1
Quarante-septième année.
27 Octobre 19U
N. 43.
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S’adresser pour laBëdactIonàM.C.-A.Thon,past.,TorrePelKce,
et pour l’Administration à M. J. Coï^son, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.
.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IVtß).
SOMMAIRE:
Le passé, le présent et l’avenir du Collège —
_ Pierre Viret — 11 est bon- pour un homme
de porter , le joug.j)la(ïq^ sajjeunesse —
Correspondance ‘— Programmes des Ecoles
du Dimanche et du Catéchisme public
dans les Vallées Vaudoises — Cassa di
. Risparmio di Torino — Feuilleton : Le
trésor de grand prix — Nouvelles politiques.
Le passé, le préseat et. l'avenir lu .Collège
(Fragment du discours prononcé par M. .le
le prof. Hibet àTinauguration de l’année scolaire).
... « Ah! la fête vaudoise, le jour où
le rév. Q-illy proposait et mettait à
exécution la fondation du Collège!
Inspirons-nous à elle et n’oublions pas
que les pasteurs d’alors voulurent en
compléter le but en y comprenant la^i*
préparation de toutes les carrières libérales, et que le fondateur aquiesÇa
volontiers à leur désir. Retremponsdans la, méditation de cédait et
fortifions notre foi dans nos destinées.
Les Vallées veulent vivre et prospérer, pour suivre leur mouvement
ascensionnel, et elles septent que pour
continuer à avancer dans la voie du
progrès, un des instruments« les plus
efficaces est sans contredit le Collège
et le Collège « pareggiato ». .
Je ne crains pas de l’affirmer: le
Collège se trouve au centre des Eglises, entre le peuple qui lutte pour la
vie matérielle et le ministère qui travaille héroïquement en vue de la prospérité spirituelle; il fournit des armes
à tous les deux, fait bon ménage avec
eux, tandis que chacun des trois ordres s’applique à faire son devoir.
L’Eglise sait de ppuvoir compter suri,
son Collège et elle doit énergiquement
repousser toute proposition — d’aveugles ou d’ennemis — qui aurait pour
but de l’amoindrir.
Cela dit, je sens plus partiôulfèrement le devoir de m’adresser diréctement aux étudiants, afin de placer sous
leurs yeux le caractère spécial de l’Ins'titution, caractère qui leur cbée des
devoirs spéciaux. Je ne m’adresse pas
à mes collègues: je n’ai pas qualité
.pour le faire. Nous comprenons tous,
d’ailleurs, la grande responsabilité qui
pèse sur nous, et la voix du devoir
résonne dans les profondeurs de notre
conscience. Je m adresse donc aux étudiants. Vousn ignorez pas que la gram- '
maire, les langues, les sciences sont
partout les mêmes. Mais vous, jeunes
Vaudois, vous êtes tenus à étudier plus
et mieux que tout autre Italien à
cause de cette profession de foi évangélique qui est la vôtre et qui vous
impose la diligence, l’honnêteté, la pureté, l’esprit de sacrifice, la charité;
Tel^abus, tels 4éfaufc8,tels vices
rencontre malheureusement dans d’autres milieux scolaires ne doivent pas
prendre racine chez nous, ^
Ôélas! combien notre conscience
nous accuse; et quel déchirëntëift de
, c(»ur en vous exprimant ces, vérités
d’une inconfutahle évidence, tandis
qu’à maintes reprises notre conduite
a été semblable à celle de tous les^ autres! N’est-ce pas, chers jeunes amis,
que si vous faisiez cette partie si simple, de votre devoir d’étudiants vaudois, vous entreriez plus aisément et
plus franchement dans ce milieu de
sentiment et de conscience d’où surgissent et où mûrissent les vocations
au ministère pastoral? Tant que nous
nous contenterons d’expédients pour
aller.de l’avant; aussi longïeïnps que
nous considérerons l’amusement comme la tâche principale de l’étudiant;
tant que vous ne vous proposerez que
le développement de l’intelligence et
les aises de cette vie sans préoccupations pour votre être moral, pour
votre âme ; que dis-je ? aussi longtemps
que tel d’entre vous ira jusqu’à se moquer de ce genre de préoccupations,
vousi n’êtes pas près de vous acheminer vers le-ministère, ni d’entrer dans
la; voie sur laquelle la voix de Dieu
vous.invite à entrer.
