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CSnqnante-daqiiième année.
8 Août 1919
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PARAISSANT ¿HAdUE VENDREDI
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c f PRIX D’ABONNEMENT:
Vallées Vanâoises^ " .........Ft. **4!—*
mÏÏΙ, ■ • • ■ ...................
Fiüsieurs abònttémeats à la même adresse 1 é._
AUemt^ne, Autriche-Hongrie. Belgique. Brésil. Danemark.
B?7Pte, Hollaqd^ Suède. Suisse, par abotniemni Postai
selon Accord de yisHne, par an: Pt. 4,50.
Pen' 6 moh
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Que foatès les choses vraies, honnêtes, jastes, pnres, aimables.,... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE; Vaudois des Valléas — A la
mémoire de nos fils —: De .14 Juillet''à
Paris —j Fiume — Monologue d'un
poussin ¡raisonneur — Çhronique vaudoise.
VAUDOIS DES VALLÉES.
Vous n’ignorez pas que la Paroisse de
Turin a donné un louable exemple, en
ouvrant une souscription en faveur des
pasteurs en retraite, des veuves, des orphelins et des autres ouvriers de l’Eglise,
souscription qui a donné un résultat
inattendu, merveilleux, dépassant les
cent mille francs. Honneur à l’Eglise de
Turin et à son Consistoire qui a su prendre une si noble et généreuse initiative.
Turin, ne l’oublions pas, est là seule
Eglise vraiment autonome* devant faire
face à tous ses frais de culte et à une
quantité d’œuvres qui parlent hautement au point de vue de la philanthtopie. Elle aurait pu se tenir en dehors de
ce qui ne la concerne pas directement,
mais l’égoïsme n’entre pas dans son pro. gramme et son mot d’ordre consiste à
faire le plus grand bien possiblç.^
Vous n’ignorez 'pas horispluà*que' les
membres laïques de la V. Table; préoccupés du triste sort des vieux serviteurs
de l’Eglise ont adressé un appel pressant
à toutes nos Congrégations de la Mission,
lesquelles, nous n’en doutons pas, sau^
ront répondre généreusement, avec élan,
puisque c’est par le ministère des pasteurs qu’elles existent dans nos différents
centres, dans toute la péninsule. Nos
Eglises de la Mission ont prouvé maintes fois comment elles savent s’imposer
des sacrifices, quand il s’agit de la cause
de Dieu et de l’avancement de son régné.
Vaudois des Vallées, notre tour est
arrivé. L’appel des membres laïques de
la V. Table vous pouvez le lire et le méditer à Votre aise. Il s’agit d’accomplir
un acte de justice. Vos conducteurs n’auront jamais recours à la grève, l’arme
du jour. Cela peut être bon pour les injustices Sociales, mais pour les enfants
de Dieu il y a un autre code qui est en
vigueur, celui de l’amour, le code laissé
par Christ. Or, en lisant les Ecritures,
vous verrez ce que pensait Paul sur ce
sujet.
Quand on a tout donné pendant les
années d’un ministère long et dévoué,
il est naturel qu'on accorde à ceux qui
désormais ne peuvent plus travailler, ce
que l’état prévoit par une loi obligatoire
qui est une véritable providence.
C’est un acte de justice mais surtout
ûo. reconnaissance. Ces vieux serviteurs
l’Eglise, hommes ou femmes, vous
les avez vus au travajl au milieu de vous,
ils étaient heùiiUîl d'é pénétrer dans vos
familles dans la prospérité Comme au
moment de l’épreuve, ils.allaient vous
rejoindre sur les hautes cimes, dans vos
^lets et en hiver» pendaut léS longues
•soirées, vous receviez avec joie celui qui
frappait à la porte de votre maison ou
de votre étable. Ces vieux serviteurs ce
^sofit ceux qui ont baptisé vos enfànts,
béni votre mariage, instruit vos caté•chumènes, ce sont ceux qui vous ont annoncé tout l’Evangilè dans sa majesté
et pureté. Ces vieux serviteurs ils ont
été vos amis, ils veulent l’être jusqu’au
moment du départ pour l’éternité; dites,
n’est-ce pas que la reconnaissance ne se
limite pas à des paroles, à des salutations polies?
Vaudois des Vallées, les membres laïques de la V. Table, en s’adressant à vous
comptent sur votre attachement à l’Eglise et à Dieu. Il n’est pas dit que le
•monde sache pourvoir à ses dépendants
et que l’Eglise ignoré sOn devoir, ce qui
est un acte de justice et de reconuàissancé. Tous doivent avoir à cœur, le considérant comme un privilège, en apportant leur offrande que tous peuvent donner. La guerre n’a pas appauvri* et nous
croyons que le bien-être esisènlible partout, par conséquent nous attendons
avec cottfiahcè que vousVépondiezér
pel pressant qui vous est adressé, en remerciant Dieu de pouvoir le faire et en
montrant que ce n’est pas en vdin qu’on
nous a gardé la Parole de Dieu.
Vaudois des Vallées, imitons l’exemple
donné par Turin et nos Eglises de la Mission; c’est une occasion unique pour démontrer que nous sommes heureux d’appartenir à notre chère Eglise Vaudoisé.
L’Echo des Vallées.
Turin, 30 avril igïg. ,
>, Honoré et cher Monsieur,
Nous avons l’honneur d’appeler votre
attention sur l’initiative que nous avons
prise au sujet d’une question vitale pour
les Ouvriers de l’Eglise et leurs familles,
et, par conséquent, vitale aussi pour
l’avenir même de l’Eglise Vaudoisé et
de sa mission, dans notre patrie; nous
faisons allusion à la question de la Caisèe
d’Eméritation.
