1
®pte-Bouranè avec -la Paste
D’ABONNBMBNT par ab
fi' • . . . Fr, 3
ifcgor . . . , , 6
■omagne, Autriche-Hongrie,
Swgique, Brésil, DanemaVlj-,
. WPle, Hollande, Sufcde,
' aft un
'^OnnemenC postai Fr. 3
s’abonne ;
5B1 "Ureau d’Admiuistratioii ;
’’ 1’^^**’^' Pasteura ; et k
'^p. Alpina a Torre Pellice.
? ’*bonneinent pari dn 1. Janvier
et sa paye d'avanee.
Année XXII N. 33.
13 Août 1896.
Numéros séparés demandés avant
le tirage; 10 centimes chacun
Annoncés: 20 centimes par ligne
pour nne seule fois — IS centimes de 2 à 5 foie et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S'adresser pour U Bédaetloa et
pour l’Aimlnistratlon à M.
Jean Jail A prof., Torre Feffice.
Tout changement d'adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commencemeul de l'année.
;il;.,^et se paye a avance._at» .rauue aogy._mencement oe i apnee.
LÉ TÉMOÌN
■'V
¡; >,;
r'.ÎTû,
I'
É(jIIO DES VALLEES VAUDOI8ES
Paraissant chaque Jeudi
li luo atfic&ï lémoius. ici. L8, Suivaot la vérité avec la charité. Ephe [Vyl5. Que ton règne viennOs Satth. VI, 10
(» fil m A i r « :
; pûeiété ùes Mis,sions Evangéliques de Paris
— L’Eglise de San Hier d’Arena —
Néet'Dlogie : M. Charles Gay — Correspondance — Missions — Nouvelles religieuses — Variété.s — Revue Politi^
que — Avis.
, Gette Société, nui a 72 ans d’exJjsience et à l’œuvre de laquelle
Vallées Vaudoises sMntéressent
'^spuis un demi .siècle environ, vient
publier son Rapport annuel, Per; ,®dadé de faire cho.se agréable à nos
A^cteurs, nous leur en donnons un
'Nlit extrait.
j Ra Société des Mis.sions de Paiis
factuellement .à son service 35 MisftOtinaires, qui travaillerjt dans cinq
fl'aiups dillérênls, plas cinq mis„^'Onnaires retraités on honoraires
Aparmi lesquels noire M*' Wetl?.ecker).
*•6 nombre de.s élèves de la Maison
?aes Missions est de 17.
> ,Ga Société a perdu, pendant l’anffe dernière,deux ouvriers; M' Isaac
^*.aseux, le plus ancien ,de tous les
:^is.sion liai res, le premier envoyé des
^^lises françaises en terre païenne, et
Herman .iacot, mort au Congo. Un
^i’o-igième ouvrier, M. Jean Preen,’ le
directeur et le fondateur de l’école
industrielle de Léloaleng (Lessouto)
a donné ses démissions, la fatigue
et les infirmités ne lui laissant pJ
les fot'ces nécessaires aux Iravau
de la direction. >.
Le champ d’activité le plus vaste
est le Lensouto, qui possède 14 stamembres, desservies
par 18 missionnaires. Le chiffre des
écoles s’élevait, pour l’exercice 189495, à 137, celui des élèves à 7295;
ces chiffres sont supérieurs à ceux
de l’annéè précédente. — Les grandes écoles, elles aussi, semblent toutes en progrès. L’école de Théologie
a été transportée (Je Morija à Léribé ;
cinq élèves pasteurs y ont terminé
leur cycle d’études de trois ans. —
L’école biblique de Morija compte
65 élèves, dont 3 Zambéziens, — Si
l’Ecole Normale de Morijane compte
pas plus de 100 élèves, c'est simplement faute de place .et de ressour- \
ces; tous les ans le directeur se
voit forcé de refuser des candidats.
Sur 23 élèves qui se sont présentés
aux examens pour l’obtention du diplôme d’instituteur, 18 ont été admis.
— L’Ecole de jeunes filles de ThabaBossiou compte aetuellement 33 élèves. — Le nombre des apprentis de
l'Ecole industrieile s’élève à 36. —Il ne faut ipas passer sous silence
vt.J
2
k
r :
- 258
rimpnmerie et le Dépôt de livres,
deux établissements utiles dont l’irn.portarice n’a cessé de grandir. Les
livres imprimés au Lessoulo, ainsi
que le journal: Là petite lumière
du Lessouto, franchissent les frontières de la tribu et apportent au
loin Talirnent d’une bonne littérature
chrétiemie. Le cbilfi'e des ventes
de livres feessoutos du 1" Juillet
1894 au 30 Juin 1895 s’est élevé à
23750 francs.