Mais; si, par contre, vu le caractère
spécial de notre peuple et de notre
Collège, vous vous appliquerez à y
conformer votre conduite d’étudiants,
petit à petit vous viendrez vous placer dans ces conditions morales où la
voix divine se fait entendre. C’est alors
que les vocations au ministère évangélique se multiplieront; que notre
Collège répondra pleinement au double but, civil et religieux, pour lequel
il a été créé, et l’on constatera un
nouvel élan dans les progrès de notre
église, soit aux Vallées, soit dans le
Vaste champ de TEvangelisation ».
■■ - J. Ribet.
pierre VIFjlET
L’Eglise Nationale du Canton de
Vaud a célébré, mercredi dernier, le
400“° centenaire du réformateur Pierre
Viret„ Cet. homme de Dieu n’est pas
une étoile de première grandeur, comme ce serait le cas pour un Calvin ou
un Luther; sa sphère d’activité n’a
pas. été si vaste, et cependant nous
n’hésitons pas à affirmer qu’il a été un
grand réformateur, un homme fidèle,
étant digue d’oCeuper une place d’honneur à côté des collègues mentionnés
comme aussi de Farel et Zwingli.
Fils d’un artisan - son père était tailleur - Pierre Viret naquit en 1511 à
Orbe où il fit ses premières études,
tju de ses maîtres, Marc Romain, lui
donna le goût de l’Evangile. Envoyé
à Paris pour y compléter son instruction, il entra au collège de Montaigu,
le même qui a été fréquenté par Calvin
et Ignace de Loyola, le célèbre fondateur de l’ordre des jésuites, institué
pour combattre la Réformation. Grâce
à une intelligence éveillée et à un
travail persévérant, le jeune Vaudois
acquit un sàvoir qui devait faire de
lui un des hommes les plus instruits
de son temps. S»’étant fait remarquer
comme ami des tendances nouvelles,
il dut fuir et rentra dans la maison
paternelle.
En 1531, Guillaume Farel, accompagnant des députés bernois chargés
de rétablir, l’ordre troublé dans leur
bailliage par les prédications d’un
moine, prêcha dans le temple d’Orbe,
puis y célébra la Cène. Le fils , du
tailleur était l’un des huit communiants. Farel eut bientôt découvert en
Viret un collaborateur, comme cela
déjà.avait eu lieu à Genève, quand
il enjoignit à Calvin d’entreprendre
la grandre œuvre que Dieu lui avait
réservée. Ici, aussi, il adjure Viret de
se consacrer à Dieu ; ce dernier hé- site^ mais Farel pour mieux le contraindre quitte la ville en lui laissant
l’œuvre commencée. Le 6 Mai 1531,
Viret prêchait son premier sermon et,
encouragé par ses parents, il poursuit
• son activité pastorale dans sa ville
natale. Le réformateur visite son canton, les villes d’Avenche, Payerne,
Neuchâtel et Genève, éveillant partout
le désir de mieux connaître Dieu et
d’accepter la vérité contenue dans
l’Evangile. Il fut l’objet d’un attentat
d’empoisonnement qui le rendit faible
pendant le reste de sa vie. ,
En 1536, la réforme ayant été officiellement proclamée à Genève, Viret
fut rappelé dans cette ville, mais en
s’y rendant il fit la connaissance d'arquebusiers de Lausanne, qui l’invitèrent à y prêcher l’Evangile., Viret
n’hésite pas et quoique très modeste
il s’attaque à cette ville dirigée par
un Evêque et entouré par une nuée de
moines. Le canton de Berne s’étant
précisément emparé alors de la ville
de Làusanne, il prêta main forte au
réformateur, qui, invité par le conseil
de ville, prêcha à St François et à la
Madeleine. Une discussion publique
eut lieu à la Cathédrale devant un
public énorme. Farel et Calvin se trouvaient là pour appuyer Viret, mais
l’évêque brilla par son absence. La
lutte dura quelques jours, mais Calvin
qui s’était réservé le dernier rôle, réduisit les opposants au silence, et
quelques jours après, la réformation
était proclamée par l’Etat de Berne.
Viret est appelé à, assumer la charge
de pasteur, mais il eut pour collègue
un ambitieux, un certain Corali, imposé par Berne, qni rendit la vie amère
au réformateur et qui fut déposé sept
ans plus tard. :I1 se maria deux fois
et eut une nombreuse famille. C’est à
lui qu’on doit la fondation de l’Académie et du collège en 1537 et, 1540.
Viret ne voulant pas se plier devant
le gouvernement de Berne qui dominait l’Eglise, préféra quitter la ville,
en 1558. Il avait travaillé à Lausanne
pendant vingt-deux ans. Il se rend en
France, à Nîmes, à Montpellier, à Lyon,
à Genève, partout recevant un accueil
flatteur et partout créant l’enthousiasme par sa puissante prédication.
