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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Par an Poor 6 mola
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SOMMAIRE: Méditation — Où couronsnous ? — Fiume — Un Vaudois délégué
à la Conférence pour la paix — Dans
le bon vieux temps — Chronique vaudoise — Convitto maschile — Ecole
Latine de Pomaret — Liceo-Ginnasio e
Scuola Normale,
MÉDITATION.
Il y a plusieurs demeures dans
la maison de mon Père.
Jean XIV.
Notre bonheur se limite le plus souvent à ce que nous voyons de près ou à
ce que nous touchons. Ce qui est éloigné ne nous intéresse guère et nous laisse
indifférents. C’est ainsi que lorsqu’il
s’agit de notre maison, où nous avons
eu le bonheur de croître et de vivre nous
nous y attachons fortement, ftoüs en
faisons un idéal. Nous comprenons alors
très facilement que loin d’elle nous ayons
la nostalgie et que parfois nous traversions les mers pour nous retrouver chez
nous. L’amour de la maison est très compréhensible, c’est le centre de tout un
passé, du présent, et, nous nous figurons
dément que cela devrait être aussi
Celui de l’avenïr. , ■ -W--*
N’oublions pas que cette maison' héritage de nos pères ou fruit de notre activité ou de nos économies, n’oublions
pas que nous devons tôt ou tard la
quitter volontairement ou par force, et
que par conséquent, tout comme lorsqu’il s’agit de quitter une vieille maison
pour une nouvelle, à laquelle nous nous
attachons en la rendant aussi belle et
aussi confortable que cela est possible,
pareillement il ^nous faut nous préparer
pour notre nouvelle maison que nous
devrons habiter, et non plus pour quelques années, mais pour une éternité.
Nous voudrions pouvoir en donner
une description exacte, mais cela est une
impossibilité. Qu’il suffise de savoir
avant tottt qu’elle est parfaite, puisque
ce n’est pas l’œuvre des hommes, mais
de Dieu imiquement. Les meilleurs ingénieurs et architectes, malgré leur désir de
réussir, laissent toujours une porte ouverte à la critique ;dans tous les cas, ce
qu’il y a de certain, c’est que la maison
construite n’est pas du goût de tous. Les
fondements ne sont pas inébranlables, car
les tremblements de terre ou les inondations peuvent toujours tout anéantir en
un clin d’œil. L’intérieur à son tour est
loin d’être parfait, il y manquera toujours
quelque chose. Mais notre future maison, nous le répétons, est |)arfaite. Pour
nous en convaincre, nous n’avons qu’à
contempler le ciel et la terre, tout ce que
notre œil peut embrasser, c'est beau,
c’est sublime, et cependant le tout a été
gâté par le péché, maië qu’en sera-t-il de
cette maison, là où il n’Sf pas pu pénétrer?
Tout comme la maison terrestre est le
rendez-vous général de la famille, où
l’on désire se reposer et .jouir au milieu
des siens, la maison céleste est encore à
cet égard incomparablement supérieure,
car ici-bas ou pour un motif ou pour un
autre, il y a des absents, les uns se trouvant à l’étranger, d’autres nous ayant
été arrachés par la mort; ici rien de semblable, la famille est au grand complet,
personne ne manquant à l’appel. Et non
Éèulement cela, cette famille n’est pas
seulement ^elle qui est unie par les liens
du sang, mais par ceux de l’esprit comprenant tous ceux qui ont bien voulu
choisir cette maison.
Ici-bas, nous le savons par expérience,
même les meilleures familles que nous
pourrions appeler modèles ne peuvent
se sôustraire â certaines luttes, aux divisions, aux haines, aux malentendus. Icibas, il arrive encore souvent que l’on se
sépare le père du fils, la mère de la fille ;
les enfants prodignes sont plus nombreux
qu’on ne le croit. Ici-bas, la maison est
visitée par les maladies, par la faim, par
l’interdit, par la mort. Et alors ce sont
des jours d’angoisse, de douleur de tristesse. La maison céleste n’a rien de semblable ear tout ce qui est conséquence
du péché ne peut y pénértrer. Figuronsnous un des plus beaux jours dè notre
vie, où en pleine santé, entouré par les
nôtres, jouissant de tout en abondance,
avèc un cœur débordant de bonheur, nous
sentant en pleine communion avec Dieu:
c’est un avant-goût de la maison céleste,
mais tout cela non pas pour un jour,
mais pour l’éternité.
Cette maison est à la disposition de
tous, mais tous n’y enterons pas. Ici, tous
ont une maison plus ou moins belle: un
palais ou une hutte, un château ou une
mansarde: c’est notre propriété. La
maison céleste peut devenir notre propriété à certaines conditions. Nous nous
limitons à en mentionner quelques-unes :
Il nous faut être les enfants d’adoption
du propriétaire de la maison, c’est à dire
de Dieu. C’est une grâce qu’il veut exercer à notre égard. Pour être enfants d’adoption, il nous faut être les frères de
Christ, l’avoir choisi comme notre Sauveur, notre représentant, notre médiateur, avoir vécu avec lui et l’avoir reçu
dans nos cœurs. Mais pour avoir un tel
privilège il est de toute nécessité de placer en Lui seul une confiance complète,
absolue. Cette foi, car il s’agit bien d’elle,
est encore un don de Dieu, don inestimable accordé à quiconque le demande.