Ce qui a été fait, à titre d’Essai, dans
la Paroisse de Turin tout dernièrement,
nous croyons qu’il faut le faire aussi dans
toutes les Eglises d’Italie; c’est à dire
qu’il est nécessaire que les Conseils d’Èglise se proposent de concourir à augmenter, dans la mesure du possible, le
fonds insuffisant actuel de la Caisse d’Eméritation. *
Pour ne pas nous étendre outre mesure,
nous avons l’avantage de vous remettre
la circulaire que nous avons conseillée et
que le Consistoire de Turin a adoptée et
distribuée aux membres de cette Paroisse; d’après ce document vous pourrez vous former une idée claire du problème que nous voudrions résoudre, c’est
â dire d’assurer aux Ouvriers de l’Eglise
et à leurs familles un avenir économique
modeste, mais digne. Ht Vdncauragiaiit
résuifaf déjà obtenu à Turin nous est une
garantie qüe le Seigneur, qui a assisté
IJEglise Vaudoisé durant ces terribles
années de guerre en lui fournissant les
moyens de faire face aux besoins croissants, et qui plus est, en «alimentant»
largement les nombreuses collectes extraordinaires en faveur de l'Ecole Normale, du fonds de dotation des Vallées,
des Orphelins de guerre, ^eüt une fois
de plus nous prouver que son bras n’est
pas raccourci et qu’il sait incliner les
ctehrs vers la générosité et le sacrifice,
même lorsque, à •vues humaines, on pourrait croire peu favorable le moment
choisi pour adresser un nouvel appel au
sentiment de solidarité humaine, et suttoüt de solidarité chrétienne.
Nous vous'prions donc — maintenant
que là collecte pour les Orphelins de
gttèrre est close de vouloir, à peine
aurèz-vous achevé la collecte annuelle
pour les frais de culte, communiquer la
présente, ainsi que les pièces ’ci-joîntes,
à votre Conseil d’Eglise, l^invitant à suivre 1‘exq^j^.du Consistoire de Turin,
'ét à“1fe^*felffl*^iiitiateur, au sein de ïa
'Congrégation de l’endroit, d’une souscription extraordinaire, eh faveur du
Eonds Pèiisions en l’encourageant avec
cette énergie et cette chaleur que donne
l’assurance de défendre la cause même
•du Seigneur.
Tout frère — l’humble travailleur comme celui que Dieu a matériellement béni
èt qui est privilégié — doit sentir (paséez-nous l’expression) la rougeur lui
monter au front, pour la Condition faitè,
hvec les moyens dont l’Administration
dispose alijourd’hui, à ses pasteurs, et il
doit sentir le saint orgueil de concourir
’avec toutes ses forcés à mettre un ternie
“à un état de choses que plusieurs ignôraient jusqu’ici. ‘
^ A Turin, grâce à l’activité des laïques,
'à leurs exhortations, à leurs visites à domicile, nous avons déjà pu recueillir la
sómme de 100.000 lires, somme qui, avëc
l’aide de Dieu, augmentera encore. Si
tous les Conseils d’Eglise et tous lès
Evangéliques d'Italie, comprennent leur
devoir, il est hors de doute qu‘on recüeiilera une somme considérable.
Les listes de souscription seront publiées dans nos journaux, et les sommes
versées devront nous être envoyées pour
'que nous puissions —■ ainsi que nous
l’avons fait journellement pour Turin —•
les faire fructifier immédiatement.
J Pour les Eglises de la Haute Italie,
plus rapprochées de'Turin,-nous serions
’mêmes disposés, si Ton nous iri'iHitâit,
à nous rendre sür place pour assister à
Tune séance dès Conseils'd’Eglise, dans le
J)ut de mieux démontrer l’impérieuse néiièssité et l’urgence absolue’d’augmenter
"de'façon sensible le Fonds ïrisuffisâtit
actuel destiné aux Pensions dès Ouvriers.
‘ Nous avons'Je ferme espoir, honm-é ët
cher monsieur, de recevoir au plus tôt
votre réponse encourageante qui témoigne de l’intérêt spontané et chaleureux
dû Conseil d’Eglise que Vous présidez.
En attendant, veuillez agréer nos fraternelles salutations.
'^Signé: Valeriano Perazzi.
Carlo Decker
Prof. Davide Jahier.
A la Élire da nos Ule.
C’est en la présence du corps que
l’âme a quitté que j’ai le plus fortement
éprouvé le Sentiment de rimmortalité.
La contemplation de la matière rendue
subitement inerte, inutile, effrayante,
après avoir été un tout si beau, si capable
de concevoir, d’agir, de s’élever, de produire, m’a persuadée que l’enveloppe
seule nous reste, tandis que l’âme, véritable reflêt de,la Divinité, continue son
évolution vers sa finalité de perfection.
J’ai ainsi toujours mieux compris que
tout ce qui est ‘créé par l’homme, porte
en soi les germes de la déstruction, et
que c’est Dieu seul qui crée pour l’éternité. ' ■ " ' r
Nôtre corps, les plus belles manifestations du genre humain, les monuments
les plus grandioses sont destinés à disparaître, et ils nous disent que, malgré
notre attachement aux biens de cette
terre, à la^ gloire, aux dominations,* rien
ne^festera, ni aux individus nï aux peuples, destinés feux aussi à disparaître, et
cela parce que notre véritable Patrie est
ailleurs, dans cet au-delà vers lequel nous
aspirons avec la meilleure partie de
nous-mêmes, étant vraiment « natî a
formar l’angelica farfalla^.
La‘terrible moisson, fauchée par la
guerre, de millions de jeunes vies qui
étaient l’avenir des familles et des nations, doit encore augmenter l’assurance
de l’immortalité, car autrement « vaine
’ serait notre foi », et le désespoir des mères
n’aurait point de consolation. ‘ '
j’ai visité plusieurs cimetières sur nos
lignes de combat, dans le silence suggestif de la haute montagne, succédant à
la grande rafale, et sûr toutes ces croix
ûoires alignées j’ài lu des noms et dès
' dates 1 Que de jeunes existences fauchées,
'que dé familles en deuil!
Ils ne sont pas oubliés ces morts, car
j’ai trouvé partout des fleurs que la pitié
des habitants ou celle des compagnons
d’arme de jiassage déposent $ur ces tombes qui renferment les dépouilles de tant
"de héros dont lÛ nôm-même est souvent
lûconnu. Et jé les voyais en vision : « Des
^palmes à la main et couronnés de gloire...
