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Soìxante-et-unìème année.
27 Mars 1925
N“ 13
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lEfJO DES ÏALIEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PB.,
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»¿S»* -MENT J
Vallées Vaudoises .
Italie (en dehors des \ -<ees) et Çolonies
Etranger..........................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique..................
Par an
L
Ponr 6 moia
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6,
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de l’année.
•n, Le Noinéro: %0 centimes vu
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pores, aimables..ii. dignes de lonange, occnpent vos pensées. (Phil. IV, 8).
S
MÉDITATION
a —•
ÊTRE CONTENT.
«J’ai appris à être contrat de l’élat
où ,jc me trouve». Philipp. IV, U.
Voici donc un homme content ! Il vaut
fe peine que nous nous arrêtions un instant en sa compagnie., car ces hommes-là
sont rares, de nos jours surtout.
La terre est peuplée de mécontents, les
chemins sont encombrés de plaignants,
à chaque pas on se heurte à quelqu’un
qui réclame, proteste ou s’indigne.
Vraiment, c’est une agréable surprise
que de rencontrer un homme content, et
puisqu'en voici un, saluons-le et écoutons-le !
îjî ^ îii
Mais, nouvelle surprise : cet homme est
lin chrétien ! Nous voilà donc obligés de
.réviser l’opinion courante, car on a coutume de penser que, s’il resta encore sur
cette terre quelqu’un qui soit content, ce
n’est sûrement pas un chrétien, mais bien
plutôt celui qui a secoué la doctrine du
Christ, morose et ennemie du rire. Et cependant, voici quelqu’un qui, tout en devenant chrétien, a réussi à être content !
^ î*: ^
En.fin^ notre étonne.ment va, s’augmenter encore quand nous apprendrons que ce
chrétien s’appelle saint Paul ; c’est-à-dire
rhomme le plus éprouvé de son temps,
le plus malmené par les évènements ;
un homme chétif, qui a été, tour
à tour, haï, persécuté, abandonné des
siens, et qui languit dans une prison
en attendant de comparaître devant un
redoutable tribunal. Voilà l’état où il se
trouve au moment où nous le rencontrons,
et, vous l’avez entendu, c’est de cet état
qu’il se décla,re content !
:S :S :l:
ï^t-ce donc un stoïcien qui s’applique
à demeurer impassible devant la douteur ;
est-ce un disciple d’Epicure qui s’entête à
prendre la vie du bon côté ? Non. Répétons-le, c’est un chrétien qui connaît et
qui respecte les droits du cœur. Et 1e secret dès sentiments qu’il exprime ici, n’est
pas dans son dilettantisme, ou sa force
d’âme exceptionnelle : il est, tout entier,
dans ces trois petits mots : J’ai appris.
Saint Paul était l’un des hommes les
plus instruits de son époque ; 1e savant Gamaliel n’eut, sans doute, pas de plus brillant élève. (Mais il s’agit ici d’une autre
école que celle où l’on est enseigné par
les maîtres de ce momie. I^e Maître qui a
instruit l’apôtre des choses dont il parte
aujourd’hui, c’est celui qû’il a trouvé
quand, le front dans la pouæière, il s’est
écrié : « Qüi‘ est-tu ? », et qu’une voix a répondu ; « Je suis Jésus que tu persécutes ! ». A partir de ce. jour-là, les honneurs
ont fait place aux injures, la sécurité aux
dangers, l'abondance à la disette, mais
saint Paul a découvert que die ses faiblesses sortait de la puissance, de ses douleurs
de la consolation pour les autres, de sa.
captivité un moyen efficace d’annoncer
l’Evangile. Que voulait-il de plus? Rien!
Alors, il a dit : « Je Itenis mes épreuves,
je me complais on elles, malgré elles, à
cause d’elles, je suis content ! ».
J’ai appris à être content ! Etre content,
c’est donc quelque chœe qui s’apprend,
qui s’acquiert. Cela ne dépend pas de
eircoitstances extérieures ou mystérie.uses ;
c’^t un effet de notre volonté, un résultat de nos efforts.
Ne disons donc plus que les vertus chrétiennes, et celle-ci en particulier, sont un
pur effet des dispensations divines ; n’invoquons plus, pour excuser nos faiblesses
et nos chutes, quelque travers de notre caractère auquel nous ne pouvons rien. Ne
disons pas, par exempte, que la paix entre tes hommes est désirable et possible,
sauf en ce qui conceime nos rancunes et
nos haines personnelles que nous considérons comme absolument irréductibles.
>]: :!: !ï
« J’ai appris... », disait saint Paul, et moi
aussi j’ai appris, cela n’est pas douteux.
Mais qu’ai-je appris ? Voilà ce qu’il faut
débattre. Quel est te, maître qui m’a instruit ? Voilà ce qu’il faut décider.
Qu’ai-je appris au cours de ma vie, a,u
cours de mes épreuves ? Cette maladie, que
m’a-t-elle enseigné, que m’a enseigné cette
joie, que m’ont enseigné les succès et tes
déceptions ?
Apprendre, c’est-à-dire aussi, prendre,
puiser dans les richesses divines, lever
les yeux et écouter comme, les enfants
aùxquels le royaume des cieux est promis...
Et être content, c’est-à-dire être charitable
dans te succès, patient et confiant dans la
douteur, connaître la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence., ce programme
n’est-il pas digne, de. nous et ne voulonsnous pas nous mettre à cette, école tout de
suite ? E. Almékas.
(Du Christianisme).
LE 15 AOÛT.
Si tous ceux qui ont vivement approuvé
les justes considérations de M. J. H. Meille,
sur notre fête, vaudoise du 15 août, avaient
pris la plume pour en informer les lecteurs de VEcho, il aurait fallu faire un tirage en format du Times, ou de tel autre
journal d’outre Manche ou d’outre mer.
Tout en conservant tes proportions actuelles de, notre feuille, il pourra cependant y avoir un peu de place pour quelques remarques supplémentaires, qui ne
sont pas dictées par un esprit critique,
mais uniquement par le sincère désir de
rendre cette fête vaudoise toujours plus
attrayante, plus belle, plus bénie.
1° Si la note religieuse doit résonner
bien haute et bien vibrante, point n’est
nécessaire, pour cela, qu’elle soit bien
longue.