Quant à l’œuvre d’évangélisation
proprement dite, elle a été poursuivie avec activité et avec foi, sans
donner, cependant, tous les résultats que l’on aurait voulu obtenir.
« Ce qui frappe le plus dans la situation présente, dit le Rapport,
c’est l’absence de tout mouvement
d’ensemble dans le domaine spirituel. Il s’est produit, à de certaines
époques, des courants spirituels, entraînant les païens vers l’Evangile;
actuellement ce que l’on constate
partout, du Nord au Sud du pays,
c’est que les positions sont prises et
que la masse ne s’ébranle pas dans
la direction du christianisme s. Il y
a cependant une augmentation de
199 rnemlues d'Eglise.
Un autre champ d’activité de la
Société de Paris c’est le Zambèze
Ce champ nous est tout particuliérement cher, à nous Vaudois, car
c’est là que nous avons trois de nos
missionnaires; MSI. l.ouis et Adolphe
JallaelPaul Davyt. L’avant-dernier
Rapport montrait les missionnaires
du Zambèzd réjouis par un beau
mouvement religieux. Malheureusement, sur plusieurs points, ce mouvement s’est arrêté. Il ne s’en suit
pas, cependant, qu’il n’ait pas été
réel; profond en bien des cœurs, et
qu’il n’en reste pas des fruits. —
Le.s données statistiques de la Mission au Zambèze, si incomplètes
qu’elles soient, sont fort encourageantes. Elles' montrent les écoles
des diverses classes fréquentées par
environ 300 élèves; le chiffre des
auditeurs atteignant 100 personnes
à Seshéké, 200 à Nalolo,
jusqu’à 500 à Léaluyi, peut-P
autant à Kazoungoula. f
Moml)re des [u'ofessanls, c’esl-à-dl® i
des personnes ayant pubUquenifl|
déclaré leur désir de se converil'
on ne le possède pas pour toütf
le.s statiotis. Il est de 64 à Séfula et a
130 à Kazoungoula. Le Zambé*
a aussi son Ecole de Tbéologi®ql
Léaluyi, conliée aux soins de
fi’ére M'' Adolphe Jalla, et qui comP“
acluellernerit 10 élèves.
Pendant la dernière année, **
Mission du Zambèze" a reçu du ret*
fort dans la personne de M. et
Boiteux et de M. Paul IJavyt. MaJ
elle a vu repartir pour l’Europe
Coiilard, que de grandes fatigues®.'
un mal douloureux ont obligé ®
chercher le repos et les secours m“
la science médicale, et M. et M.wt®
Louis Jalla qui jouissent actuell®'
ment d’un congé d’une année.
(À suivre)
L’Eiliss ie Si Pier tì'Arei
En donnant aux lecteurs du ’‘f”
moin le compte-rendu de la Coiil®!
renre Piemonte-Liguria, il a setïiW '
à quelqu’un (|ue nous attendiO%
Irop, en fait de résultat positif,
données les circonstances difficil®%
desquelles certainement nous devoi«'
tenir compte, si nous voulons èW.
équitables. g
En effet, nous attendons, avec
et espoir, un plus grand dévelopP^
ment de l’œuvre, et après
longtemps semé, pendant envirt^
50 ans, il est juste que nous
demandions; où en sommes noo!’'
où sont les gerbe.s recueillies
les greniers? Les œuvres d’EspagD^^
de Belgique, même de la P’rafK®',
paraissent nous devancer, quo'-jg
moins favorisées à certains égaf“'™
Pourquoi ne pas attendre davantage
iSous comptons sur les promâSf®|
de Dieu, sur les prières et l’activd
¡r": !- . ■
-..'t.
3
- $59
£ f>os collègues, car cerlainement
Pü8 Verrons de plus grandes choses.