Seulement, cette foi, pour l’obtenir, doit
être précédée par une repentance sincère
qui nous pousse à nous reconnaître indignes de si grands priyilèges, à reconnaître nos fautes, nos défaillances, nos
révoltes,^ notre indignité. Il nous faut,
pour être mieux compris, passer par où
a passé l’enfant prodigue, et crier; « Je
meurs de faim, et il y a de tout en abondance dans la maison de mon père ». Il
nous faut enfin prouver tout cela non
pas par des paroles, des actes extérieures,
portant le cachet de la piété, il nous faut
des^faifsr montrer par nos paroles, nos
séÿiapëttts*'''hotte'; yiéi; ;hqite patieoiifj
nos sacrifices, notre abnégâtion, que réellement nous sommes des enfants d’adoption e*t frères du Christ.
La maison du Père est offerte à tous,
maiàh’est pas pour tous, car malheureusement si nous devons en jugèr par l’apparence, le grand nombre en est exclu
le sachant et le voulant. Il se peut qu’au
dernier moment plusieurs de ceux qùé
noüs croyons indignes se repentent comme ïe larron sur la croix et que nous
soyons appelés à rencontrer dans la maison du Père une qüàntité de ceux que
nous aurions pu exclure, tout cela est
possible et nous en remercions Dieu, mais
d’autre part nous constatons avec douleur la marche vers l’abîme de ceux qùi
poudraient l’éviter.
Qiïe pourrions-nous dire à ces jouisseurs de la vie, qui croient ne jamais
quitter leur maison? Ayez pitié de votre
âme et de celle des membres de votre fàmille. Vous, les docteurà; ' esprits forts,
raisonneurs, rendez-vous à l’évidence
des faits. Vous les rebelles qui'attaqüez
Dieu et son amour, pesez toute la gravité de votre situation, tandis qu’il en
est temps. Quant à nous, qui nous en remettons à Christ en nous reposant sur
sa promesse, bénissons Dieu d’avoir préparé la maison, bénissons-Le de nous
âvoir donné Celui qui veut nous y conduire et qui a promis que là où il est II
Veut que nous y soyons aussi. Jouissons
de notre maison terrestre, mais ne détournons pas nos regardé de celle qui est
éternelle où [nous aurons de tout en
abondance et où il n’y aura plus de séparation. C. A. Tron.
Où eourons-nous î
- Je crois que personne ne saurait le
dire' avec exactitude, même pas avec
une exactitude approximative. Il est
cependant absolument certain que nous
faisons plus que marcher : nous courons.
Où? A la gloire ou à notre perte? au succès ou à la ruine? L’homme d’Etat le
plus clairvoyant, le plus perspicace n’en
sait guère plus que nous là-dessus, et ne
se hasarderait pas à faire des pronostics.
Dieu seul voit à travers le voile de ténèbres et de mystère qui nous enveloppe
plus que jamais.
' L’heure est sombre et le spectacle qui
nous est offert journellement est rien
moins que réconfortant. Si nous jetons
les regards autour de nous, nous ne
voyons guère que des gens occupés à
tirer de toutes leurs forces la couverture
de leur côté; des gens uniquement préoccupés, non pas de leurs légitimes intérêts seulement, mais de se tailler dans
le gâteau de la communauté la plus grosse
portion possible. Vous n’éntendéz parler
que de droits à revendiquer ; les employés
de toute nature et de tout ordre recouïént du ont éü recoure à la vdorehcT pÔùr
se faire doubler,/tripler, voire même
quadrupler leurs appointements; les débardeurs des ports maritimes rechignent
devant un salaire de trente francs par
jour; les balayeurs des rues de nos grandes villes exigent ét obtiennent des payes
de 4 à 500 francs par mois. Il n’est pas
de petit ouvrier manuel qui daigne prêter
ses bras à moins de dix, douze, quinze
francs par jour !
Et s’il faut s’étonner de quelque chose,
c’est qu’ils n’aillent pas plus loin dans
leurs exigences, déjà étourdissantes (et
que la cherté de la vie ne justifie pas entièrement), vu qu’on n’a rien à leur refuser. Le Gouvernement n’a jamais été
plus accommodant : On Ta même vu, parfois, aller au-devant des quémandeurs;
les patrons, sous là menace constante des
grèves, se sont rendus partout à discrétion; et le publie,8ubit — faute de moyens' pour se défendre, — toutes les tyrannies, toutes les impositions des gens
auxquels il lui faut forcément recourir s’il
veut manger, se couvrir et se procurer
les choses les plus indispensables.
