1
Cümpie-cuuranl avec la Poste
d'*huimnsîmii;ntpah A^
Alalie . . . . Fr. 3
“franger . , » fi
■^•îftmâgne, Aulrichtì-Honiirie, •
Bolgique, Brésil, Danemark,
Kgypttì, Hollande, Suède,
ìsuìese, par abonnement
postal selon V Accord da
Vianne Fr, S
'Je s’abonne ;
Ju bureau d'Adrainislralioii ;
MM. les Pasleura; et à
l’imp. Alpina à Torre PelHce.
ANNÉE XXXll N.
4Ì
auoûneraent part du t. Janvier i
et se paye d’avanea.________
4 Novembre I8îl7
Numéros séparés Ueu andés avat t
tirage, 10 centin’.ea chacuti.
Annnnc«f; tE(t L.entixiLo<s par lltu;i4
pour une seule fois — 1¢imes de 2 à 5 fois et 10 ceuûjiios pour b fois et au dessus
S'adresser pour la UèdacUOA et
pour [' AdniinlstratloB à M.
Jean Jalla, prof.,Torre Pellice,
Tout changementd’adresHf coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
L’ECHO
DKS VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
'■m,k ujk ar-rct Act- l,il. Suivant la vâritâ avec la cbarité. Kpta. ÏV, 1&. Uueio..* i-eguo vjojine. HaHh. VI. Il)
.M « I» ai ni r c :
Nouvelles de l'Uruguay — Correspondance:
Ries! — Chronique Vaudoise : la Tour
— livangélisation : Careiua, Livourne
— Appel en faveur des Artigianelli
Valdesi — Semaine de prières des
unions — Informations — .Avis.
NDÖVELLES ÖE L1ÖGÜAY
Uruguay, le 4 Septembre. 1897.
M. le Rédacteur de
l\( Echo des Vallées »,
Je sais <1116 ceüe lettre est à peu
pré.s inutile, et (lourtant je me fais
iiM devoir de conscience de vous
l’uivoyer, ne fût-ce que pour la
forme; je ferais l’impression d’étre
un bien sinistre écho si, sensible
aux sons ¡ilaintifs, je restais indifférent aux notes joyeuses.
Une fois de plus, l’heure de la
délivrance a sonné tout juste au
moioent où l’on en avait perdu
l'espoii’. On avait osé croire que la
paix serait conclue pour le 25 Août,
la grande fête nationale de l’Uruguay. On ne permettrait pas, disait on avec assni'ance, que le grand
jour se passât au milieu d’une guerre
fratricide, surtout quand la république entière réclamait à grands
cris la cessation déünilive des hostilités; Idiarle Borda consentirait au
moins à faire une bomio action
avant de clore sa présidence. Aussi,
quelle déception, quel abatterpent,
quelle tri.stesse, lorsque, le 24, le
télégraphe eut porté aux quatre
vents la nouvelle que la paix ne se
ferait pas, que le président avait,
d’un ton hautain, coupé court à
toute discussion, détruit toute espé,rance, et accordé vingt quatre heures au négociateur révolutionnaire
pour se mettre en lieu sûr!...
El malgré cela il voulut, lui, faire
de grandes fêles le lendemain, dépenser de fortes sommes, et avoir
un Te Dmm chanté par l’archevêque
dont il avait eu la gloire de doter
son pays! On a de la peine à s’expliquer tant de folie, et l’on dirait
volontiers avec les anciens que les
dieux l’avaient aveuglé, afin de pouvoir mieux le perdre, f-e pressentiment qu’il ne verrait pas la fin de
la journée était, du reste, général;
le pauvre Borda seul .semble ne
pas s’en être douté; il paraît même
qu’il avait une haute idée de sa personne, et de la bonté toute spéciale
de sa présidence!
