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Italie et Colonies italiennes . v '. v . ^ L 10,'-^ 6,—
Etranger................................ »24,— « l2,-t- '
Plusieurs abonnements A la même adresse . . . » 22,-r . , .
Ob •'■boBBcs i Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’£cAo (Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs. <
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L'MsosnaacBNT SB pavq. o^avamcb. /A-' . '
\r itii S’adresser: pour la RédacttoB, à M.'le Prof. Louis Miot». « TorrePellkepeur
rA4iwfBi«trBtioB, au Bureau du Journal, Via Wigram, N*,2 ■< TorrePelHee.,. j
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Pour toutes les «bbobccs s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresse coûtent jte ecntinMB, sauf ceux du commen>
cernent de l’année.
L« nuiièBo: SO asnttmo
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aiiipiables..» 4ign^ <ie louange,, occupent voe pMUBées (Philipp. IV, b).
Pour la vie inférieure
Maître de son esnr.
« Celui qui est niaîtTe de son cœur
est plus fort que celui qui prend dies
villes ». Proverbes XVI, 32.
Maître de son cœur..., qui peut se vanter de l’êtie? Savons-nous le tousser à
l’action bonne, quand il est indolent, ou
k contenir quand il bat trop vite., violent
comme « un vin qui n’a pas d’isSue et qui
va faire éclater les outres ? » (Job XXII,
19). Savons-nous retenir une médisance
qui nous vient aux lèvres, parler selon la
vérité, écarter une pensée malsaine, secouer le désespoir ? Hélas ! l’effort fait
peur, et l’on ressemble à une épave qui
suit le fil de l’eau. Où sont-üs, les bons nageurs qui remontent le courant des convoitises ou de la prostration ? Où sont-ils les
conquérants qui se sont vaincus ? Maîtriser le cœur, nous dit l’Ecriture, c’est plus
fort encore que de prendre des villes...
Ruses de guerre, galeries souterraines,
manœuvre habile de béliers, ébranlant les
murs, assauts héroïques, — cette tactique
des assiégeants d’aütrefois lui paraît
moins admirable que la stratégie de
l’homme, plus fort que ses faiUeæes !
Cette victoire, nous chrétiens, nous devons la gagner.
* :)=
« On ne se refait pas ! », dit la sagesse
vulgaire, et elle a raison, Les hommes sont
prisonniers de leur caractère, esclaves de
leurs vices. Ils en gémissent dans leurs
meilleurs momontis, mais c’est d’ordinaire
en vain. Qui donc pourrait les « refaire»?
spectacle de la société ? Amère ironie !
I.es œnseils des sages ? Ce sont fleurs par^
fumées qui ne nourrissent pas, lumières
froides comme les étoiles, machines admirables qui n’entrai ngnt pas parce que leur
foyer est sans feu. L'homme ne peut se
« refaire » ni « refaire » les autres. Heureusement, Dieu le peut ! Avec son Evangile, tout change... En nous ordonnant
d’être saints, il nous donne l’esprit de
sainteté ; en nous prescrivant l’amour, il
nous l’inspire. Flamme qui part du cœur
même de Jésus, présent spixituiellement
au milieu des siens, il embrase eé épure
l’heureux imprudent qui se laisse toucher... Tous ceux qui s’attardent dans son
rayonnement ont le sort des disciples
d'Emmaüs : üs sentent leur cœur brûler
au dedans d’eux. Le persécuteur Paul y
est passé, et en lui s’est allumé m feu
qui le consume. « Malheur à moi, s'écrie-t-ü,
si je n’annonce pas l’Evangile ! ». H semble que pour lui le monde soit trop étroit.
Rien ne l'arrête... On dirait un chevalier
chevauchant au milieu des lances ennemies. Chose étrange et pourtant vraie ! Il
est maître de son cœur depuis qu'fl l*a
donné et dans la mesure où il le redonne
et où il peut dire : « Je vis, non pas
moi, mais Christ vit en moi ! ». O bienheureuse transtformati<Hi, où l'on se dépouille pour s’enrichir, où l'abdication se
change en triomphe !
Frères, attachons-nous à Jésus-Christ.
Pénétrons-nous de sa penséei, laissons le
spectacle de sa vie dédhaîner en nous r«»ithousiasme, contemplons sa mort jusqu'à
ce qu’elle ait êveiUé en nova rhoirreur du
péché et la soif du sacrifice... Alors nous
sentirons à l'œuvre en nous une volonté
qui semble se substituer à la nôtre et qui
l
la fortifie en la disciplinant..., greffe sur*
naturelle qui', comme celle des arbres,
adoucit l’aigreur de nos sauvages 'instincts !
Seigneur, arme-nous pour le duel intérieur ! Arme-nous contre nous-mêmes !
Mets en nous la Justice, explosif funeste
à nos iniquités, la Sainteté, sel précieux
qui élimine notre corruption, là Repentance, antidote contre les poisons que
nous respirons ou que nous fabriquons,
l’Amour,, clef victorieuse qui peut ouvrir
le cœur le mieux cadenassé, la Foi, qui
d’un vol puissant, nous emportera vers
toi. Arme-nous ausd. Seigneur, pour la
lutte qui, dans la solitude, nous met aux
prises avec le désenchantement ou le
deuil ! Nous avons pu peut-être résister
pendant le jour, parce que nous avions à
agir... Aide-nous au milieu des ténèbres
dans l’inaction qui précède le repos et qui
peut être une agonie. Fais descendre en
nous la confiance et l’espérance. Tiens-toi
à notre droite au cours du terrible duel ■
süencieux ! Toi qui a pris nos cœurs pour
les sanctifier, prend-les aussi pour lés
pacifier ! Paul Fargues.
(Evangile et Liberté)..
Nos miUtaires en A. 0,
Nous avons reçu, par avîon, le raesBage
suivant :
Alcuni Militari Evangelici, riuniti in
Mogadiscio attorno al loro Cappellano, la
dememea 14 giugno 1936-X/y, manddno
un affettuoso saluto allé loro famiglie, alle
loro Chiese, ed ai fratelli d'armi in A. 0.,
invitando questi ultimi a volere inviare
loro notizie, da per mezzo dei nostri giornali, sia per mezzo dei nostri Cappellani,
onde stabilire delle efficaci relazioni fra
tutti i Combattenti Evangelici.
Tenente-Colonnello Giulio Martinat
1° Capitano Michele Giuffrida Centurione Adeodato Rapicavoli Temute Federico Giova - Maresciallo Calvino BartoU - Caporal
maggiore Valdo Fraschia - Caparrale
Giovanni Vinçon - Milite Elnrico
Long - Camicia Nera Paolo Longo Soldato Edoardo Ìlivoira - Solcato
Francesco Gallarati.
* * *
Inviando il suddetto messaggio, al quale
unisco i miei più cordiali saluti, posso asdeurare che i nostri cari Militari godono
ottima salute, e àie il loro morale è molto
elevato. Essi sóno fieri di poter servire
la Patria, in questf ora così grande prer la
nostra diletta Italia. D’altra parte, debbo
esprimere un vivo rincresdmento. Difatti,
v’è un numero non indifferente di Militari Evangelici la ad presenza in A..* O,
Mo« ci è stata segnalata. Per ad, alcuni d
sono notificati solo per via indiretta, ed
il nome di altri d vime notificato quando
già stanno per ri/partire dalla Colonia.
Perciò, rivalgo un vivissimo aprpàlo ai Pastori, alle Famiglie, ed agli stessi Militari
Evangelid perchè siano fomite ai CappélUtni, al più presto, epipoi sempre in modo
regolare, tutte quelle indfimzwni che renderanno la loro missione meno diffidle e
più proficua. Per varie ragknd, la cosa è
molto importante.
•Ecco Virtdirimo dd Cappellano Evmge^
ìico pm la Somalia i O&pìàaxio Gkwawìni
BERmAiw - Interaienm Generale - Mo»
gadisdo (Somalia Italiana - A.. O.). "
i ee A.O.I.?
Pourquoi pasT
J’en veux un pey à ceux qui m’ont devancé dans l’énonciation d'une idée qui
m’a semblé tout de suite, tellement naturelle que je suip encore étonné de n’avoir
pas pensé, diepuis au moins l’année dernière, à en parler à YEcho et par l’Echo.