, ■mi les Eglises du premier disil en est une, des moins en
qui semble cependant nous
■''d)urager dans notre manière de
P'!’) celle de Sanpierdarena. Peu*
.^1 longtemps con.sidérée comme
J® simple annexe de celle de Gênes,
11* prend aujourd’hui des allures
^dépendance qui lui font hon3>’. Soignée jusqu’à l’année derpar les pasteurs de Gênes ou
™ un régent Evangéliste, le Comité
>’11 bon d’y placer un ouvrier à
^*>■6 fixe dans la personne du doyen
J* Evangélistes qui, avec joie et
'j"heur, a accepté son nouveau
,|rte, en le soignant avec son zèle
'?®ituel et en obtenant des résultats
'‘^sfaisanls. Si je ne me trompe,
pasteur de Sanpierdarena a tenu
'Khlièrement. sept cultes par se
dans ce centre industriel si
i.:rPorlant.
ssi le Seigneur lui a-t-il accorcié
î'ecevoif 16 nouvelles recrues,
,^<ÏUelles 8 sorties du calbolioisme.
'We Eglise est une preuve de
que si les membres sont actifs
zélés, comme paraissent l’être
Lde Sanpierdarena, sous la diIptiori d’un pasteur tel tjue M. Tu1.^0) le dernier mot n’est pas encore
sur nos victoires à venir contre
LCatholicisme et l’incrédulité. A
.|.‘® des moyens indiqués pour ex
'quer l’accroissement constant de
, Ue Eglise, il ne faut pas oublier
I qui, sous la diiection de M.lle
snli® Rostan, à parfaitement ré
'Ondu
temps. Les 35 enfants qui font
à un besoin senti depuis
sont autant de portes ouvertes
Ij^^lvangile, et certes là, où le moyen
d être utilisé, il ne faut pas le
iger. L’Eglise de Sanpierdarena
f,. -Pte actuellement 85 membres,
g tni le.squels un bon nombre de
0| gens; les conférences du soir
dg^iiissent un auditoire imposant
personnes environ, et les con¡.'‘mr" ■
1
®ùtions se sont élevées à un rail
lier de francs, desquels 280 pour la
Cais.se centrale. Voilà certes autant
de signes réjouissants qui doivent
être une récompense pour l’ouvrier
et un encouragement pour nous tous
qui aimons notre œuvre d’Evangélisation, et‘qui demandons à Dieu de
la bénir, de la faire prospérer et
d’augmenter le nombre des sauvés
par le précieux sang de Jésus-Christ
Remercier le Seigneur de ce qu’il
a fait jusqu’ici, reconnaître sa main
et ses bénédictions, c’est notre devoir; demander toujours davantage
par la foi, c’est notre privilège.
C. A, TnoN.
M. le pasteor CHARLES GAV
Dimanche dernier, 9 Août, à 4 h.
de l’après-midi, un cortège de 7 à
800 personnes, — parmi lesquelles
un bon nombre de parents, plusieurs
pasteurs et de nombreux amis accourus des paroisses voisines, — accompagnait au champ du repos, au
Villar, la dépouille mortelle de M*"
le pasteur Charles Gay, Directeur
des Artigianelli Valdesi de Turin,
décédé le jour avant à la maison
paternelle, après une assez longue
et douloureuse maladie.
Le témoignage d’estime que le
nombreux public tint à donner au
frère défunt et aux familles.afUigées
fut imposant— À la maison mortuaire, M. le pasteur Hugon lut
quelques versets de la Parole de
Dieu et présenta une prière au
Seigneur. — M, le pasteur D, Peyrot
présida le service au cimetière, il
attira l’attention du public sur l’héritage céleste d,ont parle l’apÔtre
Pierre dans sa 1ère Epitre (I. 4),
après quoi MM. les pasteurs Gardiol et A. B. Tron adressèrent successivement à l’assemblée quelques
paroles d’exhortation et de souvenir
alïectueux pour celui dont on déplore la perte. Le service se termina
par une prière et la bénédiction.
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i-vS
S60
Quelqu’un de mieux qualifié que
nous pour cela donnera prochainement, nous l'espérons, à nos lecteurs
une courte notice biographique (le notre
regretté frère. Nous nous limitons à
pré.senter<à ses nombreux parents, et
tout fiarticulièrement à sa mère et à
son épouse désolées, l’expression de
notre sincère et profonde sympathie
chrétienne.
CORRESPONDANCE
Gênes, lé 8 Août 1896.
Cher Monsieur,
Il m’arrive de la Suisse une autre
triste nouvelle concernant un Vaudois originaire de nos Vallées.
