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Soixante-hui^ieme année - Anno X“
19 Février. 1932
N» 8
Eíí-v< "'"'’F] _ ______
' PAEAISSANT CHAQp VEÜTDREDI
DES VALLEES
PRIX D'ABONNEMENT :
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les denx Amériques)
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..dignes de louanges, occupent vos pensées iPhü. IV, 8).
8
g
POUR LA VIE INTÉRIEURE
La voix de Thistoire.
■Ì- ^
« Nous donc aussi, puisque nous
sommes environnés d’une si grande
nuée de témoins... rour|)ns avec persévérance... ». Héby^mx XII, 1.
Je rappelé très vilvement ün souvenir
de jeunesse à propos de noL’e histoire
vauidoise. C’était à une fête du XV août
sur les hauteurs de Pramol. Airès ies allocutions de dieüx ou troils oriteurs, on
annonça que M. B. parlerait de Votre Histoire. Il me semble voir encore is gestes
et entendre sia voix !
Il s’était inspiré à ces mêmes paroles
de l’épître auix Hébreux. Avec une puissance remarquable il aifirmadt que nous
n’étions pas seuls sur ces bauteuis, mais
que les grands espilits de notre épo )ée frôlaient nos âmes, que nous étions environnés d’une nuée de témoins...
Aujourd’hui je crois saisir mieux k portée de ces paroles semées un jour |ur la
0 montagne.
Ne voulaient-elles pas dire à notrieJpeuI pie, à chacun de nous, que c’est un signe
de la divine miséricorde ,que celii de
: n’être pas nés sur une terre vierge, mais
'd’être enracinés idlans un sol fertile :lune
1 tradition glorieuse de foi et d’héroïsme ?
Ne pas être [seuls à marcher au^ur
d’hui, ne pas être seuls en présencé de
l’avenir, mais être environnés d’une iuée
de témoins, c’est non seulement un pfivilège, c’est une divine protection. î
Ne pas être seuls à interroger leâ signes dies temps, surtout lorsqu’ils font
fflauvais, mais entendre le murmura de
¡^histoire, des réponses de Dieu, aux prières de ses enfants, n’y a-t-il pas là enpre
ttoe ineffable grâce du Tout-Paissanü?
A Malgré nos oublis coupables, nous rous
}»umons assez souvent vers la nuée de
témoins. Nos enfants, nos jeunes gens|sa\*ent qu’ils ne sont pas seuls à croir^ à
lutter, iriême si la génération à laqi^be
nous appartenions, nous les aînés, dût àisparaâtre sans laisser de tnaos. Ne æyôns
pas si superficiels dans nos jugements î
yoyezj: même le Vaudois qui est sourd
à ,1a voix de l’Eglise, n’est pas enclore
aïi^rd à la voix de l’histoire : il accomi|[i)riait aujourd’hui encore idies miracles, peutêtre serait-d prêt à donner sa vie si èn
voulait le blesser dans sa dignité d’enfant
de l’histoire vaudojse. Il porte encore, sais
en être oonscilent comme nous le souh^'terions, tes marques de faction divine. |ll
jouit encore de la" miséricorde que Di^u
fait reposer sur les générations de ceix
qui font aimé. i
S’fl. y a des cas die complète inconscience,
d’aveugles 'de naissance ou de par leur initiative, ils n’annulent aucunement pbs
affirmations. j
Les renégats de jadis non plus n’ofit
pas arrêté les pleins de Dieu.
L»a nuée de témoins nous entoure, nojus
environne, surtout en ces jours. Pour nojus
accuser ? (Pour nous flétrir ? Pour nqbs
»lettre en garde contre les diangers (ÿie
»eus courons ? Pour nous iheiter à la fidélité, au sacrifice, à la persévérance... ? |
« « 4:
J’ai, pour ma part, tendu l’oreille et |ai
Nettement entendu cette voix : « Nous, íes
iémoins (les témoins-martyrs, d'après he
aens plus précis du terme grec), nefus
B
vous conjurons de continuer à écrire l’histoire que Dieu a, en partie seulement,
poursuivie /avec nous, de persévérer... ».
L’histoire die notre Eglise, de notre peuple, n’est donc pas dose. EUe a des chapitres, des dates mémorables, mais'elle a encore un grand nombre die pages blanches.
C’est un livre ouvert et un livre scellé :
selon qu’on le regarde du côté du passé
ou du présent et de l’avenir.
Il ne suffit pas, sans doute, d’être les
enfants d’Abraham selon la lettre (et on
nous te rappelle de différents côtés 1) : il
faut fêtre selon fesprit.
Ceux qui se contentent de l’histoire, du
passé glorieux, 'de la foi des i>ères sans frémir aous le souffle de fBsprit qui les a
guidés, sans trembler sous le poids des responsabilités que l’histoire' sacrée leur a
transmises, sont dignes de ces reproches.
Ils ont mis une date, te mot « fin » à l’histoire de leur peuple.
Mais qui oserait lancer une semblable
accusations contre 'tout le peuple, contre
toute l’Eglise ? N’y a-t-il pas, ci et là, au
nord comme au sud, parmi les croyants
vaudois, la conviction absolue que’ Dieu ne
s’est pas retiré de leur histoire, que Dieu
ne leur a pàs ôté les visions de l’avenir,
que Dieu n’a point faiit taire la voix des
témoins ?
La m,ission, tes sacrifices, l’œuvre, les
hommes de notre Eglise en Italie ne sontils pas les signes de la folie divine, de
fEsprit de Dieu qui agit sans cesse ?
Au point de vue humain c’est sans doute
une entreprise foie !
Donc, nous croyons à l’histoire qui
doit encore être écrite ; nous croyons à la
mission apostolique prophétique de notre
Eglise dans notre patrie. Crions-le même
sur les toits de nos hameaux, si cela est
nécessaire, mais que tous les Vaudois qui
rappellent avec émotion les dates de 16861689 ou de 1848, saclient que Dieu ne rejette pas ceux qu’H a élus. «
C’est dans cette foi, environnés par les
témoins de la foi qui se purifia dans lé
brasier des persécutions, des exils et des •
bûchers, que les Vaudois^nt prêts à pei>
sévérer, à attendre fheikfe de Dieu. EUe
^nnera quaiid II le croira bon. L’avoir
attendue, comme des sentinelles, n’aiura
pas -été une œuvre vaine. e. g.
Chanforan.
Ce nom, que selon l’étymologie on devrait écrire Champforain, indique un emplacement où, à l’imitation du Forum de
Rome et d’autres villes, qui ont reçu d’eUe
leur civilisation, se traitaient les afîiaires
publiques. C’est là que se tenaient les marchés, c’est là qu’avaient lieu les assemblées
du peuple.
Au moyen âge, tes oommunes du Val Luserne réussirent à s’affranchir, en bonne
partie, des redevances dues aux seigneurs
féodaux, en leur versant une somme annuelle, moyennant laquelle eles pouvaient
s’administrer eles-mêmes, nommer leurs
syndics et conseillers et 'discuter tous leurs
intérêts. Il y eut alors ces réunions, assez
fréquentes, des chefs de famille, qui ne
furent supprimées qu’à l’époque de la Révolution française.
Ces assemblées avaient lieu, paraît-il,
dans le champ foran. Aussi trouver-t-on des
localités portant ce nom, à Salse, à Usseaux, à la Cluse près Gap, et celui de
Koran à Salbertrand et à Molines. Faët
ixjssède l’Adret Foran.
Le Champ foran d'Angrogne était bien
situé pour servir aux usages qui ont été
indiqués.. Placé au vrai centre de ce vaste
vallon, près du Serre, le plus gros hameau
de la commune, il présente, sur une pente
Sésez douce, tout l’espace voulu pour réunir la population de la commune entière.
|L est limité au couchant par te ravin appêflé le Foran, tandis qu’à l’autre extrémité du pOiateau s’élèvent des maisons,
J^ont les habitants avàient, par là, reçu
'le surnom de Chanforan, au moins dès le
XV' siècle. Les familles de ce nom ont dispalru d’Angrogne, pour passer à la Tour,
,Saa'nt-Jean et Rocheplate.
