1
Année XII®.
PEIX D’ABONimiEN'FpÄE~AS~j
Italie..................L. 3 I
Tous les pays de rUnion de ]
poste ' . . . » 6 :
Amérique du Sud . . . » fl |
On s’abonnet
An bureau d’Administration ;
Chez MM. les Pasteurs ,
Chez M. Ernest Robert (Pignerol) et
à la Librairie Chîantore et
Mascarelli (PigneroV).
L'abonnement part du !«■ Janvier
g. se paie d'avance.
29 Octobre 1886
N. 44.
Numéros séparés demandés avant
le tirage 10 centimes chacun.
Annonces: 20 centimes par ligne
pour une seule fois, —15 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus.
S’adresser pour la Redaction et
PAdmiiiJsiratlon à M. le Paseur H. Boaî.o — Ocrmain
tour H. Boaî.o — uer
Cluson {Pinerolo) Italie.
Tout cbangomcnt d'adresae
payé 0,25 centimes.
LE TEMOIN
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOISES
Vous me serez témoins» Aotbs 1, 8.
Paraissant chaque Vendredi
Suivant la vérité avee la charité. Era. iv, 15.
ae
Ca=3
Sommaire.
Rvangélisation. — üd cri d'alarme I —
Les champs verts. — Missions. — Il y a
ilevix coiils ans. — Nomelles religieuses,
— Chronique mudoise. Reçue politique.
— Annonces.
ÉVANGÉLISATION
lisez-Tous le rapport sur rÉrangélisatioD ?
En attendant que le courrier ait
le temps de recueillir des nouvelles
dans le champ de notre mission, nous
sentons le besoin d’attirer l’attention
des lecteurs, des Vaudois en particulier, sur le rapport annuel du Goniité, d’autant plus que notre dernier
synode, pour les raisons que l’on
connaît, a passé avec une rapidité
regrettable sur ce qui concerne notre
oeuvre en Italie. On se plaint avec
raison que nos paroisses sont loin
d’avoir tout l’intérêt qu’elles devraient
purter à la diiBcile mais belle tâche
que Dieu nous assigne, savoir d’êvangéliser nos compatriotes. Tous
! n’ont pas compris encore que si le
Seigneur a conservé notre petite église
à travers mille dangers, c’est afin que
maintenant que les temps de la liberté
sont venus, elle répande dans notre
pays la connaissance de la vérité
qu’elle possède. C’est la tâche sacrée
qu'il nous impose et à laquelle nous
ne pourrions pas impunément nous
soustraire.
II s’agit donc de fortifier l’intérêt
pour notre œuvre d’évangélisation là
où il existe déjà et de le réveiller là
où il fait encore défaut. Or pour atteindre ce but, il faut que chacun
soit informé du travail qui s’accomplit
année après année dans le champ de
la mission. Sans doute que le grand
moyen à employer c’est de réveiller
parmi nous la vie religieuse, mais
avec cela il est absolument nécessaire
qu’on soit au courant de ce qui se
fait pour l’avancement du règne de
Dieu dans notre patrie et par conséquent il faut qu’on prenne connaissance de nos rapports. Tout le monde
n’est pas persuadé qu’un rapport est
fait pour être lu, et qu’il doit inté-
2
.358.
resser, non seulement les pasteurs
et les députés qui se réunissent en
Synode, mais aussi chaque membre
de l’église, 11 serait fort ii désirer
que le nombre de ceux qui les lisent
s’accrût rapidement. A cet égard, s’il
nous était permis de suggérer aux
consistoires une idée pratique, nous
leur dirions, que enlr’autres choses
à faire, il serait bon d’avoir soin de
pourvoir chaque quartier au moins
d'un exeinplaire de nos différents rapports, en vue de les faire circuler
dans les familles. De cette manière
un grand nombre de personnes qui
n’ont pas l’occasion de le faire, s’habitueraient à les lire: excellent moyen
d’utiliser les longues veilles de Thiver.
En parcourant le rapport sur l’Evangélisation on remarque qu’il y a
eii,"pendant cette dernière année ecclésiastique, réveil de l’esprit clérical.
