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20 Février 1920
N. 7
DES V4LLËES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Vallées Vaudoises ...............
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger ........................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique ...
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande. Suède, Suisse, par abonnement Postal
selon Accord de Vienne, par an: D. 5,—.
On s’abonne : à Torre Pellice au bureau d’administration de VEcho
à l'Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM.
Par an Poor 6 mola
L. 4.— 2,50
• 5.— 3,—
» 8.— 4.50
B 7.— I doll. % doll.
les Pasteurs.
D’abonnement se paye d’avance.
Rédaction à M. David Bosio, pasteur,
(Imprimerie
S’adresser pour la
Torre Pellice
et pour l’Administration au Bureau du journal
Alpine - Torre Pellice).
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 ccntuncs, sauf ceux du
commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, cdmables... dignes de louange, occupent vos pensées.
(Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE : Un certain J ésus — Un Synode
en Allemagne — Conseil d’une « Amie »
— ¿Eternitas — Pondo Cassa Emeritazione — Chronique vaudoise — Nouvelles
religieuses — Nouvelles politiques.
UN CERTAIN JESUS.
« Un certain Jésus... », « un certain Jésus
mort et que Paul affirme être vivant ! ». Voilà
comment le gouverneur Festus parle de
Notre Seigneur. Et ces paroles nous froissent, nous troublent ! Peut-on parler avec
un tel dédain de Celui qui est pour nous la
plus grande personnalité qui ait paru sur la
terre, de Celui que nous adorons comme le
Fils de Dieu? N’est-ce pas le cas de dire avec
le Sauveur crucifié : « Père, fardonne-leur ! ».
Ah ! s’il se fût agi de courses de chevaux
dans le cirque, de combats de gladiateurs,
ou d’une belle esclave à acheter, Festus aurait trouvé qu’il valait bien la peine de s’en
occuper, mais du moment qu’il ne s’agit que
de Jésus, fun certain Jésus mort dont il ne
connaît pas la vie et dont il n’a qu’entendu
parler, il n’est pas étrange qu’il se soit servi
de cette phrase.
*
* *
Mais aujourd’hui, à 20 siècles de distance,
le Sauveur béni éternellement est-il traité
avec plus de considération et de respect?
Comment se fait-il que ce Nom, devant lequel les anges, puissants en force, se voilent
la face, soit tous les jours blasphémé? Comment se fait-il qu’il soit déshonoré par des
gens qui portent le nom de chrétiens, mais
qui ne se soucient nullement de Jésus?
Tout simplement parce qu’il n’est pas
connu, parce que son oeuvre d’amour n’est
pas comprise. Il n’y a pas longtemps un député au Parlement Italien disait en pleine
séance; « Pour peu que les choses aillent du
pas où elles vont, il viendra un moment où,
soit dans nos Universités, soit dans nos établissements d’instruction secondaire, on ne
saura même plus où est né Jésus». Malheureusement ce député avait raison : la grande
masse de notre peuple est dans la plus
grande ignorance à cet égard; ses conducteurs spirituels, au lieu de lui parler de Jésus
le Sauveur, du pardon qu’il accorde au pécheur, ne font trop souvent que le nourrir
de superstitions et d’idolâtries absurdes !
*
* H!
Jésus est-il mieux connu chez nous qui
avons le privilège de lire le livre qui nous
parle de Lui? Sa personne sainte et adorable s’impose-t-elle au respect et à l’adoration
de tous les membres de notre peupleVaudois?
Il va sans dire qu’il ÿ a plus de connaissance de Jésus là où l’on parle habituellement de lui. Mais il n’en est pas moins vrai
que pour un certain nombre de membres de
notre peuple le nom béni du Sauveur n’est
que ce qu’il était pour Festus un certain
Jésus dont on ne se préoccupe guère en dehors du temple et" dont les enseignements
glissent sur le cœur sans y laisser beaucoup
de traces. On peut connaître où Jésus est
né, on peut raconter l’histoire de sa vie,
on peut savoir maints épisodes de sa carrière terrestre... Ce n’est pas tout cela qui
peut nous le faire connaître comme il veut
être connu.
Mais c’est une e.xpérience personnelle, une
rencontre dé' notre âme avec son âme, une
vision spirituelle de sa personne, une révélation de ce qu’il est Lui, le fils de Dieu,
venu au monde pour sauver.
Quand cette rencontre a eu lieu, tout est
changé en nous, quelque chose de Lui passe
en nous ; c’est alors le cas de dire avec Saint
Paul: « Si quelqu’un est en Christ il est
une nouvelle créature »,
Des affections nouvelles viennent prendre
la place de celles qui nous étaient habituelles ;
nous éprouvons un besoin toujours plus senti
de marcher sur ses traces.
Si c’est ainsi que nous avons connu le Seigneur, bénissons-Le. Mais n’oublions pas
qu’il est écrit que celui qui invoque le Nom
du Seigneur doit se retirer de l’iniquité. Il
faut que ceux qui ont connu le Seigneur,
qui ont fait alliance avec le Roi des roi^,
montrent par leur vie tout entière que « les
choses vieilles sont passées; toutes choses
sont devenues nouvelles » (2 Cor. v, 17).