En se réunissant à Chanforan pour
'leurs synodes, nœ pères ne faisaient donc
4ue continuer u'n usage séculaire, qui
n'avait de nouveau que le fait de traiter
des intérêts de la religion là où l’on
n’avait, jusqu’alors, ,discuté que des affaires matérieies.
Les synodes précédents avaiént toujours été tenus en cachette, si bien que
mus ignorons où ils ont siégé, sauf les
deux précédaint immédiatement celui .dont
fl s’agit ici.
La Réforme, c’est-à^lire le soulèvement
¿’une grande partie de TEhrope contre
l’Eglise, qui, depufe plus de trois siècles,
pourchassait les Vaudois, n’avait pas manqué d’attirer leur attention. Aussi convoquènent-ils tous leurs Barbes en'un synode
particulièrement important, qui eut lieu
en 1526, l’année de la première diète de
Spire. Cent vingt Barbes s’y trouvèrent,
représentant 80.000 Vaudois. Pour être à
l’abri de toute surprise, ils avaient choisi
un ravin 'reculé,'Iqin de toute habitation,
le riant idlpage du VàUbn, au'dessius du
Laux, au pied de l’Albergian.
Il y a six ans, nous avions lancé, sur
les colonnes de YEdw, l’idée que notre
jeifnesse s’y iiendît en un pieux pèlerinage commémoratif. Pèrsonne n’a pris
garde à cette proposition. L’é-vènement
méritait mieux que cie complet oubli.
Ce fut, en effet, cette assemblée qui décida d’entrer en relations avec tes réfonrpâteurs, et qui envoya en Altemagne le
Barbe Martin Gonin avœ un collègue.
Leur relation fut sans doute favorable,
puisque le Barbe Morel fut chargé de ré'diger les points sur lesquels on désirait
recevoir des édaineissements, en vue de
l’union avec les nouvdjes églises réformées.
Pendant ce temps, la Réforme s’était
aussi affermie en Suisse. Auœi, soit à
cause de la distance bien moindre, soit
grâce à la communauté de langue, Morel
et un collègue s’airrêtèrent-îk auprès des
directeurs des églises de Neuchâtel, Berne,
Bâle et Strasbourg, dont üs obtinrent des
réponses satisfaisantes. Morel les présenta
à un synode partiel, qui eut lieu en Proven'ce. C’était en 1530.
Il s’agiæait d'une question de la plus
haute importance, que l’on ne pouvait décider qu’avec Tintervention de tous les
Barbes, particulièrement les plus âgés et
expérimentés. Or ceux-ci se trouvaient
précisément alors à la tête des communautés vaudoises de Calabre et des Pouilles.
C’est pour les consulter et, si possible,
leur faire faire ce long voyage, que le
synode fut fixé à deux ans de distance, en
1532. Nous verrons prochainement quelle
fut l’importance de cette assemblée.
J. J.
CbarUS'Allicrt
Ettafoid«Rsi<nn{$ann(es.
Ce n’est ici qu’un tout petit chapitre
d’une bien longue histoire : l’histoire des'
croyances religieuses du roi Charles-Albert
n’est, en effet, ni courte ni peu complexe.
Ni Tabbé Liautand, auquel il fut confié,
avant de passer dans te modeste pensionnat genevois idu palsteur Vaucher, ni celui-ci ne réussirent à façonner l’âme du
jeune prince dont la mère allait danser
la carmagnole autour des arbres de la
Liberté.
Ces influences diverses, et parfois divergeantes, ne sont pas sans jeter un certain
jour sur les contradictions psychologiques
et sur la variété d’attitudes, même religieuses, que nous surprenons dans le
prince de Carignan.
Ce n’est point, d’iaiüleurs, le lieu ici de
tes examiner en détail.
Sii, d’une part, mon but est plus modeste,
je le sens, d’autre part, plus élevé, désirant laisser à la parole même, à l’expression
te^uelle, et française, 'de Charles-Albert
(puisqu’il écrivait tr^ souvent ou mieux
presque toujours en français) de nous renseigner sur la foi do ses jeunes années,
Je choisit, pour cela, Tépoque la plus
triste de sa jeunesse, celle où, âgé d’à peu
près vingt ans, il se vit, à cause de la conjuration de 1821 (qu’il n’a point, lui, sacrifiée, comme il n’a nullement trahi son
roi), il se vitt .donc, à cause d’elle, haï-pair
les réactionnaires, comme par les révolutionnaires et par les libéraux, ainsi que par
le nouveau roi Chlaïrlœ-Félix, lequel l’exfla à
Florence et le soumit à la tutellè du Grand
Duc de Toscane.
Ce sont les plus cuisantes, il est vrai,
que les premières amertumes de la 'vie ;
Chartes-Albert ne paraissait pas devoir
les supporter. Un instant même le noir
découragement le prit et la folle pensée
du suicide l’obséda.
« ...Je finirai, écrivaitiil le 4 juillet 1821,
de Florence, en ne voyant qu’horreurs en
cé monde. Pourquoi Dieu m’a-t-il si souvent sauvé de la mort pour ne me laisser
connaître que la flage et le chagrin ?... ».
Et le 14 décembip de l'a même année il
écrivait encore : « ...J’ai des moments ■vraiment affeeux... ».
Mais la foi te secourut.
On n’a voulu y voir qu’exdtatioiis mystiqms (Vidal), on n’a pas cru y découvrir
triace du protestantisme de M. Vauchei'
(Rodoliico), qu’il nous suffise de n’y apercevoir que les preuves de sa foi, que les
traces indéniables d’une conception religieuse haute et bienfaisante.
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C’est quand te malheur frappe ses plus
rudes coups,-et les plùs obstinés, que Ton
découvre peuvent la Vdonté Supérieure
dont on ne saurait pénétrer les desseins.
Il en est ainsi pour Charles-Albert. Toujours reviennent dans ses lettres des paroles de soumission chrétienne à te. volonté
de Dieu :
« ...Je vois que... tout doit me tourner
mai, mais enfin que te -volonté de Dieu
s’accomplisse...» (17 juillet 1821). « ...(^e
te volonté de Dieu soit faite. Il en sera de
moi ce qu’il voudra... » i(2 mars 1822).
« ...Ma vie ici est toujours trfete ; il me
tarde bien de vous revoir j; mais enfin que
la volonté de Dieu se fasse en tout et partout... » (21 mairs 1821).
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II va' même jusqu’à nous donner des
phr,a(ses ayant toute la saveur de la pré-“^
destination : ^ »
, « Quelques personnes croient qu’il n’est
pas très siûr que jie devienne roi. C’est possible car Dieu laisse arriver ce qu’il veut ».
Et encore : « ...Puiissé-je bientôt avoir
quelques notions qui puissent me mettre
à même de comprendre ce que le Seigneur
veut de moi... ».
Et plus loin (octobre 1822) : « ...Il sera
de moi ce que bon il plaiiTa au Seigneur... ».
Et voici d’autres expressfons d’un ton
parfaitement biblique :
« ...Il viendra puis un temps, je l’espère
où il (Dieu) voudra que nous soyons heureux, et où il fera triompher les gens de
bien ,au dessus des calomniateurs et dS
ceux dont le seul emploi' en ce monde est
d’y servir les démons... » (21 mars 1822).
« ...Je me gbiifierais presque du grand
nombre de mes ennemis, et de l’espèce de
persécution qu’on exerce contre moi, car
Dieu l’a dit clairement que ceux de ces
serviteurs qu’il' aimerait le mieux, passeraient par toutes les épreuves possibles sur
cette terre, et que le désir des méchants
périrait » (29 avri 1822).
