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Cinquième Année.
25 Avril 1879
N. 17
LE TÉMOIN
ECHO DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
Fows me eeres lénwitiSr Actks 1, C.’
5iPt>ani la vérité avec la ckarilé. Ep. 1, 15.
' PRIX D'ÀBBONNKMKNT P.VR AN Italie'. . , . . L. 3' Tetta lea paya M» I’UuloD de poaie ® Aro4):iqu.e .-i, j,, . j • : 9 On a'HboDne ; Pour Vlntérieur chez MM. leg pasteurs et les libraires de ■ Torre Pellice. Pour l'ÉiCfdWewr au Bureau d’Ad‘ mînisttation. Uq ou plusieurs numéros séps' rés, demandés avant le ti- raj^e JQ cent chacun. Annonces : 25 centimes par ligne. 1 Les émois d'argent se font par leitre rec<mmandee ou par mandais sur le Bureau de Pe- 1 rasa Argentina,
' Ptiut la RÉÌDACTÌÒN adresser ainsi ! A la; Direfiti' ii da rémoi», Pomaretto ( Piiierolo) Italie. Poor l'ABMlNlBTRXTlON adresser ainsi : A l'Administration du Témoin, Poimiretto iPiiierolo; Italie.
maire
if L
î .Pierre :VaM,eM®lj!es papyees de tyon. —
tû Papeoyriséfcolpftóvaiigéliquésà Romo.
•r+vLflisse;si«eDÌrii» moi lea pptils enfants.
Un homme. iheùrìBuXi ^ Correspondance^
■^ NouMlles.¡religieuses et faits dicers. —
Peniées-. — Rêvne politique.
el les pâttüres de lyon
. .'inf'-rV -| .
" • /'Shjîc V. JV. i5A
vt.
Les Magisfri on évangélistes.
C’éSt aux évangélistes sortis de l’éColè de Valôolque les adversaires, ainsi
que nous t'avons vu, appliquèrent plus
Sdéciafement le nom de Pauvres de
Lyon\ ou mieux'de Paûres Valdenses
de Lyon. On les appela aussi quelque
fois hs, Parfaits, soit par allusion à
la parole de Jésus an jeune [homme
riche (Maac, x. ), soit A cause de l’inslfüdtÎoÉi'-^lü's avancée qu’ÎIs avaient
reçue. «U faut,.dit un auteur au 1.S®
siècle, dislinguôr deux degrés dans
leur secte. Au plus élevé appartiennent
«eux qu’on nothme parfaits, et ce sont
.eux .propretpent qu’on appelle Paûres
’^aldenses dè Lion. <
Tous ne sont pas admis dans cette
classé (formafn), rcihis cew\-\^ seule
menl qui ont passé par une longue
discipline, et qui possèdent une culture suffisante pour être en mesure
d’instruire les autres n. Quant à eux
c’est tout au plus s’ils ont accepté le
nom de Maîtres ou Magisiri qu’on
rencontre également sous la plume de
leurs adversaires. D’après Yvonet ce
Sont apsi les missionnaires de Yatdo
quî\faisaienl plus particuliérement profession de pauvreté. Parlant de la recoimmandaUon de Jésus-Christ aux
soixante-dix, le jour qu’il les envoya
prêcher l’Evangile du Royaume, et
désireux aussi d’abandonner au clergé
romain ces biens temporels qui avaient
tant corrompu l’église, ces nouveaux
ministres de la Parole « se firent une
règle de ne rien posséder en propre
ni or ni argent, ni terres ni maisons,
pas même un domicile fixe ». « Sans
inquiétude pour le lendemain', disaient
plus lard (vers 1210) à Innocent 111,
certains Vaudois infidèles qui n’avaient
pourtant pas tout oublié, nous n’acceptons ni or ni argent, ni quoi que
ce soit de cette nature, à l’exception
de notre vêlement et de notre pain
quotidien ».
C’est bien à tort toutefois qu’on les
accusait de mendier leur pain de maison en maison. Autant les missionnaires
étaient désintéressés, autant leurs petits troupeaux prenaient soin d’eux et
de leur entretien. « Ce sont leurs disciples, nous dil-on, qui pourvoient à
2
leur siibsislance, et qui songent à
leur fournir tout ce qm leur est nécessaire n. Non seulement ceux qui,prolilaienl de leur ministère sc faisaient
un devoir de fonrnir à leurs Magislri
ce qu’ils pouvaient de mieux en fait
de nourriture et de logemept, mais
cncoi’e les lidèles faisaient entre eux
lies collectes dont un tiers,,au moins,
était destiné à subvenir aux dépenses
de leui’s cotulucleiii'S spirituels qui de
leur côté se consacraient tout entiers
à l’œuvre du Seigneur. S’il arrivait
que les contributions ,fussent insuiîisantés, comme cela élail facile, alors
les maîlrei, è l’exemple de Si. Paul,
travaillaient de leurs mains pour n’être
point à charge à antrui.
