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Soixante-deuxième année.
15 Janvier 1926
N» 3
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Yt don.
Oo s'abonBc : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l'Écho (Via
Vallées Vaudoise
Italie (en dehors t
Etranger . . ..............
Plusieurs abonneme. ^ a la même adresse
Etats-Unis d’Améri(|ue .......
L. 8,. 10,» ai,. 19,1 doll.
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chezJMM. leh Pasteurs.
L'ABONNEMENT 8E PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean . Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud.
N« 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s'adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année ' ^
Le Numéro : 95 ceatimes
Que toutes les choses vraies^ hotiiiites; justes, pures, aimables...... dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IVj 8).
m
i''iP ■
RÉPONSE
an Télégramme de la Table Vaudoise au Roii
Moderatore Tavola Valdeæ,
Roma.
La ReaUe Famiglia, mrdto sensìbile alle
espressioni di afjettiioso compianto da Lei
inviatej^'ïn gtiésio (Morosissima evento,
fjorge a mio mazzo mirivi ringraziamenti a
V. S. e a quanti eiràiio dà Lei rappresentati.Generale Oittadeni.
Honore ton père et ta mère, comme
riüternel, b>n Dieu, te l’a commandé, afin
que tes jours soient. projongés et que tu
sois heureux sur la terre que l’Eternel, ton. .Dieu,, te donne» (Deutéronome! V, 16).
« Mon fils, garde le commandement de
ton père, et n’a.bajidonne point l’enseignement de ta, mère. Tiens-lés continuellement life à ton cœui', et les attache à
ton cou. Quand tu marcheras il te conduira ;
quand tu te coucheras, il te gardera ; et
quand tu te réveilleras, il te parlera. Car
le commandement est une lanipe, l’enseigneraent est une lumière, et les correctwms propres a instruire ]S<iht chèniin
dé k* Vië’Sf I^Ovérbès W, âO, 21, 22, 23).
L'expiation.
«11 y a quelque cinquante ans, toute, la
ville de Litchfield, comté de Warwick (Angleterre), se pressait dans les salons de
lady C. On y attendait une des illustrations (lu pays, le célèbre docteur Samuel
.lohnson, qui visitait sa viUe natale.
Il pleuvait, il faisait froid. L’heure du
dîner se iiassa, le docteur n'arriv.ajt pas ;
(Ml attendit une heure, deux heurœ ; -on
(ima sans lui.
On avait pris le thé, et la soirée s’avan^ çait, quand on annonça le docteur. Il entra et l’on fut frappé de son, étrange asIject. Ce n’était plus cet air fier et dur qui
lui attira tant d’inimitiés en dépit de ses
excellentes qualités ; i], était »pâle, faible,
abattu ; ses vêtements étaimt en désordre
et couverts de neige. On le regardait en silence. Il s’avança vers lady C. :
Mjilady, dit-il, je Vous prie de m’excu•ser. Qdand je me suis engagé je ne ¡Songeais pías que ce serait aujourd’hui le 17
septembre... '
Vous ne comprenez pajs ? Vous ne sa
veji pas ? Eh bien, je vais vous le dire
ce sera une expiation de plus.
«J1 y a quarante ans aujourd’hui, jour
, pour jour, le 17 septembre, mon père me
I' dit : « »sam, je ne suis pas bien, prends k
I xarriole, va au marché de Walstall, tu y
î vendras les livres à ma place, —^ Moi, mi^.jtady, sottement fier du.savoir qu’il m’avait
I. donné ; moi qui n’avais encore mangé que
f le fruit de son travail ; moi qui depuis ai
f njanqué de pain... je refusai. Alore, avec
! une douceur dont le souvenir me tue, faon
l père in,sista ; « Allons, Sam, dit-il, sois bon
I garçon, vas-y; ce serait dommage de per^ dre un jour de marché.
[ , « Et moi, orgueilleux que j’étaiis, je
refusai.
f « H y alla, mon père... ; il est mort peu
^‘ <le jours après ! ».
g.- I»e docteur câcha de ses deux mains le.s
larmes qui inondaient son visage, puis il
J, reprit :
w
« Il y a quarante, ans de cela, mdlady, et *
depuis quarante ans, le 17 septembre, je
viens à Litchfield. Le chemin que je n’ai
pas voulu faire dans la carriole, je le fais
à pied et sans avoir mangé ; je me tiens
quatre heures sUr la place du marché de
Walstall, tête nue, à la place où mon pèi-e
a tenu l’échobpe qui m’a nourri ».
Le vieux docteur se tut, personne n’essaya de le consoler, les krmes de tous
les invités s’associaient à sa navrante
douleur !...
Voilà un récit vérld!iq[üe, connu dé
niaink lecte®3, qui devrait être pour
nous tous, enfantà'' éfc*'g;rande, un
avertissement, afin que nous sachions,
pendant qu’ il en est teifijbs, aimer nos parents, les r-e.speeter, leur oBéir ; car Taittiour
que Dieu a rnis dans leur coeur pour nous,
et leur longue exjiérience de là vie, , sont
pour nous le guide le plus sûr et le
meilleur. s. •
Vérités bonnes à dire.
il y etr a qui ne le sont pas : « toulœ
vérités ne sont pas bonnes à dirp », nous
avertit un dicton univemellement connu ;
par contre, il y en a, il y en. a'même beaucoup qui sont non seulerae.nt bonnes à .ÿre,.
mais qu’il ésfc "dé nôtre devoir de dire, de
proclamer à la face du inonde ou, plus simplement, à une personne, en particulier, ou
■ Il une certaine catégorie de personnes. Il
faudrait donc une norme qui nous oriente
dans la ligne de conduite qu’il s’agirait de
suivre chaque fois que nous sommes mis en
demeure de dire ou de ne pas dire certaine.s « vérités ».
Je dis certaines vérités, car tes vérités
auxquelles je fais tout particulièrement allusion, sont plutôt des avertissement, des
conseils, des exhortations fraternelles, des
rappels au devoir, parfois des reproches ou
des blâmes. Or,, il y aurait présomption de
ma part si je venais vous dire ; Ceci, en
particulier, peut être dit, cela non ; tel jugement peut être formulé,' tel autre non ;
tel état de choses doit être dévoilé, tel
autre demeurer .jalousement caché. Il est
même plus que probable que mes distînetwn,s ne-seraient approuvées que d’un très
petit nombre de personnes, chacunMe nous
prétendant être juge compétent en la
matière.
Tl y a cependant une règle dont il ne
faudrait ,jamai.s s’écarter. Les vérités qui
ne .sont pas bonnes à dire sont celles qui
blessent inutilement notre prochain ; qui
ont pour but. non pas de le redresser, mais
de lui faire de la peine ; celles qui éveillent en lui des souvenirs qu’il voudrait eflacer ; qui l’accusent de choses dont.il ne
lieut se défendre ; qui visent les personnes plutôt que les principes ; qui sont l’expression d’une petite vengeance personnelle ; voilà tes vérités qu’iï ne faut pas
dire. Et quelte.s .sont les autres ? Ce sont
toutes celles que nous énonçons, en nous
inspirant uniquement de l’amour de notre
prochain, de ki façon la plus équitable, la
plus désintéressée et daas le seul but de
lui être matériellement, moralemept, et
- si possible — spirituellement ütile. Je
voudrais même ajouter qu’une chose peut
être bonne ou ne pas être bonne à dire,
selon qu’elle sera dité dahs un bon ou dans*
un mauvais esprit. -■
Il y a des gens — les pères et mères de
f amiUe, les éducateurs de l’enfance et de la
jeunesse, les p^tcurs, voire même les
journalistes chrétiens - - dyïit la mission
(et non pas le métier) est de faire, entendre; de proclamer, d’un bout à l’autre de
l’année, ces certaines vérités que je mentionne plxfô haut, et cela sans faiblir, avec
courage, sans de coupables ménagements.