'Ne confondons pas l’instruction et l’éducation du peuple vaudois, à laquelle de vaillants pasteurs se consacrent dans leurs
respectives paroisses, avec une commémoration en plein air, où tout doit être en
harmonie avec la circonstance extraordinaire qui réunit un public spécial, dans lequel la jeunesse abonde.
Il a semblé à bien d’excellents chrétiens,
que deux et même trois méditations, qui
se suivent et absorbent une heuie, si ce
n’est une heure, et demie de la matinée,
soient excessives. Un seul discours, bien
pensé et bien dit, laissera une plus profonde impression qu’une suite d’homélies.
qui, comme les ondes de la mer, .passent
l’une sur l’autre, en ne laissant plus de
trace de celle qui précède.
Je connais la réponse que l’on me fera :
« 'Pour avoir de la variété on a invité deux
ou trois prédicateurs, en leur assignant
dix minutes chacun ».
Hélas ! ni à la Vachère ni sous les ombrages de, Bobi on n’aperçoit le cadran
de l’horloge communale, et les orateurs, entraînés par leur sujet et par le nombreux
auditoire qu’ils n’ont pas l’avantage d’avoir
souvent devant eux, transforment les dix
en' trente minutes, sans s’en apercevoir...
mais le public s’en aperçoit et s’impatiente,.
2" Le chant devrait avoir une grande
place dans la fête, qui réunit si intimément l’amour du sanctuaiire et du foyer
domestique, dans une patrie reconquise à
grand prix !
iPuisque nous avons dans nos Vallées de
bonnes Chorales, pourquoi laisse-t-on les
excellents éléments éparpillés dans l’assemblée, au lieu de les réunir dans un emplacement réservé près de l’estrade, pour guider tes chapts d’église et, pour exécuter
quelque chœur bien choisi ? Cela n’empêchera pas que l’après-midi, dans la seconde partie de la célébration, si heure.useIttent suggérée par M. Meille, les Chorales
^puissent encore avoir une part .importante.
3” Un des sentiments qui doit remplir
le cœur de tout bon Vaudois, en cette circonsta,nce, c’est la reconnaissance, et comment l’exprimer d’une manière pjps convenable, qu’en concourant à faire briller
la lumière du chandelier mystique partout où les ténèbres régnent encore, puisque Dieu dans sa grande miséricorde a permis qu’elle, brillât à nouveau, après la Glorieuse Rentrée, dans nos montagnes !
Dans ce but, on fait bien chaque fois
une collecte, mais elle est reléguée à la clôture de la célébration, qui souvent, dépassant l’heure, de midi, a fatigué tes gens d’un
bon appétit, qui s’éloignent avant la fin
pour consommer leurs provisions.
En outre, un défaut d’organisation, ou,
nous dirons mieux, une complète absence
de préalables arrangements, remet le soin
de la collecte aux anciens et aux diacres,
qui peuvent se trouver dans l’assemblée.
.De. cette sorte, tandis que. tes uns sont sollicités deux ou trois fois à donner, d’autres ne le sont pas du tout.
Ne vaudrait-il pas mieux de demander
aux a,nciens, diacres, instituteurs, présidents des Unions Chrétiennes qui veulent
se charger de la besegne, de se partager
judicieusement la nombreuse, assemblée, et,
pour qu’on puisse reconnaître leur mandat, les munir de brassards spéciaux, car
rien de plus facile que quelque habile filou
venu du dehors ne tente, à la périphérie,
un,e collecte hour son compte !
4° Puisque l’opinion publique, dti depuis nombre d’années a protesté, semble
ne pas suffire pour arrêter les troublefêtes dians teiurs excès bruyants et intempérants, nos autorités ecclésiastiques
vraient recourir à la sous-préfecture, demandant, pour raison d’ordre public, la
prohibition de la vente, en plein air, des
boissons alcooliques et de FèXérGioe d’tin
bal pubbe, dans la proximilé dé feînplaeement choisi pour la célébration de la fête
vaudoise du 15 août. .,
Arthür Müston.
L’émisialii ilalieefle en M.
Je ne prétends nullement dire quelque
chose de. bien original en constatant que
les Vaudois sont un petit pe,uple de migrateurs. Bon nombre de personnes ¡sensées
trouvent même qu’on s’en va trop facilement de chez nous ; que quantité de gens
qui vont chercher fortune ailleurs, auraient
tout à gagner à demeurer ici, malgré la
vie dure des travaille,urs des champs, surtout à la montagne, malgré la rareté des
ressources du pays. Mais c’est là un pïoblème sur lequel nous nous sommes entre- tenus souvent dans/cette feuille et que
nous allons écarter aujourd’hui, quitte à
y re.venir plus tard.
Ces notes ont essentiellement pour but
de renseigner nos lecteurs, qui ne lisent
pas les quotidiens, au sujet de l’émigration du peuple italien dans son ensemble,
pour l’année, qui vient de s’écouler. Vu les
ressources insuffisantes de notre pays, vu
l’excédent annuel des naissances sur les
décès — quelque chose, comme un demimillion d’âmes chaqiae année ! — il est de
toute nécessité que les travaiUeurs ne trouvant pas à louer leurs bras en Italie, aillent chercher de. l’ouvrage ailleurs. Les
grands déversoirs de l’émigration italienne
étaient, avant la grande gùeri’e, tes EtatsUnis et l’Argentine, qui en absorbaient
environ les deux tiers. Ma,is vous avez entendu parler des limitations progressives
que les Etats-Unis ont imposées, année
après année., à notre émigration, pour en
arriver au chiffre dérisoire de 3.845
par an.
Il fallait donc chercher de nouvea,ux débouchés, mais, en attendant, l’émigration
italienne avait forcément subi une diminution du 5Ü 0|0 au bas mot et la situation devenait préoccupante pour le.
Gouvernement et pour l’économie de la
nation. Petit à petit l’équilibre se rétablit,
grâce surtout à la recherche pre.ssante de
main d’œuvre de la France, et les statistiques pour 1924 accusent une émigration
totale de 401.868 personnes, émigrés temporaires y compris. Contra,irement à ce qui
avait lieu avant la guerre, l’émigration
« transocéanienne » ne représente plus que
1e 32 OjO de l’émigration totale, avec
130.779 personnes, dont 68.000 pour l’Argentine, IO.1OOO pour le Brésil, et le reste
pour te Canada, l’Australie, les Etats-Unis,
le Chili, l’Amérique Centrale, etc. Remarquons en passant que nœ émigrés d’outre
mer se recrutent tout particulièrement en
Sicile, dans l’Italie du midi et dans la
Vénétie.