Dans l’écrit que les Vaudois présen*
lèrent aux Réformateurs en 1530, tout
à côté de la déclaration que les Barbes continuaient d’être entretenus par
les snbvenlions volontaires de leurs
troupeaux, on lit aussi qu’ils vivaient
dans le célibat. Il ne paraît pas que
cette coutume remonte jusqu'à Pierre
Valdo. Que ces missionnaires ambulants
se recrutassent de préférence parmi
les jeunes gens et les horarnes non
mariés, que pour vaquer plus librement à l’œuvre qui leur était commise
ils aient quelque fois quitté leurs
foyers et leurs tamilles, c’est ce que
les circonstances et la difficulté des
temps devaient rendre inévitable.
Il n’était pas sans exemple cependant que l’évangéliste Lyonnais se fil
accompagner pai- sa femme on grand
scandale des prêtres èl des moines,
il est vrai, mais persuadé quant à lui
qu’en cela même il ne dépassait point
la^ ligne de conduite suivie par tels
d’entre les apôtres et approuvée de
S. Paul dans les termes que l'on connaît (1 Cor. IX, V. 5). Ceux qui s’assujettirent au 'célibat par un vœu perpétuel et inviolable étaient ces pauvres
Catholiques dont la suprême gloire
était de n’avoir absolument plus rien
de commun avec les Lyonnais.
Pour les Pauvres de Lyon , l’état
de mariage, au contraire est la règle;
et ils étaient si peu disposés à y porter atteinte par le moindre engagement
qui pût ressembler à un vœu, qu’ils
s’en réclamaient comme d’un avantage
immense. « Vos prêtres, disaient-ils
aux papistes, vos prêtres sonfc'inconlinenismais cliacut noul. a son
épouse Îtl vil chaslenBÉinl 4veqîclle ».
(neinems, an 1250). Ce qui disüngnail
extérieurement et d’pne manière plus
frappante les pauvrèt dé Lyon, était
le costume qu’ils avalent cru devoir
adopter. On les réprésente vêtus d’une
sorte de cape de laine grise plutôt
longue et grossière. Ils avaient aussi
une espèce de sabots ou de sandales
qui laissaient à nu la partie supérieure
du pied. Celte chaussure portail le
plus souvent la figure d’unè croix ,
d’une couronne ou d'un bouclier; et
voilà ce qui scandalisait te pape et
ses moines. « Le royaume de Dieu ne
consiste pas dans le vêlenient », disait
-Innocent III (vers û ceux des
Paiivres de Lyon qui inarcbandaient
avec lui les conditions de leur retour
à l’église romaine. 11 avait raison;
mais pourquoi donc faisaiwii à ces
mêmes missionnaires un crime de couper leurs cheveux à la façon de tout
le monde? « Il y a une secte, dit encore Eberard de Bélhuine (an 1180),
qui se donne le nom de Valdenses,
comme s’ils habitaient une vallée de
larmes.... (jcs msaboiés (Kabatalenses}
ainsi qu’on les nomme, préfèrent le
nom d’iine .sandale à celui de Jésus
Christ ».
Pour toute réponse à ce propos, les
Lyonnais faisaient observer > que les
docteurs de l’église romaine sont pleins
de faste dans leurs vêtements aussi bien
que dans le resta de leurs inœprs ».
M Quant à nous, ajoutaienl-ils, pourvu
que nous ayons'.la nouiTilnre et de
quoi nous vêtir, cela nous suffit ».
( Reitierus}.
1,6 l’ape et les écoles
à Itome
c
Les écoles évangéliques, de plus en
plus nombreuses a Rome , sont une
opine au cœur de S. S. Léon XHl. fil
vraiment, qui pourrait avec raison ,
lui en faire un reproche? On n’est pas
3
^31.
souverain pontife pour rien. On ne l’est
surtout pas pour se réjouir de la miilliplicatipn d’écoles où s’enseigne, enIr’autres bonnes choses, ce que le Pape,
comme Pape, a surtout motif de redouter : 1 Évangile.
Si ie pape en venait jamais là, à
s’en réjouir, au Heu de s’en affliger,
il aurait cessé, par le fait, d’être Pape;
et rien n’indique que nous soyons à
la veille, ni même à l’avant veille d’une
telle éyolùtian.