C’est de tels serviteurs et de telles servantes que le Seigneur a besoin; c’est à eux
qu’a été faite la promesse : « Si quelqu’un
me sert qu’il me suive, et où je serai là aussi
sera mon serviteur» (Jean xii, 26).
B. Gaediol.
UN SYNODE EN ALLEMAGNE.
Si la guerre qui vient de se terminer sans
nous avoir apporté la paix tant désirée, a
interrompu nos relations avec nos coreligionnaires d’Allemagne, nous ne sommes nullement insensibles à leurs souffrances comme
nous espérons que de leur côté ils ne soient
pas insensibles à celles qui nous ont été
infligées par la faute de ceux qui ont déchainé l’épouvantable guerre.
Pour ceux qui ont eu le privilège d’assister au dernier Synode de notre Eglise,
si béni par l’esprit de fraternité et d’harmonie qui y régna, il sera sans doute intéressant de jeter un coup d’œil sur un Synode
général qui vient d’avoir lieu à Carlsruhe
la capitale de l’ex grand duché de Bade.
Synode vraiment extraordinaire sous plus
d’un rapport.
D’abord pareequ’il a été rendu nécessaire, urgent même, par la Révolution, qui
ôtant au Grand Duc la couronne laïque^ lui
ôtait du même coup son titre ecclésiastique de summus épiscopus de ses sujets
appartenentà l’église évangélique nationale
(Landes-kirche). La proclamation de la séparation de l’Etat d’avec l’Eglise mettait celleci en devoir de se ressaisir et d’affirmer son
droit à l’existence indépendamment de la
forme monarchique ou républicaine du gouvernement.
C’est ainsi que pendant trois semaines
du mois d’Octobre 85 députés, pasteurs et
laïques, la fine fleur de l’intelligence du protestantisme du Grand Duché, se sont réunis
à Carlsruhe dans le palais du Parlement.
Mais on peut aussi appeler extraordinaire
la composition de cette vénérable assemblée'générale pour une autre raison. Jusqu ici
la grande majorité de ses membres appartenait à la tendance théologique dite libérale plus ou moins rationaliste. Une fois,
sur 28 membres il n’y en avait que 7 franchement évangéliques ou positifs.
La lutte entre les deux tendances était
parfois très vive et toujours la minorité positive dans les questions de doctrine devait
succomber. Elle' aurait dû succomber aussi
lors du dernier s5mode général en 1914, lorsque la majorité décida facultative dans le
culte public la substitution du Credo ou
Symbole dit des Apôtres par une autre formule. Cette délibération ne put entrer en
vigueur parce que le Grand Duc en sa qualité
de Summus Episcupus ne voulut pas la
sanctionner.
Les dernières élections ont donné ce
résultat extraordinaire que sur 85 Députés
50 sont positifs, 30 liberaux, 5 du « juste
milieu ».
Extraordinaire aussi l’apparence de ces
vénérables Synodaux dans la magnifique
salle du Parlement : Enveloppés dans leurs
mantaux, leurs fourrures, leurs couvertures, et pourtant grelottant de froid
par l’arrivée imprévue de l’hiver et par le
manque absolu de combustible qui contraint même l’administration des chemins
de fer de suspendre périodiquement les
trains de voyageurs pour ne laisser circuler que les trains de marchandises indispensables au ravitaillement de la population.
Extraordinaire aussi par les objets dont
le S}niode a dû s’occuper.
Unanime les 85 synodaux en constatant
le malheur dans lequel lés a plongés la guerre,
à déplorer chez le public un affaiblissement
du sentiment du devoir et de l’exercice de
la compassion envers ceux qui Souffrent, une
augmentation très sensible du nombre des
usuriers et des profitards, ce qui, par réaction, produit une augmentation du nombre
de crimes : vols, violence à main armée, tromperies, falsifications des denrées, etc.
Unanimes ces vénérables synodaux, orthodoxes ou libéraux, à confesser que seulement
un franc et prompt retour à la crainte de
Dieu, à la foi en Jésus-Christ, à l’amour du
prochain peut sauver. l’Allemagne du plus
effroyable naufrage.
Et quels sont les moyens à mettre en
œuvre pour conjurer le danger? « Nous Allemands, dit un député, nous souffrons de la
superstition dans la toute-puissance de l’Etat, mais aujourd’hui cette autorité a été
ébranlée jusque dans ses fondements. L’Eglise a une grande Mission à accomplir;
il faut cesser de concentrer toutes les
charges, tous les devoirs et toutes les responsabilités sur une personne, la personne du
Pasteur. — Tous les croyants doivent être
ses collaborateurs. La presse comme dit
Carlyle, doit devenir une chaire et le colportage doit être conduit avec une intensité toute nouvelle. — Notre peuple doit
être évangélisé avec le sac du colporteur ».
Un autre question aussi vraiment extraordinaire a occupé le Synode: Nos cloches
tel était le titre du rapport présenté par le
Doyen Hermann « Un chapitre des plus
douloureux » : Nous avons dû faire sacrifice
à la patrie de la plupart de nos cloches. Le
moment où elles ont été séquestrées a été
un des'plus angoissants pour toutes nos paroisses. Or nous avons de forts soupçons
qu’à la conclusion de l’armistice un grand
nombre de cloches qui n’avaient pas encore
été, par la fusion, transformées en matériel
de guerre, ont été vendues comme métal
à des spéculateurs, qui en ont su trafiquer
et retirer un grand profit. Nous chargeons le consistoire supérieur d’interpeller le gouvernement à ce sujet, afin que
nous puissions voir clair dans cet indigne
tripotage ».
