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5 Avril 1&36-Xm
N* 14
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B
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Italie et Colonies italiennes .
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POP» U m INTÉRIEUR»
Ed sécurité malgré l’orage,
« Je me couche et je m’endors ; je
me réveille, car l’Eternel est mon
soutien ». Psaume III, 6.
L’horizon est voilé, impossible de voir
bien loin quoique notre regard inquiet
s’efforce de diqsiper la brume ; le ciel est
nuageux et du sein des nues se dégagent
des éclairs qui n’annoncent rien de bom
Un vent d’orag'e souffle de nouveau sur
notre Europe qui n’a pourtant pas encore
oublié la grande tempête, vu qu’elle en
porte des marques indélébiles.
De temps à autre on nous annonce quelque bonne nouvelle et nos cœurs s’élargigsent, nous respirons un peu plus à notre aise, nous faisons des plans d’avenir,
nous préparons des programmes de travail. On a signé des pactes qui indiquent
une volonté de paix, il semble qu’bne entente est désormais un fait accompli :
puis, que se produit-il ? Voilà un fait nouveau, inattendu, la pierre d’achoppement,
et tout est renversé, tout à refaire ; il faut
donc recommencer...
La situation ne pourrait être plus pénible, car les gens perdent toute confiance,
vu que les enigagemenits pris n’ont plus de
valeur et ne durent que ce que dure une
‘ rose, l’espace d’un matin. — - *.—'
Comment peut-on regarder à l’avenir
sans inquiétude, si tout est devenu si précaire, si incertain ? Qui bâtit avec confiance sur la terre glaise ou sur les sables
mouvants ? Le lendemain est incertain. On
.s’endort dans l’inquiétude, on se réveille
dans l’incertitude. Comment n’en serait-ce
pas ainsi, lorsque les affaires n’ont pas de
stabilité, lorsque la vie même, le don de
Dieu, est menacée par toutes les armes
les plus affreuses que l’intelligence de
l’homme, mise au service du diable, ait
pu inventer ?
Dès qu’on réalise le tragique de cette
situation on cherche un lieu de refuge, car
l’homme a besoin de sécurité. Et voici que
de très loin, comme un faible écho, nous
vient une parole qui respire la paix et
l’aæurance.
« Je me couche et je 'in’'endors ; je me
réveille, car VEtemel est mon sontien ».
Après les six jours de travail créateur.
Dieu se reposa, aussi ad;-il pourvu au repos de siœ créatures, non seulement par
un jour consacré à la sanctification, sans
travail, mais par la nuit et le sommeil.
Le sommeil ! quelle merveileuse grâce de
Dieu ! Il nous permet d’interrompre, pendant plusieurs heures, toute activité, de
ne plus entendre les bruits assourdissants
de la rue, d’oublier, ce qui est plus précieux encore, nos soucis rongeurs, nos inquiétudes énervantes qui agirent sur notre vie comme un vrai poison. Après un
bon sommeil réiiarateur, on se lève plus
frais, plus dispos : on a oublié tant de
choses ennuyeuses, tant d’injustices, tant
de misères !
Mais l’agréable sensation ne dure pas
longtemps, malheureusement, car on œt
bientôt plongé dans le même monde avec
tout son cortège de miæres : la vie dure,
pénible, incertaine, reprend son train.
Dans ce chaos grouillant créé par notre
civibsation, chrétienne de nom, matérialiste de fait, n’y a-t-il rien pour nous soutenir, nous aider ? Le chrétien peut encore aujourd’hui, comme toujours, s’écrier
dans un élan de foi : « L’Eternel est mon
soutien ». Si tout s’écroule alentour, il
reste quelque chœe d’inébranlable pour celui qui met son espoir en Dieu.
C’est l’expiérience faite par David, l’auteur du Psaume d’où sont tirées les paroles que noifis méditons 5 c’est l’expérience
de l’apôtre Paul telle qu’eUe est résumée
par l'expression : « Si Dieu est poiir nous,
qui sera contre nous ? ». Inutile d’ajouter
que cette expérience est commune à tous
ceux qui vivent dans la communion de
Dieu et mettent en Lui toute leur confiance.
En un monde troublé, égaré, souffrant,
il faut affirmer la nécessité de cette expérience ; il faut que plus tout est incertain et vacillant autour de nous, plus nous
fondions tout espoir de sécurité sur Dieu.
Il est un moment de la vie de Jésus qui
a toujours fait sur moi une profonde impression : c’est lorsqu’il dormait tout tranquillement dans la barque ballottée par le
lac en tempête, tandis que ses disciples,
bien semblables à nous-mêmes, étaient en
proie à ime frayeur panique.
Jésus dormait dans une fragile barque,
que le vent pouvait renverser, que les lames pouvaient briser r pourquoi ? Parce
qu’il savait que quelqu’un veillait sur lui,
quelqu’un qui ne l’abandonnerait pas. Il
avait le sentiment de la présence de Dieu
sur xme mer houleuse, comme il l’avait
lorsqu’il priait à l’écart, au milieu des
fleurs, le long des cours d’eau ou à l’ombre discrète des arbres ou des rochers.
Notre terre nous donnera-t-elle jamais
la sœurité après laquelle nous soupirons
Nous l’espérons bien, mais peut-être nos
yeux ne la verront-ik jamais. Eh attendant de meilleurs jours, que faire ? Désespérer, maudire, s’affaisser sous le lourd
fardeau des inquiétudes, ? Après avoir
éprouvé le néant de tout ce qui appartient à la terre, nous retournerons à Dieu
et il nous donnera la sécurité intérieure,
la plus précieuse, la plus vraie, en attendant avec confiance la sécurité extérieure
qui sera possible lorsqu’il régnera sur la
terre.
aanaaa^anpaDanaaDDaanna
5i j’étais an Catboliqnt ¡{.,
de bonne foi et de bon aloi, cela va sans
dire, je me trouverais, en ce Carême, dans
un cruel embarras.
En effet, ma religion me prescrit d’avoir
la plus haute opinion, le plus grand respect, la plus complète confiance dans les
conducteurs spirituels, qui composent son
clergé, et de leur être soumis.
A commencer par le chef de l’Eglise, que
Jésus-Christ aurait établi à sa place,
comme un autre soi-même, pour continuer
son œuvre sur la terre, jusqu’au plus humble tonsuré, ils sont tous, nous disentrils,
sous l’action du SainUEsprit pour nous
guider par la parole et par l’exemple.
Or, voici ce qui me trouble et me conr
fond : dans la plupart des diocèses ont
paru des lettres pastorales, qui sont de
véritables réquisitoires contre des concitoyens qui, s’ils ne ploient pas les genoux
devant nos autels et ne récitent pas le rosaire avec nous, n’en sont pas moins des
gens respectables et timorés de Dieu, en
fréquentant lesquek nous n’avons jamais
été choqués par des paroles blasphématoires, deshonnêtes ou mensongères et dont
la conduite nous a édifiés, bien loin de nous
scandaliser.