Ce à quoi nous trouvons à redire
dans* la lellie de S. S. à son CardinalVicairei concernant soit les écoles communales, soit plus particulièrement encore les Ecoles évangéliques de Home,
c’est le vif regret qu’il exprime de ne
pouvoir ( comme c'eût été le cas autrefois et comirae cela serait encore,
si pour huit jours, seulement, Rome
reaevehail papale ) employer la force
brutale pour les faire disparaître. Franchement nous ne pouvons nous associer
à ce regi’ct, que nous nous permeitbns même de ne trouver ni honnête,
ni surtout chrétien.
Quoi ! Le'pape qiii revendique pour
lui le'droii de concourir, directement
ou indirectement, à l'ouverture, — non
seulement à Rome , mais dans tout le
reste de rità'fiej, et, non seulement en
Italie mais en France, mais en Allemagne et voire même en Angleterre,
pays cssenliellcraeniproteslanl, — d\aulanl d’écoles que cela lui paraîtra convenable, dénierait ce droit à des italiens, l’exerçant en Italie, en couformité avec les lois du pays , et cela
pour le seul motif qu’ils sont évangéiiqUés, ou que le dogme de Vinfaillimf(é ou de là nécessité, pour le Souverain Ponlrfe d’uii pouvoir temporel,
ne leur va pas a sangue 1 Mais cst-ce
là mettre en pratique la maxime évangélique : « Tout ce que vous voudrez
que les autres vous lassent, l’aites-le
leur aussi de même » ? El y a-t-il
l’ombre luôme de ce qui, parmi les
liommcs s’appelle générosité dans un
procédé semblable ?
Nous n’ignorons pas, que, selon la
doctrine valicane, seulement ce (jui
émane du pirpe est vérité et bien et
que tout ce qui procède d’aiUrc part,
ce n’est qu’erreiii' el mensonge; et que
s’il est convenable el juste que pleine
liberté soit laissée au bien (c’est-à-dire,
au Pape el à ses enseignements ) il
ne l’est absolument pas qu’elle soit
laissée au mal (c’est-à-dire à tout ce
que le Pape trouve mal cl condamne ).
Mais si les prétentions d’un homme
quelconque. pape ou non pape , devaient se considérer comme la mesure
de ses droits|, n’est-il pas évident que
les plus exagérés, les plus impudents
dans leurs revendications, seraient les
plus assurés d’avoir la victoire?
Dne autre chose à laquelle nous trouvons à redire, dans la lettre en question, c’est cette flétrissure que le Pape
cherche à y infliger aux écoles évangéliques, en les rjualifianl d’écoles fondées et entretenues par l’or des étrangers, coU'opera e coll’oro degli stranieri.
N’esl-ce pas qu'en écrivant celle phrase,
S. S. a complètement perdu de vue le
proverbe qui dit que « quand on se
coupe le nez, le sang vous coule dans
la bouche?» Les écoles évangéliques
de Rome soutenues par l’or des étrangers ! til-on jamais abomination pareille !
El les millions, qu’à grands coups
de caisse, on fait affluer chaque année,
dans les colTres-forls du Vatican, sontils par hasard , de provenance purement et exclusivement italienne? La
très grande partie de ces sommes ne
provienl-elle pas do l’étranger ? El le
pape iroiive-l-il à cela quelque chose
à redire ?
Or pourquoi ce qui n’est pas un
crime quand il s’agit de lui, le deviendrait-il quand il s’agit d’un autre?
11 est vrai qu’ici encore , la Curie
romaine a sa juslificalion toute appareccMala : «Non», vous dit-elle, de
l’accent le plus convaincu « l’argent
qui vient de France , d’Allemagne ,
a’Angletcrre et même d’au delà de l’Allanlique , ne doit pas être considéré
comme de l’argent venu de l’éli'anger,
quand c’est au Pape qu’il est destiné.
Car, nede savez-vous pas, que le Pape,
vicaii;g'"de Jésus-Christ, est le Roi des
rofsf le Seigneur des seigneurs, le monarque universel, dont l’empire s’étend
sur tout le monde ? El cela étant,
4
„132™
commenl l’or et l’argent qui viennent
à Rome, fût-ce même des coniiées les
plus lointaines de notre globe , pourraient-ils être considérés comme or ou
argent « des étrangers ?»
— El vraiment ce raisonnement est
sans réplique, à une condition pourtant.... c’est qu’on en admelle les prémisses.
