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Année Sixième.
23 Avril 1880
N. 17
TÉMOIN
! iii
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOISES
i,.. ;:,, , n,: : Paraissant chaque Vendredi
Vous. me Actes 1» S». 5’utvanï la vérité avec la charité, Ep% 15.
Vfeix D’iiteÖtiNÄMfaHTPAR AN Touç .. de posta. - ■ ■ . ■ .0 rt« o'nK«««« • !! Un ou plusieürs numéros aépa- On s abonne . *^deinafidéa avant le il. Pour VJniérieur chez MM. Iss.j rage 10 cent, chacun. paSteura et les libraires de Annonces ; S5 centimes par ligne, . Terra Pellicè. . Les envois ti^argent se font par Pou.r^«.auBur«*u«d- , CtofrZ miBiattatlon. [| rtiM Arffé«iino. 1
Pour itt ftEpÀCTIOlk adresser ainsi r A la Ì>irection du Témoin ^ Pomaretto ( Pineroïo) Italie. . I TdUf'VÀBIiÎl^IS-TRATlON adresser ainsi : A l’Aditiinlstratioc du Témoin, Pomaretto ( Plnerolo^'-ltatie. |
Ö oittï ïïaa ir © Le. SyaoiioiVaudois de 1848; tr-îC®wpôndiiM«r. <T- Cooférence libre du Val r|||^li8.
motivelles feligimsçs et fails rfivers.
î7:;fl
'i‘>J Jif'l:) l-îi.j
Ykmm DE im
Noua iavons " cité' un fragment
d’une lettre de Tancien Modérateur J.^P. Bonjour; nous voulons,
avant d’aller plus loin transcrire
quelques paroles seulement d'un
homme qui depuis vingt ans s’était donné à l’Eglise Vaudoise
pour la rélever religieusement et
moralement.’ Le général Beckwith
suivait avec le plus sérieux intérêt
les incidents successifs de ce débat,
mais en s’abstenant scrupuleusement d’y mêler sa personnalité,
c’est-à-dire l'autorité qu’il avait
acquise par son infatigable dévouement* et, sa libéralité inépui■sable. • .
Toutefois lorsqu’on crut pouvoir
requérir dé lui qu’il intervînt auprès deS'pasteurs pour les engager
à se désister de leur opposition,
il répondit, et n’en fit un mystère
à personne, que les actes des
représentants ou serviteurs de
la vérité devaient être absolus
comme elle ; qué comme l’homme
privé, il se réjouissait eitrâmement de ce qui était arçivé; Ü
ajoutait ’cette déclarâtfôi^’;fpêl’'€â-^^^
ractéristiqUe ; < je vois dans la
conduite de la majorité des ecclésiastiques la récompense des travaux et des sacrifices que j’ai
supportés jusqu’ici ».
La requête au Roi, rédigée
conformément au vœu unanime
des paroisses qui avaient demandé
un Synode, avait été signée par
tous les membres de la Table et
expédiée à Pignerol d’abord, d’où
l’Intendant devait la transmettre
avec son préavis à la secrétairie
d’Etat. Tout le mois de novembre
n’avait pas suffi pour préparer
cette relation. On disait bien que
le billet royal ne tarderait pas
à paraître; mais le 15 décembre,
le 29 décembre, en janvier môme
rien n’était encore arrit^ à Turin;
le document dormait paîsiblement
dans les bureaux de l’Intendance,
A.
2
et lorsqu’il ne fut plus possible
de l’y retenir plus longtemps, on
trouva le moyen de le recom>
mander à la sollicitude d’un em^
ployé au Ministère de rlnterieur
qui le garda encore plusieurs semaines dans ses tiroirs. Nous n’avons pu en vouloir ni à l’Intendance
ni au Chef de bureau du Ministère, parceque nous nous sommes
convaincu qu’ils avaient été l'un
et l’autre induits en erreur sur
l’importance et la nécessité du
Synode demandé ; c’est ce que nous
avons appris de leur propre bouche. Une circonstance très-heureuse avait procuré à l’un des
membres delà minorité de la Table
un libre accès è cette secrétairie
d’Utat où il eut enfin la joie do
découvrir ce document qui devait,
à ce qu’il paraît, dormir jusqu’à
l’époque du Synode ordinaire c’està-dire plus d’une année encore
Il y avait, dans ce retard toutà-fait extraordinaire, la main d’un
homme qui^uniasait encore on ce
temps là à une indomptable énergie, une intelligence et une liahileté consommée. Nous l’avons déjà
nommé, nous réservant d’en parler encore et c’est ce que nous
voulons faire aujourd’hui.
