1
«■courant avec la Poste
ftJjM’obonnement par an ;
Fr. 3
O’uii ex. à la même
Fl-
‘Oem» °' «micim jj r. i
ft.i„,Sne,Aimielie-IIo]igrie.
ft„ Brésil, naiiamark,
SiWP*“®! Ilollanile, Suède,
Usae,
pai' ah O fl 71 em e u i
P«. 1 x'UàA
’“«i Solon l'Accord de
‘«liîe
Fr. 3
1 i® hi... s'aOonne
Ohe* ^’Administration ;
J'iinn D ■ Pasteurs ; et à
à Torre Pelüoe.
Année XXXV. X. 33.
L’abonnement se paye d’avance.
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dô ligne pour 1 fois — 15 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus.
S’adresser pour la Rédaction à M.
N. Tourn. prof,, Torre i'eUice et
pour l'Administration à M. Jean
Jalla, prof., 2'orre Pellice.
lout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement de Tannée.
OHO
DES VALLÉES VAÜDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
^^^erox tèmoin.s. Aü(. r,:î. .Siiivuiit la vérité aveu la oharité. Ri'li. (V, l.î. Quo ton régna vienne- Matt. VI 10.
Sommaire:
^Honorer la mémoire du roi Humbert —
t'S docteur Jean Fous — Aux-funérailles
'l’i roi - Conimémoriitions — Ohroniiine
^..^.OBVfillea et faits divers — Eevue
1 olitique — Aimonces.
J POUR HONORER
^ Kmoire
DU ROI HUMBERT
‘Confrère V Ainusatore Aipino,
Proroosition de M. le profes■balchi, a ouvert une souscription
^ UUVA.-IL uiitî oULisuripuOn
\rl ^ fo’^dation, au Reüjgo Roi
®®7^1hert, d’un nouveau lit,
fct T'-cré à la mémoire d’Humbert
tr*-, portera son'nom.
GtsiL «-1^4-.__________ Jt_
naturel, nous disons plus,
mémoire ' du regretté
V ^ donné à notre peuple
'Ifi Sy bienveillance et
fût con.sacrée dans un
• --- ->.,X VlC-tUO um
6s fi"’’ durable au .sein de ces Val'im.’ Et
'Oq, 7!'- lo meilleur monument que
'dS . - - - - —
'6lqj P’-Hssions élever if sa incmoire,
iî aurait-le plus approuvé
dont la pensée constante
^i>.. be faire du bien aux malheu
soulager leurs souffrances.
de lui con.«acrer une insb par laquelle nous puissions.
en son nom, faire du bien d’une
manière permanente.
Aus.si nous unissons-nous pleinement à la proposition de notre confrère — qui n’ est plus une proposition puisque la souscription a déjà
► atteint le chiffre d’ un millier de
francs. Je sais bien qu’ on peut faire
plus d’une objection : le lit docteur
Vola est encore à parfaire, d’autres
lits sont en formation, U s’agit de dix
mille francs à trouver;... N’ importe.
Comme nous 1’ avons dit, il faut faire
quelque chose pour honorer la mémoire d’Humbert I®'‘, et le moyen
ne pouvait être mieux choisi. A’Hyvisatore compte sur le concours des
Communes : quelques juntes le lui
ont déjà promis. Parmi les souscripteurs, nous avons déjà vu plus d’un
nom qui n’ est pas vaudois ; leur
nombre augmentera sans doute. Que
chacun donne ce qu’il peut — les
petites sommes accumulées font les
grosses — que tous donnent promptoment et joyeusement, et Içs dix
mille francs nécessaires pour la dotation du lit Humbert I®*’ seront
bientôt recueillis. Voilà du bon patriotisme.
.Sans ouvrir nous-mêmes une souscription dans nos colonnes, nous
sommes toujours à la disposition de
W
S*
O
J
M
c
•-t
g
a
O
2
— 258
tous ceux à qui il pourrait être plus
facile ou plus commode- de faire
passer par nous leurs offrandes.
Le professeur Jean Pons
Cülonia-Valclense. le 9 Juillet 1900.
Cher. Monsieur,
La cliai'ge do corresyjondant que
vous m’avez décernée et que j’ai acceptée avec plaisir, m’impose aujourd’hui un triste devoir: celui de vous
annoncer la mort de M. le Docteur
Jean Pons, professeur au Lycée, survenue Lundi 2 courant à onze heures
du soir, après une courte maladie..
