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Soixante-huitième année - Anno X®
22 Janvier 1932
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i*ARAISSANT CHAQÜE VENDREDI
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PRIX D'ABONNEMENT:
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Que toutes les choses vraies, homiètes, justes, pures, aimables..,, dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
POÜB LA VIE HTÈBIEURE
i.
« Loi’sque Moïse descendit de la
montagne, il ne s’aporgiit point que
la peau de son rasage ôtait devenue
toute rayonnante ijendant qu’il parlait avec Dieu ». Px-ode XXXIV, 29.
y Au inüieu des tonnerres et des éclairs
î du Sinaï, Moïse laJVia'it eu ce colloque à
toujours mémorable avec l’Eternel. Il
. avait reçu les paroles de l’Alliance, et
li maintenant il descendait vers le peuple
b assemblé au pied de la montagne fumante.
Son visage rayonnait. Ses yeux, qui
aViciient contemplé la maijiesté de l’Eternel, tout remplis encore de la gloire de
cette vision, aviaiient une splendeur, un
éclat surnaturels. Ils reflét, ient un état
d'âme, de même que le fond pur d’un
■ lajc aux eaux trainquilles reflète un objet.
Je sais bien que les yeux, comme la
• parole, servent souvent à cacher les sentiments et la pensée ; mais, malgré toutes les hypocrisies, le visage et les yeux
sont encore un miroir fidèle de l’âme.
Et quelle ■diversité d’expressions de vi, sa,ue ! Voici le visiage sombre, dur, glacial ;
le visage vulgaire, grossier, bestial, cruel ;
le ^■iKage avide, rapace, insatiable •; le vin
■' sage sarcastique, sceptique, cynique, hy^ pocrite. Voici le visage méditatif, fatigué,
ï déçu, affligé, malade. Voici le visage droit,
1 Ouvert, lumineux, honnête ; le visage doux
et fin, le visage rêveur, souriant, enthousiaste, mystique ; le visage rayonnant de
foi, d’amour, d’espérance. Car, grâce à
Dieu, à côté des visages de brute il est
i des visages d’ange, et nous en avons tous
rencontré. De ces visages aux traits communs, il est vrai, mais spiritualisés par
une puissance mystérieuse, inondés d’une
clarté surhumaine. De ces visages qui
semblent n’avoir jajnais baigné dans l’atmosphère d’égoïsme et de souillure qui
. vous entoure. De ces visages qui, a force
d’avoir contemplé le ciel bleu et les étoiles, gardent l’empreinte de la pureté de
l'un, de la splendeur des autres.
Visages bénis et slanctifiés, où-est le;
secret de ce charme qui impose le respect
et l’adiniratifon ? Il est dans la communion
avec Dieu. Le visage de Moïse rayonne
pendant qu’il parle avec Dieu.
Vous vous rappelez la scène grandiose
de la Transfiguration. Jésus est sur une
haute montagne, à l’écart ; par la prière
intense et prolongée il entre en communion avec Dieu : il est transfiguré ; son
visage devient resplendissant comme le soleil... une nuée lumineuse le couvre... ses
vêtements deviennent blancs comme la
lumière.
Vous vous rappelez la scène émouvainte
du procès d’Etienne ; « comme tous ceux
ÇLUi siégeaient au Sanhédrin avaient les
yeux arrêtés sur lui, son visage leur parut semblable à celui d’un ange ».
Vous avez assisté à certaines morts inspirées, radieuses : le mourant, avant de
®lôre les yeux pour l’éternité, s’illumine
soudain d'une lumière qui n’est pas de la
^rre... qui vient de Dieu... Dieu est
lumière !
h est des insectes qui prennent la foret la couleur des plantes sur lesquelles üs vivent. Nous-mêmes nous prenons
habitudes, les manières de penser et
^agir du milieu qui nous entoure. Vivre
dans l’atmosphère de TE&prit, c’est s’illuminer, petit à i>etit, jusqu’à rayonner du
rayonnement des enfants de Dieu. Efforçons-nous d’avoir un beau visage, un visage qui ne connaisse pas les rides profondes du désespoir et du pessimisme outré, le sourire forcé du scepticisme, le regard oblique de la fausseté, l’attitude
sournoise de Thypocrieie, l’expression repoussante de la convoitise et de la sensualité ; un visage qui rayonne coznme celui de Moïse. Alb. Ricca.
On dit...
Il n’y a pas longtemps, je relisais une
anecdote très connue, niais qui ne perd
rien à être nappelée.
Un brave homme touchait au terme de
son long pèlerinage terrestre ; il avait
beaucoup souffert, et il était heureux d’aller bientôt jouir de la paix éternelle ! Ses
amis allaient pour le consoler, et retournaient consolés. Plarmi ces visiteurs, un
des derniers sentit le devoir de demander
pardon au mourant, à Tégard de certain
nés voix qui avaient couru, plusieurs a;nnées auparavant, sur son compte. On avait
dit que rhonorabilité de notre malade pouvait bien être sujette à caution : « Ce
n’étaient que de simples napontages », s’excusa le visiteur, et il se hâta d’ajouter :
« Je suis sûr' que tu n’y as même pas
prêté attention ; les commérages ne sauraient faire qu’une très légère atteinte
sur le cœur d’un homme».
Le vieillard éhaùcha un de oes sourires
qui révèlent la paix du cœur, et tendant la
miain à son ami : « Prends, dit-il, ce coussin ; monte sur le haut du clocher ; jette
au gré du vent toutes les plumes qu’il contient ; après, recueiUe-les... » ; il n’eut pas
besoin de finir la phrase : le visiteur avait
compris.
«î ^ ^
Jeter des plumes au gré d.u vent, c’est
amusant et facile ; les recueillir, ...vaine
entreprise dont même un enfajnt ne voudrait pas !
On dit..., est sorti de la bouche d’un
homme (ou d’une femme) ; il s’est envolé
léger, malicieux, calomnieux, et le vent
l’a porté bien loin : il en a fait son jouet,
tout comme la plume, lancée du haut du
clocher. Voyez-la voltiger dans l’air, suivez-la du regard : efije était blanche, et
la voici bientôt couverte de poussière,
sale, déchirée, méconnaissable; ses barbes
se sont effilées au milieu des ronces, son
tuyau a plongé dans la fange d’un bourbier ; l’homme,'être raisonnable, la jette
loin de lui, avec mépris, car il a horreur
de la boue !
On dit..., petite phrase souriante, lancée à la légèi’e, devient la proie du vent :
prêtez Toreille aux menus propos, dans
une société, dans une conversation confidentielle ; le petit mot pour rire est de^
venu une phrase, un discours plein
d’amertume, de fiel, contenant beaucoup
de souillures que l’homme, être raisonnable, méprise et se hâte d’éloigner de soi,
...en la lançant à nouveau !
Les plumes, jetées du haut du clocher,
ne tombent pas directement sur le sol,
mais voltigent dans l’air ; cm, prcmom...
impersonnel, leur ressemble d’une manière
frappante, dans sa marche vers son but,
car il,a toujours un but. On est très...
timide ; on le dirait presque charitable,
,dans sa fausse humilité ; il sort de la bou,che, et n’ose pas tomber : il voltige, précédé, suivi d’un cortège de doutes, de
soiK-entendus, de si, de mais, de peut■être, de petites et de grandes vilenies.
On dit... : la phrase est enfin lâchée ; oh !
elle est bien sûre de oe qu’elle annonce,
elle le sait de source certaine ; mais il
jfaïut garder les apparences d’une charité
hypocrite ! aussi la phrase caibmnieuse
avance à force de détoiurs : « Mais, vraiment, ü n’en faudrait rien dire, il paraît,
(d’après des ilnformations tout-â-fait atutosrisées, que, ...surtout n’allez pas le répéter, car je ne voiudrais pas, pour tout l’or
du monde, blesseri mon prochain, ...on dit
^ que !...».