Il s’installa à Pau sous la domination
de la reine de Navarre où il exerça
la fonction de professeur en théologie.
En Mars 1571, Viret rejoignait, «dans
le repos du peuple de Dieu » ses amis,
Calvin etiFarel.
Viret a été un homme de'i foi> a un'
homme de cœur, un homme de .courage.
Effacé parAGalvin et Farel, il a accompli-une œuvre. solide> et l' Eglise
Nationale a bien fait de commémorer
solennellement le réformateur du canton de Vaud, en, conviant à sa fête
toutes, les Eglises sœurs de la Suisse,
de la France et des Vallées Vaudoises.
. . G. A. Tron.
IL EST BON POUR ON HOMME
de portet le joug dans sa jeunesse
(Jérémie).
Tous ne sont pas de l’avis du prophète ; il y a même une assez forte
réaction à cet égard parmi nos contemporains. L’idée courante est : « Gn
ü’est jeune qu’une fois, il faut bien
que jeunesse se passe, on aura assez
à lutter et à souffrir plus tard >. Nous
sommes fayorables à cette réaction
en tant que protestation contre la brutalité et l’abus de pouvoir à l’égard
des enfants. II est à espérer que les
enfants ne seront plus obligés à travailler dans les mines de souffre et
dans les fabriques de verre pour vivre ; ni ique Ig baguette sera remise en
honneur dans nos écoleip. Mais la réaction* contré cet état de choses' menace de donner des résultats tout aussi
désastreux.
La sentimentalité dans l’éducation
de nos enfants est tout aussi désastreuse que l’ignorance et la dnreté;
et maintenant la sentimentalité nous
menace dans deux directions — dans
la manière de traiter le mal et dans
le contrôle que nous exerçons sur la
volonté et la conduite de nos enfants.
Je citerai un seul exemple pris sur
le vif. — Un régent paroissial avait
renvoyé un élève surpris “ça, flagrant;
2
délit de vol et de mensonge. Le père,
au lieu de faire une 'e^uête minutieuse sur la conduite d^ soà^fant
et d’agir en coB^qUeupe; menaçavsaas
autre forme de procês^'Îfe r%ent de
le dénoncer au préteur, s’il ne reprenait de suite l’enfant.
Quelles sont les principales causes
de cette mauvaise tendance et de ses
résultats fâcheux? Les voici, telles
qUellès sont résumées dans un journal
anglais, par M. Duming.
1“ La réprobation du crime et le
ressentiment contre le criminel sont
en train de diminuer. Celui qui expose le mal est plus sévèrement traité
que celui qui le commet.
2° Augmentation des lieux de plaisir: théâtres, cafés, etc.
3® Déclin de l’honnêteté personnelle
dans les différentes relations de la vie.
4“ Déclin de la vie chrétienne au
sein de la famille.
Nous voyons dans ces tendances les
naturels et inévitables résultats d'une
plus grande prospérité matérielle, accompagnée d’une plus grande diminution de foi religieuse. L’idéal des
adultes n’est plus très élevé. La grande
question pour beaucoup se trouve dans
une plus intense jouissance des biens
de ce monde et non pas dans la formation du caractère et la préparation
pour l’éternité. C’est une chose naturelle que les jeunes suivent plutôt
l’exemple de notre vie que nos préceptes, et que nous n’ayons pas le courage d’insister trop sur leur dévotion
à l’idéal. Bien des parents sont mal à
leur aise quand ils n’insistent pas pour
que leurs enfants fréquentent assidûment l’école du dimanche ou le culte
principal; pour qu’ils se consacrent à
un travail sérieux;, quand ils leurs
donnent trop d’argent pour leur amusement. Ils se rendent compte qu’il y
a quelque chose qui cloche, mais ils
ne savent pas comment faire face à
la situation. Tel parent pense à sa
propre jeunesse, triste, sombre, sans
joie; il passe en revue ses désillusions
à l’égard de beaucoup de choses; il
compte les doutes qui ont remplacé
les convictions, et alors, dans l’indécision, n’écoutant que son bon cœur,
il couvre de ■fleurs le chemin de son
enfant, ne le met pas en contact avec
les vérités blessantes et rattristantes,
tâche de prolonger autant que possible sa jeunesse heureuse et insouciante.
C’est naturel et même bien beau. Mais
Jérémie avait raison; Il est bon que
l’homme porte le joug dans sa jeunesse.
L’enfant qui est ainsi traité ne sera-til pas très probablement égoïste, indolent, sensuel, incapable de surmonter
les difficultés de la vie et de vaincre
le mal 2. Ne sera-t-il pas vieux avant
le temps? Ne sera-t-il pas un vaincu?