Comme un des rares Vaudois qui a à son
actif lai long séjour dans les tropiques,
j’aurais eu le devoir de m'apercevoir qu’il
était temps de réaliser ce qui est pour
moi un vieux rêve: une colonie vaudoise
d^s les terres africaines.
Le Vaudoîé est un remarquable colonisateur, il possède en général une grande
endurance aux climats les plus différents
cela lui, vient des nombreuses générations
.d^aïeux qui ont vécu une vie rude et
saine, et de la s^ection que les périodes
de persécution et les souffrances qui
résultaient ont fini par produire au point
de vue physique parmi notre peuple. Il
suffit, pour s’en persuader, de comparer
la population de nos Vallées à celle des
di^ricts environnants.
Cela, quant au physique, (^pant au moral, notre éducation traditionnelle, pour
ne pas parler de notre J^ntâmont réJlgiëux qui n’est pas toujours ce qu’i devrait êtrei, nous sauvegarde contre les
dangers qui font échouer beaucoup de
pionniers, aux tropiques comme ailleurs :
la tentation de l’alcool, du jeu et d’autres.
Nous sommes en outre habitués à lutter
contre une nature avare et âpre et au
travaû opiniâtrev et noua savons suffire à
ncus-mêmes. Ce n’est pas l’instinct moutonnier qui fait les colons, et nous sommes plutôt douéia du contraire!
Cela pour les futurs oolonisateurs d’Ethiopie. Quant au pays;, à part les très
j'Ustes reinarques d’ordre général et spécial que mon ^uni Albert Sibille expose
sur YEcho du 19 juin en faveur de la
thèse d’une colonie collective, je crois que
les nouveaux territoires itali^is sOnt tout
ce qu'il y a de plus adapté pour nous Vaudois, surtout Je haut plateau éthiopien.
Le climat ressemble à celui de certaines parties de l'Afrique du Sud, où nos
missionnaires ont travaillé pendant bien
des années, et plusieurs l'ont supporté
fort bien. Mais c'est en pltis un climat infiniment plus sain, qui est libre de bi^
des terribles maladii^ qui dévastent le
centre et le ®jd de l'Afrique. La diéipres*'
sien athmospbérique qui règne à ces al-*
tituides;de plus de 2.000 mètres et qui est
fatale aux malades de cœur et de nerfsi
n'eet pas faite pour «pouvaûfier des moutagnards. '
Les cultures agriones ne sont pas celles de chez noi^ mais nos agriculteurs
ont défriché Jes Fiampas mnérkaiues et les
terres du centre des Etats-Unis ¡avec un
infaillible suw^, qui démontre -- s'fl y
eai a besoin —- que l'adaptabüité est une
des vertus de notre peuple qui, en effet,
euvest taflement doué que la prcsnpte « dévaudomeadon » des isolés en est la oonséquence la plus fréquente.
4 î^’^wvre; donc. Nous im. manquons pas
d'organjeateura ni de «apitaliste» et .nous
avons en abondance des gens dé bonne
volonté, fÇ'rts et robustes travailleurs, qui'
tengui«ient dans une f vie mesquine!, faute
d'uni clmnm suffisant , à” leur aetivité, et
c'est souvent un chaanphtoilt autre que
métaphorique qu’il leur faut. Combiein en
avons-nous perdu d’une façon irréparable
jusqu'ici,' par l’émigration individuelle
tant à l'intérieur qu’à l’étranger ? ^
Enfin une colonie vaudoise en Afrique
ne serait que la continuation de la vieille
tradition missionnaire vaudoise, ou à
mieux dire, de la reprise de cette tradition que nos colonies américaines représentent jusqu’ici, après le sanglant épilogue des massacres calabrais.
Missionnaires, c’est ce que les colons
vaudois doivent être, non par la prédication, mais par l’exemple d’une vie saine
et chrétienne. M. Eyward.
Un cri cTalarme.
Un de nos pasteurs nous écrit pour manifestej” sa désapprobat.^ du plan d'une
Colonie vaudoise en A. O. Ce qui le préoccupe c’est la dépopiilation de nos montan
gnesr c’est l’abandon des Vallées de la
part des Vaudoia H remarque qu’on ne
peut plus parler de « flux constant » de
notre émigration et que le dernier fort
courant qui ait quitté les Vallées a été
celui qui s’est dirigé vers Vald^.
Cette préoccupation a son poids, mais
notre ami esb^Ü bien informé sur la situation de notre peuple ? L’émigration continue : voilà le fiait. Un grand nombre
d’îaoléa quittent les Vallées poim les différentes villes de l’Italie et de l’étranger ;
plusieurs familles se glissent vers la
France où elles louent ou même achètent
des fermes. La plupart, ainsi isolés, finiront par perdre leur caractère distinctif,
se confondront avec la masse du milieu où
ils vivent. C’est cdta qu’on voudrait éviter par la eréaticHi d'une Colonie vaudoise.
Même ceux qui descendent vers la plaine
représentent déjà un problème par le fait
de leur isolement : figurons-nous ce qui
arrive bi^n loin de chez nous.
Notre ami fait encore observer que la
pc^ulation vaudoise des Vallées était plu»
nombreuse, il y a cinquante ans. Je n’en
doute pas, mais les condïtions de vie ont
changé et la simplicité qui s’accommodait
même de la disette n’est plus tellement
de mode. Il faut donc envisager de nouvelles conditions de vie et en tenir conq>te.
yaibisiA ?
La pr(^x)È|ition d'une colonie- vaudoise
en A. O, (Echo du 22 mai et article du
professeur A. Sibille, 19 juin), a eu un
certain retentfaaement, mais rien de pratique li’a été fait. H ne faudrait pourtant
pas nous désintéresser d’une' voie qui
semble s’ouvrir à nos forts travaüteurs et
à nos colonisateurs. '
Le peuple vaxHiois est très attaché à
ses montagnes : la chose est fort compr&^
hensible, puisqu'elles sont pour lui une
terre sacrée que ie sang dies martyrs a
fécondée.
Mais la vie est dure chez nous, plusieurs
familles, tout en travaillant comme des
nègres, vivent dam un état voisin, de la
misère et le peu d'argent qu’elles peuvent
gagner s'en va à peu près tout en impôts et taxes de tous genres. Au XIX* siècle, il y eut une forte émigration i vers la
Pranoe, l'Amérique du Nord et l’Amérique du Sud. Plmieurs milliei^ de personne® trouvèrent* ainsi lem* gagne-pain et
fondèrent même, en groupe, quelques flertentes colcmies : VaMese, aux Etat»
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L^Eoho des ValliéesV ^adredì la'Juillet 1936-XlV
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Unis, Colonia Valdense.'^^na
Aurons-nous, en Afrique,''dans les terres
ser ^ région» de l’j^roï^. Mai», «u point, y
de ^ des fn^rens XIX® eÙJÉx® siècle,^
nouvellement conquises, une autre^'i^oide^ c'estTà^la ^cjété Parisi qliî-est‘ votre
que je voudrais appeler Fa&iesMï, tout sceiîf ''aînée,' c'est' à elle qt»'-’vous devez
court ?
Le terrain ne doit pas manquer : l'AbysSinfe est grande — trois foia plus que
ritaliê — et n'a qu’une population de dix
ou douze millions. On nous assure -que le
sol y est fertile : nos cultivateurs pour-;,
raient donc trouver un travail rémunéra*
^ teur. ' ' '
. Que faire ?>.!«.
L'entreprise est possible et peut être
fort utile, mais il faut la bien préparer.