D’après ces lettres, émanant des évê
ehési, nous sierions entourés, sans que nous
nous en doutions, de personnes aussi perfides que dangereuses, véritables pestes de
rhumanilté qu’il faut fuir puisqu’on ne
peut pas les anéantir, qu’il faut mettre au
ban de la société chrétienne, du type
romain.
'Mon intelligence prenant conseil avec
ma conscience est arrivée à se poser deux
qiï^ions fort pertinentes ; la première la
yoid J E^fM;e que la violente animosité,
que révèlent ces Pastorales, est compatible avec l’esprit de Celui qm a dit iï « HeuI reux ceux qui sont doux, car üs héritercHit la terre » ? (Matthieu V, 5). Vouloir
s’assurer les héritages du Seigneur par
une virulente et autoritaire domination,
c’est contredire à l’enseignemeint de StPierre (1*'® ép., V, 3), gui pourtant devrait
tospirer ceux qui se disent ses successeurs.
L’impression que nous laïques, non prévenus, recevons, c’est que ces lettres sont
de véhémentes apostrophes de chefs de párolis plus que de fraternelles répréhensions
de serviteurs de Dieu, qui souffrent des
divisions de l’Eglise et qui, embrasés de
la charité du Christ, voudraient en réunir
;|les membres épars.
' Il est superflu, pour ne pas dire dérir
f^ire, de se valoir de l’appeflatif de « frèftes séparés», comme une tardive sollici,-*ta.tion à la rentrée dans la famille romaine,
lorsque quelques lignes auparavant ces
mêmes. « frères' » étaient qualifiés de
« loups ravissants », et il n’y avait flétrissures ni avanies assez outrées pour les
noircir ! U|ne goutte de miel sur les bords
d’une coupe pleine de fiel ne saurait en
supprimer ramertume, et partant n’engagerait personne à y approcher les lèvres.
Si donc ces Pastorales, outre leur fonction de préservatif pour le troupeau romain, prétendaient ramena au bercail
des brebis i^arées, elles auraient choisi
les arguments et le style qui les en éloigneraient davantage.
La seconde question est la suivante : La
plupart de oes « Pastorales », en rééditant
contre la Eéforme et les Réformateurs du
XVI® siècle, comme contre le Protestantisme et les Protestants d’aujourd’hui,
d’infamantes et injustes accusations^ à sar
voir : brouhaha théologique, subdivisions
infinitésimales, relâchement moral, achat
d’âmes, missions au service de .divers intérêts politiques et commerciaux, antipatriotiisîme, incrédulité... le fontrelle par
ignorance ?
Il est difficile d’admettre qu’un document qui émane d’un évêché et qui egt généralement compilé, en collaboration, par
divers ecclésiastiques, puisse bénéficier de
l’atténuation de l’ignorance. Toutes ces calomnies ont été réfutées cent fois, même
par des savants historiens et dogmatistes
catholiques. Il y a donc un cliché obligatoire qui est reproduit, sans bénéfice d’examen quelconque, et qui fait le fond commun de toutes ces lettres pastorales contre les chrétiens évangéliques.
Si, donc, j’étais un catholique-romain,
ma confiance dans le clergé de mon église,
après avoir lu ces Pastorales, serait fort
ébranlée et je sentirais comme un incœrcible devoir de mettre à couvert ma responsabihté en refusant toute approbation
à ces tristes sjystèmes de polémique déloyale. J’irais même plus loin : je me sentirais pressé de flétrir ouvertement l’usage •
d’armes, hors loi et usage chevaleresque,
parce que empoisonnées. Ao. Mn.
FÉLIX NEFF
et sa eorrespoEdanee.
J’ai 90US les yeux deux livres. L’un a
pour titre : Notice sur Félix Neff, pasteur
dans les Hautes-Alpes, mort le 12 avril 1829.
Ce livre porte la date de 1831. La reliure
est viteilte, en cuir. Qui sait par combien
de mains il a passé ! Je l’ai lu avec uin vif
intérêt. On a souvent besoin de remonter
à la pure source de la vie chrétienne. Le ministère de Neff ne dura que huit années environ. A dix^sept ans, il s’engage dans la
garnison de Genève, à dix-neuf il est sergent d’artilleria II est converti par un petit traité intitulé ; « Le miel découlant du
rocher ». En 1818 il s’unit, à Genève, à une
Eglise vivante^; en 1819 il laitsse l’habit militaire et se voue à révangélisation itinérante dans les (kntons de Vaud, de Neuchâtel et de Berne. Son influence religieuse est très grande. Il exerça ensuite
un mlinistère béni au Mens, à la Mure, à
Grenoble, et partout il laissa des traces
de sa profonde consécration au Seigneur.
Il fut consacré à Londres, le 19 mai 1823 ,
il se voua ensuite totalement au ministère
pénible de pasteur dans les Hautes-Alpes.
J’ai eu l’avantage de connaître sur les lieux
l’immense champ de travail de Félix Neff.
L’âpreté du climat (tes Hautes-Alpesi, (tes
courses continudles et des privations de
boute espèce conduisirent Neff à la tombe,
après quatre années d’un ministère pénible et laborieux. Mais quelles traces bénies il a laissées ! ■
Le æcond livre que j’ai sous les yeux
porte le titre : Lettres de direction spirituelle inédites. Complément à la biographie de l’Apôtre des Hautes-Alpes. En lisant ces correspondances on entre dans le
fond de l’âme de l’apôtre des Hautes-Alpes. Il ne négligeait pas une seffle occasion d’annoncer le salut. Ses lettres sont
pleines de citations bibliques. Neff a la
passion de la conquête des âmes. Il pleure,
il gémit lorsqu’il voit des pécheurs impénitents. Il tâche de convaincre les gens de
péché, de les conduire à la conversion. La
sixième lettre, sur la visite de Neff et d’André Blanc en Pi^ânont et la conversion
d’Antoine Blanc, est très intéressante pour
nous, Vaudois de ce côté des Alpes. La
conversion de Paul Gay, les réunions d’édification qui eurent lieu ators à Saint-Jœn,
nous rappellent le réveil de 1825. La lettre dix-sept, adressée à M.me Vinçon née
Marie Blanc, renferme une belle interprétation du mot : « Emmanuel ».
La lettre écrite aux Vaudois du Piémont
est très intéressante. Neff était déjà malade : « Je redoute, écrit-il, surtout, de lire
et d’écrire, et je ne puis prendre la plume
que rarement et pour quelques moments...»,
et pourtant quelle longue lettre pleine de
détails ! Il mentionne le vieux Vaudois Gonin, établi à Genève, qui se distingue par
sa piété, et il voudrait que les Vallées
soient peuplées de vrais témoins de la vérité; il prie, ü exhorte ces chers frères
des Vallées de faire revivre la foi des
aïeux. Il demande un réveil puissant aux
Vallées. Sa lettre est pleine de citations
bibliques appropriées.
Il faut lire aussi les lettres qu’il écrit
à Jean Louis Rostan, de Nar& Ce jeun©
homme fut converti par Neff, il fut d’abord
colporteur puis pasteur méthodiste. Neff,
son père spirituel, s’intéresse beaucoup à
lui, il est riche en conseils. On peut dire
2
L’Echo des Vallées - Vendredi 5 Avril 1935-XIII
que Jean Louis Rostàn a continué Yæa^
vre de Neff, il fut l'instrument de nombreuses conversions et de beaux réveils.