Pauvre ami! on voyait bien qu’il
n’était pas fort; cependant comme il
disait toujours qu’il ne se sentait aucun mal, nous nous étions habitués à
le voir pâle et maigre, et nous l’attribuions à sa constitution délicate.
L’influenza, qu’il avait eue il y a
bientôt doux mois, l’avait laissé faible ;
ensuite une maladie de cœur, de vieille
date à ce que dit le médecin, compliquée d’ une congestion aux poumons l’a conduit prématurément au
tombeau, à l’âge de 20 ans, lorsqu’un
brillant avenir s’ouvrait devant lui.
Ses souffrances n’ont pas été longues. Il a gardé le lit seulement sept
jours. On a fait tout ce qu’on a pu
pour lo soulager ; médecin, remèdes,
soins assidus, rien n’a' été épargné.
Le pasteur, M. Ugon, et M. Revel,
qui est aussi pour nous comme un
pasteur depuis près de 40 ans, ont
été à son chevet jusqu’à la fin. Il
s’est endormi dans la paix de son
Sauveur. Il n’est pas perdu il nous a
simplement devancés.
Les étudiants et les membres de
rUnioh 0. ont tenu à veiller sa dépouille mortelle. On l’a enseveli Mercredi matin. Une foule très nombreuse
accompagnait le cercueil, malgré le
mauvais temps. Toutes les écoles de
la Colonie étaient fermées. Le char
funèbre était couvert de couronnes,
M. Bounous, venu de Cosraopolitft,
exprès pour la circonstanee, a préside
rensevelissoment. On a chanté en par'
tant et sur le cimetière. Les profeS'
seurs ont aussi parlé, 'ainsi qu
,’u»
élève du Lycée au nom de scs coB':
disciples.
iMoiis avons aussi reçu une pre'UV®
touchante de sympathie des ex-etu- .
diants du Lycée qui continuent leurs
études à Montevideo. Ils ont tenu a
s’associer à notre deuil en nous eU' >
voyant deux télégrammes. A peu prej- :
toutes les familles de la Colonie étaiea"^
représentées dans lo convoi, et il ï .
avait beaucoup de personnes du dehors«
Il semble que chacun ait voulu signifl®^^ ;
aux parents et amis du défunt :
est mort loin de vous, loin de_ s®
patrie, nous avons fait notre possim®
pour vous remplacer. ^
Ces témoignages de sympathie oB
démontré combien M. Pons était ap'
soit au Lycée, soit dans 1*
precie,
paroisse. _
Il avait commencé un licrbier p®*^
notre Musée. Avec quelle joie
fantine, dirions-nous, il examinait 'iflbrin de mousse ou un insecte étrang®;
Un vaste horizon s’ouvrait devant W
ici. Le pays étant nouveau presqB®
tout est à faire, sous le rapport
la science. Que de plantes nouvell®®j
que d’iüsectes, que de choses à étB':
dier et à classifier, qu’avec le
il aurait pu mener à bout ! C’était
but qu’il se proposait : étudier et ® ■
donner du souci lui, et enrichir . ^
science. Il laisse un vide difficile
combler.
— Maintenant un simple souve» .
placé sur sa tombe par ses é'*’’
et amis gardera sa place au cirai
mais sa mémoire restera gravée
nos cœurs, comme celle d’un
iustruit, droit, simple, unissant la * ,
à la science.
!
Excusez-moi.si je me suis étendu
beaucoup do détails, .le l’ai fait eu ^
do ses parents et de ses amis. Pni®?®!!«.
les nombreuses marques de sympa'
athr®® 'i
que j’ai mentionnées soulager ^1*
tesse, Puissent-ils comme nous se m* "
3
— 259
[í Les pensées de l’Eterael ne sont pas
; ^08 pensées. En effet, les nôtres au
. ^^■lent été qu’une carrière si utile et
orillante se fût prolongée encore long‘Oinps et qu’elle eut donné une riche
boisson, et il n’en a pas été ainsi,
. Puissions-nous quand incmo répéter;
Que son saint Kom soit béni !