La première mention que nous
avons rencontrée de M, Henri
Poetti est consignée dans J’aote
de transaction passé au bureau de
rintendance de Pignerol la 12
juillet 1815 entre les curés et
vicaires des vallées de S'* Martin
et Luserne et les Communes d’Bnvers et les pasteurs vaudois, au
sujet des revenus d’un fonds cédé
par le Gouvernement français pour
l’entretien dès pasteurs- M. Poetti
figure comme témoin dans cet acte
rédigé par le notaire Alliaudi seerétaire d’Intendanoe.
C’est donc auprès de #et employé que M. Poetti a fl|it son
apprentissage, éf Îé maître a dû
être excellent, car l’élève est devenu plus tard Pun des premiers
notaires (nous l’avons entendu
déclarer le premier) do la Province. Il s’initiait en même temps
à tous les détails de radminktralion communale et provirtéiale et il
en acquérait une connaissance si
parfaite que souvent dahS la spite
ce fut à lui que, à l’Intendance
même , on eut recours pour sortir
déplus d’une diflSoulté.
% les Intendants se succédaient
à dès intervalles assez rapproehés,
le premiéi* Secrétaire et lés èmployés subalternes restaient pliïS
longtemps et M. Poetti était;,toujour» leur ami, ou Ippr < protecteur. 11 entrait à Î’inténdance
comme dans son étude de notaire,
et y était toujours le bien-venu.
Même lorsque l’emploi dé secrétaire de cinq Gommuaes Voût
obligé à avoir doraieitô: à Saint
Second et à S‘ Germain, c'étajt
à Pignerol qu’il passait une bonne
partie de son tenipsi c’est là aussi
que les personnes influentes des
Vallées conféraient avec lui pour
toute sorte de questions et en
recevaient. Selon Je besoin » des
conseils, ou un mot d'ordre pour
une action commune- ; ic
Quoique, pour de» motifs q** *^
est inutile d’indiquer ici» l’autorité dont M, Poetti jouissait dans
les vallées mêmes et à Pignerol
eût été quelque peu ébranlée, il
lui avait été facile» dan» lanoiv*
constance qui nous occupe;, d’ob'
tenir du bureau d’Intendftnçe et
3
dô Tôtaployé idu Ministère avec
lequel il était en relation , que
la requête de laTafclsi provoquée,
leur disait-ofl, par un parti trop
remuant t fût retenue indéfiniment,
juaqu'â Ce qo’îl devînt nécessaire
d’ejç p)f-éparër une autre.
M, Îofetti était dans la Table
la personnalité la plus marquante
et il était éKtrêmement difilcilè
de rééîetér à raacendànt de son
étpérienCe èt de soit habileté. !Pôttdant des^guatre années que nous
l’avons eu pour collègue, nous
avons appris à le connaître assez
intiméraéht et à apprécier Sa ca>.
papîté adibinliSWatiVe vraiment supérieure, Npus n’hésitqns pas à
dire que c'est l’ua des hommes
les plus intelligents que dos vah
léeS aient pésséàé dans la première
¡moitié de ce siècle. Que de fois
au milieu des dattes fréquentes
que nous soutenions avec lui, n’aVoûs-noüs pas vivement déploré ,
(jjue cet intelligence supérieur.e.qùé
éet homme si richèmëüt doué,
U’eût pa^ été placeé sous l’influeHce
de i’ËvaugUe et sanctifié par lui?
Au reste nous lui devons cette
justice, que s’il n’était pas soumis
à rÇyan|ile, qui ne lui avait
peut-être.jainais, été présenté dans
toute .sa iorce t il ne se croyait
pas pour cela obligé de le décrier,
dè le traîhéV dans la b6üe Un
même temps q.üe ses ministres,
ejegt jîu P®U pl“3 3*^® ®®
progrès a'est accompli.