Extraordinaire aussi a été une découverte faite par les laïques au chapitre des
finances: ils ont découvert que dans les
circonstances présentes, les émoluments
des pasteurs correspondent à peu près à
ceux des balayeurs de rues et qu’il serait
urgent d’y porte remède. — Espérons pour
l’honneur de nos coreligionnaires d’Allemagne, que là aussi surgisse une généreuse
et noble initiative comme celle qui s’est
manifestée à Turin en faveur des pasteurs
de nos églises vaudoises.
Nous formons aussi des vœux bien sincères pour qùe nos coreligionnaires d’Allemagne puissent non seulement avoir leurs
cloches, mais surtout pour que le désir unanime des membres de leur Synode extraordinaire se réalise bientôt par le retour de
tous les peuples à la foi au Seigneur JésusChrist. Alors pourra réellement se former
la famille humaine.
Paolo Calvino.
Conseil d’une « Amie ».
Permettez-moi d’insister une fois encore
sur la prudence que doivent avoir nos familles des Vallées dans le placement de
leurs filles en Italie et à l’étranger.
Notre expérience nous montre chaque
jour quels graves inconvénients peuvent résulter d’une imprudence dans le choix d’une
place acceptée sans de sérieuses informations
sur la moralité de la famille.
U Union de VAmie de la Jeune Fille est
toujours là pour aider les mères qui désirent avoir des renseignements sérieux et désintéressés. Ne l’oubliez pas !
J’insiste aussi pour que nos jeunes filles
une fois engagées dans une bonne famille,
ne la quittent pas, seulement parce que une
compagne leur en a proposé une aütre où
on gagne davüntage !...
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Nous sommes souvent péniblement gênées
d’avoir à entendre les plaintes très justifiées
des dames auprès desquelles nous avons
placé des jeunes filles, qui, d’abord, se sont
trouvées très satisfaites sous tous les rapports, et puis, d’un jour à l’autre, se sont
congédiées parce que on leur avait proposé
une place plus rémunérative, mais pas toujours moralement sûre.
Ces dames ont trouvé que le procédé manque un peu de correction, et elles n’ont pas
tort. Quand on n’a aucune raison morale
pour le faire, et qu’on déclare se trouver
bien dans une famille, il ne faut pas vouloir
la quitter au bout de peu de temps, simplement pour ajouter lo ou 15 francs à son
salaire, et surtout sans en informer VAmie,
et avoir son avis et ses conseils.
Si les autres le font, les Vaudoises, ne
doivent pas le faire. Il faut pourtant que
l’on voie les fruits de notre éducation morale et de nos principes ! Nadine.
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nS\S'>S\S'
« Dalla vita la
morte la vita ».
morte, dalla
Pascoli.
Comme une orientale allant vers la citerne
Pour apaiser sa soif, ardent besoin du corps.
Elle s’en va, bien loin, vers le champ de la mort.
Son noir profil perdu dans tme lueur terne.
Elle passe effleurant la rose et la luzerne!
Elle marche en silence, et, au fond, pour décor,
Une châtaigneraie unit en un accord
Le doux vert de sa feuille à celui de la verne.
Puis dans le clos très saint oû l’on sacre les
pleurs,
A celui qui n’est plus elle donne ses pleurs;
Et le pollen, tombant sur la terre sacrée.
Sème la vie encore en un rayon d’amour,
Et l’orchis, surgissant, à cette âme éplorée.
Redit qu’il est vivant, qu’il est vivant toujours.
SiLVio Pons.
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FONDO CASSA EMERITAZIONE.
XVI“ Lista.
Riporto lista precedente L. 124.258,60
(Oblaz. anonima L. 100.000,—)
(Chiesa di Aosta
Brindisi
Brescia
Benevento
Biella
Coazze
( » Casale
206,—)
1.210,—)
100,—)
80,—)
60,—
150,—)
40.—)
( » Firenze (Manz.) 2.700,—)
(
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(
(
(
(
(
(
Firenze (Serragli) 2.650,—)
Felonica Po 92,50)
Genova 4-205,—)
Grotte 94,—)
Ivrea 209,—)
Milano (Fabbri) 2.441,—)
Napoli 3.622,—)
Piedicavallo 16,—)
Pinerolo 1-163,—)
Riesi 150,—)
Rio Marina
S ampierdarena
Savona
San Remo
Porr azza
( » Tramonti
Taranto
Vittoria
( » Venezia
(
Verona
124.50)
809,—)
1.320,—)
813,10)
15.—)
40,—)
35.—)
142.—)
1.015,—)
756.50)
Chiesa di Torino:
Riporto lista precedente » 129.143,—
Buchi cav. Alberto (3° versam.) . 100,—
Ricca Teodoro
Revel Daniele . .
Ten. Giletta Annibaie
Famiglia Valerio
Goss Enrico, senior (2° versam.)
Deodato Luigi .
(Tot. Chiesa Torino L. 129.391,
Chiesa di Torre Pellice:
Riporto lista precedente
25.