« ...Dieu finit toujours par faire triompher l’homme de bien... » (octobre 1822).
N'avonsrinous iJias ici l’écho des lectures
bibliques que l’on faisait chez le pasteur
Vaucher ?...
Mais c’est aux moments de ses pires détresses que la soumissibn de Charles-Albert
à la (volonté de Dieu semble le plus
complète.
Le 19 septembre 1822, trois jours après
l'incendie dont avait fiafili être victime son
tout jeune fils Victor-Emmanuel et qui
coûta la vie à Thérrâe Giannotti, l’héroïque nourrice qui sauva l’enfant, il commençait sa lettre au comte d’Auxers par
ces mots : « ...Dieu a daigné nous visiter :
que sa sainte volonté s’iaCcompliæe en tout
et pour tout !... ».
Un an auparavant, lorsqu’il avait appris
qu’ü était lui-même frappé d’un mal incurable, il s’était limité à écrire des mots
comme ceux-ci : « ...Patience ! je vivrai en
souffrant beaucoup. Puifee Dieu me comr
penser ces 'douleurs et le reste que j’ai
souffert, dans l’aUtre monde infiniment
meilleur !... Dieu me protégera, je l’espère.
Ses vues sont infinies et incomp^éhensi^
bles... Il fait passer (ses serviteurs) par
toutes les vicissitudes possibles sans jamiais les abandonner... ,Hus j’avance, et
plus je vois combien (j’aii bien fait de
m’être tout 'donné à Dieu... pour rapporter tous mes désirs et mes actions aiux volontés de notre Créateur... ».
Pensez que c’était un prince qui écrivait
ça, ajoutez qu’il n’avait que vingt-quatre
ans et vous en supputerez mieux ainsi la
haute valeur.
Dans l’abandon où ses amis l’avaient presque tous laissé, en butte à la calomnie et
aux accusations de ses ennemis, loin de vouloir perdre qui que ce soit, le jeune prince
paudonne et n’a 'de confiance qu’en Dieu.
« ...Je me fie trop en la justice de Dieu,
écrivait-il le 28 miaj 1821, pour chercher
d’autres réparateurs de mes torts que lui
seul, et pour ne voifioir pendre personne,
même de mes ennemis, en fafeant quelqu’espèce de justification... ».
Et le 16 juin il écrivait : «jDieu est le
juge suprême qui voit lœ actions de char
cun, qui finit par démasquer la calomnie,
qui m’appellera peut-être à lui avant que
mes actions soient mises dans tout leur
jour, mais qui sûrement fera rejaillir les
peines que j’éprouve en bien sur mon
fils... n m’attriste de la déplorable fin d’aJiciens amis... Miáis... je leur pardonne le
mal qu’ils m’ont fait et me font. Je ne me
rappellerai ceux que le langage mondain
pourrait appeler mes ennemis que pour
leur faire le plus de bien que je ix)urrai ».
Le 12 mars 1822 il écrit encore : « ...Je
suis bien loin de faire une action avec une
double fin ; je ne cherche qu’à faire mon devoir de mon mieux, pour plaire à Dieu, et
à lui seul; je cherche enisuite à faire le
plus de bien que, je peux, et à tout le
monde, même à mes ennemis, et toujours
pour la seule et même intention de plaire
à Dieu...».
Et le 19 ^mars 1822 : « ...Nous verrons
comment Dieu terminem cette comédie si
scandaleuse : fi peut pardonner à tous mes
ennemis, conune je le fais moi...».
Et encore le 12 décembre il' écrit : « ...Je
suis bien éloigné pour chercher quels sont
mes ennemiis. Ce serait l’opposé de mon
caractère. Je gémis quelquefois d’être
obligé de les connaître... Je les plains et,
je vous assure, je n’aî d’autre désir dans
le cœur que Dieu puisse, un jour, leur
pardonner aussi bien que moi... ».
Et le jour suivant il écrivait, à un autre de ses amis : « ...Quant à nîoi, je n’ambitionne qu’une seule chose, le Paradis.
Dans tous les cas, j'ai pardonné, et- le ferai continuellement, à tous mes ennemis
indistinctement ; je ne perdrai jamais personne, et garderai de même le silence lorsque ma, conscience ne me permettra pas
de défendre quelqu’un attaqué, car l’homme ne possède qu’une âme ».
N’e.st-ce pas appliduer le plus haut principe de la charité chrétienne que de ne
voir en personne des « ennemis » et de
chercher, en toute icirconstance, à leur
faite du bien, que de les pardonner, que
d’implorer Sur eux le pardon de Dieu, que
de ne vouloir perdre personne pour se
justifier soi-même?...
Et c’est là ce que faisait le jeune prince
Albert de Savoie.
Si Charles-Albert en était arrivé à ce '
point c'est qu’il aViait mûri en lui- tout ce
que le Christianisme a de plus élevé.
Façonné à l’école suprême de la souffrance, fi en 'Connaissait le but certain dévoilé et révélé aux yeux qui ont vu la
Lumière.
« Notre vie n’est qu’un très court voyage, dont le but est d’autant plus sublime, suivant ce que l’on a souffert », écrivaififi le 4 octobre 1822. Et deux jours ~
après ü insistait sur le fait que remercier
Dieu pour les bienfaits n’est rien, fi faut
le remercier pour l’épreuve, toujours salutaire, qu’fi nous envoie : « „.J’aurai la consolation de bénir son saint nom, au milieu des tribrfiations... Je reconnais lesf
obligations immenses que je dois au Seigneur... Heureux ceux qui souffrent à son
exemple » .
C’est l’école de la ¡souffrance qui lùi
avait dévoilé la vanité du monde et qui,
ce même jour, lui dictait ces mots : « ,..Le
bonheur parfait ne se trouve que dans
les lieux où est notre Créateur... ». « Je
suis convaincu de la folie du monde, des
choses de la terre, j’ai donc absolument
dirigé toutes mes vues en haut... ». « Plus
j'avance, et plus je vois combien j’ai bien
fait de m’être tout donné à Dieu et de
m’être tout détaché de ce monde, pour
rapporter tous mes désirs et mes actions
aux volontés de notre Créateur et à l'acquisition d’une vie infiniment plus heureuse» (décembre 1821).
Et quelques jours après (5 janvier
1822), il écrivait à Charles de Robfiant :
« Cherchez le plus que vous pourrez à
vous détacher ides choses de ce monde ;
car tout y est fausseté et filusion ; plus
vous réfléchirez, plus vous vous persuaderez que le véritabte bonheur n’existe poipt
sur cette terre et qu’on n’y éprouve du
contentement que dans la pratique de la
vertu ».
Comment le jeune prince pratiquaSt-il
la religion et la vertu ? C’est ce que nous
verrons, aujourd’hui même, dans La Luce.
Qu’fi nous suffise de conclure, avec le
« XVII février », que d’un prince si foncièrement religieux on n’auràit pu s’attendre qu’un protecteur éclairé des minorités
religieuses rhêmes de notre Patrie. Et fi
en fut ainsi. Silvio Pons.
Institations (iospitalières Vaadoisest
Pour le Refuge : M. et M.me Th. Malan,
Ravaldera, en souvenir de M. Barthélemy
Revel, L. 100 - iM.lle Adeline Selli, 35 M. Héli Jahier, palsteur émérite, 25.
Pour l’Orj^Unat : M. et M.me Th. Malan, Ravadera, en souvenir de M. Barthélemy Revel, L. 100 - M-fie Adeline Selli, 35
- M. Héli Jahier, pasteur émérite, 25 - A.
et '111. P., en souvenir de leur mère, 100.