Oh ! ces rumeurs confuses qui courent
et se l’épandent, insistantes et... discrètes,
(d’où viennent-eMes ? où est leur source ?
' Tout ce qu’on sait, c’est qu’elles viennent
d’en-haut, comme les plumes qui tomberaient du docher'. Les Anciens disaient
que Jupiter lui-même diVulgâit certains
(secrets, et que ces bruits qui circulent
|àans le publié, on ne sait comment, vefnaieiït du père des dieux; Jupiter est
^bien mort, rniais la Jalousie, l’Envie, la
i Haine, la Médisiaince, régnent encore aujourd’hui, dans bien des coeurs, et les on
Mit sont leur bf ilpant cortège.
^ ^ Æ
Ne dites pas : « Ce ne sont que des paroles », ca'r, tôt ou tard, peut-être bien
loin, un cœur sera frappé, une âme blessée. Qui pourra jamais comptea' les larmes qu’ont fait coulen d’imprudents bar
vardages, les plaies secrètes qu’a aigries
un mot lâchement rapporté ? Car, malheureusement, les on dit tombent touj,ours
dans un terrain fertile ; d’autres recueilleront le mot que vous avez recueilli, et
vous essayeriez vainement de le rappeler :!
On dit..., continuera sa manche, pour se
glisser dains un cœur plein de joie, d’espérance, d’amour ; rongeur tenace, il répand aussi un poison subtil, et le doute
va tourmenter bientôt un esprit qui se
i-efuse à croire, qui veut repousser ce qu’il
sent être faux, qui voudrait dévailer la
calomnie, mais ne peut la démasquer.
Et les yeux du jeune homme, qui naguère révélaient la paiîx intéilieure, se voilent, les regards d’un père s’assombrissent,
le front d’un vieiRand se pliæe douionreusement, la tête d’une jeune fille se périr
elle pensive...
1» ^
Il vous souvient de cette plante qui,
hier encore, s’épanouissait, verte et fieur
rie ; aujourd’hui, étiolée, elle se meurt,
car « quelque chose », un insecte, a rongé
ses racines ; venu on ne sait d’où, le ver
a accompli son œuvre de destruction et a
disparu : nulle trace du destructeur, mais
la plante va mourir.
On dit... s’est introduit dans un cœur
sensible ; il a pansé une petite blessure,
qu’il est difficile de guérir, oaT nul ne la
soupçonne ; avec le temiis la blessure devient une plaie, qu’on ne saurait adoucir,
car il sera trop tard.
Que de malentendus, de querelles, de
disputes, de luttes, de douleurs, entraîne
souvent un on dit, porté par le vent, bien
loin, là où iiersonne n'aurait jamais cru
qu’il pût amiver.
« Mais, 'dira-tron, c’est la faute du vent ;
peut-on l’empêcher de souffler ? ». Oh ! le
Christianisme ne demande pas à ses adeptes une puissance de ce genre ! Il exige de
nous, dans ce champ, quelque chose de
très pratiquement ixissible : que nous nous
refpsions énergiquement à colporter les
racontages, que nous bouchions nos oreilles quanid le vent souffle et la médisance
s’annonce.
* ❖ Hî
« Sais-tu, on me dit que... ». « Qui Ta
dit ? ». « Mais, j’ai entendu...». « Par
qui ? ». Je t’assure qu’on m’a assuré... ».
« Qui ? ». Je poiurpais continuer jusqu’à
l’infini : je parviendrai peut-être à reconsr
truire bon nombre des anneaux qui forment la chaîne des on dit, mais à l’origine, oh ! n’y comptez pas, nul n’arrivera
jamais, car en réalité il n’y a pas un coupable seul : ce oîîi, ce sont toutes les langues qui ont jasé, tous les esprits qui' se
ænt agités, tous les cœurs qui-ont jalousé,
médit, calomnié.
Ne tenez pas pour vrai tout ce qu’on
entend dire, écrivait Benjamin FranMin ;
écoutons ce conseil de la prudence, et coraplétons-le par les paroles inspirées de
Tlmitatian de Jésus-Christ: «Oh! qu’il
est bon, qu’il est nécessaire, pour la paix,
de se taire sur les autres, de ne pas tout
croire indifféremment, ni tout redire sans
réflexion » ; notre vie intérieure, la vie de
nos foyers, la vie de nos Eglises ne pourront qu’y gagner. Q
Etudes Missionnaires
Le Baptême.
C’est un grand jour de fête ixvur l’église
que celui où de nouveaux membres sont
admis dans son sein iiar le baptême. Et
cette cérémonié, attirant toujours une
grande foule de païens "et d’indifférents,
est aussi une belle occasion d’évangéliser.
Les candidats sont là, groupés au pied
de la chaire, et autour d’eux, aux premiers bancs, ceux qui les ont précédés
dans la carrière. Ils sont là, vêtus de leurs
plus beaux habits. Groupe des plus variés ; le vieux presque impotent à côté
du jeune instituteur ; la vieille toute blanche, à côté de te jeune femme pleine de
santé et de vie : tous unis dans un même acte de consécration, tous rachetés par
le même Sauveur compatissant.
11 en est dont le regard reste fermé,
même en un jour comme celui-là ; il en
est dans les yeux desquels ont lit comme
une crainte ; mais il en est d’autres qui
rayonnent de joie. Je ne pourrais jamais
oublier une femme que j’ai eu le privilège de baptiser, et qui est la chrétienne
la plus consacrée et zélée que je connaisse
au Zamlièze. Le jour de son baptême
toute sa figure était comme transfigurée
par la joie qui remplissfait son cœur. Et
cette joie ne Ta pas quittée : cette femme
est rayonnante aujourd’hui, comme alors,
parce qu’elle est restée fidèle à son
Sauveur.
Après le culte de circonstance, coupé de
chants préparés paj' les écoles et les chrétiens, le missionnaire fait prendre aux
candidats les engagements prescrits. Ceux
qui vont être baptisés, s’engagent à rester fermes dans la foi, et à reconnaître,
comme véritables, les principes fondamentaux de te doctrine chrétienne ; à persévérer dans la piété, à suivre fidèlement
les cultes et les réunions dans leur église S
à pratiquer les vertus chrétiennes, en particulier Tamour désintéressé, à renoncer
2
à rimmorajité et à toUÎ:e^ les pputiqiea
païennes.
Suit la cérémonie du t»aptêipe. Chaitjiue
candidat reçoit un now. laouvâau, pneeque toujouns tiré de la Bible. Ceci pourtant n’est pas une règle absolue, et il en
est qui demandent a être baptisés, en conservant le nom qui leur a été donné à leur
naissance.
Voilà terrnirïée la longue route qui va
du paganisme asu baptême chrétien. Ce
n’est qu’une étape : chacun de ces baptisés a encore devant lui un chemin bien
long à parcourir dans la sanctifiqation !
Et devant ce groupe d’anciens païens,
qu’il vient de bapti^r, au nom du Père,
du Fils et du Saint-Esprit, le mfeiionn'aire
se demande, avec angoisse, combien combattront le bon combat jusqu’à la fin et
seront vainqueurs des tentations multiples qui les attendent. Pourront-ils maintenir ces promises, ou bien les renierontils bientôt, comme l’ont fait certains de
ceux qui les avaient précédés sur cette
vqie ?
Pourront-ils lutter contre le milieu, la
famille, les traditions, les penchants de
leurs cœurs, en un mot contre tout ce
qui tendra à les séparer de leur Sauveur ?
Appelés à vivre parfois dans l’isolement,
loin de tout groupement de chrétiens,
sauront-ils vraiment être des lumières qui
luisent dans les ténèbres ?