Yotre dévoué
L. J.
On nous a communiqué plusieurs
lettres toutes pénétrées d’une profonde tristesse pour le départ de ce
lÊUne frère, auquel toutes rendent le
**inilleur témoignage. Nous ne citons
*lu’un seul passage de celle, très
que M. le pasteur Ugon a
écrite à la Table :
^ Tous, ici, ont montré qu’il.s
^'’Uient pour M, Pons un attachc***snt profond et de la reconnaissance
pour les services rendus. Car il en
^ rendu des services 1 Simple, mo'^oste, il faisait beaucoup de choses,
®ans bruit. Sa prédication de Juin,.
Un service funèbre qu’il avait présidé,
.lUste un mois avant son ensevelisseJhent ont ñdt une telle impression
'l’io, depuis lors, bien des personnes
Ont cru que son départ était proche,
^ i’ était en effet.... »
I
■^Ux funérailles du Roi
Commémorations
Y La délégation composée de MM.
J0an~Pierre Pons, Modérateur, MatProchet, Président du Corn,
jj ■o-yangélisation, Jean Maggiore,
■ j.f®®ident des Institutions Ilospîtamunie de lettres régulières
'uvitation du Ministre de l’ Inté* our et des cartes nécessaires pour
« TV ' ^,‘^oiis dans le cortège parmi les
K'^o^sgations civiles», était à Ë
son
ste Jeudi matin, g courant, pour
U uner à la mémoire du Souverain
p^'uitné un dernier témoignage de
‘Ond respect, de sincère attache
ment et de vive reconnaissance de
la part de l’Eglise et de la ¡Dopulation vaudoise tout entière.
Nos représentants n’ont eu aucunement à souffrir des remous de la
foule qui, à certains moments, a
rompu les cordons et produit une
certaine panique. On a eu à déplorer
un mort et plusieurs blessés. Mais
vu l’agglomération de tant de milliers
de personnes, et la tension des esprits,
il n’est rien arrive d’aussi grave
qu’on le craignait. Notre Temple de
Via Nazionale était décoré avec des
tentures noires et avec dos drapeaux
cravatés de crêpe. — Le Modérateur
a apposé sa signature au registre du
Quiriilal,^ destiné à recueillir les noms
des délégués aux Obsèques du roi
philantrope. Il l’a, de môme, avec
M. Prochet, apposée à celui du P^anthéon où repose le corps d’Humbert P>-’.
Moiiza, le S Août 1900.
Cher Directeur^
Los obsèques de S. M. le Roi Humbert I®’-’ brutalement et stupidement
assassiné à Monza le soir du 29 Juillet
dernier ont été simples et modestes
comme sa personne auguste était
simple, modeste et soiivfu-ainement
populaire. Frappé au sein d’une population qui l’aimait francliement, un
peu brusquement peut-être à sa nuinièro, son corps a quitté aujourd’Jmi,
au- milieu des pleurs de eette même
population, la cité impériale des Charlemagne, des Napoléon I, sur une
relouge de canon, pendant qu’on transportait comme symbole de son pouvoir la eouroiine de fer des rois Lombards.
Sans apparat fastueux, dans sa
sobriété martiale, iièro et digne à la
fois, le cortège funèbre était'très imposant et solemiel. Tl est vrai que,
trente prêtres chantaient les litanies
hélas ! Le maestro Mascagni n’étant
pas présent pour les faire entonner,
leurs voix nasillardes, et décomposées
mettaient la seule note discordiuite à
l’imposant et sérieux caractère des
4
— 060 —
obs6(^ii-Gs do noti’G Hoi bien niiTie.
Les foules accourues de Milan (70000)
de Come, de Lecco, de la lirianaa
furent exemplaires de tenue. Point de
cris, ci et là des soupirs étouffés et
partout des larmes sincères.
Milan, la ville républicaine et socialiste, comme on l’appelle après les
dernières élections, a porté bravement
le deuil de son lloi, si bon, si géne
reux, mais qui venait rarement dans
ses murs ; et j’ai été très agréablement
étonné de voir dans les quartiers qui
fournissent à la Chambre des députés
des représentants antidynastiqnes do
la plus belle eau rouge, tous les magasins fermés avec l’inscription significative quand même ; Lutto Nazioiudû
ou bien: «Milano col. pensiero e cul
cuore partecipa ai fnnebri dd He Umberto 1" in llomu. La mort du roi a
réveillé bien des consciences que les
meetings subversifs avaient hypnotisées.