Si nous aimons nos enfants, si nous
voulons qu’ils deviennent des hommes
de caractère, il faut que nous les éduquions depuis leur tendre enfahce^ à
l’effort, à la lutte, à la responsabilité.
^ à la discipjfine. Plus que cela, il- fajit
qué nous les mettions à l’écoié
Christ qui en fera des ouvriers pour
sa vigne,'des soldats pour la sainte
guerre. E. Bertalot.
correspondance
A Genève eut lieu les 11 et 12 courant la Conférence suisse et internationale des sociétés pour l’observation
du dimanche.
Le vénérable pasteur Gambini présidait. Après la lecture d’une portion
de l’Evangile et la prière prononcée
par le pasteur et poète Roerich, l’infatigable secrétaire fédéral et international, M. Deluz, lut un rapport
très bien documenté sur le travail
accompli par l’ensemble de ces sociétés, à partir de la première, fondée
à Genève par le regretté Alexandre
Lombard, en 1861, jusqu’à aujourd’hui,
où il est donné aux successeurs de ce
grand philanthrope de célébrer le cinquantenaire d’une œuvre dont les effets bénis se sont fait sentir peu à peu
dans tous les pays civilisés.
L’on compte par millions, aujourd’hui,
les employés d’état bu privés (chemins
de fer, postes, télégraphes, banques),
les négociants, les ouvriers auxquels
les législations modernes reconnaissent le droit, trop longtemps méconnu,
d’un jour de repos sur sept, si ce n’est
de 52 dimanches par an, idéal qu’il
sera impossible d’atteindre dans ce
monde, mais dont il faut s’approcher
autant que les circonstances le permettent. Les bons résulats obtenus jusqu’ici, grâce à l’initiative d’Alex. Lombard, doivent nous engager àl persévérer comme lui, à travers toùtes les
difficultés.
Et les rapports clairs et succints
présentés par les délégués des divers
cantons affirmaient partout: lutte, travail progrès. Là où l’œuvre du dimanche est la plus réjouissante c’est dans
le Canton de St-Gall, où catholiques et
protestants, autorités civiles, politiques
et religieuses travaillent dans un même
esprit et dans la plus consolante harmonie, au triomphe de la bonne cause
qui est de procurer à tous ceux qui
servent le public ou les particuliers
toute la liberté de respirer, à laquelle
ils ont droit de par la nature, de par
la loi de Moïse et de par l’Evangile.
Un M. de la Rive a insisté sur la nécessité de former une ligue de laïques
qui s’engagent à faire tout ce qui dépend d’eux pour que les cultes publics soient aussi mieux fréquentés par
les hommes qui trop souvent brillent
par leur absence. Son idée a été vivement applaudie.
(Suite au prochain N'')
PROGRAMMES
las ECOLES Dll DimNCDE el lu CITECHISIIE PUBLIC das Vallles Vaylolses<'>
L’Ancien Testament étant étudié dans les écoles sur semaine, nous ne nous
occupons ici que de l’étude des faits historiques du Nouveau Testament. Cette
étude est répartie en sept années : Ecole du Dimanche *des petits*, 3 années;
— Ecole du Dimanche « des grands*, 2 années; — Catéchisme public, 2 années.
I — Ecole du Dimanche « des petits ».
Vie de Jésus-Christ (excepté les paraboles et les miracles).
1™ année: De l’annonciation à la mort de Jean-Baptiste ;
année: De la mort de Jean Baptiste à la célébration de la dernière
Pâque de Jésus;
proposé par un groupe de pasteurs du Vi;l pélis à leurs collègues des Vallées.
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3"*® année : De la célébration de la dernière Pâque à l’ascension de Jésus,
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t"II Ecolé (ÎH Dimaunche « |les granli'». ^
l^àfloée: Les Pambo^s Jêsus^hris^^ ^ ^
2'**aSnée : Les MfhaclS diê^Jésus-EhriSt. ^^
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i '
. III
avec
Catéchisme public. | ' ^
l™ année: Quelques traits de la vie de Jésus-Christ (les plus en rapport
I l’étude du Catéchisme); ; b /
2^® année: Fondation et développement ds l’Eglise Chrétienne (Actes
des Apôtres).
Dans les paroissès où il n’y a pas de Catéchisme public, le Dimanche, le
programme pourra en être développé dans l’Ecoie du Dimanche «des grands»,
qui sera alors de la durée de quatre ans au lieu de deux.
*
« «
Voici, maintenant, les PROGRAMMES de la saison d’hiver 19Ì1-1912;
I — Ecole du Dimanche « des petits ».