25.
50,
18,
25.
5.
Ï00,—
Collcttate nella Parrocchia come
da lista pubblicata neWEcho
des Vallées, N° 4 del3o-i-i920. 10.014,—
Capitano J. Nisbet . 2.000,—
(Tot. Ch. Torre Pellice 12.I14,—)
Chiese di Cairo ed Alessan-
DRiA (Egitto):
Cav. Domenico Colucci Bey 48,59
Amalia Colucci 24,29
Coniugi Edoardo Richard 48,59
Vedova Giovanna Richard 72,88
Denis Potamitis 9,92
Dott. Debbas e Signora 48,59
Mary Sabbattani 9,92
Coniugi Enrico Meshullam 9,92
Giacomo ed Egizio Vollat 48,59
Ing. Giulio Basevi e Signora 4,84
Geom. Paolo Tourn . 24,29
G. Rossi ..... 2,42
Salvatore Ferro 9,92
Sig.ra S. Ferrari 2,42
Bettazzi . . . . ‘ . 4,84
G. Guargena . . . 2,42
Sig.ra Marino .... 2,42
G. Scorsonelli 2,42
Coniugi Pelletier Jahier 48,59
Davide Pons .... 48,59
Cav. Rupp e famiglia 19,85
Ved. Adele Lombardi Boccia 19,85
Matilde Lombardi Boccia 18,60
Mary Lombardi Boccia 18,60
Ida Bennet .... 14,87
Famiglia Damiano De Toma 24,29
Famiglia Arturo Tourn 24,29
Famiglia Bartolomeo Tourn 24,29
Coniugi Lhenry-Tourn 9.92
Sig.ra Cucinotta 12,38
Famiglia Pietro De Vito , 9,92
Augusto Albarin 7,26
Giovanni Albarea 4,84
Ved. Geymonat De Forge 9,92
Famiglia Giunnio Corsi 24,29
Ved. Lisa Piccoli 24,29
Famiglia Orfanelli 4.84
Clemente Miroglio . . 2,42
Coniugi P. Primo 2,42
(Totale Chiese Cairo ed Alessan-
dria 751,60)
Chiesa di Chieti:
Riporto lista precedente . 150,—
Coniugi Rosati I,—
(Totale Chiesa di Chieti L. 151,—)
Diversi: Riporto lista preced. 10.291,25
Amos 50,—
Enrico Rostan .... 5,—
Giovanni Negrin 5,—
Miss Harrison, Edinburgh 500,—
Vedova Valentini, Monteferrante 50,—
(Totale Diversi L. 10.901,25)
Chiesa della Maddalena:
Famiglia Clerico Dersenseer 3,—
Famiglia Lena IO,—
Maddalena Larco 20,—
Santina Albano 3,—
Ercole Astarita IO,—
Cesare Sicheri .... 5,—
Giuseppe Larco IO,—
Marco Mamberti 2,—
Enrico Robutti 17,—
(Tot. Chiesa Maddalena L. 80,—)
Chiesa di Catania:
G. Ritter 500,—
G. de Waldkirch 300,—
Cav. G. Wacherlin . 300,—
F. Leotta e figli 100,—
R. Malan .... 50,—
A. Engwiller 300,—
R. Leonardi .... 16,—
Fratelli Caflisch 500,—
S. Impalà .... 15.—
0. Schweizer .... 25,—
G. Fratschol .... 50,—
Ep. Navarria .... 20,—
A. De Rocco e E. Sükey . 50,—
G. Tschamer .... 200,—
F. Bellecci .... 25.—
G. Muinenthàler 100,—
C. Bundi . . . . .
F. Grant . . .
(Totale Chiesa Catania L. 2.566)
Chiesa di Palermo :
Riporto lista precedente
Consiglio di Chiesa .
Giuseppe Di Majo . .
Gemma Di Majo
(Totale Chiesa Palermo L. 600)
Chiesa di Villasecca:
Bounous Pietro Alberto, anziano
Pons Federico (Chiotti)
Bounous Fedei'ico, bridagiere
Vedova Ribet (Bovile)
Massel Giacomo, maestro .
Viglielmo Davide, sarto
Viglielmò Pietro Augusto .
Rostaing Giovanni di Eman.
Vedova Peyran
Peyrot Alessandrina (Bovile)
Poèt Caterina, Id.
Grill Enrico, Id.
Peyran Maria, Id.
Comba Stefano, Id.
Peyrot Anna, Id.
Ribet Pietro, anziano, Id.
Micol Gastone, Chiotti
Viglielmo Pietro (Serre M.)
Griglio Adele e famiglia (Chiotti)
Pons Emanuele, Villa secca
(Torale Chiesa Villasecca L. 79)
Chiesa di Rodoebtto :
D. Gaydou
Elsa Pascal
Bartolomeo Pons
Francesco Tron, Rimas
Giovanni Garrou, Id.
Giov. Stef. Garrou, Id.
Giov. G.mo Pons,
Giovanni Garrou, Arnauds
Filiberto Pons
Francesco Tron; Campo d.
Giov. Pietro Tron, Id.
Francesco Genre
Davide Balma .
