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17 Décembre 1909.
L ÉCHO DES
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudolses . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
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S’adresser pour la Rédaction à M. N.Toürn, prof.,
et pour l’Administration à M. J. CtoïssoN, prof.. Torre Pelhce.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année. , , . „ ic «ont
Les changements non accompagnes de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en consideration.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phtl. IV, 8).
SOMMAIRE :
Avis Important — Ephémérides vaudoises —
Lettre de Genève — Nouvelles missionnaires — Echos de la presse — Pensée —
Chronique — Nouvelles et faits divers —
Livres et journaux — Revue politique.
AVIS IMPORTANT
Comme nous l’avons annoncé la semaine passée, à partir du N janvier
l’Echo des Vallées et la Sentinella
Valdese seront fondus en un seul journal, hebdomadaire, qui gardera le nom
d’Echo des Vallées et sera dirigé par
M. le pasteur C. A. Tron, avec la collaboration de tous les membre de l’ancien Comité de rédaction de VEcho.
Nous espérons que le public vaudois saluera avec plaisir cette réunion
de forces jusqu’ici divisées et que
de nouveaux abonnés viendront s’ajouter en gi’and nombre aux anciens.
Prière de s’abonner avant la fin de
l’année, chez l’Administrateur, M. le
professeur Coïsson.
EPHEHHERIDES VAUDOISES
18 Uceembre.
La prose de Charles Emmanuel I.
Le prieur Rorengo de Luserne qui
a fait tant de mal à nos ancêtres,
nous a rendu à nous un vrai service
en écrivant ses Memorie historiche,
parce qu’il a eu soin d’y insérer nombre de pièces fort intéressantes pour
notre histoire, surtout, tous les édits
contre les Vaudois qu’il a pu trouver.
Le 18 Décembre nous rappelle un
de ces édits conservés par Rorengo,
qui est un vrai spécimen de la prose
du duc Charles Emmanuel I. C’est un
ordre émané en 1622 en faveur des
missionnaires capucins qui travaillaient à la conversion des Vaudois du
marquisat de Saluces. Il est fort long
et nous en reproduisons ici la partie
principale qu’il vaut la peine de lire:
, « Carlo Emanuel per gratia di Dio
Duca di Savoia, Prencipe di Piemonte.
Insistendo noi all’osservanza degli
ordini che già altrevolte habbiamo
fatto, il zelo che teniamo della santa
fede cattolica apostolica romana, e
che col mezzo delli operar! solleciti
e vigillanti si vadino sradicando le
zizanie et il pessimo seme delle heresie nelle terre di Dronero, di S. Martino, della Perosa, di Maira, in Verzolo. Paesana e Foresti, Caragllo, Acceglio et in ogni altro luogo de stati
nostri ove sono le missioni de Padri
Capucciui essemplari al mondo e per
l’habito e per bontà di vita e dottrina
e per le altre virtù che in essa concorrono.» ’
èssendo 'certificati che molti se }>en
cattolizzati, quanto alli costumi però
vivono come Heretici trascurando di
udir le messe etiandio ne giorni'di
festa ; altri non facendo differenza del
Venerdì, Sabbato, vigilie e quaresima
da gli altri giorni ordinari mangiano
in ogni tempo carme;’ altri che non.
stimando ponto ne la propria salute
ne quella de loro figliuoli trascurano
di mandai-li alla Dottrina Christiana;
et altri non temono di dogmatizzare
et insegnar secretamente persuadendo
a molte persone li loro errori e false
dottrine, tutto con danno dell’anime
dei nòstri ben amati popoli et pregiudicio della santa fede cattolica.
Noi che non meno desideriamo la
salute delle anime loro che il bene
loro temporale, con le presenti in perpetuo di volere... ordiniamo et espressamenta comandiamo tanto alli Cattolici che alli Cattolizati di qualsi
vogli stato, grado e conditione che
siano habitanti nelle Valli et luoghi
predetti et ogni altro a cui spetti, che
ogni uno di essi debba respettivamente
tanto nei giorni di Domenica che nelle
feste comandate sentire la Santa Messa
e la predica... sotto pena a chi contraverà di due scudi d’oro per volta...
Inhibiamo inoltre alli cattolizati predetti et altri a quali appartenerà di
cuocere ne mangiare carne nell! giorni
di Venere, Sabbato, Tempore, di quadragesima et vigilie comandate; alli
Macellari de luoghi prohibiamo espressamente distribuir carne negli istessi
giorni ad alcuno salvo però in caso
di infermità, sotto pena a detti macellari per la prima volta di lire 25
e per la seconda della privatione dell’esercitio e del bando delle terre istesse
per 4 anni, et agli altri di lire 60 et
altra arbitraria.
Più comandiamo che ninno ardisca
sotto qualsivogli pretesto di mandar
figliuoli per studiare o imparar qualsi
voglia arte nei luoghi sospetti et. infetti d’heresia sotto pena della confiscatione dei beni.