Nous voulons ajouter encore,
Uómtóé UU témoignage honorable,
qiie M, Pôétti était váud'ols dë
ccô.ur^ qu’tl h pepdaUt longues
années, sautepu íes droits de ses
Qoréligionnairpsi, ét qu’aUcUne considération humaine tt’àuruit pu
131
rentràîùèr à trahir leurs intérêts,
pendant qü’il négligeait les siens
propres et que le besoin de satis.
faire des goûts très dispendieux
l’engageait imensiblement dans
une voie déplorable aboutissant à
un eïîl volontairô ; cet homme
qui , pendant plus de 25 ans, a
tenu une si grande place dans
nos vallées et dans la Province
est allé mourir sur la terre étrangère. (A suivre ).
(ffórrespontrancé
14 avril 1880.
Mon cher JlÎoiîsiewr,
Si vous me le perméllez je voudrais
adresser quelques lignes a êelui de
Vos correSponaanls qui se cache sous
la lÉllre Y. Je préférerais de beaucoup
lui parler, mais jé n’ai pas le temps
de courir qui sait Où, pour le trouver.
Ge que j’ai à lui dire n’est pas très
long, ni très imporlânl peut-être pour
d’autres, quoiqué j’aie moi même de
bonnes raisons pour l’écrire , comme
je le fais.
Tout ce que Monsieur Y a dit sur
la cendition de santé robuste àeiiiger
dés jeunes gètls qui se présentent
pour entrer dans la carrière du ministère èst loUl-â fait à sa place, et
je désire beaucoup que son idée ne
tombe pas à lerVe comme beaucoup
de choses excellentes qui ont déjà été
dites et imprimées. Je veux même,
moi qui ne suis pas directement intéressé dans cette question, ajouter une
raison qui n’est pas ventie à l’exprii
de voire correspondant, ou qu’il n’a
pas voulu alléguer. Je crois qu’il est
.juste d’appliquer ici la règle que Saint
iPaul établit a l’égard des veuves. Pour
que celles qui sont vraiment veuves
puissent être assistées, ou entretenues,
il faut que l’on Soit très prudent,
'mèmè sévère dans l’inscription ail rôle
dè céllès qui en font la dènlafidé;
4
;132~
jWuUUUVW
ainsi doit-il en être pour les ministres
émérites. L’Eglise ne doit pas être
chargée de l’entretien de ceux qui
étaient d’avance condamnés à ne pas
pouvoir travailler. Il ne faut pas que
l’on soit tenté de demander l’imposition des mains dans la pensée qu’après
cela, et quoiqu’il puisse arriver, on a
droit à un entretien gratuit.
Gomme vous le voyez, je suis loin
de me poser en contradicteur de M. Y
et dans ce que je vais dire, j'aime à
me persuader qu’il sera lui-même d’accord avec moi. Il peut arriver et il
arrive en tout pays, qu’une santé tout
à-fait suffisante au début ou jusqu’à
la fin des études, même une santé
florissante, s’affaiblisse tout-à-coup par
des causes mystérieuses et s’affaisse
après quelques années seulement d’activité. Comme ce sont là des accidents
c’est-à-dire, des dispensations du Seipeur que nul n’a pu prévoir, il doit
être bien entendu que rien de ce qui
a été dit par votre correspondant ou
par moi ne peut s’appliquer à des
cas pareils. Si, comme M'^ Y. j’avais
eu rhonnetii' de servir la patrie et ,1e
roi, je pourrais ajouter que souvent
des colosses de santé ont dû être réformés au bout de quelques mois de
service, quoique le conseil de révision
eût naguère admiré la solidité de leur
structure.
Comme je l’ai annoncé dès le comraenMment, c’élail fort peu de chose
que j’avais à dire, mais j’ai cru qu’il
était juste de le faire; 11 y a des gens
stupides ou méchants qui tirent volontiers des conséquences absurdes des
paroles les plus sensées et les plus
innocentes qu’ils entendent proférer.
Si vous pensez qu’il ne vaut pas la
peine d’occuper avec ce qui précède
une colonne du Témoin, meltez celle
feuille avec tant d'autres et nq, craignez
pas que j’en aie le moindre regret.
Votre Lien dévoue X.
(jDHférences Übres dn Val^ Pélis
Le 42 et le 13 du mpis courant!, a
eu lieu à Si. Jean la 10® session des
conférences du Val Pélis. Dix-sepi
membres se trouvaient présents, neuf
anciens, diacres ou délégués des consistoires, et huit pasteurs. Un bon
nombre de membres de la paroisse
de St. Jean, assistaient à la réunion
,du soir, et aux deux séances :du jour
suivant. Le sujet à traiter était ; Des
droits et des devoirs dès mmùres de
l'Eglise, sujet beaucoup trop vaste, et
qui a embarrassé le rapporteur, de
sorte qu’il s’est borné à insister sur
les trois devoirs suivants ; .