Nous avons eu, dans notre beau et
clier temple de San Giov. in Conca,
deux services funèbres de prières pour
la maison Royale et pour la patrie
italienne si douloureusement éprouvée
par le crime commis à Monza.
Le soussigné a envoyé dès ^ le 30
Juillet les condoléances sincères et
profondes de l’Eglise Vaudoise de
Milan, à 8. E. le ministre de la maison
Royale, et voici la réponse télégraphique que le général Ponzio Ya.glia
a eu l’extrême courtoisie de lui en
voyer:
8. M. il He ha graditi i sentimenti
di condogliama che Ella gli esprimeva
in nome della Comunità Valdese di
Milano che ringrazia anche a nome
Sua Augusta Madre.
MINISTRO PONZIO VAGLIA.
J’aurais une foule d’autres choses
à vous dire, cher directeur et ami,
mais vos colonnes sont précieuses et...
ne quid niniis.
Votre dévoué
P. LONGO.
Messina, 5 Août 1900.
Cher Monsieur.,
Nous avons en, ce matin à U ^7
un service de commémoration du ^
Humbert. Des deux côtés de la ch»' ^
avaient été construits deux bea«
trophées de drapeaux italiens sur a
grandes branches de palmiers. , ,
Les autorités de la ville aval®
été invitées ; et bien que les 50
réservées n’aient pas été occupées, L
bon nombre de personnes, et
les plus influentes, ont pourtant I
pondu à l’appel. En effet 11 y ^
le Préfet, qui m’a remercié onsait® ^
nom du Gouvornemont, trois
le Président do la Cour d’appel,
sieurs Consuls, y compris celuf
Turquie, et plusieurs autres persoû, _
que je ne connais pas, bien qu’invi
L’Eglise était bondée,' comme
CUllliiJ'-' 0
les grandes occasions, c’est-à-dire H .j
nous pouvons calculer qu’il n’y
pas moins de 500 personnes.
J’ai aussi lu le beau télégr^^^g
du Modérateur, qui a été écouté i*'
une grande émotion, ainsi que la . g
suivante d’une noble dame Holland
(]giisp Y»
d’Utrccht, vieille amie de l’Eglis®
doise : « Recevez l’expression de
vive et profonde sympatbie_ P'’“'ggii'..I
mort si tragique de votre digne j
verain, l’excellent Umberto, qm_* ^^il;
si bon pour les Yaudois, et qui tant de bien à sa patrie. Qn®
ait pitié de son âme. Je eedip'’®^gc
votre douleur et sens et pleure
vous ».
Ces messieurs invités étaient émus ; j’en ai vu plus d'un
les yeux. Un d’eux disait en
« Mais, ces gens sont plus croÎ
que notis !» ■ U
Le correspondant du
Sicilia oÀ de la Tribuna
CO service dans ces deux jodi.
sans en être prié, ce qui
l’impression en ville en a été
Que Lieu bénisse le téinoi|^.gji
que nous avons rendu cojnme cm
et comme citoyens! ■ ,
P. 3^^'
5
— 261
Pomaret. T.a commémoration de
notre bien-aimé Roi Humbert eut
dans cette paroisse, le Dimanche
5 Août, au service principal, qui
fevêtit, à cette occasion, un caractère
particulièrement solennel. Le temple
Otait orné de drapeaux avec crêpes.,
i-es Conseils des Communes, en presque totalité vaudoises, de Pomaret et
^’Envers Pinache étaient venus en
^orps avec leurs drapeaux, et la foule
'lui remplissait le local suivit, vusiblemcnt émue, le discours du ]>asteur
Weitzecker, qui avait pris [jour texte
' Piei-re II 17, et les prières pour la
Pamille Royale et notre nation, toutes
'îoux si affligées, et pour notre nou’'^oau roi Victor Emmanuel lîl, cjuc
b^ieu veuille larotéger et diriger.
Des services spéciaux de comméUioration ont été célébrés dans tontes
Jos paroisses des Vallées et dans
les égli.ses de la Mission. Nous pour*''on.s, si l’espace nous le permettait,
citer plus d’un parmi ces derniers,
^ont les journau.x politiques ont parlé
*ians des tcrmc.s sympathiques et
®logieux.