Il en est mû,,pour se rendre agréables et
soigner leur popularité, s’appliquent surtout à cotonner leurs phrases, à doser leurs
réproches, à flatter lorsqu’il faudrait reprendre, à louer là où il s’agirait de blâmer. Nôus ne songeons nullement à les
prendre pour modèles, quels que soient les
avantages apparents de cette méthode far
cite et de tout repos.
' Et maintenant, je demande humblement
pardon aux lecteurs si je, prends la liberté
de rattacher les réflexions ci-dessus à mon
article de la semaine dernière. II m’est revenu que mon allusion à l’annexe d’une
Paroisse --- que je ne nommais pas — a
quelque peu ému te intéressés. Je n’ai ccr
pendant rien à retirer, rien d’essentiel du
mcàUB. La Paroisse en.question sait comil>kn je lui suis attaché : je crois en avoir
donaé des preuves, et chaque fois qu’on l’a
attaquée oû accusée légèremc^ w injustenient, je l’ai défendue, en public et en
.privé. .11 me semble que cela me donne le
droit, èn ma qualité de journaliste vaudois,
de regretter que les cultes de l’annexe en
question (je n’ai pas parlé du, culte principal), ne soient pas - depuis bien des années —- plus fréquentés durant la belle saison, La question est toute là. Pouvez-vous
affirmer, mes très chers amis, que l’auditoire ne pourrait pas être au moins Arois
fois plus nombreux ?
Quant à savoir si la propcfôition ou l’idée
de fermer le temple pendant deux mois à.
été émise par le pasteur actuel ou par un
prédécesseur, comme il semblerait, cela n’a
pas la moindre importance et non plus de
savoir si elle est venue du haut de la
chaire ou dans une conversation privée, au
^rtir du temple, avec te rares auditeurs.
Et encore : si le temple avait été réelle'ment fermé, ne venez ijâfe me dire qu’on,
n’aurait pas énergiquement protesté !
(Dans le cas particulier « s’insurger »
veut tout lionnement dire «protester»).
Un cher ami a, ajouté : « Tu aurais aussi
d!û dire, que nous avons trois cultes dans
la Paroisse et que les auditoires de la belle
saison des Paroisses... — et il m’en a nommé
une grosse demi-douzaine ne sont pas
plus nombreux que le nôtre, sans compter
que là il s’agit du culte principal ». Je ne
l’ignorais pas, pas plus que la grande majorité des Vaudois, mais cela ne rentrait
pas dans mon sujet. Ça pourrait être pour
¿1.
une autre fois.
Morale. Quand on est de bonne foi — et
nous voulons l’être — une observation peut
d’abord nous froisser, même si elle est faite
dans le meilleur esprit. A k réflexion, cependant, on se dit : Elle est juste, et nous
allons tâcher d’en tenir compte. j. c.
Vedere in
4* pagina il
della Libreria «LA LUCE».
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NOTRE PATOIS.
(Voir N. du n décembre). ' '
Croyez-vous qu’ü n’y ait pas d’initaative
pour rendi-e à notre imtois tes honneurs
qui lui reviennent'?* Détrompez-vous. Tout
dernièrement encore, à la Société d’Histoire Vaudoise, l’cin a lu, vous te savez., la
traduction en patois de l’un des plus beaux
chants de Dante. Après ça, soutenez encore que les patois ne sont pas de véritabte langues ! A quelle difficile joute littéraire le hardi traducteur ne s'est-il pas
livré ! Que je voudrais ccHMiaitre cet
ouvrage
En voulez-voitô une autre initiative,
pleine de modestie ?
Sur notre cher Echo des VéUées^i’on a
ouvert ime rubrique spéciale sur te Dictons Vaudois. Je sais que d’aucuns peuvent
s’être demandé où cela va aboutir et pour^
quoi notre feuille s’occupe de pareilles
choses. Dour ma part je pense qu,’ü y a.
un but et peut-être même plus d’un.
Voulez-vous, par exemple, que je vous
dise l’impression que j’ai reçue en’ parcourant un semblable recueil, stérile pour qui
n’en cherche pas te fruits ? J’ai noté que
jÿitje dialecte a de^içn bepes.,expref®çaiis-^^
Bd voûtez-vous quelques éèliàaitfflons ?
ObseiVez les belle.s invocations ,au nom
(le Dieu que l’on y trouve (1).
Diu 't’acumpagne f- Lu bun Dkt t'acmiipagne ! - Dhi l’aie! - Dîu préserve! - Diu
vus auve ! - Diu vu (s) lu rende ! - Së Dm
vol. - Diu veuglie! - Për l’anmr dë Diu!
- Së Dîu më fai Jki.graço... - Së la- Li plai:
- A la gardo dë Dm... .■
Et que de proverbes où revient te nom
de Dieu ! En voici : “
Quel quë s’abaisso, Diu lu ausso.
Qui tro-p s’ansso, Diu lu abaisso.
üimt la pis e(s), Dîu e(.s).
4dreissau a Dm pitost quai sqnt.
Le mai tard quand Diu aginù.
Dîu abanduno pa(s) li seu.
Diu fai ben ço qu’a fai.
. Dîu U fai e peüi U cublo.
Fre(s) dë la gleiso, leugn dë Diu:
L’e Dîu quë nu(s) gari, pa is) li mégè.
Tout CO quë Diu manda e{s) bun.
Dîu delmëniio pa(s) li seu.
A quel quë duno - Dîu përduno...
Et d’autres expressions courantes avec
te nom de il>ieu.
Lu bun Dîu fai ¡rioure. ' - , . ^
. Le Diu quë fai ¡dânre.
Co lu bun Diu a süfert.
, A,së trôbo dapertut cum lu bun Diu.
Tut veir dë< Diu.
Lu ban Diu ht -sau.
Diu sau diint e(à) la força,.. ,
Je ne ?jache p^ qu’Ül existe chez nous,
tous ces badinages sur le nom de iDieUt
que nous timivons dans les dialectes avoi-,
sinants. Au-delà des Alpes Ton, dit jiaro.xempIe :
Bun Diu dë Gap - Santa Vergh dë Talar - Quë la peint sun dura !
Tuti li cent an - Diu e Gian - Së tudë.n
la man.
fl) Plusieiii's voyelles de sifite sw |ist-,nt s6-' .
parément, excepté on, qui rend: le .son de ». •
italien. Lisez ew comme en français. J.isez sé-’
parémènt plu,sieurs voyelles de suite. U %
italien, il «. français, c ~ e muet fi'ançais»
V'
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*<■* < >i ■. >
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89HÌB
, Diwvmis) préserve i^œ fue r jQë Vqîgp
fp^rëiito - Dë rodo pë'^^nto - f>l fous.
- Dë la tna% dë Iq ç^stido ■Mt dë la furdû du deTqf»^.
iEt celui-ci, qui n’est certes pas vaudois :
Diu të garde d’tmo rafalo dë vent 'D'-^m fra fora da cunvent - D’uno fëno quë
parle latin - E d’un noble' sëtim quatrin.
Ni çeluM„ se rappprt^t à jadis,
s'àntenâ :
Së Vamur èro cardivaiu, U a lunp tëmp
qqë tou diable sërio pqpp.