L’émigration continentale absorbe donc
le 68 O'O de, la totale, soit 271.089 personnes, avec une augmentation de 54.000 émigrants sur le 1922 et repartis comme suit:
14.000 pour la Suiæe, lO.lXMJ pour la Belgique, 3.000 pour les pays cte, l’ancien empire austro-hongrois, et 1.000 seulement
pour l’Allemagne qui était un de nos meilleurs débouchés d’avant-guerre. Et le
reste? Les autres — de 230.000 à 240.(K)0 —
ont pu se caser, définitivement ou temporairement, en France (4.000 en Tunisie),
avec une augmentation dje 50.(XK) .sur l'année précédente. Emigrants de toute provenance, mais dont les plus forts contingents sont donnés par la Vénétie qui en
a, à elle seule, 90.(XX) ; le Piémont et la
2
Lombardie 40.000 cliacun ; l’Emilie 20.000,
etc. : ouvriers spécialisés, dans leur très
grande majorité : maçons, terrassiers, manœuvres, tailleurs de pierre, charpentiers,
mineurs, etc. Il faudrait ajouter les agriculteurs — en excluant les simples journaliers — qui, rien que pour le sud-ouest
de la France, se chiffrent par milliers de
familles occupées à travailler et exploiter
pour leur compte de petites fermes ou
« cassines », une main d’œuvre foute spéciale que les Français apprécient et recherchent. Enfin, il nous reste à signaler quelques centaines, ou peut-être davantage,
de petits propriétaires, dont quelques Vaudois des Vallées, qui, dans le courant de
ces dernière années, ont acheté des terres, . à des conditions avantageuses, à ce
qu il paraît, et qu’ils exploitent eux-mêmes. Cette dernière forme, d’émigration
n’a pas encore donné des résultats appréciâmes jusqu’ici, et l’on ne pourrait dire
s’il s’agit de l’encourager sans réserves ou
s’il faut exhorter nos gens à la prudence.
Les chiffres ci-dessus pourraient nous
suggérer maintes réflexions, celle-ci entre
autres : nous ne dépendons pas seulement
des autres nations pour nos approvisionnements de matières premières et de denrées de première nécessité, mais encore et
surtout pour un « placement » avantageux
• de l’excédent de notre main d’œuvre. Si,
d’un coté, nous avons lieu d’être, fiers de
nos 40 millions d’habitants, qui seront 45
dans- une. quinzaine d’années, il s’agit,
d’autre part, de songer à les occuper et à
les nourrir, en cherchant du travail et des
ressources auprès des nations qui consentent à nous en fournir. Le problème de
l’émigration, qui n’aura jamais une solution définitive, devrait être une des grandes préoccupations de ceux qui nous gouvernent. Q
Enquêler sur Dieu.
La revue Philosophies vient d’ouvrir
une enquête ni plus ni moins que sur Dieu.
N’allons pas crier au scandale avant d’avoir
lu le texte complet de cette minutieuse recherche philosophique et avant d’en avoir
dégagé le véritable motif qui doit l’avoir
provoquée. J’ose même supposer que si je
me permets de rapporter ici ce texte inextenso, cela ne sera ni inutile pour les enquêteurs, puisqu’il est bien des gens, chez
nous, qui pourront et qui sauront répondre,
en maîtres, à toutes les questions que l’on
y pose ; ni inutile pour les lecteurs de
VEcho, pour lesquels le problème de Dieu
pourrait s’être posé plus d’une fois, et
peut-être même, de façon troublante, angoissante même.
L’invitation que ces philosophes adressent à leurs confrères de tout le monde est
cordiale et de nature à nous dévoiler le véritable motif qui a provoqué cette enquête,
c’est-à-dire l’universelle et éternelle inëuctabilité du problème.
Mais il vaut mieux citer textuellement
la lettre de ces Messieurs, tout en priant
les lecteurs qui voudraient bien agir pour
une si haute cause, d’adresser leurs réponses à M. Pierre, Morhange - 50, Rue de
Douai - Paris.
« Pourrions-nous savoir ce qui, dans votre esprit, correspond au mot ,Dieu ? Nous
voudrions qu ainsi interrogé, vous rentriez
en vous-même pour inventer naïvement et
nous exprimer votre image fondamentale
de Dieu ;
« Exemples :
« ...Le mot Dieu vous semble-t-il beau,
adorable, grotesque, humoristique?... Le
mot Dieu vous est-il étranger ?... Le mot
Dieu est-il nécessa,i,re,?... jPrétendez-vous
qu’il soit le seul mot de la langue qui n’ait
pas de. signification ?... Est-il vivant dans
l’expérience de l’homme contemporain ? En
est-il banni ?... N’est-il plus qu’en décadence ?...
« Pehsez-vous qu’un croyant doive, conserver secrètement l’image de Dieu ou qu'il
doive être un prosélyte, de Dieu ?... Dieu
vous inquiète-t-il ou vous rassure-t-il?...
Dieu vous sert-il? Servez-vous Dieu?...
Croyez-vous que ¡Dieu soit un être, cOipplet?... Croyez-vous que Dieu laisse plaœ
à un autre être ?... '*■
«...Dieu est-il trahi?... Croyez-vous que
tant d’homme continueront à vivre sans
adorer Dieu?... Pensez-vous qu’on puisse
à nouveau combattre fanatiquement et se
sacrifier pour la gloire de Dieu ?... Pensezvous que'Dieu possède à nouvea,u et bientôt la supréma,tie ; pensez-vous qu’il l’ait
jamais perdue ?... Croyez-vous qu’une reprise consciente de Die,u soit lente ou brusquée?... qu’elle corresponde à des lois divines ou à un pragmatisme humain ; à un
rythme décrété ou à un rythme libre ou,
seulement même, à un ressaisissement humain d’unité dissolue?...
«Croyez-vous en Dieu? De quel ordre
notre connaissance de Dieu est-elle?...
. «Croyez-vous qu’il soit comique, tragique ou invisible de ne pas croire en Dieu?...