Beniamino Tron
Giovanna Genre Tron
Giovanni Pons, Fontane
D. Genre
Francesco Pascal
Giovanni Giacomo Pascal
Giovanni Pietro Pascal
Giovanni Pons fu Matteo
Giov. E. Pascal fu Michele
Giacomo Pascal
Giov. Pietro Pascal .
Luigi Pons
Enrico Breuza .
Giov. Enrico Pascal, Serveil
Pietro Genre
Giov. P. Tron, Villa .
Giov. Giacomo Tron,
Bartolomeo Balma
Ved. Margherita Pascal
Giov. Pons, Gardiola
Giacomo Pons, Arnauds
(Totale Chissà Rodoretto L
Chiesa di Roma : Rip. lista pr.
Sig.ra Piovanelli
Sig.ra e sig.ne Pons .
(Totale Chiesa di Roma L. 4.143)
Chiesa di Schiavi .
C.
72)
10,
5.
349.
126,
100,
25,
10,15
5.—
2,—
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1,50
2,—
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0,60
0. 50
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0. 50
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2. —
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3. —
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1,25
2, —
2,—
I,—
4. —
I,—
3-955.—
28,160,—
30.—
Totale della XVI“ Lista L. 285.137,45
CHRONIQUE VAUDOISE.
Angrogne. Dimanche prochain, io courant, à IO h., dans la grande Ecole de StLaurent, par l’initiative de notre Syndic,
aura lieu une conférence sur le Prestito
Nazionale, tenue par M. le prof. Attilio
Jalla. Tout le monde y est cordialement
invité.
Envers-Pinache. Avec l’aide des Professeurs de l’Ecole Latine, M. le pasteur B.
Léger a organisé deux séries de réunions
dans notre grande école. Le Dimanche, à 3
h. pom., une école du Dimanche, à laquelle
interviennent aussi quelques adultes; et le
Jeiidi à 7 % h. des Conférences d’histoire
vaqdoise, auxquelles notre population prend
part en grand nombre et avec beaucoup d’intérêt.
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La Tour. Notre 17 Février s’est passé à
merveille. A 10 h. nous avons eu la fête des
enfants. Ils sont arrivés de leurs différentes
écoles avec les drapeaux flottant au vent.
Il y en avait plus de 350. MM. les pasteurs
B. Gardiol, Ph. Grill et D. Bosio leur ont
adressé de courtes allocutions après quoi de
nombreux petits artistes en commençant
par ceux de l’Asile, jusqu’aux « grands » de
5.me élémentaire nous ont récité une quantité de dialogues, monologues, poésies qui
ont amené bien des sourires suiTes lèvres, des
nombreux parents présents, et ont été salués par les applaudissements vigoureux de
leurs compagnons. M. l’instituteur Rivoir
dirigea le chant et les jeunes filles de l’Orphelinat nous firent entendre un chœur de
circonstance qu’elles chantèrent délicieusement.
La fête se termina comme d’habitude par
la distribution de l’opuscule du 17 Février
et par le don d’un petit pain, d’une orange
et d’une plaque de chocolat (ces dernières
données par la Ditta Talmone). Après quoi
les drapeaux ont de nouveau flotté au vent
et cette troupe joyeuse s’est dirigée vers ses
villages.
— A midi c’était le tour des adultes qui
ne se contentèrent pas de pain et chocolat,
mais ayant profité de l’initiative du Comité
organisateur se réunirent à l’Hôtel de l’Ours
pour l’agape traditionnelle. Il y avait plus
de 80 convives et le meilleur esprit a régné
pendant ce dîner patriotique. De nombreux
petits discours de circonstance prononcés
par MM. B. Gardiol, J. Romano, D. Bosio,
D. Jahier, M. Falchi, B. Chauvie, A. Rivoir
et E. Eynard firent vibrer fortement la note
italienne et vaudoise, tout en proclamant
hautement la sainteté de l’Idéal que nos pères ont servi.
— Le soir enfin nos amis des deux Unions
Chrétiennes, sous la direction du prof. A.
Jalla, nous ont fait passer délicieusement
plus de deux heures dans l’Aula Magna de
notre Collège qui était bondée, en nous récitant plusieurs comédies en français et en
italien. Voici les noms des artistes qui ont
su de toute manière être à la hauteur de la
circonstance: M.lles Beux et Cesan, et MM.
A. Jouve, Pizzardi, frères Bellion, H. et J.
Jourdan, Pasquet, Pozzi et J. Bertalot.
La Chorale de La Tour, sous la direction
du prof. A. Tron nous fit entendre plusieurs
chœurs qui furent magnifiquement exécutés.
Merci à toute cette chère jeunesse pour son
activité et son enthousiasme.
Pomaret. Un cortège imposant a
accompagné le 6 Février au temple et au cimetière la dépouille mortelle de Frédéric
Revel fils d’Albert, décédé à l’âge de 20 ans.
Nous exprimons à ses parents qui ont déjà
vu tomber à la guerre deux de leurs fils,
toute notre sympathie chrétienne.
— A côté de la mort de ce jeune homme nous devons enregistrer celle d’un vieillard Jean Pierre Constantin, à l’âge de 88
ans. Il était un de nos vétérans et avait combattu à S. Martino en 1859.