Lorsque nos jeunes gens raconteront
dans cinquante ans à leurs petits enfants
ce qui se passe de nos jours, on ne les croira
probablement pas, ou du moins on leur
répliquera : Mais tous ces employés,
tous ces ouvriers si bien rétribués, ont,
sans aucun doute, justifié par un redoublement de zèle, par une plus complète
conscience de leurs devoirs, l’amélioration de leur état; les services publics de- .
vaient être irréprochables et jamais ouvriers et employés n’auront montré plus
de zèle, plus d’intelligente activité dans
l’accomplissement de leur tâche? —
Mais non, mes enfants, jamais peut-être
n’a-t-on vu pareil relâchement et si peu
de souci du devoir à accomplir; — jamais on ne vit tant de gens âpres à la
curée, et cela dans toutes les classes de
la société I
Il y a bien, par-ci par-là, des hommes
courageux qui nous avertissent que cela
ne peut pas durer, que nous courons à
notre ruine; mais on ne les écoute pas
et chacun veut profiter du moment qu’il
juge favorable pour amasser, pour surfaire les prix, pour dépouiller l’Etat... ou
son semblable. Quelle est la catégorie
d’employés qui songe seulement à se
demander si l’Etat ou la Commune pourront, dans un très proche avenir, continuer à débourser trois fois plus qu’ils
n’encaissent, sans courir à une véritable
faillite? Où sont les ouvriers qui se demandent si la patron aura les moyens
de soutenir la concurrence étrangère
avec les salaires actuels et la réduction
de l’horaire ? On reconnaît •— coffecffvement — la nécessité de trancher dans
le vif pour restaurer nos finances... mais
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.xi’iaù^i .S'iüélSÿi'iir»—'..' a/'.ikJpiJ''..
personne ne voujirait ®t %^cun ,
aiguise déjà ses ^aj|lté^a^ de pap^enir
plus ou moins Jptfnêteppt à U^oustrajire à son de«^ ^J| 4 ^ \
■ Or, si chaque citoyen en particuliei*^
continue ,à croire que les affaires générales, de la communauté ne le regardent
pas personnellement; si les problèmes
angoissants qui menacent de nous écraser
le laissent indiflwent,,nous marcherons î
tous ensemble vers la ruine, individuelle
et ; collective. S, par, contre, les peuples i .
vont se ressaisir, pour'^redevenir sagés; '
siis voqt réagir de^.toutes leurs forces .
çoptre les appétits malsains et l’avidité;‘*
si chaicun, dans la mesure de' ses forces,
veut collaborer à l’œuvre de reconstruction, rhumanit%-et^ noti;e j;chèare pgt.rie,,
verront encore de beaux jours, des joiirs
qui effaceront tous les soucis, toute la
noire tristesse des temps actuels.
/. c.
véritable drame: d’uii côté un gouver
neur qp: s’estjilnposé
^exion ^ ^
g(ip^^neulf^ui se
Marnant l’a
et de l’a
•at impuis#n
■pour-'t^êch# un tel £mtè' qui pourrai
le mettre en mauvaise posture auprès des
Alliés. Désorihâîs ^ iil)àè ^pOuvons^ aîreV'-’
Aléa jacta est, il est trop tard pour recülérji' imposEÎîble-d’étouffer un tel mou-i.,
vepieot,. car une goutte de sang répandu'l
soulèverait toute l’Italie comme un seliÎ ’
homme. L’action du poète italien, que*
bous ne voulons pas juger, est un aver-,
tissement de plus, s’il y en avait besoin,ÿ'
pbut dire aux politiciens que la justice
doit être respectée et triomphera malgré
eux.
Qu’on se le dise : les nations ne veulent ^
plus être dirigées comme des moutons,
et elles sauront maintenir leurs droits,
basés sur la liberté, Spectator.
on yie
9 h. du
aimez-moi
! ?...
FIUME.
Nous ne pouvons nous empêcher de
dire quelques mots sur cette ville qui
écrit une de ses plus belles pages que
l’histoire ne pourra jamais oublier.
Dans le traité de Londres, conclu au
moment où la Russie était encore à l’apogée de sa puissance et de sa gloire, il
ne vint pas même à l’idée de l’hon. Sonnino de,demander son incorporation à
là mère-patrie. Jamais la Russie, protectrice naturelle des Slaves, n’aurait
permis uqe telle chose, considérant Fiume comme son débouché naturel sur l’Adriatique pour le commerce slave. La
Russie étant tombée sous lesjcoups, du
bolchévisme, réduite à la plus profonde
misère .et à la plus violente tyrannie,
hélas 1 quand la victoire sourit aux Alliés
et que la Conférence, se réunit à Raris,
n’eût plus voix au chapitre, et le mçment
paraissait favorable pour respecter les
principes des nationalités prônés par
Wilson. Mais, hélas 1 le président de la
puissante confédération américaine,' nous
ignorons pour quels motifs, avait mis
dans sa tête que Fiume devait appartenir
aux Jougo-Slaves, Il paraîtrait aussi que
nos chers Alliés, au fond. Anglais et Français, étaient alors du même avis. Mystère
profond d’iniquité patétique, mystère
d’égoïsme, de jalousie, que sait-on?
Fiume, cependant, envers et contre
tous, proclama sa nationalité et jura
d’appartenir à l’Italie et par son cœur,
et par son sang, et par son amçur, et par
sa vie. Petite ville de 50.000 habitants,
dont 40.000 sont Italiens, importante
comme port de mer, et comme débouché
vers l’Orient, Fiume se débattit héroïquement et par ses proclamations, et
par ses délégations et par ses actes.