' Ni celui-ci, ne se rapportant évidemment pas aux Vallées Vaudoises ;
Diu nuis} garde dë daq <ma: Dë salado sënoo nmstardo - Dë eoitnbriro quë
tp farda - Dë variet quë së regarda - Dë
paure rëpayi) quë tarda - E d’un eoidp
d'ün’ftlajbardo.
’ Et d’aujtrc part, eonofeien peu de jurons
véritablement du patois de chez nous ! Ne
ïes empruntez pas aux parlers de l’est ni
de l'ouest, et vous verrez que là encore ’
notre bon vieux patois est appréciable.
Dit-on chez nous, cOmnje au-delà des Alpes : «Giura Diu et diable», <iiDin, si!».
« Diu, no», <iDiu dë Diu», et autres choses plus laides encore ?
Mais, suffit pour aujourd’hm, et apprécions un peu plus le langage de nos aïeux.
S. jP.
Nota. On a la fâcheuse habitude de dire
du bien des personnes lorsqu’eHes ne sont
plus. Je suis heureux d'avoir dit du bien
de Dçmdo Mario, la mère de l’actuel Syndic devrai, et je suis plus heureux encore
de m’être trompé lorsque j’ai cru qu'elle
n’était plus de ce monde. Il s’agit d’une
équivoque. Dando Mario saura bien ne pas
m'en vouloir pour ça., d’autant que l’on dit
que de pareille bévues portent bonheur
à ceux qui en sont l’objet. Donc, Dando
MaHo, « ad multos annos î », ou ce qui est
mieux et plus compréhensiîde, dans le patois que vods i>arlez si bien : « Diu vtis
garde ! »..
Merci, aussi, à ceux* qui ont bien voulu
me tirer de cette fâcheuse erreur. S. P.
Alexis Iiiston et Georges Sand,
Noim trouvons dans L’î^lise Lifeire, sous
Ip piume de son directeur M. Hirsch, et
(omme œndnsion à son c Apologétique
XVIII», cette ^ leçon, » qui. va intéresser
nos lecteurs et les édifie^'.
...Encore faut-ü bien préciser ce que l’on
entend par péché, ne pas mettre les lois
cérémonielles au même rang que les lois
morales, sans quoi, c’est la confusion et la
nuit ne disparaît que pour faire plac^au
brouillard. Gïeorges Sand avait demandé à
son ami le pasteur Muston, l’iiistorien de
la Glorieuse Rentrée des Vaudois, de bai>tiser son fils Maurice. Muston fit comprendre à Georges Sand combien cet acte se justifiait i)eu. aussi longtemps qu’elle-mèmc
resterait nommalement dans l’égOse tomaine et, plus effectivement, dans la plus
complète indifférence. « Je suis trop âgée,,
dit Geoïges Sand, pour me mettre à étudier
une religion autre que celle dont je ne
veux plus ». - « Ijc christianisme, fit Muston, est très simple et facile à étudier. Il enseigne deux chase.s essentielles; le péché de
l'homme et la grâce de IDieu ». — « Voilà
que vous parlez comme le curé de Nohan,
s’écria la châtelaine du dit lieu, f^e péché,
que voule&vous que ça fasse au l)pn Dieu
que je mange gras le vendredi ou que je
»’aille pas tous les dimanches à la messe
ou que je ne récite pas les Pater noster réglementaires ? ». - « Aussi, repartit doucement Muston, n’est-ce pas -là cse qiie le
christianisme entend par péché, fje péché
c’est la transgression de la loi de notre
être, tout ce que vous-mêmes êtes obligée
d'appeler mal, qui rdiève en quelque sorte'
de votre juridiction intérieure, c’est cela
qui est péché, c’est cela qui vous a^ervit
et qui vous condamne, c’est de cela que la
grâce de Dfeu — et aucune autre grâce,
aucune autre complaisance ~ ne peut
vous affranchir, ne peut Vous al»aidre ».
13eorges Sand devint rêveuse et déclara
que Muston était l’esprit le plus clair et
le plus predigiepx, qu’eUe dut jamais
rencontré. ^
Retenons la leçon de Muston, ramenons
les hommes à leur sens intime, à la loi
qu’ils portent en eux et qui les condamne.
Alors la voie est ouverte pour les conduire
à Jésus-Christ. M. Hirsch.
IINIONS CHRËTIENHES DU PIËHOIIT,
Cacet-Rivoire (Angrogne). L’Union de
Cacet a repris ses séances depuis le mois
d’octobre. Son bureau est ainsi formé ;
Etienne Benech, président ; Benoni Rivoire, vice-président ; Ijatirent Monnet, secrétaire ; Pierre Monnet, caissier ; Albert
Frache, vice-secrétaire; ¡Edouard Rivoire,
bibliothécaire. ^
Les .séances ont lieu chaque Y
présente des travaux divers, surtout des
récitations de poésie. On y lit régulièrement, la Bible et l’iHistoire Vaiidoise,
Ij’Union a déjà été visitée deux fois par le
pasicur IM. David Pons.
Serre d'Angrogne. E31e a au^i ses séances chaque mardi, et est dirigée par Jean,
Monastier, président ; Daniel Coïsson, vieeprésident ; Jean Saru, secrétaire ; Pierre
Buffa, caissier ; Pierre Coïsson, vice-seciAtaire. Ici aussi des travaux sont yrfeentés
à chaque séance. Une section de Cadets est
en formation. I.Æ Pasteur a visité deux fois
l’Union, et prochainement il y tiendra une
conférence avec préjecLions iumipeuses sur
Constantinople.
— Saint-Laurent d’Angrogne. Ici la CIkv
raie, dirigée par M.me L. Pons, remplace
i'Union, et pendant ses séances on s’occupe
aussi de préparer une soirée récréative.
Une soirée avec projections a été donnée
mercredi dernier en présence d’une bonne
assemblée, qui a fort goûté les nouvelles
de l'Orient.
— Pradutour. Ici encore lUnion et la
Chorale ne forment qu’uhè chose, et ont
déjà préi>aré une belle fête à Noël, sous la
direction de M.He Lisa Giaimpiccoli. ‘
d. p. '
- A. C. D. G. Cadette de Torre Péliice.
Le der-niej- lundi de décembi'e a eu lieu la
séance anpivei-saire des Cadets. Bon nombre de ce,s jèunes unionistes ; présence
très appréciée de M. Jules Tron, pasteur,
qui prononça une vibrante méditation ;
après quoi le président, René Tamietti,
donna lecture du son rapport moral sur les
activités de l’année. Ne pas oublier le bel
arbre de Noël illuminé, garni par quelques
Cadetti, nj le thé i’mal, auquel tous prirent
part avec enthousiasme, y compris les trois
instructeure, qui font, dans cette section,
une œuvre vraiment bénie.
NB. Nous noiAs voyons obligés de re,);voyer aux prochains numéros de très intéressantes corres'pondanc.es provenant du
Villar, de Turin, de la Sodé té «Pra del
Torno », de La Tour, etc., qui n’ont pas pu
prendre place dans cet article. r. b.
Il n’y a que trois sortœ de personnes :
les unes qui servent Dieu, l’ayant trouvé ;
les autres qui s’emploient à le chercher,
ne Payant pas trouvé ; les autres qui vivent sans le chercher ni, l'avoir trouvé. îjes
premiers sont raisonnables et heureux,., les
derniets sont fous et malheureux, ceux du
milieu sont maUieureux et raisonnables.
iPiVSCAL.