' La France tout dernièrement a glbrifié
le'souvenir de ses enfàhts morts pour la
■ï^trife, et’le spectacle dë ices mères et
époüses qui ont àppôrtèleûr branche de
ûu mdaûmeût provisolré*
2
Ht M
0H>l‘ S,
féiw.» ëns.hii: iî:îîr^‘*-î»iirî/^ •itmO
Ij^ur Eux le jour de la célébration de la U va sans diire que c’est une revue, un nations alliées. Du départ de la porte
rande victoiréj
^ffandiose.
c* ^ Les mères i
¿5^8 fleurs à le:
dûfSfiü tojlcÂnt etpdéfilé î^mmcj^n n’enÂt Jamais ^4i(^ |lfl^ftot, ^Ifcissage sous|S’4lrc df>^^
pas ui^para|
j au^i ^port
r^tlïide
militaire^ mais vrai^nt not^^al^vons été quî|i
té f^queiqufe cho^^e la gr^de guerre,,^ jpb|^en^i^it de la
»•'^"guewe^es rfliiohs, reffésentées pdr rm peiraMt tout le ,
ij^atrie, à Rome, au pied du grand monu- groupe de leurs combattants: français dans Paris, non plus les tirs de barrage
■ >rçent au roi Victor Emmanuel, mais pour oualliés ce né ISntpffe-i^aWldats de ca^î'^^bfen éorm^-<f’ïîijf*i^^ste un an, mais
3 novembre prochain la Societû NOr Berne, tous ont traversé les années de la le canon d’allégresse,'entendu si vague,r,^onale delle Madri dei Combaiiettii*'■'igüerre ’et/’sür lâ^^poitrine de la plupai4i„'®®rit Je jour de l’armistice. Brusqùè*-i
^‘^or^tioni;et croisai,^meiit^^àn cri pafliiiîês’|)reniierS''t‘angs dçs
v^i ont perdu leur fils à la grande guerre, dcguerre t Les généraux non p^^ ne sou^^' SpeCtalcjiES: les voilà. Par-dessus la
j|our,^^poaer sur;. çejn^iqC apte], fiénérau?s, de parade nwntès sur' ^ houle des têtes qui Bë: haussent ef à tra
.^<|e toutes,^unè couronne én brpiKfcej eîi«*» »leur cchéVâl noir » et que l’pn àpplaudjt^, vers les^ jambes écartéea du gab^ici qut
pressénient Îqndue. A cet effet, le Comité en venant «voir et compftméttter l’ar-'^ occupér debout, le réverbère plâcédevant
xag mstnbue des listes de souscntpio^ oft p mee; fran^se Ce sont ceux d.^t lefÎ^ nou^rmes compagnons d’escalade et moi
;^i^aq'àfe nïère f)oàrra inscrire^sdn hom et^ noms sont- dans Wutes les bouches el'if'VÔjmns passer là f^êt.,di^bqÎ9hnettçs,Je*
son adresse ainsi que sa contribution qui ’ âont" plusieurs portent les marques de fleuve agité des drapeaux qui semblent
ifeut être des plps modestes, en commen- leurs blessures. Je regrette de n’pvoir pas, , innombrables, puis les cavaliers, qui ap^ht par 50 centimèS,’ * ‘ ^\é'yoni%e chàcün deléeux'qUe je Voyait paraissent* par-cïés^iis Jeurs^'^cliévaux in
wmhïêiîntftes'mêtes vaudoisér et’ d’'âV<Jir "été fliâl pîâéé au rntP““ risibles. Les mutïïês obt passé, les mâté-
ment du passage des grapds.chefs Foch, chaux ont passé; dommage d’être si loin.
Joffre, Pétain et Castelnau. Mais du ^ De temps en temps un intervalle, puis
mojns j’ai très bien vu Gpuraud et plu- ce sopt de nouveaux drapeaux anglais,
sieurs autres, ^ japonais, italiens^ polonais, on entrevoit
La place de l’Opéra où j’étais tout quelques généraux. De temps en temps
d’abord me paraissant absolument im- éclatent les notes d’une fanfare: Enfin,
praticable à cause des échelles et dqs je saute de mon pe^-choir et je commence
chars, sur lesquels sont juchés beaucoup à mieux voir, tantôt me haussant sur la
qui,ont donné preuvç de tant de patrio. jtismp et de tant de force daps la douleur
devaient aussi, aypir Je droit, le devoir et.
Je dirais mêipe la, consolation, de figurçr
parmi celles quL offriront la couronne ^e
bronze à la mémoire, de leurs fils. Nos
pasteprs, ont bien ,youlu accepter de faire
circule^ des listes où vous toutes, chères
mères vaudoi^es,. pourrez vous inscrire.
Le l.r octobre ces listes seront retirées
. • ■ .Itf...
et envoyées avec les contributions à Rome,;^’ Cqr^é ¡¡éént^blët par l'^nt¿emiBe
de i^cs Valúes'-'fàiiÿ sèrez infor
mées du résultat de la cérémonie. '
Notre foimous fait chercher plus, haut
nos chers enfants. Ce n’est pas la glcfire
de ce monde qui passe que nous voulons
pour eux, mais cette paix et? cette gloire
éternelle où nous savons de les retrouver
un jour auprès de ce Sauveur que nous
leur avons enseigné à aimer et à prier I
'■ "'i / ,i ■ -i '-.j . . Nadine.
' Nous ne pouvons qü.'appuyer cette noble
idée de l’As$ociazione Nazionale\ et qui
nous ^t si chaleureusement présentée pqr
notre aimable correspondante. Nous avons
la certitüàe que tous ceux qui recevront la
eircùlaife, s’empresseront de la faire souscrire'f donnant airtsi l’occasiOn aux mères
Vaudoises de s'associer aux autres mères
de la patrie^ en payant un tribut de reconnaissance à ceux qui ont donné leur vie
pour la patrie. Les circulaires devront être
adressées à M.me Nadine Prochet - Cianriound - Torre Pellice. Rét».
Le 14 Juillet à Paris.
Nous devons à la famille Appia la lettre suivante: Í c ¡
,, Chers tous, ■ ■.üi;.