Più chi saranno trovati e convinti
di haver dogmatizzato o affermato alcuno errore dannato da Santa Chiesa
siano incarcerati acciò ne segua il
dovuto castigo. E perchè sotto pretesto di visitare parenti o di negotii
potrebbero facilmente andar nei Ino-’
ghi predetti persone di professione
herética e come tale per li editti nostri da nostri Stati banditi prohibiamo
a tale persone il ' ritornare, e molto
più il soggiornare in detti luoghi et
ad ogni uno di conversare e praticare
con loro nè meno dargli ricetto sotto
qualsi voglia pretesto... Dato in Torino li 18 Dicembre 1622. - Carlo
Emanuel ». .f
Pour copie conforme Teofilo Gay.
LETTRE DE GENÈVE
II y a quatre ou cinq ans. Monsieur
J. S.^ membre du Club Alpin, lut, dans
l’anmiaire du C. A. F., un article très
intéressant sur une excursion dans les
montagnes du Briançonnais. En dehors
du récit‘ alpin proprement dit, une
assez longue digression était consacrée à des détails sur une colonie de
Vaudois, installée aux Viollins de
Freissinières. Entre autres détails il
insistait particulièrement sur l’affreuse
misère et le froid intense qu’enduraient ces pauvres gens, dans leur
village, situé à une altitude très grande
et presque privé de toute communication;* •. • •
Le tableaUide cette détresse inspira
à Monsieur J.'S.^l’idée d’écrire à Monsieur l’Abbé Faure, curé de la Bessée
sur l'Argentière, pour lui demander,
si à sa connaissance, ces braves gens
étaient réellement dans un dénuement
aussi affreux. Monsieur J. S. était persuadé que malgré la différence de
confession entre Monsieur TAbbé Faure
et la colonie des Viollins, les renseignements les plus impartiaux lui seraient donnés. C’est, en effet, ce qui
arriva, et Monsieur J. S. se décida à
euvoyer, à l’entrée de l’hiver, un lot
de vêtements chauds qui furent adressés à la Direction de l’Ecole, pour
être répartis parmi les plus nécessiteux. Inutile de dire que cet envoi
fut accueilli avec reconnaissance et
que le Syndic du pays se fit l’interprète des habitants secourus, en remerciant de ces envois comme il convenait. Les envois se succédèrent, dès
lors, à l’entrée de chaque hiver.
Sur ces entrefaites, le 21 août 1909,
Monsieur J. S. propriétaire à Sans
Souci, commune de Frangins, au lieu
dit Promenthoux, l’eçut une lettre du
Président de la « Société des Vaudois
du Piémont » qui lui demandait l’autorisation de pénétrer dans sa propriété pour faire un pèlerinage sur le
lieu même, où se séparèrent, le 16
août 168Ô, les Vàudois, pour rentrer
dans leur pays, après le long exil que
leur avait infligé le duc de Savoie.
La lettre ajoutait, que ce lieu de leur
dernière réunion était marqué d’un
bloc erfatique assez considérable autour duquel ils désiraient se grouper,
comme leurs ancêtres s’y étaient réunis’jadis. L’autorisation fut, bien enténdù, accordée et la cérémonie du
pèlerinage eut lieu sous la présidence
de Monsieur Benech, pharmacien à
Genève, président de la Société, qui
avait convoqüé ses coreligionnaires
à'cette manifèstàtiéii commémorative.
Monsieur Benèiih' iftt hommage à ^
J. S. d’un ouvrage relatant toute l’histoire des Vaudois et aux pages 81-82
de cet opuscule. Monsieur J. S. lut,
que la colonie des Viollins de Fretssinières, avec lesquels il était en relation depuis plusieurs années, descendait,des anciens Vaudois présents
en 1689 à Promenthoux.
Un monument commémoratif de
l’hospitalité qu’ils avaient trouvée sur
le territoire suisse fut élevé le 16
août 1889 non loin de là, par la Société des Vaudois du Piémont. Les
adhérents de cette société qui ont, très
intense, le culte du souvenir religieux,
viennent chaque année, le 16 août,
rendre visite à ce monument de piété
filiale.
Le dit monument consiste en une
pyramide triangulaire sur laquelle on
lit l’inscription suivante :
Après trois aos de sèloiir sur celte terre iiospitallère
Les Vaudois du Piémont
Partirent de ce lieu pour rentrer dans leur patrie
if.le lft;aollt W .h-\>
Les êniants lé ces lieros ont èrlpé ce monument
ie 16 août 1889
'tÉ'tuiièÎÎitÂeliris. V
Le but de ces lignes es-t de faire
remarquer quelles curieuses coïncidences se produisirent dans l’ensemble
de ces faits.