Il m'est impossible, dans un bref article,
de passer en revue toutes les lettres de
Neff : remercions Dieu de les posséder et
de pouvoir les lire à notre aise.
La première observation pratique que
je désire faire c'est qu’on peut évangéliser par la correspondance. Une partie du
ministère pastoral consiste dans la correepondance. Que d’âmes affligées on peut
consoler, que de personnes on peut mettre sur le bon chemin par une lettre, par
des citations bibliques appropriées... Nous,
pasteurs et évangéhsteB, nous ne devrions
pas n^liger cette formé d’activité. Les
épîtres de Saint-Paul et dœ autres apôtres sont des lettres qui ont été écrites
pour les églises primitives, mais qui sont
toujours vivantes aujourd’hui. Nous découvrons l’idée des auteurs et nous suivons leur pensée. Bénissons Dieu de posséder cœ correspondances qui ont consolé
beaucoup de chrétiens. Comme nous lisons
les corresîwndances du martyr Giovanni
Ludovico Pasquaie, qui nous sont parvenues par miracle!
Je conseillerais, à ceux qui pouvait,
d’achelter les lettres de direction spirituelle
de Félix Neff : ils auront là une minière
de connaissances spilrituelbs qui leur feront du bien. G. Sert.
lÉ PÈli!niiiigi!s PioleüaDi!.
Les souvenirs Itimineux et les effets
bienfaisiants des Pèlerinages Protestants
des années passées, ont provoqué presque
sjjontanément rorganisation, pour Fêté
prochain, de trois Pèüerinages se rapportant directement aux Vallées Vaudoises.’
Ce sera trois occasions exceptionnelles de
visiter des pays très beaux, de parcourir
les pages les plus héroïques de l’histoire
chrétienne directement dans le grand livre de la nature et de l’humanité, et d’établir des hens de solidarité fraternelle avec
de nombreux et forts noyaux de la famiUe
protestante; surtout» ce sera des occasions de profondes expériences spirituelles.
« « «
Le premier Pèlerinage aux Vallées Vaudoises, du 3 au 11 juillet, sera constitué
par tin nombreux groupe de Protestants
de îa France Méridionale, dirigé par le
pasteur M. L. iMarchand, de Castres. Le
programme, publié par les journaux protestants français, prévoit la visite aux différents centres des Vallées, des soirée et
des conférfences historiques, une commémoration solennelle à la BalSille, et, le dimanche 7 juilleit, un grand Cmvegno de
jeunesse au Prà, où nous retrouverons,
comme l’année passée, nos coreligionnaires de la VaEée du Queyras.
Le deuxième Pèlerinage aux Vallées, du
3 au 10 août, sera organisé par les Unions
Chrétiennes de la Suisse Eomande et guidé
par le pastefeur M. Maurice Gardiol, de
daimîs. UBkho en a parlé dans lé numéro passé. Le programme comprend, outre une visite aux centres (te Vallées, un
culte solennel au temple de La Tour, le
dimanche 4 août, une fête champêtre dans
Faprès-raidi, une commémoration à la Balsille, im grand Oonvegno de jeunesse au
Refuge Barbara, le 9 août. Les pr(^ammes complets de ces deux Pèlerinages seront publiés au moment opixDrtim.
* « *
Mais le Pèlerinage qizi intéresse de plus
près les Vaudois est celui qui est «i train
de s’organiser dans le but de visiter les
centres protestants de la France Méridionale, en Langufiloc et aux Cévennes, où
des populations entièrement protestantes
depuis 400 ans, ont soutenu pendant deux
siècles d’atroces persécutions, te luttes
sanglantes et héroïques pour la défense
de leur foi ; et ont enfin conquis la liberté
de conscience, à travers une histoire qui
ressemble étrangement à la nôtre. C’est
un pays très beau et attrayant, riche en
monuments, en souvenirs historiques émouvants ; ime région exubérante de v^étation, descendant graduellement des cimes
de FAfeonal, le « roi des Cévennes », à travers les vallons étroits et âpres du Gardon, jusqu’à la plaine ondulée du Languedoc, parsemée de petites villes caractérisli<ïueB, et à la grande mer Méditerranée. ¡Mais pour nous Vaudois, c’est surtout la terre de Finvincible résistance et
du glorieux triomphe de la foi évangéliOtue ; et dans ces villages de montagne,
dans ces anciens bourgs, souvent entièrem^t protestants, recueillis autour de
leurs temptei simples et forts comme les
nôtres, nous retrouverons l’âme même de
nos Vallées.
Le voyaige se présente excessivement intéressànt : la traversée du majestueux
Col de Tende, en train ; la visite de Nice ;
les 220 km. de la merveilleuse Côte d’Azur,
entre Nice et Marseille, parcourus en automobile; puis la visite à la vallée inférieure du Rhôbe, avec Arles, Tarascón, et
à Avignon, l’ancienne ville des Papes;
puis Nîmes, la glorieuse capitale du Gard,
riche en monuments romains et médiévaux ; et de'là, de grandes randonnées en
automobile, à Aigues-IMortes, avec la Tour
de Constance ; au Mont Aigonal (m. 1567)
par les plus belles vallées des Cévennes ;
enfin, à travers les vieilles villes huguenotes, Ajiduze, Alès, Uzès, une excursion
émouvante âu cœur même du pays des
Camisards, au Musée du Désert, où une
grande «-Alssemiblée du Désert», sous les
châtaigniers, nous portera en contact avec
la foule protestante, héritière directe
des héroïques Camisards. Au retour, à
Marseille, l’accueil fraternel de la grande
Colonie Vaudoise de cette ville conclura
de la façon k plus joyeuse et la plus
chaude le beau voyage. Tout cela en huit
jours ; au prix approximatif de L. 300, y
compris le chemin de fer, les autos (à peu
près 700 km. en auto !) et la pension complète, (lit et repas), pendant les huit jours.
Mais ce qui sera surtout profondément
émouvant et bienfaisant, ce sera le contact avec ces populations huguencrtes,
ces grandes foute protestantes, qui, avec
leurs pasteurs et leurs chefs, nous attendent comme des frères.
L’oig’anisation de ces trois Pèlerinages,!
dus à l’initiative des Unions Chrétieimeft':
est assurée aux Vallées par un Comitél
formé par MM. Attilio Jalla, président, les ^
pasteurs Robert Jahier, Guido Rivoir, Lo-J
renzo Rivoira, te professeurs Micol et
Th. Pons, et l’avœat chev. S. Peyrot. Les
inscriptions peuvent être envoyées dès à
présent. A. J.