— M.lle Alma Coucourde, fille de M. le
chev. off. Henri nous revient de l’Irlande
après une longue absence, heureuse de laisser l’île enflammée par les passions politiques et par les luttes.
—■ M. l’architecte Emile Chauvie de Turin
a présenté aux autorités de notre Commune
une demande pour avoir la pierre nécessaire à bâtir le Foyer pour les étudiants du
Collège du Pomaret. Le Foyer provisoire
continue à fonctionner sous la direction de
■à
!
4»
3
k
M. le pasteur B. Léger et est vraiment providentiel pour nos élèves de la haute montagne. Malheureusement il n’y a pas de
place pour répondre à toutes les demandes.
Les Foyers du Pomaret et celui de La Tour
représenteront le monument élevé par l’Eglise Vaudoise à la mémoire de nos frères,
tombés à la guerre et sera bâti avec l’argent
de la souscription qui a été faite pour ce but.
— Le pasteur Lévi Tron a prêché au temple les deux derniers Dimanches de son séjour en Europe. Le soir du i.r Février à la
grande école, après une très intéressante
causerie sur'le massacre des Vaudois de Calabre, M. le pasteur B. Léger l’a salué au
nom de toute la Paroisse avec des paroles
très émouvantes. Le 4 Février il s’est embarqué à Gênes pour l’Amérique du Sud.
— Dimanche 15 Février, les parents
et les nombreux amis accompagnaient au lieu
du repos la dépouille mortelle de François
Peyronel, de 63 ans, des Cerisiers, originaire
de Riclaret.
—^ Le 17 a eu lieu un autre ensevelissement dans le même quartier: Madeleine
Bar et née Ribet, âgée de 53 ans, des Faures,
victime de l’influence. ^
— Au temple du Pomaret a eu lieu la bénédiction du mariage de M. Vola Michel feu
Michel, avec M.lle Serre Catherine de Frédéric. — Aux heureux époux nos meilleurs
vœux.
Prarnstin. Tous les Dimanches soir,
dans l’école du Roc, M. le pasteur J. Bertinat nous parle de l’histoire glorieuse de nos
pères qui, malheureusement n’est pas assez
connue au milieu de nous. Ce cours de conférences historiques est fréquenté par un
grand nombre de personnes et est largement
apprécié.
— Notre compatriote le doct. Guido Avondet, fils d’Henri, après avoir fidèlement servi
son pays pendant toute la durée de la guerre
comme officier médecin, est sur le point de
retourner à Genève, où il occupait déjà quatre assistances à l’Hôpital de la Ville avant
son service militaire. Après avoir passé deux
ans sur le front italien, il a pris part à l’expédition de Salonique; qui lui a presque
coûté la vie, vu qu’il s’est sauvé lorsque le
Perseo a été siluré en pleine mer, en causant
la mort de 600 militaires. Après 90 jours
d’hôpital, il a été envoyé avec nos troupes
en France, et de là pour une année en Russie (expédition de Mourmanie). Nos meilleurs
vœux pour la carrière de ce jeune chirurgien.
Puisse-t-il se souvenir toujours avec affection de son pays et de son église vaudoise 1
Massel. Nos « reduci » se sont réunis. Dimanche 15 courant, à une agape fraternelle.
M. H. Balme leur a adressé la parole et a
évoqué, en des termes émus, le souvenir glorieux de nos quatorze jeunes frères tombés
sur le champ d’honneur.
Parmi eux figurent les noms du capitaine
Samuel Mathieu, du lieutenant Théophile
Pons et de 1’« aépirante » Henri Pons, tous
originaires de notre paroisse.
Un Comité va s’occuper de trouver les
fonds nécessaires pour faire murer une « lapide » sur la façade de l’école communale,
pour rappeler leurs noms auX générations
futures.
—’ M.me Fanny Tron continue à s’occuper
avec amour de notre Société des Mères de
famille et M.lle Hélène Chauvie s’occupe de
l’Union des Jeunes Filles.
Amérique do Nord., On nous écrit de
plusieurs côtés que M. le pasteur E. Bertaîot
a commencé sa mission aux Etats-Unis comme représentant de notre Eglise et est accueilli partout avec beaucoup de S5mipathie.
« C’est une charmante personnalité », nous
écrit-on de lui, et rien d’étrange à ce que l’on
ajoute: «il est en traiiï de gagner beaucoup
d’amis à la cause V^audoisej),.
Amérique do Sud. M. le pasteur J. Tron
a dernièrement fait une visite d’un mois au
groupe Vaudois isolé de Villa Iris. Voici ce
que nous en dit le Mensajero Valdense:
« Ayant réuni le Consistoire pour fixer les
cultes que l’on tiendrait pendant ce mois,
on décida de célébrer 4 cultes par semaine,
deux le Dimanche et deux le Jeudi. De telle
manière, toutes les familles qui sont très
éloignées du Centre purent avoir au moins
deux cultes chacune ».
—■ Au mois de Décembre on eut, à Colonia Valdense les examens du Lycée; 51
élèves se présentèrent dont 38 furent approuvés. Voici les noms des professeurs du
Lycée: Directora senore Ana M. de Tron,
señor Daniel Armand-Ugôn (profesor honorario), señoritas Beatriz A. Pons, Juana
E. Armand-Ugón y Clara E. Armand-Ugôn
y señores Benson A. Prichard (fils) y Ma.nuel C. Malan.