Nouydles missionnaires
M. et Henri Peyrot, de S. Jean,
partis pour Madagascar, sont arrivés
à Tamatave le 31 octobre, après une
très longue traversée. Ils devaient se
remettre en route, le 2 novembre, pour
Tananarive.
Le 3 décembre, MM. Lächeret et
Allier, délégués par l’Assemblée générale protestante de Nîmes, acepmgnés de M. Bianquis, secrétaire de la
Société de Paris, ont été reçus par
le Président du Conseil des Ministres
de France. Ils lui ont exposé les
violations systématiques dont la liberté
de conscience et de culte est trop
souvent la victime à Madagascar, et
ont réclamé l’adaptation à cette colonie des libertés que la constitution
de la République Française garantit.
M. Briand a promis d’examiner, le
mémoire qui lui a été présenté, et de
l’étudier avec le ministre des colonies.
Ce dernier, M. Trouillot, a promis, à
son tour, que le Conseil des Ministres
serait saisi de la question. L’ambassadeur anglais a appuyé une députation analogue de deux Sociétés anglaises qui travaillent aussi à Madagascar.
Les dépenses prévues pour l’exercice
s’èléyent à 980.000 fr. desquels seàjji
.^5
M
fi:
M'.
2
150.873 étaient reçus au 20 novembre.
Il reste, en outrcj à en recevoir 13.180
pour combler le ilficit de l’exercice
passé. .i _
li’état des finances de la Mission
Romande n’est pas non plus sans préoccuper ceux qui se rattachent à cette
partie du champ d’activité missionnaire. Pour couvrir son budget de
262.000 fr., elle doit encore recevoir,
en'décembre, 142.000 fr. Le bénéfice
net de la vente des timbres a été,
cette année, de 2318 francs.
Le Bulletin de novembre contient
une intéressante notice historique sur
cette mission. Décidée en 1869, fondée
en 1874 sous le nom de Vaudoise, à
Lausanne, elle s’associa en 1881 les
Eglises indépendantes de Neuchâtel
et de Genève, ce qui fit adopter, en
1883, le nom de Mission de la Suisse
romande. Elle compte actuellement
68 missionnaires, hommes et femmes,
desquels 24 Neuchâtelois, 19 Vaudois,
9 Bernois, 6 Genevois. Les champs
de mission sont le Transvaal et l’Est
africain portugais. Il s’y trouve 14
stations, deux écoles supérieures et
trois établissements médicaux. On
compte environ 1700 chrétiens au
Transvaal et 3000 au Littoral portugais.
Un large champ d’action s’ouvre
encore devant cette Société. En effet,
quoique d’autres travaillent aussi à
ses côtés dans ces régions, il n’y a,
au Transvaal, qu’un missionnaire pour
9800 païens, an Natal, un pour 7800,
dans l’Orange, un pour 6750, dans la
Colonie du Cap, un pour 6000, au
Lessouto, un pour 12000, au Bechuanaland, un pour 24000, dans l’Afrique
orientale portugaise, un pour 76.500
païens.
ECHOS DE LA PRESSE
D’ua article de M. Roberty dans le Journal
de Genève, sur le proteatanllsme français
et l’assemblée de Vîmes :
N’importe. La situation morale du
protestantisme, en France, n’est plus
la même après qu’avant l’assemblée
de Nîmes. Elle est moins mauvaise.
Le protestantisme possède maintenant
dans le Conseil de la Fédération un
organe central, doué de pouvoirs très
restreints, il est vrai, mais représentant réellement toute l’unité dont le
protestantisme français est actuellement capable.
De plus, les récentes nominations
de professeurs, à la Faculté de théologie de Paris, en la personne de MM.
Henri Monnier, Maurice Goguel, Wilfred Monod, assurent le triomphe des
méthodes les plus libérales alliées à
la piété la plus authentique, et aussi
un nouvel appui donné à l’esprit d’entente entre toutes les Eglises issues
de la Réforme.
Il est possible qu’un jour — encore
loin de nous — tous les réformés français réussissent à s'unir en un seul
groupe ecclésiastique suivant la veille
tradition presbytérienne et synodale.
L’obstacle actuel ne vient pas du corps
pastoral, presque tout entier gagné
aux principes de la théologie moderne,
mais bien des laïques, qui n’ont pas
le temps — faut-il les en blâmer sévèrement? — d’étudier ces problèmes
difficiles et qui ressentent toujours,
pour ordonner leur piété et faciliter
leur vie spirituelle, le besoin d’une
autorité qu’on ne discute pas. Les laïj^ues constituent la vraie force des
Eglises protestantes dogmatiques et,
dans le protestantisme réformé, comme
chacun sait, les laïques gouvernent.