C lî O I Q t E
Séance (lu Corp-s des Pasteuis.
l;-ordre du jour laortait l’examen de
et de convictions religieuses de
les candidats C. A. Buffa, H.
■^i>ns et H. Th. Gay. M.r Buffa
^yant déjà servi le Maître comme
pasteur, il ne s’agit' que de reconnaître la consécration qu’il a reçue
Une église sœur, mais il subit les
Marnes épreuves que les autres, com’^0 le prescrit le règlement.
Les candidats rendent successiveUient compte de leurs croyances sur
sujets suivants: VAutorité desSamtes
d^*'}tures, la Fersonna de Christ, la
la grâce et la vocation- personnelk.
ious. sont admis à la presque
hanimité et ils prêcheront leurs
sermon-s d’épreuve dans l’Eglise de
S. Jean jeudi i6 Août à g h. (i)
Le Corps des Pasteurs nomme
ensuite les Commissions examinatrices de la gestion de nos différentes
administrations comme suit.
Pour la Table et le Conseil de
l’Ecole de Thclogic, MM. le chev.
C, A. Trou et P. Giraud pasteurs,
David Jaliier, prof, et B.mi Long
rég'ent.
Pour le Comité d’Evangélisation
MM. Ernest Giampiccoli et Henri
Ri voire pasteurs, N. Tourn et Mario
p'alchi jirofcssciirs.
Pour la Comniissi(jn des Institutions
Hospitalières MM. J. Marauda et
131, Gay junior pasteurs, chev. L.
Rostan syndic et V. Morglia.
Moiioi’ez le Roi. Jeudi g août,
au moment où t’on déposait à Rome
dans le Panthéon les clépouilles mortelles de notre bien-aim^jKoi Humbert, TAssemblcc des pasteurs Vaudois réunie à Torre Pellice dans la
salle du Synode, que le roi défunt
honora jadis de sa présence, faisait
une touchante commémoration du
regretté Monarque. Plusieurs prières
furent présentées à Dieu en faveur
de la Reine Marguerite, de notre
nouveau Roi Victor Emanuel III,
de la Reine Hélène, des autres membres de la Maison de Savoie, du
Gouvernement et de la Patrie entière. Sur la proposition de M. le
chev. J, Weitzecker, le . Corps des
Pasteurs envoya à Rome le télégramme qui suit:
“ Corpo Fastoraïe Valdese, riunito
a Torre Fdlke, nell’ ora dei funerali
di Fé Umberto I e ìiella sala eh’ egli
onorava di sua Fresenza, trasporta il
suo pensiero in Borna associando il suo
rimpianto a quello dell’ intera nazione
che ivi in forma solenne si sta manifestando, innalza al Fadre Celeste fervide preghiere perchè consoli il cuore
(1) On nous communique, à la dernière minute, que leurs prÉdicatious ont été toutes
admiae.s à ruiianîmité.
6
— 262 -
affranto di Sua Maestà la Regina Marijherita ed invoca da Dio ogni miglior,
benedisione sulla jìersona e sul regno
di Sua Maestà Vittorio Rmunnele IH
e suW Augusta sua consorte Sua Maestà
la Regina Rima
Le drapeau tricolore à mi-hampe
flottait en permanence sur la Maison
Vaudoise en signe de deuil, ainsi
que sur nos autres édifices publics
et sur les habitations particulières,
E. B.
Voici la réponse au télégramme
ci-dessus :
Rresidente Corpo Fastorah Vuklese
Torre Pdlice.
« S. M. il Re m’incarica riugra» ziare delle pietose dimostrazioni in
» omaggio alla venerata memoria
» dell’ amatissimo suo genitore.
Ministro: E. Bonzio-Vaglia ».
15 Août. Bonne et édifiante réunion
au Goulet de la Sea. L’assemblée, nombreuse et variée, s’est maintenue
attentive et recueillie pendant les 2
h, c^u’a duré le service. Après la
lecture de Matth. XXIV et la prière,
faites par le président, M. B. Gardiol,
on a entendu successivement quatre
substantiels discours, de MM. Hugon
et H. Tron, sur le Royaume de Dieu
et l’attente de la venue du Sauveur,
de M. G. Appia sur les Missions, et
de M, le Docteur Th. Gay, sur l’Evangélisation. Ce dernier a fort intéressé l’assemblée par le récit des
évènements, en partie connus de nos
lecteurs, qui se sont passés dernièrement dans les Abruzzes et surtout
dans les régions de la Pouille et de
la Calabre qui étaient le siège des
anciennes colonies vaudoises.