Croyez-vous que Dieu puisse être «décrit
comme un arbre ? ». Croyez-vous que Dieu
soit le bénéfice respe,ctif de la religion, du
civisme, de la poésie, de la théologie, du
mysticisme,, de la théosophie, de la philosophie, de la philologie,?... Croyez-vous à
l’éternité de Dieu et à l’éternité de ses fidèles ?... Croyez-vous au Messie. ?... Vous
moquez-vous de Dieu ?...
« Croyez-vous que cette enquête que
nous entreprenons soit tendancieuse, à savoir ; une action tendant à vous convertir à quelque conception de Dieu ?... Croyezvous que, s’il vous semble impossible de, répondre à cette enquête, vous puissiez justifier cette impuissance?..., etc.
« M..., vous ne. vous considérerez pas lié
à ces questions ; ce sont d’humbles et contingentes perceptions de la présente recherche. La façon dont se formeront en vous les
questions provoquées par le mot iDieu sera
trop révélatrice pour que, nous vous en imposions quelqu’une ».
« En somme, nous vous demandons tout à
coup de nous révéler une « Méditation »
que vous feriez sur ce. thème ; Die.u.
« Nous voulons seulement que cette en-‘
quête documentaire vous indite à connan*
tre objectivement votre image de Dieu ; à
former ou à réviser bravement et directement soit votre croyance, soit votre attitude, s#it votre négligence.
« Qui voudra mépriser cette interrogation ? ».
On pourrait croire hors de place et peutêtre même, irrévérencieuse, pour les bons
croya,nts de chez nous, l’enquête sur Dieu.
On pourrait même la trouver hors de propos. Ce n’est pas là moff avis. Une excellente occasion s’offre à nous pour porter la
Eumière ; je ne pense pas que nous placerons celle-ci sous le boisseau. Et même si
tel de nos excellents penseurs vaudois voulait nous parler, là dessus, des résultats de
son expérience chrétienne et personnelle,
je pense que nous de.vrions en être d’autant
plus redeva,bles qu’ü est plus douloureux de
sentir, parfois, même au milieu de. notre
peuple, qui pourtant a lutté, pendant des
siècles, pour la gloire de Dieu, passer le
souffle glacial de l’incrédulité.
L’idée de Dieu, quelle qu’elle puisse être,
doit être ardente et pleine de vie.
Voilà pourquoi j’ose espérer que ces
quelques lignes ne demeurent pas .s?m,g réponse. Cela m’obligerait, d’aiUeurs, à revenir sur ce sujet, ta,ndis que d’autres plqmes plus autorisées pourront le faire mieux
que moi. p_
Disturbi del Fegato
, Stitichezza - Acidità-EccessodiBile
Mal chièsta - Disturbi deUo Stomaco
sono curati con successo dal
BILAX
rinomato Tònico del Fegato
Il flacone di 50 pillole L/1-.50 {Vesso tulle lefàrmacfe
((
D).
Le premier numéro du bulletin .Anno
Santo, qui se publie à Milan, donne au
pèlerin, entre autres renseignements sur
le, Jubilé de 1925, les conditions essentielles à remplir pour obtenir 1’« indulgence
plénière », à savoir le pardon de tous ses
péchés. Il vaut la peine de les transcrire...
pour l’édification des lecteurs peu au courant d’une certaine théologie.
« Aux fidèles, romains ou étrangers, qui
participent aux fêtes du Jubilé (à Rome)
est accordée l’indulgence plénière ou rémission de tous les péchés, à ces trois conditions : visite aux quatre, Basiliques (StPierre, St-iPaul, St-Jean et Ste-Marie Majeure), confession et communion.
Les indulgences partielles ou totales ordinaires sont suspendues p*our cette année.
Les visites aux quatre Basiliques doivent être au nombre de 80, 20 pour chacune s’il sagit de Romains, et de 40, 10
pour chaque Basilique, pour les étrangers.
A l’égard des confessions, il est bon dé
savoir que, les seuls confesseurs de Rome
ont la faculté d’absoudre de tous les péchés, même les plus graves.
Ainsi que cela est dit dans les « canons
pénitentiaires », certains péchés sont si
graves que le prêtre ordinaire ne saurait
les absoudre sans une autorisation spéciale de l’Evêque ou du Pape. C’est pourquoi les Evêques et le Pape, 1’« Evêque
des Evêques», ont seuls la faculté d’absoudre pour des péchés de gravité spéciale. Mais durant les années jubilaires
cette faculté s'étend aux autres prêtres
aussi (de Rome, cependant).
Pour obtenir l’indulgence pléniène, il y
faut en outre deux conditions spirituelles
et une matérielle, à savoir : la ferme intention d’obtenir le, pardon, l’état de grâce
et la stricte exécution des œuvres prescrites, parmi lesquelles, en tout premier
lieu, la visite aux quatre ¡Basiliques. Et, à
ce propos, on fait observer que les visites
aux quatre temples doivent être faites en
un même jour...
Mais e,n voilà assez, n’est-ce pas? et’il
n est même pas nécessaire, de commenter.
CONTRE L’ALCOOLISME I
ôrffcrnisons-nous /
Le bureau de propajgande antialcoolique
des Vallées .Vaudoises (ressortissant du Comité de la Croix Rouge de La Tour), désirant donner une nouvelle impulsion à la
lutte contre l’alcoolisme en général et contre l’ivrognerie en particulier ; reconnaissant que pour obtenir des résultats pratiques dans la lutte entreprise il faut s’organiser ; persuadé que le bien-être moral
et économique de la patrie dépend en
grande partie de la sobriété des nouvelles
générations,
adresse un chaleureux appel
à toutes les personnes de bonne volonté,
de nos Vallées, de tout rang social et de
toutes croyances, a,fin qu’elles s’engagent
dans la bataille que l’on combat déjà ailleurs avec hardiesse et succès.
Dans le but, surtout de combattre la
plaie de Tivrognerie, qui malheureusement
porte, la misère matérielle et morale dans
bien des familles, le bureau de propagande
indique trois voies d’activité dans lesquelles on pe,ut s’engager immédiatement :
1“ S’abonner et trouver des abonnés au
périodique mensuel illustré U Bene sociale,
qui est l’organe du Comité central italien
contre l’alcoolisme (L. 3 par an — Pe,llestrina - Venise).