Le dimanche des Deux Croix,
Dimanche, 14 avril, sera de nouveau cfe;
lébrée la JoKumêe des Denix Croèo, par la
colkboration de la Fédération Nationale
pour la lutte contre la tuberculose et de
la Croix-Riouge, dans le double but de rei*
cueillir des fonds pour l’assistance aux tuberculeux pauvres et à leurs famifles, et »
de développer une vaste propagande pouï
cette noble lutta Des objets différents et
des timbres seront offerts au public, lui
demandant en échange une obole au bénéfice de cette œuvre bienfaisante. Dans
chaque Commune, un Comité spécial, sous
la direction du Pod&stà, organisera l’initiative. Considérant la bonté et l’utilité
de l’œuvre, et te effets vraiment extfaordinaires produits dans ces dernières années à la suite de cette action nationale
contre la tuberculose ■— te décès sont diminués, dans ces derniers cinq ans,, de
65.000 à 35.000 par an — nous scxnmes
sûrs que toute la population des Vallées
répondra généreusement à l’appel.
A. J.
AAAAAAAAAAAAAAAAAiiji
Pensée.
Qmconqm a reçu des forces doit Us
ixmsacrer au service de ses senMaM^;
s’ü les k^sse imMtûes, ü èn est df abord
pmd pcer Um secrète misère, et tôt ou
'tard le dd 1m envoie m èhâtment
effroyable. CHATEAtrBiKiAaiD
(idlans Bené).
Histoire romancée.
Je suîs.tcmjoms plus persuaM qu’ü n’y
a de meêleure histoire de Jésus que ceile,
toute simple, sans vains oripeaiiæ; que
nom trouvons dans l’Evangile.
Et powrtant, même les roïïumders se
sont emparés de cette alléchante matière
sacrée et leur talent (ne parlons pas de
gérm), l’a profanée, sous prétexte de l’enrichir et de la populariser.
J\É lu, ü y a quelques années déjà, un
livre anglais : The Hidden Years, par John
pxeriumn, dont le but est de faire connaî. tre les « années cachées » de Jésus.
L’ouvrage ne manque pas d’intérêt ; M
est riche en incidents, mais sur les « années cachées» de Jésus nous préférons
laisser le voile du silence évangdique.
Mary Borden, suivant l’exemple, tâche
de nous donner un tableau de la mère de
Jésus, plus complet que celui des Evangiles.
Voici ce qui a paru à ce sujet dans le
Christianisme au XX® siècle ;
UNE VIE DE JÉSUS.
Sous un titre qui ne nous paraît pas
très heureux, Marie de Nazareth, M.me
Mary Borden a publié une vie (fe Jésus,
dont la traduction en français vient de
paraître (1). L’auteur déclare avec beaur
c»up de modestie ; « J’ai basé mon récit
sur te. événements de la vie de Jésusi et
de cefle, de sa mère, tels qu’ils ont été
rapportés dans te quatre Evangiles, Je
ne me suis pas proposé de prouver que
quelques-uns des faits raipiportés étaient
plus certains que d’autres. Je ne suis pas
qualifiée pour œla et je le regrette ».
M.me Borden reconnaît que te passages
des Evangiles relatifs à k mère de Jésus
sont « assez rares. Marie elle-même n’est
pas souvent mentionnée ». Mais il lui semble qu’un conflit douloureux a agité l’âme
de la mère, et c’est cette triagédie qu’elfe
entend faire revivre. Nous sommes km
d’une vie romancée, puisque te faits sont
empruntés aux Evangiles, et il ne s’agit
pas non plus d'un livre de pure histoire,
l’auteur s’efforçant ide reconstituer une
personnalité poiur laquelle les données historiques fout défaut. Le procédé consiste
à replacer k mère dê faniiUe dans le milieu juif de son époque. Marie, veuve à
ce moment, habite à Nazareth avec ses
enfants, dont plusieurs sont marifei. La
prédiciation de Jean-Baptiste agite le pays,
Jésus desœnd de Galilée, il va jusqu’au
Jourdain pour se faire baptiser et bientôt
commence un ministère itinérant de prédicateur. Des échos en arrivent à Nazareth : Jésus viole le sabbat, il fréquente
des vagabonds, fait bon accueil à des fem^
mes suspectes. Marie est perplexe ; jadis
dUe avait connu que Dieu avait choisi son
fils pour une grande idestinée, il avait toujours été un bon fils pour ele, l’avait fidèlement accompagnée à la synagogue»
s’était rendu chaque année à Jérusalem
pour la fête de Pâques, corne Fordbnne
k toi, avait travaillé pour entretenir les
siens ; mais maitenant, il a renoncé à tout
travail, il va de vilkge en village, s’élève
contre l’enseignement des rabbins, reproche aux Juifs ide se croire le peuipte élu et
de mépriser te païens. Les bruits te plus
contradictoires parviennent à Nazareth,
on appelle Jésus traître et blasphémateur ; des voyageurs, cependant, racontent
que des foules s’attachent à ses pas, qu’i
fait des miracles. Et l’espoir de k mère
reprend ; te paroles entendues au moment
de la naissance de s6n fils lui reviennent
avec précision ; dans un bruissement d'ailes, une voix avait dit il sera grand, on
l'appeflera le Fils de Dieu. ' Elle était si fatiguée alors qu’elle n’avait pas comipris,
mais ces souvenirs elle te avait gardés
préciensemant. Serait-oe maintenant tour
réalisation ? Pour tirer k chose au clair,
elle se rend elle-même à Capernaüm ; là,
ou dans te enviirons, ele reverra son fils,
ele l’entendra et ele saiura.
Mais de nouiveles déceptions Fattendent : Jésus est parti en tournée misBionnaire, et, quand elle parvient à le rejoindre, elle ne peut Fapprocher, tant est
(,1) Maky Borden : Marie de Nazareth, Payot,
Paris, 1934.
dense la foule des auditeurs. Les pairóte
qu’il prononce sont pour elle une cause de
stupéfaction et de scandale, car il parie du
royaume de Dieu cumune d’un trésor
trouvé dans un champ ou enœre d’un
filet jeté dans la mer ; or elle sait que ce
royaume est un grand jardin, gardé par
six (sents anges et arrosé de rivières de
kit, de vin, de roîei et de baume. Pour
ajouter :au désarroi de Marie, il y a tous
ces gens autour de Jésus : te GaMléens,
honnêtes villageois semblables aux habîtamrts de Nazareth, soit ; encore qu’on piréfêrerait te voir au travail. Mais il y a cet
officieir romain en uniforme, un païen, ce
collecteur d’impôts à k soUde de l'opprest^
seur, et toutes ces femmes assises aux
pieds du prédicateur ! De grandes dames,
dont on idit qu’efles le suivent partout,
une danseuse, dont on raconte qu’elle lui
a confessé ses pécshés !
Nous ne poursuivrons pas plus loin ces
alternatives, qui sont l’originalité de ce
livre ; tantôt Marie sent comme une épée '
frapper douloureusement son cœur, tantôt elle se reprend à espérer ; son fils esti-il
Elie revenu sur la terre? Elle est heureuse et remercie Dieu pour le grand
mystère.