Tout d'abord, nous mettons en garde les
enthousiastes qui pourraient croire de"
s'enrichir dès le début. Tous les convmencements sont difficiles, et même nos colonies américaines ont'eu de pénibles années, au début. C’est pour éviter de trop
grands déboires que j'insiste sur l’organisation de l'entreprise. Avant que nos
gens laissent leur vieux lopin de terre, il
faut que tout soit parfaitement réglé :
que le terrain à travailler leur soit alloué
et à quel titre, que l’assistance spirituelle
leur soit assurée, etc... En attendant, il y
a deux choses urgentes à faire : consulter
quelques-uns de nos soldats, parmi les plus
intelligents, à leur retour de l’Afrique,
pour avoir des renseignements directs et
précis. En deuxième lieu, ceux qui désireraient ae rendre en Abyssinie devraient
en informer leurs pasteurs, afin qu’il fût
possible de savoir sur quel nombre on
pourrait compter, car on comprend aisément qu’il serait inutile de faire des démarches s’il n’y a pas un nombre suffisant
de familles prêtes à partir.
Que nos agriculteurs y pensent sérieusement et que ceux qui ont des idées pratiques veuillent bien nous les communiquer.
dofiegpondanGB.
(Retardée).
Torre PeUiœ, 11 juin 1936.
Monsimir le Rédacteur,
Je vous serais reconnaissante d'insérer
dans le prochain Echo le message qu’en
des murs plus habitués à des voix féminines et surtout aArec la force spirituelle qui
fait surmonter la crainte du « qu'en
dira-t-on ? », j’aurais adressé hier, séance
tenante à la belle réunion, malheureusement trop peu nombreuse, de la « Pra del
Torno» :
J'ai l'honneur de représenter, ici, le Comité Féminin de la Société des Missions
Evangéliques de Paris qui, unie pour l'im
de ses secteurs avec le Comité Directeur,
accueille avec gratitude vos enfants (pour
nous surtout vos filles) qui sé donnent,
mais que dans un sens VEglise Vaudoise
aussi donne à notre œuvre.
Vous venez de nous dire votre décision
de concentrer désormais vos efforts sur
la Mission en Erythrée ? Je suis Vaudoise
et me réjouis de voir nos chers jeunes
brûler du désir d’envoyer^ à ces noirs,
après la' récente expédition, l’Evangile
réparateur.
Un jour viendra, la foi nous le fait espérer, où la Société des Missions de Paris
puisera dans les annales de la Société italienne de ' Missions encore à cîéer, l’encouragement, l'inspiration, le témoignage
de l’immortella vitalité de l’Evangile. Mais
permettez à la fille de c^ui qui eut l’insigne honneur, en invitant ici le petit français devenu le grand apôtre français Coillard, de donner la « chiquenaude » initiale
au mouvement d’intérêt missioniiaire de
l'Eglise Vaudoiae, il y a 55 ans, en 1881,
permettez-lui de rappeler et peut-être
d’apprendre à plusieurs, ici, les origines
de la « Pra del Torno »,
Sans doute l’Eglise Vaudoise est, dans
un sens, non la mère — ce titre revient
à l’Eglise primitive — mais k sœur aimée de toute Société de Missions évangéliques puisque, dans les sombres jours du
moyen âge, ell© envoyait, deux à deux
comme vous les « Pra del Tórnese » — ses
humbles et courageux apôtres évangéli
vctre existence, « Pra del Torno », née de
l’intérêt suscité alors par^ Coilkrd. >;
Pour ne diter qu’un nom ^ de ' disparu,
l’homme d’élite que nous pleurons tous, le
■ professeur Jean Jalla, trop jeune pour en, \
être parmi les fondateurs, fut parmi-les #
premiers membres ’ét"^'reste, ' près ’jd'un *
demi'siècle, un'de vos plus fervents soutiens,' titre d'honneur pour lui et pour
-s., ' tr'.' ■ • '
VOUS. "
■ Ji, ■■ • 1
Ce que vous devez, Eglise Vaudoise, à
notre Société des Missions, vous ne le me- surez peut-être pas entièrement. Un de
vos pasteurs vient de dire qu’il doit sa vocation à la « Pra del Torno ». Plusieurs
en disent autant. EUe fut donc pour le
pastorat une pépinike. Un autre vient de
diré que k « Pra del Torno » a travaillé
directement ài s rérângélisation, ici ; et
d’autres l’ont fait dans d’autres localités.
Ainsi l’ékn, venu d’oùtre-monts, nous a
plus donné que pris. C’est l’étrange arithmétique de l’église de Dieu, où souffle le
vent de k sainte folie ; les sacrifices redoutés comme appauvrissement se trouvent être un enrichissement. Que n’a déjà
reçu votre Société de ceux des siens qu’eUe
a dormes à la Mission et qui, par la correspondance et les visites, ont fortifié vous
et les églises vaudoises et italiennes, qui
croîtront avec cet intérêt même. Demandez-le au dehors : c’est dans les paroisses vraiment missionnaires que l’amour
pratique pour %lise et œuvres locales est
le plus vif. Telle grande église d’Amérique, entravée par un lourd déficit, le vit
disparaître, du jour où 1© nouveau pasteur, à l’épouvante des prudents et des
sages,, y détermina un puissant intérêt
missionnaire. « La Mission, a-t-on dit, y
bakya. le déficit d’Eglise».
Nous souhaitons que les liens qui vous
unissent à notre Société des Missions
soient maintenus pour elle et pour vous.
Des hommes connus et aimés sont venus
'les affirmer dans vos Synodes; parmi les
disparus, Alfred Boegner, Jean Bianquis;
Frédéric Christol et mon nom m'empêche
d’en citer un qui est ici dans plusieurs
cœurs. Si ces liens se relâchaient, les futurs délégués au Synode n’éprouveraientils pas de la tristesse à s’y sentir plus
étrangers et presqu’un sentiment d’infidélité envers votre beau et long passé ?
Vous aurez longtemps besoin de la
source d’information et d'inspiration
qu’est la magnifique littérature de notre
Société, trop peu connue aux Vallées et
en Italie. Un de vos orateurs vient de
dire un bel exemple, qu’il a puisé dans
la quasi-miraculeuse clôture des comptes
de nôtre Société, sans déficit, pour la première fois depuis 20 ans, délivrance d’ordre spirituel autant et plus que financier
et cela parallèlement, j'insiste sur ce fait,
à UR magnifique apport de dons à l’église
de France en lourd déficit.
Loin de moi k pensée de faire de votre
fidélité une affaire d’argent. Sans doute
votre contribution, reçue avec reconnaissahoe, entre dans le budget de- 4 à 5 millions, écrasant pour notre protestantisme
jusqu’à ce que chacun ait compris ses r^
ponsabilités. Mais oette contribution, minime en regard de ce budget, mais précieuse comme.preuve de votre sympathie,
est un bienfait spirituel pour vous-mêmes, vous faisant collaborateurs de cette
délivrance et étant un symbole de solida^
rite chrétienne désintéreBsée.
Un jour iieut venir où vôtre nouvelle
tâche vous déborde. Vous seriez alors d’autant plus libres de demander à d’autres
k main d’association que vous auriez aujourd’hui affirmé par les faits cette solidarité. ¡
Que vous donniez votre principal effort
à votre nouvelle tâche, rien de plus naturel. Que même, dans les circonstances
présentes, vous décidiez cette aimée/de
lui attribuer k totalité de vos dons, on
le comprendra. Mais j’ose vous demander,
au nom de notre Société, de garder, dans
k mesure que vous jugerez possibles, ce
lien, même matériel, symbole du hen moral que vous ti^drez ainsi à souligner.
.Quel ('biepfaiti'‘pour voti^" oeuvusa. naa^?
santé 'çkne; fei^èrm con^l>îexité de» quea1tiens ^i 'm pi^ront à ¿le, de pouvoir
l’occasion, s’iiaqpirer des ^«xpéarienoes de
.*‘'-son aînée, dans un sentiment de profonde
^ compréhension mutuelle, qu’aura cimenté
k courtoisie fraternelle de vos décisions
_ actuelles. - «. ■ , ■
IA'l’heure où, dansi le monde entier, leg
: exclusivismes s’affrontent dans tous les
domaines, les chrétiens ne doivent-ils pas
s’efforcer de maintenir, dans le domaine
religieux, le point de vue krge et évangélique de l’internationalisme spiiritual du '
royaume de Dieu ?