2° Favoriser la diffusion du matériel de
propagande antialcoolique que nous ferons
expédier à tous ceux qui n«us en feront
demande.
3“ Constituer, si possible, dans les dif- *
férentes Communes, des groupes antialcooliques, suivant les critères et les règles
suggérées par le secrétariat national et
que nous pourrons faine connaître à ceux
qui le désirent. Nous recevrons volontiers.
les adhésions tant d’individus que de
groupes.
Nous adressons en outre un appel spécial, au nom du Secrétaire national, à toutes les personnes qui depuis des années reçoivent le journal II Bene sociale, afin qu'elles versent au plus tôt le montant de leur
abonnement 1924-25, soit L. 6.
Pour toutes les informations et requê^
tes, on peut s’adresser au Bureau antialcoolique du Comité de la Croix Rouge dé'
Torre Pellice (auprès de M. le prof. Attilio
Jalla).
CHRONIQUE VAUDOISE
SoaRcription
pour les Écoles de Quartier.
Listes précédentes L. 6.833,—
M.Ue 'Lala Jalla » 2l0,—
M.me A. Franço-Beux, St-Jean » 125,—
Colonie Vaudoise, de Paris, à
l’occasion du 17 février » 250,—
Total L. 7.228,
A ajouter L. 100 que M. Jacques Man^giaut, de Belgrano (Argentine), a envoyées directement au Pasteur du Perrier,
pour les écoles de cette paroisse, en souvenir de M. Henri Martinat.
PERSONALIA.
M. Giovanni Rostan, ci-devant préteur à
Cuneo, vient d’être promu « juge de Tribunal » et transféré à Turin ; ce dont nous
le félicitons vivement, ainsi que les familles des pasteurs François Rostan de Sienne
et Jean Romano de Torre Pellice.
M. Geraldo Mathieu, chimiste-teinturier, fils de l’instituteur Mathieu de La
Tour, s’est vu décerner tout dernièrement
le prix Pugliese de L. 250, en qualité de
premier licencié de 1’« Institut Industriel »
de Biefla, pour l’année 1923-24. En nous
réjouissant sincèrement avec Iss siens,
nous souhaitons à notre jeune ami, un exélève du Collège, une brillante carrière.
CLIOUSCLAT (Drôme). Notre fidèle
abonné et bon Vaudois, M. A. CM, établi
avec sa famille dans la Drôme, depuis
quelques années, salue, par la voie de
1 « Echo », ses amis et connaissances des
Vallées, et en particulier ceux de Villesèche, sa paroisse d’oiigina. Quoiqu’il se
trouve fort bien dans son exil volontaire,
il songe souvent à ses chères Vallées, tout
particulièrement à l’occasion de nos fêtes
patriotiques. 11 s’est uni à nous, le 17 février, et a suivi, par la pensée, « le grand
cortège qui se forme devant le temple des
Clos pour monter à iViltesèche », où il a
été régent de quartier durant 11 ans.
En sympathisant avec lui dans son isolement, nous voulons lui dire toute notre
affection, que nous reportons égalementsur tous les Vaudois isolés doint le cœur
reste avec nous.
ANGROGNE. Dimanche 22 courant, au
soir, dans 1 école de Saint-Laurent, le prof.
M. FaJchi nous a entretenus sur le sujet
si suggestif : Il mistero deU’aldilà - La
Casa del Padre.
Le public, qui aurait pu être plus nombreux, a écouté avec attention l’orateur
qui a placé devant nous, avec une clarté
admirable, tout ce qu’il y a de vital et de
substantiel dans l’Evangile à l’égard de
cet important sujet.
Nous renouvelons au prof. Falch'i nos
remercîments sincères, tout en souhaitant
qu’à l’avenir de telles conférences attirent
un public de plus en plus nombreux.
— Soirée récréative. Samedi 28 courant,
à 8 heures du soir, dans la grande école
de Saint-Laurent, aura lieu une soirée de
bienifaisance, organisée par la Chorale
d Angrogne. Le programme comprend 3 comédies, 3 chœurs et quelques monologues.
Tous sont cordialement invités. D. P.
LA TOUR. La, « Balsill\», notre vieille
Société littéraire du Lycée de La Tour, a
repris depuis quelques mois son activité.
Elle veut donner un spécimen de son travail par une soirée de bienifaisance, qui
4.
1
-M
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aura lieu, iD. V., samedi soir, 4 avril, à
20 h. 30, dans l’Aula Magna de notre
Collège.
Nous savons que la pièce principale sera
la comédie de Giacosa :
Chi lascia la via vecchia per la nuova
Sa quel che lascia e non sa quel che trova.
Kne comédie de mœurs, que nos étudiants
préparent avec soin. Des monologues et de
la musique compléteront le programme riche et varié. " a. f.
PERRIER-MANEILLE. Un nouveau deuil
vient de frapi>er notre paroissie. Micol Ma•rianne, fèmme de Peyran Frédéric, du
Faureng, est décédée le 13 mars, après
une pénible maladie, supportée avec patience et avec foi.
L’enterrement eut lieu l’après-midi de
dimanche 15 mars.
Au mari qui reste seul, à tous les parents, nous exprimons notre profonde
sympathie.
SAINT-JEAN. Notre paroisse a eu le
privilège d’entendre, dimanche l.er mars,
une intéressante conférence de M. le prof.
Jean Jalla, sur le réveil de 1825. L’auditoire a grandement apprécié l’orateur, et
nous le remercions encore pour les prémices qu’il a bien voulu nous donner.
— Dimanche 22 courant, l’A. C. iD. G.
tt dérorder devant nos yeux un film cinématographique des plus instructifs et, intéressante. L’intérêt avec lequel le nombre.ux public qui remplissait la salle Albarin a suivi les scènes, a prouvé combien de
telles soirées sont appréciées par les enfants et par leurs parents. Nous complimentons les jeunes gens qui, pour la pre^
mière fois, ont fait fonctionner la machine
sans accrocs, et espérons que la collecte
qui a suivi aura atteint un beau chiffre,
afin d’aider à payer les grands frais qu’ils
doivent supporter. ' y.