Pour le 17 Février.
Ijü Société d'Histoire Vaudoise prépare
la publication d’un opuscule sur « Henri
Arnaud, pasteur et colonel des Vaudois».
Le sujet ne manque 'ixts d’actualité, pour
les Vallées cpd sfe préparent à inaugurer
pivehainement un monument, à Torre Pcllice, au héros de la «Glorieuse Rentrée».
Ij'oimscide en langue française est dû
à la phme de M. le prof, .lean JaUa ; celui
en langue italienne à celle de M. le prof.
Davkl Jalder.
Le prix : toujours le même, ^ centimes
T exemplaire.
MM. les Pasteurs sont instamment priés'
d'envoyer leur comrhande, avant le 25 janvier, au Président de la Société
, ■ Damd JaHI£R.
CHeONlOUE VAUDOISE
REFUSE P CHAp^-ALBEi(I
iitiiiiiiiiiniiiimiuitH
^ FONDATION D’UN LIT
EN SOUVENIR DE LA REINE MARGUERITE DE SAV0ÍE,
Pour honerer, d’une façon digne et durable, la mémoire de la REINE MARGUERITE, qui a consacré à la bienfaisance une
si grande partie de son activité, et pour
démontrer, en même temps, par des faits,
notre patriotisme et notre sympathie pour
le deuil qui vient de frapper la Maison de
Savoie, ü n'est pas de meilleur moyen que
edui de fonder un lit, en son, nom, an
Refuge, œuvre qui accueille fratermllement, sous son toit, des incurables pauvres de toute LItalie et même de l’étranger jLe lit sera placé, naturellement, tout
près de celui fondé, en 1901, à la mémoire
du roi HUMBERT l.er.
L’idée de cette fondation a trouvé, à La
Tour, le plus chaleureux accueil, et nous
avons Keu de croire que tous les Vaudoris voudront l’adopter avec enthousdasvie et s'empresseront d'enve^er leur
souscription.
Nous prions instamment les Pasteurs de
faire connaître cette-initiative dans leurs
Paroisses, de recneillir et de nous transmettre les dons qui peuvent aussi être envoyés
directement au soussigné,
La Commission Hospitalière Vaudoise
ouvre la souscription avec la somme de
L. 500.
Poiii’ la Commission Hospitalière Vaudoise
Le Président Albert Sibiliæ.
Un Comité général ad hoc vient d’être
constitué à .l>a Tour. Nous en reparlerons
au prochain numéro..
Hi va
.1 l'Aiâa Magna du Collège Vaudois Torre ''Péliice - du dimanche 17 janvier au
vendredi, 22 janvier, chaque soir à 8 heures : Conférences Religieuses, par M. J.
Hunier, rédacteur du « Réveil ».
Sujets: Dimanche 17 janvier : 'Mâximè
de la science : « Rien ne se perd » - ~
Lundi 18 : Un vêtement indispensable Mardi 19 ; Un rêve qui conduit au bonheur — Mercredi 20 : L’arbre aux belles
feuilles -- .Jeudi 21 : La vie d’une hôtelière - - Vendredi 22 : 1^ prix de la négligence. - On chantera ïes caritiques du
recueil « Psaumes & Cantiques ».
Entrée libre - Invitation cordiale à tous
- Venez-y et amenez vos amis.
Ha H? Hi
BOBL Actes litürgiques du trimestre
octobre-décembre 1925. Baptêmes : Bari( lüii Y con ne cit David et de l^ausarot An ne
Bai'idon rlermann de David etdeljausar
rot Anne Jouvenal Marguerite de Marguerite David Daniel Paul de Jean et
de Constance Navache - Favat Catherine
de Paul et de Bonnet Rachel — Negrin
Pauline de J. Jacques et de Michelin Marie — Geymonat Susette d’Etienne et de
Bertinat Susette.
Mariages : Favat Philippe de J. Etienne
et Marguerite Baridon de David - - Catalin Etienne feu Etienne et Catalin Suzanne
de David — Melli Etienne feu Joseph et
Grand Marguerite feu David.
Décès: Bertinat René de David (4 jours)
Odin Marie, veuve de Mondon ,Elisée
(76 ans) Guigou Marianne, veuve de
-I. -Tacoues Ce.i ,'ii.nat (52 ans) —IMondon
Mai’ie, veuve de -Jean Negrin (72 ans).
, LA! TOUR. Dans le but d’organiser des
manifestations publiques destinées à comniémoK'i- dignement la Reine Margiierîte,
noire SvnÙK- a convoqué, mardi 5 courant, les représentants de nos nombreuses Sociétés avec quelques personnalités"
marquantes. -- II fut décidé, à l’unajiimité : 1” d’avoir une commémoration
publique, au théâtre Trento, le jour des
funérailles; — 2° de fonder, par souscription publique, un lit au Refuge Roi
Charles-Albert - où il y a déjà le lit
«Umberto I"» -- qu’on intitulera à la
s « R»ine Manpierite ». Inutile d’ajoutpr
que cette deuxièipa forrpe de commémoi^
tion a toutes nos sympathies et qu'on pe
saurait trop la recommander.
La commémoration publique, présidée
par le Syndic, eut donc lieu lundi, daps
l’après-midi, avec la participation de plusieurs centaines de personnes qui bondaiept
la vaste enceinte ; un ^public où toutes Jes
classes sociales, toutœ les associations, topt
cç qu’ü y a d’officiel et de semi-officiel
étaient représentés. Les Autorités ihunipipales et autres, groupées sur la scène, aype
les orateurs, sont encadrées ¡par une vipg^
tainé de drapeaux cravatés de noir, Le
dfecours principal est prononcé par ! le
eomm. Üittadini, secrétaire provincial fasciste, si nous ne faisons erreur, discours
qui est tout Uh hymue à la mémoire de la
‘ Reine Mère, une exaltation enthousiaste de
ses qualités et de sœ vertus, et qui est
fort applaudi, ainsi que les allocutions du
prof. Atmio Jalla et de l’ip«.,Merlo, destinées à faire plus particulièremept Ressortir certains cqtés caractéristiques de sa
peisonpalité. ‘
La « réunion de Ste-Mai'guerite », de
dimanche dernier a été tenue par la « Pradeltorno », sous la présidence du iPasteur
de la Parpissè. Un, public sympiatliiquè et
attentif a suivi avec beaucoup d’intérêt la 1
causerie de notre jeune ami l’étudiant Gar- ^
diol, vice-président de la Société, sur la
Mission de l’Erythrée, une asuvre qui nous
tient particulièrement à cœur pour plusieurs raisons, entre autres parce que plusieurs des nôtres lui consacrent leurs forces et leur cœur. I..a collecte faite à Fissue de la réunion a produit là somme rondelette de 68 lires. '
PERRIER-MANEILLE. Notre phei- pas
teur'M. Micol vient de se séparer de nous
pour quelques mois, afin de s'acquiter envers la V. Table d’une mission daps la
Pouille d’abord et ensuite en Ecosse. Nous
lui renouvelons ici nos vœux de haiiriM
réussite dans son travail !
— Décès : Samedi 2 janvier, a eu lieu
rensevelissement de M. Alexandre Micai,
du Faureng (Ghabrans), mort à l’âge de
86 ans. Nous voyons avec un vif regref. disparaître avec lui un de ces Vaudois de la
vieille i-oche. qu’on trouvait dans toutes
les circonstances difficiles où il fallait du
courage et du dévouement. A tous les parents, et particulièrement à la famille Micol, de la Baisse, qui a eu soin de lui dans
se.s dernières années, nous voulons exprimer toute notre sympathie chrétienne.