Dans le Comité de Paris, devant le spectre des déficits, il y a eu des conseillers
à courte vue pour demander de se hmiter aux seules colonies. Mais, Dieu merci,
il n’a pas manqué, jusqu’ici, d’hommes
pour revendiquer k pure tradition missionnaire : l’évangélisation pour elle-même, en dehors de toute barrière et de
toute politique.
Je remercie M. R. Jahier d’avoir, hier
soir, en appuyant votre initiative, ajouté :
«Mais sans jamais abandonner la Société
des Missions de Paris».
Puissent les efforts de la « Pra del
Torno » être de plus en plus couronnés de
succès et de sagesse d'En-Haut, inspirer
cette belle jeunesse, pour cïoncilier les divers aspects de sa grande tâche.
C. Appu.
Pierre Monnet.
Après-avoir rendu les derniers devoirs
à Madame Monnet, qu’il nous soit permis
•vd’ajeuter quelques lignes à k mémoine de
son mari :
Pierre Monnet naquit à Angrogne, en
1852. Son intehigence précoce l’avait fait
remarquer dès l’école primaire, où il était
d’habitude le premier, quoique le plus petit et le pûus jeune de £(a classe. On l’appelait affectueusement Piere Cit. Sa première jeunesse ne fut pas facile, et le
trouva souvent dans k gêne, mais sans se
pkindre, franchissant deux fois par jour
les nombreux kilomètres - qui séparent
Bennenuit du Collège de La Tour. 11 fut
bon élève de l’Ecole Normale, du Collège,
puis de rinstütut des Missions de Bâle. Il
fut ensuite professeur à Alexandrie d’Egypte, évangéliste à Grotte, et enfin professeur à l’Ecole Latine du Pomaret, et
remplaçant" du pasteur de Perrier-Maneille. Entré provisoirement au service de
l’Eglise Méthodiste où ü occupa divers
pastes, il fut fondateur et directeur de
l’Institut Méthodiste de P,ome, puis de
l’Institut Gould.
Mais c’est aux Etats-Unis que Dieu lui
avait réservé le vaste champ où il devait
déployer une activité remarquable. Après
avoir remplacé un ami pendant quelques
mois, à Philadelphie, il occupa les postes
de Hammontoti, et de New Italy. Mais
c’est à Cleveknd (Ohio), qu’il fournit une
carrière longue et bénie. C’est là qu’il fut
rejoint par Madafne Monnet, k compagne
fidèle de ses travaux ; son nom de demoiselle était Louise Coïsson, de l'Armaria ;
elle avait été maîtresse d’école à Angrogne, puis institutrice en Allemagne, et
après son mariage ehe avait déjà aidé fidèlement son mari dans les différents pestes qu’il avait occupés en Italie.
Dans la grande viHe de Cleveknd, M. et
M.me Monnet ne tardèrent pas à se faire :
aimer et apprécier, tant des Américains
que de la nombreuse colonie italienne.
Possédant tous les deux les quatre langues modernes, avec une longue expériehee dans l’enseignement, et un dévouement sans bornes à l'œuvre d’évangélisa
tion et de bienfaisance, ils eurent un succès, bien mérité, dans les deux champs, et
leur nom est resté en bénédiction à Cleveknd. Et l€„ pronostic de Matteo Prochet : « Dans ce nouveau champ de travail, sans limites, tu vas maintenant tracer un sillon profond, à k gloire du Maître et de la moisson, et pour le salut de
beaucoup d’âmes», s'est réaüsâ
Après une préparation Icsigue et solide,
M. Monnet passa victorieusement les
épreuves règlementaires, et fut consacré
et reçu pasteur r^nlier de l’Eglise Presbytérienne des Etats-Unis. Au prix de
bien des sacrifices, il bâtit même une
•> Mais mili^ de-wk’ûr activité dévoR^îte M. %% M.me 'Moiîllèt n’oublièrent ja
maiis le roé d’où ils k'V&nt été taillés : ils
furent, s^ ostentaftóp, des plus'"^fidèles
sputiens das œuvres de/liiienfaisance des
Vallées. Tel Asile des Vieilkrds, surtout,
pourrait dire aussi que, quoique morts, ils
parlent encore.
Quand il arrivala la limit^ d’âge, Monnet désira aller passer son éméritation au
milieu des Vaudois de Valdese. C’est là
qu’il finit paisiblement ses jours, au milieu des regrets unanimes de k popula/tion vaudoise et américaine, à laquellè il
avait encore consacré ses dernières années et ce qui lui restait de son énergie
et de son enthousiasme. C’est là que son
ooriis fut incinéré, en. 1929.
Ces lignes sont consacrées à k mémoire
d’un vrai self mode mon, d’un de ceux qui
n’ont rien demandé ni rien reçu, et qui
ont beaucoup donné. Ceci n’est pas une biographie, et encore moins une apologie,
mis un aperçu très succint d’une carrière, bénie, dont sont omis une infinité dé
détails intéressants et suggestifs.
T. D. M.
Alberi Sibille.
Dimanche soir parvenait à La Tour une
douloureuse nouvelle : le professeur Albert Sibüle était soudainement décédé dans
les environs de Rome. On apprit ensuite
qu’il s’était noyé, en se baignant à Fregene.
Voilà une noble vie brisée à l’âge le
plus fécond : M. SibiUe n’avait que 45 ans,
étant né à La Tour; le 21 août 1891.
Il fit ses études à notre Collège, puis
fréquenta l’Université de Turin et prit sa
ïaurea en belles-lettres.
Pen;dant la grande guerre, il servit honorablement la patrie dans l’artillerie de
montagne. Il fut ensuite profesæur au
Gymnase de La Tour pendant quelques
années et président dés Institutions Hospitalières Vaudoises. En 1926 il accepta le
poste de directeur de l’Y.M.C.A. de Rome,
où pendant dix ans il accomplit une belle
œuvre, tout en s’intéressant aux problèmes de rEgHse et du peuple vaudois. Il
était président, pour Rome, du Comité des
Amis du Collège, et son article pour une
Colonie Vaudoise en A. O. a paru il n’y a
que quelques semaines.
Ses qualités morales et intellectuelles
avaient fait de rY.M.C.A. un rendezvous attrayant et empathique. Les visiteurs des Vallées y trouvaient un accueil
cordial, familier : nous en avons eu encore
une preuve lors de notre voyage à Rome,
fin mai.
C’est donc avec la plus profonde émotion que nous pensons qu’il n’est plus.
Notre sympathie émue va à la veuve, à
ses deux fils, à ses frères et sœurs, à tous
ses parents.
Grande est l’épreuve ; puisse, la miséricorde de Dieu la rendre supportable et la
transformer en bénédiction.
* *
La dépouille mortelle a été transportée
à La Tour. C’est mercredi, à 16 heures,
dans le temple, qu’a eu lieu 1© service
funèbre devant une assemblée particulièrement nombreuse et émue, qui sympathisait avec la famiUe en deuil.
Le pasteur M. J. Tron rappelle les
grandes vérités de l’Evangile propres à
consoler les cœurs affligés. Il lit ensuite
une lettre de M. Taylor, membre du Comité de Direction de l’Y.M.C.A., qui rend
au cher disparu rhomm,age le plus élogieux.
M. le professeur Falchi parle au nom du
corps enseignant du Collège — corps dont
le défunt , fit partie; pendant quelques années — du Comité Universel des A. C. D. G.
et du Comité National. Il rend au professeur Sibille ce beau témoignage : un homme sur lequel on pouvait compter. Déjà
au Collège, comme élève, il se distinguait
par sa préparation consciencieuse. Cette
activité si bien commencée et poursuivie
îçi-bas, continue maintenant par delà le
voile de k mort.
Le pastèur Führmann termine par la
prière, après quoi le cortège accompagne
les restes mortels au cimetièr©.
M. L. Merlo, président de l’A. N. A., fait
l’appel de l’ancien lieutenant d’Artillerie,
et les Alpins répondent : Présent.
Notre ami repose maintenant dans le
caveau de famille, mais il laisse un grand
vide et un profond regret dans nos cœurs.
mut *
Fiori in memoria di Alberto Sibille.