VILLESBCHE. L’évangéliste M. Gaydou
nous envoie, a,vec quelques semaines de retard, une petite chronique sur la fête du
17 février, qui y a été célébrée, comme partout ailleurs, avec un enthousiasme renouvelé : « temple archibondé, cinq beaux can' tiques exécutés par la Chorale sous la direction de M. J. Massel et de M.lle Amandine Yillielm ». Fête d^ enfants, réfection, récitations, brochure.., comme dans
le,s autres paroisses. La collecte pour la
Société d’Histoire Vaudoise a produit
ij. 55,30. Dîner des adultes avec 90 couverts. Télégrammes au sénateur Facta ret
à M. ¡Mussolini.
— Le l.er courant, nous avons eu la
visite, de la Commission exécutive, en la
personne, de M. H. Tron, pasteur à SaintGermain, qui a prêché devant une assemblée de plus de deux cents personnes, nous
exhortant à avoir la foi de Zachée..
Après-midi, dans la grande école bondée, il nous a parlé de Caïn et d’Abel. Que
Dieu bénisse cette visite pour le bien de
cette église.
— Ces derniers soirs, TUnion Chrétienne nous a donné deux soirées fort bien
réussies. L’entrée sera consacrée aux œuvres de bienfaisance.
Nous semons avec foi et parfois avec
larmes, et nous attendons que le Maître
de la moisson fasse germer la divine semence répandue en Son Nom. D. G.
VOUETE LA^LUTE?
NÒCERA-UMBRA'
(Sorgente Angelica)
Acqua MineraledaTawla
r
Nouvelles Poliliques.
La Chambre, presque réduite à un petit
comité à cause de l’absence, de nombreux
députés, a discuté, dans le «courant de la
semaine dernière, le budget de l’Instruction. Le débat, loin d’être aussi intéressant que celui fait au Sénat il y a un mois,
n’a apporté rien de nouveau qui mérite
d’être mentionné.
Les déclarations du ministre Fedele ont
été un résumé très bref de celles présentées naguère au Sénat. A propos de l’instruction religieuse, il a dit : « L’école italienne ne peut ¡faire abstraction de l’esprit
catholique de la très grande majorité de
la population. L’école, élémentaire ne peut
être agnostique, « areligiosa », sans retomber dans les erreurs du passé ». Après quoi
il a ajouté : « On ne manquera pas de
prendre en considération la condition des
élèves non catholiques ». Espérons que
cette promesse, très vague du reste, se, réalise dans la meilleure des manières, car la
question nous touche, de près. La votation
sur le budget de l’Instruction a été favorable au Gouvernement avec une forte
majorité.
Les travaux de la Chambre, continuent,
et en deux séances le budget de la Justice
a été examiné et approuvé.
Le. Sénat se rouvrira proba,ble.ment le 25
courant, pour reprendre la discussion des
budgets.
Dimanche, 22 courant, les fascistes ont
fêté, dans toute l’Italie, le &.me anniversaire de la fondation du parti. M. Mussolini, désormais guéri, a, voulu assister, du
balcon du Palazzo Chigi, au défilé des « chemises noires » venues pour l’acclamer. Il
leur a adressé ces phrases: « Chemises noires de 1’« Urbe » ! Je ne sais résister au
désir de vous faire entendre ma voix, non
seulement parce que cela vous fera plaisir,
mais aussi pour vous démontrer que la
maladie ne m’a pas oté la parole. Ma présence à ce balcon détruit d’un trait un
château de carte fait de, ridicules « on
dit » et de misérables « le bruit court ». Je.
veux vous dire moi-même que nous sommes au printe.mps, et qu’à présent vient
le bon. Le bon, pour moi et pour vous,
c’est la reprise totale, intégrale de l’action
fasciste, toujours et partout, contre quiconque. Le voulez-vous ? ».
La grève des métallurgistes a pris fin.
La « Fiom », qui avait continué l’agitation
pour son compte, en entraînant les ouvriers de Turin et de Trieste qui, dans la
totalité, abandonnèrent, sur ses ordres, le
travail, a ordonné la cessation de la grève ;
mais elle ne désespère pas d’en arriver à
stes fins en continuant l’agïtation.
— En France, les cardinaux, exaspérés
par la conduite du Gouvernement à l’égard
du Vatican, avaient publié une déclaration ;
collective en affirmant que «la majorité
des catholiques demande que sur tous les
terrains, dans foutes les régions du pays,
on déclare ouvertement et unanimement la
guerre, au laïcisme et à ses principes jusqu’à l’abolition des lois iniques qu’il a éma,nées ; et que pour y réussir on fasse usage
de toutes les armes légitimes ». La Chambre, appelée à discuter cette belliqueuse
déclaration, a été fort tumultueuse. ,Le
président du Conseil, M. Herriot, a eu
beau jeu pour démontrer, et il l’a fait
fort énergiquement, la légitimité de sa politique vaticane vis-à-vis d’un clergé qui
a si peu d’égards envers la République.
Certaines phrases violentes mais justes, à
l’adresse des cardinaux, ont soulevé l’indignation des cléricaux et l’un d’eux a été
expulsé pour avoir interpellé violemment
M. Herriot.
La votation a donné 74 voix de majorité
au Gouverneme,nt qui continuera, sans faiblir, l’application ferme et loyale des lois
de la laïcité.
— h’Angleterre a perdu récemment un
de ses meilleurs hommes d’Etat, Lord Curzon, qui, à 66 ans, meurt cliargé d’honneurs après avoir servi son pays comme
vice-roi des Indes et comme ministre des
affaires étrangères. Sa mort laisse un
grand vide dans le parti, conservateur, dont
il était un des « leaders », et plonge dans
le deuil toute une nation. *
Les Souverains d’Angleterre sont passés
en strict incognito à Turin et se sont embarqués à Gênes à bord du yacht Victoria
and Albert, pour faire une croisière dans
la Méditerranée, dans le but de rendre la,
santé au roi Georges, encore fort ébranlé
par la grave maladie dont il relève à peine.
— Egypte. La nouvelle Chambre, sortie
des récentes élections, ayant nommé son
président en la personne de Zaglul Pachà,
«leader» des nationalistes, le Gouvernement en a décrété la dissolution,. Ainsi
cette Chambre n’eut que douze heures de
vie à peine! t.
FÉDÉRATION DES ÉTUDIANTS
pour la culture religieuse.