Vie de Jésus-Christ.
(P® partie: De l’annonciation à la mort de Jean-Baptiste).
DIMANCHES SUJETS Versets de la Bible Versets de Cantiques
à expllynei* à appr. à apprendre
19 11
5 Nov. La naissance de Jean-Baptiste an-
noncée à Zacharie • Luc 1/ 5-25 13 242/1
12 » La naiss. de Jésus annoncée à Marie » 1/26-38 30,31 242/3,5
19 » La naiss. de Jésus annoncée à Joseph Mat. 1/I8r25 21 252/ 1,2
26 » Naissance de Jean-Baptiste . . Luc 1/57-80 66 252/3,4
3 Déc. Naissance de Jésus » 2/ 1-7 7 253 / 1, 2
10 > Les bergers de Bethléhem • » 2/ 8-20 14 253/3
17 > Siméon et Anne » 2/21-38 29,30 254/1
24 > Visite des mages d’Orient à l’en-
fant Jésus .... . Mat. 2/ 1-12 2 254 / 2,3
31 La fuite en Egypte. Massacre des
enfants de Bethléhem . » 2/13-18 14 256/1
19 13
7 Janv.
14 »
21 »
28 »
4 Fév.
11 »
18
25
3 Mars
10 »
17 »
24 »
31 »
7 Avril
14 »
21 »
28 »
5 Mai
12 »
19 »
26 »
Joseph et Marie s’établissent avec
Jésus à Nazareth
Jésus au temple à l’âge de 12 ans
Le ministère de Jean-Baptiste .
Le (baptême de Jésus .aj-.
Tentation de Jésus . . .
Les débuts du ministère de Jésus en
Galilée. Il est expulsé de Nazareth
Appel des premiers disciples
L’appel de Matthieu Lévi et le banquet dans sa maison . . .
Les épis arrachés un jour de Sabbat
Appel des douze apôtres
La famille de Jésus . .
Les envoyés de Jean-Baptiste à Jésus
Jésus invité chez Simon le pharisien
[Piigwes.-Résurrection de Jésus-Christ
Les femmes qui assistent Jésus de
leurs biens . . . . .
La tempête apaisée
Jésus méprisé à Nazareth
Mission des douze apôtres
Malédiction des villes impénitentes
Mort de Jean-Baptiste . .
[Pentecôte ; La descente du St-Esprit
Mat. 2/19-23
Luc 2/41-52
Mat. 3/ Ll*2
» 4/ 1-11
20
52
1
a.i
1
256 / 2, 3
256 / 4, 5
257 /1
257
257 /3
Luc 4/12-32
Marc 1/16-20
16
17,18
258 / 1, 2
258/3
Luc
2/13-17
2/23-28
3/13-19
3/3L36
7/18-35
7/36-50
24/ 1-12
14
27% 28
14,15
35
19
48,50
5'» 6®
259 / 1
259/2
265/1
265 / 2
265/3
270 / 1, 2
276/ 1 ]
» 8/1-3
> 8/22-25
Mat.13/53-58
Luc 9/ 1-6
» 10/13-16
Mat. 14/ 1-12
Act. 2/ 1-13
2*
24
57»
2
16
10
4
276 / 2, 3
278/ 1,2
278 /3
279 / 1, 2
279/4
281 / 1,2
281 /3,4
II — Ecole du Dimanche u des grands ».
Les Paraboles de Jésus-Christ.