1° Toute église doit pourvoir d'une
manière convenable ,à rènlrelien de
ses pasteurs. ’ "
2° Chaque église doit avoir soin de
ses pauvres.
3® Elle doit s’occuper activement de
la propagation de l’Evangile.
Ces trois devoirs étant exposés d’une
manière claire et'.sentie, Ton proposa,
pour ne pas fatiguer Fas*emblée de
discuter le sujet, en suivant Tordre
que voici ; -i ; i :
1. Les membres de l’église et la famille.
2. Les membres de l’église et le
temple.
3. Les membres de l’église et l’école.
4. Les membres de l’église, et la
bienfaisânce. .. !•
5. Les membres de l’église et le
monde. ' .
il ne sera pas inutile de cbtnnluniquer aux lecteurs du Témoin quëlquesunes des principales idées émises dans
le courant de la discussion de ces différents points. '
Dans l’église romaine, lés membres
n’ont aucun droit à exercer, sauf en
de rares exceptions, qui encore ne
sont qu’une vaine forme. Le clergé
fait tout. Mais, commei^t. celte église
s’y pi’end-elle„pour retenir son rnppde.V
Elle l’amuse par des spèclaclés où
l’ouïe, la vue, et même rpdorat trouvent quelque satisfaction. Dans le culte
protestant, au contrairev rien d’amusant , et si vous ne donnez pas aux
membres de Téglise protestante des
devoirs à remplir, l’église ellé-mêrae
tombe en dissolution. C’ési‘pour cela
que nous devons occuper les membres
de nos églises, afin qu’ils ne devienr
neni pas inutiles.
5
-133^
Honorer la sociiélé dont nous faisons
partie , c’esl ce qu’il y a de plus élémentaire. Quiconque fait partie de l’église , doit riionorer par une sainte
conduite. Membre de la maison de
Oiéti , il doit glorifier :J)ieu dans sa
maison, et si tant de jeunes gens s’éloignent de la piété , pour s^adonner
au mal sous toutes ses formes, c’est
qu’ils ne trouvent pas dans la famille
ce qui est propre à les amener au
pied de la croix de J. G.
L,a plupart 4es membres de nos par
roisse.s ne pensent avoir ni droits ni
devoirs via-à-vis de l’églisé. S’ils font
quelque chose à cet égard , c’est par
habitude. Venir à la Sainte Gène quelquefois, faire baptiser les enfants, appeler le pasteur pour qu’il visite les
mourants, et fasse une bonne remontrance à l’occasion des ensevelissemenls, c’est là tout. Mais ce ne n’esl
pas assez. Un membre de l’église doit
savoir si on lui prêche la parole de
Dieu. iS’il ne fait pas cela, il trahit
sa propre cause. Nous sommes heureux de ce que l’Evangile est prêché
dans tous nos temples, mais il v a
telle fraction à qui il importerait fort
peu qu’il n’en fût pas ainsi.
Un; autre droit à exercer ( et devoir
à remplir ), qui est inséparable de
celui que nous venons d’indiquer, c’est
dé se préoccuper du choix des conducteurs de l'église. On s’intéresse à
l’élection des membres du Conseil communal , parcequ’ils doivent s’occuper
d’intérêts matériels; serait-ce peut-être
une chose plus importante que la prédication de la vérité; que la consolation des âraqs? Quelle que soit leur
opinion ou leur volonté, les membres
électeurs devraient s’occuper des inlérêls de leur église, et ne pas disparaître aussitôt qu’il s’agit de prendre
une délibération , pour dire ensuite
de ceux,qui sont restés: ils font tout,
ou qu'ils fissent loutiçorame ils veulenji..T^ Dans la loi/.civile, quand ¡on
n’use : ¡pas de son droit, on finit par
le perdre* i,A ceux qui l’ont reçu, il
leur a donné le droit d’être faits enenfants de Pieu • . Ce droit vous plaîlii?,,Si vous n’y tenez pas, vous le
perdez. ,J, C. lipus a donné le droit
de participer au sacremenlde la Sainte
Cène, si nous ne nous en prévalons pas
il y a aussi prescription >à notre dom^
mage.