Dans plus d’une localité la lutte a
été plus vive qu’à l’ordinaire. Les
ennemis de l’Evangile, loin d’avoir
capitulé, semblent prendre un nouvel
élan et se. préparer à la résistance,
ijs nous disent ainsi à tour manière
que pour tenir bop nous devons, de
notre côté, redoubler d’activité et de
zèle. Que pçrspnne ne d.emeure dooc^
indifférant à|Spn^ devoir, Si tous ne
peuvent pas. descendre dans la plaine
ppur^ iutj,er . corps« à corps avec l’ennemi, que chacun comprenne qu’il
faut lutter cependant. Nous devons
Iqïter par' la prière commç.Moïse sur
la montagne; lutter avec foi et perséyeran.çe., apjppyés'sur les promesses,
de,notre Dipu: c’est là^ le moyen,infail|ib|le' rem,porter^ de, gpndes
' ' J. M,
Victoires.
Un cri d’alarme î
En lisant la vie du pasteur Louis
Meyer, nous avons trouvé des paroles
qu’il écrivait en 1859, et qui, hormis ^1
les allusions au milieu où il vivait,
s’adaptent parfaitement à notre état. '
« Ne voyez-vous pas, disail-il dans
un sermon, comme le jour du Seigneur est profané; comme l’Eglise,
la Table sainte et le service de Dieu _ i
sont méprisés; comme le culte domestique est abandonné; comme les ||
œuvres de foi et de dévouement lan- ‘
guissenl délaissées? Ne voyez-vous
pas que notre Eglise est vaincue,
non par les bourreaux, il est vrai, :
mais par le péché? Ah! plût à Dieu
que nos ennemis ne lui eussent fait ;
de mal que par le fer et la flamme; j
mais ils l’ont tuée par leur frivolité!
Où est la connaissance de la vérité, |
la piélé vivante, la communion des 1
frères, la charité? Chose frappante, |
l’instruptiqn augmentp, e,t la foi di- ®
minue, on est curieux de tout, on ;
ne epit, plus„à^ riem On_^djrail que, ;
Tes hommes^ en gagnant en inleiti- L
gence, ont perdu l’organe delà foi. ;
Ils ont fait du doute une théologie,
et de l’incrédulilé une religion. Les
meilleurs sont si chancelants et si
tièdes, qu’on ne sait s’il ont un
Sauveur ou s’ils n’eu ont point. El,
pendant ce temps, le mal gagne, la^
I corruption envahit tout. Riches et ,
'pauvres ne savent et ne veulent savoir qu’une chose, gagner et jouir:
la convoitise de la ehair, la 'convoitise des yeux et l’orgueil de la vie.
Gâtés, jusque dans la moelle des os,
par les ébranlements et par les enchantements des passions violentes et I
des plaisirs raffinés, ils n’ont plus
de sens pour Dieu, ils n’ont plus
3
.359
He cœur pour les biens élernels. Àh!
qu’il |est douloureux de contempler
cel état navrant, ces milliers qui
s’en vont aveugles et perdus; qu’il
est douloureux d’étendre chaque four
les bras vers un peuple contredisant,
et d’sfdresàer les appels de Dieu à
desâmes qui sont insensibles et mortes
pour tout ce qüi est vrai, pour tout
ce qui peut lés sauver! »
Nôiis avons, maiériellenient, toutes
sortes de bénédictions. Mais nous
sommes faibles, nous sommés Îm*
puissants. Il nous manque le SaintEsprit pour nous vaiUcre nous-mêmes, et vàiiicre le mondé, pour réveiller et remuer le masses. Nous
nous plaignons, et nous n’avons pas
la vicioirel Jüsquès .à quand cela
dürèrà-l-il? J. n.
Les champs verts
Quand j’étais en Californie, et que
je descendis pour la première fois
des montagnes de la Sierra Nevada
dans la vallée du Sacrement, je fus
très surpris de trouver là une ferme
entourée de champs fertiles, où tout
était plein de fraîcheur, où les arbres
et les plantes fleurissaient; landisque
de l’autre côté de la haie régnait
la'plus graUde aridité; pas un brin
de verdure ne s’y montrait. Je ne
pouvais comprendre cela. Je m’informai , et j’appris que les terrains
prospères étaient arrosés. 11 en est
de même pour un grand nombre de
nos églises. Elles ressemblent à ces
fermes dè là Californie qui sbiit’ lin
vrai désert, tout désole et sans vie
apparente. On'peut s’asseoir à côté
d’un homme reriipli de l’Esprit dé
Dieu, et'qui porté du fi’uit comme
uii ai’bre vert, saris rechercher là
bénédiction qu’il i30ssêde. Pourquoi
celte'différence entre eux? Parceque
Dieu a répandu dès eaux éur cèlui
qui était altéré, voilà tout le secret.
