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M. B. Léger, pasteur
2 copies
Année XXXIX.
21 Octobre 1904.
N. 43
L
DES VALLÉES
I * A lîSiSyVJV'X' OHAQUE> VB>JVr»RK>r>I
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Fini. IV, 8).
SOMMAIRE :
Prochaines élections — Le péché — La
séance d’ouverture de la nouvelle année
scolaire — Unions chrétiennes de Jeunes
Gens —Variétés — Refuge Roi CharlesAlbert — Menus propos — Clironique
— Nouvelles et faits divers — Revue
Politique.
Procliaines élections
Nous avons essayé, dans les deux
derniers numéros, de nous rendre compte
de la situation présente de l’Italie et
de montrer combien il est nécessaire
que les amis de l’ordre et de la liberté
secouent leur indifférence et s’unissent
pour s’opposer avec énergie au progrc.s
de l’esprit révolutionnaire.
Ce réveil de l’opinion que nous invoquions s’impose aujourd’hui d’une
manière pressante^ La Chambre des
députés est dissoute et les nouvelles
élections sont fixées pour le 6 novembre. Dans deux semaines chaque citoyen sera appelé à porter le poids de
son vote dans la balance qui doit décider dans quelle direction le gouvernement de notre patrie doit être orienté.
Les révolutionnaires n’ont pas attendu
le décret de dissolution pour entrer en
campagne. De l’extrême nord à l’extrême sud ils poussent des candidats
par centaines ; et là où il ne s’en trouve
pas qui soient entièrement de leur
bord, ils patronnent ceux qui en approchent le plus et qui, tout en faisant,
peut-être, par opportunisme, une profession de foi constitutionnelle, sont
plus chez eux là qu’ici.
Pour nous, l’esprit dans lequel nous
devons nous préparer à ces élections
nous paraît clairement indiqué. Aujourd’hui que les institutions nationales sont
ouvertement attaquées et avec une violence inconnue par le passé, nous ne
devons envoyer à la Chambre que des
hommes sincèrement et loyalement attachés aux institutions. Non seulement
le parti qui vient de montrer qu’il ne
craint pas, pour le moindre prétexte,
de jeter le pays dans les pires désordres, ne doit pas retourner renforcé à
la Chambre, mais il faut que le nombre
en soit réduit au point de ne pouvoir
plus tout au moins s’imposer par la
violence. N’a-t-il pas fait annoncer l’intention d’employer l’intimidation et la
violence aux élections mêmes, pour essayer d’éloigner des urnes les timides
et, en tout cas, s’assurer tous les sièges dans les bureaux. Raison de plus
pour que chacun fasse son devoir.
D’un autre côté, nous voulons être
hommes de progrès et de liberté et
nous voulons des représentants fran
chement et sincèrement libéraux et
démocrates dans le meilleur sens du
mot. Point de retour en arrière sur le
chemin de la liberté, et si le ministère
laissait entrevoir la moindre intention
de restreindre les libertés dont les partis extrêmes ont fait un si mauvais
usage, nous demanderions qu’il laissât
le pouvoir à d’autres et nous y contribuerions par notre vote. Mais la relation qui précède le décret ne nous
lais.se aucune crainte à ce sujet. M.
Giolitti et ses collègues céderaient le
pouvoir sans hésiter le jour où la Chambre cesserait d’approuver la politique
franchement libérale qu’ils ont suivie
jusqu’ici. N’avons-nous pas le devoir
de soutenir le gouvernement dans cette
voie ?
C’est donc à des candidats sincèrement et loyalement constitutionnels et
en même temps d’un libéralisme éprouvé,
que nous devons donner notre vote.
Nous espérons que la grande majorité
des citoyens s’inspirera de ces principes
et que la nouvelle Chambre sera plus
digne de son mandat que l’ancienne
et ne renouvellera pas les actes de lâcheté et d’hypocrisie qui ont discrédité
celle-ci. Le moment est sérieux et ces
élections auront une importance exceptionnelle. Que chacun ait pleine conscience de son devoir et que personne
ne se tienne à l’écart par indifférence
on par indécision. Dans un pays où le
peuple ne participe au gouvernement
que par l’élection des députés, il serait
inipardoTinable que ce moyen même
fût négligé, surtout dans des circonstances comme celles qui ont motivé,
avant le temps légal, cet appel au
peuple.
Un Docteur de la loi demande à
déaus ce qu’il doit faire [tour heriler
la vie éternelle.
Ce que nous héritons nous appartictit
de droit; peut-on avoir droit à la vie
éternelle.-’ Non certes, puisque pour
avoir droit à la vie éternelle il faut
avoir toujours observé la loi, qui demande que nous aimions Dieu de tout
notre cœur, et notre prochain comme
nous mêmes.
Le bon Samaritain, qui eut pitié
de son semblable qui se mourait le
long du chemin, tandis que deux hommes
religieux le virent avec indifférence,
et passèrent outre, accomplit une partie
de la loi, mais il ne pouvait hériter la
vie éternelle. Jésus qui a observé toutes
les exigences de la loi, est le .seul
lioinmo qui eut ce droit à la vie, et
le pouvoir de la communiquer à ceux
qui croient en lui. Mais pour croire
en lui nous devons reconnaître notre
péché, et les terribles conséquences qu’il
entraîne après lui.
Nous ne disons pas que l’homme
naturel soit nécessairement vicieux et
immoral, mais nous affirmons qu’à l’égard de la vie spirituelle, ou de ses
rapports avec Dieu, il est mort et justement exposé au jugement de Dieu.
Pour les ignorants le péché est synonyme de crime. Pour d’autres, un peu
plus instruits, le péché est synonyme
de vice. Pour ceux qui connaissent la
Bible, le péché est synonyme d'impiété.
Mais tout cela est arbitraire et faux,
car un homme peut être très droit,
moral et religieux, et cependant être
le premier ou le chef des pécheurs.