Une vérité dure à reconnaître et à
dire, c’est que beaucoup dé membrés
de l’église, sont ennemis de l’église,
surtout en ce qui concerne lèS écoles.
Les écoles appartiennent à l’église,
puisque c’est grâce à elle, qu’elles
ont été fondées. — Màis on voudrait
chasser l’église de l’école, et avec elle
la Bible. Nous devons résister à çe
courant afin que notre jeuhesse ail
toujours une mslrùction''Saine. Dans
un de nos derniers synodes, un pasteur suisse nous disait: « Il votis arrivera comme partout, on vous ôtera
vos écoles ■. Comment pourroûs-nous
l’empêcher ? Payons, èt nous sommes
sûrs de gafder nos écoles, màis nous
avons horreur de payef. Puisdue des
amis nous viennent puissamment en
aide pour l’accomplissemenl de l’un
de nos devoirs, l’enlreliert des pasteurs, nous devons sérieusement porter
notre, allenlion vers les écoles. Car si
on perd l’école, on perd l’église. Nous
perdrons lès écoles, si nous ne voulons
pas payer, et nous les perdrons, tout
en pst^ant davantage encore. Nous devons rendre grâces à Dieu, de ce que,
sauf un cas, nous avonsi pu marcher
aussi bien jiisqifici, et il est à espérer,
que si le mal venait à se manifester,
le peuple vaudois se réveillera pour le
combaltre, '
A l’égard de la liienfiaisaiicëj il nous
manque quelque chose/ surtout pouf
les jeunes garçons. Nous^voiis rétablissement dés _ Artigianelli, (qais il
faut trouver 15,' franps,.par nrtojs. On
ferait bien de venir à son secours au
moyen dé collectes. Et ce qu’il y aurait de mieux à fai,fé encofe,, , sérail
de fonder upe société de palrpnage ,
pour placer les,, enfants dans des familles de confiance. Car p’agglOraéraT
lion des malheureux et des souffrants,,
n’est saine ni pouf |é corps,; ni pouf
l'esprit.’Sé.ulement ondrouVe plus coramode d’avoir de gi;ands êlablissemènts
ppiir lesquéls les étrangers font à
peu près tout.
•.f;'
6
494.
Bn as gui oonoerne l'évangélisalioaÿ
noiu fltwftons quelque peu d’argettt
et des iiantmeSi Pouj? tei niissions^
nous collectons aussi quelque chose ,
mais qçus p’avqiis jamais donné auoun
Uij, mission manraise ap $pd
de J Afriiqiip 0sl o& ¿1/} mil qwe .dans
cètie cpp^raq, se ii'dpyaient ¡des réinigiés
Trpnpais ; piijsqnp, parmi ces réfugiéSj
il y ^vail des Vaudois, cela ne pourrai|.<-H pas amener quelqu’un d’dnue
menitires d.q nos églises à devenir
rnissioppaire? ppp ce jpur arrive bieqlp|,.. Gelqi quii .prrose, .sera arrosé,
bQnponq,jpbipefiWvir;;^ liBuvre pour
laqpelfe J, Ç, ,a dopn,é sa vie, prions
cqmPie npus J’a enseigné, aimons iipmmo t)ien qpi.;iv,eut que tous
les. nommes sp'mU .sauvés et viennem
à m. qpnnaissançe q^ Îa vérité, et,bien
quel 1P RUS ne puissions pas trouver
papmi pans dq gcandps sommes d’argent.,,ppqa Îei’ipas dependant beaucoup.