'
DIMANCHES SUJETS Versets de la Bible CANTIQUES H
à lire à appr. à apprendre m
19 11 a
6 Nov. Evangélisation, Missions (Collecte) 182/1,3,4 J
12 » Les deux maisons .... Luc 6/46-49 47,48 135 / 1, 2 1
19 » Le semeur . . . . < . » 8/ 4-15 5-8 135/3 1
26 » L’ivraie Mat. 13/24-30;
36-43 24-26 139/ 1-8 J
3 Déc. Evangélisation, Missions (Collecte) Ree. It. 33/ 1-3
10 » Le trésor caché, la perle, le filet Mat. 13/44-50 44-46 189 / 4,5 ■
17 » Le serviteur impitoyable » 18/15-35 21,22 189 / 1-3 ’
24 » Le bon Samaritain . Luc 10/25 37 25-28 189/4
31 » Le riche insensé .... » 12/13-21 16-20 198 / 1-3 J
19 19 ■
7 Janv. Evangélisation, Missions (Collecte) 102 / 1-3 «
14 » Le figuier stérile .... Luc 13/ 1-9 6-9 224 / 1,2
21 » Le grand souper .... » 14/15-24 16-20 224/3
2Ö * La brebis perdue, la drachme perdue » 15/ 1-10 4.7 244/1,2
3
DIMANCHES SUJETS Versets de la Bible CANTIQUES
• i l-, ‘ à lire 1 àappr. à apprendre
4 Fév. Evangélisation, Missions {Collecte) Ree.It.285/ 1-3
11 > L'enfant prodigue .... Luc 15/11-32 17-19,32 244 / 3
18 » L’économe infidèle . * 16/ 1-13 10,13 243 / 1,2
25 » Le mauvais riche et Lazare » 16/19-31 19-52 243 / 3,4
3 Mars Evangélisation, Missions (Collecte) . 105 / 1-3
10 » Le juge inique . . . . Luc 18/ 1-8 ^ 1-5 262/ 1,2
17 » Le pharisien et le péager . » 18/ 9-14 ' 10-14 262/3
24 » Les ouvriers loués à des heures
différentes . . . . Mat. 20/ 1-16 1,2; 16 267 / 1-3
31 » Les deux fils . . » 21/28-32 28-31 274/ 1,2
7 Avril [Pâques': Résurrection de Jésus-Christ » 28/ 1-10 16 R.IU148/1-3]
14 » Les méchants vignerons » 21/33-46 42-44 274/3,4
21 » . Les noces du fils du roi » 22/ 1-14 2-6 277/ 1,2
28 » Les dix vierges .... » 25/ 1-13 1-4; 13 277 /3
5 Mai Evangélisation, Missions {Collecte) 37/1,8,9
12 > Les talents » 25/14-30 14-18 279/ 1,2
19 > Le jugement dernier » 25/31-46 31-46 279/4,5
26 » [Pentecdfe.-La descente du St-Esprit Act. 2/ 1-13 1-4 158/1-3]
ni — Catéchisme public du Dimanche.
Quelques traits de la vie de Jésus-Christ
(les plus en rapport avec l’étude du Catéchisme).
DIMANCHES SUJETS Tersets à apprendre CANTIQUES
& apprendre
A 9-M
5 Nov. La venue de Jésus prédite par les Esaïe 9/5; 11/1, 2;
prophètes 53/3-5 48 /1,2
12 > Naissance de Jésus Luc 2/1-7 45/1,3
19 > Baptême de Jésus .... Marc 1/9 11 36 / 1-3
26 » Tentation de Jésus » 1/12, 13 145 / 1,2
3 Déc. Jésus choisit douze apôtres . » 3/13-19 145 / 3,4
10 > Jésus prophète .... Luc 7/16; Jean 6/14 101 / 1, 2
17 » Jésus sacrificateur . . . Hébreux 7/25-27; 1
Jean 2/1 80/ 1-3
24 > Jésus roi . . . . . Jean 18/36,37; 19/19 103 / 1-4
31 > Jésus assidu au temple et à la Lue 2 / 41, 42, 46 ;
synagogue . . . . 4/15, 16 6/1,2
-1 9^ 2
7 Janv. Jésus homme de prière . . Lue 9/28, 29; 11/1-4 212 / 1-3
14 L’enseignement de Jésus Mat. 9/35; 13/53, 54;
Jean 7/46 73/ 1-3
21 > Les miracles de Jésus . . . Jean 3/1, 2; 20/30 207 / 1-5
28 Jésus institue la Ste-Cène ' . Marc 14/22-24 82 / 1-3
4 Fév. Agonie de Jésus en Gethsémané . Lue 22/39-44 83 / 1
11 > Crucifixion de Jésus ... » 23/33-38 235/ 1-3
18 ■ Les sept paroles de Jésus sur la croix Mat. 27/46; Lue 23/34,
43,46; Jean 19/26,
27, 28, 30 235 / 4-6
25 > Résurrection de Jésus . . . Mat. 28/1-7 172/1,2
3 Mars Apparitions de Jésus ressuscité . 1 Cor. 15/4-8 172/3
10 » Jésus ressuscité institue le Baptême Mat. 28/16-20 37/10; 120
17 » Ascension de Jésus . Lue 24/50, 51; Act.
1/9-11 209/ 1-3
24 » Jésus envoie son St-Esprit aux dis- Jean 16/7, 8: Act.
ciples 1/4, 5, 8 158/ 1-3
31 > Retour glorieux de Jésus sur la terre Mat. 25/31-33: Act.
1/10, 11 166 / 1-3
NB. — Il serait désirable que les programmes du Catéchisme public et de l'Ecole du Dimanche « des grands » fussent distribués à chaque élève. — Les personnes désireuses de se
procurer ces programmes - (qui seront tirés à part et vendus à un prix très réduit) - sont
priées de s’adresser au Directeur du journal avant le 3 Novembre prochain.