Paul, l’apôtre inspiré déclare qu’avant
de connaître Jésus, sa vie était sans
reproche, sa piété et son zèle à la défendre et à la propager, supérieure à
celle de ses collègues, et cependant il
se déclare le premier des pécheurs. Et
ce ne sont pas des expressions exagérées,
mais la simple reconnaissance du principe bien connu « qu’à celui à qui il a
été beaucoup donné il sera beaucoup
redemandé». Plus est grand le privilège,
plus aussi est grande la responsabilité,
et plus profonde la culpabilité.
D’après l’Evangile humanitaire qui
cherche aujourd’hui à supplanter l’Evangile de Christ, Paul, avant sa conversion était un modèle de sainteté,
au jugement de Dieu il était le chef
des pécheurs. Avec tout son zèle pour
la religion et sa prétendue piété, quand
il se réveille il se connaît comme blasphémateur. Vous repoussez justement
le jugement sur Jésus tel que le formulait
la majeure partie du peuple d’Israël ;
mais vous ne pouvez repousser le jugement que porte sur lui même le grand
apôtre des Gentils.
Dieu juge le péché d’une manière
différente des hommes. La plupart jugent
le péché d’après ses résultats, ou ses
fruits, ignorant que leur jugement à
cet égard est toujours coloré par leurs
instincts naturels. Ainsi leur conception de péché est impropre. I.e péché
d’après l'Ecriture est la transgression
de la loi, la révolte contre la volonté
de Dieu, pour suivre sa propre volonté.
La vie parfaite est celle de celui qui
n’a jamais fait sa propre volonté, mais
toujours et seulement la volonté de son
Père qui l’avait envoyé. Ainsi tout ce
qui n’est pas conforme à la volonté de
Dieu est un péché. Dieu ne juge pas
seulement nos actions, mais nos pensées
et les sentiments de notre cœur. Il
regarde non seulement à notre conduite,
mais aux motifs qui nous poussent à
agir. Et même les juges de nos tribunaux, quand ils doivent juger un
grand crime cherchent toujours à deviner
le motif qui a poussé le coupable à
le commettre. Dieu nous jugera d’après
notre caractère, non seulement d’après
ce que nous avons fait, mais d’après
ce que nous sommes. Une chose peut
paraître très estimable aux yeux des
hommes et être une abomination aux
yeux de Dieu.
Saul de Tarse avait embrassé la carrière religieuse, comme d’autres avaient
embrassé une profession quelconque.
La religion était sa spécialité, il s’y
appliqua sérieusement et obtint un succès splendide. Mais quand, du pied de
la croix de Christ, il regarda sa vie
passée, il s’écria : « Je suis le premier
des pécheurs. Ses grands privilèges
l’avaient convaincu qu’il était d’autant
plus responsable. — « Mais, ajoute-t-il,
j’ai obtenu miséricorde, parce que j’étais
dans l’ignorance». L’ignorance n’est pas
une excuse devant Dieu, mais dans ce
cas elle avait conduit le Seigneur à
étendre sur lui sa miséricorde, en l’amenant à la repentence et à la foi au
Seigneur. C’est par pure miséricorde
que Paul fut sauvé, et appelé à l’apostolat.
Rien de plus terrible, semble-t il,
que la destruction de Sodome et de
Gomorrhe, et cependant le Seigneur déclare que Capernaum et Corazin seront
traitées plus sévèrement encore, au jour
du jugement, parce qu’ayant eu le grand
privilège de voir Jésus et ses miracles
et d’entendre ses prédications, elles refusèrent de se convertir. Ces villes n’étaient pas plus moralement corrompues
que d’autres, mais elles se sont montrées insensibles aux précieux privilèges
que Dieu leur avait accordés.
Depuis la chute la nature humaine
est spirituellement corrompue et dépravée, c’est pourquoi il faut que l’homme naisse de nouveau, s’il veut entrer
dans le royaume de Dieu. Mais le péché n’a pas seulement rendu l’homme
corrompu et dépravé, il le soumet nécessairement au jugement et à la condamnation, puisqu’il est coupable, non
seulement d’avoir foulé aux pieds la
loi de Dieu, mais d’avoir repoussé le
salut qui lui était si généreusement offert. "«Vous ne voulez pas venir à moi
pour avoir la vie», dit le Seigneur.
D. T.
La séance d’ouverture
de la nouvelle année scolaiee
Comme d’habitude, la nouvelle année
scolaire, pour nos établissements d’instruction, a été inaugurée, lundi à 3
heures, par une séance solennelle, où
l’on a rendu compte des résultats obtenus par les élèves du Collège et de
2
- g
l’Ecole supérieure pendant l’année
écoulée.
M. le professeur J. P. Vinay, chargé
du discours d’ouverture, a parlé, d’une
manière simple et pratique, du but que
professeurs et étudiants doivent poursuivre.
Notre but, dit-il en commençant, doit
être, comme le dit le Règlement même
du Collège, de préparer moyennant une
sérieuse instrudion classique et une éducation chrétienne les jeunes gens en vue
d’études supérieures et spécialement en
vue des études de théologie. — C’est
à cette seule condition, croyons-nous,
que notre Collège, tel qu’il est, a son
entière raison d’être.
Que notre but, à nous, soit donc d’élever, avec l’aide de Dieu, dans le sanctuaire de la conscience des jèunes gens
un autel pour la vérité, pour la droiture et pour la justice ; qu’il consiste
à faire de braves gens, honnêtes et
bons et à former des hommes de bon
sens à donner à la Société tout d'abord^
et des hommes à offrir à l’Eglise, si
Dieu, dans sa miséricorde, les convertit
à son amour, et daigne les associer à
son service particulier.