lÎoqs devpp^ pbns recommander les
upsmuîf aubes de , ù‘availle les
mWipnf #i, l’évapgelisaÜon, Celle deiv
nimoioeuvit'er pai' example, telle qu’elle
ésU esV.npé qeuyre bénie. Tout dérniereméPl.,, à.^Coaîze,.doujie ou p|us
de caiéfihum^POS élaioni,«omis dans
I’dsUsOr/; men .quq Iqps ' Issus' do ÎamiT|pè oâlt'OMW? di, ïgno.rmiies, iis
ëiaÎopt,,beaucmip ioslruüs dans
le çalÆcm’sroé et surlpui dims le Nbuveaji Tq^iameni que Jp pj.upmi de nos
pai^l|u'meqa^ ai4iqai('e,s,,,
Les devoirs de l’egïisè sont. diQlciieS
à pratiquer. Payer, c’esl diiricile , être
SSinl ,'.Vç‘éb diméil'e. Cd dùi entrave
débl 'm^bbhe , b*édl cb (Jm hiâtiquail
âb jéutid homme imhe ; rènobeer à
nquâ-ifiêméfe , à 'mbs biePfe , 61. suivre
ïi G.’ tî'ii 'mb'yeri de i'fendfe nos dévbiré
b'ësl tfêbe'i^e’i'êüiS de la qui"
■li'àm' de’’l'a ï6i éi: de Jn eharîté',' èér
àtoys .Sai'ab, pe .pétit toldé fàlre péhéirqr fell nbos sh? umts bnffâraméà pour
h'b'us ’rairé béklië^^ nb^ deVoirs. ‘ ‘ '
i‘'^md're,(fyé,oebé• im^re Soit Ibq
à ibiii iïos sainié frèi'’QS » i 1 tnESS. t.,
téV 'tesrm ydoVetl d'^dods rb.vèlir dé
ééllé cûÎtis'Sél TOUS.n'é jiouVdbs môtire
èb hbn® ^ fdi et la çbaritë, que
l'es ïîériliirèè. ïlônè hoüè devons Tira
et méditer avec attention, âvec soin,
avec amour les SOîntéS Ecriturèâ, et
aussi avec prière, car /iUssî lOngtètiifife
que l’on n’est pas bOnimè de pH^i'^t
Dtt n’accomplii pas Vràirnent Sbn dfSvOir
cofmme membre de t’êglise. ^î
La prochaine îtcinrérénee est llléè
à Angi'ôgtie - dans îé Coiiratlt dé rbu'loltiiie. Le iüjél à Iréiier est ; i'E^ièe
et fécolë.
llouiiieUeo
et faits divers. !
IrÀüE, ~ Le régterneni qiiè vieril
d’adopter le Conseil CornwumàP de
Turin, pour le plus considérable dés
hépitaux civils de celle viilé, celui
de Sï. Jean, cqnlièttt epir’antrès dls^
positions dignès d’être rplévées j léfe
sdivanies, dont nOuS tte ponVtiüS ^ué
nous réjouir, COrtitne tj’un nodVel hOmmage rendu à la première des liberléS:
celle de la cbnscien.ee.
35, —' Les malades recouvrés
a rhiépital et prbfessént lé ciiltô’catholique, auront, s’ils ÿn fdnt là demandé,
rassislancC religieuse déS eibîlêsià^ifqties qui seront nornmês s çet effet
psir le CHûsuil d’abminislrâtiàm '
■ » § Pour lés mniàdfes Àtil
proiesseiii une autre wligîijn que tlA
éaiholique il sera pourvu à cette eësiélanee, si êlle' est aé»iàniiéè. ■
ï On n’y admettra que des personnisfe
revêtues du naracière de mihistre d'nli
cüHe rétionnUi _ ■ ■ ,
i GhacUn prorêsse libreméni Id'feüffé
on la croyance que lui tlibtë sa cefn-t
science; tous doivent s’absièfiir de féteï
acte oM dis'cows dè ftMétÿlis^è;'éi à
lotis ost interdit tout cé qtii serait'dè
nature d ■ fés bu
les personnes qui les SiSrsteni. '
» Quiconque dontreviéndmil à oeiie
défense peerraii l'.'6telbn-'fèb elrèbns^
üinOeaip être dntmédTalfertient éloigné',
et, moÿennaBi déllbéitiiioto du Gcmseii
d’admiuiètraiieni, exnftis de rétablisse^
ment ■ ’ ..iv-...; -.i
Le GrUtiuno nous appi^nd'i ft.u
sujet du rév. Senlmervilie, qè'bpï'ès
fitotre cofliénenbes ténues au j^ii+
7
.135
t
tenma (io Naples et différentes aulnes
réunions lenues dans les chapelles
évangéliques de ceUe ville, le vénéré
Docteur devait pnriir le 15 pour Rome
d’où son inienDon est de se rendre
plus lard à Palerme.
