer!ons toutes nos facultés,
que nous J ferions tous nos efforts.
, C’est encore la même idée qui
s’exprime im peu plus bas:
E corne not, lo mai’ che abbiftm sofferto
Perdoniamo a ciascuno e lu perdona
Benigno, e non guardale al noaiì^o werfo
Ne. regarde pas à nos mérites, car
non seulement ils n’existent pas,
mais ton regard ne rencontrerait
que dés œuvres souillées par le péché.
r «*'S
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ííti'V-,'
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k'!''
Il-:
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ÏÏ/9: .■
t-'-í
— 39d
Mais si tel est l’état naturel de
de l’homme, quel état nouveau doitil atteindre? Il doit devenir un serviteur de Dieu, qui Tasse sa volonté,
non pas par devoii', eomme contraint
par la 'force, comrhe en se traînant,
mais volontiers, avec joie,_ avec enthousiasme, comme la font'les anges.
Come del fiuo voler gii angeli tuoi
Fan aacriflcio a te cantando osanna,
Così facciano gli uomini dei suoi.
L’obéissance ne consiste donc pas
seulement à s'incliner devant la volonté de Dieu, à permettre que cette
volonté fléchisse la nôtre sur certains
points et pendant un certain temps,
mais à lui offrir un sacrifice complet
de tous nos désirs en n’en conservant' que ce qui a pu traverser
inpunément la flamme de son autel,
et à les lui offrir,tton pas en gémissant, mais en chantant Hosanna!
Mais pour se maintenir débout,
pour marcher dans cette vie que
Dante appelle un « aspro diserto »,
il faut le pain quotidien la « cotidiana
marina», qui pour lui n’est pas
seulement la nourriture du coiqis
et les autres choses nécessaires au
maintien de la vie terrestre, inais
la grâce de Dieu nous suivant jour
après jou'r et remplissant notre cœur
de force et de courage. Quelle image
vivanle que celle qu’évoque devant
nous cette terzinal 11 nous semble
voir un voyageui' monter, .sous un
soleil brûlant, la pente d'une'montagne aride. Sur sa figure on lit
la ferme résoluLion d’arriver an sommet. Celte résolution se transmet à
ses membres déj/i las, qui tentent
un s'nprôme effort. Mais arrivé à un
certain point, le voyageur s’arrête;
que dis-je? il s’arrête; il. ne peut pas
s'arrêter. Pour s’arrêter sur cette
pente, il faut un effort encore, et
même de celui-là il est devenu incapable. Il recule; el pourquoi? I^arcequ’il n’a pins reçu la grâce de la
journée.' Oli! comme mous comprenons bien la vérité de tout cela el
comme noû.s nous sentons pressés
de faire notre la prière du grand
poète.
Dà oggi a noi la cotidiana manna,
Senza la qual, per questo aspro diserto,
A retro va chi piCt di gir s’aiTanna
H. M.
CORRESPONDANCE
—--—
Giterna (Umbria) 27 Novembre '1890v
Monsieur le Directeur
Le cyclone qui ravagea tant de
villes et villages en France et en
Italie, frappa avec tant de violence
ce bourg et son vaste terriloire, que
l’on dut avoir recours à la charité
publique.
Après les secours de notre bien
aimé roi Humbert, se placent tout
de suite, à cause de leur abondanue,
ceux des Vaudois de St. Germain
et de Prarustin. Nous sentons le
devoir de leur adresser nos remerciemenls les phis vifs an rpoyen de
votre joürnaî, '-et ■ bnus, co&ttnuqns
à nous recommander à la charité
chrétienne de tous ceux auxquels
parviendrait la nouvelle de nos irréparables mallieur.s.
Le Syndic
président du Comité de secours
' , Ernilio Dolfi.