L’un a désiré l’onction divine, et il
l’a reçue; et quand nous là voulons
par dessus tout, Dieu nous la donne
certainement. D. L. Moody.
Missions
Léssodto. — Un ancien missionnaires: Mons. Paul Germond, du
canton de Vaud, qui après avoir passé
par le creuset de la plus terrible épreuve avait dû, pour cause de santé,^
abandonner pour quelques années
son poste dans le Lessonlo, vient de
repartir avec son épouse et son fils
pour le même champ d’activité,
Mons. Germond est un prédicateur
de grand talent; un grand nombre
de ses amis auraient aimé lè retenir
en Europe où son ministère était des
plus bénis, mais son cœur lui disait
de la part du grand Maître de retourner au poste où il avait souffert!
Il est parti de Londres le 15 septembre dernier.
*
* * ' • }
Labrado-r. —^ Cont'rairèméril aux
nouvelles alarmantes qu’ont répàri
dues les journaux touchant le tàbra
dor, nous avons la joie d’aririoncer
aux amis de celle mission gué rbi'
ver a été,, sinon facile, au riioins bien
supportable, et que nos frères et
leurs églises n’ont pas manqué du
nécessaire. Il a cépendanl piu à Dieu
de permettre un grand deuil, en
rappelant à lui subitement, le 10
avril, te frère Welle, et de priver
par là la mission d’iiri de ses plus
lidèlès et zélés serviteurs.
Journal de rtliVi/é dés FfèresJ.
4
-360
Il y a deux cents ans
Août i686. — Victor Amédée adresse une lettre aux Cantons Evangéliques traitant de la sortie des prisonniers Vaudois de l’Etat.
Septembre. — Les député^ des
Cantons Evangéliques se réunissent
à Aarau et demandent la libération
des prisonniers Vaudois.
Octobre. — Deux députés des Cantons
concluent à Lucerne, avec le comte
de Govon, ambassadeur de Victor
Amédée, un traité portant que le
Duc de Savoie donnera la liberté à
tous les prisonniers pour se rendre
en Suisse en toute sûreté et qu’il les
fera habiller et conduire à ses frais
jusques aux frontières de la Suisse
où les Cantons Evangéliques les feront
recevoir et conduire dans le cœur de
leur pays, afin qu’ils ne soient pas
en état de rentrer en Piémont.
itouueUcs rcliQ|ieu0es
Paris. — Le rapport sur l’/wstitution des Diaconesses des églises
évangéliques de France nous apprend
que, en 1885, VEcole préparatoire
des diaconesses a compté 18 élèves.
Le nombre des diaconesses est actuellement de 59 dont trois sont en
retraite et non moins de 31 sont occupées en dehors de la maison mère
à Paris ou en province, dans 18 établissements de bienfaisance ou d’éducation. La maison des malades, à
Paris, est presque-toujours remplie.
En 1885i 398 malades y ont reçu des
soins assidus. Le nombre des journées
de présence s’est élevé à 17547.
Le Disciplinaire pour élèves de 7
à 15 ans a compté '25 élèves et la
Retenue 39.
Les recettes se sont élevées â^francs
139.379 et les dépenses à une somme
à peu près égale.
*
* ★
Nice. — Le rapport sur l’œuvre
d’évangélisation en langue italienne,
poursuivie à Nice, l’année dernière
par Mr, le pasteur Buffa et maintenant
confiée à Mr. le pasteur G. PeCrai,
constate que bon nombre d’ouvriers
italiens ont dû quitter Nice à cause
de la crise commerciale. Le nombre
de ceux qui reste (18.000) est cependant plus que suffisant pour justifier
une œuvre d’évangélisation en leur
faveur.
La Congrégation compte actuellement 50 membres communiants tous
sortis du catholicisme. Les auditeurs
aux conférences ont toujours été nombreux et attentifs.
L’école du dimanche, .composée
presque exclusivement d’enfants catholiques, a offert à notre ouvrier
bien des encouragements.
Si la responsablilé matérielle de
l’œuvre n’a pas été encore enlevée
complètement au Comité d’Evangélisation, ce dernier, n’a eu à débourser
qu’une somme d’environ cinq cents
francs, sur un total de frs. 3529 figurant aux dépenses. Le reste a été
couvert par des dons fournis par
des amis de l’œuvre ou par les membres de l’église.