Monsieur Paul Revel, ancien pasteur, s’est' endormi le 3 courant dans
la paix du Sauveur à Neuveviile
dans le Canton de Berne. Son père
était originaire de St. Jean et, si je
ne fais erreur, était né aux Jalla. Il
quitta jeune encore nos Vallées pour
la Hollande d’où il passa en Suisse
et finit par prendre la naturalisation
helvétique. Son fils M."" Paul Revel
naquit le 23 Janvier 1827 et fit ses
études théologiques à la faculté
de Neuchâtel. Il exerça un ministère
long et béni dans le Jura Bernois: et
tout particuliérement à Neuveviile.
Vu son âge, il démissionna il y a
quelques années, sans cesser cependant de faire du bien dans sa
chère Neuv'^eville. Membre du clergé
Bernois et
connaisseur parfait de
l’Allemand, il présida maintes fois le
synode et fiit à plus d’une reprise
nommé Modérateur. Preuve évidente
de l'estime qu’avaient pour lui ses
collègues.
Pranchementévangélique il a prêché la vérité de la manière la plus
fidèle. Étant très modeste il avait en
horreur tout ce qui ressemblait à de
là rêehme ou au patois de Canaan
en fait de religion. Et cependant il
était d’une largeur chrétienne vis-àvis des nouvelles sectes.
11 s’occupait de toutes les
chréliennes et missionnaires et
ne frappait .jamais en vain
et
porte. Il s’intéressait beaucoup au
de nos psteurs vaudois qui exercem
leur ministère en Suisse - et étal|
loujoui’S très heureux lor.srpi'il pûù‘;
vait leur être utile.
Il n’a jamais oublié que le sanf
des Vaudois du Piémont coulait dan®
ses veines. Aussi en 1882 nous .sachant avec la besace à la main lont
près de la ville où il exerçait
ministère, il vint nous inviter à aliar
à Neuveviile, nous olj'rit sa chajr<5
et nous ouvrit sa maison de )a
niére la plus hospitalière.,
lors il nous disait chaque année '
l’année prochaine s. p. à Dieu,
chez moi. » Corhrne il faisait .béatJ
de jouir de son hospitalité, de
compagnie, de sa conversation. BD
lorsque le monlant de la collecte 1®,
satisfaisait il souriait et s’écria.lD
« Bon ».
Une des premières demandes quf'
me faisait était presque toujoi^?
celle-ci; «Comment va mon ami Uç)W
David Pellegrin?». 11 me quèS’i
tionnail sur les Vallées, sur les i|'
lérêls spirituels et matériels de nt*?
Vaudois ainsi que sur notre œu^r®
d’évangélisation. Et il y mettait
intérêt et une chaleur qui nous f®V;
saient du bien. Il me tardait toujoUf|^
d’arriver chez ce cher ami, car Ne*^'|
veville était pour moi une espé^|
d’oasis. M’étant aperçu d’un déeli
très sensible dans ses forces, j’ai teh
à repasser chez lui le l.er Juin def|
nier, ayant le pressentiment qué’ll
ne l’aurais plus revu ici-bas,
C'est une grande perte pour notu
pour les Missioris, pour St. Loup ^
pour l’église et les pauvres de N^i^J
veville. Mais le fidèle ami, le dévoa^
serviteur du Maître est entré dan«
maison du Père où il se repo.se
où ses œuvres le suivent. ' •'- J
Monsieur Revel laisse deux
farits, son fils qui, comme avocat
cupe une position élevée à Genév
p.t ftn hnnnp fiUp ei tAnrlrp P.t 0® 1
5
". .'•' -V '. '• '
26Ï - '
'f'V'ii''-':
I
pVGuée MJle Emma, qui cerLes conK^inuefa à Neuveville les bonnes transitions paternelles. À l’un et à l’autre
fàinsi que à leurs cousins, les neveux
notre dier ami, nous envoyons
&:l’expression de noire vive sympathie
1,chrétienne demandant au Seigneur
l'tle les consoler. Pour vous, cliez
I M. une bonne poignée de main de
bvotre dévoué
G. Pqns, pasteur.
MISSIONS
Des deux délégués de la Sociélé
de Paris à Madagascar, M. Krüger
'a dû quitter Tananarive le 30 Juin.