La politique, toutefois, semblait prendre un plaisir tout spécial à prolonger son
agonie et l’enquête des Alliés qui a abouti
à tout ce que le monde sait, n’a fait que
rallumer le feu qui se manifeste plus intense que jamais. Le grand Wilson, occupé à faire des discours pour persuader
les Américains à accepter le traité de paix
et d’alliance, ne peut pas avoir une pensée pour cette bagatelle ennuyeuse et
qui lui a laissé des souvenirs désagréables
en Europe; aussi, malgré la conversion
de l’Angleterre et de la France qui, enfin,
seraient décidées à reconnaître la nationalité italienne de Fiume, Wilson,
interpellé, garde le silence. Il est arrivé
ce qui devait arriver, une explosion de
patriotisme a eu lieu, et le grand poète
italien,, laissant lia plume pour l’épée, a
imité l’ejtemple de lOaribaldi,. prenant,
avec quelqueSi millierst de volontairéS;
possession de la célèbre petite ville. Nous
assistons depuis quelques jours à un
UnVayiloBiliiii^llaCoiitaepoorlapalt
Parmi les Vaudois de Provence, qtfe
l’impitoyable Révocation de l’Edit de
Nantes, en 1685, força à abandonner
patrie et biens pour chercher au loin un
sol plus, hospitalier, se trouve Jacques
Malan, de Mérindol. Ses descendants,
forment aujourd’hui une quarantaine de
familles et occupent des positions en vue
au Cap de Bonne Espérance, dans l’Orange et au Transvaal. Un Malan a été
l’un des vaillants généraux dans la guerre
soutenue par les Boers contre la puissante Angleterre. Le nom de Malan est
porté actuellemient, au Sud de l’Afrique,
par huit pasteurs, par le Premier Ministre de l’Union Sud-.Mricaine, Etat qui
s’est constitué sous le protectorat anglais, et par un membre du Parlement
de cette Union, qui est en même temps
le directeur du journal quotidien
Barger, paraissant en hollandais au Ca,p
de Bonne Espérance. Leur motto, qvà
remonte à un sceau venu de Mérindol,
est; Deus arx mea, c’est à dire l’Etemel
est ma forteresse.
ii
Le rédacteur du Burger, docteur D. F,
Malan, a été envoyé à la Conférence de
la Paix à Paris, comme membre de la
délégation qui venait plaider pour le rétablissement de l’indépendance des deux
républiques boers, ainsi que pour la fixation du droit du reste de l’Afrique méridionale de préparer sa propre indépendance. Il est peu probable que la délégation ait rien obtenu de positif.
Comme qu’il en soit, le docteur Malan
a été frappé de voir la place honorable
que le nom de sa famille occupait au
sein du- protestantisme, italien, français
et suisse. Il a tenu à visiter Mérinflol où
l’on a pu lui indiquer lé péint de" départ
de plusieurs familles Malan, aucune desquelles cependant n’y est plus représentée. Les documents les mentionnent fréquemment et l’on rappelle un fidèle de
ce nom qui fut enseveli vivant pour avoir
été surpris lisant la Bible.
Le sceau de sa famille portant la date
de 1250 et le profil de hautes montagnes,
M. Malan vint à se persuader que ses ancêtrês de Provence étaient venus du
Piéqiont. N’ayant pu visiter nos Vallées,
il J profita des loisirs de son retour en
Afrique, à bord de l’Orange, pour nous
écrire les données qui précèdent et voir
si ses suppositions avaient quelque base
historiques. Il avait quelque.connaissance
de notre Eglise, s’étant trouvé, il y a
quelques années, chez M. le missionnaire
Louis Jalla, à l’occasion d’une visite aux
splendides chutes Mosi-oa-thounys!, sur
le Zambèse. Nous avons pu l’assure.r que,
dès le moyen âge, nos Vallées. sont le
berceau commun des familles Malan qui
professent T Evangile.. . ;J,
ar rien que
3ur puBouvOTir e^un peu plus 5 de
faciité à liSurir.
Lorida. Troi'^
La petite fille de huit ans qui s’agitait
'^atts son lit depuis si longtemps, ne pouvant dormir, accueillit sa maman par
cette question étrange pour son âge:
« N’est-ce pas, bonne mère ! que, lorsque
je serai grande, Silas sera mon mari? »
Pauvre' petit cœur meurtri, sans ton
compagnon, les jeux n’ont pour toi plus
d’attrait 1
Ce soir-là, aussitôt couchée, Odette
avait beaucoup pleuré appelant son frère
et le suppliant de revenir auprès d’elle,
mais hélas ! de l’Au-de-là où il était depuis quelques ihois, le bien-àimé, l’unique compagnon de tous les instants ne
reviendrait jamais, jamais ! elle le savait bien.
Alors, après avoir vainement, pour
trouver le repos, tourné et retourné sa
tête aux boucles dorées sur l’oreiller candide, elle s’était souvenue d’un petit
garçon, aperçu un instant seulement, le
jour où on avait emporté son frère au
champ du repos pour le placer à côté de
son papa. •
Comme tous les autres jeunes porteurs,
Silas avait des fleurs blanches à sa boutonnière et l’expression profondément
triste empreinte sur son visage disait,
la part qu’il prenait au deuil de la famille. Il était l’un des fils du pasteur qui
en avait sept !
Depuis pe deuil, les deux familles s’étaient liées; la jeune veuve avait trouvé
au foyer du pasteur et de sa digne compagne des cœurs sympathiques auprès
desquels elle aimait à faire des haltes qui
étaient pour son chemin solitaire autant
d’oasis rafraîchissants et pour la petite
orpheline des heures délicieuses au milieu de tous ces garçons robustes qui
savaient se faire doux et aimables pour
jouer avec elle.