Le but qui vous est proposé, à vous
messieurs les étudiants, est encore le
même que celui que nous devons atteindre, mais sous une autre forme ; ce
que les professeurs sont appelés à faire
de vous, vous êtes appelés à le devenir;
et de quelle manière ? — Tout simplement, c’est-à-dire en secondant leur.s
efforts, par le travail, une application
constante et en demandant à Dieu qu’il
bénisse l’œuvre qu’il vous donne à faire.
Tel est le but. Que faisons-nous pour
l’atteindre ? Quels sont nos moyens ?
Quels sont les résultats obtenus ? Quelles sont nos lacunes et nos difficultés?
Pour répondre à ces questions, M.
Vinay examine sous ses divers aspects
l’éducation que les élèves du Collège
reçoivent dans l’établissement et comment ils en profitent.
L’éducation physique lui paraît notre
point faible. 11 voudrait que les vacances d’été fussent moins longues, et qu’en
revanche il y en eût davantage dans
le courant de l’année scolaire ; que les
leçons fussent toujours intercalées d’une
courte récréation, et que les élèves profitassent mieux qu’ils ne le font de leurs
moments de liberté, en se livrant à des
jeux soit dans la cour du Collège, soit,
par le mauvais temps, dans la salle de
gymnastique. I.a récréation serait ainsi
un moyen d’éducation et contribuerait
à assurer, par l’épanouissement des énergies vitales le développement normal
de l’être humain. Citant le mot de Gœthe : « Va aux champs, jeune homme,
et vis avec les bêtes», il recommande,
pour les rares journées ou demi journées de liberté, les promenades à la
campagne et dans les bois, où l’arc se
détend, où l’on s’oublie soi-même au
contact de la nature, respirant à pleins
poumons, fortifiant le corps et délassant
l’esprit.
Passant à l’éducation intellectuelle :
« Ce que nous voulons, dit-il aux étudiants, c’est que vous vous armiez pour
le bon combat et que vous vous instruisiez du vrai sens de la vie ; ce que
nous voulons, c’est non pas vous enseigner des pensées, mais vous pousser
à la réflexion, vous enseigner à apprendre et à comprendre ; même quelquefois nous voudrions vous voir apprendre moins de choses, pour en savoir
bien quelques-unes. Mais ce à quoi nous
tenons le plus, c’est qu’en développant
vos facultés intellectuelles et morales.
vos consciences deviennent droites et
vos volontés fortes ».
L’orateur passe en revue les diverses
branches d’enseignement et donne sur
chacune des conseils pratiques. Il veut
que les lectures soient bien choisies et
que l’on se préoccupe moins de lire
beaucoup que de bien lire et de méditer sur ce qu’on lit. Il recommande
aussi aux élèves, et combien à propos!
de soigner leur écriture.
L’étude des langues vivantes est aujourd’hui plus nécessaire que jamais.
Que l’italien soit la matière principale
de toute notre instruction secondaire,
mais gardons-nous de négliger le français qui pour nous Vaudois n’est pas
moins indispensable, et ne prêtons pas
l’oreille à ceux qui voudraient le lai.sser
tomber sous prétexte qu’étant Italiens
nous ne devons avoir d’autre langue
que l’italien.
Pourquoi, de gaîté de cœur et par
indifférence, renoncerions-nous petit-àpetit à une langue, qui est conservée
avec tant de fermeté, comme langue
officielle, dans le Val d’Aoste, par ex.,
où les raisons pour la maintenir sont
beaucoup moins nombreuses et infiniment moins importantes que les nôtres?
Si partout ailleurs on fortifie l’étude
des langues vivantes, vous étudiants
vaudois, ne contribuez pas à affaiblir,
sans raison, celle que nous avons possédée jusqu’ici, mais plutôt fortifiez-vous
en elle et si bien, qu’arrivés aux examens de licence, vous puissiez toujours
dire : c’est une composition qiie nous voulons faire et non pas une simple traduction au moyen du dictionnaire, comme
si le français devait être traité à l’égal
d’une langue morte.
De même M. Vinay recommande chaleureusement l’étude de la Bible. «Vous
y trouverez un excellent aliment pour
votre esprit et une force incomparable
pour votre intelligence ; et plus qu’une
force intellectuelle, vous en retirerez
une vraie force morale, ce qui serait
double gain et, j’ose le croire, double
jouissance ».
Après avoir touché, plus brièvement,
aux autres branches d’étude, en recommandant aux élèves de mettre de
l’attention à tout ce qu’ ils font et de
se garder d’un certain dilettantisme
qui fait du travail un amusement, l’orateur conclut :
« Et en terminant, je dis à tous, en
me 1’ appliquant à moi tout d’abord :
que notre travail soit toujours accompli
sous le regard de Dieu et accompagné
de la prière, car Dieu ne saurait bénir
ce que nous voudrions faire sans lui
et malgré lui ».
Unions chrétiennes de Jeunes Gens
Le Comité de groupe du Piémont
adresse aux membres des Unions la
circulaire suivante :
Caro Signore ed Amico,
Conformemente alla comunicazione
fatta alla conferenza di Gruppo a Torre
Pellice il 3 Settembre u. s., vengo a
parteciparle il programma delle visite
che il Signor pastore Grosclaude, segretario temporaneo del Comitato Internazionale di Ginevra, farà entro il
prossimo mese di Novembre, alle Unioni
del Gruppo.
Il nostro Comitato ha espresso la sua
riconoscenza a quello di Ginevra per
l’invio di questo suo agente, ed ora
rivolge un caldo appello ai membri
delle Associazioni, ed ai Signori pa
stori, perchè vogliano con tutti i mezzi
facilitare la sua missione fra noi, sia
ospitandolo, sia accompagnandolo nelle
sue gite.
Al principio di un nuovo periodo di
attività, i consigli e grincoraggiamenti
che il Sig. Grosclaude porterà alle associazioni, saranno di grande efficacia
per l’opera nostra. Sarò grato alle associazioni che vorranno farmi conoscere,
con una semplice cartolina i risultati
di tali visite.