Mais comme nous sommes de |Ceu.\
qui n’ont pas encore réussi , et probablement ne réussiront jamais à les
admettre, le raisonnement nous louche
fort peu, et nous persistons à croire
que dans Tinté,rêl même de sa prétendue infaUlibililé, le pape aurait
mieux fait de se servir d’un autre langage.
Laissez venir à mai les pelils enfanis
Marc. ï, lit. 16.
Cher Monsieur , ■
En remuant, il y a quelques jours
de vieux papiers, je retrouvai un ancien carnet de notes que je feuilleiai
avec curiosité. J’y relus avec grand
plaisir et profil lë résiimé d’une ieçon
q^uc M. le profi B. Tron donnait à son
.Ecole du Dimanche de S‘* Marguerite
le 6 et le 13, août 1865, sur le sujet
ci dessus transcrit. J’ai besoin d’en
faire part é vos lecteurs qui, avec votre
obligeance, ne manqueront pas de
goûter l’explication à la fois simple et
profonde que le cher et vénéré professeur donnait a ses - élèves quorum
fui. Je n’ajouterai à mes noies que les
mois nécessaires pour compléter le
sens.
Mes chers amis nous avons ici trois
exemples:
1“ D’une grande sagesse chez ceux
qui portaient «leurs enfanis à Jésus
Christ. 11 faut que je les porte, disent-ils; j’ai aflaire, mais il faut que
Jésus les voie, les louche, les bénisse. Anne n’a-l-elle pas été en personne offrir à Dieu son fils Samuel?
— Inutile de les porter, me dit-on,
parlez-leur de Jésus-Chrisll Non, petits
et grands il faut aller. C’est ce que
les parents peuvent faire de mieux
que. d’accompagner leurs enfants, vers
Jésus-Christ; et les enfanis diront: Oh!
les bons parents que j’ai ! —; IT y en a
qui disent' que si Jésus Christ veut les
enfanis il viendra bien,'.les; chercher!
Non, les meilleurs .pijijènls'sont ceux
qui les apportent; les offrir, les donner, j les laisser a, Jésiis ■ Clirist,|^, c’est
là la grande.jsagessê des parents.
" , T D’une. jrawtfe e/ jfrmm igt^r,qnce
de la part des disciples qui, répréhiienl
ceux qui présentent |es enfanis.,, Que
comprennent les enfants? Qu’én fait-il
Jésus-Christ, des enfants qu’on porte
aux bras? Ainsi, eh voilà d’autres encore qui disent que les enfunls ne savent pas ce que q’esl! Mais il faut le
leur apprendre! Si Jésus,né les avait
pas reçus, ¡1 y, aurait ,eu rnîtlèdiclion
sur eux au lieu de bénédiction. Tout
petits qu’ils sont, Jésus peut ,les pardonner", les rendre nets ét purs..
Pareillement, ceux qui. .çèdeni aux
enfants qui, pour une excuse quelconque
ne veulent pas aller, à* l’école, ce sont
là des disciples grandement,ignorants;
N’écoulez jamaiS|Ceut£ qui,vous disent:
tu est trop petit, trop,,,grand,,,,trop
méchant ou trop bon! '
Les disciples ne suvaienl pas ce
qu’ils faisaient., lls; né voulaiehJ certes
pas éloigner les erifanU de Jèsus-Chrial
pour les perdre, mais pour ne pas
ennuyer leur Maîlre; sans quoi ils auraieni fait preuve', de la plus grande
méchanceté. Us auraient dû courir à
la rencontre des parents ,jes encourager, les faire retourner en arrière
poui'prendie d’autres enfanis et les
porter avec les premiers. Mais JésusChrist leur Maîlre, allait à Jérusalem
pour n’en plus revenir, ils élftienl affligés, et ils ne voulaient pas erimiyer
leur Maître.
3“ D'une divine bonté de la part de
Jésus. On se serait attendu de JésusChrist une bonne parole, une bénédiction , mais non que lui-même les prît
entre scs bras. Jé.sus-Clirist fut indigné,
lui humble de cœur, de l’.acle de ses
disciples! Pour qu’il s’indigne il/aut
que le Temple se remplisse de marchands,... C’est une des deux ou trois
choses qui ont indigné Jésus-Christ
5
^133.