Odette ne tarda pas à être une sœur
pour les trois plus jeunes ! Le samedi
après-midi, chez elle, que de belles parties de cache-cache, de dinettes, de jeu^
charmants et le dimanche quelles belles
courses dans la campagne I
Le pasteur et sa femme marchaient
les premiers, puis à leur suite (comme un
pensionnat) deux à deux, par rang d’âge,
toute la famille. Naturellement, la petite,
comme on l’appelait, trottinait dans les
derniers rangs, à côté de ses frères adoptifs, Quelles conversations intéressantes,
quels bons rires, que de jolies fleurs,
cueillies au passage, reçues et données...
Dans une de ces belles promenades la
fillette eut même une demande en mariage de son aîné d’un mois ! — Odette I
quand tu seras grande, tu seras ma femme, veux-tu?... La question était sérieuse, aussi Odette réfléchit-elle quelques instants et peut-être l’image de
Silas passant devant ses yeux... d’un petit
air décidé elle répondit; Non !
Cela n’empêcha pas que, lorsque arri' vés au Boiron, but de la promenade, et
que les parents, installés sur un banc,
accordèrent aux enfants la permission
de jouer su^ les pentes gazonnées, les
gambades et les cris de joie ..... laissèrent
rien à désirer. Aucun nuage n’assombrissait ces jeunes cœurs.
Odette avait eu raison de ru -aire
dp promesse car, la fleur était en
bouton lorsqu’elle fût transpe..\ ns
le jardin céleste pour s’y épanoui..
,i Dès lors, .la pauvre mère eut uuiS
tomjbes à soigner, mais c’est au-delà des
nues, dans les profondeurs infinies du
ciel qu’elle cherchait ses bien-aimés en
pensant au jour du grand revoir I 1 ..
CHRONIQUE VAUDOISE.!
BOBI. Dimanche dernier, par -un
/temps supecbe pt,.devant un nombreux
public, surtout féminin, a été instillé
comme pasteur de la paroissé'^de Bobi
M. H. Bertalot, ci-devant pasteur de la
paroisse (ïfe Prarustih. M. le modérateur
R. Qiapipïccoh, qui aurait du présider
cette cérémonie en a été empêché au (^rnier moment. C’est M. G.«¡ A. TrOn qui
r j' ■ • :'KÎ' •1'* - U'
l’a remplacé, èri prenant comme tekte
les paroles de Paul à Timothée : « Il fiiut
' qae»lè *labôuréàh travaille avant de)reoueillir-les fruit»»' et -edfles» de l’épître
aux Hébreux: « Obéissez à vos conducteurs en ayant pour eux de la déférence,
car ils veillent sur vos âmes comme devant, en rendre compte ». De ces deux
textes M. Tron montra comment le PasteucAmtrayail à iaire auprès des.petits,
des catéchmnènes, de la jeunesse, des
parents,*'dés Vieîlferdfe et dës îhalades,
comme aussi les paroissiens sont tenus
à obéir, c’est à dire à suivre les conseils
donnés en travaillant avec leur conducteur, en aimant, en souffrant et pn priant.
Après avoir lu le formulaire de l’installation et adressé à Dieu une prière,
tandis que.l’assemblée chantait le beau
cantique 112, M. H. Bertalot monta en
chaire et s’adressa en termes émus à ses
nouveaux paroissiens en prenant comme
texte les paroleg de Pierre au paralytique: « Je n’ai ni or, ni argent, mais ce
que j’ai je te le donne » et en invitant ses
■paroissiens à collaborer avec lui par la
connaissance, l’étude des bonnes choses,
le progrès, et par l’exemple.
Le cplte, d’une heureet demie, a laissé
l’assemblée sous une bonne,4mpression.
L’harmonium était tenu.,par un, musicien
de profession, qui, tout en n’étant pas
un évangélique, est heureux de prêter
son talent à l’heure du culte. , ,
M. et M,me Gardiol, avec leur générosité habituelle, ont accueilli à leur table le nouveau pasteur avec sa famille
ainsi que le pasteur officiant, et nous
leur en exprimons notre vive reconnaissance.
LA SALLE, 8 septembre 1919. —
Ayant lu dans les journaux, un an passé,
de la disparition de M. Gamma, notre
frère, en la foi, je suis maintenant en état
d’en donner des éclaircissements.
Favorisés par la sécheresse de l’été,
les guides alpins de Valtomenche purent,
après de longues recherches (sur lesquelles il y avait 5000 francs de prix) trouver le cadavre du frère en la foi, membre
de l'église de MUan.