Segretariato de] Comitato Univeimle delle
A. C. D. G., par Istituti Ospitalieri Valdesi,
L. 50 - Segretariato ^’Y,M.C;A. di Torino, per fondo Collegio Valdese, 100.
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L'Echo^’des Vallées "'-iVmdredi, IO Jùiïïet-1030-XIV
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VAUDOISE^r-:;
t .O^NS * REQUÔ
Potá' *rÀÌÌkè’ des' YieUlards ^de-Saint
Germain: Fleurs en‘souvenir de’ M.me
Emma, B&vemm née'Vinçon : M. et M.me
B. Soulier, pa^ur émérite^ L. -SO j
E. Rctìtaing née .Vinçon, Turin, 25.
. ''í« « *
ANGROGNE, Dimanche dernier, le pasteur Führmann a présidé le culte aü Serré,
et le prof. Gino CoStabel celui au cheflieu. L'après-midi, au Martel, le pasteur
Führmann a parlé de l’évlangélisation en
Toscane. Nous remerciions vivement ces
frères pour leurs messages:
★ La nouvelle de la mort de Madame
Louise Coisson veuve Monnet a douloureusement frappé notre paroisse. Notre
sœur avait été institutrice à Angrogne.
Ensuite elle avait épousé le rév. Pierre
Monnet, de Bonnenuit, et depuis lors, même quand- ils s’étaient établis aux EtatsUnis, ils n’avaient jamais cessé de s’intéresser à notre paroisse. Dernièrement,
Madame Monnet avait fait mettre l’insitallation électrique au temple du chef-lieu.
Noxjs exprimons aux parents notre sincère sympathie chrétienne. R. N.
LA TOUR. Nous exprimons notre vive
sympathie à la famille de M. Michel Char*honnier, que Dieu a rappelé à Lui la semaine dernière. Notre vénéré frère a laissé
un exemple de travailleur fidèle et zélé.
Il a été durant quarante-huit ans consécutifs au service de la Maison Mazzonis
de Pralafère, où il s’est toujours distingué
pour la scrupulosité dans l’accomplissement de son travail. C’est le beau témoignage que ses anciens patrons ont tenu
à lui rendre. La maladie l’ayant obligé à
interrompre son travail, ü souffrait de ne
plus pouvoir mener une vie active, et toutes les fois qu’il se sentait un peu mieux
ü exprimait avec joie l’espoir de pouvoir
reprendre au moins une partie de son
ancienne tâche. Notre frère vivait avec
sa fille, M.me veuve Oudry, qui eut le privilège d’entourer de ses soins affectueux
et dévoués son vénéré père jusqu’à la fin
de .sa carrière. Sur elle et sur les autres
enfants, ainsi que sur tous les parents,
nous invoquons les cona>lations divines.
★ Un autre deuil a frappé notre paroisæ ;
M.me Louise Davyt, veuve du prof. Alexandre Vinay, a répondu à l’appel du Maître. Elle a ainsi suivi à court i^ntervalle
son mari dans le départ pour le grand
voyage. M.me Vinay a exercé son ministèi e au sein de sa famiUe, à laquelle elle
se donna complètement, sentant que son
grand devoir était au sein de son foyer,
dont elle connut la joie et les douleurs
que l’on trouve dans tout ministère, lorsqu’on veut être fidèle. Dans les dernières
années de sa vie, elle vivait plutôt retirée, jouissant du bonheur que lui procurait la compagnie de son mari et d’une
de ses filles qui vivait avec ses parents, M.Ue Violette Vinay, qui' les entoura de toute son affection filiale
dans leurs dernières annéesi et dans
leur maladie. M.me Vinay est désormais
entrée dans le repos céleste, où nous aimons voir nos bien-aimés qui ont eu icir
bas une vie fatigante et douloureuse.
Nous demandons à Dieu de répandre Son
Esprit consolateur sur les enfants et les
parents îdfligéis.
LYON. Le dimanche 28 juin, le groupe
vauidoisi « Pierre Valdo » se réunissait
pour la troisième fois, cette aimée. A notre regret, quelques-uns de nos fidèles
membres étaient absents#‘En outre, nous
eûmes aussi à déplorer l’absence de nos
frères Vaudois de Genêvei, que nous avions
beaucoup espéré avoir avec nous pour
cette réunion. Cependant, la certitude que
tous ces absent» étaient présents en esprit au milieu de nous nous réconforta ;
aussi notre rencontre put être quand mêW abondamment bénie.
‘î M. Bonnet, notre vice-président, commença la réunion par Ife prière. Ensuite
M.lle Bert nous donna un compte-rendu
de la première année d’ex^tetence die no
tre groupe.’ Elle nous fit remarquer que
ai les progrès réalisés dans le courant de’
cette année ont été satisfaisants, U reste,
cependant,' encore beaucoup à faire. Notre groupe, duquel font partie actueUement une soixantaine de Ipersonnes, 43
membres actifs et une quinzaine d’enfants, doit arriver à réunir Xous les YaUdoit de Lyon et des environs. Seulement
. T ■ • • • jv . ‘-J.. ,•
abrs, il sera véritablement digne du nom
illustre qu’ñ porte,
Ces exhortationâ furent suivies par la
lecture d’un message de M. Benech, président du groupe vaudois de Genève. Un
autre message, nous venant d’Angleterre
de la part de M. Payne, membre hqinorair© de: notre groupe, nous fut aussi communiqué par M.He Bert. De même, notre Présidente nous donna connaifiisanoê
d’une partie d’une lettre de M. Ginolat,
un de nos amis Vaudois de Berlin. Puis
nous écoutâmes avec un vif intérêt la lecture de la traduction d’un article publié
dans le « Bulletin Paroissial » de la communauté huguenote de Berlin. Cet article contient una charmante description
d’ime tournée faite, ce printemps, par des
amis des Vaudois dans la Hesse, où ils
ont visité les villages de Kelze, Schôneberg, Karlsdorf et Mariendorf, habités par
les descendants des réfugiés vaudois,
jEnsuite, M.Ue Bert attira notre attention sur le chapitre XI de l’épître aux Hébreux, et nous parla des souffrances de
nos ancêtres et surtout des Pâques Piémontaises. Le souvenir douloureux de cet
horrible maissacre fut aussi évoqué par
cinq de nos enfants Vaudois, qui récitèrent successivement le quatrième chant du
poème intitulé ; « Les Pâques Piémontaises », de Théophile Malan. Après cette récitation, tous les présents chantèrent avec
entrain le chant vaudois :■ « Oh mon pays,
où la voix de nos pères ! ». Puis un de
nos enfants récita une poésie qui, pendant quelques instants, rappela vivement
à notre souvenir la beauté de nos chères
vallées et la piété de nos aïeux. Cette récitation fut suivie par le chant « La Cévenole », que nos enfants chantèrent avec
ardeur..
Nous eûmes encore le plaisir d’entendre
le touchant message qui nous fut adressé
par M. Rochet, membre honoraire de notre groupe. M. Rochet exprima avant tout
sa joie d’être au milieu de nous et de se
sentir presque un Vaudois, puisque sa
femme est Vaudolse. Ensuite, il nous exhorta à imiter la profonde piété de nos
ancêtres, qui savaient vivre constamment
en communion avec Dieu. En outre, il nous
fit voir la nécessité d’élargir le cadre de
notre activité en attirant vers nous des
compatriotes non-Vaudoie, qui ne connaissent pas encore l’Evangile.
Après une prière de M. Rochet et quelques mots de remerciement adressés par
Mdle Bert à tous ceux qui ont contribué
à la réussite de notre réunion, on se sépara avec le cœuf rempli de reconnaissance pour les moments bénis passés ensemble, et avec l’espoir de nous retrouver
en plus grand nombre et pleins de zèle à
notre prochaine réunion qui aura lieu,
D, V., en octobre.
NEW-YORK. Notre sœur, Lydie Sav^
thier née Pons, originaire de la paroisse
de Perrier-ManeiUe (Bes^), nous a quittés, jeudi dernier, 18 juin, après quelques
jours de grandes souffrances faisant suite
à une opération à laquelle elle s’était soumise avec pleine confiance.
Elle n’avait que 38 ans.
Elle laisse son mari, qui lui était dévoué, et un petit garçon de 7 ans.