— Notre frère le docteur Comandi,
fondateur et direoieur de r4|i!fo profmionàte evangelicù de Florence dans
lequel sùPt rpçuejlli^. près d’une eenlainé d’eufedls de loin âgé » vient de
donner un Çîternple de cogrçgje et d?
fidélifé ntiqu.el tous les ehreDens ije
pourfoitt qu’applaudir, La Cnmmtssipn
prganisàilrice de la ÿrnnde loterie
qui ya se, tirer squs peu
à Florencé lui ayant fait parvenir,
aopirne part dévolue ^ son fies
produits Jusgu’iqi enoat?sp,s, frs, 300
ié’éiaîi le premier den qui eûi, eneore
.éfé offert^é Mv,Gon»àn,dj; |»nr ce qu’op
appelle btenfflisancÇ' Çéllfi^pi
a ne jugeani, ii%s.que kwn
it. dussepi, aller ensemble,
a pVernière élàdt avant tout yn appel
fait à la cufidUé et la seconde au sacrififé. I,
""rt-i Ce qui y en Italie..;, et ailleurs,
s’en va en fumée y dans l'espace d’un
mm > est vraiment incroyabie J * Un
Oûflnplfr'rendu de la Réigie des .Tabaes
nou^ i^aii savoir que dans le «souraBt
du mois de mars dernier, ili s’est dé
0, dans, le Royannb,jt'ién. qu’en
......, Jft i>a^le|le de dôme miUton?^
cçí^/-TOfl(ré-i)rn¿['^'eMí'e mille, si9>-çen,tirpffted^Ufli JvàtW et quaffl0.çcinq ceur
Mmes, % 100,39 de ploe que,pen
dant le' mois correspohdantidMl't'nnée
dernière I 0ue dè réflexions ne sp pressent pas dans i’esprità là lecture
dé pai’ôüs fchiffVeis.r ^ :
Suisse. — On donne comme trèsprobable une union des Eglises libres
des canlobè de Vaud, Neuchâtel et
Genève, en vue d’une action missionnaire comnrufld , et nous applaudissons
pour notre part defgrand cœur à eetie
nouvelle, ' Âsse^ d’éparpiltemenls de
^ces, au sein de notre protestantisme
évangélique! De l’union, de l’union,
encore de l’union, toutes les fois que
ce n’est pas. aux dépens de la vérité
qu’ûlle peut s’établir ! ,,, , .
t,,- R est arrivé du canton de Vaud
au Conseil fédéral , des pétitions' re,
vêtues de 10.150 signatures demandât)!
que, lors des rassembletnents fédéraux
de l’armée suisse, les grandes mancetryres et le licenciement des iroupès ne
lombenl plus, ao’iïime d’ordinaire, sur
le dimanche du jeûne fédéral, mais
pluiél sur un jour ouvrablej Lé Conseil fédéral a décidé de faire droit à
celle demande, et les mesures nécessaires ont: déjà été prises dans ce sens
pour ill’an née 1.880. i
Dans l’après-midi do dimanche
de Pâques j une grande réunion religieuse a eü! lieu au eimetiêrè’de Kannenfeld. Une foule immense de fidèles
s’est rassemblée dans lé champ du
repos pour chanter, avec aceompagnèrneilt de irompelles, un certain nombre
de beaux cantiques de Pâques et -pour
entendre, de la bûiiobe de M. le pasleur âitg. Linder, une .suisiSsàme âlloeution sur la réSurrectien des ii)oi'ls
et la vie étemelle.
(Semaine religieuse).
—• Le Çonsistoife de l’Égl|se natip■*' ‘ féànçé du
nale de Qépève », qaflif .fa êéançé du
13 cpurqui, ente'ûdù Içctwre; dp,;rapport'de la Córnijii|sión ppmtbéé ‘ le 7
pcipbré 1879, pour rechercher les
'moyens; de'..ranimer i*à^;siduitê au euUe
publié. Çè ■*rapport t.ré?'bié.u f»M et
dont nous aimeríohe, si 1» place ne
nous faisait défaut j, donner une apulysê à , nos lecteurs „ copel,ui per la
propósílión de quélqii'es rpesures dpui
râdopiiôp semble à Jp Comipissip)? de
nature à eçtncou.rir air.resuliat'proposé.
Npus en Indiquerons quelque»
d) Envoi aux membres de l’Eglise
d’un mandemaai qui rappeJleraii les
devoirs «t Jes privilèges du culte pnblic,
‘b) .Autorisatiottiaux pasteurs qui la
demanderaient de célébrer daBs les
temples, làj Aitre d’essai,,; des cultes
avec une liturgie .à -réponses¡ de i la
part du peuple chrétien, celle d« M'
Bersiar, par exemple..,-,V . ¡¡m
c) Onnner .à 1» kciurfi de la Dible,
dans loioulte,, vue autre place ,qUe
celle qu’elle occupp présentement: la
plaçant «prés la çonfeasionides péchés.