S’il ne regardait qu’aux hommes, ces
hommes à la consofenice à peine éveiUéCi,
dont la volonté a été anémiée pan des siècles d’esclavage, que tout leur milieu; cherche à ramener en arrière, le miissionmaire
devrait dire ; « Non, ils ne le pourront
pas ! ».
Mais regardant à Celui qui seul a pu
faire de ces piaïens d’hier, ces baptisés
d’aujourd’hui, au Seul qui a pu les laver
de leur souillure et créer en eux un cœur
nouveau, 'dans 'Un acte de foi en la Puissance Divine, ü dit ;
Í Seigneur, lends-les vainqueurs ! ».
R. C.
Le Lia? séculier.
li’Eglise Tchèque.
Le prêtre s’est toujours servi du bras
séculier, et, quand il peut, il s’en sert encore aujourd’hui. En voici quelques exemples, recueillis dans quelques-unes de nos
villes ensoleillées. Le bras séoulier en Ita^
lie se prête rarement aux instances de
ce clergé qui a toujours l’àme de Saint
Dominique comme le disait, un jour, un
fonctionnaire.
Dans les PauiUes un prêtre a recouru
au Podestat. « Il y a un colporteur, faites-le arrêter ». Ailleurs, c’est un envoyé
du curé ; « M. le Commiissaire, voici un
des marchands de livres prohibés par
l’Eglise, il parie mal de l’Eglise et du
pape ».
Plus loin, dans les Calabres, on s’adresse
aux CarabinterB : « Il y a, un homme,
\'endu aux dollars, qui fait propagande
d’athéisme et vend des livres subversifs ».
Dans un chef-lieu de province on
s’adresse au Qnestore pour l’inviter à arrêter un vendeur qui « surprend la bonne
foi des catholiques pour leur vendre des
livres qui sont du poison moral et
religieux ».
Ailleurs le colporteur est traîné à la
maison communale sous l’accusation de
v'ouloir abattre « la religion de la nation ».
Le podestat, qui est un prêtre intelligent
et cultivé, examine les livres, les papiers
et les documents personnels. Ensuite il
s’adresse aux personnes présentes pour
leur dire ; « Comme prêtre, il faudrait que
je l’empêche de vendre des livres non approuvés pas notre Eglise, mais, comme
podestat, je 'dois l’autoriser à les vendre,
d’accord avec les lois de la nation».
Un colporteur est accusé d’avoir déchaîné le tremblement de terre du VuLture et un autre di’avoir fait fermer les
« Circoli cattolici ».
Ce sont habituellement des prêtres ignorattits qui s’ialdressent aux autorités pour
qu’elles empêchent la vente de la Bible.
En général, lé « bras séculier » ne fonctionne plus ou fonctionne mal, au grand
désespoir du clergé. Le gouvernement protège tous les citoyens qui méritent d’être
protégés et toutes les œuvres qui contribuent à Etméliorer le peuple, moralement
et spiritueBêment. X.
Cette nouvelle Eg'lise, flfcisi que la plupart des mouvements religieux issus de
la guerre, s'aipproche de la dixâènie année
de son développement.
Powr retracer ses origines, il nous faut
remonter à ces tendances modernistes du
clergé catholique-romain, de la fin du siède Æx-neuvième et du commencement du
vingtième. Les plains et les programmes
de ce mouvement furent — tout d’abord
— assez modestes ; beaucoup plus, en tous
cas, qfU’ds ne le furent dans les' autres
pays : en Italie, en Allemagne, en France,
en Angleterre. Mais les réstdtats ont été,
,au contraire, fort diflFérents et d’une portée que personne :n’aurai|t pu prévoir. Partout les Modernistes se soumirent à l’autorité de l’Eglise, tandis que seulement
chez la nation tchèque se constitua une
nouvelle organisation religieuse.
Ce phénomène trouve son explication
dans l’analyse de la situation religieuse
tchèque. Il est indéniable que la 'protestation du clergé trouva un puissant écho
dans les milieux les plus cultivés, préoccupés des problèmes religieux.
Il faut remarquer, à ce propos, qu’à la
suite des luttes que la Réforme et la Contre-Réforme entraînèrent, la nation tdrèque fut violemment, rendue catholique,
durant les siècles XVIP et XVIII“. A la
fin de ce XVIIP siècle (l’époque de l’Edit
de tolérance), et pendant tout le XIX®
siècle, le sentiment ou la conviction catholique-roma!ine fut quelque chose de
puissant, opposé, d’une façon tranchante,
au Protestantisme, et tout disposé à se
soumettre à œ que nous pouvons appeler : le clérioalisme catholique-romain.
Ceux qui, pendant la période de la
Contre-Réforme, atvaient secrètement conservé leurs convictions protestantes, s’unirent aussitôt aux Eglises Evangéliques
qui æ formèrent vers la fin du XVIIP
siècle. Mais le développement de ces Eglises fut plutôt lent, et les résultats numériques, obtenus par les nouvelles Eglises
Missionnaires (Baptiste, etc.), n’ont pas
été très considérables. La grande masse
du peuple restait catholique, ai ce n'est
par conviction personnelle, du moins par
tradition, par instinct, et par la. force des
préjugés ; le Protestantisme était, en effet, méconnu par la majorité des Tchèques. L’Eglise Catholique-Romaine était
la seule Eglise bien connue, l’Eglise domij nante ; et ainsi que l’expliquait avec beaur
1 coup de justesse le président actuel de la
I République, Masaryk, elle était, en 1904,
plus intolérante en Bohême que partout
ailleurs, gar'dant encore l’esprit de violence et d’inquisition.
L’écho réveillé par les aspirations modernistes devait donc avoir des raisons
intérieures qui manquaient dans les autres pays.
A côté du fanatisme déricai, existait, au
sein du peuple tchèque, un mouvement
« libéral, anticlérical », très prononcé. Ce
n’était pas, certeis, un mouvement relir
gieux, car ñ avait des ciaraetéristiques
marquantes de rénovlation, dans la politique et dans la culture, qui laiissaient percer une opposition aux religions, en générai : ü combattait, naturellement, le conservatisme et l’esprit réactionnaire de
l’Eglise Romaine.
Cette tendance vers un Libéralisme indifférent ne pourrait certes pas, à lui
seul, expliquer la constitution d’une nouvelle Eglise, car ü n’aurait pu aboutir,
comme seule conséquence logique et possible, qu’à la dissolution de tout lien avec
les Eglises (ce qui, du reste, est arrivé
dans plusieurs nations). A côté de oes
considérations, il ne faut pas oublier que
les personnes qui laissèrent l’Eglise Romaine avaient de puissants motifs de spiritualité intérieure qui les poussaient à
agir.
Une de ces raisons était, à n’en pas
douter, le souvenir du passé. Jean Huss
et Jean Amos Oomenius riont jamaos œssé
d’exercer une certaine influence dans le
cœur du peuple. iMàk le motif k plus
pUKsant était, certes, le sentiment, peut
êtm mêrne inconscient, mais réel, flé l'Insuffisance «de la vie religiiettset
Sans vouloir affirmer que le 'Behèque
est naturrilement un être religieux, il est
indiscutable que les profondes expériences, positives et négatives, de la Réforme
et de la Contre-Réforme, ont laissé
leurs traces dans la mentalité de la nation. Ses besoins religieux n’étaient pas
complètement satiafiaits par le Catholicisme offi'ciel. La grande guerre provoqua
une révolution dans les problèmes religieux et les peuples sentirent, d’une façon plus sérieuse, leur gravité : quelquesuns renoncèrent à toute forme de religion ; d’autres, au contoaire, s’orientèrent
vers une nouvelle conception religieuse.
A ces besoins vinrent ensuite s’ajouter
d’autres motifs, d’ordre politique, social,
qui fortifièrent la base religieuse.
La nouvelle Eglise dut aussi penser à
son organisation, a sa place, au milieu des
communautés chrétiennes.