*
* *
Raccomando pure vivamente alle
Unioni di voler osservare l’imminente
settimana di preghiera, in conformità
al programma diramato dal Comitato
Internazionale, e di voler durante quella
settimana ricordarsi dell’opera di quel
Comitato, dal quale stiamo per ricevere
una nuova prova d’interessamento, colle
visite di un suo rappresentante.
L’ammontare delle collette fatte dovrà essere consegnato ai Signori Talchi
e Ricca.
*
=H =1:
Dovendo mensilmente inviare notizie
al Comitato Nazionale a Roma, sarò j
grato alle Unioni che vorranno fornirmene anche con semplice cartolina.
*
* *
Per norma degli unionisti che potessero parteciparci ricordo che il Congresso internazionale delle unioni cristiane, avrà luogo a Parigi alla fine
del prossimo mese di Aprile. Fornirò
a chiunque me ne farà richiesta, informazioni su quella conferenza.
Ed ora cari amici vi saluto di cuore
inviandovi auguri di prospero lavoro
in questo nuovo periodo di attività.
Per il Comitato di Gruppo
Ing. Emilio Eynard.
Novara, Via XX Settembre N. 4.
hovara, 11. 10. 904.
Pi'ograinnia delle visite del Sig.
Grosclaude.
Domenica 30 Ott. — Riunione Generale a Torre Pellice.
31 Ott.-5 Nov. — Visita alle varie
Unioni di Torre Pellice e riorganizzazione di quella Centrale.
Domenica 6 Nov. — Riunione Generale a S. Lorenzo (Angrogna).
7-11 Nov. —• Visita alle Unioni di Angrogna e riorganizzazione di quella
di Pradeltorno.
Sabato 12 Nov. — Visita all’Unione
di S. Giovanni (Luserna).
Domenica 13 Nov. — Visita a Rorà.
14-17 Nov. — Visita alle Unioni di
Villar e Bobbio Pellice.
Domenica 20 Nov. — Riunione a Massello.
20-23 Nov. — Visita alle parrochie di
Rodoretto, Praly, Perrero, Maniglia, per parlarvi dell’opera unionista.
24-26 Nov. — Visita alle Unioni di
Villasecca e Pomaretto.
Domenica 27 Nov. — Visita alle Unioni
di S. Germano e Pramollo.
28-29 Nov. — Visita alle Unioni di
Prarostino e S. Secondo ed alla
Chiesa di Pinerolo.
30 Nov. — Visita all’A. C. D. G. di
Torino.
Voici le programmo des réunions de
prière que la circulaire recommande :
Dimaiiche 115 Novembre.
PRÉDICATIONS SPÉCIALES
Royale invitation à la Prière.
Prières spéciales pour le Comité
Central International.
Lundi 14 Novembre.
Notre confiance dans la prière s’appuie sur la gloire même de celui qui
nous invite.
Prières spéciales pour l’Afrique.
Mardi 16 Novembre.
Comment arriver au Père ? Par le
nom de Jésus.
Prières spéciales pour l’Amérique.
Mercredi 16 Novembre.
Quelle est la condition de la prière?
La présence du Seigneur.
Prières spéciales pour l’Asie.
Jeudi 17 Novembre.
Où, quand, pour qui faut-il prier ?
Partout, toujours, pour tous.
Prières spéciales pour l’Australie.
Vendredi 18 Novembre.
En quel esprit faut-il prier ? En un
esprit d’humilité, de foi, de pardon et
d’actions de grâces.
Prières spéciales pour 1’ Europe.
Samedi 19 Novembre.
Les richesses de l’exaucement.
Prières spéciales pour l’Alliance Universelle.
Jésus-Christ est le même,hier, iiujonrfl’hui,
éternellement. Hébr. XIII, 8.
Le tunnel du Simplon.
De nos jours les esprits sérieux sont
troublés à l’ouïe des boucheries produites par la guerre de l’extrême Orient,
et à la vue de la masse d’ouvriers, et
de personnes plus instruites, qui déclarent vouloir lever l’étendard de la guerre
sociale. D’un autre côté il y a une vraie
satisfaction en voyant les progrès de
la science, laquelle ne découvre pas
seulement de nouvelles armes meurtrières, mais trouve de nouveaux remèdes à nos maladies, et règle les sacrifices faits par des personnes de cœur,
pour venir au secours des malheureux.
— C’est la science qui vient de triompher des dernières difficultés, en apparence insurmontables qui s’ojiposaient
à l’achèvement du percement du Simplon.
Le 4 Septembre, les ouvriers travaillaient au tunnel, les puissantes machines perforatrices continuaient à fonctionner. Tout à coup il faut les arrêter,
un formidable jet d’eau chaude, lançant
60 litres par seconde, inonde la cavité.
En quelques instants la galerie va se
transformer en fournaise. La retraite, la
fuite des ouvriers réussit avec peine,
comme par miracle. A un premier jet
s’en ajoute un second et un troisième
et d’autres encore. C’est tout un lac de
feu qui bouillonne avec fureur dans le
sein de la fière montagne. Il n’y a qu’un
procédé pour réparer un malheur en
apparence irréparable. Il faut abaisser
la température de ces sources ardentes.
Et l’on réussit à atteindre ce but.
— Parallèlement au tuiinel principal
on a percé un tunnel secondaire plus
petit, qui plus tard servira à décharger
le trop plein du premier. En attendant
il rend des services très opportuns. Il
sert de canal pour conduire les eaux
froides, qui viennent du dehors, du côté
d’Iselle. Il faut pour cela un effort prodigieux de bras, et beaucoup d’habileté.
Mais on ne vit pas dix ans enseveli
dans l’énorme crypte d’une montagne
sans en avoir reçu les muettes leçons
et en avoir appris les ressources ca-
3
.ii^chées. — Les escouades d’ouvriers ne
t| reculent point devant l’énorme fatigue.