M. Gamma était soldat du 90° infanterie, et ayant obtenu une permission de
cinq jours, comme un brave évangélique,
il ne voulut pas dépenser son temps en
frivolités, mais le dédier à honorer Dieu
dans la recherche des beautés de la "hature. , , _
Le matin du 5 août 1918 il partit en
compagnie d’un de ses amis, M. Fodani,
pour gagner la sommité de la Givola,
ait. m. 3969; cela fut fait, il traversa
aussi la grande crête, versant du Monemon, que les guides experts de Valtomenche les plus renomihés, de la Vallée
font difficilement. On suppose que la
tourmente ,l’ayant surpris et cherchant
de s’acheminer du côté du nord pour y
trqpver une crevasse et s’y réfugier, il
tpmba victime de, son audacieuse entreprise; iiçela mous prouvant le courage du
f(Qldp,t italien qui sait affronter la mort
pour un idéal. , A la fin d’août. 1919 la
C
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m«ür^Uji,t 4i^i<M6-M- paitiÊ,:i4ôiwa. V* ]^ij|iaïic6e.. pt<i<ai^ k J?uJte‘ipra
^Occasion aux guides de retrouver le ca- célébré en langue italienne et sera pr^
4avre de notre frère en la foi, uni à celui sidé par M. 1§ pasteur Revel de Gênes/
^ son compagnon 'paifî ulle^ord^ Î/ i‘ ®^ositi,oç ^ 4és tableaux de
l»9n eut soin d’exppé jçiub^lp^:^ Pa^hettyra^ fermef dimanche,
de Turin qui la conserve comme une 28 courant, à 18 heures. ij
Inique. Les cadavres furent transportés ^ Les personnes qui désirent encore Ift^
^ Aymaville, commune située* sur là'rive ' vtelférV sont invitées à se hâter.
4ioite de la Doire, à 8 km. au-dessus de ^ Concert de bienfaisance. Nqus ailr|rron^se||i||. "k #^^onçon|:lix |n»at4ir|‘^e
i*;Ce w^pcS|.|iv|i ^ fcl^ilhtérêt 4’^ '|amedi|S7,}^cour|nt^ ,|l8.g|l^oi|^^ auça
tre in^4É pi&^ia^illl (^npna a pré| ^eu dalfe l4 1^11^* ppus a
sîder la sepüitm^ et Cil^uii*la4eule évàn-^^té aimâblemeht’accordée.'un grâîid’coiï-*
gêlique qui se fit dans cette commune, cert de bienfaisance. C’est avec plaisir
Pfp présence de quelques alpins du pré- que nous souhaitons la bienvenue a
siüio d’Aymavple, des .alpinistes de pas- M^lle Ad^le Bon amico (Soprano)^ à M.,
sage et'des ínfit(i^^'|í'^es è^eux délia (^, $inà ^Violon) et'sfM.i M($rco P«yroi
bourgade je pus témoigner de l’amour (Violoncelle), déjà connus et appréciés
^li Christ et de is6n éspétânce, foi qui parmi nous. ' '
aiàit donné à notre frère un relief dans Un pianiste de renom, M. Henri Cotiÿ vie, duquet la famille élève le drapeau . .Îçssq de .Turin, a aussi promis son conqui honorer Eglise Vâudoise. J . ' î 'cojuib et nous Jespérons que de, public de
^’!Après la cérémonie et les appels, nous . La Tour et des environs ne voudra pas
déposâmes la chère dépouille 4ans lè mlnqUeÎ l’oéckÎion d’entendre de si
c4m réservé aux évangéliques qui est bons artistes.
¿¿touré d’m ilué: 4’iia ntl|fe m hauteur — Lé Comité des CU^i^i écmâmiques,
et un de largeur, qui séparait jadis les aura sa séance annuelle. Dimanche 28
protestants des éâïholiques et qui main- courant, à 3 h. de l’après-midi, dans la
tenant nous tient à part,' je ne crois pas Salle de la Société Ouvrière. Tous les
dé me tromper, à "ÿart de l’indifférence
religieuse.
/ji.Terminé le serviée, une’femme s’approéhe de moi en m,e disant; «Jamais je
n’avais eu lé plaisir 4*àksister 4 Un cillte
|yangéliqué ; quellés paroles dé soulageront *èt' de cOnsola#)n^l je n’ar aucune
part avec lalEamille, mais je vous dis que
f éus m’avez fait du bien ».
tllCeoÔûvêri;'' lFwTOueil'lpaî‘“a^’''’ènÇîSP-'”
|t%s et des soldats,n ous déposâmes les
4|verses couronnes qui sont là pour, té
amis de cette œuvre providentielle, voudront s’y trouver,^
RORÀ. La jourpée de dimanche 21
courant, a reyêtu un caractère très solennel pour la population de èe*petit pays
alpestre qui a eu sa part de gloire darih
notre épopée vaudoise.
Il s’agissait de commémorer publique-,
ment les 17 braves qui, imitant le nob^
'êxêmplé”*"des héros' dé "notre Indépendance italienne, sont tombés sur le champ
de la grande lutte ou sont morts dans les
tëïïrT*éÿrbhél, dé“M. Palchi £t dé“M.
, Belle et bonne fête. Que lè souvenir/
_L -X U' ■‘t- **-' »
e(n soit beni !
j — (Retardée). Li oedo passdr tutti
Ôh ! sublimes consolatienp podt Jé cro- j
ÿant; il nous semblaft| (jurjJe^ iipages
chéries de îios|fili^ pfanaienh-#u-dessus f
nos têtes |'iméc(Èdéses’'^à*i ^a* présence
de notre bicn-aimé Sauveur, qui les a
ipis à iapri de b^ut mal, dans ce pays’
magnifique, oq^le priptemps est éternel.
Élleft ViveÀ dans le ciel, ces âmes saintes, i
Victèrieuséis du mal,'après s’être lavées
dans le sang de l’Agneau. »
< Cher Héli, cher Louis, eux qui en bons
vaudois ont fait leur devoir, tout leur!;
devoir, comme leurs lettres l’attestent.