L’endroit était fort bien choisi -et
le ciel juste assez couvert pour que
le soleil ne fût pas trop ardent.
Une collecte pour les Missions
et l’Evangélisation a produit L. 60,45.
Réunion à Las Arâ. Les deux
paroisses de Praraol et de Villesèche
ont eu, Dimanche après midi, leur
sur
réunion ordinaire en commun
Las Arâ. Nous y avons compté 35°
personnes environ. M. le pasteUf
Marauda, qui présidait,, a commence
par la prière, la lecture de la Paroi®
de Dieu et a attiré surtout l’attontioU
de rassemblée sur les paroles du ^
8 du chap. IV des Philip. _ ,
M. Micol a particulièrement insist
sur le danger des mauvaises coRF
pagnics. Après quoi M. le prof. BosiO
a pris lui-même la parole pour noU?
décrire le triste état moral et religis°^
de notre patrie et insister sur la n|'
cessité pour notre église de s’irito'
resser avec plus de foi à l’œuvre d-®'
vangclisation que le Seigneur lui S
confiée.
L’attention du public s’est muifl'
tenue tout-à-fait digne pendant pl°
■1
A
d’une heure et demie qu’a dure
M.
la
reunion.
■ Madame SOPHIE GEYMONAÎ
vient d’ être enlevée, après de lo*\
gués souifrances, à l’affection d® ■
mari, de son fils et de sa belle-nl '
des étudiants de l’Ecole de Théologt^
et de sa chère église de 1’ Oratoit
de Via Manzoni,
Nous exprimons à notre cher
vénéré professeur, ainsi qu’aux
membres de la famille, notre t
vive et jirofonde sympathie P°
1’ épreuve que le Seigneur lui u ° ^
voyée, en retirant à T.ui sa comp®^^
bien-aimée, après de longues anO
de maladie. Que Dieu lui donu®
force et les consolations que ^
seul peut donner.
La société «le Printemps'
D. V. sa vente annuelle en
a®*'/
itti
,ott
des Missions et de 1’ Evangélis®
Mardi 21 Août à 3 heures pom-* 1 ■
le jardin des dames Muston-M
aux Turins, Blonats..
7
263 —
Nouvelles et faits divers
^ HollaiKle. — M. 1g pasteur
d’Amsterdam, doyen du cor])s
pastoral Wallon a pris sa retraite,
^Près un ministère de 44 ans. Il a
à plusieurs reprises membre et
P>’esidont du Comité Wallon. Le Prorend liommaü;e à ses grandes
'Capacités administratives et à son cal’actère aimable et bienveillant, qui
a gagné rostimo et ralfection de
jous ceux ([lü l’ont connu. Aos vœux
ûoconipagnont dans son repos bien
'Meritò
, Alleni îlfÇiKi. — Pendant la période
1880 à 1897, le Conseil ceolésias‘^e Bupcrlour du royaume do Prusse
i, ^^state que 4400 personnes ont anoticé formellement leur sortie de l’Enationale évangélique pour se
attacher à l’Eglise romaine. Mais
^ 8,utre part, plus de 40.000 personnes
sorties de l’Eglise romaine pour
rattacher à l’Eglise nationale évan■'ilue. C’est en Silésie que cô mou
géli
cette province, 811 protestants
passé à l’Eglise romaine, mais
î fb
‘ar.
î®ment s’est le plus fortement accentué
•Uapo — . , , ,
»ut
moins de 14.834 personnes en
. ^1 sorties pour entrer dans l’Eglise
^^Qgélique.
]i ï'ftris. — La plus belle partie de
M^Position est la grande avenue triomrelie l’Avenue des Champs
g 5^®®es avec l’Esplanade des Invalides
1 franchissant la Seine sur le pont
l^^^^iindre III. Ce pont, un des plus
§i®s du monde, a 40 mètres de
&^ur sur 108 de longueur.