Ses regards se tournèrent, en premier
Iteu, vers l’Orthodoxie Centrale, vers l’Eglise Orthodoxe Serbe, dans le but de
s’assurer la succession apostolique pour
ses évêques et prêtres. Mais un accord
théorique était impossible, aussi les pourparlers ne donnèrent aucun résultat pratique. En effet, les prêtres modernistes
de la nouvelle Eglfee étaient contraires à
l’acceptation 'de la base dogmatique de
l’Eglise Orthodoxe ; et d’autre part, l’Eglise Orthodoxe se refusait à consacrer
des évêques qui n’accepteraient pas son
enseignement doctrinial. Par conséquent,
seulement une minorité accepta la juridiction serbe ; la majorité décida que ses
évêques seraieint ordonnés, d’une façon
tout-à-fait démocratique, par l’Eglise ellemême. Ce fut le premier pas vers l’organisation de l’Eglise qui se donna une
Constitution foncièrement presbytérienne,
avec des « Conseils d’Anciens » et des « Synodes », car les; titres « d’Evêques » et de
« Patriarche » sont plutôt pour la forme,
comm.e signes d’'une plus grande autorité.
La Nouvelle Eglise Tchèque compte, aujourd’hui, plus de 200 ministres consacrés,
et plus de 150 nouvelles églises.
(Tiré d’une étude
qui a paru 'dahs The Brotherhood).
1*1» 1»^ réj» i^ÍE»
La vraie histoire de Saint-Nicolas.
Saint-Nicolas — on l’ignore en général
— fut un personnage historique, qui véout aux IIP et IV“ siècles de notre ère.
Retraçons brièvement les faits de sa vie,
pour autant du moins qu’ils semblent se
dégager des nombreux récits légendaires
qui la recouvrent. Nous apprendrons ainsi
à connaître ro'iiigine de la tradition qui
veut qu’à Noël — ou, plus exactement,
le 6 décembre, jour de la Saint-Nicolas,
comme c’est encore le cas en Hollande et
dans certaines parties >de l’Allemiagne •
un vieillard barbu, revêtu d’un long manteau, distribue aux enfants cadeaux, sucreries, encouragemients et ladmonestations.
Or donc, au IIP siècle après JésusChi ist, vivait dans une province d’Asie
Mineure un enfant nommé Nicolas. Ses
parents étaient fortunés, et — chose
extraordinaire — cela ne rendit pas l’enfant égoïste et jouisseur. Dès son jeune
âge, il se montra généreux et compatissant. Orphelin de bonne heure, il hérita
des biens paternels et devint très riche.
Il consacra tous ses revenus à soulager
les souffrances, les pauvres.
Avec le temps, Nicolas entra dans les
ordres, et devint évêque de Myre, en Lycie. Il profita de sa situation nouvelle
pour faire plus de bien encore. Mais, très
modeste, il cherchait toujours aussi à
empêcher qu’on ne découvrît la source
des bienfaits dont il était l’auteur.
Il ae trouva une fois que, dans la viUe
de Myre, habitait un homme qui avait
été riche, mais qui avait perdu toute sa
fortune. Il avait trois filles auxquelles il
ne pouvait plus, comme autrefois, aecoiv
der des plaisirs : c’est à peine s’il parvenait encore à subvenir à leur entretien.
Souvent la famille manquait même du nécesss&re en fait de nourriture.
Le bon évêqitie entendit parler de ces
gens et résoHut de leur porter secours.
Mais, pour qu’ils ne puissent pas savoir
d’où leur venait cette aide, il attendit
que la nuit fût venue. Puis, muni d’une
bourse pleine d’or et gardant ses vêtements d’ecclésiastique, il se glissa jusqu’à
leur maison. Là il jeta la bourse par une
fenêtre ouverte et disparut dans l’obscurité, avant qu’on eût pu le dérouvrin
Une autre nuit, il répéta le geste. Une
troisième nuit, il fit ide même. Mais cette
fois il fut découvert par la famille qui
montait la garde. Même alors, cependant,
il refusa tout remerciement et dit à l’homme et à ses filles de rendre grâces à Dieu
seul, qui lui avait inspiré cette pensée.
îjî H* H'
Tele est l’origine de la tradition de
« Saint-Nicolas » ou du « Père Noël ».
Nous ne giairantissons pas l’exattitude de
tous les détails de l’histoire (1). Peu importe, du reste : elle est assez jolie pour
qu’il vaille la peine de la connaître.
Un fait paraît certain ; c’est que Nicolas, évêque de Myre, fut un saint homme,
célèbre pour sa générœité, et qu’il aimait
à faire 'des cadeaux sous le sceau de l’anoinymat. Il fut persécuté sous l’empereur romain Dioclétien, et mourut vers l’an 340.
Dans les histoires de saints, ils est représenté portant une longue barbe, revêtu de sa robe d’évêque et tenant trois
bourses, ou parfois un livre ouvert, dans
ses mains.
Saint-Nicolas, on le sait, est le patron
de la Russie. Il est aussi le patron des
jeunes gens, auxquels il enseigne cette
vieille leçon de l’Evangile : « Il y a plus
de plaisir à donner qu’à recevoir ».
(Semaine Religieuse). R. W.
(1) Nous en avons. empruiiité quelques-uns,
dans ces lignes, à 'une page de l'Expository
Times de décenibie 1931 (]n 129) : «A Christmas Addiess », du réw I’. l’aiker.
CHRONIQUE VAUDOISE
Per larie Ope dei [tiesa.
Sig.ra Carolina Fontana-Roux, Milano :
¡ Orfanotrofio Femminile, Torre Pellice,
i L. 200 - Ospedalle Valdese, Id., 200 - Id.,
I Pomaretto, 200 - Rifugio Incurabili Re
j Carlo Alberta, 200 - Asilo Vecchi, S. Germano Chisone, 200 - l'd., San Giovanni, 200
- Scuole 'di Quartiere, 200 - Opera Diaco- ñ
nesse, 200 - Asilo Vecchi Sicilia, 150. Totale L. 1.750.
H? ❖
POUR LE COLLÈGE VAUDOIS.
Sig.ra Alice Storti-Revel, Glasgow, in me
moria del pì’of. Giovanni Coìsson, L. 100.
H- ^
ANGROGNE. Mariage. Monnet Héli,
d’Héli et de Lydie Simond, âgé de 25 ans,
avec Cogno Ermelinda, feu Jacques et de
»Marguerite Benech, âgée de 23 ans, célébré le 19 décembre par le Pasteur. ' Nous
leur renouvelons tous les meilleurs vœux
de bonheur.
— Décès. Pons Barthélemy feu Paul et |
feu Susanne Gaydou, célibataire, décédé à |
l’Eissairt, le 13 décembre, à l’âge de 56 ans.
— Besson Jeanne feu J. Pierre et feu
Anne Rivoire (veuve Daniel RiVoire), mariée avec Jacques Chauvie, des Odins, décédée à Chiot dar Fé, le 23 décembre, à
l’âge de 76 ans. — Besson Anne Catherine feu Daniel et feu Madeleine Buffa,
veuve de Barthélemy Simond, décédée au
Pont de Barfé, le 25 décembre, à l’âge de J
59 ans. — Jourdan Théophile feu David t
et feu Marguerite Plenc (natif du Serre,
mais longtemps absent), décédé le 13 jan-1
vier, à l’âge de 65 ans. — Coïsson Daniel 'îj
feu Pierre et feu Marie Coïsson, m'arîé
avec Marguerite Rivoire, décédé aux Ooissons, le 14 janvier, à l’âge de 70 ans.'
Nous exprimons notre sympathie
tienne aux familles en deuil.