Bienheureux martyrs, nous ayons l’impérissable espoir de les retçpuyer là-haut,..
où (Is nous donnèrent reridei-vous. f»
,,Un hommage respectueux à M. Giampiccoli, qui nous fit part de sa douleur,
mais aussi de sa sublime espérance chrétienne, d’un revoir futur auprès de nos
chers disparus, « qui ne sont pas perdus,
mais qui nous ont devancés ».
* ï,e’ Seigneur qui unit, les ' âmesj-'nqus
réilnira dans son amour à ceux qu’il nous
avâit donné, et ^n’ü a cru recueillir
avant nous dans l’assemblée deBijusîési
deyenus parfaits. .),■
^En attendant notre‘tour, apprenons
gli studi secondari (Liceo-Ginnasio e
Scuola Noifaiftle). '*'" "ÌDl 'I
Nel suddetto Convitto* (o nella succursale del Pomaretto per le tre prime classi
del Ginnasiò) l’Amministrazione dispbfte
pure di dodici posti intériutii^te
gratuiti per giovani evangelici di .qualunque parte d’Italia che vogliano seguire" i corsi dei Liceo-Ginnasio in vista
del ministero pastordet— ----- ---
I giovani sono bi
questi vàiì pésti è^tùiti- o semi|iiatuiti
qualuqùe sia la classe a cui sono iscritti..
Indirizzare le domande al sottoscritto.
Torre Peltiee, 23'agosto 1919. ' I ÌÌTi
* ' * V Ernesto GrAMPiccÒLi.
« i • . ■
Eeole Latine de Pomaret.
Les examens de réparation et d’ddmis-^
sion auront liéiï* mardi 7 octobre prochain à 8 h. Les cours seront réguliè-,
rement repris D.- V. te jeudi suivant 9
oetobre à 8 heures.
Prière à MM. les Pasteurs de porter
cette communication à la connaissance.
du public plus directement interèssél-.
fPprmret, U 22 aépífemíré;t9t9.
Le Directeur B. Léger. ,
lili 1"
•s .k\
Llteo-GIniiasii e Scuola'Nmle
PAREGGIATI.
La prossima sessione di. esami.nrina«*
pierà col 1° Ottobre p. v., nei due istitutL;
i iLe^ iscrizioni alle varie classi, per 11*
prossimo anno scolastico 1919-20, anede *
per gli alunni già iscritti negli anni pre-r cedenti, si chiudoào il l8 Ottóbre e sa?
ranno ' inésbrabitmétitè ‘ respìhté tutte le
^foigner de son dévouemédlifet^deliiâfJi h4|)ttaùx cié’guerre, après avoir acconr^tion dont il, avait su s’eftonrer. ^,p|i^us|ijfidèlejpent^qnhumbl^
itüCombien est prècieusè l’œuvre* évafe-’ ^devoir pour notre’héilé Patrîè. ,
^àique en cette riche et immense vallée La cérémonie a eu lieu devant la maisdh
en
connaissent le Christ .qu’en parole.
Que Died tdïinF* à W Emilie Gamma
le. baunqe des consolations; noq, il n’es|
pas perdu, iî hous'd dedanc6s,^1idfesndi^
l’assurance de notre sympathie chrétienne. " C. A. Arnoulet.
LA TOUR. Dimanche dernier la chaire
a été OGCùpêai par M/Je apsteur A. Simeoni de Rpme, qui a pu s’adresser à
une très nombreuse assemblée, en parlant.Sur-lesTparoles ! « yénez à-hiOi, yous
tous qui êtes travaillés et chargés et je
v2%«:
■ 'MM’::
’PW
[ans une de ses
a délibéré de confier
dernieres seamees,./ ..........
à M. 1e' prOf. G. Maggióre direction
de l’Ecole Normale, vu que cette aqnée
auront lieu les concours rêguliefs pour
leg tittflhiréSi’Elle àyen outìPej décidé d’adcepter les seryi.ces deMl^. les professeup
%bille, pour- ià’ Tourt Corrado ïallâ,
pourte#omaret, et M.lle, Meille, de Turin,
Tourn a accoiupli un agréable devoir, en
reidéftarit ad pêrè du sergent major Pdvarin Héli, tombé au champ d’honneur,
une médaille de. bronze «al valore » et
•\ V ' '.fi
une autre semblable décoration au soldat
Boero-Rol Ignaztot &x donnant lecture
des deux belles motivations qu’ils méritèrent.
On découvrit ensuite solennellement
le magnifique marbre qui a été finement
ciselé par M. Vincent Morglia et qui,
fixè %ùT Ürie îaÇàdé du « municipe », té-‘
moignera aux générations futures de la
/«^ravoure, de
guerre,,Après deux courtes^.|uais chaudeSj|
âllpcutions du Syndic et du J^àstéur ité-'2
rihairé de la paroisse, M. le prof. Falchi
prononça avec élan le beau discours d’oç-j
casion, suivi par le député hon. Giretti^
quii adressa à la foule des paroles él(#>quentes et émues. Quelques mots furent
encore prononcés par M. Salvarani et par
te régent M. Rostan qui compte plusieurs^
à[ prier avec confiance. Que nos ames ,
soient soumises à Dieu sans résistance,
pdûr qu’il nous fafsse la grâce de retrouva nos glorieux martyrs dans la bienhêùreuse immortalité. *
Veuille la présence du Seigneur assister ces messieurs, partout où ils iront
apporter le message de consolation, et
qiïe sa sainte bénédictiop repose, sur iÿanze per iscriziqn|^4ùEthy'a ,çh^ non
eux et leurs familles. Vest notre vtÉux ■'-ôiario giustifjcaté ;|avgráyiesimf
reconnaissant. .............. ’ ' ....* ' ‘ DAVÎbfe- TahiEr.'