.évangélisation
Rome. — Chiesa Evangelica N0.O
dese. Relu?,ione annua ; 1 Luglio 1889
- 30 Giugno 1890. Au 30 Juin, les
commiuiianls étaienl au nombre de
137. 3 sont moi'ts, 12 .sont,partis, 3/
ont été expulsés. Total, 18 peil.es, U
y a eu par contre 30. admissions, 5
à la sulle d’examen, et 25 d’après
certificat. Le nombre des catéchumènes inscril.s est de 10. Le rappoil
constate que le cube principal du
dimanche est bien fréquenlé. 11 conlient une vive exhorlation, adressée.,
5
■’ ' ' '• ■ Í'^"■^ V?'1‘;*
397
aux memltres de l’église, touchant
le sei’viee il’évangélisation du
soir; c’esl leur devoir que d’y assister pour aider, de leui' présence,
le prédicateur et pour que les nouveaux venus leçoivent en entrant,
une bonne impi’ession. Le total des^,
entrées pour les frais d’église, compris le solde de l'année passée,a été
de fr. 7,317; le total des sorties de
fr. 6,994,20. Pour la hienraisance on
a recueilli Ir. 1,614.60 et on a dépensé fr. 855,60.
S, RtîMO. — Au!c amis et souscripteurs de l’œuvre dEvangélisation de r Eglise Vaudoise ô S.
Bemo. — 'l’el est le titio d’une circulaire que M. le past. Petrai a eu
l’obligeance de nous envoyer. A S.
Remo c’esl surtout l’œuvre des écoles
qui prospère. Elles sont fréquentées
par une cinquantaine, d’épiants et
sont, depuis p>éu, logées dans des
locaux plus vastes et plus convenables sous tous les rapports. L’école
dp Dimanche elle aussi marche bien,,
L’œuvre de l’évangélisation proprement dite dopne moins de fruit;
mais on vient de louer une salle
plus spacieuse et plus commode, ce,
qui attirera peut-être de nouveaux
auditeui’s. M. Petrai est très reconnaissant aux nombreux amis qui ont
soutenu sa mission de leur sympa. Ihie et. de leurs don.s. 11 a été collecté pour l’école -,L. 1,502, pour
rËvangélisalion’ et frais de culte L.
226, pour les pauvres L. 130, po'ur
l’arbre de Noël L. 150.
Chronique Vnudoise
Turin, ~ Société des demoiselles
protestantes pour la proteclion des
enfants pauvres. Rapport annuel,
• IjC y,om de celle société dit assez
l’œuvre ([u’elle a poui'suivie, ayec sa
fidélité et .son dévouementordiriaires,
a-,.
pétulant son exercice 1889-90. Elle
donne du pain ^ aux enfants papvres,
des vêtements aux enfants qui auraient à iteliie des haillons pour se
couvrir, des remèdes aux malades,
du bon air de la montagne aux faibles, nue éducation aux abaedoiiT
nés. ^Et l’arbre de Noël, cet arbre dont les lumières, les étoiles
et les jouets répandent une joie si
vive dans tanl de petits cœurs, c’est
encore elle qui l’allume et le garnit.
Les' entrées de la société ( solde en
cai.sse, produit net de la vente et
de la loterie, souscriptions), ont été
de L. 6,543.30. f>es flépenses se sont
réparties comme suit:
Don aux Arügiauelli . L. 500,—
Pensions consacrées à l’acheminement de nos
protégé.s à des carrières
utiles................ » 1533,70
Nourrissages et petits sub
sides.
•îi«î
» 1034,10
'Vêtements et chaussufes'.,»
Bons de bois, farine, pain
962,60
et viande • ' • • , • •' »
Enfants-é'avoyés à la m®n.........................»
420,
tagne
915,70
Soupe aux enfants de l’E
cole enfantine et arbu
de Noël
Imprimés
Sol lie en caisse »,
»
349,15
75,
753,05
Totale « 6543,30
Au moment où ces lignes paraîtront. la vente annuelle aura eu lieu
( 10 et 11 d éc. ) Nous ne doutons
pas qù’elle n’ait été, comme toutes
ces devancières, un succès. Que Dieu
bénisse pette chère société qui a
déjà soulagé tant de maux, séclié
tant de larmes, relevé et affermi
tant d’existencés, et quTl donne à
chacune des, personnes qui ont le
privilège d’en laii;e partie, de travailler toujoui's plus pour les pauvres,
comme' si elles le. faisaieiit pour
lAii!