Revue Politique
iw'î’’ arriverions un pou i.ard pour détailler
,lert i^rteurs les urandioses taiiérailles d’Humêtfg f 'loiit la ville de Rome ii’eij a peutva de plus soleiiiiellcs ni do pins
■atites. Non moins de quatre cent mille
.................. ... ......................
®aes ont assisté au défilé du cortège
ftinèbre oii figuraient les dizaines de milliers
do représentants italiens et étrangers. Les
couronnes sont arrivée.s en si grande quantité
et plnsienrs avaient doa diinenaions si colossales
que toutes n’ont pu trouver place dans le
vaste Panthéon.
Toute maiiifestatinu d’activité .a été interrompue dans la matinée de jondi, même dans
les villages les plus reculés ; les fabriques,
les magasins, les bureaux sont demeurés
fermés et dans pro.sque toutes nos villes, à
l’iienro où avait Hou la cérémonie do Rome,
on a fait dans les égli.ses ou pl.'ioes publiques
des commémorations ilu roi défunt.
Samedi 11 c. le Parleuieiu s’est rénui au
Sénat pour le jurement de Victor Einaiiuel III.
Après avoir prononcé à haute voix la formule
du jurement et l’avoir dûment .signée S, M.
a ht un di.scour.s qui a été un vrai succès et
qui a suscité le plus grand cutbousi.aBine ¡
tous les passages ont été vivement applaudis,
les derniers surtout où i! est dit qu’à partir
d'anjourd'bui, le cœur, rintelligeiice, la vie
du Roi sont consacrés à la grandeur et à la
prospérité de la ¡¡atrie. Les franches déclaratiou.s du jeune Roi, qui constituent un vrai
programme politique où tout ce qui a trait
aux droits et aux devuir-s du souverain, ainsi
qn’à ceux du peuple a été mentionné, ont
fait la meilleure des impre.ssions en Italie et
.à l’étranger. La presse est unanime à louer
le discours qui révèle les plus nobles aspirations et nue forte conviction personnelle.
LL. MM. ont reçu dimanche matin au
Quirinal les membres du Parlement.
Dans la unit de dimanche è. lundi a eu
lieu, sur la ligne, de Eome-Plorence à Ponte
Salario un épouvantable choc de trains qui
a coûté la vie à une qninzaine de personnes.
Parmi les blessés figurent le.s noms de quelques députés, du général Driquet et de plusieurs représentants de la mission belge qui
avait assisté aux funérailles d’Hmnbert f.r.
A peine informés du désastre LL. MM.
ont accouru snr les lieux, au milieu de la
nuit, en simple voiture publique .pour gagner
du temps, en traversant à peu près seuls les
rues de Rome. Le roi a donné immédiatement
toutes les dispositions pour organiser les premiers secours en s’intéressant à tous les blessés.
La conduite de S. M. dans cette circonstance
pi-ouve que le fils veut ressembler, au père.
Le général allemand Waldersee que plusieurs d’entre nous ont vu aux Vallées il y
a quelque dix ans, a été. nommé généralissime
des troupes internationales en Chine. C’est à
peu près la seule nouvelle sûre que nous
ayons à donner touchant les affaires de l’Extrême Orient, Les ministres ont tous communiqué avec lenr.s gouvernements respectifs,
mais ils n’ont pn encore s’éloigner de Péhin.
Los alliés ont hottn les Chiimis dit-nn, û
Ho-Hsi-Wu entre Tientsin et Pékin.
.1- C,
8
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PENSEES
Si tu voulais remercier Dieu pour
toutes les joies qu’ il te donne, il ne
te resterait plus de temps pour te
plaindre.
EUCKERT.
Perdre le temps, c’e.st perdre plus
que du sang ; c’ est commettre un
vrai suicide. Dieu a attaclrc le plaisir
à l’emploi du temps, la peine à sa
perte. Si l’ennui vous gagne, courez
au travail : -le remède est infaillible.
YOUNG.
Tant que Dieu me reste, rien n’est
perdu pour moi, mais quand il m’échappe, alors tout me manque.
E. DE PRESSlîNSÉ.
Poui les affamés des Indes.
Il nous est encore parvenu, sous îesjinitiales
M. G-. JL, un don rte L. 2, que nous avons
aussitôt transmis à la Table.
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