«.le voir ses disciples renvoyer les enl'anls, El les parenls s’en allaieni probablement déjà .(Luc. xvui, 16)1 Jésus
les tiyttîîi /dti wHij^,,.le,iirfaisarilsigne,
,lem' epypyanl pêlji-çir.e.qiielqii’tin, alpedi-êlrp ^'lenr :reiiçbnire,' Jeiir
cj;ig: .Lâîs'îéz y^nir Ji /mpi ‘lespeiftis
enfnnis ! rie les‘efTray.e.z pqs!, Cçl|e itidignalièri dè, Jêsiis Cliri?i) j|r«3pye ^une
grande bônl’é;envers, les pàrénls q)'aussi
^envers les eriÎqblsT'P^IV'' P^s^sûV
qïi ’i 1 s, eusk ni ni)e ' h’u( re ïoi s ren co oj i;é
JJesus-Gbfisi^— on ,ne le rencorilre p.às
toujours !','j|s Vaùrajçriil plXis ,t^lé .îles
J)érii's (ÉèjS^.iPjéji*ë.!'.0n; yoit^ '^onç'. la
bonté de .lesûs-Çlirisl dans "sq'rj), indignation prenii'è.ré.iiient. ,
0)1 1» voH enspive dàilâ rînvilatiiàri.
Tons les mots dpiyeni’ allèr au’ cœùr:
l.aissez-lés yenJr a Wo» On les apporte
toujours ‘à d’rirdres qu’à Jésns*Clirî.sl 1
Au'baptêrdie' ORrfc'onsacre l’entant à
Dieu, et puis on. en a besoin pour...
garder les, .vucbes! tMais. au baptême
on n’à pas promis pour de bon. Avant
tout, il faut vivre. A moiI ceienfant,
el puis-à. Jésns-Qirisl. Qu’il se lire,
ciel enfant il faut qu’il vive. JésusChrist le réclame, mais l’enfatU appartient orr à-^es- parents, -otr àHni
même. .Si Jésos-Gbrist appelle les, parents, s’il;[eur fait .signe, ils ne savent pas, dls'^rie comprennent pa*.‘pri
leur a dit de me pas aller, c’est même
des soi-disanl clirélîens qui le Jeiir
om dit ; et puis ils s’en vont et si l’ebr
font est perdu, tant pis pour lui.iu ■
Les petits enfants ce sont ceux que
Jésus veut, lis ne savent pris, mais fnoi
Jésus je les enseignerai: c’est p.pur
cela que je les veux. Ce sont ceux
ttonl les parents ne savent plus que
faire que Jésus veut; qu’ils soient
Ifop petits, trop grands, trop bons,
trop méchants , peu importe. Le, tÎo,-;
yaume de Dieri, est pour ceux qui
féur ressembfonl ; il faut.que les grands
deviennent comme tes petits,^et non
pas que les petits aient du jugement
et de la raison comme les grands.
C’est le cœur qu’il fout avoir comme
un petit enfant. Les enfants sont conlianls lellemenl que quelquefois ils
sont indiscrets. Jésus-Christ aime l’indiscrétion envers Dieu, et surtout dans
les grands. Les enfants ont besoin de
leurs parents, et n’ont pas peur avec
éilx où qù'il soient. Jé.sns-Clirist) voudrait que nous ne pussions pas vivre
sans, lui, que: nous ne fussions jamais
heureux qu’avec lüj. ' ‘ j
La boisbonié ési'idans ’la bénédiction.'Le sacnficaleur se teri.àU .à
distance; mais Jésiis Christ pi èri‘d dans
ses bra.s mêmes les enfants, Tiin aprè.s
ratilrëill ne.peui,leur,melli;e deux màins,
il se gêne,'il n’eri metiVa qu’une, -iOrt les apportaii scrilemênl pour; qu’il
les lotichâf , iunis Lui les prend dans
sès bi’as.,Jésus-Christ est loûjôrirs plus
bon qu’bn’ no 1é pense. Çe.s,, enfonls,
bénis par Jésus:pbrisl , ne pas
parmi les mabdils appès leiii: yiè, rnni,s
pai'mj les.béni.s. Nui qué'lui ue'peut
le faire. Les parents mojUrenL. là bonté
la plus leridre; Jésbs-Chijsl. Seùl;^ une
bonté divine.
Cortcspubancc
Al. le Directeur du Témoin,
Avril iS79.
• Momieùr 'ep.'i^ér, frère,
Des absences fréqueinmeiif l’épétées,
imposées par les besoins de riolre ceiivre
d’évangélisation ont retardé jusqu’à aujourd’hui raccomplissemepl.,dbin t <Îevoir; le devoir de faire connaître jle
résultat du concours pour les 25 questions l)ibliques proposées .'^lix' écoles
du dimanche des Vailées, { .