Pour les Hôpitaux; M.Ile Addine &Ui,
L. 30 - M. Héli Jahier, pasteur émérite, 25.
Mariages mixláf
'f
1*
Lorsqu'on aborde ce sujet brûlant, une
des obejctions qu’avancent certaines personnes, pour s’excuser, c’est qqe l’on exagère les risques, les conséquences ; elles
aifirment que toutes les formalités exigées j>ar les autorités religieuses catholiques sont là simplement pour l’apparence,
et que l'on s’y soumet par amour de la
paix, avec le beampère, la belle-mère, les
palrents, etc., sans, bien entendu, préjudicier en aucune manière l’avenir : ce sont
tout au plus, dira-t-on, quelques promesses spécieuses qui ne tirent pas à conséquence : chacun pensera comme il voudra,
quant à la religion, sans empiètement
reciproque !
Quant tout ceci serait vrai, fi y aurait
beaucoup à dire, à ce propos : voilà des
foyers qui se fondent, où deux âmes qui
devraient s’unir dans la plus intime des
communions tendent, d’un commun accord,
un voile pour se cacher, l’une, à l’autre,
ce que chacun de nous a de plus précieux :
le sanctuaire de son cœur.
Le travail, les douleurs, les espérances,
les biens matériels de l’un, seront le travail, les douleurs, les espérances, les biens
de l’autre ; les soucis du mari préoccuperont la femme ; angoisses de l’épouse
troubleront l’époux... mais fi y aura un
interdit : elle priera son Die'U, toute seule ;
ü invoquera son Maître, tout seul ; fis ne
sauraient communier, car c’est entendu :
« on ne parlera pas de religion ! ». Et peutêtre un jour, quand l’épreuve les frappera, si le sfienoe riaura pas apporté la
plus complète indifférence, autour d’un
malade, en présence de la mort, devi’ontüs éprouver la suprême angoisse de ne
pas savoir,, de ne pas pouvoir s’unir dans
un seul sentiment !
Peut-être même un mourant devra-t-ü
lire dans les yeux de sa compagne la certitude qu’elle le 'considère perdu pour toujours..., car, derrière le voile tendu, les
sentiments, jamais reniés, d’une instmcr
tion catholique, ont persisté et persistent :
point de aalut, pour celui qui.est hors de
l’Eglise ! Vieilles redites, dira-t-on ; aussi
n’insistonBnnous pas ! Quel est le jeune
homme ou la jeune file, à la veille d’un
mariage mixte devant le prêtre, qui pense
encore à l’avenir religieux de son foyer ?
S’ils en sont arrivés là, c’est qu’ils se sont
étourdis, c’est qu’fis ont déjà, dans leur
cœur, renoncé à leur foi, en renonçant à
celle de lèurs enfants.
Aussi le problème des mariages mixtes
en général n’est pas de ceux' que l’on peut
résoudre par une simple dricussion, par la
lecture de queliques traités, pour excellents qu’ils soient ; fi faut avant tout se
le poser courageusement, et personnellement, car il dépend en grande partie de
l’éduiqation religieuse que l’on a reçue (ou
que l’on n’a pa^'ïeçue), de l’influence spir
rituelle des parfelits, des convictions personnelles, en un mot... de sa propre foi.
Inutile de dire : l’Eglise doit, les pasteurs devraient intervenir, quand toute
une tradition d’inidifférence a préparé le
mariage mixte. Aussi peut-on facilement
comprendre que l’on évite de parler de ce
danger, de crainte de froisser son prochain.
Nos vieux répètent souvent : « par le
passé, ils (les mariages mixtes) étaient
moins nombreux » ; et on leur répond en
démontrant que chez nous c’est une conséquence de la promiscuité des usineSi etc. ;
fi y a là, certes, un élément qui n’est pas
négligeable ; mais si nos jeunes gens (et
nos jeunes ffiles) apprenaient, dès leur
jeune âge, à respecter et à aimer d’une
façon non seulement sentimentale’, leur
Eglise, ce danger pourrait même devenir
une cause de victoire. Au contraire, pour
ne pas être considéré comme un sectaire (!), on se plaît à ces dictons néfastes : « Toutes les religions sont bonnes » !
« n ne faut pas vouloir s’en tenir à la
lettre » j « Il faut être libéral » !
Voilà la ruine de tant de familles ; ce
libéraMsme de mauvais aloi, qui vous
pou^ à cacher vos sentiments religieux,
dès qu'is pourraient nuire à vos intérêts
matériels, à approuver.ee qui devrait être
condamné ; les enfants grandissent dans
cette atmosphère et fils useront logiques, |
jusqu’au ¡bout: ils/feront un mariage
mixte et souvent
tion de leurs entfai]
iront à l’éducafIqu’ils entendront
répéter, selon leur’cfe'téiâijsrne, que les hérétiques, comme leur (père (ou leur mère).
sont condamnés au/ feu éternel !
Nos jeunes gens cèdent trop facfi&ment
quand fis renconf^nt un peu de résistance : tel d’entre eux, ,par exemple, est |
tout sincèrement/ étpnné que sa future i
tienne tellement L son Eglise ; il considère
cet attachement/ comme une étrangeté,
sans grand soucji, tellement la notion de |
l’Eglfee est périmée chez nous ! On se ma>- f
rie, et chaoun m de son oôté ! i
Quoi ? Ils se/sont unis pour se soutenir, |
pour se completer; pour marcher ensemr J
ble vers un rnêmo but, iiour former une j
seule force, ftrtifi^s par l’amour que Dieu ’
leur aurait inspifé (nous ne saurions naturelemént nous 'artêter à ces mariages |
d’intérêt,\qu/ ne sont, en réalité, qu’une
associatioii plps/ou moins heureuse), et,
les voici ces ^xipx qui vont chacun de son
côté ! Peut-on edneevoir un contresens plus ii|
tragique dans sa brutale réalité ?
Mais, pour revenir à ce que l’on affecte Sj
de considérer de simples formalités, voici |
quelques passages: d’un décret du S. Of- |
fice, publié par le Messaggero et repro-il
duit par La Luce :
« La ^ngrégation du S. Office a rendu ï
un décr^ relatif aux «cautions», c’est-àm,,
dire les; garanties que l’on doit prendre
quand dn concède les dispenses des mariages mixtes ».
Apr^ avoir rappelé que ces cautions
impliquent toujours l’engagement « d’éle- ï
ver les; enfants des deux sexes dans la reli- .(J
gion catholique, et l’abstention de toute
pressfen qui pourrait pousser la partie ca
tholicpe à (abandonner sa religion », te
il
S. Office « attire l’attention des Evêques, fl
et ides Curés, afin que les dispenses relati-â
ves âuX mariages mixtes... ne soient point |
délivrées, sï les (futurs époux n’auront
point 'donné, auparaviant, de telles garanties, que leur exécution ne puisse être eiré/|
pêchée par personne, même piàr lès Ibil î|
civiles auxqueles Fun et l’autre des époux
pelèrent être soumis dans la localité où fis
habitent au moment de leur mariage, ou
dans: cellè où l’on peut prévoir qu’fis doivent se rendre ! ». f
C’est 'assiez clair, n’est-ce pas ? On n’abjure; pas, par le æul fait que le prêtre
célèbre le mariage, dit-on souvent ; ni'aiâ
fi est de toute évidence qu’une personn®'
qui arrive au point de donner les cautions
dont fi est parlé ci-dessus, renie pratiquement son Eglise et en sort, meme si scai
nom continue à rester dans les registres J
de telle ou telle autre de nos paroisses, ;
Pour finir, encore un avertissement de ce ■'
même décret.
« Si l’on n’a pas lajccédé à cette condition, i
, la 'dispense (et par oonséqueint te mariage) J
est nulle et won valide ! ».
Il faut écouter tes (deux cloches, ré-|
pè'te-t-on souvent. Notre cloche, oh!v., die
sonne souvent, en vain : puisse le son de
Vaütre, si semblable au glas funebre, frapper quelques oreilles. g. c.
n fin n nn n nn nnnnn nnnq
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Décès. Le 23 janvier, Jettwi
Daniel Combe feu Jean Paul, mari de Ma-'|
deleine Chauvie, à l'âge de 57 ans, à Pras'
dutour.