2
346
Il est lombé avant le soir, et il
est tombé sans metlie le [)ays en
(leuil, sans i]ue ses crpbelins et sa
pauvre veuve (rnatéiiellement lielie
mainlenani) aient la consolation de
penser (pie leur obéi a été un martyr du devoir, lit ce ipii doit être
plus douloureux encore pour eux
c’est que la nation onlière considère
sa mort comme une bénédiction,
une délivrance, tout comme sa vie
eût Oté un châtiment général. La
moi't du président a eu pour elïet,
pour unii'jue elï'el, de sécher bien
des larmes!
Vous savez le reste. M. Cuestas,
(irésident jusqu’au premier Mars prochain, a eu la bonne part. Sans
doute il n’a rien fait d’extraordinaire;
il n’a fait (pie son devoir, mais c’est
énorme là où aucun président ne
le fait; il a simplement agi en Imn
patriote et en homme de bon sens,
mais ce sont là souvent de bien
précieuses qualités. Il s’est gardé
d’entraver les négociations, il a même
donné un bon coup de main à la
roue du char; la paix s’est faite, et
le nom de r.ne.stas e.st prononcé aveu
ceint (le (luelipi’un uuì a Pien mérité de la république. Gela dit, entre
autres choses, combien était grand
le besoin de rentrer dans l’ordre,
combien la guerre civile était déleslée.
La paix sera-t-elle durable? ün
aime à le croire; on déclare môme
que ces derniers troubles auront des
suites bénies, vu qu’ils ont mis le
doigt sur des plaies dont la guérison eal l'épnl.ée iniiispen.sal)le. Nous
(lisüiis amen! de grand cœur, nous
polons vaijtlois, qui avons maintenant ici non seulement nos intérêts
matériels et ceux do nos enl'anls,
mais aussi nos intérêts siiiritnels.
C’est ici ipie sont nos lieux de culte, ici (pie doit se dévelo[ipei' notre
vie spiriltielle et s’exercer notre iniluence chrétienne. Il semble même
impossible (lu’nn peuple aussi richement doué (jne celui-ci, ((ui a ilaiis
ses veines du sang des ¡)rim;i|)aiix
peuples de rEuro[)e et même d‘‘
l’.\méri(|ue du Nord, ne soit ]>!'■'’
destiné à un avenir fieaiiconp pb'^
beau qidon ii’ose lecroii'e en voyant
les désordres (lui rem|)lissent sa
courtt-î histoire.
Il aurait besoin pour cela de bico
autre chose (pie d’archevêipics, uniquement faits pour encenseï’ le-’’
mauvais présidents, et leur udrnb
nistrer l’exlréme onction lors(pi’ils
ne sont pins guère que des cadavres!
Quant à l’archevêque Soler, il rre^
s’est préoccupé des péchés d’Idiaric
Borda, et il n’a pensé à l'avenii' <!'•’
sa pauvre âme, que (piaïul il l’a va
raide à ses côtés. Il se trouvait heureusement là à cette heure solennelle, et il a pu, disent les j ournauX,
lui donner l’alisolution archiépiscopale avant que le mourant eût rendu
le dernier soupir!
Les fêtes eu l’homieur de la paix
ont été enthousiastes et générales; ,
le pays entier s’est associé à son
gouvernement; mais il [laraît qu’a
Montevideo surtout le peuple étad ■
ep (IfdirÇj Qn s’y é.st soqyepp (|iîs
pauvres, pour ieui- faire des distiibutions de pain, de viande etc. etc a
(pi’auruil été la paix, ((u’aiiruient éh’
les beaux discours sans cela ! U y a
aussi eu fête à Colonia Valdense (ou
pliilôt à Idi Paz), fêle pour les graii=
des personnes, fête [lour les enlaiils
des écoles , et même pour les
graml’mamans, qui y étaient, seirible-l il, passablement bien repi’é
sentées. Certes, il ne doit pas y
avoir (le gens \Au» pnoi/ifjues ipi’elle.s.