J’ai le regrçt d’être séparé de vous
J tous,, mais j’ai le grand privilège de vivre
à Paris ces jop^ées historiques, comme
j’ai yécu celles de 1914 et de 1918 sauf
la nuit du 14, au 15 juillet 1918 dont toutes les personnes alors présentes opt
gardé un inoubliable souvenir.
En me promenant hier autour de l’Arc
de triomphe et en assistant aujourd’hui
au défilé de la victoire, j’entendais chanter à mes oreilles les vers de V. Hugo
revenant de la cérémonie du retour des
cendres de Napoléop 1: «.Que le peuple
à jamais te. garde en sa mém^re, jour
beau, comme la gloire^ froid ¡çpmme le
tombeau », La ■ Journée «¡.’aujourd’hui
sans être froide comme le tombeau .est
digne d’être gard^ dans la mémoire.
J Je pensais aussi .aux yers de Rostand:
Mais quand luira l'azur, sans voile, , ,
Que chacun des vivants dise h nom d’un
En passant sous Varc de l'Etbile. [mort
• i ' ’J .
Hélas I nqua,avons mis près de 2 heures pour voir défiler^ .dit-on 12.000 hoinmes; combien de temps serions-nous
de spectateurs qui font paravent, j’ai
avisé d’abord une rue adjacente, puis
celle qui longe le grand bâtiment du
Crédit Lyonnais en face de la station du
4 septembre. GrimP^ snr la large bordure
d’une fenêtre j’aiivu à une certaine distance le commencement du défilé, puis
descendu au milieu de la foule et profitant de tous les remous créés par le
passage du sèrvice de santé emportant
les femmes évanonies, j’ai enfin pu me
trouver près des. premiers rangs et
bien voir presque tout le défilé des troupes françaises dans l’ordre de leurs 21
corps. '
Rassurez-vous d’ailleurs;.l§s femmes
\'.è ■ f •••t. ^ ^ ' ’f '
évanouies n’étaient nullement des feni
J ' > l'ii U ^ 1 ' ¿
mes étouffées et à aucun moment on n&
. i- -.'i
pu, du moins là où j’étais matin et soir,
avoir la moindre impression de danger.
Il s’agissait sans doute de personnes
ayant passé la nuit à attendre ou fatiguées par l’insomnie et l’émotion.
La foule, pleine d’enthousiasme, était
d’une tenue parfaite. Le soir, ici ou là,
un ivrogne qu’on laisse passer en s’écartant, mais 'nj bousculades ni rien d’intempestif. La gaîté, la joie débordante
et aussi l’impression solennelle des événements tragiques encore ai récents.
Les privilégiés ont certainement dû
être ceux qui ont vu de près le passage
spus l’Arc de Triomphe. On me dit que
(Clemenceau pleurait. On raconte aussi
que trois jeunes soldats s’y sont évanouis !
L’Arc de l’Etoile, j’avais été le voir la
veille en sortant de chez les Vallette,
avec la foule déjà très dense qui arrivait
par les diverses avenues. L’ensemble m’a
paru,vraiment très imposant, sans que
le cénotaphe me semble avoir une valeur
artistique exceptionnelle. Autour de
l’Arc de Tripmphe, des canons à moitié
abrités par de la paille dorée, piquée de
flçurs plus loin, aikopr de la place au4essus des barrières de bois les mats portant ^écussons et étendards flottant au
vent, tout cela formant un, pourtour interrompu seulement par l’entrée des
grandes avenues,^ Une ligne d’écussons
porte les npuis des villes,de France, mais
une autre,, plus impressionnante, porte
les noms des vaisseaux qui ont péri au
cours de lii guerre; GalliaJ Léon, Gambetta, Chateaurenault, etc., etc. Le pavoisement des édifices publics et des mai
restés si l’on avait ^fait défiler le nombre
nécessaire pour que chacun des vivants ,sons particulières est, cela va sans dire
qui passait pQus l’arc dç l’EÇtoile n’eut ,à surabondant et parfois tout à fait artisprôppnçei? ^le,¡nom que d’un, seul des tique. A perte.,de vue ce, ne, ^ont que
mprte «îe^ra^mée ^ançaisej drppeaux tricolores mêlés ,,à éeux des
pointe des pieds, tantôt levant au dessus
des voisins ma petite glace de poche,
comme font tant d’autres. D’ailleurs on
se souvient des expériences de la guerre
et de tous côtés apparaissent des périscopes, périscopes de tranchées ou énormes mirlitons à coulissent à double glace
que les camelots vendaient déjà la veille
ou enfin de simples cannes auxquelles
des fils de fer fixent, Ipa deux mirpirs.
Enfin, me voici au 5.me ou 6.me rang;
les alliés ont passé, naais l’armée française défile: je reconnais sans peine Gouraud, on me désigne Héli d’Oissel, d’autres encore. Mais les simples soldatB méritent tout autant d’attirer, les regard,s.