♦
* »
Départ de deux missionnaires. “
Mardi dernier, 18 octobre , a eu lieu
à Neuchâtel, au Temple du Bas,’une
séance dans laquelle le public chrétien
a pu faire ses adieux à deux missionnaires: M. Ramseyer, qui va repartir
pour la Côte d’Or, et M. Jalla, qui
5
,36L
•/» j
*-AAA/N^Ws/'WrV\AAAAzv
va rejoindre au Zambèze MM, Coillârd
et Jeanmairet. — Le Comité auxiliaire
genevois de la Société des Missions
de Paris avait invité M. Jalla, qui
n’est point encore connu à Genève,
à bien vouloir s’arrêter aussi dans
notre ville avant de quitter la Suisse.
Mais, comme le bateau qui doit emmener notre frère et sa compagne
quitte Londres le 10 novembre, et
et qu’ ils ont à peine le temps de faire
leurs achats d’ici là, ils ont été forcés
de repartir pour Paris dès le 20 octobre. Nous n’accompagnerons pas
moins M. et M'"*’ Jalla, comme M. et
Mme Rarnseyer, de nos vœux et de
nos intercessions, dans la belle et
difficile carrière qui s’,ouvre (ou se
rouvre) à eux en Afrique.
tf
•#r *
Maison de Convalescents à Hyères.
— Encouragés par le succès que Dieu
leur a donné à l’Asile évangélique
d’Aix-les-Bains, M. et M“® Fournier
établissent à Hyères une Maison de
Convalescents à laquelle ils consacreront, à l’aide d’un excellent personnel, leur temps libre en hiver.
Le Trésorier de l’Asile, M. Perrégaux , leur prêle son concours pour
celle nouvelle œuvre.
Cette maison hospitalière, — dont
le nom montre que les maladies aigües
devront en être écartées, — est destinée particulièrement aux pasteurs,
instituteurs ou institutrices et aux
membres de leurs familles, mais l’on
y recevra aussi des personnes, en
particulier des jeunes fdles, que leurs
parents ne peuvent confier aux hôtels
ni accompagner dansle Midi. On compte
sur la pension rémunératrice de cette
seconde catégorie de visiteurs pour
recevoir les autres à prix réduits et
se dispenser, si possible , de collectes
annuell^es, après que l’on aura couvert
les frais de premier établissement.
La Maison de Convalescents, patronnée par les pasteurs de la Consistoriale de Marseille, dont deux ( MM.
Bruguière et Aguüéra) font partie du
Comité de contrôle, va s’ouvrir dès
le 1““' novembre prochain. — S’adresser à M. le past. A. Fournier,
Villa Bellevue, Hyères (Var).
(Sem. Relig). _
L’Evangile et la question sociale^
— Voici bien des années déjà que les
ouvriers anglais ont formé de puissants
syndicats (Trades Unions) qui ont
grandement amélioré leur sort. Ce
mouvement d’émancipation sociale n’a
pas toujours été pur de tout alliage
équivoque, mais aujourd’hui, le torrent
s’est creusé un lit régulier; l'opinion
publique favorise les Unions ouvrières
et 1’ autorité civile les traite avec déférence.
Leur dernier congrès, tenu à Hull,
a permis de se rendre mieux compte
de l’esprit religieux qui anime beaucoup de leurs membres. Le secrétaire
des Trades Unions est M. Broadliurst,
ancien maçon et ancien prédicateur
laïque d’une communauté wesleyenne,
qui était le sous-secrétaire de l’Intérieur dans le cabinet Gladstone. On
compte aussi dans leurs rangs un
autre prédicateur méthodiste, Joseph
Arch, qui a dirigé la lutte des travailleurs de la terre contre les propriétaires qui les exploitaient. D’autres
hommes sérieux faisaient partie du
Congrès.
Aussi y a-t-il eu, cette année, pendant
la Conférence de Hull, urie_ réunion
religieuse du dimanche après midi,
organisée par quelques-uns des chefs
du congrès pour démontrer la connexité qui existe entre les Unions ouvrières et les principes chrétiens.
Près de 2.000 artisans assistaient à cette
séance, dont le principal orateur a
été M. John Wilson, ancien député
au' Parlement. (Sem. Relig.)