L’auteur ne semble pas avoir une connaissance très précise du paysage palestinien. Les « landes désolées semées de
blocs de basalte...aux formes terrifian
tes » se rencontrent (dans te environs de
la Mer Morte, mais non pas dans la région traversée par Marie pour aller de
Nazareth au lac de Tibériade. Autre erreur : « à cause .de l’été, les champs étaient
dorés par la moisson prochaine » ; en Palestine, k moisson se fait dès le printemps ; une fois l’été venu, les (diamps ne
présentent pas l’aspect riant et fécond décrit ici. Tout aussi surprenantes sont les
voitures qui circulent dans un pays dépourvu alors dê routes carrossables. L’hôpital, fondé par Jésus à Capernaüm, avec
Marie-Madeleine pour infirmière, est un
anachronisme qui prête à scjurire.
Mais ce sont là des détails. Ce livre,
écrit dans une langue très simpto c’esu
un de ses charmes — s’il ne noua ai>prend sans dbulte rien de précis, ni de
nouveau s|u¡r la personne de Marie, retrace en termes souvent émouvants les
mouvements dè l’âme prise entre te altarnatives de k foi et du doute, retenue par
te préjugés ancestraux et vibrant en
même temps à <te lappels qu’ele sent
venir de Dieu. Raoul Patt»'.
Conférences radiodiffusées.
Pour la septième fois, depuis 1928,
M. le pasteur Marc Boegner donne, dans
l’église réformée de Passy, six conférences
publiques, qui sont retransmises par Radio-Paris. Le Christ devant la souffrance
et devant la joie, tel est le sujet que M. le
pasteur Boegner traite ceftte année. Le
plan de son exposé est suffisamment indiqué par te titres particuliers des conférences : Les Pourquoi sans riéponse ; Joies
des hommes et joies des anges ; Le Christ
devant la détresse humaine-; Souffrances
vaincs, souffrances fécondes; Le Christ devant le mystère de sa souffrance; Le paradoxe chrétien de la joie.
La radiodiffusion des conférences du pasteur Boegner nous suggère une demande :
Pourquoi des orateurs protestants ne seraiént-ils pas admis au micro aussi en Italie ? En France, des orateurs cathohques,
protestants, israélites, d’après un plan
bien déterminé, s’y succèdent d’une façon
régulière, au poste parisien, par exemple.
Il faudrait demander aussi chez nous
l’autorisation de parler, de temps à autre, au micro, pour l’instruction et l’édification de ceux qui ne professent pas k
religion de k majorité ; pourquoi devrions-nous être exclus de ce privilège
tout simplement à cause de notre petit
nombre? Quoique en petit nombre, nous
avons .tous te devoirs du grand nombre,
y compris (ælud- de payer ; il serait donc
juste d’en avoir aussi te droits.
Je pense qu’on ne devrait pas avoir de
Í
Ì
3
7. ■
L^Èdio des VaUéee - Vendiçdi 5 Avril 1935-Xm
3
grandes objections là-dessus, pourvu qu’on
ne se Servit pas de la radio comme moyen
de propa^inde, ce que nous ne prétendons
pas. Il nous suffirait de pouvoir instruire,
fortifier, consoler, édifier nos gens, surtout
les isolés, les disséminés.”
E)t si l’on m’objecte que l’appareil radiophonique est encore presque inconnu dans
bien des miliexDC, et que conséquemment
il ne vaudrait pas la peine de faire des
démarches dans le sens que nous indiquons,
je réponds : Dans quelques années, avec
la baisse constante des prix, presque toutes les familles auront un appareil radiophonique, comme elles ont aujourd’hui
une montre ou une pendule, ou un réveillematin !
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 25 al 31 Marzo 1936-XUI.
Nascite N® 1 — Decessi N® 1
CHRONIQUE VAUDOISE
DONS R
EQUS
Pour le Collège :
Louisa Vinay-Davit, en souvenir de son cher mari L. IQÛ,^
Violette Vinay, en souvenir de
son cher père » 50,î—
* * H*
BOBI. Samedi, 30 mars, se sont unis en
mariage, dans le temple de Bobi, Geymonat Constance, du Centre, et Æh Huwr
• bert, du Vilar.
Aux époux, qui s’établissent au Vilar,
nos souhaits d’une vie heureuse sous le regard de Dieu.
★★ Devant une assemblée nombreuse
recueiiüe, dimanche, 31 mars, a eu lieu
l’instalation de OVfM. David Pontet et iRiostagnol Elisée, élUs par Ifassemblée électorale du 24 février à la charge d’anciens,
pour les quartiers du Payant et de Mallpertuis, et la présentation des autres mem^
bres du Consistoitre, anciens et diacres,
réélus à la même occasion.
Que le Chef de l’Eglise bénisse le ministère de ces chers frères et les remplisse
du saint désir de travailler avec fidélité et
avec zèle à Son saint service !
★★ Dimanche prochain, 7 courant, le
culte principal, à 10 h. 30, sera présidé par
M. Philippe Scroppo, instituteur, de notre
Eglise de Riesi, en Sicile.
LA TOUR. Les départs pour l’au-delà
se suivent d’une manière impressionnante.
Trois familles viennent d'être frappées
dans leur affection la plus tendre ; trois
âmes ont répondu à l’invitation du Maître
de monter plus haut ; ce sont : M.me Cutherine Boston née Jourdan,, des Signorets,
âgée de 77 ans ; M.me Catherine Jourdan
née Blanchi, âgée de 78 ans ; et M.me Valentine Hugon née Fraschia (libraire),
âgée de 60 ans. Ce n’est pas soudainement
que ie Seigneur est venu appeler nos
sœurs ; et elles ont compris qu'à elles
s’adressait tout particulièrement le mes»sage divin : « Prépare-toi à la rencontre
de ton Dieu». Dans la certitude que le
Seigneur les a reçues dans Sa gloire, les
foyers en deuil trouveront paix et joie
en pensant que leurs bien-^mées épouses
et mères jouissent, dès à présent, des
biens célestes que Dieu a promis à ceux
qu’il reçoit auprès de Lui. Nous tenons à
assurer ceux qui pleurent de la vive sympathie de la famille paroissiale.
^ conférence de M.lle de Diétribh
a afJtiré beaucoup de jeunes de SaintnJean
et de La Tour. Son meæage Vappel de
l heurte, a été très senti par tous ceux
qui Font suivie avec attention. M.Ue Meynier, secrétaire des U. C. J. P., accompagnait M.lle de Dietrich dans sa tournée.
★★ La semaine dernière a eu lieu le
mariage de M. Henri Ctdtre avec MLUe Hélène Giffootto. Que Dieu bénisse le foyer
qui vient de se fonder.
Hi^SEL. Jeudi, 28 mars, a eu Meu Tensevelissement de M. Alexandre Micd, des
Portes. Depuis presque deux mois il avait
disparu. Sa dépouille mortelle a été retrou
vée par quatre jeunes g^is qui montaient
aux chálete pour leur travaiL Toute la paroiæe a témoigné son r^ret et sa sympathie pour la famille, en prenant part «i
foule à la cérémonie funèbre. Que Dieu
veuiDe consoler les parents affiigàs. X.
BOBÀ. Visites, Si lès visites nombreuses et faites dans un esprit d'amour et de
sympathie sont btenfaisatïtes et apportatrices d une folée d’air oxi^né et vivifiant, il faudra bien que les nombreuses
visites reçues pendant l’hiver portent dans
nos âmes des fruit» pour la gloire de Dieu.