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Siamo informati che la Cassa di
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scopo di rispondere sempre meglio ai
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ai suoi sportelli, in Torre Pellice, il
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Segnaliamo, al pubblico la nuova
benemerenza che si acquista la Cassa
di Risparmio di Torino coll’istituzione
di questo servizio la cui sola enunciazione ci esonera dall’enumerare i vantaggi reali e notevoli che ne trarranno
il Commercio e l’industria locali.
(60) LE
TRÉSOR DE GRAND PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE
SOCIÉTÉ DES LIVRES RELIGIEUX
— Vous exagérez un peu, mon ami, riposta
M. Maxwel en souriant; néanmoins j’avoue
que j ai été touche, même de ses récriminations, parce qu’eiles prouvent que son affection pour nous subsiste toqjours. Je le connais
si bien, que je puis comprendre ses plus
étranges sorties.
— Avez-vous répondu à cette lettre ? demanda M““> Clarence.
— Pas encore. Votre mari et Ghigi ont été
tous deux d’avis qu’il fallait faire une nouvelle tentative pour avoir une entrevue avec
mon oncle. Ghigi est convaincu qu’il y a quelque intrigue en jeu, et que nous ne connaîtrons le dessous des cartes qu’après une explication de vive voix> Nous sommes allés au
palais; l’homme d’affaire nous a dit que le
comte était parti pour tout l’hiver; toutefois
nous^yons tout lieu de ne pas le croire. Dans
la oquri 4ous avons rencontré on domestique
qui rtoüs a^dit que moh oncté était allé faire
une promenade; oh lui avait recommandé de
dire qu’il'était à Monte-Carlo. Sur ces entrefaites, la nuit était venue, le gaz était allumé,
et au pqmeqt de revenir, j’ai vu de la lumière
dans le cabinet de mon oncle.
— Et entre la lampe et la fenêtre, interrompiji.M, Clarence une tonsure d’un prêtre se
dessinait clairement.
— Allons donc! reprit le colonel, c’était le
sommet chauve de la tête de mon oncle, que
vous avez pris pour une tonsuré.
— Avez-vous au moins vu votre ancien ami,
le majordôme Jérôme? demanda M“® Brindini.
— Oui il nous a dit que son maître était
en France, mais pendant que ses lèvres parlaient, ses yeux me disaient tout le contraire.
Le grand vestibule était rempli de malles et
de caisses, ce qui me fait croire que le comte
partira mais qu’il n’est pas parti. J’ai probablement manqué la dernière occasion que j’aurais eue de le voir.
— Vous me permettrez, colonel, de ne pas
être de votre avis; vous calomniez ma vue
qui est au moins aussi bonne que la vôtre; j’y
vois plus clair que vous, car c’est à peine si
vous admettez que quelqu’un vous a desservi
près de votre oncle, tandis que moi, je suis
parfaitement convaincu qu’au fond de tout
cela Se trouve ce prêtre, dont vous avez fait
votre ennemi, qui a su s’insinuer dans les
bonnes grâces du comte jusqu’à devenir son
secrétaire particulier, et qui se nomme le père
Gaspard.
— b’est parce que vous avez cette conviction que vous voyez partout tonsure et soutane.'Quel avantage trouverait-il, je vous le
demande, à nous tenir séparés ? N’y aurait-il
pas plutôt avantage pour lui à nous réconcilier ?.
— La vengeance est parfois bien douce...
— Décrivez-moi le comte, demanda M“® Clarence.
— Grand, cheveux blancs, des yeux noirs
perçants, démarche aristocratique, physionomie remarquable qu’il ne parvient pas, malgré
tous ses efforts, à rendre féroce.
— 'Eh bien! alors je suis convaincue que le
le^ôtote est à Rome et que nous l’avons vu
aujourd’hui au musée. J’espère qu’il ne comprend ti’és bien l’anglais, sans quoi il aurait été peu flatté de ce qui se disait sur son
compte.
—Robert, parlerez-vous de tout cela à'votre
fille?
— Pas pour le moment; elle a eu assez de
soucis ces temps-ci.
Marguerite, qui d’ordinaire scrutait la physionomie de son père, avait été trop absorbée
par d’autres pensées pour l’examiner ce soir-là.
Elle pensait surtout à sa tante dont le visage
désolé la poursuivait comme un mauvais rêve.
Quand les deux cousines furent montées dans
leur chambre, un mot dit par Eisa éveilla
l’attention de Rita.