6
®hr0ttiqiie ®mib0t00
Ecole de Méthode. — Il n’est
peut-être pas inutile de rappeler aux
régenls et maîtresses des écoles de
quartier que !’ Ecole de Méthode
s’ouvrira' à La Tour et au Pomarel
lundi prochain, premier novembre,
à 8 heures du matin,
PiGNEROL. A la suite du vole par lequel le Synode a reconnu la congrégation de Pignerol comme paroisseVaudoîse, celle église a procédé d’abord à
la formation de la liste des membres
électeurs conformément aux réglements qui régissent les paroisses à cet
égard. Dans le cas actuel, ces réglements ont été appliqués d’une manière très large; même trop large,
à notre avis. En tout cas, il est
nécessaire que les Synodes futuis élablissent d’une manière plus précise
les conditions auxquelles un membre
de lïi paroisse, peut jouir des droits
éiéctoraux.
Le rôle des électeurs une fois
éltialîli-et dûme'nt elos le Dimanehe
17 eourant,, l’assemblée a procédé,
diraâncbïî dernier 24, à la nomination du pasteur. Sur la demande
expresse au Conseil d’Eglise* la Table: avait délégué, l’uni de ses membres pour présider h la votation.
Giaquante-quatre électeurs sur 70
OHl répondui à l’appel nominal, ftfPaseal, ci-devant évangéliste à. PigneFolv a, été aominé. pasteur avec 37
voix; 12 ont été données à- Mr. J.
Rifeet, 4 h M. AI. Balmas et une a
été déclarée laulle..
RoRAi. — Le vallon de Rorai est
un de ceux où le nombre des^ morts
par accident est plutôt considérable.
Gela s’explique assez facilement par
le fait des travaux™ dangereux aux
carrières do pietire&.. Mais il y a
aussi un autre travail qui' est tout
aussi: dangereux , c’est celui de monter sur les châtaigniers pour abattre
laa cbâlaignes. Dans l’espace de sept
ou huit ans, il est mort trois hommes'par suite de çhui’e de ces arbres.
Au,Îoud,’hui 22 octobre, un convoi
nombreux rendait les derniers lion
neurs terrestres à un membre dé
notre église. laVité, avant-hier, à
monter sur des châtaigniers fort scabreux, il n’osa pas refuser. M y
trouva la mort. Quatre heures après
sa chute!, il cessait de vivre. Il est
bien regretté. Parvenu à l’âge de 40
ans, notre frère Barthélemy Ri voire
des Fusines (Ga neùva) ne s’était pas
pas
f’é
marie, et avait toujours été, à
gard de scs parents, un fils docile
et respectueux, chose bien rare de
nos jours. De nature modeste, il së
tenait piülAt à l’écart, mais il était
un auditeur d’une régularité irréprochable dans nos cultes. 'Très souvent
il faisait les fonctions de lecteur de
la Bible, et de chantre. Il aimait
beaucoup la musique, et il avait
appris aux leçons de chant, ou par
lui-même, un grand nombre de cai>liiques. Pendant les soirées ou le dimanche il allait dans les familles,
et y chantait ses cantiques favoris.
Peu de jours avant sa mort, il enseignait à sa, mère et à une voisine
le T” cant. des llyttiries du croyant;
C'est enoor.temps! A fa gl'diVè éternelle
Vers ses parvis t'A'gneaù fle Dieü't'’3pt)eiié.
— C'est JéauB, réponCs-lni.
Oh viens entre aulouïd'lini.
Nommé diacre, à deux reprises,
il a refusé ce titre, mais il en remplissait les fonctions,, dans les réunions
et en qualité de collecteur.
« Heureux; dös à présent ceux qui
meurent dans le Seigneur! »
Puisse son exemple trouver des
imitateurs. Que le Seigneur donne à
ríos églises beaucoup de jeunes gens
dont l’amour n’est pas poiir ce nibride
mais pour celui qoi les A sauvés.
Angrûgné. — Un vieillard dë 81
ans, Barba Etienne Matan de Prasuil
(Angrognc), s’en relDiirnait samedi
dernier du rnârché de Pignerol où
il é.lait ailé comme d’habitude vendre
des pochons et des cuillers en bois
qu’il faisait lui-même. ..La nuit éUtit
sombre, et il paraît que, une fois
arrivé aux portes d’Angrogne, il a
manqué la roule sur les rochers même
de celle localité. Le dimanche malin,
'son chapeau trouvé sur le rocher qui
7
.-363
borde la route a donné l’idée de faire
des recherches qui ont fait, découvrir,
50 mèii’es, plus nas, le corps ensan^
gianté et inanimé de notre bon vieillard, Quelle douleur pour sa pauvre
veuve et pour toute la famille!