Soixante-quatre élèvesi ont, envoyé
leurs cahiers; et si ce beau nombre
m’a réjoui, j’ai été plus réjotii encore
par les réponses elles-môm'ps. .le voudrais bien que la spnlme iCpti a été
mise à ma disposition,,pour ce but,
Cùl plus considérable afin de pouvoir
donner à un plus grand motribre d’élèves un souvenir de ce .’coticoiirs. i
Personne n’a obtenu le premiei' prix,
il est vrai, (pour l’obtenir il làllail
dépasser le nombre vingt de réponses
justes) mais ils sont plus nombreux
que je n’aurais cru, je l’avoue, ceux
qui ont dépassé la moitié.
6
434
Voici cofiimeni nous avons procédé
àTéxiimen des cahiers. — personne
qui a envoyé l’aigerit a aiissi envoyé
les questions el lès réponses. La tâche
dès èxarninaieurs en a été rendue beauco,i>p plus facile. Ils onl luaiqué avec
un B (bien) les réponses des élèves,
lorsque celles-ci étaient iden|>ilii6>s nvec
celles qui avaient été envoyées; avec
un P (passablesyies réponses qpi sans
être les mênies attésiaieni cependant
que l’élèye avait compris la question
et y avait répondu par tin passage très
approchant ; enfin ils ont marque javec
uii M ( (ual j-le réponses qui ne répondaient pas à lii question. .Vô vous .serais
infiniméril obligé si .vous pouviez in
sérér le lableàù que je vous envoyé
ci-joint. Chaque conÇurreiit ppuiraîl
VOIP jnsqn’â quel poin l il a réussi, et
j’aime â croire que vos lecteurs dciS
Vallées verraieul avec plai.sir que les
écoles du dimanche donnent un bon
résultat et apprennent à leurs enfants
â comiaîlre leur Bible. — JjOS paroisses
qui n'ont point fourni de cpnciirrenl
pourraient aussi le voir et se demandëf
pourquoi; et je ne puis m'empèchef
dè croire àùlp i&l[e vingt-siàièine question pour n^êti’e'pas bibilqilB ifènseraît
pas plus oiseuse pour cela.
l'enverrai aux pasteurs le montant
des prix remportes par ieprs 'élèves;,
en les priant (Je voir êuxTpiémes s’il
convient mieux donnef
iéve ou lui acJieler nn'bOfl qi*”*'
conserverait toute sa vie comme un
bon et agréable souvenir, ,
IÇn vous remerciant d’âvanée pour
vQtre bonté, je me dis, coniïne toujours
Votre bien dévoué en J. ,C. ‘
; : , MaTTBO PftaGBÇT,;/.
Concours pour les Ecoles du Dimanchè oui: ‘ib demandes proposées par'le
Y. CmM''id^^d9ifCdàmiién,
” »'
't !(
i 1, È V B S ' ■ ■ ■ 1 1 ' Ì ■ ^ ■ PAROISSE Pansue' ' ''.'.il , - ; “b , p.. Wyi
Castabel élhert . . H ans S* jean Ualienne 19 '4' •2 1Ó
1 ('i0.s* Charles .... 16 La Tour française 19 3: 3 . 10
¡ cay Elisa . . •. . .16 Hi Joan italienne 47 :6 .0. i 'Sf 'f
i berthèloi J. Franoui.s . I.5’ .. 13 Pfajiiol fiian|aise, 17 ..,«u :.2' ' '
Sappé lieji . . . . . id; ■ i:. 8
i'ostabel Marie ■. . . . la • f.a four italienné iB 9 8
> Pttns'Joiiii . ' ■. 16 , KOdOret ■ ■' l'idv 48 5' .■4: 6 '
Lan^ Joan Louis o m . 16: ; Pramul u . , fraqçaisoi ,16 : 16 .■;5^ 4 ■6,
iPogt Mafie • f . V - 43 .Ls ToUit, ii! ■ •nlvf:;- b l'f fi'
Poét I. P. , . . . . I..17 UibS : i italienne ,16 5. 4 :'k'
Pón.s Mail. d’Ab. . . . 11 id- id. '16 2 7 b;
Long: Félicie Afolsaiufrine S‘ Gannain frafnçaise U\. 16 1 8 6
Pèjronel Henry . . ;. ! q:2-' :,Si ■' "fd. I"’. 15 '“T 3
Riv;oiro David ... . i Pom a rot itK.. iàb ! 7 .■» 5;
drill Madeleine . . . | , lé. ;, . ' 1 Piamoi : 1 ■■ idv, lô 6 • 4 ■Ai
Viacoo Emile . . . . ,j U ll? St Germain ili. 15 5 5
Barns Thomas . . . . ■ 16 Clos ita Up U no 15 4 ' 8 ■ .5<
Vinaj Jacques . . . 15 Roiloret • française 13 5 5 ■ 4.