'§11 fallait établir un tubage de 4 kilo|] mètres, et faire cela à la hâte, sans
li perdre une heure. Les vaillants soldats
du travail le font et continuent à y
i'-travailler.
Dans 15 jours la canalisation de l’eau
froide aura abaissé la température de
ces eaux bouillantes et de l’cdr environnant. Alors le travail général sera
repris. Les colossales pompes à dessécher fonctionneront énergiquement, les
^perforatrices agiront régulièrement, le
pic fera le reste. Et dans deux mois
l’on pourra établir l’heure précise à laquelle sera réduit en poudre le dernier
voile du diaphragme. L’on peut être
certain que le i_.r Juillet 1905, sous
Irles routes du Simplon passera sifflant
et dévorant l’espace la locomotive ornée de bannières et de fleurs, pacifique
épopée de la civilisation. Cette épopée
gigantesque est bien propre à nous
soulager des inquiétudes de notre époque troublée.
(Tiré du Cafjurci). D. T.
Refuge Roi Charles-Albert
La commission des Institutions Hospitalières remercie vivement toutes les
personnes généreuses qui ont concouru
par leurs dons à la dotation du lit
«William Meille » en mémoire du fondateur du Refuge Roi Charles-Albert,
j ainsi que le comité organisateur de la
souscription et d’une manière toute
spéciale M. le professeur N. Tourn
directeur de « VEcko des Vallées ».
L’on ne pouvait mieux honorer la
mémoire de celui qui a consacré la
' dernière phase de sa belle activité au
Soulagement des souffranc.es humaines,
qu’en continuant son œuvre.
Le lit qui portera son nom va être
placé sans retard et sera marqué par une
plaque portant l’inscription : M. William
Meille fo)Hlateur du Hefitge.
Pour respecter les volontés du défunt
et pour rester dans cette simplicité qui
sied si bien partout, mais qui devrait
caractériser toujours les œuvres de bienI faisance,un simple agrandissement pho^tographique symbolisera la présence
du fondateur au Refuge pour lequel
il a tant travaillé et où il a terminé
i son existence terrestre.
Pour la Commission
Le Erésidenl : Jean Maggiore.
•Hin
Latin Coiiiiiiercial.
Jusqu’au commencement du siècle
dernier les travaux scientifiques s’imprimaient en latin ; l’on se figure facilement combien cette langue universelle
permettait à un savant de n’importe
quel pays de se tenir au courant du
mouvement scientifique.
Ensuite chacun peu à peu en vint à
écrire dans sa propre langue et le latin,
que l’on continua à enseigner, servit.... à
développer l’esprit, dit-on; ainsi soit-il!
j II n’y paraît pas tant, mais enfin glisI sons : ce n’est pas moi qui me sens
kde taille à lutter contre ce géant, j’entends résonner l’ironique remarque des
.monatti: «Va là, povero untorello, non
Sarai tu che spianterai Milano. »
! En 1881 l’abbé Schleyer créa de
toutes pièces le Volapiik, le .succès fut
I éphémère.
! En 1887 le médecin Zamenhof créa
; l’esperanto plus facile à apprendre.
Maintenant l’on prône un latin dit
commercial qui, si on en croit les nouveaux prophètes, sera la langue internationale de l’avenir, un latin simplifié
que Cicéron et ses disciples désavoueraient avec horreur sans doute. Un
sieur Colombo a publié un manuel de
« latin commercial » (Paris Lethielleux
10 rue Cassette) facile à apprendre,
avec un petit nombre de mots racines,
syntaxe nulle, précis, à côté duquel
l’esperanto ne serait que du verbiage.
Cela prendra-t-il ? Il serait fort à
souhaiter qu’une langue internationale
prît pied. Si ce latin réussit l’instrument
compliqué dont nous avons mis huit
ans à étudier les rouages (je veux parler
du vieux latin) viendrait à nous être
utile.
Mais après les échecs subis par le
Volapük-esperanto il est bien permis
d’être un peu sceptique et de terminer
en donnant un con.seil en flagrante
contradiction avec l’idée du latin langue
universelle. Mes amis, étudions les langues vivantes pendant que nous sommes
jeunes. Mg.
C lî ij O I ü C fl
Collège. I-a séance d’ouverture a
eu lieu lundi k 3 heures, en présence
d’un public qui nous a paru encore
plus restreint que d’habitude, ce qui est
regrettable. Il semble que notre population de la Tour et des environs devrait s’intéresser davantage à nos établissements d ’ instruction. Notons la
présence, cette année, du syndic et de
plusieurs assesseurs et conseillers municipaux de la Tour.
M. le professeur Jahier, directeur du
Collège, a ouvert la séance en donnant
la parolé à M. le professeur J. P. Vinay
chargé du discours d’ouverture. Nous
donnons dans une autre partie du journal un résumé de cet intéressant discours, prononcé en français.
Le Directeur rend ensuite compte des
résultats obtenus par les élèves pendant
l’année scolaire qui vient de se clore.
]..e Collège a été fréquenté par So élèves,
19 au lycée et 61 au gymnase (parmi
lesquels, 20 jeunes filles). 18 des élèves
du lycée ont obtenu la promotion ou
la licence, un seul, de la seconde, a
échoué. Au gymnase 48 élèves sur 61
ont été licenciés ou promus. Ont échoué
I élève de la cinquième, 2 de la quatrième, 3 de la troisième et 6 de la
première. Dans l’ensemble, les ré.sultats
ont été bons et le Commissaire qui a
assisté aux examens de licence a exprimé sa satisfaction.
L’Ecole .Slipci'icuvc, qui n’avait plus
que la 4.® et la 5.8, a été fréquentée
par 6 élèves, dont 3 externes. Les trois
élèves régulières ont été promues avec
satisfaction, et les deux de 5® ont obtenu leur brevet dit de la Table.