8
,136
d) Dös services de communion plus
fréquents que ce n’a été le cas jusqu’ici. ; (i..
Les autres propositions ont un caractère! trop exclusivement local, pour
qu’il y ait profit à les mentionner ici.
— La vente au bénéfice des missions et des protestants disséminés,
faite à Genève, dans la première quinzaine d’Avril, a produit la somme de
fr. 8.100 12.
France. — Une correspondance digne de foi, lisons nous dans ŸEglisê
Libre, et que nous avons tout lieu de
croire bien informée, nous assure que
trois étudiants de la faculté de théologie de Paris ont quitté celle faculté
pour continuer leurs éludes à celle de
Monlauban.
Cette détermination a été motivée
par, l’étrange article de l’un des professeurs de Paris, ^M. Sabatier), sur
Jésus publié dans V Encyclo
pêdie Ihéologique). On nous affirme
également que dans une de ses leçons
l’auteur de cet article a cru devoir
se justifier devant les étudiants de son
évolution, et que ses explications
ri’ont rencontré auprès de son jeune
audiièü’e qü’une médiocre faveur,
— L'es fetlres des archevêques et
évêques de France au gouvernement
relatives aux décrets du 29 mars, et
demandant l’abrogation de ces décrets
comme contraires à la liberté de l’E
glise et des consciences, pleuvent
comitie grêle, et toutes faisant entrevoir à l’horizon la guerre civile avec
toutes ses terribles conséquences, s’il
n’esl pas répondu favorablement Uû
vœu des signataires, — Que la bataille
engagée soit une rude bataille; impossible de ne pas le sentir, mais ce que
le chrétien sait aussi et lui donne du
courage, c’est que < l’Eternel règne ».
En attendant, le mouvement évangélique qui.s’est manifesté depuis «quelques
mois prend des proportions de plus
en plus encourageantes.‘ i
Birmanie. — On télégraphie de Rangoun au Daily-News, que 700 personnes ont été enterrées vivantes, à
Mandorlay, par ordre du roi Tiban.
Celui-ci voulait, par ces sacrifices,
apaiser, les mauvais esprits qu i visilaien i
en ce moment la ville où règne une
violente épidémie de petite vérole. -^
Une autre dépêche annonce qüe le
tyran atteint Ini-même par l’épidémie
a succombé à son tour.
11 < I « ' ' I ’ ,
Eeoue
MtuHe. — La Chambre des députés a continué, sous la présidence de
rhon, Coppino, la discussion du budget du ministère de la gùérre er des
divers ordres du jour qui'i s’y rattachent et les a approuvées; iè. Sénat
S’èst occupé du budget déS affaires
étrangères.
La position du 'miDislère n’esl pas
très solide à cause des divisions du
Îarti de la gauche. Déprelis cherche
gagner Crispí, comme il'a'gagné
Nicotera; et Caifoli a éu des conférences avec Zanardelli. — On parle
du barón de Renzis’poür'rambassade
de Paris. ' ’
Leurs Majestés, le rdi' el la reine,
doivent se rendre à Turin pour J’ouvertUre de l’Exposition des j)eaux arts
fixée pour le 25 courant.
Wrani>0. ^ Freycinet a déclaré,
dans une circulaire adressée aux , am*
bassadeurs, être intentionné de continuer la politique de M. Thiers. '
.ittzriefer**«. — La reÜié ¡ est dè
retour à Londres. Beasconfield et ses
collègues ont donné leur démission.
On ne cotiqail pas encore quels seront
leurs successeurs. Mais l’on cite Oráuville; Haflinglon ,et Gladslohe.
Attenutgne^ }—A*a de l’Empire a adopté la prolongation jusqu’au
1884 de la loi contre les socialistes.
iV-nnOTiOfâ
: Chez Œiantove et Mmearelii, sou
presse pour paraître procbaînement
Histoire de la Glorieuse Rentrée
des Vandois, par Arnaud. — Edition populaire. r . : : i ■ i,. « ■ ;
EftN EST Robert, Gérant et Administrateur.
Pigeerol, lmp. Chiantorè et Mascarelli.'