'k'k Lundi passé, 25 mars, dans une
réunion au Centre, indiquée pour la circonstance, nous eûmes le privilège d’entendre les messaiges de M. Janavel, conducteur de la paroisse de Riclaret, et de
M. Jahier, du ViHar.
Le soir suivant, aux Fusines, M. Jahier
adressa encore un bon message à xme nombreuse assemblée.
Nous lui adressons, ainsi qu’à M. Janavel, les expressions de notre reconnaissance.
★★ Dimanche, 3.1 mars, après le culte
principal, tandis que l’assemblée dœieurait assise dans les bancs, une jeune fille
_ s approchait de l’harmonium j)our dire,
par des rimes expressément composées,
l’adieu fraternel de l’Eglise de Rorà à
1 organiste M.me LiBia Toum, qui' quitte
lœ VaMées pour rejoindrè son mari à Paris. Nos bons voeux l’accompagnent avec
l’expression de notre reconnaissance pour
la bonne activité qu’ele a déployée
pendant longtemps en faveur de notre
communauté.
★★ Le même soir, la jeunesse d’âge et
de coeur se réunissait dans la nouvele
Salle pour une « Soirée récréative-religieuse » très bien réussie, grâce aux jeunes gens et aux demoiselles qui y ont dépensé leur activité zélee.. One autre soirée
du même genre avait eu lieu le soir du
9 mars. Encore un gros merci à notre
chère jeim^se.
★★ Samedi prochain, D. v., aura lieu
la bénédietion nuptiailfi de deux jeunes
couples, vaudois au oent pour cent. La
chose n est pas! trop fréqtfente, aujourd hui, dans nos Vaifées, aussi revêt-elle
pour nous im caractère de fête.
L’Eglise est cordialement invitée à la
cérémonie.
SAINT-GERMAIN. La petite Rita Beux
de Emile et Avondet Elvire, des Gaido, a
été prfeentée au Saint^Baptême. Que Dieu
bénisse la chère enfant et ses parents.
★★ Au Pomaret est décédé fifartinat
Pierre de Barthélemy, du Saret Une bien
pénible maladie le tenait loin de sa famille,
et à 31 ans seulement il noue a quittés
pour trouver auprès du Père céleste la
guérison. Nos condoléances à la famille
affligée.
SAINT-JEAN. Le 18 mars ^t décédé, à
1 Hôpital de La Tour, après une longue
maladie, notre frère Henri Jourdan, à
l’âge de 28 ane.
Le 22 mars nous avons confié à la terre
la dépouille mortelle de Henri Bertalot, décédé aux Bonnets, à l’âge de 75 ans.
Le 1®'' avril a eu lieu l’ensevelissement
de Jean Daniel Feyrot, décédé à la Peyroutera, après une courte maladie, à l’âge
de 89 ans|.
Les vieux époux Benech, de Brusaï, victimes de Tincendie du 25 décembre dernier, et qui Ifô avait beaucoup prouvés
dans leur santé, viennent de nous quitter,
la femme, d’abord, Marie Toum, âgée de
76 ans, rappelée à Dieu le 29 mars, et le
mari François Benech, décédé le 2 avril,
à l’âge de 83 ans.
Nous recommandons au Dieu des consolations ces familles en deuil, en leur assurant notre sympathie émue
Asile des VieÛla/rds, Nous accusons
réception avec reconnaissance des dons
suivants :/ M.me Marguerite et M.Ue Giulia Odin, en souvenir de Mme Catherine
Bagrmri, L. 50 - Mme E. Ayassot veuve
Revel, en souvenir de son beau-frère M. Da. vid Revel, 25 - Mme Nora et M. Addphe Revel, en souvenir de leur oncle M David Revel, 50 - M.me Lydia Benech et ses
enfants, en sonuvenir de leur chère Lisette, 75 - M Paul Oudry, en souvenilr de
M Paid Favai, 2’^ -< Union Chrétienne de
Saint-Jean, 300 - Guglielmina Nicriai, en
souvenir de son oncle M Ckmies Malanot,
39 e Les enfants, en souvenir de Mn*e Albertine et de M Matthieu Bdlion, 25 M.lle Marguerite Revel, en souvraiir de son
père, 10.
PERSONALIA.
Nous apprenons avec plaisir que M. Ferwmd VoUa, ancien élève de notre Collège,
vient d’être promu au grade de lieutenantoofcniel de l'Aéronautique.
Nous lui exprimons nos rives félicitations.
Kiiieuiiiiii
Iti un direttore di podice evanpeiico.
Sono di Elie Gounelle, direttore de Le
Cfpristianisnie Social, e si l^gono nell’ultimo numero di detta rivista.
Una riguarda la suscettibilità dei collaboratori i quali : non si rendono conto di
qpianto costi la prolissità — sia come spese
di stampa, sia iierchè il tettoie che paga
^abbonamento non ha nè tempo nè coraggio di leggere tanto ! — e non coraprendomo, ahi|mè ! quanto sia duro e diffioite il
campito di un direttore di periodico riguardo alla scelta e allo sforbiciammto
dette coirispondenze e d^li articoli. E’ naturate, dice GouneUe, che chii ha preparato
uno scritto vorrebbe vederlo apparire integro ed in tempo utile, ma.,, rma scelta
si deve pur fare quando il materiale è supcriore allo spazio e per rispondere alte
esigenze dell'opinione, del’attualità, delTarmonia della pubblicazione e deUTndote
del periodico.
Una sceonda riflessione concerne i polermstì, della stampa religiosa, ai quali si rivolge ima sola preghiera breve e concisa :
usare di onestà pascaMana nelib discussione.
Ed ima riflessione c’è anche riguardo
égli abbonati che d lagnano di ricevere
numeri troppo dend e che respingono perciò il periiodico.
Ma ria ! perchè siete troppo abbondantemente serriti vi allontanate dalla mensa ?
Ma chi vi'prega di assaggiare tutti i piatti ?
Scegliete quelli che più vi aggradano e in
quella quantità che vi è necessaria ! Il rimedio è semplice. Lagnarsi della scarsità
è comprensibile, ma dell’abbondanza, no.
A menò che ri tratti di una forma di nevrastenia moderna della crisi attuate?!
Ricordino quei tali lettori che il concetto
di troppa densità è un concetto del tutto
relativo e personale, poiché fra due persone che lo condividono, ognimar vorrebbe
sopprimere queflo che all’altra è indisiiensabile... Dunque?
* * *
Il Gounelle P'r^a gli abbonati dei nostro
paese, che ancora non lo hanno fatto, di
voler inviare gentilmente al corrispondente
per ritafla, avv. Cesare Gay Pmerólo,
l’abbonamento per il 1935 entro il corrente
mese di aprite, onde facilitare il suo compito al Direttore, pastore di una gremde
Chiesa, e che spiqga la propria attività in
vari Comitati ed opere buone.
L’AVVocitof lEFAKO PEVROT
riceve In TORRE PELLICE
Via Roma, 9 — ogni giorno feriale
dalle ore IO alle IS.