Si votre |ielil, écho voulait, toul
(lire, il devrait faire droit à de^
plaintes (pii sont parvomits jusipi’a
lui dans su solitude, |jlalid-es à l’adresse (le... i’haliilude de gaspillci’
l’argent d’une laçon insensée, ru
lieu d’en faire un usagé <pii « iiiéiu'
à la paix»; mais il ne veut pas
troubler la tête, et prélère dir(> a
ceux (pii murmureiil (]u’ils se foid
du mauvais sang en pure perte.
3
— 347
1/assassin du président ((¡ni n’élail
ni un olücier de l’arrnée, ni même
an soldai), n’a jamais eu de prédécesseurs plus populaires que lui.
Naturellement, les journaux ont tous
désavoué sa conduite; mais leurs
allaques ne lui ont poir)t nui. 11
' est et il resteia l'assassin sympathique, celui que bien de.'-- gen.s ii-aient
l'éliciter, remercier et même emIn-asser dans son cachot, s’ils osaient
le faire. D’ailleurs, il semlde avoir
toujours été un jeune homme comme
il faut, nullement anarchiste, emuimi
dos meurtres et de tout acte de
violence! Eu tuant la cau.se principale du malheur de son pays, il
a cru (et il le croit plus (¡ue jamais)
avoir travaillé au hieu de sa pairie.
Avec cela, tenez cornpie de .‘••ou
éducation, et vous comprendrez voiismèrne que le peuple l’aime. Il est
pour lui une espèce de l'ietro Micca,
ni plus ni moins. Il sutlil, je crois,
pour l’honneur do la morale chrétienne, que, publiquement, il ait
été condamné par toute la presse;
et il l’a été d’une façon qui m’a
très favorablement impressionné ;
la doeirine que la fin justifie le.s
rrioyeus y a été repoussée avec heau(1<? et «le compétence.
Quant à noirs, nous fllffiftlh)
dans toutes ces cho.sc.s la inalii du
ï’èrc Cîélcsl«! qui tlirig'n les événements avec une sagesse parfaile, et
ipii fait concourir le,s adioilK même
les plii.s eoupiililds iul liipii de ceux
(|ui s’attendent à lui. ha délivranco
a été grande pour noirs comme
pour tout le monde, on s'on est
souvenu dans des cultes (radions
de grâces, et il est à espérer que
nous nous on souviomironsd’une maiticre plti.s efficace encore.
Geiix qui s’étaient réfugiés dairs
la Répniilique Ai’genüîie comiïieiD
oenl a ronit'or cliez eux ; m>s joijoos
soldats de Corro Largo sont arrivés
sains et .saufs Samedi 2 courant,
et ceux ipii n’élaient qu’à la capilalo
(lu (lépaiiement vont revenir aussi.
C'est {iresque mm Bettfréa; les ca
dres de famille se complètent de
nouveau, et nos églises vont une
fois de plus se remplir. En sommesnous assez reconnai-ssants ? Je crains
bien (|ue non ; mais je crains surtout,
et bien d’autres personnes en font
autant, que nous ne saebimrs pas
faire un assez bon usage de cette
grande bénédiction.
Nos jeune.s soldats sont tous bien
portants, mais plus d’un avait déjà
ses pantalons joliment déchirés ; quant
à leurs pauvres chevaux, ils sont
tous à la dernière misère. Je ne
dois (>as oublier de dire que nous
avons maintenant trois ollicier.s, le
lieutenant Alphonse Griot, et le.s
sous-lieutenants Etienne Malan et
Samuel Félix.
Croyez-moi toujours, M. le Rédacteur, votre sincèrement dévoué
écho.
COR RESPOND ANCE
Riesi 21.10.97
Monsieur le Dircclew- de !,'«Ec//o»
Monsieur fl. M. vient de rappeler
à l'iilMliiiii
loms liou-o niissiomiftire en l'hine,
Alfon.so Argente. Me permettrezvous (l'njonter' ti cgIuî-îil uii autro
nom, qui a le même droit notre
sympathie, pui.sque c’est celui d’un
nouveau missionnâifû 611 Asi6, (iPrtant des rangs de nos membres
d'église?