Le 7 février un très long eprtège accompagnait à la dernière demeure terrestre
les dépouilles mortelles de Catherine Gaydm, femme de Jacques MaJ/an (Malans),!
décédée le jour avant, à l’âge de 47 ans.;
A vues humaines, sa présence était encore
bien nécessaire à sa famifié et surtout
ses petits enfants. Dieu en, a disposé aUr
trement : qu’il veuille accorder Lui-même ■
son secours paternel à tous ceux qui
rent ce départ prématuré. æï
Le 11 février avaient lieu les £
railles de M.me Anna Pons née MaJOii
(Prassuit), veuve de M. Jean Pons pen-|diant longtenps pasteur à Naples (et
d’autres villes). Décédée à Rome le 5 <
rant, ses enfants, après les funéraüles
N .
3
•'m
/s'Jébrées à Rome, ont fait transporter ses
‘^’r^époTiilles mortéïles dans le cimetière, de
' .'Sa,int-Liaairent, et les ont placées près de
la tombe de son mari qui y ayajt été en$eveH le 10 avril 1906. Les parents et amis
t 'Sont accourus nombreux, malgré le temps
peu favorable, pour exprilmer leurs con. doléances à M.lle Hélène Pons, à M.me
I Amilda et à son mari M. H. Bounous, ainsi
qu’à'M. Paolo Pons, venus de Rome et de
'Milan.
Le Pasteur, après a'voir exprimé son scu•- venir reconnaissant pour le bon accueil
L reçu de la part de M.me Pons et sa faI mille, lonsquie, eandidat, il se rendit pour
la lumière fois à Naples comme aide du
Plaeteur, fl y a un peu plué de 46 ans, lut,
selon la dernière volonté de la défunte,
l les Psaumés XXIII et GUI, et prononça la
% prière.
A toutes les famflles en deuil, nous exprimons encore notre profonde sympathie
chrétienne.
I ’ * — Le Consistoire (remercie vivement
pàOe Hélène Pons pour les 200 lires que
Pla vénérée mère, tant regrettée, l'avait
^fhargée de transmettre pour les pauvres
cette église. , p. c.
BOBI . La famille de notre frère Etienne
*l^ntet, du Foulon, déjà si éprouvée par
' ■‘lédeuil, vient ide faire une nouvelle et sen. perte dans le départ du jeune Timo
Or este, que la mort vient de lui ravir, ,
aidans sa 9™® année. Mercredi, 9 courant,
p. un long cortège en accompagnait les dépouilles au champ du repos.
C’est avec une très vive sympathie que
nous avons entouré cexrx qui ont traversé
l’épreuve ; mais Dieu sait mieux que tous
J bander la plaie et essuyer les larmes. C’est
î^donc à Lui que nous confions ces cœurs
|î^meurtris !
— Pour honorer la mémoire de Made'^.hine MicheUn-Salomon née Grand (PeyP rdà), nous avons reçu, de la part des par
rents, L. 100 en faveur de l’Hôpital de. La
'^^ Tour. Nous avons également reçu, de la
,part de Jean Daniel et Anne Favat et fa^
miUe (Giournâ),, à la mémoire de leur fille
"kadeleine Vigne-Favat, L. 100,- destinées
à l’Eglise de Bobi. En souvenir de Madelewe Bertinut née Rostagnol', décédée au
Payant, sa petite-fille Marie Pasquet-GonI net, de Baltimore, nous a fait parvenir
i-5 dollars, à répartir entre l’Eglise de Bobi
|et le Refuge.
Voilà une bonne manière d’honorer nos
^ers disparus !
pI' Nous remercions les donateurs pour
urs généreuses oblations. H. T.
LA TOUR. Dimanche soir, M. lé prof. A.
| î, Jada a jjarlé du Synode de Chanforan, dont
‘i-nous allons commémorer cette année le
^■400<= anniversaire. Pans l’exposé du fait
i^îiistoiruque, comme dans les considérations
V qu’il sut en tirer, M. JaiHa mit en relief
a joute l’importance de cet évènement pour
^ toi vie religieuse du peuple vaudiois. La con‘ f^nce a été fort go-fitée par le nombreux
public.
■— Samiedi passé, M. le iDodestat, colonel
Be Carolis, ayant convoqué les « sans travail », heureusement pas trop nombreux
nous, grâce aiux travaux publics entrepris par le chef de la Cbmraune, leur
adressa une allocution da,ns làquelle, en
des termes clairs, il fit un exposé des mesures prises pour combattre le chômage, de
la distribution faite 'jusqu’ici dés secours
[-'aux besogneux, sans distinction de sorte,
du critère qu’i a suivi et qu'fl entend
suivre pour répondre aux ’demiandes de
travail. Il sigrtala à la reconnaissance des
« assistés » les dons des personnes de cœur,
plus d’une desquelles se privent elles-mêpour faire la charité et prononça des
^Pajioles bien à propos contre le gaspillage,
‘-Cause toujours de la gêne qui s’en suit inéitablement, souvent de la misère. ♦*
" A la' réunion lassistajt le Pasteur et les
■Collaborateurs du Podestat dans l'osuvre de
J'^as^taniae publique.
— Dimlanche dernier a eu lieu la bénéJ^tion du: mariiaige de M. Gie/rdamo Robert
^1^ de M.fle Pctetti Micheilina. Nous souhai
aux époux beaucoup de bonheur dans
Seigneur.
iîÎ'- Samedi dernier nous' avons accompa
gné au champ de repos les dépouüles raortdlies de M. Vinay Jean Pierre, que Dieu
a rappelé à Lui, à l’âgB de 77 ans. Il laifese
le doux souvenir d’un cœur aimable, d'’un
travailleur honnête et consciencieux, d’une
âme simple et confiante en son Dieu. Nous
invoquons sur la famille, sur la veuve surtout, les consolations du Seigneur.
PARIS. Colonie Vcmdoise. Quoique depuis quelques mois nous n’ayons pas donné
de nos nouvelfes, notre groupement . est
toujours là : preuve en est notre dernière
réunion de Noël-Nouvel An qui nous réunit, petits et grands, près de 80.
La fête de l’Emanicipation sera célébrée
le dimanche 21 courant, à 15 h., dans la
saUe habituellement mise à notre disposition pour nos rencontres - 21, Rue Pierre
Nicole - pair M. Ife pasteur L. Appia. Les
personnes qui liront ces lignes et qui ont
des parents ou anus à Paris, a)iit vivement priées, si ceux-ci ne fréquentent pas
encore notre groupement, de bien vouloir
nous indiquer leur adresse.
ROME. Via rV Novembre. Notre Eglise
vient d’être douloureusement épirouvée
par le dépaPt de notre vAiérée sœur M.me
Anne Mcdan veuve Pons, entrée dans son
repos le 5 février, à fage de 86 ans.
C’est avec une grande tristesse que
rpus avons vu disparaître cette belle et
noble figure de femme chrétienne, « fidèle
jusqu’à la mort». Après avoir beaucoup
travaillé au service du Maître, Dieu lui
avait fait la grâce de passer les longues
années die son veuvage auprès de ses chers
enfants, entourée de leurs plus tendres
soins. Et la grâce précieuse, et plfis rare,
d’une vitalité exœptioinneUe de corps et
d'esprit, qui lui a permis de déployer jusqu’à la fin son activité de mère et chef
de famille (et de s’intéresser avec une
joyeuse ardeur à tout ce qui touchait à la
vie de l’Eglise, qu’elle aimaiit beaucoup,
ainsi qu’à toutes les causes dignes d’intérêt pour une femme de cœur et d’intelligence supérieure., telle qu’était notre sœur.