■ Il y a encore dans rm des derniers numéros de notre journal vaudois de l’Uruguay
un touchant appel de notre frère M. le pasteur P. Davyt, dont nous avons appris dernièrement la mort, en faveur de la Collecte
pour la Caisse d’éméritation vaudoise. Ses
dernières pensées ont été pour sa chère vieille
église des Vallées qu’il aimait tellement !
— Dans les derniers jours de Novembre
les élèves d’une école de Colonia Valdense
offrirent une magnifique fête à leurs deux
régents, MM. J. P. Gilles et Emile Roland.
Le Mensajero nous offre une photographie
de cette fête. M. le pasteur Armand-Hugon
fît un discours dont voici quelques phrases :
«J’ai été chargé d’une mission très agréable: celle de vous exprimer les sentiments
d’affection ét de reconnaissance de vos élèves et de leurs parents. Vous vous êtes consacrés à la plus belle des missions, celle de
l’éducation des enfants; vous avez travaillé
avec tout votre cœur. Votre travail témoigne de vous qu’il y a dans votre âme le sentiment du bien, la lumière et surtout l’amour. , Vous avez montré qu’il y avait un
grand idéal et vous en vous l’avez réalisé
dans vos vies ! ».
gués, affamés, et criant : Pane ! Pane ! Chaque jour, pendant trois mois, de dix à quinze
Italiens arrivaient ici, et demandaient du
pain. J’ai caché l’un d’eux pendant quatre
semaines dans notre maison et lui ai donné
la nourriture. C’était très défendu par le Gouvernement autrichien, et j’aurais pu être mis
en prison si la chose était devenue publique.
Le prêtre d’ici est un autrichien et jésuite,
et j’avais peur de lui.
J’ai eu deux prisonniers italiens pendant
sept jours, à Pâques 1918; un était très
malade; il a recouvré la santé chez nous.
Avec les prsionniers j’ai parlé latin (ablatif);
un soldat de Sicile m’a demandé quel dialecte italien je parlais.
...Notre Eglise s’est unie avec les'Luthériens, et nous sommes maintenant comme
unitas fratrum...
Asie. — Version japonaise de la Bible.
Le « Missionnaire » nous apprend qu’une
nouvelle traduction du Nouveau Testament
dans la langue japonaise vient d’être terminée. Elle était devenue nécessaire, entre
autres, parce que, depuis la première traduction, la langue japonaise a subi de grands
changements, grâce au contact prolongé
avec la culture occidentale. Dans la Commission chargée de ce travail siégeaient,
à côté des missionnaires de différentes Sociétés, des membres japonais qui collaboraient non seulement comme philologues
mais aussi comme hommes de science. Ce
travail a duré sept ans.
Chronique politique.
»
Pour l’ECHO aux “Hirondelles,,.
Report L. 387,60
Muston Théophile, Torre Pellice » i,—
Pons Joseph, Marseille » 2,___
Benech Jean, Angrogna » 2,—
Mûris M.lles, Turin » 5^___
Richard P., Salisbury » 16,—
Planchon Ern., Monett » 5,___
Rostan Marie d’Alexis, Prali » 5,___
Fontana-Roux Ç., Milan » 10,—
Monnet P. E., Cleveland » 9,___
Long James, Provo City » 13,—
Total L. 455,60
NOUVELLES RELIGIEUSES.
Bohème. M. le pasteur Auguste Jahier a
eu la bonté de nous communiquer une lettre de
son ami Jarolin Nespor, pasteur tchèque à
Chleby (Bohème). En voici quelques paragraphes:
...Nous avons beaucoup souffert de la
guerre, surtout nous, pasteurs protestants,
parce que nous étions connus comme des
ennemis de l’Autriche et des Absbourg, qui
ont toujours persécuté notre foi évangélique.
Maintenant nous sommes libres, mais il y
a toujours beaucoup dè difficultés. Tout est'
terriblement cher ici, et nous sommes très
peu payés. Je reçois 4000 couronnes par an;
c’est maintenant très peu. Un complet coûte
1200 couronnes, une paire che chaussures
300 couronnes, un kilo de beurre 50 couronnes, un kilo de viande 30 couronnes, etc.,
etc. Espérons que cela changera bientôt.
...J’ai caché beaucoup d’Italiens priscSinieps dans notre maison; ils venaient de Miloviee iVenfér !), à trois heures d’ici, fati
Nous n’avons aucune nouvelle de politique intérieure tant soit peu importante à
signaler, depuis notre dernière chronique, ni
surtout aucune nouvelle particulièrement
réjouissante. En l’absence du Président du
Conseil, les séances des deux Chambres du
Parlement durent être ajournées, et le Conseil des Ministres ne put s’occuper que des
affaires courantes de l’administration. Dans
une de ses dernières réunions, vu la situation alimentaire du pays, il fut décidé de revenir au « tesseramento », pour toutes les
denrées de première nécessité: pain, farine,
huile, sucre, corps gras, etc. Il n’y aura donc
rien de changé pour nous qui avions toujours encore notre service à la « carte »; mais
cela veut dire qu’on la remettra dans l’Italie
du centre et du midi, où, à ce qu’il paraît,
elle était totalement abolie.