Quant à M. Lauga il doit être remplacé par M. Edmond Meyer, Mai.s
comme celui-ci ne peut s’y rendre
avant le printemps prochain, le Corn ité a résolu d’y envoyer provisoirement le missionnaire 13. Escande,
récemment revenu du Sénégal en
congé. M. Escande s’e.st mis luimême à la disposition de son Comité.
w
£■
Le célèbre explorateur genevois
Auguste Bertrand, de retour de l’Afrique, où il a eu l’occasion de vi.ailer les stations missiomiaii'es du
Zambèze, parle avec ta plus grande
admiration de l'œuvre qu’accomplissent nos frères dans ce pays. —
il écrit: «11 faudrait envoyer là-bas
les incrédules; ils seraien t coti vaincus,
à n’en plus douter, de la merveilleuse
puissance de transformation de l’Evangile, et en même temps il verraient les- trésors de patience et de
courage que Christ > inspire à ses
serviteurs en pays païen. L’influence
des missionnaires est immense. L'a'ulorilé morale dont jouit M' Coiliard
auprès du roi Léwanika et ses sujets peut se comparer uniquement
Nouvelles Religieuses
M. Adolphe Comba, ayant été appelé à desservir l’Eglise française
de Gênes, sa paroisse de Poscbiavo
(Canton (les Grison.s) a élu comme,
pasteur M'’ Abel Gay.
Le 29 .luin dernier a eu lieu
au cimelière protestant dq Tesiaccio,
à Rome, l’inauguration du monument
au célébré Alexandre Gavazzi, avec,
le concours des pasteurs de toutes
les Eglises Evangéliques de la ville
et des i;eprésentants de diiîérentes
sociétés patriotiques. , ■!
On se prépare, dé.s . à prés.ént, i à
célébrer, à Ferrare, le quatrième ccut
tenaire du martyre de Jerôme .Savonarola. Le poète Josué Carducci
est chargé de prononcer le, discours
commémoratif, i.:, ; .
Les vieux catholiques, les protestants et les grecs non unis de
Vienne se sont réunis le 20 Juillet
dernier pour ,protester .contj-e,, l’eu.-,:
cyclique du Pape, sur I’unioh cíes .
Eglises.
Georges Muller^ le célèbre philanthrope chrétien de Bristol, a célébré dernièrement la 90® année de
sa vie. U a reçu pour ses Orphelinats'
en réponse à .ses prières, là belle
somme de presque 34 miîiiphs^ et
demi de francs; plus de iSO mille
enfants ont été élevés et; instruits
dans ses établissements. "
à celle de Livingstone ».
Parmi' les Sociétés, ,flan.çaises
qui, en France, tK*availlent‘à propager l’Evangile, Iq Sofiiété Evangélique .
de trance ésl la plus aneifnnç. Elle
vient de publier son^ 03,é‘mé''' Ràpport (1895-96): elle à acftiéllement
à son service 33 .agents qui’ desservent 20 stations et '52 annexes,
visitent-bon norabi’e d’aufre.s localités et dirigent U écoles. Ses rev
cettes, pendant cette dernière année
G'
■y,.:.,;
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- 2Ôâ _
ont été de frs. 78 244 33, tandis que les
dépensessesont montées à frs. 89977,
74 — 11 y a donc un déficit de
fr.s 11733 '41. — Parmi les choses
intéressantes que le Rapport nous
fait connaître, nous relevons les faits
suivants :
Un jeune garçon, placé dans une
maison de commerce, reçut, au bout
de cinq mois, de ses patrons, une
pièce de vingt francs comme témoignage de satisfaction. Pour lé
récompenser, ses parents le laissèrent
libre de l’emploi de son argent, l-e
dimanche suivant il remit modestement sa pièce d'or à l’agent de la
Société, disant qu’il serait heureux
de la consacrer à l’œuvre de Dieu.
Une jeune fille de Ifj ans, récemment convertie, écrit: «Plusieurs
dimanches de suite, je suis allée
voir deux vieillards illétrés, le mari
et la femme, qui étaient malheureux,
étant malades et ne sachant pas
lire, de ne pouvoir aller entendre
la Parole de Dieu. M'étant munie
d’un crayon et d'un carnet, je suis
allée au culte, j’ai noté soigneusement les passages lus, les cantiques indiqué.s, puis le texte, et
enfin, comme j’ai pu, les idées de
la prédication. Puis l’après-midi,
m’étant rendue chez mes chers vieillards, je me suis efforcée de les
dédommager, en leur lisant tout
cela, et en priant avec eux, de n’avoir pu assister au culte s.