Le « Convegno » de cette intéressante
association aura lieu à Rome, sous la présidence, du prof. Falchi, du 27 au 30 courant, avec le très riche programme d’études et de conférences que, voici : Vendredi
27 Rivelazioni della vita, par Ugo Janni ;
samedi 28 : Gli studenti ed il problema religioso in Italia dopo la guerra, Romolo
Murri ; Riconciliazione intemazionale, ,E.
Rutili ; Il mistero deU’aldilà, M. Falchi ;
L’attività e gli scopi del movimento studentesco mondiale cristiano, Henriod, secrétaire de la Fédération ; dimanche, 29 :
L’attività e le difficoltà del movimento italiano, Italo Mathieu ; La Federazione Studenti e l’Unione Cristiana dei Giovani,
Macchioro... plus deux ou trois autres sujets non moins importants qui seront examinés et discutés dans la, journée du lundi
30 courant.
BIBLIOGRAPHIE.
A. Antomarchi, Le masque de saint Pierre.
S. Pierre devant l’Ecriture et devant
l’histoire — Valence, 1925, 192 p. 16°.
Ce titre, quelque peu étrange, recouvre
un traité de bonne polémique, vive, piquante et cependant toujours courtoise ;
bien opportune avec le réveil impressionnant de cléricalisme, qui s’accentue dans le
monde entier.
Le, masque indique ce que Thistoire, ou,
plutôt la tradition, savamment arrangée
par rEgliise de Rome, a superposé à la
vraie figure de Pierre, telle, que nous le
donnent à connaître les Evangiles et les
Actes, les épîtres de Paul et celles de
Pierre lui-même.
L’auteur, dont la prédication incisive et
pratique a laissé un souvenir durable dans
nos Vallées, qu’il a évangélisées comme officier de l’Armée du Salut, exaanine Tim
après l’autre les textes essentiels concernant Pierre ; il les fouille, les étudie dans
tous les sens, pour en tirer des conclusions
qui, chez nous, enfoncent des portes ouvertes, mais que doivent trouver convaincantes même ceux qui ont des croyances
contraires aux nôtres, s’ils sont assez sincères pour préférer la .Parole de. Dieu et
celle des apôtres aux préjugés dus à leur
éducation. Voir, par exemple, la question
du Tu es Petrus, celle de Pierre donnant
des explications sur sa visite à Corneille,
ou bien envoyé en mission en Samarie, ou
encore, blâmé ouvertement par S. Paul à
Antioche, partant non pas infaillible, ni occupant fastueusement un poste de commandement, mais humble, reconnaissant
ses erreurs, établissant lui-même que la
pierre, fondement de l’Eglise, c’est Christ.
Voir encore la question du pouvoir des
chefs et ce que cette image signifie, celle
du long épiscopat de Pierre à Rome,, de
l’identification de ce.tte ville avec la Babylonne où Pierne, se trouvait lorsqu’il écrivit sa première épître.
Par une étude serrée, de la chronologie
du livre des Actes et de l’épître aux Galates, M. A. réduit successivement à rien le
séjour de Pierre à Rome, où il a tout au
plus souffert le martyre.
Les témoignages historiques à cet égard
sont tardifs et incertains, comme le reconnaissent deux historiens de l’Eglise, ecclésiastiques romains pieux, doctes et scrupuleux, que TA. cite largement. Monseigneur
Duchesne et le père Lagrange.
En conclusion, nous pouvons recommander ce livre à nos lecteurs comme une lecture facile, agréable, instructive et apte à
les armer pour la défense des vérités pour
lesquelles leurs ancêtres ont affronté la
prison, l’exil ou le martyre.
On l’acquiert, au prix de francs 4,50, chez
M. A. Antomarchi - 47, Rue du Quesnoy Quiévrechain France (Nord). J. J.
Se lever tôt.
Je suis arrivé à cette conviction, qu’ime
vie d’homme dépend de la réponse qu’il
pose à cette question : me lèverai-je tôt
ou tard ? De cette question déi)end toute
la journée,. lM.a journée sera-t-eUe bonne ou
mauvaise ? Vide ou remplie ? Bien ordonnée ou haletante ? Agirai-je d’après un
plan ou à l’aventure? Aurai-je, le soir, le
cœur léger, ou la conscience chargée ? Toutes ces questions sont liées à celle du lever.
Se lever tôt, c’est inaugurer sa journée
par une victoire; se lever tard, c’est l’inaugurer par une défaite. Se lever tôt, c’est
donner le pas à l’esprit sur la chair; se
lever tard, c’est donner à la chair l’assurance d’un empire incontesté pour toute
la journée.
Elt .puis, voici qui est plus grave. L’heure
du lever, importante en soi, l’est surtout
par rapport à la prière et à la lecture de la
Bible. Si je me lève tôt, je mets ma journée sous lo regard de Dieu, je lui parle
avant de parler aux hommes, j’entends sa
voix avant d’entendre aucun des bruits de
la terre ; je puis, sous son regard, ordonner ma journée ; je puis m’inspirer ,de son
esprit, m’armer de sa force et de sa vertu,
je puis associer ma vie à la sienne,, et me
pénétrer de sa volonté.
Un lever matinal est le secret de toute
force spirituelle.
Il y a chaque matin, entre cinq et huit,
une occasioiî qui ne se l etrouve plus de la
journée. C’est cette occasion qu’il faut
rechercher.
Et conament arriver à cette victoire sur
moi-même ? tPrier ; le matin, le jour, et
surtout le soir pour cela. Vouloir mettre
ma volonté à l’unisson de ma priere.
Persévérer.
Qui s,e leve tôt est maître de son corps,
de sa journée, de sa maison, de son âme,
de sa vie..
Qui se lève tard est dominé par son
corps, par ses occupations, par sa maason,
par ses impressions et ses réfle:^ons, par
sa vie. Alfred Boegner.
(Tiré de Pensées du Matin).
Evangéliser en temps, c'est évangéliser
dans les circonstances simples, faciles, qui
se prêtent d’«iles-mêmes à l’évangélisation.
Evangéliser hors de temps, c’est évangéliser en créant ces circonstances, quand
elles ne se présentent pas naturellement.
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INGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico TrOti, S.
LtFSBRNA S. GIOV. - Pastore Einilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore ; Luigi Mleol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : G. Bertinatti.
WìAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Auguste Jahier.
RICLARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODOREPTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore ; Alberto Fuhrmann,
S. GERM. OHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR FÈLLICE - Pastore : Bàrt. Soulier.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore ; Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore: Eugenio Revel, ivi.
Bari - Chì^a - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro, 17.
BIÈLLA - Chiesa ; Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Pastore : Giovanni
Potrai, Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
ÉOKRÉLLO - Chiesa Evangèlica - Candidate
tèol. Amato Billóiir.
^£S(^A ■> Chiesa ; Via dèi Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRIÌi.DISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Viale B.
V 49 C*
DALTANISSETTA* - Chiesa : Via Maida, 15 Évatìgelista : C. Boflavia, ivi.
DASaLÉ MoNFÈRRATCÌ - Chieda: Piazza
Giardini Pub&Mcl - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa-: Via Naumachia, 22 - Pastóre Giu^ppe FaSuto, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
OOAZZE - Sig. Gustavo Bert, d‘a Stisa.
OGUft) - Chie^ : Via Kùsconi, 9 - F&stóFe :
D. Reveà, ivi.
DORATO - Chi^ Evangelica : Via Garibaldi Éiastoré: A. Vinay.
OOURMAYÈtl^ - CidieSa EtatigCliCà.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FETLONIÒA tts - Cldesa Évaógelìca - Sig. Benedetto Giudici.
FIRBNZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore: y. Sommaiti, ivi
chiesa : Via Manzoni 13 - Pastóie: E. SÌéyùtói', Ivi.
FltTMÉ - Chiesa: Via Sem RendÌH, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso> Vittorio
Eknanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
CorsanL
GENOVA - Chiesa : Vìa Assarotti - Pastore :
A. Simeoii Via Curtatone, 2.
grotte - Chiesa Evangelica - Evangelista :
0. Bonaria.
IVRiHA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron.
LA Maddalena - Chiesa Evangelica.
UVOtlNO - ^hleSa : Via G. Verdi S - Pastore :
Arturo Mustotf, ivi.
LUÉCA - Ohlesa : Via GaRì Tassi, 18 - Culto
qpii Doihéhlea alle ore 19.30 - Pastóre:
G. D, Bttffa, da Fisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli.
MAN^VA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Bemvenutp Celii, da Verona.
MESSINA - C%^a : Via Maddalena, 120 - Pastóie: Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. -- Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
-"Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teol. Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore ; Rinaldo Malan, ivi..
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista : G. B. Azzarelll.
PIANI DI VALLBCROSIA - Pastore : F. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
,, D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore : G. Moggia.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardì.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Pàolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducoi, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, Ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pààtore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist’. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chièsa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastóre:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martédl,
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SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista : Gustavo Bert, IvL
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35 - pastore : Antonio Miscia,. Via Dante Ali^erL 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Frapeeseo Peyronèl, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - (Siiesa : Via S. M. Maggióre - Pastore: G. Del Pesco, Via Scorcedaj 586.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formósa) - Pastore : Emilio ftivoir, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Dùomo) - Pastore: B. Celli, VlCfdó S. Andreaj 2.
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' Dans la liste da 13 mars, lire : Ribet
Philippe, Chiabrano (IjO).
1925 : Bertin Louis, Bordighera - Long
Lina, Lyon - Pons Lydie, Cannes - dalla
Odoardo, Firenze - Sig.na Lqgan, Roma Micol Henri, Champ-la-Salse (10) - Armissoglio E., Torino - Grill J. Etienne, Pommiers, ¡Frali - Rostan Hélène, Ville, Id. Rostan 'Marie veuve Rostan, Ghigo, Id.
(10) - Pons François, Rivoira, S. Secondo
(10) - Bertalot Jea,n, Crouzet, Frali - Bertalot Jean, Torino - Monastier G., Athènes
- Varese C., Torino - Rivoire Luigi, Id.
(12) - Grill Etienne, New-York - Gardiol
Héli, Giarvet, Prarostino (10).
Angrogne : Jourdan Louise, Bastie Besson Clothilde, Roedaglia (10) - Jourdan Marguerite, Rocciamanéout (10)
Gaydou Madeleine, Ruadaval (10) - Rivoire
Héli,, Cacet - Monnet Elise, Bonnenuit (8)
- Malan Catherine, Malan - Bertalot Thérèse, Combalot - Bertalot Esther et Anita,
Jourdans - Rivoire Henri, Péyroutira (8) Chauvie Barthélemy, diacre, Odins - Long
Jean, Martel - Benech Paul, Cacet (10) Bertalot Lydie, Ciabot - Coïsson Adelph.,
Martinail - Benech Margue.rite, Bonnetta
(8) - Malan Fanny, Id. (8) - Bertin Rina,
Piantà - Rivoire, famille. Buffetta - Fontana Catherine, Jourdans - Travers Jean,
Rossenghi - Bertalot Célestine, Ciabot Rivoire J. Pierre, Bastia - Bertalot Ida.
Rocciamanéout - Bertalot Frédéric Henri.
Pissaillot (8) - Constantin Louise, Ragg'i>,(8) - Odin Marie, Moulin neuf - Rivoire
Héli, Eigardou - Bertin Emile, Vernet (8)
- Buffa Daniel, Sonaillettes - Bonnet Pierre,.
Bonnets - Rivoire Jean, Sali - Coïsson Marie, Cougn - Rivoire Alexis, Arvour (8) Rivoir Clémentine, Cassetta (8) - Odia
Justine, Malan (l;fi) - Rivoire Pierre, Fè
(8) - Malan Pierre, Bouscias (8) - Coïsson
Lamy, Crouï (10) - Rinesi Fanny, Jouves
(10) - Coïsson BaT’thélemy, Crouï (10) Bonnet Hélène, Oia.bot - Benech Madeleine,
Chiotas - Jourdan Susette, Ciauviera - Gaydou Héli, Rocciadaval - Malan Lydie, Prassuit (8) - Bertin Marguerite, Bonueti'u.
(10) - Ricca Léonie, Prassuit (8) Rivoirv
Pierre, Grangia (8) - Bertin Aline, Sterp.'i
(8) - Buffa Henri, Pra du Tour (8) - Ijong
Michel, Arda (8) - Simond Giulia, Eyssarts (10) - Pons David, pasteur (10) Jourdan Louise, Jourdans - Jourdan NeÌh-,
Id. (10).
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