' Malgré ces. ombres indéniables qui
se projettent encore sur l’organisatîoü
des Eglises réformées de France, personne, parmi elles, ne doute qu’un
meilleur avenir leur soit bientôt réservé. L’exemple de l’Eglise de Genève
soutient l’espérance d’un grand nombre. L’unité et la liberté réalisées par
les protestants de Genève, api’ès la
Séparation, restent un témoignage vivant de ce que les réformés peuvent
obtenir quand la raison leur revient.
La raison reviendra aux réformés de
France. On en a déjà aperçu les premières lueurs dans l’assemblée de Nîmes. On verra, dans cinq ans, si ces
lueurs ont grandi.
PENSEE
Vouloir bannir Christ, sa personne,
son enseignement, son œuvre, de l’instruction et de l’éducation de l’humanité, pour le remplacer par des exemples et des enseignements simplement
humains, c’est comme vouloir supprimer le soleil pour ne laisser à la terre
que les moyens d’éclairage et de chauffage inventés par les hommes — avec
cette différence que, tandis que les
hommes ne peuvent pas supprimer le
soleil matériel, ils ont le terrible pouvoir de bannir de leur vie < le Soleil
de justice », qui apporte la santé dans
ses rayons.
CHRONIQUE
Angrogin«. Nous devons relever à
notre tour, comme l’ont fait d’autres
journaux, un fait qui, bien qu’enveloppé encore d’un certain mystère,
semblerait montrer que les administrations d’institutions de bienfaisance
purement civiles se font trop facilement les instruments dociles des menées cléricales.
Il s’agit d’une jeune fille qui, placée
il y a vingt ans à l’âge de quelques
semaines, par l’Hospice provincial de
l’enfance abandonnée, dans une famille
catholique d’Angrogne, y a été élevée
aux frais de l’Hospice jusqu’à 12 ans.
Puis, comme personne ne la réclamait,
sa nourrice, quoique devenue veuve
et sans ressources, la garda avec elle
comme sa fille jusqu’à ces dernières
semaines.
Devenue malade il y a trois ou quatre ans, la jeune fille ne put trouver
place dans aucun hôpital, jusqu’à ce
que le Refuge Charles Albert la reçut
d’urgence à la demande du délégué
de là sûreté. Elle en sortit guérie après
plus de deux ans et retourna chez sa
mère adoptive.
Mais dernièrement elle reçut, par
l’intermédiaire du syndic d’Angrogne,
l’ordre du Conseil d’administration de
l’Hospice de s’y rendre immédiatement,
sans autre explication. Elle refuse,
l’ordre est réitéré avec menace de recourir à la force, elle tient ferme jusqu’à ce qu’enfin, des gens expressément envoyés l’ayant trouvée à la Tour
réussirent à la persuader par de fausses promesses, paraît-il, à partir pour
Turin. Depuis lors on n’a plus su ce
qu’elle est devenue. Ou pense qu’elle
a été internée, comme elle le craignait elle-même - d’où son refus dans quelque établissement religieux
pour y être reconvertie au catholicisme, qu’elle ne professait plus, quoi
qu’elle n’en fût pas officiellement
sortie.
h’Avvisatore Alpino publie, à, ce'
sujet, une lettre ouverte de son difecteur à M. le sénateur Palberti, président du Conseil d’administration de
l’Hospice. M. Jahier- y expose le fait
en détail et fait appel aux sentiments
de justice et d’impartialité de l’honorable Président, pour que cette douloureuse affaire soit mise au clair et
résolue conformément à la liberté de
conscience. Nous voulons espérer que
cet appel, auquel nous nous unissons
pleinement, sera entendu et qu’une
enquête sérieuse sera faite. Il n’est
pas admissible qu’un établissement
civil qui ne s’est plus occupé d’un de
ses ressortissants depuis plus de 8 ans,
le réclame tout à coup impérieusement,
quelques mois avant sa majorité, pour
lui imposer une confession religieuse.
Paroles et textes pour 1910 A La
Tour, chez M.lle Marie Meille. A Turin: chez M. le pasteur Peyrot.
La reate de l’état payée prataiteiaeat.
Il est de notre devoir de porter à
la connaissance de nos lecteurs, au
moment ou les rentes de l’état vont
être payées, que la Caisse d’épargne
de Turin (cette institution bienfaisante
qui a déjà apporté de si réels avantages à notre pays, sans compter ses
dons en argent aux écoles et aux établissements de charité) se prête gratuitement à faciliter l’encaisse des
coupons à toutes les personnes qui se
présenteront à ses guichets.
La Caisse d’épargne, qui, depuis peu,
a établi ses succursales à Torre Pellice - Barge - Cavour - Pérouse Argentine, a su déjà démontrer les énormes avantages qu’elle apporte, d’une
façon spéciale à la classe ouvrière,
en lui facilitant l’économie par un
placement sûr et facile, et surtout en
lui donnant le moyen de s’inscrire
sans frais à la « Cassa Nazionale di
previdenza per l’invalidità e la vecchiaia degli Operai ».