Ses obsèques, qui eurent heu le 20 juin,
furent un magnifique témoignage de l’estime dont eUe jouissait dans notre milieu
vaudois.
Nombreux aussi les étrangers, suisses
ou piémontais, non-Vaudois, qui y prirent
part.
Une vraie foule, qui écouta dans le plus
profond recueillement le message de sjympathie et de foi de notre Pasteur.
Lydi|6 Sauthier était tr^ attachée à son
Eglise. Son départ est une perte pour
tre œuvre. , '
Nous nox^'<^epfé$eutoi^ la douleur de
sa vénérée m^e. tteux autre® de ses enfants ont,succombé à pareille crise eu
‘cette terre M’Amé^rique. Que Dieu'la soutienne. De même, qu’ïl soit le soutien, la
consolation et la force de notre ami,
M. Sauthier, 'de son cher enfant, et de
tous ceux qui, dans son entourage, souffrent moralement avec lui. P. G.
PBAHOIh L’assemblée d’église^ réunie
dimanche 28 juin, a élu à la charge d’ancfen des Clots M. Emile Long ; elle a confirmé dans sa charge l'ancien des Beux,
M. Frédéric Long ; elle' a enfin“ nommé
comme délégué au prochain Synode M. Frédéric Peyrond, -des 'Toumims.
★ Samedi, 4 juillet, a eu lieu le mariage
de Jean Etienne Balmas, ■ de Saint-Germain, avec Ùda Ribet, de Peumian. Nos
bons vœux accompagnent ces époux dans'
leur nouvelle vie.
★ Dimanche, 5 juillet, le petit iMciano
Long jd’Albino. et d’Emma, des Glots, a
leçu le baptême. Que les parents le placent sous la direction de Dieu et qu’ils
l’instruiænt selon l'Evangile, afin qu’il
puisse devenir un vrai chrétien.
★ Pendant l’été, les cultes en langue
italienne seront célébrés, D. v., le premier et le troisième dimanche du mois.
★ Cette année aussi, comme déjà par
le passé," nous organiserons un «bazar»
pour les œuvres de notre église ; il aura
heu, D. v., dans le courant du mois d’août.
Mais, puisqu’il n’est pas bien d’attendre
tu dernier moment pour lancer des appels, nous nous permettons de dire, dès à
présent, à tous les amis dè notre paroisse
et à tous ceux qui veulent le devenir :
« Vos dons, votre appui, votre aide, seront
reçus avec beaucoup de joie et de gratitude ; veuillez bien vous souvenir de nous
et de notre éghse,! ». Nous attendons...
avec une grande espérance !.
PBABU8TIN. Nous remercions M. le
parteur Silvio Long,^qui nous, a visités en
présidant le culte et en nous donnant
une intéressante causerie sur nos colonies de l’Amérique du Sud.
★ Baptêmes : Odette Marguerite Cogna,
fille de Jean et d’Ida Plavan, de la Cardimera ; Lévi Ribet fils d’Henri et de Madeleine Fererro, de Brea. Que Dieu bé-,
nisse enfants et parents.
★ Notre sympathie chrétienne aux
époux Mario, Benech-Augustin Malan, des
Cardon de Rocheplate, qui ont eu la douleur de perdre leur petit Renzo. G. R.
BODOBET. Samedi, 27 juin, dans le
temple de Praly, a été célébré le mariage
d’Henri Baral, de Serveil, avec Marguerite Tron, des Arnauds. Nos meilleurs
vœux de joie et de bénédiction accompagnent oes époux.
★ Dernièrement, deux enfants ont été
plrêsenltlésj au ' Saint-Baptême : Humbert
Pascal d’Edmond et de Clémentine Tron,
des Fontaines ; Rino Tron de Jean Pierre
et de Thérèse Baral, du CharOp du Clôt. Que
Dieu bénisse ces agneaux et accorde aux
parents de maintenir fidèlement leurs
promesses. , .
★ Pendant le mois de juin, la chaire a
été occupée successivement; par MM. Alfred Janavel, Ermanno Rbstan et Ernest
Tron. Nous renouvelons à oes frères nos
meilleurs remerciements pour leurs bons
et édifiants messages.
RORÀ* Dans le court délai d’une ser
maine, nous avons dû de nouveau enregistrer deux décès. C’est d’abord im
tout jeune homme du quàrtier de ViUe,
Delino Rivoire, de 23 ans, qui est soudainement emporté, victime d’un malheur effrayant, au beau milieu de son travail,
tandis que son beau-frère, tombé à la même heure dans un profond torrent, se sauvait par miracle. Toute la communauté,
profondément émue, a témoigné sa vive
sympathie à la famille consternée par la
douleur. L’enterrement eut lieu le 20 juin.
Peu de jours plus tard, le 29 juin, un
long cortège montait dés Fusines (Moulin) vers la Ville, pour y accompagner la
dépouille mortelle d’Amélie Revel veuve
Odin, de 80 ans, qui depuis de longues
années déjà était souffrante. ■
Aux familles en deuil, nous rappelons
que Dieu s’approche tout particulièrement
de ceux qu’il éprouve pour leur accorder,'•
s’fls regardent vers Lui, les dispensations
merveilleuses de Sa grâce et de Son amour,,
i ★ Dimanche soir, 28 juin, nos jeunes,gens nous ont donné une charmante pe«'“
tite fête, dont nous leur sommes bien re- .
connaissante.
■ l.8AINT*GEBMAXN. Le 14 juin ont été
présentées au Saint-Baptême les petites
Emma EHsa Bertalot'àe Louiis et,. Louisa
Bouchard ; et Bruna Mié de Michel et
Hélène GaUian, Que Dieu bénisse les deux
agneaux et donne aux parente, la foi pour
marcher toujours dans ses voies. '
★ Mélavie Balmas, des Roncs, et Augusté Jourdan, se sont unis en mariage
et orifi. demandé à Dieu de rbtoir leur'
union. Nous formons, pour ce imuveau
foyer, les plus sincères souhaits de bonheur.
, ★ Le Seigneur a appdé à Lui M.me
Emma Bounous née Vinçon, après quelques mois de maladie. Elle était un membre fidèle de notre Union de couture,
et, nous_ gardons un bon souvenir
de sa générosité et de son aide. Nous
sympathisons vivement avec Son mari et
ses enfants, avec ses sœurs qui l’ont entourée de leur affection. Les obsèques ont
eu lieu dimanche 5 courant, et un long
cortège a accompagné notre sœur au
champ du repos.
SAINT-JE AN. Noire Société de chant,
sous la direction de M. G. Alharin, a fait,
dernièrement, tme belle promenade à Masse!, où elle a pris part au culte du dimanche' matin, en y exécutant deux
chœurs. Ensuite on s'est éparpillé sagement sur les ixirds du torrent, pour s’unir,
dans l’après-midi, à la jeimesse de Massel, et marcher vers la BaJsille. De courtes explications historiques du pasteur
doct. A. Ribet, des chante, quelques gouttes de pluie, et pour finir la réception fraternelle,, vaudoise, de la jeunesse de Massel, Une journée qui se passe de commentaires : un contact bienfaisant, beaucoup
d’enthousdasme, et, tout, au fond, chers
amis de Ma^l, quelque chose qui ressemble à de la nostalgie.
★ Le 27 juin a eu lieu l’ensevelisse
mênt de Catherine Gaydau veuve Bonin,
décédée aux Malanots, à l’âge de 80 ans.
A la famille ' en deuü, notre profonde
sympathie. •
★ Le 4 juillet a été célébré le mariage
de M Mario Meynet, de La Tour, avec
M.Ue Mbina Andréon, des Naizerots. Aux
époux, nos meilleurs vœux de joie et de
bonheur.
★ Asüe des Vieillards. Nous accusons
réception, avec gratitude, des dons suivants : Elisabeth Riivoire (Paris), L. 10 Chev. Albert Vigliano, 100 - M.Ue Suzanne
Fenouil, en souvenir de M.me Catherine
MaJan-Malancft, 20.
VILLAR. Départs. Deux de nos frères
ont été, dernièrement, rappelés à Dieu.