6
I 'i :
â&ft
Luserne s. Jean. — Conférences.
M. W. Meille a donné, le 29 Novembre et le 6 Décemhi'e à S.t Jean
deux conférences sur Le réveil religieux dans les Vallées au comm.encernent de ce siècle. Nous aurions
donné ici un résumé de ces digconrs,
qui ont été écoutés avec le plus vif
intérêt, si M. Mei'le, céilant à notre
désir et. a celui de l)ien d’autres
personnes, n’avait consenti à les
l épétef dans la salle de via Beckwilh.
Nous lui en sommes tous très reconnaissants.
Ge.s conierencGs auront donc lien,
D. V. Dirnanclre 13 et Dimanche
20 cour, dan.g la salle de via BeckwiUi à 3 heures de l’a près midi.
Il sera perçu à l’entrée de la salle
et pour chaque conférence L. 0,50
par personne (moitié prix pour les
élèves? de no.s étabJissemenls d’insIruction supérieure), que M, Meille
veut bien nous autoriser à verser
clans le fonds de bâtisse de la nouvelle Ecole des Boisa.
Nouvelles Religieuses
ÜiiK apparition de la Madone, —
La forêt de Kleinsoimlag, qui .s’étend sur la frontière séparant la
Sfyvie (le la Hongrie, est depuis
d’un [jéleridu villayie,
que la Vierge Ma
quelque temps l’ohiét
nage. Une jeune fille
ayant fait savoir
rie lui était apparue dans le bois,
les paysans de Kleinsonntag d’abord,
des edvirèns ensuite et de là Styrie
tout entière, ont afflué dans la fol'êt, dan.s l’espoir d’avoir la même
vision. Dans ces derniers temps, le
nombre des pèlerins a èlé de (juinze
GPiits à deux mille par ' jour,' Des
désordres de toute espèce sfétant
produits, les autorités sont intervenues dans lé but de mettre lin au
pèlerinage. Les pèlerins se sont alors révoltés* et des rixes s'étant
élevées entre eux et les agents,
cbargés de les empêcher de périé
trer dans la forêt, on a ,dû envoyer
des détachements de troupe au seCour.s des agents. Une compagnie
de cent hommes d’infanterie et un
escadron de cavalerie défendent actuellement l’accès du bois.
{Temps.)
. X
Un pasteur ci-dovant évangéliijue,
devenu libéral. - L’instaliation du
nouveau pasteur de Genève, M. G.
Boulet, a eu lieu le dimancbe 2
novembre au .service du matin dans
le Temple des Pâquis Le caractère
de celte cérémonie s'est ressenti de
celui qu’avait revêtu l’élection du
récipiendaire. Le nouvel élu ne s’est
vu entouré que de libéraux ou
d’hommes sans conlenr religieuse
déterminée, l.a fraction évangélique
soit du Consistoire, soit de la Compagnie de.s pasteurs, avait décliné
l’invitation.
Tout, du reste, a été à runisson.
Le discours I dè"M, Boulet était une
. proélàmation ^hs aibiMgeS' cleRi dpc;,,^
trines, ou plutôt de 1 absem^e île
doctrines du christianisme libéral. Il
a même promis, en tout autant de
termes, que '« l’élu du 12 octobre
.s’élTorcerait toujour.s d’être ’un ,re|)réséntarit fidèle du libéralisme genevois. » '
(Semetir vaudoi.s).
X
L’ünîonChrétienne de Stockholm.
- De 1389 à 1890, l’Union de Stockholm H doublé le nomlire de ses
membres . elle a atteint le beau chiffre
de 550. Elle à établi une section en
plein quartier ouvrier, en la dotant
d’un secrétaire général, en y installant des cours d'hygiène, d’électricité,
lie cliimie, etc. Les membres nouveaux ont afflué; on doit agrandir
le local de lit section. ILest question
aussi de construire un bâtiment.