Ainsi, tous ceux qui possèdent des
titres de rente nominative, n’ont qu’à
se présenter à une des succursales
de la caisse d’épargne muni de ses
titres pour lesquels un reçu lui sera
donné, et le jour suivant, le montant
lui en sera remis. — Pour la rente
au porteur, il suffit de présenter les
coupons.
Nous rappelons aux personnes qui
n’ont pas encore de livret, que la
somme d’un franc suffit pour en ouvrir un et, par conséquent, jouir des
avantages que la Caisse d’épargne offre
à ses déposants. (Communiqué).
Nouvelles et faits divers
— Nous extrayons d’une circulaire,
que vient de publier le Comité d’Evangélisation, la liste des mutations
opérées parmi ses ouvriers, pendant
ces derniers mois.
Pasteurs et évangélistes : MM. P.
Longo, de Turin à Nice ; L. Marauda,
à Turin ; B. Revel, de Milan à Còme ;
A. Costabel, des Etats-Unis à Milan;
G. Silva, de Còme à Vérone; G. Messina, à Bari; A. Simeoni, à Cerignola;
P. Mariani, à Terente; L. Vulicivic,
de Tárente à Brindisi; G. Banchetti,
du Pomaré à Corato; H. Tron, à Riesi ;
C. Jalla, de Paierme à Barcelone et
Messine; P. Zuliani, à Trapani; A.
Cornelio, à Orsara; Em. Corsani, à
Falerna; B. Panascia, de Falei na à
Reggio Calabria; E. Robutti, à Dovadola ; P. Melani, à Castelvenere-S.
Potitoj B. Avanzo, à Revere et dia
spora; A. Vinay, à Naples; Ern. Tron,
à Venise; R. Gatti, à S. Giacomo d.
Schiavoni; V. Sommani, à Felónica
Po ; P. Lo Re, à Ginosa ; E. Senarega,
à Paierme.
Instituteurs et institutrices : MM. A.
Tagliabile, à S. Remo; F. Aretini et
T. Banchetti, à Sienne ; P. Cignoni,
à Rio Marina ; G. d’Antona, R. Riccobene et R. Calamita, à Riesi ; A. Martelli, à Livourne.
Gressan. (Vallée d’Aoste). Le Mont
Blanc raconte le fait suivant:
Le 31 octobre mourait à Gressan un
jeune homme de 17 ans, appartenant
à l’Hospice de l’enfance abandonnée,
et recueilli par une excellente et respectable famille....
Il faut noter que le Chef de la famille dans laquelle habitait le jeune
homme depuis quelque temps est complètement athée, ce sont ses opinions,
et nous les respectons, mais comme
le jeune homme fréquentait assidûment les conférences que le dévoué
pasteur évangélique M. Marauda tient
régulièrement à Gressan, son tuteur
— par délicatesse de conscience —
crut bien de l’appeler à ses derniers
moments, et l’invita à l’accompagner
aux funérailles.
Le petit groupe des courageux évangélistes d’Aoste, qui se font un honneur et une gloire de pratiquer ouvertement l’Evangile, s’empressa de
se rendre à Gressan le l' novembre
pour accomplir le devoir de charité
que l’on doit aux morts.
Mais se souvenant des scènes de
sauvagerie que la gent cléricale avait
suscitées lors de l’ensevelissement de
la chère et inoubliable Madame Drapier, M. le R.d pasteur Marauda pria
la Gendarmerie de vouloir bien le faire
escorter. Ce qui fut fait.
Eu arrivant au cimetière avec la
bière, le cortège le trouva fermé par
une énorme chaîne de vache, avec
un cadenas.
Les gendarmes se mettent à la recherche de M. le Syndic, chev. Blan
chet, qui était à l’église.. en train
de faire ses dévotions. Le chef de la
commune parlemente avec les Gendarmes, et après 2 heures de temps
et lorsqu’un procès verbal fut dressé
à la municipalité, il fut convenu que
le défunt serait transporté dans la
chapelle mortuaire, sans aucune cérémonie religieuse jusqu’à l’avis du
S. Préfet. Le Syndic s’en retourna ensuite à ses pratiques de dévotion sans
donner la clef du cimetière, et sans
se soucier du cortège qui attendait
depuis longtemps sur la terj-e humide.
Lorsqu’il crut que l’attente avait assez
duré, M. le Syndic daigna venir luimême en personne ouvrir le cimetière.
La bière, les porteurs et les deux
gendarmes furent seuls introduits dans
le cimetière, nouvellement fermé au
cadenas par ce Syndic moyennageux.
Le lendemain, cela va sans dire, le
S. Préfet conseilla l’ensoutané d’inhumer le défunt; ce qui fut fait avec
force eau bénite!
Le S. Préfet, cet intelligent fonctionnaire que tout le monde connaît,
a déclaré que les enfants de l’Hospice
appartiennent à la religion de l’Inquisition !...