V
f
POMARET. Une très nombreuse assemblée a pris part au culte de Noël et à la
Sainte-Cène, et un bon nombre ont [ms
part aassi au culte du dernier jour dc
l’an.
Le dimanche 27 déc-embre nos écoles du
dimanche ont eu leur belle fête de l’iarbre;
de Noël. Le temple était boudé. Un arbre
majestueux, quelques récitations et quelques chants ét une belle série de pnijer*- ^
lions lumineuses sur la vie de Jésus, plus
la distribution de cadeaux aux enfants, tej
a été le programme vivement apprécié des
grands et des petits.
— Notre temple sera bientôt tout à fait I
remis à neulf. I-a chaire et parties atte- nantes ont été restaurées et nettoyées, la
lumière électrique iastallée dans le temple et dans la sacristie. .Nous avons reçu.'l
dans ce but, un don de 150 lires de M. j
Henri Pastre, de Cannes, et 20 lires de
M.me Ix>uise 'Berger, de Chicago. Nous es-.
pérons que d'autres voudront les imiter, ^
à l'étranger. Ici, tous ont répondu à I'aj>-/^
pel et notre collecte spéciale a liépassé le^
15.000 lires.
— Une soirée récréative a eu lieu le 3*.
janvier, au Convitto, et nos jeunes gens
et jeunes filles se sont fait'honneur en
nous servant un programme intéressant
\wié.
— Actes liturgiques octobre-décembre.
3
w '
i
j
\ •
! las. Baptêmes : Cástagna César de Jides
(.Ciauiivas) - Comba EmiUo Giorgio de
Guido (Pomaret) - Costabel Anita d'Henri
(Vivian) — Ríbet íEnrica Ida fei|. iHepri
(isfírne).
Mariages : Peyrot Gustave (Lausa) et
Kïbet H#lène (Faure) — Peyrot Héîi
'(Crouzet) et Jahier Pina (Reynaud).
Déçès : Justet Jean Alexis, de la Novarea
(lünvers Pinache), âgé de 84 ans, enseveli
aux Chenevières le 10 novenibre — Ribet
Henri, de Pramol, décédé à rHôpital Vauduip — Collet Jean, de l’Elnvers .Pinache
,(ülos Reirán), décédé à l'Hôpital Vaudois.
âgé de 66 cins ; hommé doux et aimable,
qui laisse un bon souvenir et s'est endormi
paisiblement le 30 novembre. Nous exprimons encore aux familles éprouvées par ces
deuils, nos sentiments fraternels et notre
. . sgfmpathie chrétienne. G-C.
[ FRARUSTIN. Actes liturgiques du tri. ipestie octobre-décembre 1925. Baptêmes :
!B<iurt)e René d'Emmanuel (Cardons) ‘ Constantin • Vanda Irrna de Jacob (Coularei) Avondet Clelia de Frédéric (Pamouré) Ijong Honorine de Jacques (Couirinei) —^ Siibondet Nilda de. Jean (SaintBarthélemy) .■
Mariages : Pasquet Alfred d’Henri
;(Orotta) et Forneron Ernestine de jT.<au
t'..
rent (Prima), le l.er octobre — Gay Albert feu Pliilipije (Ruà de Prarustin) et
iBonnet Florine d'Henri (Coularei), le 12
novembre — Forneron Alexandre de David
jGayots) et Gaudin !MargueriJ.e de Jacques,
(GodSna), le 3 décembre — Gaudin Humbert de Jacques (Godina) et Forneron Clémentine de David' (Gayots), le 3 décembre
— Gardiol Eugène feu Paul (Déserta) et
Forneron Fanny de Philippe (Caveia), le
10 décembre — Simondet César de Jean
(tiaint-Bai'thélemy) et Genre Amandipe de^
Michel (Foumelà), le 24 décembre — Gaudin Emile feu Philippe (Nida) et Simondet léonie de Jean (Saint-Barthélemy),, le
3J décembre.
Ensevelissements ; Gardiol iEuridice feu
Jean, veuve de Paget Jean, 74 ans (Biglia),
. la 11 octobre — Cardon Anne Rachel feu
Philippe, veuve de Rbstagno Jacquès, 63
ans (Ciabot des Cardons), le 6 novembre
Gaudin Daniel feu Jacques, mari de
Ganiiol Madeleine, 76 ans (Veirolera), le
I i novembre. Combe Lydie feu Barthélani.>r, feifime de Gaudin Daniel, 59 ans
(Pralarossa), le 18 novembre. A. J.
RORA’, Dans les premiers mois de l’année courante un Comité ad hoc nonuné par
le Omsistoire se ‘propœe de commémorer
solennellement le BO.me anniversaire de
notre église, quoique sa construction relativement récente... la classe parmi les
.sopiir-s cadettes du Val Pélis ! A cet effet,
de considérables travaux d'amélioration \
' rintérieur, si nécessaires depuis longtemps,
viennent d’être commencés. L’encouragement tangible reçu déjà de plusieurs perSfonnes nous fait envisager sans trop de
crainte les lourdes dépenses que nous auyoics à .soutenir. Et c’est avec une reconnaissance toute particulière que nous commençons à mentionner les dons de iM.me
i^'anny liong, de Pignerol, Îj. 50Q, et de
;M. Humlieit 'Pomn, Paris, L. 50. Nas chers
amis et Rorengs de l’étranger, comprenilmnt, sans doute l’appel sous-entendu de
ces ciuelques lignes et ne manqueront pas
de suivre l’exemple mentionné, chacun selon la disponibilité de ses moyens. L’Eglise
de Korà sera ainsi aidée dans ses nobles
efforts, et en conservera un durable souvenir et une prof on de, reconnaissance. Les
dqps éventuels peuvent être adressés au
Paatepr de la Paroisse. a. f.
SAN’I’-JEAN. Actes liturgiques du scr
«Mwi senwgtre 1925. Baptêmes : Goss Henri
Pierre (12 juillet) — Pontet Bruno (12
avril) - - Albarin Adalberto, Albaain Albino,
lAlbarin Albina (19 Juillet) — (Durand
(9 août) ~ Bouvier Guido, Balmas Frédéric (23 août) “ l-«ngljaura Hélène (30
août) — Rostagno Sandro Luigi (6 sep
tèmbre) -7 ' JaUa Marguerite Madeleine,
^enusan Philippe, Peyrot Bianca Margherita (6 septembre — StaJlé Erica Marguerite, Bonnet David, Bonnet Mario (20
septembre) Bastie Olga (27 septembre) —
Mqprgliâ Paul (25 octobre) — Ponte >
Bruna (25 octobre) — Peyrot Giorgio (31
ijctobrp) Balmas Pauline (3 novembre)
^ Malan Lina, Revel Marguerite, Odin
Aliba (15 novembre) - - Jalla 'Nora (29
décerabra.
— Une solennelle commémoration de la
Reine Margtiente a eu lieu, dans; notre
temple, dimanche soir, avec le concours
d’une foule immense qui remplirait, outre
l’enceinte de l’église, la galerie et même
les marches qui conduisent à la chaire. Le
templç. artistiquement, bien que sévèrement orné, comme la circonstance le de^
mandait, de lauriers et de drapeaux en
berne, avait un aspect solennel dans son
austère ».simplicité, ün piquet d’honneur,
toutes les Autorités communales, les Sociétés ouvrières et autres, étaient largement
représentées avec leurs huit drapeaux res[«ctifs. M. Trop, dont le discours con»
vaincu, impressif, empreint du plus pur
patriotisme et de la plus grande vénération pour la Famille Royale en deuil et
iwur la Reine Marguerite, philantfiropique
entre toutes, a été écouté avec une attention soutenue et un profond recueiUemènL
La Chorale, nombreuse plus que jamais ce
soir là, a chanté ava: ensemble quelquesuns de nos beaux cantiques italiens, sous
la direction de M. A. Cbïsson. Y.