Il n’y a naturellement pas de semaine qui
n’ait ses agitations économiques » ses grèves
ou ses bruits de grève. Sans compter la grève
des usines Mazzonis qui nous intéresse et
nous touche tout particulièrement, nous
enregistrons la nouvelle agitation des maîtres d’école élémentaires de Turin qui aboutira, à n’en pas douter, à un nouveau « pronunciamento » ; la grève, accompagnée des
inévitables désordres et sabotages, des ouvriers métallurgistes de Sestri Ponente, Conegliano et Campi Ligure; une menace de
grève des ouvriers agricoles du ferrarais.
— La presse suisse ayant révélé de prétendues négociations franco-yougoslaves (que
nos journaux italiens ont reproduites) pour
une alliance contre l’Italie, le Gouvernement
français s’est empressé de démentir formellement cette nouvelle tendancieuse qui avait
ému l’opinion publique chez nous. Le Gouvernement français affirme qu’il n’y a jamais eu de pourparlers dans ce sens, et, tout
bien réfléchi, nous le croyons, surtout parce
que cela n’aurait pas été une bien brillante
affaire pour la diplomatie française: perdre
l’amitié précieuse de l’Italie pour une Yougoslavie quelconque ! allons donc ! Il n’y a
là, comme vous voyez, qu’une simple question d’intérêt politique et nullement de sentiment, ni d’affinité de races, ni de reconnaissanoe pour les services rendus, ainsi que
d’aucuns semblent le croire. 1
—■ La Conférence de Londres a décidé, entre autres choses, de ne plus insister auprès
du Gouvernement des Pays-Bas pour Ÿextradition de Pex-Kaiser; elle s’est pareillement rendue aux instances de l’Allemagne
au sujet des 900 coupables de la « liste noire »,
auteurs des crimes et cruautés commises
pendant la guerre, que l’Entente réclamait
pour les juger et qu’elle consent maintenant
à laisser juger par les tribunaux allemands !
— On ne saurait être plus généreux ! —
En ce qui concerne la Turquie, on décide de
laisser Constantinople aux Turcs et d’instituer un contrôle international sur les Détroits.
La Conférence s’était également occupée
de la question de Fiume et de VAdriatique
qui semblait enfin toucher à une solution
définitive; lorsque, comme un vrai coup de
foudre, arrive un télégramme de M. Wilson
par lequel il refuse son adhésion soit au
Pacte de Londres, soit au compromis du 20
Janvier pour la solution de la question
adriatique et demande par contre l’exécution du projet américain ! MM. Millerand et
Lloyd George répondent immédiatement en
confirmant le point de vue de la Conférence.
Il semblerait donc que nous pouvons compter sur l’appui de la France et de l’Angleterre... mais quelle nouvelle tuile tout de
même ! Qui nous délivrera de ce cauchemar?
— L’amiral Koltciak et Pepelsieff, ex-premier ministre du Gouvernement de Omks,
ont été fusillés sur l’ordre du Comité révolutionnaire militaire de Irkutsk.
—' L’assemblée constituante de l’Esthonie
vient de ratifier à l’unanimité le traité de
paix avec la Russie. j. c.
Abonnements payés et non quittancés.
1920: Richardson E. J., Edinbourgh —
Bounous C. (Guigou), Prali — Baud J. P.,
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— Rostan H. (Coin), Id. — Grill Ph., Id. —
Rostan J. D., syndic, Id. Grill J., Pieroulet ('V'ille), Id. —■ Rostan S. (Guigou), Id.
—■ Rostan J. ,E. (Pommiers), Id. —■ Martina! M. (Pommiers), Id. — Grill E. (Jourdan), Id. Richard J. (Ville), Id. — Grill
P. H. (Adroits), Id. — Rostan M. (Guigou)^
Id. — Richard E., (Jourdan), Id. —• Perron J. (Coin), Id. — Berlin M. (Bille), Id. —
Pascal F. (Ville), Id. —• Garrou F., Id. —
Rostan F. (Ribba), Id. —■ Grill (Orgères),
Id. —■ Pascal H., pasteur. Id. — Giretti E.,
Bricherasio — Grill Enrico, S. Germano —
’ Mausinuo Silvio, S. Remo — Bertalot G.,
Prarostino — Fomeron S., Id. — Jahier
Fred., Inverso Pinasca — Alliaud Ern., S.
Germano — Durand Céc., Id. — Jahier M.,
Id. —■ Monnet Elisa, Angrogna —■ "MalanMuston, S. Giovanni —■ Gonin G., Id. —
Jourdan Adélaïde, Genova — Jalla Ed., Firenze — Meille G., Id. —• Meille Carlo, Milano —• Revel Elisa, Genova —• Pons Carlo,
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Bert Cath., S. Germano — Pascal ved. Robert, S. Secondo — Jourvenal T., Torino —
Peyronel C., Riclaretto — Jalla T., Ventimiglia — Donald Miller, Bordighera —■ Balmas Fed., Genève — Balmas Vine., Pomaretto — Malan Ach., Torre Pellice —■ Forneron S., S. Secondo — Vidossich E., Torre
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che poi finiron col gettarsi addosso.
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Anzi dir si dovrebbe che le garba.
Che i bimbi si profumino la faceta.
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