— Nous voulons exprimer notre recjcwi-i
naissance aux frères et sœurs hors de 6*^
paroisse et à l’étranger, qui, connai
3
les responsabilités multiples de notre église
et ses besoins de secours, veulent bien venir à notre aide. Nous mentionttierons les
noms de : M. Emile Benech (G^ève), de
M.Ues Alice Coïsson (Pignerol), et Gilberte Piene (Nice), ajinsii que celui de
M.me Piras-Besson (Notaire). Nos remerciements vont aussi alux frères et sœurs
Buffa, des Odins, qui en souvenir de leurs
frères Louis et Etienne Buffa, décédés
en Amérique, ont remis au Consistoire
deux' cartelle de la rente de cinq lires l’une.
— B. C., en stauvenir de sa chère maman, L. 10, pour le Refuge. p. c.
COLONIA BELOBANO. Le Mensajero
Valdense nous annonce la mort d’un des
fondateurs de cette Colonie, M. Michel
Constantin, originaire de nos Vallées (S.
Martin), où il naquit en 1847 ; laiprès avoir
pris part à lai p'riæ de Rome (1870), il
•émigra en 1877, avec son épouse, Catherine Pastre, dans l’Amérique du Sud, et
en 1883 il se fixa 'définitivement à Colonia/
Belgrtano, où il prit une part active à la
vie de la Commune, et de l’Eglise comme
ancien.
FLORENCE. Il arrive, quelquefois encore, dans le champ d’évangélisation comme aux Vallées et ailleurs.., peut-être ! que
l’on se souvienne qu’on est évangélique
quand on a besoin des services diu pasteur ou- de quelque institution de bienfaisance. Nous avons eu, dernièrement, à Florence, deux cas significatifs à ce sujet.
Il y a quelques semaines, la Colonie
i Suisse tint une réunion pour honorer le
Consul qui allait céder la place à son successeur. Parmi les Orateurs se trouvait
aussi le prof. G. Luzzi.
Deux ou trois jours après, celui-ci est
appelé au téléphone par une dame quii
lui dit l’avoir enteindu dans l’occasion que
nous venons de mentionner et s’adresser
à lui pour lui demander un grand service :
de vouloir enterrer son oncle. « Qui êtesvous ? qui est le défunt ? quel jour et à
; quelle heure ? », demande M. Luzzi. « Dans
’ une demi-heure,, si vous permettez, je
viendrai vous chercher en auto; quant
au, reste, je vous le dir,ai en route ». Le
pasteur Luzzi eut à peine le temps de
passer son habit noir que la dame était
à sa porte, d’où elle le conduisit à la maison mortuaire pour un petit cuite; ensuite... en route pour les « AUori » (le cimetière év^angélique).
II.s agissait d’une dame suisse apparentée à un monsieur au nom anglais, décédé
à 1 âge de 88 ans. Il paraît qu’il avait
vécu de longues années à Florence, sans
être connu dans aucune église protestante.
Le jour après Noël, le pasteur Meynier était appelé à présider le service funèbre du jeune artiste Jules Magrinî, frère
de 1 aviateur bien connu, Vasco Magrihi,
petits-enfants des Magrimi, qui ont eu
tant à souffnir pour leur foi vers 1850,
avec les Madiai, les Betti, le comte Piero
. Guicciardini et d’autres. Cette famille,
( dont j’ai encore visité la grand’mêre, il
y a de ceci bien des années, avait été
Perdue de vue ou à peu près, et se rapproche de l’Eglise aujourd’hui qu’elle est
dans l’épreuve. Si. la prospérité ou les sou. cis de œ monde lui ont fait oublier les
Souifrances et la fidélité de ses ancêtres,
puissent les afflictions la ramener à la foi
vivante qui a été la joie, la force et la
gloire des premiers «martyrs de l’évangé-.
lisation en Toscane. phg,
LA TOUR. Dimanche dernier a eu lieu
l’ensevelissement de M. David Fcmtana,
fils aîné de feu réva,ngéliste Barthélemy
Pontana, des Chabriols. Il n’avait que 35
ams. Dieu l’a rappelé à lui après quelques
toois de maladie, durant laquelle il a donné
constamment un exemple édifiant de soundssion filiale à la vobnté mystérieuse du
Seigneur qu’il ne comprenait pas, mais
Qu’il savait bonne et parfaite.
Nous tenons à redire à la famille toute
uotre sympathie et demandons au Père cé^®8te de la consoler daJns sa grandie douleur.
Samedi soir, la saille de réunions de
Sainte-Maxguerite était bondée de jeunes
8®ns et jeunes filles accourus de tous les
Q^rtiers de la palroisse pour entendre le
■nage poignant de M. Lupo, qui en
tretint son axiditoire sur le sujet si suggestif : « Comment je suis arrivé à la ftoi ».
Les 200 jeunes qui écoutiaiient n’ont pas
manqué de se demander diacun dans son
cœur : Et ma foi à moi, qu’est-eUe ?
— Dimanche naatin, M. Lupo occupait
la chaire dü temple. Il nous donna un de
ces sermons qui font mieux que produire
de l’effet ; ils font du bien à l’âme.
Nous rennercions de cœur M. Lupo pour
sa visite bienfaisante.
— Iæ Comité d’Assistance Publique a
présenté, diains sa dernière séance, son rapport annuel pour le 1931. Son activité si
utile, surtout en ce moment, aux miséreux incapables de tout travail, s’est
développée régulièrement. Les pauvres,
qui fréquentent la' Cuisine gratuite deux
fois pah jour, sont actuellement 64. Aux
plus misérables Une distribution régulière de bois a été faite pendant l’hiver.
Le bilatn présen'be une entrée de
L. 14.900,39, et une sortie de L. 13.836,74.
Le fonds constitué par les dons à la mémoire de conjoints dbpattius, est arrivé à
L. 29.550.
Parmi les amis morts pendant l’année,
on a, rappelé surtout M. Emile Eynard,
qui a, été dès l’abord membre du Comité
et y a collaboré de toutes ses forces. Le
podestat, M. le /colonel chev. De Carolis,
a présenté alu président de l’Institution,
le prof. iM. Attilib Jiallia, et à ses collaborateurs, l'expression; de la reconnaissance
de la Commune et de toute la population,
pour cette œuvre si beÜe.
Une vive prière est adressée à tous les
amis de cette Institution, d’envoyer au
plus tôt leur contribution ordinaire. Les
besoins sont très grands; le Comité doit
être mis en mesure de les satisfaire/.
— Dimanche prochain, 24 courant, à
17 h., dans l’Aula Majgnia du GJllège, sur
l’initiative de la Croix Rouge, M. le prof,
doct. Olivero, 'dui « Consorzio Provinciale
Antituhercolaire » de Turin, donnera une
conférence sur ce sujet d'aictuialité ; Les
maludies des poumons, depuis le refroidissement jusqu’à la pneumonie et à la tu>berculose : la prévention, la cure, les remèdes. — L’entrée est libre.
LONDRES. Le dimanche 3 janvier, le
club vaudois de Londres s’est réuni de
nouveau pour sa fête de Noël. Nous remercions tout d’abord M. Hoffmann de
Visme, qui nous donna le beau sapin de
1 Eglise Suisse ; M. Christol qui mit, comme toujours, la saJile à notre disposition,
et qui voulut bien prendre part à notre
petite fête en nous apportant les consolantes paroles de foi et de vie chrétienne ;
enfin toutes les dames et les demoiselles
qui contribuèrent, par leur activité, à la
réussite de. la fête.
Après quelques morœaux de musique
pour trio d’iarcs, exécutés par MM. LagBard et M. Turin, on alluma l’arbiis, et
M. Christol nous adressa la parole par
une édifiante méditation. Les enfants Bertin nous récitèrent deux jolies poésies,
puis on distribua, pendant le thé, les cadeaux de Noël. Etaient présents : M. et
M.me Christol et fils, M. et M.me Micol,
M. et M.me J. Bertin et enfants, M., M.me,
M.Ue Gras, M. Jahier, M.me J. Long et
M.lles Long, M.me Lageard et fils, M. R.