Nous avons dit la semaine dernière
que la première classe de l’Ecole IIOCuialc est régulièrement constituée. Elle
s’annonce sous les auspices les plus
encourageants, puisque dix élèves s’y
sont de suite fait inscrire.
Les nouvelles admissions sont nombreuses, et la |)remière année du gymnase compte 23 élèves, dont 14 jeunes
filles.
ijil Toili*. Instnic.tion priinuire.
Le examens de la deuxième session
sont terminés : dix candidats qui avaient
quelque branche à refaire ont obtenu leur
licence élénientaire¡\cs, inscriptions sontou
vertes et l’année scolaire va commencer.
Nous retournons cette année au système
mixtepour toutes-les classes, depuis la
I.’® jusqu’à la 6.“’® élémentaire. Nous disons jusqu’à la 6.™® puisque l'Administration communale a bien voulu, sagement croyons-nous , ajouter cette
nouvelle classe instituée par la loi
Orlando.
Les quatre premières classes constituent, d’après la nouvelle loi, le vrai
cours élémentaire qui doit préparer les
élèves à entrer après la 4.'“® dans les
écoles secondaires moyennant un examen dit de rnaturità. Les examens d’admission à la première classe du gymnase,
de l’école technique et de l’école complémentaire sont abolis.
Les 5.’“® et 6.“® classes mixtes, instituées dès cette année à la Tour, seront
confiées au même instituteur avec un
horaire à part pour chaque classe, c’est
à dire trois heures pour la 5.’“® et trois
pour la 6.“‘®, outre les matières facultatives, et constitueront le cours populaire, destiné spécialement aux élèves
qui ne désirent pas continueur les études dans les écoles secondaires.
Il semble, tout d’abord, que ces trois
heures et demie par jour, tout compris,
pour chaque classe soient trop peu ;
mais si nous pensons que, ces dernières
années, l’instituteur devait avoir sous
sa direction deux classes à la fois, et
partager son temps entre les deux, il
nous semble que le profit pourra être
plus grand maintenant, même avec un
horaire réduit, car le maître pourra se
donner tout à une classe, tour à tour,
sans être constamment dérangé par ceux
dont il ne pouvait s’occuper qu’ indirectement. Nous y voyons encore un
autre avantage ; c’est que les élèves
qui devront rester chez eux avant ou
après midi, pourront employer leur
temps, soit à mieux préparer leurs
leçons, soit à s’occuper à quelque travail, à la maison, à la campagne, ou
bien en s’acheminant à un métier.
Le programme d’enseignement dans
les 5.'®® et 6.“® classes comprend : italien ;
notions d’histoire civile de l’Italie au
XIX.™® siècle, en rapport avec les faits
économiques ; notions sur les institutions civiles de l’Etat ; géographie générale et économique, particulièrement
d’Italie; arithmétique et notions de
géométrie, comptabilité pratique et d’économie domestique; notions de sciences
naturelles, de physique et d’hygiène ;
calligraphie et de.ssin ; travaux de coûture pour les jeunes filles.
Le chant, le travail manuel et l’agriculture, et mêmes d’autres enseignements répondant à des besoins particuliers de la population pourront être
institués par les Communes, dans des
heures et avec des rétributions à part.
— Fête des arbres. Elle aura lieu jeudi
prochain, 27 courant, à Piampra. Elèves
et maîtres des écoles primaires et secondaires y prendront part.
Chronique électorale.
La campagne est ouverte et le chassécroisé des circulaires et des manifestes
va commencer. Nous ne commettrons
pas la faute de nous diviser comme on
essaye de nous y amener en lançant
des candidatures plus ou moins sérieuses, mais qui, en tout cas, n’auraient
actuellement aucune chance d’aboutir.
I>e candidat qui a sollicité à deux reprises nos suffrages se représente, paraît-il, pour la troisième fois, et cette
fois il s’est mis ostensiblement sous les
ailes du socialisme le plus révolutionnaire et de son grand organe VAoaidi !
Au moins les positions sont claires.
Telles les juge aussi la Stampa, qui exprime en ces termes son opinion sur
la situation dans notre collège.
« Si ripresenta l’on. Soulier: contro ha
posto la sua candidatura l’avv. Giretti :
non abbiamo nessun entusiasmo per
l’on. Soulier, e lo combatteremmo se
non avesse di fronte l’avv. Giretti.
Date queste candidature, è bene che la
maggioranza degli elettori si affermi
ancora sul nome dell’on. Soulier, la
cui rielezione è certa. »
de réditeur Ulrico Hoeplì, de Milan
Opere di Gaetano Negri, voi. I. Nel Pre.seiite e nel Passato, 2.a edizione
postuma largamente accresciuta, di
pag. VIII-423. 1905. Milano, Ulrico
Hoepli, editore. L. 4,50.
Ingegnere Efkren Magrini. Le abitazioni popolari {Case operaie)., di
pag. XVI-309 con 151 incisioni. —
Ulrico Hoepli. Editore. Milano 1904.
(Manuali Hoepli), L. 3,50.
Ricci prof. dott. Serafino. Manuale
(li Archeologia e Storia (lell’Arte
greca. 3.a ediz. di pag. XLVIlI-270,
interamente rifatta sulla 2.a del prof.
I. Gentile con introduzioni e appendici bibliografiche e con relazioni intorno alle ultime scoperte archeologiche, sul luogo dell’antica Tròja e
intorno ai risultati ottenuti sugli scavi
dalla R. Scuola italiana di Archeologia in Creta, con 215 tavole aggiunte e inserite nel testo e un atlante
complementare di 149 tavole. Milano,
Ulrico Hoepli, editore, 1905. Due volumi L. 11,50.