La place qu’il occupait habituellement au temple est< restée vide dés
dinianclie dernier; mais qu’il plaise
au Seigneur de réveiller à salut ceux
qui apprennent ce fait et qui peutêtre, ne pensent guère que la mort
peut iQipber sur eux d’u,ne manière
inattendue. Heureux celui qui s’est
préparé à la rencontre de son Dieu,
et qui s’csl réconcilié avec lui par
Jésus-Christ notre unique et bien-aimé
Sauveur! e. b.
IKctmc ^oUttquc
— Les Cliambres sont convoquées pour le 20 novembre. Les
vacances auront été assez, longues
pour que nos honorables, députés s’emr
pressent d’accourir et, que, le nombre
légat soit constaté dés les premières
seniiiines. Ce n’e,sl pas le travail qui
manquera et si les interpellalions
n’absorbent pas, comme d’habitude,
une grande partie des séances, beaucoup de besogne pourra être expédiée
avant Npël, Il y a pourtant une interpellaljon que l’on prévoit dès maintenant e*t à la quelle on se prépare
s/ins, doPilô des deux côtés.
Un capitame.de vaisseau qui s’esli
cru en devoir de critiquer publiquement certains actes du ministre de la
marine est mis aux arrêts, ce qui parait.
assez conforme: à la discipline militaire, Mais ce capitaine est.en même
temps député; or il parait un peu.
étrange que, d’un côté, on s’empresse,
d’ouyrir les pqj;t^,s de la.prison, à un
hO|ipnie, que fq.veur populaire ai,
revêtu du'mancla,t de député, et que
de l’autre, on ne permette pas à un
officier supérieur revêtu du même
mandat, de servir son pays en révélant ce qu’il peut savoir mieux qup,
personne et qui inléres.se au plus haut
degré, au moins à ce qu’il croit, la
sûreté de son pays,
Fà'ance. — Orages et pluies torrentielles dans le bassin de. Ifi Ilurance
et de ses affluents-; inondation d une
partie de la ville d’Avignon. — On
craint d’immenses, dommages,
Crnntie^Bi'ietaffne, —■ U V <t
tout lieu d’espérer que la tranquillité
sera bientôt rétablie en Irlande et
que le nouveau réglement que la
Chambre s’empressera de voter ôtera
aux Parnellistes la faculté d’entrper
indéfiniment la marche des diseussions
à la Chambre de communes,
ausgie. — L’envoi de deux vaisseaux de guerre devant Varna, dans^
le but évident d’inlimider la Régence
et l’assemblée des. représentants de la
Bulgarie pourrait devenir le commencement de la fin, si comme on a lieu
de le craind.re, aujourd’hui _ comme
aux plus mauvais jours de l’histoire
du monde, la raison du plus fort est
toujours celle qui s’impose, et si celle
jeune nation Bulgare n’a à espérer
3u’une sympathie p.TSsive de Iq part
e ceux qui ont été ses parrains.
On commence à croire que l’assemblée se prorogera sans avoir
nommé un successeur au prince Alexandre de BaUemberg.
ArsrvoîN.OE!^.
La XXII® Conférence des Eglises du
Val Pélis aura lieu, Dieu voulant, à
S. Jean,, le mardi 9 novembre prochain
dés 9 heures du matin.
Sujet, à traiter: Les Diaconies,
Une réunion se tiendra !q lundi soir
à 7 h. daps la grande, école ef l’o.n y
pariera; de l’activité déS.'membres de
l’Eglise,
Nous.,SÊfions heureux de voirarriver
au milieu de nous pour prendre part
à notre Co,nférence nos frères de
iPignerol, ceux de Turin-, ceptt, du
jvàl S. Marti,n et ceux du VaUPétpusç,,
! E. Bonnet Présid^n^y
8
-364.
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tutti coloro che SI abboneranno per
l’anno 1887 al Progresso, Rivista quindicinale illustrata delle nuove inven-'
zioni e scoperte, inviandone l’importo
in lire 8, prima del 31 dicembre 1880,
all’Amministrazione del giornale II
Progresso, via Principe Tomaso, N. 3,
Tonno.
Avviso..-^ La raccolta- completa,
del Progresso, dall’annata 1873 a tutto
il 1886 si spedisce al prezzo complessivo ridotto di lire 96.
Ernest Robert , Gérant
Pignerol, Imprim. Chiantore et Mascarelli