Turin, M. J. Malan et fils, M. H. Malajn
et fiancée, M. et M.me Marauda, M.lle
Mondon, M.lle A. Revel, fM. E. Simon et
fils, M. et M.me Sturge-Moore, M. Daniel
et M.lle Sturge-Moore, M. et M.me R. Mac
Laren, M.lle M. Revel.
Les membres du club vaudois de Londres 'désirent, par cette même occasion,
faire parvenir leurs vœux de bonne année
à tous leurs frères des Vallées. N. N.
MASSEL. Après de langues souffrances,
Hélène Pons, du Saret, entrait dans son
repœ le 14 janvier, à l’âge de 56 ans.
L’expression de notre sympathie à la
famille éprouvée. R.
NEW-YORK. Le 30 décembre, nous
avons accompli le devoir d'accompagner
au cimetière (Silver Lake Cem. S. I), les
restes mortels de Jacques Avondetto, décédé à l’hôpital, après une très courte maladie, à l’âge de 56 ans.
Menant une vie très retirée, semble-t-il.
notre frère n’étalit guère oownu, dajis notre Colonie, que de ceux provenant de Sa
Commune natafle. Aussi l’on comprend que
ses obsèques n’aient pas attiré ce qu’on
appellerait une foule. Cependant ses compatriotes de Prarustin (qui ne sont pas
en d petit nombre) et quelques autres
personnes étaient là, donnant une preuve
de sdidarité non seulement par leur présence, niais aussi par leur généreux tribut floréal.
A M. Avondetto, son frère et son seul
parent, établi à Prarustin, noue envoyons,
par YEcho, l'expression de notre sympathie chrétienne. P- G., pasteur.
PRÂLI. Samedi, 16 courant, ont eu lieu
les funéraiilles de PeyrotAJrill Marie, de la
ViUe, décédée aprfe une 'douloureuse m^a^
lâdie, à l’âge de 63 ans.
Nous renouvelons à la famille affligée
notre sympathie chrétienne.
8ADÏT-GERMAIN. L'Asile d’enfance de
Ville est alu grand complet, cette année.
Il com/pte 28 petits écdlieris et il en compterait un plus grand nombre encore si
on avait pü accueilliir toutes les demandes
d’admission. C’est M.lle Lisette Rostan qui
continue à le diriger.
— La Société de couture continue son
activité et prespère soius la direction de
M.me Lydie Rîbet. Les séances sont toujours bien fréquentées ; l’œuvre que cette
Société de bienfiaisance accomplit en faveur des pauvres se démontre particulièrement utile dans ces moments, quoique
les moyens limités dont elle dispose ne lui
permettent pas d’arriver à porter du secours partout où il y en aurait besoin.
—- Après un très long ministère au sein
dé l’Eglise Vaudoise, l’évangéliste M. Gustave Bert aiyiant atteint les limites d’âge
établies par les réglements de l’Eglise, a
été assigné à la oatégoff ie des ouvriers émérites. Il est venu s’établir à Saint-GerlUain et nous a)mmes heureux de lui souhaiter, ainsi qu’à M.me Bert, la plus cordiale bienvenue. Quoique M. Bert ait atteint l’âge de l’éméritation, il est encore
plein de vigueur et désire consacrer à
Dieu les forces que le Seigneur lui donne.
— Notre sœur M.me M. Bouchard, des
Drumilllous, après avoir été gravement
malade, va mieux ; nous nous en réjouissons vivement, et nous faisons nos meilleurs vœ'Ux pour une complète guérison.
— Nous so/mmes heureux aussi de pouvoir donner de meilleures nouvelles de notre frère Henri Reynaud, du Pont S. Martin, et de notre jeune sœur Sylvie Soulier,
de la Malana.
— Dimanche æir, dans la grande école,
les jeunes gens et les jeunes filles dfe la
Capitaine Robert, dirigés par le régent
M. Henri Jahier, ont offert une belle soirée
de bienfaisance, qui a eu un magnifique
succès.
SAINT-JEAN. Samedi, 16 janvier, a eu
lieu l’ensevelissement de Etienne Bonjour,
décédé aux Boërs, d'ans sa 87® année, après
de Ion gués souffrances.
Dimanche, 17 janvier, à 14 heures, un
long cortège de parents et d’amis accomipagnait au champ du repos les dépouiUes
mortelles de Albert Stallé, du Palas, décédé après une courte maladie, à l’âge de
49 ans, laissant dans le deuil sa veuve et
ses quatre petits enfants.
Ce même jour, à 15 heures, M. B. Gardiol, i)f)steur émérite, présidait les funérailles de César Paschetto, âgé de 43 ans,
originaire de Prarustin, décédé au Refuge
Roi Charles-Albert.
Que le Dieu de bonté console les veuves
et les orphelins qui pleurent leurs chers
disparus, en leur accordant les bénédictions de Sa grâce.
VILLAR. Nous avons dû prendre de
nouveau deux fois, dans ces derniers jours,
le chemin du champ du repos : vendredi,
15 janvier, pour y 'accompagner la dépouille mortelle de Henriette Michelin-Salomon veuve Ayassot, diu Ciarmis, décédée
après une longue et douloureuse maiadfe,
supportée avec une -vaîtence vraiment
chrétienne, à l’âge de 61 ans ; et le 19 courant, pour y déposer celle de la petite
Proche Vylma de Jerni- Louis, du Teynaud,
rentrée dans la IMaiaon de son Père céleste après 19 mois de vie et de souffrances ici-bas.
Nous renouvelons alux familles en deuil
l’expression de notre sympaithie fraterndle.
— Dimanche soir, 17 courant, une très
nombreuse assemblée de jeunes gens et
jeunes filles, avec leurs parents, se pressait dans notre temple, pour y écouter
avec le plus vif intérêt les messages de
deux fervents Unioniste turinais : MM. J.
Pedriali et C. Lupo;.
Quoique nos visiteurs se soient adressés
particulièrement aux membres de nos cinq
Unions Chrétiennes de jeunes gens et de
jeunes filles, leurs fervents appels ont su
toucher aussi les cœurs de tous ceux qui,
d’une façon ou d’une autre, ont la responsabilité /de notre chère jeunesse.
En terminant la belle réunion, M. Lupo
nous rappelait et nous propo^t comme
motto la parole du PsiaiLmiste : « Si l’Eterndi ne bâtit la maison, ceux qui la
bâtissent travailent en vain».
Nous voulons donc demander à l’Etemel
de donner Lui-même raocroissement à la
bonne semence qui a été répandue par ses
fidèles semeurs, et de fonder et enraciner
toujours plus en Christ notre chère jeu;nesse, en la défendant contre tous les ennemis de son âme. f- j
PETITE POSTE.
A. M. : Merci, prochain numéro.
L. G. : Merci, prochain numéro.
COMMUNIQUÉS.
Les Unions Chrétiennes sont invitées à
consacrer leur séance de la derniere semaine de janvier aux Missions. Pour la
préparation de cette réunion ;nous conseillons la lecture de «Una nave e uma piroga », li'vre que toutes nos Associations
doivent avoir reçu. Après entente, les étudiants de la « Pra/ diel Torno »_ visiteront
les Unions pour pérorer au sein des mêmes la cause du Christ dans les pays lointains et susciter un toujours plus grand
intérêt pour l’extension du Règne de Diëu.
Dans le but d’unir nos forces spirituelles à l’effort de la jeunesse chrétienne
unioniste du monde entier pour l’établissement de la paix de Christ entre les
hommes, nous demandons instamment à
nos Unions de consacrer leur séance de la
première semaine de février à ce problème qui n’a pas encore eu la solution
désirée.