Jean Daniel CowdÜn feu Jean, un des
doyens de la* paroisse, décédé dans sa 86®
année, aux Uchoires, le 31 mai, après quelques semaines de souffrances; et EmMe
Paul Ernest Comba feu Alexis, de La Tour,
mais originaire du Villar, où il est décédé
le 2 courant, à l’âge de 67 ans, après plusieurs mois de maladie.
Nous avons appris aussi avec beaucoup
d© regret la mort de deux chers amis de
notre paroisse : M. Louis Ferrerò, de Turin, qui pendant les mois d’été, depuis de
nombreuses années, était im fidèle paroisr
sien de notre église, et M.me Louise Morir
net née Caisson, de l’Armaria Leur amitié ne se manifestait pas seulement par
leur générosité pratique, mais par l’intérêt personnel qu’üs prenaient à tout oè
qui pouvait concourir au progrès de notre église.
Aux famüles éprouvées par ces deuils,
nous renouvelons l’expression de not^
très vive sympathie.
★ Baptême. Le dimanche 14 juin, ail
temple, nous avons eu la joie de présenter à Dieu, par le rite du baptême, le petit Süvh “Rambaud de Joseph et de Madeleine Davit, des Garins.
* Que Dieu inspire et dirige, dans leur
sainte tâche, les parente, et qu’il gardé
leur créature de tout mal. ... i
★ Visites. Le fils de notre Régent, M. le
pasteur Silvio Long, de Colonia Iris, dernièrement révenu en Italie, pour quelques, mois de congé, a présidé le culte du
21 juin ; et lei pasteur M..Jùles Tron, de
Torre Pellicfe, a présidé celui du 5 courant,
A ces deite chers amis, nos sincères remerciements pour leurs cordiales visites
et leurs messages. ^ vr , '
★ L’Assemblée d’église, dans sa .séance
du 28 juin, a nommé son député a,u prochain Synode en la personne de M. J.
Pierre Allio, ex-ancien. A :., j.
; . VILLESÈCHB. Notre . jeune frère
'^drim Massel, qui est revenu de son ser.-vice militaire, s'est uni en mariage avec
M.lle Margmnte Tron, de Rodoret. Nous
^ si
4
wtMàtemteâidtej!i
I ’' ^ 1
f.r
renouvelons aux époux nos meiiUeurs sôuhaÎiyii v4 4 ”.'■ > ■ — ' .'
-if L’évangéWsW M. Gustave Sert a pré“
sidé, en d'abaence du Pasteur, le oulte au
Clos et une réun^ eu-plein air, k Péiro
Plana, ¡Ip dinjandbe 28 juin.,Nous lui exprimons notre reconnaissance poiUr sa ool’ '
laljoration. ‘ , ■.
★ M. Henri Villielm, "de' VilÎesèche, 'est
revenu dépuié quelquee’ jours de Marseille, '6ù il a passé l'hiver. Il noiet a apporté
léB'^utations de'nos paroissiens, si nomi
breûx dans oette ville, en nous faisans
parvenir en même temps une longue, liste
de généreuse? oontributions pour notre
paroisse..,.,.,, _
Nos cp^bres de Marseille se sont bien,
ren4ù compte de? temps difficiles que nous
tray®rjSons, puisque les résultats obtenus
dépassent de beaucoup ceux des années
précédentes.
- L’Eglise de Villesèche les remercie vivement pour ce témoignage de fidélité et
de solidarité pratique et exprime en même temps sa reconnaissance à MM. Henri
Vilhehn et J^lcquès Clôt pour la peine
qu’ils se sont prise comme collecteurs.
lu iHRC uittnii III M Jeu Jii.
Le deuxième volume — plus de 700 paS'Cs — de la Storia déüa Riforma in Pie~
monte, par le professeur J, J^Ua, vient
de parmtre aux éditions de la « Libreria
Claudiaïia> Tcwre Pellice. Prix: L. 25.
Le premier volume fut pubUé en 1914,
et comprenait la période de 1517-1580
(jusqu’à la mort d’Emmanuel Phüihert),
Après 22 ans, voüà le deuxième volume
qui retrace rhistoire de la Réforme en
Piémont de 1580 à 1637, pendant les ris
gnes de Charles-Emmanuel I et de Victor
Amédée I. C’est un monument digne de
notre grand historien, lequel paraît huit
mois après la mort de l’auteur, qui a pu
encore en corriger lée épreuves j'usqu'au
X® chapitre, si je ne fais erreur. On peut
dire que le professeur Jalla est tombé en
travaülant à cet ouvrage, ce qui doit le
rendre particulièrement cher à tous ses
admirateurs.
"Mais à part le sentiment, l’œuvre, d’une
envergure considérable, est vraiment importante. Un© courte préface de la famille
de l’auteur, puis 16 chapitres qui révèlent une profonde culture historique et
la hantise de la documentation.
Chaque chapitre est suivi de nofe qui
formant une précieuse bibliographie et
fournissent des données supplémentaires
au texte.
En appendice, des listes d'étridiants piémontaSs inscrits à l’Université de Geaiêve
et de Bâle, ainsi que de piémontais figurant sxiTilies registres des habitants de
Genève.
L’œuvre se présent© très bien au point
de vue typographique aussi,* et une dou*
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deS’l&-JuiMet 1936-XIV
VMi ''
< l f
tée biwai
^ Voile det PeUioe, par GioVanm Jal^a.''
, années apr«s*la gùerx?^ M. Al
^rf Pjtitavino, de PÏgnerol, ^treprit là
publication' d’un guide des Vallées de
PignerciL - ,
La .première brochure fut imprimée en
1922 et décrit la VaUe del Pelliçe. îffie est
oniée dé''belles illustrations et se trouve,
eh Vente chez les librairies de La Tour et
de SainW^an, au prix de 3 lires. , i
COMUNE DI TORRE PEltlCE. !
STATO GITILE dal 26 OiDgno al 6 Loglio 1936-XlV.’
Nascite N« 2 — Decessi N« 3
Les famUles CHARBONNIER, OUDRY,
BOTTINELLI eift ZOPPA défirent exprimer id leur gratitude et leurs rémerdements à tous ceux qui ont voulu prendre part à leur profonde douleur, à Voccasion du départ pour la patrie céleste
de leur très cher père
Michel Charbonnier.
La Tour, 2 juillet 1936.
Dieu a rappdé à Lui subitement le
Prof. Doct. Albert Sibille
Directeur de l'Y.M.C.A. de Rome.
Sa femme May et ses enfants Lucîiano
et André ; ses frères Clément, avec sa
femme Césartne et leurs enfants, Charles, avec sa femme Ligia, Joseph ; ses
soeurs Eveline, Mathilde, Juliette ) sa
beÜe-mère Madame Weitzecker ; et les
nombreuæ 'parents, ont la douleur de votes
en faire part.
« Mon ami, monte plus haut ».
Saint-Luc XIV, 10.
5 juiUet, 1936.
II Consiglio d’Amministrazione, U Collegìo Sindacale e U personale della S.. A. Tipografia Alpina - Torre PeUioe - annunciane con profonde rimpianto la perdita
delorosa ed immatura del signor
Doti. Prof.. Alberto SibiUe
loro apprezzato sindaco e collaboratore, e
por gene alla famiglia V espressione del loro
vivo cordoglio.
Torre Pellice, 5 Lï^lio 1936.
La famille VINAY remercie les parents,
amis et connaissances pour leurs témoîgnages de sympathie et cTaffecUon reçus
à l’oaxtsion de la perte douloureuse qu’elle
a faite en la personne de sa bienroimée
mèré
CoBisa Vinay-PaVyt
décédée à La Tour, le 29 juin^ à l'ûge de
83 ans. D’uné nianière toute apédàle
Sœur Eva Gay.
Torre Pellice, 7 juillet 1936,
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Licencié à l’Institut Dentaire de TOciversIté de Genève
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PINEROLO - Casa Albinolo - Via Palestre, 7
Tous les jours, y compris le dimanche
excepté le lundi — 9-12 et 14-18.
BsriiiPKi?agggAnie5agaagiÆ-aa
g^siffiaBasaaa'
Prof. Dott.