— La mort de M™® Delapierre avait
fait naître des craintes pour l’avenir
des écoles évangéliques de Menton,
mais le souvenir béni de la défunte
a stimulé les amis de l’œuvre, si bien
que le succès de la vente a dépassé
leur attente. Le nombre des élèves
a encore augmenté, atteignant le chiffre de 72, l'éparties en deux classes,
que dirigent M“» Gioan et M"® Martinenche. Le budget de l’œuvre est
de 7110 francs.
— M. Somerville, pasteur écossais
de Menton, a trouvé de tels eucouregements dans son travail de l’an
dernier en faveur des ouvriers italiens,
qu’il a de nouveau loué le même
local. Il s’était servi de M. Bianco pour
évangéliser les milliers de terrassiers
qui travaillaient à construire^la double voie sur le chemin 4e fer 4e Vfh
3
m
3
F
timille, et les quatorze milles de ligne
de tramway jusqii’à Sospello. Grâce
à la Claudiana, aux Sociétés Bibliques
Anglaise et Ecossaise et à d’autres
donateurs, on put répandre lai'^gement
la Parole de Dieu et d’autres livres.
Plusieurs N. T. à 25 centimes furent
vendus, en dépit du bigotisme des uns
et des idées anarchistes d’autres. La
salle de Mentone a aussi servi régulièrement pour l’évangélisation, soit
en français soit en italien.
— La Société des employés de
police chrétiens de l’Allemagne
existe depuis cinq ans déjà et se développe d’une manière léjouissante.
A Berlin même il y a 6 stations pour
des lectures bibliques qui sont fréquentées avec assiduité par les agents
de police. Depuis le P'' octobre la Société fait paraître régulièrement chaque mois un organe spécial, intitulé:
Allzeil hereit! (Vie Nouvelle).
— La Société des aubergistes allemands à Darmstadt considère les
« Kneipen » comme une des hontes de
leur métier et elle est décidée à travailler à leur extirpation. Le gouvernement, le parlement et l’administration de la police doivent s’opposer par
tous les moyens à cette coutume.
— Le Presbytère Ecossais du
Continent, qui comptait déjà Malte
et Gibraltar, commença à occuper
l’Italie en 1845, lorsque R. Stewtet
s’établit à Livourne, où il coopéra
énormément à notre œuvre d’Evangélisation. Furent ensuite fondées les
congrégations de Florence en 184#^
Rome en 1861, quoique décidée ^ès
1846, Gênes 1853, Nice 1855, Naples
1861, Menton 1887. D’autres furent,
fondées à Pau en 1858, Montreux 1861,''
et Lausanne 1874.
— A cause des circonstances difficiles que l’Eglise Libre Unie a dû
traverser ces dernières années, elle
avait dû, en 1907 et 1908, réduire à
3375 les secours habituels qu’elle accorde à l’Eglise Vaudoise, aux Eglises
Libres de France, et à l’Eglise Missionnaire Belge, et cette somme même
n’avait été atteinte que grâce à des
legs. Or, le Comité Continental, dans
un appel qu’il vient de lancer, avertit
que cette somme sera loin de pouvoir
être versée en 1909 si des dons importants ne lui parviendront d’ici à
la fin de l’année.
On espère qu’avec le 31 décembre
la Commission, qui a fait le partage
des propriétés entre l’Eglise Librè
Unie et l’Eglise Libre d’Ecosse, aura
fini sa tâche. Cette dernière Eglise,
quoique beaucoup plus petite, a reçu
le 31 0[0 du total des fonds.
— Le réveil du Pays de Galles
n’a pas été un feu de paille. Six ans
après que les assemblées extraordinaires ont cessé, le gain net des Eglises est de 67.431 membres pour quatre dénominations.
— La Confèrence Missionnaire
Universelle doit se tenir à Edimbourg du 14 au 23 juin. Les Sociétés
missionnaires des Etats-Unis se sont
déjà assuré le vapeur Kroonland, jaugeant 12.000 tonnes, pour le transport
des délégués et des amis de l’œuvre.
— La Société Biblique Britannique et Etrangère entretient trois
colporteurs par la vente des timbres
pour collections qu’elle reçoit. Il est
inutile de lui envoyer des timbres
courants, ni français, ni anglais.
— Quelqu’un, dit VEglisé Libre,
demandait un jour: « Pourquoi donc
les députés du parti ouvrier anglais parlent ils si bien?» Il lui fut
répondu : « Parce qu’ils ont appris à
parler dans les réunions de leurs églises. Ils sont presque tous anciens ou
diacres d’églises non conformistes » .
Avis à ceux qui croient que la foi
ne peut s’allier aux principes démocratiques.