En quoi nous. Unionistes, pouvons-nous
coopérer avec tous les hommes de bonne
volonté à l’avènement du Règne du Prince
de la paix ? Par la prière fervente, faite
avec foi et 'dans une commune aspiration
vers Dieu, le suppliant qu’il veuille inspirer les gouvernements et leurs délégués
à la Conférence de Lausanne, pour que
cette rencontre de chefs marque le début
d’une ère nouvelle de paix, donc de prosliérité et de bonheur.
Dans une circulaire, qui acoo/mpague
l’envoi d’une broc.hure : « Cessez le feu »,
M. le pasteur Robert Jahier, délégué des
Chevaliers de la Paix, fera conniaître avec
plus d’ampleur notre pensée et notre désir.
« « H«
Les Unions de La Tour, de Rorà, de
Bobi et de ViUar ont reçu la visite fort
appréciée de MM. Lupo et Pedriali, de
l'Union Chrétienne de Turin, qui eurent
aussi l’occasion de s’adresser au grand public. Leur message, chaud et pressant, a
caurè une profonde ihipression sur leurs
auditeurs, partout nombreux.
JUUES Tron
président du Comité de Groupe.
UN BEAU TÉMOIGNAGE.
Toute l’attention ayant été absorbée
par le scrutin des assurances sociales, on
n’a pas suffisamment remarqué la votar
tion par laquelle les électeurs zurichois
ont dû se prononcer, le 6 décembre, également, sur l’octroi d’une subvention cantonale à l’Hôpital Evangélique et Institut
des Diaconesses de Neumünster.
Par 100.275 oui contre seulement 20.000
non^ le peuple zurichois a consenti une
subvention d’un million de francs à la
construction des nouveaux imifleubles de
4
cette Institution, dont le coût total est
devisé à 9 millions et qui, du haut des
coteaux de ZoUikon, domineront le lac de
Zurich.
Ce témoignage rendu: par le corps électorfd, à Toeuvre accomplie i>ar les Diaconesses montre tout le prjjx qu'il attache à l’assistance religieuse des malades hospitalisés.
S. p. p.
UN CINQUANTENAIRE.
L’Armée du Salut a célébré, ces derniers temps, le cinquiaintetnaire die son œuvre ^ France : œuAuie féconde, comme
s’accordent à reconnmtre tous les journaiux, qui soulignent le contnaste entre
l’hostilité qui a aicoompialgné les premiers
pas des premières oflBicières et le respect
et l’admiration qui entourent aujourd’hui
cette bienf aisante armée. Une grande cérémonie a eu lieu au Trocadero, avec des milliers d’auditeurs ; la commandeur Evangéline Booth a été reçue à l’Elysée, par
le président de la République Française,
M. Doumer, qui a exprimé sa haute admiration pour l’œuvre de l’Armée du Salut. « Vous pénétrez, a-t-il dît, dans les
fnilieux que nous ne connaissons pas ». Et
c’est bien lâ le but que poursuit l’Armée,
par ses œuvres (admirables : Maison de la
Femme, péniche Louise Bredm, Asües
pour Vieillards, Cité de Refuge, sans
compter toutes les campagnes contre le
mal et le péché, souvent ignorées, maie
qui ont été sdenneUement reconnues par
M. Georges Lecomte, directeur de l’Académie française, dans son rapport sur les
Prix de Vertu, le 15 décembre, dans la
séance publique.
nnnnnnannnanDnnnDDDDnn
Th. Balma : Lettres de Pasteurs Vaudois (1628-1688). Brochure de 35 pages,
extrait du dernier «Bulletin» de la Société d’Histoire Vaudoise, qu’il ne saurait
être question d’analyser ici, puisqu’il nous
faudrait entrer dams le idomaiine de l’histoire pure, et que nous nous bornerons à signaler à tous ceux qui s’intéressent à ces
questions.
La famille STALLE’, reconnaissante des
témoignages de sympathie reçus à l’occor
sien du départ de leur cher
ALBERT STALLÉ
remercie vivement tous ceux qui ont pris
part à leur grand deuil et d’une manière
spéciale remerde Sœur Eva Gay pour les
smns affectueux qu’elle a eus pour leur
cher malade.
Luserne S. Jean, le 17 Janvier 1932.
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1932 : Boi inigliieri-Decker Cyroliiia, 'l'or ino
(2,50) - Balmas Alessio, Firenze - Garciiol C.,
Genève (6) - Reynaud-Gaidiol, Id. (i) - Vinçon Gio\anni, S. Germano Oliisone - Tenentecolonnello Luigi Grill, Aerini (IO) - MasselFoët, Pian, Faetrto, et 1931 - Ferrior Alexandre, Toulouse - Lydie Gardiol, Pj-aro.stino - Rihet Pani, Id. - Michel Gaudin, S. Secondo Gönnet Maria, Inverso Porte (1) - Malan Ar
nold, Nemours - Micol Adélaïde, Massello Pons Henry, Id. (2) - Micol Charles, Id.
(2) - Gaydou Teofìlo, Id. (2) - Pons Giovanni,
Id. (2) - Micol Marie, Id. (0,50) - "’enecli
Paolina, Luserna S. Giovanni (2) - A. D. D. G.,
Sala Lettura, Torre Pellice - Long Mal to, Pinerolo (2) - AUiaud Michele, Id. (2) - Costabello Alberto, Id. - Pons Giovanni Enrico, Id. Luigi Marauda, Id. - Giacomo Marauda, Id. Rivoire, Id. - Garrou Unies, Id. - Griot-Griset.
Id. - Long Luigi, Abbadia Alpina (1) - Long
Bantolomeo, Id. - Pasquet Luigia, S. Secondo Gay Evelina, Id. - (àirdon Maria, Id. (2) Alice Travers, New-York, 1931 - AJexandrine
Ribet, Id. - Giovanni Tron, Rodoictto (5) Jacques Barai, Id. (1) - Louis Breuza, Salza
(2) - David Genre, Id. - Pascal J. Pìei-re, Id.
- Louis Pons, Id. - Jules Pascal, Id. (2) - C'Iiarles Pascal, Id. (1) - Suzanne Pons, Id. - J.
Henri Pascal, Id., et 1931 (2) - Elsa Bmiza,
Id. (2) - Irma Peyrat, Rlclaretto (2) - Bieynat Lainy, Torre Pellice (2) - Goss-Turin, Torino (2) - Cocito, Firenze (2) - Piseini Msii gherita, Roma (5) - Poët Alessandro, Perrero
(2) - Puhrmann Alberto, Pisa (2) - 'i’rebino
Susanna. Genov'a (5) - Bonnet Giovanni, iioma,
1930 et 1931 - Qlot Henry, Frali - Rostaii Marie, Id. (5) - Guigou J. Daniel, Id. - Richarxl
Jean, Id. - Grill Philippe, IcL - Rf>stan Richard, Id. - Barus Louis, Id. - Grill Jean, Id.
- Garrou François, Id. - Richard François, Id.
- Grill Etienne feu Kene, Id. - Rostan Henri,
Id. - Grill Louis, Id. - Rostan Alirert, Id. - Uostan J. Etienne, Id. - Peyvot Susanna, Xd. Humbert Grill, New-York - Menusan '(’atlierine, Frali - Menusaii Pierre, Id. - Suzanne
Rostan, Id. - Grill Henri, Orgères, Jd. - l’ascal François, Id. - Grill Antoine, Id. - Martinat Jacques, Id. - Peyrot Jean leu Antoine,
Id. - Qatalin G., Bobbio Pelliee (2) - Coï.s.son A.,
Torre Pellice (3) - Gonnet Giovanni, Luseina,
S. Giovanni (2) - Pons Pierre Philippe, Miuiiglia - Pons Henri, Perreio - Pascal Itomi,
Chabrans - Peyran Jean, Perrero - Doti. G.