Bivoire Louise . 10 Clos italienne 14 8 3
Rhode Anna . ... 14 La Tour française 14 8 3 . .4,:
Revet Fanny . . . . 15 S' Germain ila tienne 14 7 4 4i
Revel Ueprietle . .' . 16 S‘ Jean française 14 7 4 4.
Villielnio Margnerile U Cl(>s italienne 14 6 0 4;
Plus il qui n'ont pu recevoir de prix.
7
-135«.
tin boiniHe heurenx
Cej, homme est i^é dans la ville de
la i^igénéralion et dans la paroisse de
la Repentance, li a été élevé à l’école
de VObéissancQ el mninlenanl il habile
dans la rue de \a Persévérance. 11 travaille au bureau de VAelivité avec une
grande pijiigenee. |l esl enljèremenl
revêiu á'íhúnilité, et peut entrer librement it la cour du Grand Rûi, revêtu d’un beau manteau qu’pn appelle
Manteau de la jnslke.i Vers le soir ,
quand il passe en revue cfe qu’il a
lait pendant la journée, il se trouve
dans la vallée de VHimiliation: n\n\s
dès qn’il a répandu son âidfe devant
l’Eternel» il peut gravir les collines de
VÈneauragemént et celles dn Bonheur.
Il déjeune tous lés matins avec la
Prière ét il soupè de même tous les
soirs, il mange d’une viande que te
monde be conoait point et boit abondamment ite lait bur de la Parole.
(Christian Hérald).
fiau0elle0 teltigtcufiee
et faits divers
Italie. — L’agitation prov6m|ée,par
le placard de M. le pasteur nîbeili :
La Madré di Dio, ossia VEresia per
eccellenza est loin de se calmer. L’Osservatore Romano du 15 publiait un
tnvito SüeŸo du Vicaire général de
Rome , annonçant, pour le dimanfcbe
siiivant, d’exposition de ioiaumatnrga
imagine que l'on vénère sous le titre
de Satiite dJel popolo romfüwO dans la
basilique de Santa Maria Mfaggiorè , et
cela, e® réparation solennelle de ¿’terrtWe blasphème.
La Voce délia Veritù, à son tour ,>
pnbliait une longue prote.slaiion par
raquelle une foule de monseigneurs.,
de ducs et autres personnes apparlenant la haute ansloci'atie romaine,
exprimaient « la douleur, l’indignation
et l’abomination que leur faisait êproui’^er cei borrîble blasphème . qu’ils
vont jusqu’à qualifier • d’atlenlat inique ».
Ces honorables personnages ne feraienUils pas bien d’ajouter à ions ces
imprimés quelques textes bien clairs
el bien décisifs de l’Ecriture Sainte ,
à l’appui de leur assertion que M. Ribelli est un « blasphémaieur ? » Cela
vaudrait mieux, nous semble-l-tl, que
des expositions d’images el des lorrenls
d’injures.
Suisse. — Le Synode de VEgtise
Libre du Canton de Vaud s’ouvrira,
D. V. à Lausanne, le 5 mai prochain.
France. — Les Assemblées annuelles
des différentes Sociétés religieuses dont
le siège est à Paris, auront lien du 27
avril, nu dimanche 11 miii._Le 24 avril
s’ouvrira, également à Paris, une réunion formée des pasteurs el des délégués laïques des divers conseils presbyléraux de la troisième circonscription
synodale { consistoires de Bwifges,
Dijon, Nancy, Orléans el Paris) dans
le but, dit la lettre de convocation,
* d’unir les forces évangéliques synodales». A la bonne heure!
M. do Pressensé vient de prononcer dans la cbapelle de l.i Lanterne,
.à Lyon , deux discours sur la vcrdafdC
grandeur de l’homme, en appodlion
aux doctrines matérialisie s au jour,
devant un auditoire, évideinraent très
intéressé, de 1,800 personnes environ.
— Le Réformateur , ' anti-clérical et
républicam a commencé, le jeudi, 17
avril, sa vaillante carrière, Puisso-imlle
être longue et aussi profittible au Irioniplie de l’Evanjfile, que ses amis le désirent et l’espèrent !
,Angleterre. ~ L’Eglise anglicane
compte 24,730 ecclésîastiqiies, les Wesléyens 1,813 pasteurs ; les congrégalionalistes 2,581 ; «les BîtpÜRtfil S,084;
el les autres dénominations 2,500; en
tout 33,708.