GEOMETRA
PAOLO ROSTAGNO
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—= TORRE PELLICE --
Tutti i lavori tecnici relativi alla professione
Agisce da Intermediario per la compravendita
di stabili di qualunque natura
ed accetta le* relative commissioni
Denunzie di successione
fatte con criterio razionale
Fails et NoDvelles.
ElooæB. Le duc de Kent, dont tes journaux ont beaucoup parlé ters de son mariage avec la princesse Marina de Grèce,
r^rés^rtera la famille royale angiaiae au
Synode de l’Eglise d’Ecosse, qui aura Heu
te mois,de mai prochain.
On célébrer bientôt les 25 ans de
règne ‘ dp roi Georges ; la dél%ation du
duc de Kent doit .être consklérée comme
une marque d’estime que la jfamilte royale
veut donner à l’Ecosse à cette oceeision.
En 1929, Tannée de Tunion de TEglise
Nationaite d’Ecosse avec l’Eglise LabreUnie, son frère, te duc de York, Tavast
précédé dans cette importante charge
La nouvelle a été accueiUie, en Ecosse,
avec te. plus grande satisfaction :' on attend avec impaitience de voir Princess Marina installée pendant quelques jours au
palaJs royal de Holyrood, au pi'ed de Arthur Seat,
« « «
France. L’Exposition Jean Calvin s’est
close dimaqche dernier, à 17 heures. Le
succès, lisons-nous dans tes journaux français, a dépassé toutes tes prévisions.
★★ Contre ie Mouvement des r. SansDieu» mMtants. On connaît Teffoilt poursuivi par «La Cause» pour lutter contre te péril de Tathédsme militant propagé par Moscou, et qui menace non seulement nos Ifelises, mais toutes tes Eglises
et tout sentiment religieux
Le public français et protestant en particulier, n’a pas oublié Texpositibn organisée à Paris par « La Cause » et te Fédération nationale catholique sur te propagande athée du bolchevisme et tes révélations saisissantes qu’elle apportait.
Depuis cette exposition et durant toute
Tannée, des conférences ont été données
à Paris, en France et en Suisse, par les
pionniers-missionnaires de « La Cause »,
pour attirer ITattention d^ Eglises protestantes sur leurs devoirs et leurs responsabiHtés à l'égard de cette entreprise
mondiale de déchristilanisation.
« La Cause » est heureuse d’annoncer
que cet effort prolongé rient d’aboutir à
un premier résultat i;i te fondation d’un
Groupe d action contre le Mouvement des
« Sans-Dieu » mMtants. La liste d’adhésion
est couverte déjà de nombreuses signature recueillie au cours de réunions privée tenue à Paris, chez de amis de
« La Cause », et à te suite de te conférence ave projetions lumineuse donnée
par M. te pasteur Priéddy Dürrteman, à
l’Union de Paris.
(Le Christianisme au XX® siècle).
* * H! '
Grande-'Bretagne. La Société de tracts
religieux et la Seiété d'éditirai chrétienne
pour TInde et TAfriqiue (Christian Literature Society fàr India arid Africa) ont décidé de fusionner à la date du 1®' avrîL
La première existe depuis 136 ans, te
deuxième depuis 77 annéesi. Plus de 300
langue sont représentée dans Tensemble
de leurs éditions. L’adresse de te nouvrile
Société sera : 4, Bouverie-street, London.
(S.Œ.P.L).
Ss * S:
Irlande. Le Morning Post reçoit une
correspondance d’Irlande décrivant te situation très difficile de protestants dans
TEtat Hbre. De persécutions et de moletations de tous genre menacent pasteur
et laïque. De église ont dû être fermée et il 'est presque impossible d’obtenir
du terrain pour en construire de nouvelle. Le méthode de terrorisme employée
par te catholicisme dans certaine régions
rappelleraient, d’après ce correspondant,
le méthode de te Tchéka russe.
(Journal Religieux).
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Rivoirie, Idi. (2) - François Rcetan, Id. (2) Union Vaudoise, Idi. (2) - Marie Bostan, Id.,
sem. (1,50) - Pasteur Henri Fona, Mondar,
Avignon (2) - 'Paschetto Giovanni, Ciabot Grotta,
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> 5,47 6,50 7,26 8,05 13,33 18,01 19,20 20,49 22,02
a. 6,31 7,20 8,10 8,30 14,07 18,42 19,51 21,27 22,40
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> 1,03 7,22 8,26 12,14 14,02 18,02 19,08 19,32 20,44
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S. Margh. » 8,35 15,10 19,10 ViaFourca » 6,35 12,— 17,40
Chabriols » 8,42 15,17 19,17 VillarP.- » 6,41 12,06 17,46
Villar P. » 8,49 15,24 19,24 Chabriols » 6,48 12,13 17,58
Via Fourca » 8,55 15,29 19,29 S. Margh. » 6,56 12,20 18.—
BobbioP. a. 9,- 15,35 19,35 TorreP. a. 7- 12,25 18,05
(*) Al Venerdì e Festivi.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo P- 6,45 7,52 (1) 10,45 12,45 14,35 16,40 18,-25 (2)' 19,50
Ponte Lemina (fac.) » 6,53 7,59 10,52 12,52 14,42 16,48 18,32 19,57
Abbadia > 6,56 8,02 10,55 12,55 14,45 16,51 18,35 20,Riaglietto-Fiugera(/oc)» 7,- 8,05 10,58 12,58 14,49 16,55 18,38 20,03
S. Martino » 7,03 8,08 11,01 13,01 14,52 16,57 18,41 20,06
Porte > 7,06 8,11 11,04 13,04 14,55 17,- 18,44 20,09
Malanaggio (fac.) » — 8,16 11,07 13,08 14,59 17,03 20,12
S. Germano » 7,14 8,19 11,10 13,12 15,02 17,06 18,51 20,15
Villar Perosa > 7,24 8,26 11,17 13,21 1^10 17,13 18,58 20,22
Dubbipne » 7,32 8,33 11,24 13,26 15,18 17,20 19,05 20,29
Rinasca » 7,35 8,36 11,27 13,29 15,21 17,23 19,08 20,32
S. Sebastiano » . — — 11,34 13,36 15,29 17,28 20,37
Perosa Argentina a. 7,45 8,45 11,40 13,39 15,35 17,31 19,16 20,40
Perosa Argentina p- 6,43 7,55 (1) 8,55 12,05 13,55 16,20 17,56 (2) 19,35
S. Sebastiano » 6,46 7,58 — 12,08 13,59 16,23 19,38
Rinasca » 6,51 8,03 9,02 12,13 14,05 16,28 18,06 19,43
Dubbione > 6,54 8,06 9,05 12,16 14,08 16,31 18,09 19,46
Villar Perosa » 7,- 8,10 9,15 12,23 14,15 16,45 18,16 19,53
S. Germano >. 7,07 8,17 9,22 12,30 14,22 16,53 18,24 20,Malanaggio (fac.) > 7,10 8,20 9,25 12,33 14,40 16,56 — 20,03
Porte » 7,14 8,24 9,28 12,39 14,43 17,- 18,31 20,08
S. Martino » 7,17 8,27 9,31 12,42 14,46 17,03 18,34 20,11
Riaglietto-Fiugeraf/ac> 7,20 8,30 9,33 12,45 14,49 17,06 18,37 20,14
Abbadia » 7,23 8,33 9,36 12,48 14,52 17,10 18,40 20,17
Ponte Lemina (fac.) » ■ 7,26 8,36 9,39 12,51 14,55 17,13 18,43 20,20
Pinerolo Û. 7,35 8,45 9,45 12,58 15,- 17,20 18,50 20,25
(1) Sabato (Mercato a Pinerolo)— (2) Festivo.