— Oh I cousine, comment ai-je pu être aussi
oublieuse ? Que dirais-tu s’il se trouvait que
tu avais deviné juste, et que l’inscription sur
le bracelet de notre bras de marbre était de
l’hébreu ? Eh bien ! tu as raison ; j’avais pris
une copie exacte de ces caractères et je les
ai montrés ce matin au professeur Clarence,
qui à déchiffré ie nom de...
— Moïse ? s’exclama Eisa ravie.
— Non, simplement Lévy.
— Alors ce n’est pas Jokébed ?
— Qui sait? elle portait peut-être les deux
noms, Lévy et Jokébed. (À. suivre).
IVouyellcs politiques
C’est toujours la guerre entre l’Italie
et la Turquie qui attire le plus l’attion, non seulement des intéressés,
mais aussi de tout le monde civilisé.
Cette semaine de nombreux événements se sont produits, l’occupation
des côtes de la Tripolitaine et de la
Cirénaique est achevée et le drapeau
italien flotte au-dessus des villes conquises. Ce n’est pas sans coup férir que
ces occupations ont eu lieu. La ville
de Derna a été complètement bombardée dès le 16 courant, mais les
troupes n’ont pu débarquer que le 18
à causé de la mer très agitée et de
l'impossibilité aux chaloupes d'approcher de la côte. Bengasi, ville pria
; '
cipale de la Cirénaïque a été boiàbardée le 18,^ le lendemain, la résistance
continuant, les troupes ont déh*r|[ué
à une petite distance de la yilîe, où
elles ont dû essuyer un feu très vif.
La garnison turque, appuyée par quelques milliers d’arabes, armés d’excellentes carabines, a été repoussée par
nos marins et nos soldats, après un
combat qui a duré toute la journée.
La victoire est restée aux nôtres qui
ont repoussé l’ennemi et occupé toutes
ses positions, ruais malheureusement
nous avons eu quelques pertes : d’après
la version officielle 25 morts ët 67
blessés. Les pertes des turcs sont au
moins dix fois plus fortes.
La petite ville de Homs, à 100 kilomètres à l’Est de Tripoli, est aussi
occupée maintenant par les troupes
italiennes. Ici encore une partie de
l’escadre a bombardé les fortifications
et les casernes, ensuite les compagnies
ont débarqué et pris possession de la
ville.
L’armée turque chassée de Tripoli
au début de la guerre, a nouvellement
donné signe de vie en tentant l’assaut
de nos lignes avancées, dans une localité nommée Sciarasciat, aux limites
de l'oasis. Une forte colonne de cavalerie, le matin du 23 courant) a commencé l’attaque. Repoussée, elle a été
remplacée par l’infanterie turque, qui
tirait, protégée par les murs et les
clôtures des jardins. Pendant que notre armée se défendait vaillamment,
des bandes d'arabes l’ont attaquée traîtreusement par derrière, mais nos Soldats n’ont pas perdu courage, ils ont
fait face A l’ennemi de deux côtés opposés et tout en repoussant les turcs
ils ont donné une bonne leçon aux
arabes. Le général Canevâm pris des
dispositions très sévères, et mënàcé
la peine de mort à tout arabe qui serait surpris en possession* d'armes.
Cette bataille, la plus importante de
la campagne a coûté la vie à quelques officiers et soldats dont le nombre n’est pas encore connu. On parle
aussi d’européens massacrés à Derna
et à Bengasi avant l’occupation rtâlienne, mais on espère que ces nouvelles soient fausses ou au moins exagérées.
Le Parlement turc a été convoqué
à Constantinople, mais les déclarations
du grand Vizir, Said Pacha, ont été
très ambigúes. Le gouvernement ne
fera rien contre les véritables intérêts du pays ni contre son honneur.
En attendant,les fausses nouvelles continuent à circuler et dans plusieurs
localités de l’empire les Italiens ont
à souffrir des vexations et même pis.
Le projet d’expulser en masse tous nos '
compatriotes n’a pas été mis à exécution.
L’attitude des puissances européennes nous est toujours favorable, malgré les articles envenimés de la presse
italophobe. A Londres et à-Vienne les
premiers ministres ont fait à leurs parlements respectifs des déclarations plus
ou moins explicites pour reconnaître
les droits de l’Italie et le peu d’opportunité d’une intervention des puissances à cette phase du conflit.
Portugal. Quelques tentatives pour
rétablir la monarchie ont eu lieu ces
dernières semaines, mais les résultats
n’ont pas été très satisfaisants pour
les royalistes. Ceux-ci ont pourtant occupé la petite ville de Montalegre dans
le nord du pays, où ils ont réussi à
se maintenir, repoussant les assauts
des troupes républicaines. E. L.
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