C’est bien ce qui rendait sa conversation des plus captivantes et édifiantes à la
fois. A côté de sa sûre expérience mûris
par les épreuves de la vie, de ses vues si
droites en toute chose, de sa grande modestie, tout était jeune en elle : sa foi
claire et profonde, la bonté du cœur, ses
\oies larges, et surtout sa franche gaîté,
de vraie source chrétienne. Ce qu’on recevait d’eUe, toujours, c’était du réconfort,
du courage, de la confiante sérénité, jusn
qu’à la fin...
Née à Angrogne, où elle a continué de
passer son été jusqu’au terme de ses jours,
elle fut institutrice appréciée da'ns nos
écoles évangéliques 'de Livourne et ensuite
la compagne dévouée du regretté pasteur
Giovanni Pons, la femme de pasteur dans
la plus haute acception du'terme, pleine
de 2ïèle et de vàfllance, d’esprit de consécration. Belle et noble existence, toute com
sacrée au service des siens et au service
de tous, pour lé bien de tous, selon l’ordire
du Maître. « L’Eternel a donné, l’Eternel
a ôté ; béni soit la nom de l’Etemel ».
Ses (funérailles, célébrées dans notre
temple bondé, le dimanche 7 févrie.r, ont
été quelque chose de solennel et d’émouvant. Toute la famille vaudoise de Rome
était là, avec ses PaSteurs, le Modérateur,
les Professeurs de; Théologie, et un grand
nombre d’amis de la famflle en deuil. Et
tandis que notre pasteur, M. Bonnet, parlait de l’œuvre accomplie par le Seigneur
dans la vie et l’activité de sa fidèle servante qui « a combattu le bon combat et
gardé la foi », les cœurs se souvenaient,
dans leur tristessej et doilnaiént gloire
à Dieu.
Le jeudi matin, les dépouilles mortelles
de notre sœur vénérée étaient confiées à
la terre, dans la tombe de famille, à Angrogne, après un court service divin, présidé par lé Pasteur de la paroisse.
Nous renouvelons aux chères familles
Pons, Errera et Bounous, tant éprouvées
dans leur aifection, et à leurs nombreux parents, l’expre;^ion de toute notre sympaithie chrétienne, profondément fraterndle.
» « «
IN MEMORIAM
La rimpianta signora Anna Pons, vedova del pastore Giovanni! Pons, ha lasciato
alia Tavola Valdese, ala quale furano consegnate dal'a famiglia, le somme seguenti,
indicandone la destinazione ; Cassa Pastori
Emeriti e Vedove, L. 1.000 - Rifugio Re
Carlo Alberto, Lusema S. Giovanni, 500 •Asilo Vecchi, S. Germ'ano Chisone, 500 Orfanotrofio, Torre PeUice, 200 - Orfanotrofio, Vallecrosia, 200 - Orfanotrofio Gould,
fírenze, 200 - Asilo Vecchi Sicilia e Italia meridionaie, 200 - Poveri della Chiesa
dì Roma (Via IV Novembre), 200 - Poveri della Chiesa di ’Angroigna, 200. - Totale L. 3.200.
Sappiamo che tali somme rappresentano
sisteinatici) rispar,mi:, impostisi dalla venerata Defunta al prezzo di rinunziamenti
e di volontarie privazioni, e siamo tanto
più' grati alla sua, memoria per Tofferta
ricevuta, certi che fl Signore ne benedirà
l’uso.
SAINT-GERMAIN. Le Seigneur a rappelé à Lui, après une maladie très longue
et très douloureuse, M.me Domenica Castagno veuve OUearo. Eie appartenait à l’Eglise Baptiste de Turin et avait été reçue
à l’Asile des Vieillalrds depuis nombre d’années. Eie. a (donné, jusqu’à la fin, un téiraoignage magnifique de sa foi chrétienne
et de son amour pour le Sauveur.
— Le petit Albert Bartalmio, fils d’Amédée, du Rioundet, après avoir été gr,avement m.alaide, est maintenant hors de dan- »
get : nous nous "unissons à ses patents
pour en exprimer la plus vive reconnaissance au Seigneur.
—• M. Jean Bertatat, des Blancs (maintenant à l’Hôpital diui Pomaret), et M.‘Ludovic Travers, dies Bois, de l’Envers Pinar
chié, ont été appelés à passer à travers
l’épreuve de la maladie. Que Dieu soit avec
eux pour lés soutenir en ces moments
difiiciles 1
/■ ■ ♦
: SAINT-JEAN. Dimanche, 14 courant,
M P. Margiunti a parlé, dans la Salle AlJ»arin, à un auditoire asæz nômbreiux, vu le
temps peu favorable. Ses appels, son exposé
de la situation de notre Eglise ont frappé
tous les esprits, et ne» manqueront pas de
laisser des traces, nous en sommes sûrs.
— Asüe des Vietilards. Nous accusons
réception, avec reconnaissance, des dons
suivants : M.mes et M.rs : Catherine GayTurin, en souvenir de M.me Elise Ayaæot•Albarih, L. 50 - Barth. Gardiol, en souvenir
de la même, 50 - Blanche Gaudiol, en souveni de la même, 25 - Ant. Beux, en souvenir de M. Maupiiee Rostan, 10 - M. C., 25 Pour une prière exaucée, 100 - Pavarin
Rosine et Henri, 10 - Louise Mûris veuve
Gay, 1Ò0 - David Galydou, La Tour, 10 A. A., La Tour, 25 - Henri Peyuot, en souvenir de M. Etienne Audréon, 50 - Jean
pierre Peyrot, 10 - N. N., in memoriom,
50 - Commune de Luserne Saint-Jean, 50
N. N., en sou"venir d’Adolphe Decker, 100
- Caroline FPntana-Roux 400 - AltavDla ,
et F. Immovflli, 25 - En souvenir de J.
Long : la famille, 100 - Marie Castabel, Vallentin, 25 - Jacques Jourdan, Oiaperassai 10.
VILLESÈCHE. Nous avons eu le privilège d’avoir parmi nous, du 13 au 15 courant, M. Virgüio Sommani, de Florence,
^ et d’entendre à plusieurs repriœs son message vibrant et impressif : le 13, au soir,
j dans l’école des Clos; le 14, à l’école du
dimanche, au temple, à la jeunesse, et le.
soir, à Vülesècàe ; le 15, au soir, à Trussan.
Les appels chaiuds et pressants nous ont
vivement touchés et nous ont fait beaucoup de bien.
En remerciant encore très sincèrement
M. Sommani pour sa visite fort appréciée,
nous voulons l’assurer qu’il ne s’est pas
adressé à nous en vain, mais qu’il a fortifié en nous le saint désir de nous consacrer toujours mieux et toujours davantage au service du Mlaître.
Un auditeur.
TORREPELLICE. Affittasi soleggiato
appartamento vuoto od ammobiliato :
Bagno, terrazzo. — Rivolgersi EYNARD
- Via Garibaldi, 2.
A > C • J > G
Le Convegno d’hiver des Unions Chrétiennes du Val Péajs, à Pian Pra, a eu un
très bon succès. Le matin du 11 couuaint,
ipalgré lé temps menaçant, plus de 50 courageux Unionistes, représentants de toutes les Unions de la Valée, étaient réunis
sur les pentes neigeu^s du Fin, à 1500
mètres, lieu bien choisi pour lé concours
de sky, auquel ont pairticipé 33 Unionistes. Nous donnons les noms des premiers arrivés. Unionistes inscrits aux
Sociétés officielles de sky : 1“ Monnet Alfred (Verné), en minutes ¡25 et 28” ;
2" Bonnet Henri (Serre) ; 3” Favout Ernest (Saint-Jean). Unionistes non inscrits
aux dites Sociétés : 1° Di Francesco Ernest
(Saint-Jean), en minutes 29 et 5”2“ Charbonnier Jean de David (Bobi) ; 3° Benedi
Aimé (Cacet) ; 4" Pavarin Albino (Rorà) ;
8° Gardiol Henri (premier de Turin) ;
9® Pasquet Henri (premier de La Tour) ;
10° Garnier Guido (premier du Vilar) ;
18° Michelin Salomon puggfero (premier
de la Piantà). L’Union la mieuj^ classifiée
a été ceUe du Verné.