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERRERO.
Perosa Argentina
Perrero
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9,—
9,30
13,50
14,20
19,30
20,
Perrero
Perosa
P
a.
6,
6,30
11,25
11,55
17,10
17,45
1
Indirizzi di Chiese ed Opere Valdesi.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore: Roberto \isbet.
BOBBIO PELLICE - Pastore : K urico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pasti r : Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore; \li«no Ricca.
FERRERÒ - Pastore; Peyronel.
PINEROLO - Pastore: Luty Miranda.
POMARETTO - Pastore : Gu.ido Mathieu.
FRALI - Cand. Teol. Lani < oìsson.
PRAMOLLO - Pastore; ELiirinno Rostan.
PRAROSTINO - Pasfoi r • i 'ado Rìvoir.
RI CLARETTO - Cand. Teol. A. Janavel.
RODORETTO - Cand. Teol. A. Peyronel.
RORA’ - Pastore : Enrico Geymet.
S. GERM. CHISONE - Pastore ; Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
ABBAZIA - < Cliiesa di Cristo ». Culto alle
ore 16 - Pastore : Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Mlegge, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BERGAMO - Chiesa : Viale Vittorio Emanuele, 4.
Pastore : Arnaldo Comba, Viale Roma, 6.
.BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rasati, Via Piave dei BalUla, Casa
Florina, Rione S. Paolo.
BORDIGHERA - Chiesa: Piani di Vallecrosia
- Pasti e : Davide Pons, Istituto Femminile
VaMese.
BOIJ-ii LLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 1 - Pastoie :
- Enrico Meynier, ivL
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Antonio Miscia.
CALTANISSETTAi - Chiesa : Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
GAS-ALE MONFERRATO - Chiesa: Via Filippo Mellana, 3.
OASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 20 - Pastore : Teodoro Balma, ivi.
CERIGNOLA - Chiesa Evangelica - Da Orsara.
CHIETI - Chiesa Evangelica,
OOAZZE - Chiesa Evangelica - Da Torre ’’silice.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Rinaldo Malan, Ivi.
(XIRATO - Chiesa Valdese : Coi-so Mazzini, 27 Pastore : Giuseppe Castiglione, ivi
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica - Da Aosta.
CUNho - Chiesa: Via Alba, 47.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Cand.
TeoL Beniamino VarveUi.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Chiesa di Via Manzoni, 13 - Pastore : Virgilio Sommani - Coadiutore : Pastore T.
Vinay.
PIUME - Chiesa ; Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, Via Angheben, 10.
FORANO - Chiesa - Pastore : Paolo Oolsson,
Forano Sabino (Rieti).
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore ;
EmUio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Caltanissetta,
IVREA ■- Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Cliiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUOCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio. 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 57,
isolato 147 - Pastore ; Seiffredo Oolnccl,
Via C. Battisti, 191, isolato 217.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca :
Piazza Missori, ,3 - Pastore ; Luigi Rostagno. Via Stradivari, 1 — Chiesa di Via Edmondo De Amlcis, 4 - Pastore : Francesco
Peyroinel, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa - Pastore : Mariano Moreschini. Corso Vittorio Emamiele. 42.
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese - 405 West,
41 Street - Culto principale : 4 P. M. — Pastore Pietro Griglio : 18 West - 123 Street
NIZZA - Cliiesa : Rue Giofl'redo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Pastoi e : Alberto Rlbtt
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : Alfonso Alessio.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastor« ;
Elio Eynard, ivi.
PES(X)LANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - lAstore : Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Cliiesa ; Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Alberto Fuhrmann, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Marco :
Via Possìdonia, 4 - Pastore : Enrico Paacal,
Via Possìdonia, Casa Medici.
RIESI - Cliiesa Evangelica - Pastore : Umberto Bert.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica.
ROMA : (2iiesa di Via Quattro Novembre, 107 Pastore: Giova,nui Bonnet, ivi - Coadiutore : Cand. Teol. Ernesto Ayassot —
Chiesa di Piazza Cavour - Pastore: Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore ; Carlo Lupo.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janui, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Qiiesa Evangelica.
SIENA - Cliiesa Valdese : Via S. Domenico, 5
- Pastore : Eugenio Revel, ivi.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro Varvellì, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 16-20 (angolo
Via F. Di Palma - Pastoie : Gustavo Beitin. Corso Umberto, 76.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastore emerito Augusto Jahier e Pastore Achille Deodato, ivi.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. del Pesco, Piazza deUa Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa ; Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi, Via Garibaldi,. 60.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 10.30 della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Prof. Ernesto Comba, moderatore - Pastore Antonio Rostan, cassieie Pastore Guido Comba, segretario - Ma
Quattro Novembre, 107 - Roma (101).
A. W. A. S. - Segretario Generale : Pastoi e
Guido Miegge - Boom 1005, 156 Fifth Av. New-York City.
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (126) - Professoii : tì, Rostayiw,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
UCEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUce - Preside : Prof. 1<. Jahier.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente ; Enrico Mcynier,
Silvio Pons, Gio^•aJlni Bonnet, Mariano
Moreschini.
CDNVI'nO MASCHILE - Torre PeUiee - Direttore : Pastore Davide Porneron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore : Pastore Davide Pons..
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould>
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO ARTIGIANELLI VALDESI - Torini»
- Via BerthoUet, 34 - Direttore: Gr. Uff.
Paolo Canobbio.
OSPEDALI VALDESI - a Torre PeUice - a
Pomaretto - a Torino, Vi» BerthoUet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede; Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - San Germano Chisone.
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (Sicilia).
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Urngnay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia)
Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore EnricoBeux — Pastore emerito Pietro Bounous.
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO Y COLONIA (Dep.to de Colonia) - Pastore Daniel Breeze, Estacton Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Pastore Carlo
Negrin, Ombues de LavaJle.
RO&ARIO-BARKER-CDLLA-POLONIA (Dep.to
de Colonia) - Evangelista Emilio Ganz„
Colonia Vaidense.
DOLORES e S. SALVADOR - Pastore Giovanui
Tron.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to d»
Rio Negro) - Pastoie : da desUnarsL
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandfl)
Pastore : da destinarsi.
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Silvio Long, Estacifin Jaelnto Arauz, F. G. il»
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Evangelista Carlo Alberto Griot,
EstaciOn Wildermuth, F. C. C. A.
OOLONEA EL SOMBRERITO (Provincia de
Santa Fé) - Visitata periodicamente.
SAN GUSTAVO (Provincia de Entre Rios) *
Visitata periodicamente.
1 J S' >. - T - II* 'i