Pensées
il faut nous oxercer no.«6-mèmes à
mourir. Or ce n’esi pas une petite
science, c’est au contraire la plus
grande de toutes; et je necompi'éndÆ
8
436.
pas comment celui qui n’anrhit pas de
longue main appris à naourir, l’apprendrait tout à coup et d’une seule fois
au moment où décidément, il faut le
savoir. ^
Tel qui rougirait k la pensée de
préférer uné richesse péris.sable à l’auteuride toute grâce excellente et de
tout don parfait, élève à-petit bruit
l’autel ;d'0! ses affections tialurelles au
dcssqside l’autel du Dieu forti: ,
Dieii ne donne rien absolument (Jue
lui môme; tout te reste il le prêle où
il le confie, rien n’est à vous'que Dieu
même , vous mêmes vous n’êles • qu’à
Dieu; et vous ne voulez, ô Na. plus
cruelle,des folies, n’être à lui, ni
qu’il soit k voüsl .
" f i i;
Mm? liOüisA Weitzbckeh née MALANi
M. ile pasietir Ji Weitzecuer, M. Jean
Daniel Malan, M. le pasteur et M“>®
Cn. SdHLEiCHER , Mademoiselle Henriette Schebicheb et M™« veuve Marie
Malan, ont la grande douleur d’annoneer à leurs amis et à leurs connaissances la mort de leur bien-aimé
frère; ibeau*frère eti neveu f: ;
M. k pasteur THÉOPHILE MALAN
que le Seigneur a rappelé à lui le 19
courant à Villeneuve (Suisse), après
une longue m’aladie. ,
Le présent avis tient Heu de iBitra, lié
Hnrü part,
' Eeuuc i^olhique ,
Mtatte. — Le roi Humbert et la
reine Marguerite ont fait une excursion
à^lonza où ils ont reçii la visite de
hrreine Victoria et de la princesse
Béalrix d’Angleterre.'Déprélis accompagnait Leurs Majestés.
Loi Chambres doiveni avoir repris
}éurs%’àiiaux. Elles auront surtout à
s’occuper 4e i(|ueslioBS de , finances et
de travaux publies. Le roi Humbert a
fait une visite à Garibaldi qui la lui
a rendue. Le vieuÿ patriote a tendu
une main au roi, et l’autre à Bôvio,
c’est-à-dire à la république, la forme
du gQuvernemént de’ l’avenir, ainsi
qu’il se plafit'à le répéter. H recommande l’agilalion légalô en faveur du
siiffrage'iuniversel. l’àfflrmation du
principe républicain, maisNl engage
ses amis k reàer, ponr le moment,
sur le lerrain de la ihéoriê et à ne
pas com-prontellre la cause par dès
mouvemefils imiprudenis. C'est à n’ÿ
rien comprendre. ' '
.,. -Ip, L’alleiilat,, contre l’em
pereur aura des funesies conséquences
pour la liberté de. ja Russie. Un décrél
impérial établit un état de si^e formidable dans tout l’empire, Des géinéranx^sont placés à,la tôle de toutes
les administrations, avec,des pouvoirs
discréliopnaires et absQ|u's. p’est un.i'o-î
tour complet aux kpns principes ' du
czar Nicolas et de son ministre Nesselrode.*
Anotetet've. — Les ranforls envoyés contre les Zoulotis U)nt'*afrivfes
à leur destination. Des rencontres partielles ont en-’ lieu .»avec des perles
sensibles de côté et d’autre. Le général Scbelmsford marche à la tête
de 6000 hommes à la délivrance du
généra!'Howard renfermé dans , une
forteresse et entouré dé 15 à 20.000
Zoulôus. ' \
f , I ‘ .J. V;‘ ‘,
La reifie Viclona osL repartie , pour
rAiïgl.elerre le 23 avril coqranl.,
On asstire que, dans J'’entrevqe-; de
Monxa.ü a, été question de l’Egypte
et des bases d’une entente à ce sujet
entreii’Angleiei;re,'l.a Erance et.TUalie.
Pour' leî quart d’heure cé sont - les
ambassadeurs d’Angleterre et de France
qui sont les vrais rois de ce pays.iLe .
Ivédivé, n’a qu’une autorité nominale
et est considéré comme un vassaLen
révolte;,par son suzerain le sultan de
Çonsiaùlmople. ; i
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ERNJSstRobert, Gérant etAàmmislratfur.
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Pigbêrol .'ímpíNchíiiiitqTP él MdsCaretli.