* ñora, septembre 1919rt L* i ï fl» V '
’ ■jk ri-' ' ' V"
Gabiuelle Tôurn Ricordiamo wi ^
fi Va^arínÍíí MpNûloVphièifeiScmfM lEÎailfentari,’' péri
SAINT-GERMAIN. Nous avona reçu. île iscrizipni¿e gli çsami.
pour l’Asile et riousîremercions vivement ■' , ;t..-^
50 francs de M.lle Pelletier, et 50 francs ¡.¡m, ,■
de la fahlle Gainme,,defMiten, en sou-,?,,jV ; Un bon livre, im %, di^ço^rs peu
I «^^ioAAnni Maggiore/I
Îiamo clm col 1° Ottobre si riJ!
venir dç leur fils tombé» victime d’un
accident. i ;
SAINT-JEAN. Jeudi dernier a été
béni le mariage de M. Albert Benech, percepteur, avec M.lle Pauline Ricca, devant un bel auditoire. Les jeunes filles
de l’Union Chrétienne avaient pour l’occasion très gentiment orné notre temple
yent faire du bipn; n^ai^^ jy^n l^n exem-|
pie parle bien plus éÎqquennnent, au
cœur. , Confucius. «
C.-A. Tron, Directeur-Responsable.
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colline de SI-Jean*. Position* splende verduresetsde flfturSii et ont chanté uq .,, ..î.,«., dide,.ave# 4 jqp.rnéeS' de
bien joli chœur eri honneur de leur chère^
coüipagne.î
Aux chers époux nos meillehhls f^ieiç
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pour TéslëçOhs de dessin et calligraphie, ¿g ggg élèves parmi les soldats ^mortf;
Nous aurons ainsi: le plaisirpour la patrie.
t Un dîner fraternel offrit encore l’OCc^ion aux nombreuses personnes pré
s.
sentes d’entendre les paroles cordiales seryi ammessi, giovani.îV-’pktte
w
Eynard qui représentait lé. Conseil mude La* Tour, et du còmm. Cra
p^rsonnel qqmplètenœnt ^.att^ché, à 1 Eg^ise, ce qui peut faciliter de beaucoup
le'travail, ■i.'S'tqC’é
__ M. le înôdérâteur'E.'* Œâmpiccoli de M. Rostan, de l’hon. Giretti, du ci
vient dil^âïtir p4urife.4lMandéî dané le seillef provincial prof. Falchi^^de MJ.
tH?t de prendre part ¡Ù la V*
twhationate religieuse^ qui se propose
^ réunir toutes les sfoisefeî du protesMà- pUpne, président de Ja Ghapibhe^de con^^|
Mme pour faire faTe‘ 'àïïx he'soms nôu- lüçrce françaisé he Vùrin.^'' ' 1^.
waux de raprès-guïlT^lQué Dieu yehilie ' *A 4 heures de, l’aprèaf-midî ttû'gériès^
^nit ,(|||j.9uabte^ç|Îp|:t,^> '.isn anériyme lihria bohhê îdée
Ïju- Hter’a eu IteU le mariage de M. îhvitêrtes’*nlilhaiEe8Æongédiésibüun,per
8iôFlé^ÀîbëH^rmëT^;]^k:D^ Mffêr prépàrr dâhr
l’Etr-yer« to .Tour-Noua form.ons .#^’EçoIe.;,IJft bon grpuj^, répQndit,à I’ap
iHetlleurs'-voettx’potff l'a bonheur dïr' .peti Et «^eht tè qur ces ohers amis eureRfr*
nos chers jiaroissiens qui se rendent dans te plaisir d’entendre quelques 'bohs ap^-*
le haut de la vallée d’Aoste. pels venant du coeur de la p
tâtions etifios vœux btefi affectueux.
--------------
CONViTTf MAS6HÎUK
Í diaJOlÇE PELOCE.
(Apertura^ Postifratniti e semigrataiti).
'l'h '
^Questo Convitto si aprirà
simo OttÀre in sede provvista* (€sèa
pastorale dei Coppieri) sotto |a direzione
del pastoie Filippo Grill; ' pOtrauno
____: «A*».,
_______ cui-*
traitements
¿i^^teipise, jaune,^ac
sine. iSoM ^iêesjet'
S’adresser à lù
ONl icÉteÎ&lHE’liodr le Foyer des étudiants, à Toi|ÿ^elllce, une bonnA
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saif del Pqmaretto per le prime tre classi ìòN^'CMEL^i *■ itutrice et ma^
deÌtGinnaeio) l’Amministrazione dispone ^tresse de piano po, fille de 13 ans.
*di liìcuni ^osti gratuiti o semi^atui'li * li ^esi VlqUis *4^ ì‘a* pètsònné ^(Ìemand^
mre di giovani d’ogni parte tl’ata- lai pIDS éfttiòae i:infiance, serieux, mora^
diapippaflenenti a famiglie evangeli,, lité« gtc. Adresser les demandes avec s^
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