Plusieurs membres du Parlement
ont témoigné leur apptobatioii par
do nômlireuses 'souscriptions, dont
l'iiné s’élève à 20,000 eonronnas.
■CM
7
■'tv
i ■
■ ■ íf' TO? ' ;S) jV ,
399
UN NOUVEAU JOURNAL ÉVANGÉLIQUE
M. le pasteur Jos. G. A. Szahilimy
(le Kultelberg (Aul,riche), nous ¡trie
d’ii'nnoncer qp’à parlii’ da Janvier
1891, il fera paraître à Ih'ague un
journal mensuel en langue allemande
ayant, pour titre; Feuilles évangéliques réformées (organe devant servir à l’édification d(r l’église évangélique d’Autriche et à faciliter st's
rapports avec fEtranger). a
Ee'journal contiemlra des articles
sur l’histoire de l’église évangélique
en Autriche, histoire qui se rapr
proche, paraît-il, sur bien des (toitits
de la nôtre, et qui nous est cependant à peu près inconnue. Il s’offre aussi à accueillir des correspoti'
dances Vaudoiaes.
Nous le recommandons à nos collègues et aux membres de nos Eglises
qui peuvent lire rallernand.
POUR NOEL ET LE NOUVEL AN
Noua donnons la place d’honneur,
et ce n’est que juste, aux [uildications rie l’imprimerie CAauâiana.
Elle nous ofire. cette armée encore
une foule (le publications,dont nous
voudrions citer tous le.s titres si l’espace nous le permettait. Noqs nous
bornerons à mentionner celles qui
nous semblent le plus adaptées' à
notre public;, avec l’indication du
prix eu brochure et avec reliure en
toile et titre doré.
Martino Luterò, riformatore —
Nuova biografia redatta sulle ultime ricerche e pubblicazioni per
Bari. Pons, cii'ca 50Ü pag. in
gra e molte incisioni, 1^. 3,50 et 3.
Gli Animai,! della Bibbia •— Versione dall’inglese, di G. buzzi, 47
gravures, relié- fr. 2.
Dio "E Patria, dalle memorie di
un emigralo Irieslino, par Fra Piero
L. 0,75 et 1,50.
Gigi, racconto originale di G. buzzi
(1er prix du concours ouvert par la
la Société des publications religieuses) L. 0,75 et 1,25.
Nel sentier deli.a vita, perOrf.
Ja-lla, traité adiessé tout spécialement à la jeunesse,et destiné à lui
servii' de guide en toule occasion;
joli et utile souvenir à laisser enire
les mains de catéchumènes, L. 0.20
et 0,50.
Poesie del prof. Giovanni Nicolini, Ïj. 1,50 el 2.
Racconti a.mericani di E, Beecher Sfowe, L. 0.50 et 1.
Racconti Romantici tratti dalle
vite di Clorreggio, Ta.sso, Mozart, Buona ri’o ti, i,. T et 1,50.
Ricordo Cristiano dei giorni
.NATALIZI, pai II quotidien avec feuillets blancs pour y inscrire des noms
et des .dates, relié avec luxe, L, 2,60.
Tue mesi sotto le nevi del Giura,
L 0,50 et 1.
Visita ai Grigioni riformati Italiani, del Doit. E. Gamba. Fr, 1,50
et 2.
De la Société des missions ’ de
Paris nous venons de recevuir une
ciiarmanle iu’pcbure de 40 p. qui
.sérail, sui vaut nous, le meilleur cadeau à faire aux enfanls de nos
écoles dn Dimanche. Elle s’intitule
le petit Messager de Noël, et con- tient; Les cloches de Noël par H.
iDieterlen. — Chez les Esquima.ux
du, Labrador par F. Christql'. —En
Kabylie. —En avant ti leur exemple
par M. G,; Appia. La bi'ochure est
ornée de 13 vignettes très fines dues
à la plume de M. Ghristol et qui leprésenleiit ; un clocher primitif au
Lessoulo, la station de Naïm(Labrador), un Esquimau en teque de
chasse, une femme esquimane, cam-'
pement d’Esipiimaux, femme esquiinarie faisant lu cuisine. Esquimaux
en Kayaks, intérieur de la chapelle
de Nain, premiers mots du Coran,
village Kabyle, une rnè de Gonstantirie, femme Kuliyle, Siège des Ba
■ .•>!