¥AJ.,DESE. N. C. Le 12 décembre, 1^
Dames et Demoiselles de FEglise ont eu
leur Bazar annuel, et elles sont très hem
reuses de pouvoir dire que ça été un vrai
succès. Ce fut avec une grande surprise
qu’eUes trouvèrent le soir, en caiæe, plus de
350 dpUare, qui serviront pOur les réparations dont le temple et le, presbytère ont
uu grand besoin. Les Dam^ et Demoiselles
qui se sont occupées pour la réussite du
Bazar, sont heureusep de ce résultait et elles se proposent de faire mieux encore
l’année prochaine.
L’Efelise de Valdese attend maintenant
son nouveau pasteur, M. Verreault, de
huisiana, nommé à runanimité en remplacement de M. Pons, qui a donné sa démission le moi,s de .septembre.
Nous envoyons, par le moyen de VEclu),
nos meilleurs souhaits à M. I*bns ; que
Dieu le bénisse dans son nouveau travail,
en qualité de professfeur. Quant à M. Verreault et à sa famille, nous 1eui' souhaitons la bienvenue, et nous demandons à
Dieu de bien vouloir bénir leur ministère
au milieu de nous. M. G.
NOUVELLES POLITIQUES.
Les honneurs funèbres rendus à la défi mte reine Marguerite ont été, comme on
pouvait d’ailleurs se l’attendre, des plus
solennels et des plus imposants. Avant que
le corps fût transporté à Rome pouf être
enseveli au Panthéon, de toutes les villes
de la Ligurie des milliers de personnes
sont venues on pèlerinage à la vüla, royale
pour rendre hommage aux dépouilles mortelles de Celle qui fut la première Reine
d’Italie et des centaines de couronnes envoyées par les Autorités de l’Etat, par des
associations, instituts, etc., ont rempli les
salons de la royale demeure. Le train qui
devait transporter le cercueil, au moyen
d’un vagon funéraire expressément apprêté, est parti dimanche, à 11.30, de Bordighera. A toutes les .gares, et le long de
la ligne de Eordighera à Rome, les populations sont venues rendre les derniers honneurs à la Reine défunte.
A Rome, les funérailles ont été grandio«“
ses. Un cortège immense, auquel ont pris
part les Souverains, les Princes, les Ministres, les Ordres équestres, l’armée, la magistrature, le clergé, les diplomates de toutes les nations et ^ime énorme foule, a accompagné au Panthéon le cercueil, enveloppé du tricolore, traîné sur un affût de
çanon, tandis que les fanfares jouaient des
airs funèbres et les cloches du Capitole
sonnaient le tocsin. Le cercueil, après la
cérémbnie religieuse, a été enseveli dans
un tombeau provisoire en attendant d’être
placé près de celui d’HuipfeoTt î-er
A cause de la 'mort de la Rejne Mère,
la Délégation qui devra négocier aveç le
Gouvernement angkis le réglenjent de notre dette de guerre, a renvoyé son départ
pour Londres ad 12 courant. Pendant cette
dernière quinzaine, en attendant l’ouverture des pourparlers Volpi-GhurcMU, nous
avons asskté à une pd.émique très animée
entre la presse anglaise et l’italienne. En • »
suivant dé près cette polémique courtoise,
on peut plévoir, surtout d’après le langage des grands organes anglais {Times,
fMtyly Telegraph, Dayly Chronicle, içtc.),
que les négociations ne seront pas aussi
faciles qu’elles l’ont été avec l’Amériqua
En effet, les Anglais ne semblent pas disiipsés à accorder une réduction du montant de la, dette dans la inênae mesure que
les Etats-Unis et se tiennent à cheval de
leurs droits.
Dans un des derniei's' Conseils des Ministres a été instituée Y Académie d’ItiMe,
qui aura pour but « d’encourager, ooordon,« ner et diriger le mouvement intellectuel
«itaben dans le champ des sciences, - des
« lettres et des arts, de conserver dans sa
« pureté le caractère national selon les tra« ditions et le génie, de la race et d’en fa«voriser l’expansion hors des confins de
« l’Etat ». La nouvelle Académie se com(Mserâ de 60 membres choisis par le Gouvernement parmi les personnalités les plus
éminentes daas les lettres et les sciences,
qui recevront annuellement 30.000 lires
d’appointements.
La Chambre sera convoquée samedi 16
courant, pour une séance commémorative
en l’honneur de la Reine défunte. La commémoration aura un caractère d’austère
¡sobriété, après quoi la Chambre sera fermée en. signe de deuil et ne se rouyrira
què le 20, i)our discuter le pacte de Locaxno. M. Musæilini, à cette occasion, parlera probablement sur toute la politique
étrangère
I — France. Les vacances parlementaires
donnent un peu de répit au ikbinet Briand
qui se prépare à soutenir les attaquen
qu’on lui feia à la réouverture de la Chambre. Pendant ces jours d’attente, les socialistes se sont réunis en, congrès extraordinaire pour discuter le pour et le contre de leur ¡participation au Gouvernement.
Au cours de la discussion, très animée,
plügieurs tendances se sont manifestées ;
cependant on peut prévoir que la décision
au sujet de la collaboration sera nulle.
— Un énorme scandale a éclaté en Hongrie, où plusieurs hautes personnalités ont
été arrêtées pour la fabrication de plusieurs dizaines de millions de francs français qui devaient être débités à l’étranger.
Les faussaires, appartenant aux partis de*
dixiite (nationalistes), agissaient dans un
but politique, c’est à djre qu’ils voulaient
se procurer les moyens' pour effectuer un
coifp d’Etat en vue du rétablissement de
la monarchie.
—^ Rouménie. A la suite du renoncement aux prérogatives de prince héritier
de la part du prince Carol, une grande
agitation s’est inanifestée en Rouménie, ce
qui a provoqué la proclamation de l’état
de siège sur tout le territoire roumain.
L’autorité militaire exerce la censure sur .
Id pfesse et a déjà fait saisir plusieurs
jouraaiix qui ont attaqué le Gouvernement.
'— Les pluies incessantes de cette der'.iè]-e quinzaine ont produit d’énornjes
dommages en Belgique. ¡Hollande et dans
le nord de la France. Plusieurs diguef ont
cédé, en Hollande, et les villes beigès de
Liège et Namur sont i^ans eau potable et
sans lumière électrique. La Seine a débordé, à Paris, et les dommages aux constructions. ponts, etc., se montent à plüs
de 30 millions de fràncs. t.
ÜT’
NgOfS reçevgns de<^lçi, part de ^
M.mes Caroliae et Dora iss
dons suivants :
Ecoles fie quartier
Hôpital du Pomaret
Hôpital de j[ja 'four
Refuge Roi CharleghAlbert
Asüe des Vieillards, Saint-Jean
Asüe de^ Vieillards, St-Geymaii}
Orphelipat Vaudois '
»
4
200,— '
?oo200,—'
200,—
200,—
200.—
aoa
Total L. 1.400,
En remerciant chalememément les généreuses donatrices, nous, formons (as
meilleurs vœux de guérison pour
Car dime Fontanor-Rçu^, qni à Mon Wfda
se souvenir de nos Œuvres, tout én étmt
alitée.