Avec pas^ipnqn annonce: Voilà les zouaves, voici les chasseurs d’Afrique, puis
ce sont les demoiselles au ppmpon rouge,
les fusiliers marins de l’Yser et de Dixmude. Les fusils sont garnis de fleurs,
quelquefois de couronnes et je pense à la
division de zouaves d’Oram que je voyais
défiley lentement, avec des intervalles de
repos sur l’avenue Gambetta en 1914
pour aller prendre part à la bataille de
la Marne: eux aussi avaient des fleurs
à leurs,fusils ; seulement il s’agissait d’une
tout autre, fête. /
Ün groupe dès plus impressionnants
et des plus pittoresques est formé par
les spahis et par les cavaliers marocains
avec leurs burnous bruns, leurs hauts
turbans, leur absolue impassibilité. Puis
on annonce l’artillerie et enfin attendu
de tous avec impatience les auto-mitrailleuses les auto-canons et les 9 tanks. Ils
sont tput muquiUés et roulent lourdement. De la, coupole de chacun des tanks
roulant sur le pavé de bois à l’aide de
leur chenille, émerge un officier son fanion à la mpin et qui salue en réponse
aux acdamations. C’est fini. La foule
envahit le boulevard et l’ou s’en va vers
les grandes voies de retour tâcher de voir
de plus près encpre quelques-uns des
groupes, qui retournent à leurs casernes,
à leujïi cantonements, ou à leurs gros
camions. C’est à ce mpment le, spectacle
qui me paraît le plus émouvant: de la
place de la Nation jusqu’à la gare de
Lyon, une , seule file interminable de
grosses autos grises, camions de; transport espacés toqt juste d’un mètre les
unes pour les Français, les autres pour les
coloniaux, annamites, etc. Et cette longue file fait penser à la route de Verdun
lorsque dès les premières heures de la
bataille de 1916, la voie ferrée fut devenue inutilisable sous le feu de l’ennemi
et que pendantijdes mqis,, se succèdèrepl;
sur les routes constamment marmftées
èi^con^î^men^ répl^ées les auto| de
ti^spoytMe ravitailiUaent et de nfuniâ‘i
|pon, si |e l^e souviens l|iw,
^3 secoAdéé en moyenne.îA 2
heures je voyais repartir une partie^ des
autos avec les soldats et les drapeaux
déployés, quelques-uns de ces drapèaux
;. iàtwiéa’ou bien* fripés et usés. s
Dans la soirée très belles illuminations
, . . , I -i4 '.y.
dans lesquelles, en particulier à l’Hôtel
dp Ville;,et à la Bastille, la Verticàie ¿’est
, pasiip^ligéei cómní^ c'est si souvent le
Casf èh'ÎBôrte due leB monuments étaient
vraiment dessinés par une Ugne de feu,
y embi|st&ent pfplbngé ^’s-berges de la
Seine à l’aide de feux dé Bengale rouges
puis très tard, filéqé de, cortège lumineux
verni' àe Florence,' long d’un kilomètre,
’’'ffêjâ*pàftiellèmènï "éïêint^leh arri,.yant après de longues stations, à la place
iSt-MiOhel. Une série de Cadres de bois
portés par des soldats et sur lesquels des
lampions formant arabesques variées
entourent les- inscriptions ‘-Vive Foch' /
Vive -^ iSerbie !, etc., etCi .FeUid’artifiçe
ëeustiïau Font Neuf, sans-Tien'd’absOlüment excèptionnel. Foule dense, mais
calme, remontant ensuite vers les quartiers extérieurs. • '>
Vous voyez que, sans avoir été un des
privilégiés des premiers rangs ou des fenêtres à 3000 francs, j’ai pu m’associer
aux émotions populaires et je l’ai fait
de tout mon cœur 1 Oui, j’ai fait partie
de cette foule imbécile qu’insultent les
journaux socialistes et qui, d’après eux
allait fêter non pas la paix et la victoire,
mais la guerre, le militarisme et les tuéries, A »d’autres moments ils peuvent
peut-être représenter des principes élevés,, mais en ce moment je ne puis m’empêcher de trouver leur attitude piteuse et
malfaisante, -Ils semblent prendre à tâche de désigner leurs priweipes > éomme
des doctrines dé haine et de prêcher la
fraternité avec l’écume auxalèvres.;'.
PourquOii aussi ces jours-ci lé?vote contre le traité de paix, vote aiiqtlel je le
pense leurs élus seront obligés de se conformer? IL est difficile de ne pas aVoir
l’impression qu’un, des motifs essentiels
de leur dépit est non pas tellein'ent les
lacunes et les erreurs humaines du traité
que ce qu’il y a de bon que son effort vers
les grands principes de justiceiët la crainte
d’être privés par là d’une de leurs armes
principales contre la société capitaliste
absolument incapable à leurs yeux de
faire quoi que ce soit d’efficace pour le
bonheur et la liberté des peuples.
Hélas I qu’il est donc difficile d’arriver à une opinion quelque ,peu sûre sur
les gros problèmes du jour; J. Rey me*
donnait l’autre jour quelques détails sur
le retour de quelques-uns de leurs ouvriers et employés de la Russie bolchevistey et la note était bien différente de
celle que donne, Trevellyan et bien conr
forme à tant, de documents qui ont aussi
leur valeur;,Tout à l’heure aux Diaconesses j'étais assis à côté d’une Dame »de la
Croix Rouge revenue hier des pays occupés après avoir été depuis marse au
service des rapatriés. Son impresión
sur la misère et la famine des ehfants allemands était tout à fait opposée à celle
des quakers 1 > '*
Je m’arrête pour expédier à temps
ceci, quitte S’il y a lieu à lui donner une
suiteui,.-:-i.'^ -'i ■
i Votre aff.iië Louis. ■.
V , FIUME,
M. le professeur Attilio Jalla se trouve
déjà depuis quelque temps à Fiume où
il S’est rendu sur l’invitation de lâ Table
pour y commencer l’œuvre de l’Egli^
3
fMi
'f
te
Í.A
M-‘
Vaudoise. Son adresse est: 2, Via^di
Scarpa, Fiume. Il y recevrai toujours
avec plaisir la visite des soldats évangéliques étaliens de garnison pu de passage
dans cette ville. C’est aussi èi l’adresse
Bus-indiqUée qu’il tient chaque dimanche. cultes : le ;premief à 9 h. pour
les soldats, le second à H h., pour le
ipul^dçféûjgéiiéral.
CHRONIQUE VAUDOISE.
Nous envoyons nos plus cordiales sa
lutâtipns â’notre frète et nous formons
les meilleurs vœux pour l’avenir de notre
œuyre évangélique italieniie dans cette
ville, si célèbre. » .
ROME. La Table a fait remplacer M.
î^in^eopi a Rome par M. Banchetti de
Chieti. *
RORÀ. Dimanche 3 courant M. le
candidat en théologie * A. Fuhrmann a
présidé le culte principal. Bduue'¡prédication sur le Ps. Lxiîd deyant üri' auditoire encourageant. ^ '
Vers 3 heures dç Tiaptès-midi les
« Les occasions exceptionnelles pour
nous faire'connaître au’dehdrs ont été
nombreuses. Nous voulons signaler les
services d’action de grâce que nous eûmes lors de r armistice, ainsi que telui consacré aux alliés avec l’intervention des
autorités civiles et des consuls des puissances étrangères: le grand nombre de
décès a été uA autre moyen pour attirer
étudiants Rivoir et Longo de la Société .,des foules dans notre temple, foules corn
Pra-deZ- !rdr/ii^rod| parlé, à Pian Prà, de- posées de tous les élément» de la société.