Ing. G. Beltramt. La filatura del
cotone. Manuale teorico-pratico di
pag. 537, con 196 incisioni e 42 tabelle. Milano, Ulrico Hoepli, editore.
L. 6,50.
Dr. E. Molinari. Trattato di « Chimica inorganica » generale e applicata airindustria. Un volume
della Biblioteca tecnica hoepliana di
700 pag. con 178 incisioni e una tavola in cromolitografia. U. Hoepli,
editore, Milano, 1905. L. 12,50.
Nous signalons encore une autre importante publication que vient d’entreprendre l’actif éditeur. C’ est l’édition
en 6 volumes des œuvres complètes
de Manzoni. Les deux premiers volumes ont déjà paru et contiennent, le
premier «i Promessi Sposi ■», avec 40
planches de Previati (L. 5), et le second
« Brani inediti dei Promessi Sposi ». Le
premier s’ouvre par une étude originale
de Michele Scherillo sur « gli anni di
noviziato politico del Manzoni». — I.es
gens de lettres ne manqueront pas de
faire bon accueil à cette importante
publication, qui n’est pas une simple
réimpression des œuvres de Manzoni,
mais une vraie édition critique.
La Rivista Cristiana.
Soraiaario del Numero di Ottobre.
A. Meille: Il prof. dott. Emilio Comba.
Commemorazione. — E. Buniand: l.’arte
religiosa 'in Italia. — G. Litìzi : Il movimento nazionale degli studenti cristiani. — E. Bosio: Critica e buon senso.
— G. Lazzi: Rassegna mensile. — Dalle
Bicistc. — Il Cronista : Notizie spicciole.
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risparmiando al lettore tempo e denaro e dandogli modo di tener dietro al movimento del
pensiero e della coltura contemporanea.
NoQYelles et faits divers
Le Times vient de révéler au public
qu’en 1862. lorsque Garibalbi organisait
sa campagne contre Rome, le gouvernement anglais fit offrir officiellement
au pape de transporter sa résidence à
Malte. Quel dommage que l’offre n’ait
pas eu de suite et que . la * question
romaine » n’ait pas été ainsi résolue
dès lors.
La seconde série des réunions de retraite pastorale de la Suisse romande
a eu lieu à Morges, lundi, et à SaintLoup, mardi.
On n’aurait pu, écrit-on au journal
de Genève, souhaiter fraternité plus sincère et plus profonde. Aussi le désir
a-t-il été unanime de les voir se continuer, à Saint-Loup, d’année en année,
à la fin de septembre, et englober si
possible, les quelques retraites cantonales instituées ces dernières années.
Les sujets traités ont excité le plus vif
intérêt et provoqué d’intéressantes communications ou discussions. La question
d’hygiène, à propos de la sainte Cène,
soulevée à Strasbourg il n’y a pas longtemps, a été introduite par des orateurs
bien au courant des choses d’Allemagne : MM. Henri Roehrich, pasteur aux
Pâquis (Genève), et Gustave Metzger,
pasteur au Petit-Saconnez. LTne commission sera nommée qui l’étudiera d’une
manière générale.
L’étude de M. Borel-Girard, pasteur
à la Chaux-de-Fonds, sur le « Recueillement», a été écrite avec un vif intérêt, ainsi que les discours et allocutions prononcés le lendemain à St.-Loup
par MM. Rau-Vaucher, directeur, Alfred
de Meuron (Genève), et Alexis de Loës,
professeur à Lausanne.
— Il ne se passe presque pas de
jour sans qu’on signale en Macédoine
de nouveaux assassinats de Grecs par
des Bulgares.
Ainsi, dans le village de Brot, près
de Monastir, dimanche passé, un prêtre
orthodoxe a été assassiné pendant qu’il
célébrait la messe. Sa femme a été brûlée vivante dans sa maison ; un notable grec a été également assassiné dans
l’église.
. Une grande effervescence règne parmi
la population grecque de Macédoine,
au sujet de ces crimes qui ont pour
but de terroriser les Grecs pour les
obliger à se déclarer Bulg'ares ; les comités cherchent à représenter l’élément
bulgare comme prédominant.
— On télégraphie de Montevideo
au Times, en date du 11, que le désarmement des troupes rebelles a recommencé. La paix est assurée, mais
les conditions normales n’ont pas encore été rétablies.
Une dépêche plus récente annonce
que la Chambre et le Sénat ont approuvé les bases arrêtées par le gouvernement pour la conclusion de la
paix. Le président a été vivement acclamé.
Revue Politique
Personne n’a été surpis du décret de
dissolution de la Chambre portant la
date du 18 c., et si étonnement il y a
c’est que cette mesure imposée par les
circonstances n’ait pas été prise plus tôt,
vu que, de l’avis de tout le monde,
elle était inévitable. « Les dé.sordres récents, dit le rapport détaillé qui accompagne le décret royal, ont créé un état
de choses qui permettrait malaisément à
la Chambre des députés d’avoir la sérénité
voulue pour la discussion des problèmes
vitaux s’imposant à son examen ». Après
avoir passé en revue la besogne accomplie
par le ministère Giolitti, le rapporteur
expose un vrai programme de gouvernement futur qui doit servir de plate-forme
aux élections dont la date est fixée au
6 novembre. M. Giolitti et ses collègues
sont, entre autres choses, d’avis qu’il
n’est pas même le cas de parler de
diminution des dépenses militaires ; que
le Gouvernement doit à l’avenir avoir une
action plus efficace pour le maintien de
l’ordre public, sans toutefois enfreindre
nos libertés; que de sérieuses dispositions
doivent être prises pour venir en aide
aux populations du Midi et des îles ;
et qu’enfin l’exercice des chemins de fer
par l’Etat est le plus convenable aux
points de vue social, économique et politique. Voilà tout autant de questions sur
lesquelles les électeurs vont être appelés
à se prononcer.