— Nous avons annoncé l’adhésion
des Mariavites polonais aux Eglises vieux-catholiques. M. Jauni nous
apprend, dans la Rivista Cristiana,
quelle est l’importance de ce mouvement. Il comprend 77 paroisses comptant 200.000 adhérents. n :
— Les Eglises de l’Ouganda (Afrique Centrale) ont tenu leur premier
synode avec 50 délégués ecclésiastiques et 250 laïques. Tout communiant,
homme ou femme, a le droit de vote.
On attendait en décembre la visite de
Roosevelt.
— On mande de Rome, 8 décembre,
dit l’Eglise Libre, que, depuis quelques jours, l’Etna paraît, pendant la
nuit, éclairé d’une lueur inexpliquée.
Tout le cratèi'e est enveloppé d’une
lumière rougeâtre, tandis que le ciel
semble couvert d’une aurore boréale.
M. Riccio, directeur de l’Observatoire,
a déclaré ne pas pouvoir donner l’explication du phénomène, car le volcan
est calme et ne présente aucun symptôme d’éruption.
— La population de Londres est
actuellement de 7.537.196 habitants.
LIVRES ET JOURNAUX
La Rivista Cristiana.
Sommario del Numero di Novembre.
Ai lettori - G Tron: Cesare Lombroso e
l’antropologia criminale - G. Banchetti: Di
espressioni bibliche erroneamente intese - E.
Senaraga: Del sangue di S. Gennaro - U. Janni:
Cronaca del movimento religioso - E. Meynier:
A proposito di una polemica col Coensbium M. F.: In biblioteca.
Minerva
Sommario del N. Si.
Rivista delle Riviste: 11 costo dei viveri negli ultimi sette secoli - Quanta popolazione
potranno contenere gli Stati Uniti ? L’esercito
francese e l’esercito tedesco - Un caposcuola
della scienza storica: Carlo Lamprechi- 1 delinquenti organizzati in New-York - I pranzi
parigini durante l’assedio - New-York : passato
e presente - Malattia mentali e civiltà - Le
fondazioni « Carnegie » - Questioni del giorno:
Un lutto nazionale, la morte di Alessandro
Fortis - La crisi ministeriale, una votazione
significante - L'incarico all’on. Sonnino - Spigolature - Fra libri vecchi e nuovi - Notizie
Bibliograficlie - Rassegna teatrale - Rassegna
settimanale della stampa.
Fede e Vita
Sommario del N. di dicembre.
Lutto civile, G. Pascoli - In memoriam Una primizia, G. Puzzi - Il « soggetto > della
fede, U. Janni - Per intenderci, S. M. - Nella
Vita: noi siamo scettici, s. m. - Sprazzi di
luce: Pro fide ac scieritia, A. Falconi - Una
visita a Baldassare Labanca, S. M. - Spiritualismo e materialismo al Congresso di Filosofia,
A. Giusquiano - Fra Libri e Riviste, ecc.
Conferenze e Prolusioni
Sommario del N. 23.
Romania; discorso inaugurale dell'anno accademico 1908-1909, letto nell’Aula Magna dell’Università di Padova, il 9 novembre 1908,
dal prof. Vincenzo Creseini, professore ordirario di Storia Comparata delle Letterature
e Lingue neo-latine - La Scienza e la Civiltà;
discorso letto per la solenne inaugurazione
degli studi, il giorno 3 novembre 1908, nella
R. Università di Genova, dal prof. Antonio
Gabbasso - La personalità letteraria; discorso
tenuto 11 7 ottobre 1909, all’atto dell’assunzione
della carica di Rettore dell’Università di Berlino, dal prof. Erich Schmidt.
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Aevue polilique
Ainsi qu’une note insérée au bas de
notre dernière chronique vous en avertissait, la première combinaison Sonnino a échoué, et cela grâce à certaines exigences d’ordre politique de
MM. Martini et Pinocchiaro que M.
Sonnino n’a pas cru devoir subir. Mais
comme il y a presque autant d’aspirants-ministres que de députés, il n’a
pas été trop difficile de les remplacer,
et dès le 10 c. le Ministère Sonnino
était définitivement constitué comme
suit :
Présidence et Intérieur: Sonnino
Aff. Etrangères: Guicciardini
Grâce et Justice: Scialoia (sénateur)
Trésor: Salandra
Finances: Enrico Arlotta
Guerre: Spingardi (sénat.)
Marine : Bettolo >
Instruction: Banco ■
Trav. Publics: Rubini
Agriculture et Commerce : Luzzatli
Postes: Bi Sant’Onofrio.
La couleur politique a donc quelque peu changé; par la défection de
MM. Martini et Finocchiaro, la Gauche Démocratique n’est plus représentée dans la dernière combinaison,
et M. Sonnino n’a pas réussi a grouper, comme il se l’était proposé, les
forces des différentes oppositions, à
l’exclusion de l’E. Gauche. Toujours
est-il, cependant, que le Cabinet Sonnino réunit des hommes de réeÎle valeur technique, des hommes influents
et rompus à la vie publique dont le
pays a le droit d’attendre une bonne
administration ainsi qu’une politique
avisée.