.DDi MèM Mmwsii.
Dans notre basse-cour une poule affairée
Ayarit trotté, gloussé, compté tous ses pous; . . > f [sins.
Veille paisiblement sur sa tendre couvée,
Vn tout petit, des plus mutins.
Contemple longtemps sa coquille.
Dont une part demeure attachée à son dos^
Puîs^ l’air entend}! d'un vieux chef de
[famille.
Se park à lui-même en ces mots: î
PASCHETTO LOUIS
? de 23 ans
soldat du 73e Régiment d’infanterie, rapatrié invalide de l’Autriche, décédé
île 9 Juin 1919, après de longues souf; frances; à Prarustin.
Que m’est-il arrivé?..
C’est tout à fait
[étrange...
Enfin!... je m perds point au change:
Mon esprit sort de l’ombre et va tout dér
[couvrir/
J’ai des yeux: c’est pour les ouvrir.
Or voici les cinq points qu’ici je considère:
Comment donc dans cet œuf suis-je entré
[tout vivant?...
Où me trouvais-je auparavant?...
Comment y respirer, sans la moindre at
.^mosphère?...
Pourquoi n’en être pas sorti plus prompSomme touterfin alement, [tement?.,.
Qu’est-ce que je venais y faire?...
Je ti’èïi suis point sorti !... C’est contre la
Je ne fus jamais en prison [raison;
Dans une pareille cellule...
%Dis-moi, çgquilk rÜ
Poùmxis-ta contenir en ta frêle rondeur
L’essor de mon génie et celui de mon cœur.
Montant d’un même vol aux voûtes éter
[nelles?
Toi? renf ermer mon corps, mes deux pieds,
[mes deux ailes !
Sans parler de mon bec?... J’écarte avec
i ; Un conte par trop enfantin, [dédain
Il faudrait être bien ignare
Pour juger le possible... Ergo donc, je
jif ; . liéfilare
(C’est mon dernier mot sur ce point):
Ce que je ne puis voir, je ne le croirai point.
* ANGROGNE. Nous rappelons que la
Fête du 15 Août aura lieu, D. V., à la
Vachère. Le culte commencera à 10 heures précises.
BOLZANO. Notre collègue M, le pasteqr Rinaldo Malan, de Catane, s’est
rendu dans lè haut Trentino pour y visiter nos frères es la-foi. Que Dieu veuille
bénir la mission qui lui a été confiée.
BRINDISI. C’est avec le plus vif plaisir que nous apprenons la promotion de
capitaine de la gendarmerie à major du
chev. Charles Bonnet, frère du Pasteur de
Saint-Jean. Félicitations sincères.
FLORENCE. M. le pasteur Luigi Rostagno a été remplacer M. le candidat H,
Trqn et prêtera son ministère à nos deux
églises de Florence jusqu’au prochain
Synode.
JÉRUSALEM. Une carte postale de
la ville sainte apporte la nouvelle que
le pasteur David Pons du Cairo a pu
visiter cette ville historique.
LA TOUR. M. le capitaine de la Croix
rouge, maintenanr directeur du Banco
. .,: di Borna à La Tour, M. Frédéric Margaria
vient d’être nommé chevalier de la couronne d’Italie. Félicitations sincères.
—■ M. le candidat en théologie Lévy
Tron, lieutenant dans l’armée italienne,
a subi devant le Conseil de Théologie,
mercredi et jeudi dernier, ses grands
examens. Le sermon réglementaire sera
prêché dimanchp prochain au Chabas.
M. Simeoni de Rome, qui devra
inaugurer le Synode par une prédication
vient d’arriver au milieu de nous, en rejoignant sa famille qui l’avait devancé
de quelques jours.
Nous signalons aussi l’arrivée des
J. Gardiol, <
■vant Ulte assemblée qui dépassait les 50
peiraqnnçl, en les intéressant vivement
à la caille des missions. La collecte a
donné L. 35. Cet excellent résultat ne
méhqûera pas d’encourager nos jeunes
amis dont l’activité doit être appréciée.
SAÎNT-GERMAIN. Le 30 du mois de
juillet a eu lieu la séance annuelle de la
Commission de l’Asile des vieillards.
Étaient présents, outre M. et M.me
Tron,'MM. Léger, A. Comba, chev. Gay,
B. Monnet et A. Rostan de Turin. M. le
pasteur Jahier a été retenu à Turin à
cause d’un devoir dépendant de son ministère.
La famille de l’Asile”^ est toujours nombreuse, 60 vieillards et 14 demandes qui
attendent une réponse. Les temps con-i,
tinuent à être mauvais et Î’hiver prochain
sera encore rude. Cependant pn a cons-,
taté avec reconnaissance que le* déficit *
de'3SOO francs a disparu et On a pris note
avec joie de la création de quatre nou'^saux lits dus à la générosité du chev.
P. Foiitâna-Roux','dù percepteur Gay de
Viù,’ db M. H. Tron et de Camberto. Avec
non moins de plaisir on a constaté l’intérêt croissant à cette ..œuvre de presque
toutes nos Paroisses. Un ami s’est offert
de nous procurer la lumière électrique
qui fonctiopnera "dès,l’automne prochain.