Vers 14 heures, tout le monde se réunissait k la petite auberge Durand, à Pian
Pra, pour consumer, avec un appétit... de
jeunes et dans une a,tmosphère de gaîté,
le frugal repas bien gagné. Ensuite eut
lieu une bienfaôsainte réunion religieuse
présidée par les piasteuns Pascal et Julés
Tron, qui (adressèrent aux Unionistes des
paroles très impressives, eh leur présentant le grand idéal de la force morale et
de la fidélité à l’Evangile. Le prof. Attilio
Jalla lut la liste dés vainqueurs du coneonrs de sky, distribua les prix (skys donnés par dés Amis .de SûijBse et par l’Union
de Florencemédailles offertes par TUnion
de La Tour et par le Comité de Groupe).
Et la bele journée se te.rmina par des
chants, des jeux, des courses de s!ky sur
les magnifiques pentes neigeuses du ccJ’.
— Le jour avant, à Alexandrie, sous la
présidence du prof. A. Jàlla, secrétaire du
Comité de Groupe, délégué à cet effet par
le président M. Jules Tron, que te devoirs
pastoraux ont empêché de s’y rendre, avait
lieu un autre Convegno des délégués (ils
étaient une cinqua'ntaine) des Unions d’AleXandrie, Baæignana, S. Marzano, Calosso. Ce fut une journée bénie dans laquelle, sous le regard de Dieu, on examina
les moyens te plus efficaces et surtout on
souligna le devoir que chacun a de travailler en vue de l’avancement d'U Règne de
Dieu parmi te jeunes. Des salutations et
des vœux fraternels furent en'voyés aux
Unionistes des Vallées qui devaient se réunir, le jour suivaint, à Pian Pra.
Le Comité de Groupe.
FEDERAZIONE GIOVANILE VALDESE. .
COMUNICATO.
Nel corso del mese di Gennaio, il Gomitato Nazionaié ha accolto le adesioni delle
Unioni seguenti¡: Rodoretto - Ffelonica* Po
(Sezione Femminile) - Cerignola - Brindisi.
Sano così 25 Unioni, 650 membri effettivi
e 100 aderenti.
n movimento dela gioventù valdese prosegue sicuro fl suo cammino verso nuovi
sviluppi e nuovi successi. Sia, in questa
marcia, il XVII Febbraio, un giorno di
sosta, in cui la gioventù valdese riguardi
il suo passato : poi: riprenda la sua via che
è lunga ed è aspra, ricordando che chi
crede in Cristo è fin d’ora più che
vincitore!! Il Segretario Generale.
Les famiUes VINAY, BRUNET, BLEYNAT et MATHIEU, en deuil à l’occasion
du départ de leur bien-cdmé
JEAN PIERRE VINAY
époux, père, beau-père, grand-père, frère,
beau-frère et onde, remercient M. le pasteur Jules Tron, Sœur Eva Gay, M. le docteur Quattrini, la Directrice de l’Hôpital,
l’Infirmier, les voisins, când que les représentants de la S. A. Crumière, de Vûlar
PelUce, et tous ceux qui ont bien voidu
leur témoigner de la sympathie en accompagiîont leur bien-aimé au champ du repos.
Torre PeUice, 13 février 1932.
. COMUNE DI TORRE PELLICE.
COMUNICATI.
IN MEMORIA DI ARNALDO MUSSOLINI - CERIMONIA SILVANA. Nel nc>
bile intento di commemorare ai vivi e ricordare ai venturi Topcra infaticabile che
fl oompiaiito Arnaldo Mussolini ha svolto
per Fincremento della silvicoltura nazionale, il Partito Nazionale Fascista ha, col
concorso del Governo, stabilito che in ogni
Comune d’Italia venga Egli ricordato coi
4
pimtamento di un albero votivo in una località pubbliioiav
A tal fine, è indetta per il giorno 21 Febbraio corrente, ore 11, ^austera ^rimonia
commemorativa per il nostro Comune, che
fu particolarmente beneficato dall’operai di
rimboschimento del Colle della Sea' e del
Varwialino, compiuta dalla Milizia Forestale per interessamento appunto di Colui
che Domenica ricorderemo.
Ad e®à sono invitate tutte le Autorità
locali, le Eappresentanze dele Scuole,
Enti, Associazioni e Sodalizi, che sono pregati di intervenire numerosi, con gagliardetti, vessilli, eoe., fafcendo adunata sul'la
piazzetta del Municipio, donde si muoverà
in corteo verso il Campo Sportivo, nel
quale si svolgerà la funzione. Siarà presente
una numerosa rappr^entanza della Milizia
Forestale.
Il Eeverendo Priore celebrerà il rito
religioso. ,
Confido che la fedele Torre Pellice risponderà, come sempre, al mio appello
e saprà onOrao« degnamente il Grande
Scomparso. Il Ptìdestà:
Ten.-col. cav. Ettore De Carolis.
FASCIO FEMMINILE. Le Fasciste di
Torre Peljice sono invitate a trovarsi in
Municipio Lunedì 22 corrente, alle ore
16.30, per ritirare la Tessera dell'anno X“.
Raccomatndo vivamente che nessuna, manchi, ¡aiffinchè non succeda come l’anno IX°,
nel quale buorf numero di Fasciste non ha
ritirato la t^era, dimostrando una vera
incomprensione dell’importanza di un tale
documento che ogni buona Fascista dovrebbe invece ambire a tenere con orgoglio.
Lai Segretaria : Dina Giaveno.
SOCIEd eiBLICA BdlTANIIICA E FOBESTIEBA.
Contribuzioni Gennaio 1932.
SaroUino,: E. Guzzo, L. 2931,75 — Roma : IX
Nott, 183,90 - G. Colucci, 50 - T. Haiier contessa Badini, 87 ^ Napoli : E. Santolo, 26,50
—• Ripabottoìii : Chiesa Battista (1931), 20 —
TorÌ7io : Chiesa Valdese, 150 - Clnosa Battista
(1931), 130 - E. Pascal, 20 — Genova : Con.
Boraso, 25 —■ Milano : E. F. Maggini, 25 Chiesa Wesleyana, 120 - Chiesa Metodista Episcopale (C. Garilialdi), 20 — ‘Pranwllo : Chiesa
Valdese, 25 — Bordighera : M. Siiibald 0 Marrueehi, 50 — Cremona : Chiesa Wesleyana, 50
— Grifoni Valle Piana : G. Di Sataljato, 20 —
Pinerolo : M. Alliaud, 20 — Vere?/ : CMesa Metodista Episcopale, 40 — Palermo.: Chiesa We•sleyana, 50 — Ivrea : Chiesa Valdese, 50 —
Torre Pellice : P. Margiunti, 20 — Vintebbio :
Chiesa Wesleyana (1931), 20 — Ferrara : Z. TonareUi, 20 — Fii'enze : U. Cocito, 20 — Lnserv.u
S. Giovanni: CMesa Valdese, 130 — Padova:
Chiesa Woaleyana, 50 — Venezia : B. Boni atto,
50 —• Piacenza : P. FeiTaro, 20 — Lvino :
Chie.sa Wesleyana, 30 —■ Latiunn : G. Settembrini, 25 — Felonica : E. Varvelli, 50 — Interessi « Pondo Ricordando », 2749,25 .— Somme
sojtto 20 lire, 280,90. —• Totale Gennaio L. 7532,30.
MtDiis hiiiìliilijin!! Vauioisis.