Une autre fille écrit: «Sur le conseil de notre cher pasteur, je suis
allée demander à une pauvre mère
de famille dont le mari est malade
et qui est obligée de travailler dur
pour gagner le pain de sa nombreuse
famille, si elle voulait me donner
le linge et les habits de ses enfants
à raccomoder. J’ai consacré à cela
trois heures par semaine, après ma
journée. Ob ! si vous aviez vul a reconnaissance de cette chère femme! »
était, dans ce pays, en 1895, représenté par 1008 organes. — Les plus
répandus sont: le Christian Hérald
de New-York, que dirige le célèbre
prédicateur Talmage ; le Sunday
School Times, de Philadelphie, ta
Golden Rule, de Boston, qui tire à
91 mille exemplaires par semaine,
et VOutlook, édité par le Rev. Lyman Abbot, le successeur du fameux
Reecher. Quelques uns de ces journaux sont de véritables revues de la
situation religieuse, politique et littéraire du monde entier. Il en est
même qui ne dédaignent pas la
caricature.
—'A/VW
— Plusieurs journaux ont an' nonce que l’empereur de Ru.ssie
aurait ordonné à son ambassadeur
à Constantinople de taire entendre
au gouvernement turc les plus sérieux avertissements au sujet des
massacres d’Arménie.
D’autre part, on dit qu’à l’occasion
de son couronnement, il a conféré
' à M' Pobedonostzeir la première
I classe de l’ordre de saint Vladimir.
; Le reserit impérial qui accompagne
' cette haute ilislinction se termine
I par ces paroles: «Je souhaite cor' dialeraent qu’il me soit donné de
j vous conserver longtemps au nora^ bre de mes conseillers les plu.s
' intimes. Je demeure pour toujours
! votre affectionné et reconnaissant;
I Nicolas. » [..’empereur avait ajouté
! de sa propre main les mots: et reconnaissant.
I C’est peu rassurant pour le sort
I futur des chrétiens qui n’appartiennent pas à l’église orthodoxe.
I (Le Refuge.)
§
— La presse religieuse est, aux
Etats Unis d’Amérique, une vraie
puis.sance. Le journalisme religieux
VARIÉTÉS
m
■
On annonce que le docteur Griesbach aurait trouvé le moyen de
mesurer, d’évaluer scientifiquement,
les diliérents degrés de la fatigue
intellectuelle, au moyen de la sensibilité de la peau.
7
- 263
#
D’aucuns proposent d’appliquer
cette invention aux écoles pour régler le travail de tète de notre jeu nesse comme on leur mesure la
nourriture, les exercices phisiques et
les autres coeflicienls de la santé.
Bainilarivony ancien premier ministre de Madagascar et mari de la
reine Ranavalo II est mort presque
subitement dans les environs d’Alger,
où la France l’avait rélégué. 11 avait
exercé une espèce de dictature dans
son île pendant plus de trente années, grâce à son intelligence et à sa
culture supérieure. Son corps a été
embaumé et sera probablement transporté à Madagascar.
La Banque d’Ilalie a été autorisée à émettre 400 mille billet.s <le
mille francs, — 700 mille de cinq
cents francs, — 3 millions et 200
mille de cent francs, — et 3 millions
600 raille de cinquante francs.
Au commencement de l'année
1895 les chemins de fee de toute la
terre mesuraient une longueur ue
687.550 Kilomètres, ainsi répartis:
— Amérique: 364,975 Kil.s, Europe :
245,300 Kil.s, Asie: 41,970Kil.s, Australie: 22,202 Kil.s, Afrique : 13,103
Kil.s.
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Ê' ■.
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K?-'
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it.
— La fièvre tauromachique continue
a sévir avec une incroyable intensité
dans le Midi de la France. Partout on
réclame, contrairement à la loi, la
mise à mort des taureaux et on l’obUent par la violence, grâce à la
faiblesse du Gouvernement qui n’ose
pas faire respecter la loi. A Montde-Marsan 6 taureaux ont été tués
au milieu d’un vrai délire d’enthousiasme. A Béziers, un matador, jeune
homme de 30 ans, a été tué par un
taureau, et au lieu d’en tirer une
sage leçon, la même foule, après
avoir fait à la victime des funéraille.s
magnifiques, demande et obtient,
quelques jours après, la mise à mort
d’autres taureaux pour venger la
victime C’est la soif du sang dans
tout ce qu’elle a de plus révoltant
et de plus barbare.