Micol, Id. - Ritet Susanna, Chabrans - ikuis
Adrien, Maniglia - Poët Albert, Pacttn - FaniUle Clot, Traver.se - Tron Jean, Chabrnjis (2)
- Poët Frédéric, Traverse - Poët J. Paul, Faetto
- Menusan Ale.vandrò. Ferrerò - Pdyiot Madeleine veuve Pons, Maniglia - Ferrier Louise.
Perrero - Ghigo Ale.xandre, Id. (2) - Pons Adélaïde, Id. - Pons Tliéophile, Id. - Pons Pitn-re
feu Philipije, Id. - Pons Marie, veuve, Id. (2)
- Cav. Pietro Ritot, Ohiabi-ano - Pons Jaciiuus.
Maniglia, 1931 - Bounoiis Daniel, Frali - Geni e
Ahrain, S. Martin - Frardiol Lydie, Perrci-o Ribet Caroline, ManeUle - Poët Ernest, 'traverse - Micol Anna, Maneille - Micol Jean,
Chabrans - Ritet. Jasué, ManeUle - Pascal jVuguste, Id. - Pa.scal Adèle veuve Guigou,
brans - Micol Alexandre, Massello - Poët Philibert, Faetto - Ritet Léontine, Maniglia - 7’ron
Héli, S. Martin - Peyran Emmianuel, Maniglia
- Bounous Louis, Frali, et 1931 - Pascal J.
Abram, Chiabrano - 'Bertalot Jean, Frali - Fcrrier Albert, Perrero (2) - Ferrerò Jean leu
J. J., Faetto - Barai Edouard, Maniglia (1) Pascal François, Id. (2) - Peyrot J. Henri,
Frali - Clot Jean, Peitrero - Clat-Poët Pauline,
Faetto - Poët Jules, Id. - Poët Ilumtert, Traverse - Martinat Henri, Maniglia - Faniillo
Genre, Id. - Pons PieiTe., Chiabrano - Pcyrnnel
Jean, S. Martin (2) - Clot Emma, MarscUle Berthoud Doratte, Vesenaz, Genève (6) - Bertin
Henriette, Angiogna (2) - Mingardi Arturo,
Vittoria - Bertin Gustavo, Brindisi (5) - Fenouil Maddalena, Torino - Bounous Federico,
S. Antonino di Susa (i) - Barus Jeanne, Inverso rinasca (5) - Meunier J., Vincehiies Tobler-Corradini, Firenze (2) - Balme J. Antoine, Pomaretto (2) - Gay Matilde, Villar
PeUice (2). (A suivre).
Jules Tren, directeur-responsable
Torre Pellice - Imprimerie Alpine
L’Avvocato STEFANO PEYROT
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TORRE PELLICE
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DI QUALUNQUE NATURA
ED ACCETTA LE RELATIVE COMMISSIONI
ORARIO FERROVIA TORRE PELLICE-PINEROLO-TORINO DAL 1» DICEMBRE
Torre Pellice p.
Bricherasio »
Pinerolo »
Airasca »
None »
Torino a.
(1)
5,30
5,51
6,01
6,37
(1) feriale
- - 6,27
- - 6,41
6,27 7,05
6,45 7,27
6,54 7,40
7,31 8,16
8,05
8,19
8,41
9,07
9,16
9,48
12,10
12,25
12,51
13,17
13,30
14,07
17,30
17,52
18,06
18,40
19,55
20,09
18,56 20,34
19,10 20,53
19,19 21,06
19,48 21,42
Torino P- (2) 0,25 5,06 6,33
None » 1,- 5,42 7,13
Airasca ■» 1,07 5,49 7,20
Pinerolo » 1,30 6,17 7,50
Bricherasio > 8,12
Torre Pellice a. 8,36
(2) al lunedi
7,55
8,20
8,26
8,43
11,10
11,45
11,52
12,13
13,14 17,21 18,42 20,09
13,49 17,52 19,18 20,44
13,56 17,58 19,26 20,51
14,21 18,16 19,51 21,15
14,44 18,41 20,14
15,05 19,02 20,37
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBIO PELLICE
Torre Pellice p.
S. Margherita »
Chabriois »
Villar Pellice »
Via Foiirca
(1)
8,40 15,15 19,15
8,50 15,25 19,25
8,57 15,32 19,32
9,04 15,39 19,39
9,09 15,44 19,44
BobbioPellicea. 9,15 15,50 19,50
BobbioPelHcep,
Via Fourca »
Villar Pellice »
Chabriois »
S. Margherita
(1)
7,15 11,20 18,
7,20 11,25 18,:
7,26 11,31 18,:
7,33 11,38 18,:
7,40 11,45 18,
(1) Venerdì e festivo.
Torre Pellice a. 7,50 11,55 18,i
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERBERO
(fac.)
6,27
6,35
6,38
6,43
6,49
6,52
Pinerolo
Ponte Lemina
Abbadia
Riaglietto-Fiugera(/ac)»
S. Martino »
Porte »
Malanaggio (fac.) »
S. Germano »
Villar Perosa »
Diibbione »
Pinasca »
S. Sebastiano »
Perosa Argentina a. 7,30 8,50
7
7,10
7,17
7,20
7,57
8,04
8,07
8,10
8,13
8,16
8,21
8,24
8,31
8,38
8,41
10,45
10,52
10,55
10,58
11,01
11,04
11,07
11,10
11,17
11,24
11,27
11,34
11.40
12,30
12,37
12,40
12,43
12,46
12,49
12,52
12,55
13,02
13,09
13,12
13,17
13,20
14.25
14,32
14,35
14,39
14,42
14,45
14,49
14,52
15,—
15,08
15,11
15,19
15.25
16,50
16,58
17,01
17,05
17,07
17,10
17,13
17,16
17,23
17,30
17,33
17,38
17,41
18,30
18,37
18,40
18,43
18,45
18,48
18,55
19,02
19,09
19,12
(1)
20,
20,08
20,11
20,14
20,17
20,20
20,23
20,26
20,32
20,39
20,42
19,20 20,50
(0 festivo
Perosa Argentina p.
S. Sebastiano »
Pinasca »
Dubbione »
Villar Perosa »
S. Germano »
Malanaggio (fac.) »
Porte »
S. Martino »
Riaglietto-Fiiigera(/ac)»
Abbadia »
Ponte Lemina (fac.) »
Pinerolo a.
6,07
6,10
6,15
6,18
6,24
6,31
6,33
6,36
6,39
6,42
6,45
6,48
6,54
7,45
7,53
7,56
8,02
8,09
8,11
8,15
8,18
8,24
8,27
8,34
11,50
11,53
11,58
12,01
12,08
12,15
12,18
12,24
12,27
12,30
12,33
12,36
12,42
13.40
13,44
13,50
13,53
14,—
14,07
14,15
14,20
14,23
14,26
14,29
14,32
14.40
16,20
16,23
16,28
16,31
16,45
16,53
16,56
17,
17,03
17,06
17,10
17,13
17,20
(I)
17,50 19,25
18,
18,03
18,10
18,17
18/24
18,27
18,30
18,33
18,36
18,43
____0)
'19,33
19,36
19,43
.19,50
19,54
19,57
20,
20,03
20,06
20,09
20,15
festivo
Perosa Argentina p. 9,- 13,30 19,30
Pomaretto » 9,08 13,38 19,38
Chiolti-Riclaretto » 9,23 13,53 19,53
Trossieri-Faetto ^ 9,27 13,57 19,57
Perrero a. 9,30 14,- 20,
Perrero P- (1) 5,25 (2) 7,- 11,10
Trossieri-Faetto » 5,28 7,03 11,13
Chiotti-Riclaretto » 5,32 7,07 11,17
Pomaretto » 5,AI 7,22 11,32
Perosa Argentina fl. 5,55 7,30 11,40
(1) solo al sabato (2) escluso i
17,10
17,13
17,17
17,32
17,40