PENSÉES.
> i
La vie n’a de prix que par le dévouement
à la vérité et au bien. *
La célébrité va rarement eherchef ceux
qui ont fait profession de fuir la gloire et
dont la qualité dominante a été la modestie.
La valeur des hommes est en proportion
du respect qu’ils ont pour leur mère.
Les vrais horaines de progrès sont ceux
qui ont jxjur point de départ un resiiect
profond du passé. Tout ce que nous Ifaisôns,
tout ce que nous sommes, est l’aboutissant
d’un travail séculaire.
L’existence est la chose du monde la plus
frivole, si on ne la conçoit comme qn gtftid
et continuel devoir. i
Il est très difficile de prouver qu’on est
modeste, puisque, du moment qu’on dit
l’être, on ne l’est plus. Ernkst Renan.
Jean Ceïaaan, direetdor-responsable
Tftrra Pellica - limirimarie Alpin#
Les membres de la Famille REVEL, profondément reconnaissants, remercient tmvtes les personnes qui ies ont entourés d’affection et de sympathie à l’occasion de la.
maladie et du départ de leur bien-airnée
HADELÂINE REYEL née 6AY
ejm le Seigneur a rappelée à Ltd, le 4 egnrant, dans sa 80.me année.
<;() Dieu ! Jii o.s mon Dion l'oi-t. :
je te oliercKe ;ni point du jour:
mou âme a soit' de toi. .
« 'Mon âme s’est iittiacliæ à toi
pour te .suivre, ol ta, droite ¡me
.«outient». Ps. LXIII, 2, 9.
Ija 'four, le 6 Janvier 1926.»
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iANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOl^IO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
liUSERNA' S. GIOV. - Pastoie : Emilio Tron,
MASSELLO ' - Sig. G. Miegge, candidato teol.
PERRERÒ’ - Pastore : Luigi Micci.
PINEROLO - Patere : Luigi Marauda.
POMARETTO ■ -Pastore ; Guido Comba.
PRALI - Sig. Roberto Jahièr, studente teol.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO'- Pastore; Augusto JaRier.
lìitiLAREtT'O - 8ig. D. Gaydou, evangelista.
RODORETTO - Sig. Guido Miegge, eand. teol.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISOÌiE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore ; Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
PliA.DELTOR.NO - Sig. E. Ccassor, evangelista.
lABBAZIA - Chiesa - Pastore ; Arnaldo Comba,
,■ da Pilime.
'AOSTA - Chiesa ; 3, Rue Croix de Ville 1- Piistore : Eugenio Revel, ivL
BARI - Chiesa - Candidato teoL T. R. Castiglione, Via Roberto da Barn 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
biella, - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del : Consorzio Agrario - Sig.-Diodato Rosati, evang.. Casa Boglietti, Bielia-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Sig. Amalo
j: Bilioni'; evangelistgj
BRESCIA - Chiesa ; Via dei Mule (ang. Piazza
" Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaecaro - Sig. Pietro VarveUi, evang., ivi.
GALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Sig. C. Bon avia, evangelista, ivi.
MONFERRATO - Chieda: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
t|ATANIA - Chiiesa-: Via Naumachia, 22 - Pastore ; ^ Giuseppe Fasulo, ivi.
GHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. S. Pasqii.v
li ioni, evaj^g.. Villa Comunale, Casa ,Munez.
ÉOAZZE - Sjg. Gustavo Bert, evang., da Susa.
<JOMO - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
D. Revel, ivi. ,
EORATÒ - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi :] Pastore: G. Moggia.
ÉGURMAÌYEUR - Chiesa. Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Be^ nedetto Guidici, evangelista.
FIRÉNZE : - Chiesa : Via Serragli, 51 - Paì , ; store: V. Sommani, ivi.
•I K Chie?a : Via Manzoni, 13 - Pa
i storoi: E. Meynier, ivL
FIUME - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Bmahuete III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. .ìntonio
Cornelio, evangelista.
^ENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
i A. Simeoni, Via Gurtatone, 2.
- Chiesa Evangelica - Sig. C. Bonayia, evangelista.
ÌVREà - Chiosa : Corso Botta, 5 - Pastore :
! D. Forneron, Casa Bavero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
¿IVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Artnit) JÌuston, ivi.
: Culto
ogni Domenica alle ore ,19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Pranscini, 11. ■ ,, ,
MANTOVA - Chiesa,; Via Bacchio,,4 ■ Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pa
• story : Enillio Corsani, _
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via, Telesio, ■
22. — Cliie.sa di Via Fabbri, 9-:- Pastore:;
Eniilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25. Pastore : Attilio Arias, ivi. — Sigi Enrito
Corsani, evangelista (Diaspora).
NIZZA - Chiesa: Rue Gìoffredo, 50 - Pastore:
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PTOJ.TA - Sig. G. B. AzzareUi,
evangcli.stu. >
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore: S.
Colucci.
PALERMO - Cliiesa : Via Macqueda, 36 - Pastóre : Rinaldo Malan, ivi. ,
PESCOLANCIANÓ - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIÀ - Pastore: P. A.
BUlour, Asilo Evangelieo.
PIEDICAVALLO - Chiesa: Via Carlo Alberto.,
PISA - Chiesa ; V'ia Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
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HIESI - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
iMlngardi.
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Giuseppe -Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novèmbre, 107,
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Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Dosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa: Via Giosuè Car-,
dycei, 16-5 - Pastore: G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - -Chiesa ; Via Roma - Pastore :'
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SAVONA - Chiesa: Corso Crisi. Colombo, 13,
, - Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sarapierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiosai Viale Curtatone, 5 - Pastore ;
Giovanni Petrai. ivi.
SIRACUSA, - Via Cavour - Culto U MartedJy
aUe ore 18 - Pastore; S. Colucci.
SUS A - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evaoigelista, ivi.
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - *P.astore: Antonio Miccia, Via Dante .Vligliierl, 17.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele il
(angolo Via Principe Tommaso) • Pastori ;
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Qniiitó, 15. '— Sig. Carlo Lupo, candi'dato teol. (Diàspora). ^ ;
TRIESTE - Chiesa ; Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Seorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore; B-Celli, Rigaste S. Zeno, S'.i.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica, ì>
UFFICIO DI PREèlDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Éartolomeo Léger, moderatoje. - Sig. pastore Antonio
, Èostan, segietario-cassiere - Via, Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via (pietre Cessa,
42, Romn (26) - Professori : G. Rostagno,
Kt il, Voitiba, T, JLi/iigo,
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pemoe,
Via Avnaud, 31. -r- Commissione delie puhblicasioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig. V. Perazzi.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore
L, Mdrmula, Pìuerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pelliee - Dì
rettore : Pastore F, Olili, ,
CONVrno maschile - Pomaretto Direttrice : Sig.ra V. Davit,
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeHice - Direttrice : Sigilla A. Vineon,
OOMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VAL
, ■ DESI - Torre Peilice -' Presidente : Prof.
A, Sibille,
OSPEDALE EVANGELICO - Torino,-Via Ber:
thoUet, 36- Direttrice ; Suor Lidia Pasquet,
ospedale VALDESE - Torre PeUiee - Direttrice ; Suor J, Cugny,
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto Direi
. ti-ice,: Suor Ida Bert,
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLo'
ALBERTO » -, Luserna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Beney,
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Óoiild)
- Via Serru.glr, 31, Firenze - Direttore : '
Pastore V. S&mmuni. ■ ■ <
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pe.l
lice - Direttrice: Signa \Ade(c Arias.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vaileeresia - Direttore : Pastore F. A. Bilioni.