8
’‘I. ,■
'Ï V
■■' • íík-V"‘
400 —
t'Otsis, Tout cela, pour 20cent, l'exeinplaire, la douzaine fV. % le cent fr.
15. Port en sus, ■ Adre.sser les demandes à M. le Direclmr de la
Maison des Missions, 102, boulevard
Arayo. .
heviK^ Politi<|iie
lAalifs — Pa Gazzetta Ufficiale
a publié une liste d’environ 80 nouveaux sénateurs. On y remarque,
entre autres, le Général Geymet, le
Commandeur Voli, syndic de Turin,
l’ambassadeur Nigiap le professeur
Lìizzózzero, l’illiistre poète et ci'itique
Giosuè Gai'ducci, Ubaldino Peruzzi
etc. etc
Après le discours de Turin et l’éclatante victoire remportée aux élections générales, on aurait cru que
le Ministère se présenterait devant
la nouvelle Chambre plus uni et pl u.s
fort que jamais. Les évènements ont
montré, au contraire, qu’il n'avait
réussi qu’à dissimuler habilement
se.s' dissenssions pour ne pas compromettre le succès des élections.
La crise existait à l’état latent: Finali demandait pour son départemertt des travaux publies de plus
fortes sommes; Giolitti se montrait
inflexible dabs sa résolution de ne
consentir qu’aux dépenses les plus
urgentes, pour maintenir sa promesse de rétablir l’équilibre des
linances, sans demander au pays île
nouvelles charges. Ce désaccord a
amené la démission de Giolitti.
On s’attendait à ce qu'elle ne fût
pas acceptée , et que Finali se
retirât. Mais il en a été tout autrement. Les, démissions de Giolitti
ont été acceptées et Grimaldi a été
appelé à lui succéder' comme ministre des finances, et par ?>iferi'm, du
trésor. -‘'i.;
La capacité financière de Grimaldi
est reconnue, et sa rentrée dans le
cabinet ne peut causer d’inquiétude
à ce sujet. Mais il n’y a pas encore
umari qu’il déclarait clairement que
le seul raoyeti de sortir du déficit
c’était de recoui'ir à de nouveaux
impôts, et qu’il Taudrait tôt ou tard,
en venir là. «Et si j'avais .le bouheur ou le maibeui', ajoutait-il, de
retourner sur ces bancs (du .ministère) je proposerais de nouveaux
impôts».
A-t-il changé depuis lors? Ou
biên, les autres ministres auraient-ils
reconnu qu’il disait vi'ai ? Mais alors
ijue 'deviennent les promesses si solennellement faites par Crispí au
nom de tous scs collègues,promesses
qui n'ont pas peu contribué au résultat des dernières élections ?..Nous
ne voulons pas trop noua- hâter de
nous écrier com'.me l'ont fait quelques journaux: Passato la festa gabbafo il siînfo, mais celte crise et |a
maniéi'e dont on l’a résolue, ne laisse
pas que de nous causer quelque appréhensium|)!^-.-|;i,- qq ; .,>3nîl'TU4«h .
E R R A T ü M,
X
Dans le N.“’ 49, Çorresp, de Ge
nève, ¡.'. 389, 1“ col. au lieu de lire:
« il ( le pasl. Augustin Bost ) était
» l’aîné de deux fils,» lire «.du dix
» fils ».
AVIS
Le discours d’Inauguralion de là
Maison Vandoise, prononcé par M.
W. Meille, se trouve de nouveau en
vente chez . M. Gilles au prix de
L. 0.30.
Ebnest Robert, Gérant.
'Forre Peilice — Imprimerie Alpina