Espérons que cela donnera l’idée à d’autres bienfaiteurs de nous procurer la gar
lene pour relier les ti*oîa bâtisses et’abri
de l’humble*artisan, aü bVnquièri au riche industriel. Nos morts ont été les semeurs de la bonne nouvelle. Sortir, voilà
le but que doit sé proposer l’E^ise dans
l’ère nouvelle que nous vénohs d’aborder«
« Nous sentons le besoin de rendre
hommage à l’esprit de la libéralité chrétienne qui a guidé la paroisse en maintes occasions et d’une manière touchante«
Quand on pense que trois grandes collectes se sont succédée : Fonds des Vallées Vaudoises; Fonds pour les Orphelins
de guerre; Fonds pour les Pasteurs en retraite et Veuves, ci qu’à côté de celles-ci
il y a eu une qùantité d’autres appels,
sans tenir compte des frais réguliers exiSàs,parja vie d’une Eglise, nous ne pou,vons pas faire à moins^ que d’admirer le
noble exemple donné par notre Paroisse
®t remercier d’une manière spéciale le
Seigneur qui est l’îhspirâteur de tous cea
nobles élans. Puissent tous les membres
comprendre l’esprit de l’égalité en donnant selon leur pouvoir, qui sera le meilleur moyen pour appliquer le précepte
de Christ: «Tu aimeras toh prochahi
comme toi-même... ».
« Après de tels résultats si réjouissants,
on pourrait se demander : comment se
fait-il qu’il y ait un. déficit dans le fonds
d’Eglise? Cela est dû à diverses causes,
et entre autres, à la cherté du charbon,
ét à la diminution des rentes de la mai
son paroissiale. Le Cbosistoire avisera à
ter les vieillards pendant le mauvais imre disparaître ce déficit par des soustemps. {I iiîfÿ î# i / Î ' 7 ^criptiohs plus ihéthodiquebet àla portée
— de tous. Un effort dans ce sens ne man
, , ,
SAINT?JEAN. Du tableau statistique
présenté à la Table nous relevons les
chiffres suivants:
Membres ;d’Eglise ,, , N° 1.388
Membres électeurs
Auditeurs au culte principal
Baptêmes , ■ ,
Mariages
Décès ’ ' ' ‘ '
Elèves des Ecoles du Dimanche
220
300
10
5
280
•%
... Frais de Culte
infimst Nous signalons aussi l’arrivée des Instruction religieuse
ITBà mtiè-jé?... obscur problème xà mon professeurs MM. E. Rivoir et J. Gardiol, « Immeubles et impôts
Î**' [esprit s’escrime..., avec leurs familles. Pauvres
...ïTÿ süîs::I^ noir chaos des alomes errant L’Armée du Salut tient sa fête an- Emérites ”
A /ormé des objets: pnds, catrês, pMÜsf naelle du 15 août à l’EnVers de La Tour, ? Hôpitaux
' près de l’école. — Pour le dimanche, 17 Orphelinat
août, deux réunions spéciales sont an- Artigianelli
noncées pour les Bruyères, sur la route ,>/* Evangélisation
d’^ngrogne ' —
L.
»
g - [grands...
üh des objets, c’est moi ! (L’on est fief
i même,
pe sèbbif résoudre un problème):
*/c suis, le produit du hasard;
Jeneviensd^mcun lieu, jenevaisnulle part.
J'en instruirai ma mère, hélas ! qui ne
[sait rien
Dé la méthode transcendante,
JCar,, de plus en plus ignorante.
Elle se fait vieille... oh, combien !
La voici prèÜ de moi, qui tendrement m’ap
[pelleu
La poule s’approchait: « Mon nouveau-né »,
[fit-elle,
« pendant qüe tu te perds en de savants
[propos,
La moitié de ta coque est encor sur ton dos ».
*— « Sur mon dos? La plaisante histoire!
Il faudrait le voir, pour le croirez,
•i
Mon poussin vous fait rire?... on renconi i [tre aujourd’hui
Bien des gens qui n’ont pas plus de tête
[que lui.
g»près l’anglais), . »^Monod. .
Le brigadier Spennel aura la présidence
de ces réunions et une vingtaine d’officiers seront présents ainsi que bon nombre de salutistes de Turin.
pRAMOL. Les trois derniers dimanches de juillet la chaire a été occupée
successivement par MM. les pasteurs Arnaldo Comba de St-Germain, Michel
Beltrando-Jahier de Codognan dans le
Gard (France) et David Bosio, aumônier.
Nous les remercions bien sincèrement
et nous demandons à Dieu de bénir leur
prédication au milieu de nous.
— M. le pasteur Philippe Grill ayant
accepté la direction du Foyer qui va
s’ouvrir dès le l.r octobre, à La Tour, il
devra au grand regret des Pramollins,
ans
Caisse Centrale
Œuvres diverses
663,40
1.260,—
584,50
23,200,—
100,—
. 130,—
35,75
750,—
900,—
1.250,—
1.261,30
TURIN. Ce Rapport bref et côncis.
quitter ses paroissiens. Voilà donc la
5.me paroisse vacante dans les Vallées
^du Gluson et Germanasca. ,, , ^
mériterait d’être reproduit tel quel, en
langue italienne.
«Apparemment nos cultes ont gardé
leur physionomie habituelle, quoique des
circonstances exceptionnelles eussent pu
l’altérer. La vie spirituelle ne s’en est
pas trop ressentie et, d’après certains
signes, elle aurait gagné en profondeur,
La vie tourmentée de ces dernières années a remis en question plusieurs points'
que l’on croyait fixés, mais elle a révèillé
plusieurs âmes qui jouissaient d’une vie
trop tranquille. La moisson est mûre,
que le Seigneur veuille envoyer Ms ou
quera pas de donner d’heureux résultats,
si tous comprendront qu’il faut augmenter la souscription.
' « L’Hôpital aussib mtalgré *uhe administration sage et exemplaire, accuse un
déficit de 9000 francs.
« La Diaconie, par contre, a été largement alimentée, ce qui a permis de secourir non seulement les pauvres, mais
aussi les militaires et les démobilisés qui
attendaient un emploi. ;
« Le Rapport se clôt avec un remerciement bien senti à tous ceux, qui se sont
imposés des sacrifices pour la bonne marche de l’Eglise et par des paroles de sympathie sincère à tous ceux qui ont été
frappés par le deuil. Le Consistoire adresse
des paroles touchantes à la mémoire de
l’ing. Gustave Decker, membre du Consis-,
toire qui, quoique mort parle encore.