[Le Refuge).
Reviio Politique
Le vapeur hollandais Doelwyk,
ayant une forte cargaison de fusils
et de munitions, déslinés à Ménélik,
a été capturé sur les côtes de la
colonie italienne dans la mer Rouge
par le croiseur Etna et escorté jusqu’à
Massaouh par un autre navire de
guerre italien. Quelle excellente aubaine pour les journaux à court de
nouvelles, que celte capture sur laquelle on disserte depuis quelques
jours. Et quelle aubaine aussi pour
le Gouvernement qui pourra se refaire des perles de fusils de la dernière
campagne africaine. Car il paraît
bien que nous sommes dans notre
droit, si nous gardons ces 30.000
fusils qui étaient déslinés à une
nation avec laquelle nous sommes
toujours sur pied de guerre. C’est
une loi de droit international que
l’Italie appliquera dans toute sa rigueur, sans que le gouvernement
hollandais ait pour cela le droit de
se plaindre.
En .souvenir de l’héroïque Annila
Garibaldi, première femme du héros,
on a inauguré un cippe dimanche
dernier, à S. Albert de Romagne.
Une bien triste nouvelle nous arrive des Etals Unis. A Habneville,
trois italiens accusés de meurtre,
furent traînés bois de la prison où
on les avait renfermés, et massacrés,
d’après la loi barbare de Lynch, par
la populace. C’est une façon defaiie
justice qui n’est certainement pas
digne d’un pays civilisé.
Un cataclisme effroyable s’e.st produit sur la côte N. E, de l’île de
Nipón (Japon). On ignore encore
s’il s’agit de tremblement de terre,
d’éruption sous marine ou d’un soudain abaissement de terrain. Ce
qu’on ne sait que trop, hélas! c’est
8
■■ ■ ■■■ ' , ■ ■' . '
584
(¡u’il y a 30000 victimes humaines
et plus de 10000 maisons détruites,
ensevelies.
1res insurgé.s crétois qui disposent
de 38000 fusils, continuent à se
battre avec les troupes du Sultan.
I.e plus grand désordre l’égne dans
l’île et tes populations des campagnes surtout sont en proie à la terreur, qui n’est que trop justifiée
par les cruautés journellement commises par les troupes musulmanes.
Dernièrement 29 officiers dej l’arméé grecque ont déserté pour s’unir aux insurgés de la Crète.
AVIS
En cas de mauvais temps le Samedi 15 Août, ou d’humidité persistante les deux jours précédents,
la fête annoncée comme devant avoir
lieu eh plein air à Rocciamancod,
sie, Liejidra dans le temple du Ciabae,
à la môme,beure et avec le même
prpgi'aramfii : - ■
Réunion «lu lO ^ont.
La Réunion du 16 Août, pour les
Vallées de S.t Martin et Dérouse,
aura lieu D. V. au Collombier, à
cinq ^minutes du Perrier, sous les
chataignëi's et,, en cas de mauvais
lémps, dans le Temple. Le Culte
commencera à 3 hèures et sera
terminé â 5 heures ,,précises pour
perrnettre à tous de' rentrer chez
soi avant la nuit.
COLLEGE VAUDOIS
Les élèves de 5“ et 6* antiée désireux de connaître les conditions se
ratlaciiaut à l’obtention des .subsides,
qui se donnent de temps à autre au
Gollége, sont priés de, s’adresser au
plus tôt à M. flenrlMeille directeur.
A.VXS
La s^uodra (les garçons de l’Asile
>de-Finalniarina quittera, D. V,, le
bord de la mer Vendredi lé 14 courant et arrivera à Pignerol et à la
Tonr par le dernier tridn qui pàrP^
de Turin à 7 li. 45 du soir {19. 45). '
TEMPLE DU CIABAS
Dimanche, le 16 Août, à 3_ h.^,|
culte avec prédication. Sujet:,, ÊlreM
trouvés en Christ. Phil. 3 9.
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PENSEE
Ne dilVérez pas, »'U est possible,
lesdons <|ue vous voulez faire, jusqu’âj.rV
l’arlicle de la mort; car, à pr#Îfe
premem.it parler,, un raourapt dontlè,^
je bien d’autrui et non le sien.
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