Lorenzo De Bernardi
docente preiso la R. llniversltà
già Chirurgo Primario Ospedale Maggiore
e dell’Ospedale Evangelico
Corso Monfevecchio, 51 - TORINO
— Tei. 4«.aos —
Consultazioni dalle ore 14.30 alle 16.30
L’AVïooato glEFAKO PEYROT
riceve in TORRE PELLICE
Via Roma, 9 — ogni giorno feriale
dalle ore HA alle ■%.
ORARIO FERROVIA TORRE PELLiCE-PINEROLO-TORINO
Torre Penice p.
Luserna S. G. >
Bricherasio >
Pinerolo »
Airasca >
Torino a.
Torino p.
Airasca >
Pinerolo ì
Bricherasio >
Luserna S. G. >
Torre Pellice a.
(J) 5,54 (1) (2)
“***>“" 7,17 10,10 12,38 18,25 19,48 21,03
> 5,58 7,20 10,15 12,44 18,29 19,52 21,08
J 6,10 7,33 10,26 12,58 18,47 20,05 21,20
5,24 6,30 6,56 7,47 10,45 13,19 17,38 19,11 20,26 21,39
5,48 6,44 7,23 8,- 11,06 13,40 18,01 19,31 20,52 22,02
6,35 7,20 8,07 8,30 11.47 14,16 18,42' 20,— 21,30 22,40
(3) (I)
0,25 4,48 6,33 7,56 11,40 13,26 17,26 18,35 19,06 20,02
1,03 5,29 7,18 8,26 12,18 14,13 18,02 19,12 19,32 20,53
1,22 5,53 7,45 8,42 12,37 14,35 18,18 19,30 19,46 21,14
6,12 8,03 8,55 14,54 18,40 ^ 20,03 ^
» 6,23 8,14 9,06 15,06 18,52 20,14
6,28 8,18 9,10 f 15,10 18,56 ) 20,18 y '
(1) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedi.
Torre P. p.
S. Margh. >
Chabriols >
ViitlarP. .
ViaFourca »
Bobbio P. a.
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9,
OUAWIO AUTOMOBILE TOBBE-BOBBIO PELLICE
(1)
11,— 15,10
11,05 15,15
11,12'15,22
11,19 15,29
11,24 15,34
11,30 15,40
19,05
19,10
19,17
19,24
19,29
19,35
10,35
20,40
20,47
20,54
21,
21,05
BóbbìoP.p.
ViaFourca »
Villar P. »
Chabriols «
S. Margh. >
Torre F. a.
6,30
6,35
6,41
6,48
6,56
7,
7,15
7,20
7,26
7,33
7,41
7,45
11,50 17,35 19,- 20,11,55 17,40 19,05 20,05
12,01 17,46 19,11 20,11
12,08 17,53 19,18 20,19
12,15 18,— 19,25 20,26
12,20 18,05 19,30 20,30
(I) Al Venerdì e Festivo — (2) Festivo.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p.
Ponte Lemina f/ac.)
Abbadia
Rìaglietto-Fiugera(/ac)
S. Martino
Porte
Malaiiaggio (fac.)
S. Germano
Villar Perosa
Dubbione
Pinasca
S. Sebastiano
Perosa Argentina
Perosa Argentina p.
S. Sebastiano »
Pinasca >
Dubbione »
Villar Perosa »
S. Oemiano >
Malanaggio f/acd *
Porte »
B. Martino >
Riagiietto-FiugerarAirA
Abbadia *
Ponte Leffllna (fac.) >
Pinerolo a.
(1) (2) (3) 0)
6,45 7,52 8,45 10,45 12,45 14,35 16,45 18,23 19,52 21,25
6,53 7,59 8,52 10,52 12,52 14,42 16,53 18,30 19,59 21,32
6,56 8,02 8,55 10,55 12,55 14,45 16,56 18,33 20,02 21,35
7,- 8,05 8,58 10,58 12,58 14,49 17- 18,36 20,05 21,38
7,03 8,08 9,01 11,01 13,01 14,52 17,02 18,39 20,08 21,41
7,06 8,11 9,04 11,04 13,04 14,55 17,05 18,42 20,11 21,44
— 8,16 9,08 11,07 13,08 14,59 17,08 — 20,14 21,47
7.14 8,19 9,12 11,10 13,12 15,02 17,11 18,49 20,17 21,50
7,24 8,26 9,19 11,17 13,21 15,10 17,18 18,56 20,24 21,57
7,32 8,33 9,26 11,24 13,26 15,18 17,25 19,03 20,31 22,7,35 8,36 9,29 11,27 13,29 15,21 17,28 19,06 20,34 22,08
7,41 — — 11,34 13,36 15,29 17,33 20,39 22,12
7,45 8,45 9,35 11,40 13,39 15,35 17,36 19,14 20.42 22,15
6,28 <3) (I) (4) 0)
7,55 9,- 9,45 12,- 13,55 16,25 18,06 19,25 20,30
6,31 7,57 — 9,47 12,08 13,59 16,28 — 19,28 20,33
6,37 8,03 9,07 9,52 12,13 14,05 16,33 18,16 19,33 20,38
6,40 8,06 9,12 9,55 12,16 14,æ 16,36 18,19 19,36 20,42
6,47 8,13 9,20 10,02 12,23 14,15 16,50 18,26 19,43 20,48
6,59 8,20 9,26 10,10 12,30 14,22 16,58 18,34 19,50 20,55
7.01 8,23 9,30 10,13 12,38 14,40 17,01 19,33 20,58
7,05 8,27 9,33 10,17 12,39 14,43 17,05 18,41 19,58 21,01
7,08 8,30 9,36 10,20 12,42 14,46 17,08 18,44 20,01 21,04
7,11 8,33 9,38 10,23 12,45 14,49 17,11 18,47 ^,04 21,07
7,15 8,36 9,41 10,26 12,48 14,52 17,15 18,50 20,07 21,10
7,18 8,39 9,44 10,29 12,51 14,55 17,18 18,53 20,10 21,13
7,25 8,45 9,50 10,35 12,58 15,- 17,25 19- 20,15 21,20
li I
<J) Festivo d«l »2 Luglio al 6 Settembre (3) Festive Bno all’li Luglio e dal 1 Settembre In poi — (4)
(2) Sabate (Mercate a Pinerolo)
Festivo Ano sH'U Luglio e dal 6 Sattembre In poi.
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiottl-Riclaretto
Trossieri-Faetto
ORARIO AOTOSOBIUS
13% là%
Perrero
Chiabrano-Maniglia
Pomeifrè
Crosetto-Gardlola
Rodoretto
Praly (Villa)
Praly (Ghigo)
9.
9,08
9,23
9,27
9,30
9,35
9,43
9,47
9,59
10,07
I0il6
10,20
13.58
14,13
14,17
14,20
14,25
14,33
14,37
14,49
14.59
15,06
15,10
li.
19,38
19.53
19,57
20,20,05
20,14
20,19
20,32
20,41
20,50
20.53
PIB08AJWtRRO.PRALT.
Praly (Ghigo)
Praly (Villa)
Rodoretto
Crosetto-Oardlola
Pomeifrè
Chiabrano-Maniglia
Perrero
P
»
»
a.
Trossieri-Faetto
Chiotti-Rtetaretto
Pomaretto
Perosa, Argentina
4,50
4,55
5,04
6,13
5,28
5,30
5,40
5.45
5,48
5,52
6,07
6,15
10,35
10,39
10.47
10.55
11,07
11,11
11,20
11.25
11,28
11,32
11.47
11.55
16,3
,25
16,30
16,39
16,48
17,01
17,05
17,15
17,25
17,28
17,32
17,47
17,55
• (1) Prosagli« flirt a Praly abitante nei giorni festivi dai 12 Lot»o al 8 Settembre - (2) Prestgu« per Praly
aoltanto nel giorni precedenti 1 festivi dall’il Luglio al 5 Settembre — (3) Proviene da Praly nel giorni festivi dal
12 LuiìHo al 8 Settembre. - li »tnixio fra Ptrrtra t Praly si tffiitua dal SS'Otugno ai 6 StUmbft.
i
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