Y a-t-il lieu d’espérer que le programme ministériel rallie les libéraux de
toutes nuances et les fasse triompher sur
les ennemis des institutions qui fourbissent leurs armes depuis si longtemps?
N’allons pas croire surtout que les divisions, plus apparentes que réelles, des
partis avancés, vont rendre la lutte moins
acharnée et les adversaires moins redoutables. Si les vrais libéraux ne savent
pas s’unir mieux qu’ils ne l’ont fait par
le passé, et ne s’efforcent de se réveiller
de leur torpeur, on peut s’attendre à
ce que le manipule de l’E. Gauche révolutionnaire fasse encore quelques dizaines de recrues. Est-ce là ce qu’il nous
faudrait ? Souhaitons pourtant de grand
cœur une assemblée de représentants
partisans de toute liberté bien entendue,
désireux d’introduire dans notre législation toutes les réformes que le progrès
et les temps nouveaux réclament, sincèrement préoccupés des besoins de la
classe ouvrière, mais que Dieu nous garde
des démagogues à la Eerri et des fauteurs de désordres !
— Les possessions allemandes de l’Afrique austro-occidentale n’ont pas procuré
de grands avantages à la mère patrie
jusqu’ici. Voilà des mois qu’on lutte avec
fort peu de succès contre les insurgés
indigènes. Dernièrement le chef des tribus
hottentottes, qui était demeuré fidèle à
l’Allemagne a fait défection aussi, les
porteurs indigènes ont presque tous déserté et ont été renseigner les révoltés
sur les positions et les plans de combat
des Allemands. Bref, la situation est|
des plus critiques et le chef du corps 1
expéditionnaire qui dispose actuellement
de 10 mille hommes, réclame de prompts
renforts, d’autant plus indispensables que i
les insurgés reçoivent journellement des f
armes et des munitions leur arrivant des l’
possessions anglaises de l’Afrique du Sud. j
Georges de Saxe vient de mourir, et |
son fils, le mari de la trop fameuse
princesse de Saxe dont les journaux se
sont beaucoup occupés, est appelé à
lui succéder sous le nom de FrédéricAuguste III.
— A signaler une nouvelle sanglante
bataille en Extrême Orient. La localité,
Yentaï, Peunsi-hou n’a pu être précisée
encore, mais on sait positivement que
les pertes des deux côtés sont colossales.
Du côté des Russes elles se chiffrentT
par 30.000 h. entre morts et blessés.
Le combat, un des plus meurtriers de la
campagne, a duré, sauf de courts intervalles pendant la nuit, trois jours consécutifs, les 12, 13 et 14 c. et a eu comme
résultat stratégique une nouvelle retraitent
des forces russes, Kouropatkine avait
cependant pour lui l’avantage du nombre )
— 220.000 russes contre 200.000 japonais — et du terrain, sans compter qu’il
avait pris lui-même l’offensive. L’aile
gauche a pourtant résisté et les dernières
nouvelles nous apprennent que les Russesi"
viennent de remporter, le 16 c. une petite
victoire sur l’ennemi à qui ils ont pris
environ 150 prisonniers et 14 canons.
La bataille continue toutefois et c’est
sous une grêle de balles, de boulets et
et de shrapnells que l’aile droite sé“^'
replie vers Moukden. On dit que Kouropatkine a attaqué cette fois, sur l’ordre
péremptoire du czar. D’autres affirment [
par contre que le czar n’y est pour rien|
et que le général en chef a voulu tenter
la fortune avant l’arrivée de Grippenberg.f^
Quoiqu’il en soit, comme le sort ne lui
a pas souri, on blâme son imprudence,
tout en ne désespérant pas encore quant
à l’issue finale.
j. C.
A. Ri VOIR, gérant-administrateur.
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8.56 12.41 15.54 1 9.36 20.30
9.1 12.44 15.56 19.41 20.23
9.23 1 3.6 16.12 20.3 20.53
9.31 1.3.13 16.20 20.12 21.2.
Pignei'ol
Turin 7.26 9.15 10.55 14.32 17.32 [21.35 22.21
(1) Jours de fête des mois de juillet, août et septembre.
Turin-Pignerol-Ia Tour
aooél. accél.
Turin 5.35 9.15 12.55 16 — 17.35 19.49.
Pignerol ( a. 8.56 10.36 14.2 17.21 18.21 21.2
\ d. 7.6 10.45 14.10 17.31 18.28 21.11
Briquéra { a. 7.27 11.7 14.28 17-53 18.56 2133
d. 7..30 11.10 14.30 17.57 18.58 21.38
La Tour 7.56 11.36 14-54 18.25 19.21 22.6
Tramway Pié'nerol-Péroüse
(1)
Pigïierol 5.4 7. 9.S0 10.40 14.30 17.25 18.44 21.2(7
S. üermain 5.41 7.36 10.6 M.10 15.6 18.1 liUO 21.S6
PèïOHse a. 6.15 8.10 10.40 11.51 15.40 18,35 19.54 22.30
dtUffences 8.20 1.8.45
arr. PeiT'ier 9.50 20.15
„ Féruistrelles 11. 21.25
(1) Facultatif depjfis le l.r Septembre,
(Fénestrelles ■ Perrier) - Pérouse - PigneroÎ
(3) f6Bt.(2)
.¿IFênestr. 4..30 16-30 17.80
Ijl’errier (1) 5.15 17.15 18.16
Përouse a. 6.30 18.30 19-80 j
„ d. 4 45 6.41 812 11-45 14.50 17.26 18.45 20, 19.4?)
S.Oermain 5.20 7.1(1 H.47 1220 1525 182 1921 20.35 20.i
Pignerol 5,55 7.52 9,22 12.55 16 18.37 19.56 21.10 20 59
il) Facultatif depuis le 1,r septembre. (2) De juillet â
septembre. (3) A'st supprimé les Jours où il p ale featiVO.