Dons reçus pendant le mois de janvier 1932.
REFUGE.
M.mes et M.rs : Thérèse Genicoud, Itomaret,
L. 20 - Joseph Pons, La Tour, 5 - Ciiev. oli. Frédéric Margaria, Id., 25 - A. A., Id., 75 - Jean
Romano, jiasteur émérite, Id., 15 - .Journal
Religieux de la Suis.se Romande, Nouchâtel,
dons divers remis en 1931, frs. 20Ó, au change
756 - Angela E3ii.sal>etta Dreher, Malnato, 200 David Gaydoii, La Tour, 10 - Vasario, pliarmacien, Luserne Saint-Jean, 50 - Natalina Ferrini, Pise, 10 - Av. Etienne Peyi’ot, Pignerol.
en souvenir de sa belle-sœur, M.nie Elise Ayassot-Albarin, '50 - Marie Congn, La Tour, io -Julie Monastier, Id., 15 - Gönnet, Pension du
Fort, 10 - Emilie Soutter-Talmon, Genève, 50
- Eil mémoire de Jacques Long, la famille, 100
- Veuve Jean Gay, Saint-Jean, 10 - Joseph
Long, en souvenir de M.me Pauline Long-Buffa,
25 - Marie Co.staliel, 25. Total L. 1401,—
HOPITAUX.
M.mes et M.rs ; Thértise Gcnicoiid, Fomaret^
L. 50 - Henri Balme, fleurs en mémoire du
prof. J. Coïsbon, 25 - Jo.seph Pons, La Tour, 5
- Chev. off. Frédéric Margaria, 25 - A. A., Id.,
100 - Jean Roiniano, pasteur émérite, Id., 50 —
Collecté par VA. C. D. G., La Tour (Envers):
Paul Ugon, 4 - Famille Cougn, 5 - Famille Rivoir, 3 - Favat Octavie, 5 - Jean Roland, 10 Paul Jalla, 5 - Au/guste Roland, 2 - Louis Roland, 1 - Louis Jalla, 2 - David Pellegrin, 1 Jaeq. Dénia, 2 - ¡Marie Jalla, 1,50 - L."^41,50 —
David Gaydou, La Tour, 10 - yinna Boringhieri,
Turin, 50 - Tran Adèle, i.a Tour, 100 - Julie
Monastier, Id., 15 - Gönnet, Pension du Fort,
10 - Rose Gatduil et ses filles, en .souvenir de
Ada Gardiol (pour le nouveau pavillon à ITIOpital de La Tour), 300. Total L. 781,50.
ORPHELINAT.
M.mes et M.rs: Eglise de Vailecrasia, L.,30
- Jo.seph Pons, La Tour, 5 - Chev. otf. Frédéric
Margaria, Id., 25 - A. A., Id., 75 - M. et M.mc
Ijainy Berlin, New-York, en souvenir de la petite Hélène Bastie, 100 - M. et M.me Henri
Bastie, La Tour, en souvenir de leur petite
Hélène, 100 - Jean Romano, pasteur émérite,
Id.. 15 - D,avid Gaydou, Id., 10 - A.ssistance
enfance pauvre, Massel, 30 - L. Paschetto, pasteur baptfete, Turin, 100 - Jules Rcvel-Gas,s,
Saiiit-Jean» 20 - Alexandre AvaUe, La Tour,
in memoriam, 100 - M.me Pierucci-Bandiechi,
l^rgo Buggiano, 200 - Soirée de l’Union Chrétienne, La Tour, 548 - Noces de diamant, David
Pellegrin, Id., 50 - Jean Cougn, Id., 10 - Julie
Monasüer, Id., 10 - Gönnet, Pension du Fort,
Id., 10 - Marie Coatabel, 25. Total L. 1463,—
INDIRIZZI delle principali Chiese
ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Pietro Chauvie.
BOBBIO PELLICE - Pastore ; Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rlvoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastore : Luigi MicoL
PINEIROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore ; Guido Comba.
PRALI - Caiid. Teol. Lamy Coisson.
FRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLAKE'ITO - Pastore : Guido Mathieu.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Tron.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S.GERM.CHISONE - Pastore ; Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore: Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore: Roberto Jahier.
PRADELTORNO - Evangelista: C. A. Arnoulet.
ABBAZIA - ■« CMesa di Cristo ». Culto alle ore
16 - Pastore : Corrado Jalla, da Fiume.
AOSTA - CMesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore: G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Plorina, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa: Piani di Vallecrosia
- Pastore : Davide Pons.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - CMesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore: Gustavo Bertin.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Pastore ; C. Ben avia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : 3, Via Filippo Mellana.
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia,. 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CERIGNOLA - Pastore : Alfonso Alessio.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
COAZZE - Cand. Teol. Carlo Lupo.
COMO - Chiesa : Via Rusconi,, 9 - Pastore :
, Rinaldo Malan.
OORATO - Chiesa Valdesa: Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
CJOURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — CMesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore: E. Meymer, ivi.
FIUME - CMesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore ; Corrado Jalla, Via Pascoli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica - Pastore : PaoloCoisson.
GENOVA - CMesa : Via Assarottì. - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Cand. Teol. Arturo Rostagno.
IVREA - CMesa ; Oorsó Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Ca«a Ravero, Piazza d’ÀrmL
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - CMesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Vi^
Franscini, 11.
MANTOVA - CMesa : Via BaccMo, 5.
MESSINA - CMesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seìffredo Colucci, Via Risorgimento,
isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca;
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1 - Coadiutore : Pastore Mariano Moresehini. — CMesa di
Via Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyronei, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - CMesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Cand. Teol. Teodoro Salma, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppe
Castiglione.
PAGHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : Elio
Eynard.
PALERMO - CMesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
PESCOLA'NCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato BiUour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - CMesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore ; Alberto Puhrmann, Via Derna, 17_
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Miscia, Casa
di' Nava, Via Demetrio Tripepi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nisbet
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico Corsani.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Nov^embre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Mairianna Dionigi, 57.
SAMPIÉRDARENA - Chiesa: Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore ; G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - CMesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese : Viale S, Domenico, '5
- Pastore : Giovanni Potrai, ivi.
SIRACUSA - CMesa : Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore: Elio Eynaid,
da PacMna
SUSA - CMesa Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro Varvelli, M.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Alberto Ribet.
TORINO - CMesa : Corso Vittorio Emanuele li
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Pastore
Oreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora :
Sig. Carlo Lupo, Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Cliiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Glov, Bertinatti, ivi.
VERONA - Oiiesa: Via Duomo (angedo Via
Piigna) - Pastore ; B. Celli, Via Valerio
Catullo, 16.
VITTORIA - CMesa Evangelica - Pastore: Arturo Mlngardi.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
CXDMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio,
Enrico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Pomaretto, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni..
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdesi :*Carema, Dovadola, Grotte,
' PacMno, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
ARTIGIANELLI VALDESI - Torino - Via Berthollet, 34.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous.
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (Departamento de Colonia) - Pastore Guido
Rivoir, Estación Tarariras.
OMBUES DE LA VALLE-COLO NIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Candidato in
teologia Carlo Negrin, Ombues de Lavalle.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Colonia) - Evangelista Diego Nimmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelista
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - Pastore Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Visitée périodiquement.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù)
- Visitée périodiquement
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Silvio Long, Estación Jacinto Arauz, F. C. S.
POLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Pastore Lévy Tren, Estación Wildermuth, F. C. C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia de
Santa Fé) - Evangelista E. H. Ganz, Estación Paul Groussac, P. C. S. F., Ilep.
Argentiiia.
TARIFFA INSERZIONI
Avvisi Commerciali, L. 0,50 la lineaMortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. I
la linea - Avvisi economici, L. 0,95 per
parola per una volta - L. 0,90 per due
- L. 0,15 per tre. - Minimo L. 9.
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