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
53. me Liste de Souscriptions.
Sig. Enrico Tron, Torino,
invece di fiori ad onorare
la memoria del cav, Ernesto Turin (Orfanotrofio) L.
Famiglia del rimpianto
maestro D. Viglielmo (Id.)
25,
10,
L. 35,—
Listes précédentes « 31.573,35
TotaÍL. 31.608,35
. Lit Doct. Çbev, Amédée Rostad#
J, ¡l&.Tn.e Liste de Souscriptions.
Famiglia del rimpianto
maestro D. Viglielmo L. 10,—
Listes précédentes « 7.528,—
i«r':
vriers. Le concours des communiants à
Pâques à été extraordinaire; cela aussi
est un signe des^temps.
Total L. 7.538,—
C.-A. Troh^ Directeur-Responsable,
Tone PdUce - Itainliimie.,Alpliic,
4
V
üüj
' \ ' ' " ;. ; '
lÉËSËliliiiâiiiliUiii
m^^miÊÊÊÊ*
ÉP0É
TARIF DES ANNONCES
Une insertiott^r • - L. 0,30 la ligne
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V Ufficio è aperto nei giorni di Lunedì, Martedì, Mercoledì, Venei^, Sabato,
dalle ore 8.30 alle 12 e dalle 13.30 alle 16; la Domenica dalle ore S.ZÒ‘alle 12.
OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEOtlISCE AI DEPOSITANTI:
f.
9.
3'
lieyo e di tasso sono pure emessi libretti^ di Risparmio Ordinario con RAPPRESENTANTE DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguire
senza speciali formalità le stesse operazioni autorizzate al titolare.
Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati,
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col massimo credito di L. 2000, e col disponibile giornaliero
di L. 100, sui quali viene corrisposto l'interesse del 3,50 % netto da imposta.
Apertura di libretti nominativi,
tÌf
i, pagabili al portatore, col massimo credito f rutoìsponibile giornaliero di L. 2500, sui quali è
corrisposto l’interesse del ^ °/o netto da imposta.
ifero di L. 25.000, e con un
g. Apertura di libretti nominativi, con depositi non Inferiori alle L. 5000, vincolati
per sei «tesi, tasso 3,50% netto da imposta — per nove mesi, tasso 3,75 % netto
da imposta — per un anno ed oltre, sino a due anni e sei mesi, tasso 4 %
netto da imposta.
5. Deposito di titoli in amministrazione: La Catta accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministradone, i titoli di loro proprietà, tanto
nominativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, t
ti incarica di esigere per conto loro le cedole maturate dei titoli, inscrivendone
l’importo sui relativi libretti. — Questo servizio è fatto GRATUI'TAMENTB AI
TI-rOLARI DI LIBRETTI DI PICCOLO RISPARMIO sino alla concorrente
di titoli del valore nominale di L. 3000.
Acquisto per conto dei depositanti ^ titoli della specie di quelli che la Cassa
6.
7.
spec
può acquistare, facendone eseguire su richiesta il trapasso in certificati no
.vl.
M
minativ:
Tutte le Sedi della Cassa di Risparmio, sia in Torino che fuori di Torino, rilasciano
a richiesta, in vece del denaro, degli chègues GIRABILI, PAGABILI PRESSO
QUALUNQUE SEDE DELL’IS'TITUTO e presso qualsiasi sede delle Casse di
Risparmio di Bologna, Ferrara, Firenze, Genova, Lùcca, Padova, Palermo,
Parma, Venezia, Verona, e pagano gli assegni da queste emessi, come risulta
da relativo elenco pubblicato in Ogni Sede.
Servizio di CASSETTE DI RISPARMIO A DOMICILIO. Tali cassette vengono distribuite gratuitamente dalla Cassa a chiunque possegga già un libretto
di risparmio nominativo od al portatore con un credito di almeno L. 3.
LA CASSA INFINE FUNZIONA quale Sede Secondaria della Cassa Nazionale
di Previdenza per l’invalidità e la vecchiaia degli operai,^ dèlia Cassa Nazionale
di Maternità. - ìc
Il Presidente fi Direttore: i^ner^ ::^,^
C. FERRERÒ DI CAMBIANO Fkanco Fiincti '
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per ridonare alla barba ed ai capelli
bianchi ed Indeboliti, colore, bellezza e vitalità della prima giovinezza.
Questaimpareggiabile composizione
pei capelli non è una tintura, ma
un’acqua di soave profumo che non
macchia nè la biancheria, nè la
pelle e che si adopera con la massima facilità e speditezza. Essa agisce
sul bulbo dei capelli e della barba
fornendone il nutrimentqiiecessàrlo
e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo
. SII** ® g rendendoli flessibili, morbidi ed
arrestandone la caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna e fa sparire la forfora. —
UNA SOLA BOTTIQLIA BASTA PER CONSEGUlHiÉ^ UN EFFETTO SORPRENDENTE.
Signori MIOÒNE A C. — Milano, . .
Finalmente ho potuto trovare una preparazione <Hie mi ridonaBU et eapélll ed alla barba il coloré pHattivo» la’
freaehezza e la bellezza della gioventù aenza avere 11 minimo disturbo oelFappHcazIone. .
Dna sola bottiglia della vostra Anticanizie mi bastò, ed ora non ho alcun pelo bianco. Sono pienamente convinto
che questa vostra speclalitA non ò una tintura, ma un'acqua che non macchia nè la blanciieria, nè la pelle ed agisce
sulla cute e aul bulbi del peli facendo scomparire totalmente le pellicole è rinforzando le radici dei capelli, ^to
che era eaal non cadono più, mentre corm 11 pericolo di diventare calvo. PEIRANI ENRICO.
iCQDi NATDRiLE PDRSiliri
ITAUANA '
SI SPEDISCE CON LA MASSIMA SEQRETEZZA
L’ACQUA ANTICAENIZIE-MiaONE SI VENDE DAI PRINCIPALI PARMACtSTI, DROGHIERI • PROFUMIERI
Deposito Osnsrais da MIGONE & C. * MILANO * Vìa Orefici (rioNaicnink.z)
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