ASILO PEI VI?CCHI - Luserna S. Giovanni.
CASA DIACONESSE - g
ziime -. Via BerthoUet, 36, Torino - Direi ■■
torà ; Pastore A. Comba, Via Beauinont
22, Torino. ,
SCUOLE TiLEMENTARI, oltre a quelle ndU
VaUi Valdesi: Carema, Dovadola, Falerni ■
Forano, Grotte. Pachino, Palermo. Riesi,
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linea - Avvisi economici, L. 0,35 per parola per una volta - L. 0,‘^0 per due;p.C,.0,,I6
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gherita, Torino (5).
1926 : Pascal Fr., anc., Prali (2) - Guigou Jean, Id. (2) - R<»ta,n AIK, Id. (2) Grill íjjuis, Id. (2) - 'Rostan Pierre, Id. (2) Grill Jean, Id. (2) - Berger Catherine née
Grill, Id. (2) - Perrou Jeanne veuve Menusan, Id. - Garrou François, Id. (4) - SPeyrot Jean feu Antoine, Id. (2) - Guigou J.
Daniel, Id: (2) - Rostan Marie, Id. (2) Circolo Edelweiss, Id. (2) - Peyrot Louis,
Id. (2) - Menusan Pierre, Id. (2) - Rostan
J. Etienne, Id. (2) » Peyrot Suzanne, Id.
(2) - Richard Jean, Id. (2) - Rostan Su'isanne, veuve. Id. (2) - Marguerite Grill,
veuve, Id. (2) - Marie Long-Rostan, Prarostino (2) - John et ìHumbert Grill, NewYork City - François Perrou, Id. - Martinat Henri, Valdese - Grill Antoine, Id, Rostan Susanna, Chicago - Pascal Benjamin; Connelly Springs - Micol Pierre T.,
Id. - Rév. Lageard, África - Bounous B.,
Cannes (1,75) - Peyronel J., Id. (1,7.5) Tron B., Bordighera - Douglas Fiorina,
Pisa - Ghigo Abele, Roma (5) - Tourn Naiìf^
Milano - Pellegi’ini Davide, Torino (5) Rivoiro Ema.nuele, Id. (5),- Comba Giulio,
Id. (5) - Ricca Teodoro, Id. (5) - Peyran
,. !
Adele, Id. (2) - Grill, Id. - Rabaglio Sofia.
Id. ~ Bertalot Giov., M. - Reynaud Alice,
Id. - Broggi Madeleine, Aosta (2) - Ansermin. Adele, Id. - Berthod Alexis,^ (Jourma-,
yéur - Gay-Biolley Matildé, PerOsa Argetitinà (4) - Gay-Tron Matilde, Id. (2), - Bertalot Giovanni, Prali (2) - Bounous Marta.
S. (jcrmano Chisone (2) - Davit, famille.
Torre Peilice (7) - Vinay J. P., Id. - Grill
Filippù, Id. (7) - Pontet Stef., Bobbio P. Pons Eug., Massel (2) - Tron Henri, Id, (2)
- Tron Fi'éd., Id. (2) - Beux Aug., St-Louis Rostan Clémentine, New-York - Bouchard
Jjami, Praînol - Beux Henri, Id. - Bertet Adelaide, Inverso Pihasca (4) - Cecilia Jahier.
Id. - Josué Léger, Id. (3) Lduis Ribet.
Id. (4) - Caterina Castagna, Id, (2) - Durand Jacqueline, Id. (5) - Durand-Ribet
Susanna, Id. (2) - Jeanne Long, Id., 1925’
(2) - Long H.,’ancien, Id. (2) - Bleynat
Thomas, Pomaretto (2) - Perrou Madeleine, Id. (2) - Ribet-Grill Margherita, Id..
(2) - Ribet Jeanne, Idi (2) - Còmbai Guido.,
pasteur, Id. (2) - Balmas Vincent, . Id. (2)
Lantaret Jeanne, Id. (4) - BafàL Jacquès.
Id. - J. H. Mathieu, Id. (2) - J. L. Ribet.:
Id. (4) - Giaiero Enrico, Perc^ Argentina
(2) .- Grill Carlo, id. (4) - Angusto Pastre, Id. (7) - Ida Frey, Id. (4) - Rita Jahier, Id. (2) - Prof, Balrnas Jean, Id. (4)
- Serre Henri, Villar Perosa (2) - Jahiei'
Pauline, Paris - Pcyrot Adolfo, Torino (-5)
- BeUion Enrico, Luserna S. Giòv. - Vola,
Giovanni, Monchiero - Clementina Maianot, Luserna S. Giov. - Pons Louis, Salza
(2) - Breuza Irma, Id. (2) - Pascal J. Jacques Henri, Idi - Pons Jeanne, Id. - Pascal
Jean Pierre, Id. - Pa.scal Jean Henri, Id..
et 1925 (4) - Genre David, régent, Id. (2>
- 'Barrai (Giacomo, Rodoretto (2) - Tron
Julœ, Id. (2) - Tron François, Id. (2) Tron Benjamin, Id. (2) - Talmon Henriette, Id., 1925 (1) - Balme iHenri, Massei (7 ) - Breuza Auguste, Salza* (7) - Pons
Henri, Massello (2) - Micol Charles, Id.
(2) - Tron Henri feu Pierre, Id. (4) - Pony
Henri, Id. (2) - Giraud Alexand.re, Id. (2)
- Marguerite Meytre, Salza (2) - Tron. Au guste, Id. (2) - Pons Giovanni di Filippo,,
Ma.ssello (2) - Tron Pierre, Id. (2) - Mieggt
Giovanni, Id. (2) - Tron Beniaiïiin,q^', ,Irf.‘
(2) - Griglio.Maria, Prarœtipo.j(4) r
Pasquet, Id. (2) - Barai Alberto, Perosa.
Argentina - Reynaud Enrico, Pramollo, et
1925 (4) - Baret Enrieo, Inverso iPinasca
(2) - Maurin Giovanni, Rinasca - Mauri ri
Daniele, Sampienjarena (2) - Berselli Maddalena,, Salerno - Rivoir Emilip, Milano (5);
- Giordano Lidia, Venezia, 1925, - Diodàbf
Rosati, Biella Piazzo, 2" sem. 1925 e L
Sem. 1926 - Petrai Giovanni, Siena - Revef
iDavide, Como - Catalani Giacomo, Melfi Rocchi dott. Stanislao, Como - Goss Caterina, Torino (5) - Cocito Cléanthe, Id. (5) ,
- Bonnet Lina, Id. - Jahier Gino, Id. - Nairn,
Margherita,, Edimbourg (20,50) - Beitìiiat
Marguerite, liausanne (5) - Reynaud-Gardiol M., Genève - Bounous Miarthe, Men-.'
ton - Arnoulet, Conte, 1925 - ConSistoiiT
Iglesia Colonia Vaidense (23 exempl.) Sappé Edvi, New-York - Peyronel Cesar,
Id. - Roland Mary, Pinerolo (2) - Sappé’
Barthélemy, 'Angri^a. (A! suivre).
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Satnt-Jean, avec huit pièces. S’adresser
àit Prof. S. Tron - Via S. Pietro, 4 Pinerolo. ‘
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