On se demande maintenant si le
ministère Sonnino sera viable, indépendamment de son programme. Il
n’y a que M. Giolitti pour répondre à
cette question, car le sort de ce cabinet ainsi que celui de tout autre
qui serait appelé à lui . succéder est
entre ses mains. Eh bien! JVL Giolitti
serait, dit-on, disposé à laisser à son
successeur le temps de faire ses preuves; il ne le combattrait pas; il lui
prêterait même, au besoin, son appui,
comme il lui a prêté quelques-uns de
ses fidèles pour former son ministère.
Mais, ne soyons pas trop impatients.
Les deux branches du Parlement
sont convoquées pour samedi 18 c.
Nous dirons dans une prochaine chronique quel est, dans ses grandes lignes, le programme Sonnino et comment on l’a accueilli. Il n’est pas question pour le moment de disserter au
sujet des réformes qu’on dit être projetées, ni à l’égard des intentions qu’on
prête à M. Sonnino avec plus ou moins
de bienveillance.
— Si nous étions suffisamment renseignés, nous aimerions bien vous entretenir de Ferri, le ci-devant directeur de VAvanti, le bouillant polémiste, le leader du parti socialiste
pendant bon nombre d’années, qui serait en train de mettre une si grande
quantité d’eau dans son vin, qu’on va
le menacer d’excommunication, ou en
d’autres termes de l’expulser du parti.
Ses électeurs de Gonzaga se plaignent
amèrement de ses affirmations faites
au Parlement, dans les journaux, dans
les entrevues et ne correspondant plus
ni au programme, ni à l’esprit combatif pour lesquels ils l’ont nommé
leur représentant au Parlament. G’est
pourquoi ils invitent M. Enrico Ferri
à s’expliquer par devant les comices
ou les congrès qui pourraient être
éventuellement réunis à cet effet. Bref,
le célèbre pénaliste est en train de
se fourvoyer disent ses amis politiques de la veille ; de s’amender ou dë
s’assagir, répliquons-nous.
— L’Institut International d’Agriculture fondé, il y a trois ans par notre Roi, est réuni à Rome, en assemblée générale. S. M. V. Emmanuel,
plusieurs ministres et les membres
du corps diplomatique ont assisté à la
première séance à côté des délégués
représentant à peu près toutes les nations du monde civilisé.
— Léopold II roi des Belges est
gravement malade, si gravement que
les médecins consultés ne donnent
presque plus d’espoir, malgré l’heureuse issue de l’opération à laquelle
le vieux souverain n’a pas craint de
se soumettre. Léopold est atteint d’une
occlusion intestinale particulièrement
dangereüsè vu le grand âge du malade. Aussi ne se fait-il pas la moindre illusion sur son état ; et, à la veille
de comparaître devant son Juge, il
semble revenu à de meilleurs sentiments à l’endroit de ses filles ; comtesse de Lonyay —- ci-devant princesse Rodolphe d’Autriche — et la
princesse Louise, une écervélée dont
les aventures ont alimenté pendant
tant d’années la chronique scandaleuse
des grands journaux. Le viveur couronné, trop populaire dans certains
milieux parisiens, va, dit-on, sur son
lit de mort se réconcilier avec tous
les membres de sa famille.
— Dans le Royaume-Uni, la cam
pagne électorale bat son plein. Asquith et Lloyd Georges pour les libéraux, Austen Chamberlain et Balfour
pour les unionistes (conseiwateurs) se
prodiguent en discours, et lancent au
peuple des manifestes destinés à impressionner ' l’opinion publique. Le
Baily Mail, organe unioniste, est en
train de publier une série d’articles,
dans le but de prouver que le ministère libéral Asquith a totalement négligé la défense nationale et qu’il faut,
par conséquent, voter contre « les ennemis de l’Allemagne ». .,
— Le bruit court que le Japon se
préparerait à assaillir les possessions
russes d’Extrême Orient. M. Isvolski
a bien démenti la chose, mais la Douma
russe n’en a pas moins été vivement
impressionnée, et le premier ministre
Stolypin, profitant de l’occasion, s’est
efforcé de persuader l’assemblée à voter de nouveaux crédits pour l’accroissement de la flotte.
— L’attitüde énergique prise par
le Gouvernement et la Cour d’Athènes
vis à vis de la ligue militaire, n’aura,
semble-t-il, d’autre résultat que celui*
d’acheminer la Grèce vers une nou-i
velle période de désordres. Les ligueurs,
sont beaucoup plus puissants qu’on aurait pu le croire et ils ne souffrent'
pas qu’on veuille limiter leur liberté
d’action. j. C.
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