Mademoiselle Qnglielmina Fröhlich
de Naples a été acceptée récemment
jiar le Comité de la Société des
Missions de Londres; et voici ce
qu’elle nous écrit à ce sujet:
,,,« Mou cœur déborde de joie,
» Dites aux amis combien jô Süis
» lieureu.se ipie lo .Seigiieur m’nit
» choisie pour apporter la lionne nouvt'Ile aux payen.s des Imle.s. Mon
» lieu de de-stiiialion sera Musouli|)a» hm .. 11 y a à Masoulipalan 1G
4
S48
B écoles en lout., environ 600 élèves
» et 4‘2 maîiresses qu’il fiml, survcillor;
»je puis l'niire cela ou encore visiler
» les Zénanas. »,
M.llo Frolilicli demande ensuite
le concours de nos prières qui ne
lui seront pas refusées, j'en suis sûr,
par ses nombreux amis aux Vallées,
où elle a fréquenté l’Ecole Supérieure, à Naples, Palerme e( Galane,
où elle a été un memhi'e nclif et
zélé fie nos églises missiotmaires.
Je ne puis résister au désir (jue
j’éprouve rl’élablirun rapprocbemenl
qui certes lionore noire chère Eglise
Vaudoise:
Je vous écris de IJicsi, où nos
écoles comptent celle année déjà
676 élèves (ori atteindra cei'IaitiemenL
le cliilTre de 700 sous peu); jiour
celle pelite armée en marche nous
n’avons que 7 rnaîires et maîti'esses
et 8 sous-maîtresse.-', en tout 15 ouvriers, sous la, direction de noire
vaillant colomiel Ronzone.
Ne voua seinble<-t-il pas qu’en
donnant nos enfants à la mi.ssion
parmi^ les payons ce ii'esL [las du
supei'lluj mais bien du nécessaii'e
que nous nous privons joyeusemetd.
pour le Seigneur et son Régne?
Mais_ Dieu qui est fidèle veut bien
se sei'vir de noire faiblesse et de notre
misère poui' accomplir de grandes choses à Sa gloire, J>e beau speclaçle que
j’ai sous les yeux ici en est la Iriompbaiile démonstration.
Votre dévoué on Cliiist
A. Muston.
CHHONÍQUE VAIJDÜJSE
IjA tour. — De 1 c. se sont
réunis à. l’hôpital les diflerenles
conrimiasiotis chargées de déidder
au sujet des médecins de nos deux
bôpilaux, du caissier do la Commissioti de bienfaisance et du titulaire de la boui'se Pellegriu,
M.rs les docteurs Daniel Tm'in et
David R ¡voir ont été appelé.s
œquo à la direction de l'hôpital de
la Tour; le IV Gastagnn a été coéfirmé pour cinq ans à celui du
Domaré.
De caissier des œuvres rie bien*
faisance vaudoises a été désigné
dans la personne deM. J.D. Gougm
D’étudiant'en dernière année de
pbai-macie, M, Emile nenech, de D
Tour, est appelé à jouir de la bourse
Pellegrin pour ni) an.
— Dn 25 au 30 oclolrre ont eu lieit
les leçons de l’école de métliodCi
suivies au Pomaié pai' 68 maîtres
ou maîtresses,, et à la Tour par 25
maîire.s et 22 maîlresse.s, dont la
l'réquenlalion a élé régulière.
ÉVANGÉLISATION
(-'averna est une bourgade jtropretle et en.soleillée, située près du
débouché de la vallée de Grr's.sonoy
dans celle d’Aoste. Ge pays [irésonie
de beaux vignobles, et des [lanoramas spleiidifles aux yeux des voya ■
geui's, et sa population est sympathique; mais ce rpi’il a de plus intéres.saul c’est l’œuvre liénie et ¡u-ospère rju'y fait l’Eglise Vainloiso riepuis ijueh]ues aimées.
Aussi l’on a |hi, le 26 7.bre écoulé,
inaugurer une jolie chapelle ilaiis
ce village et ré[»omlre ainsi à Par
I
dent désir de nos’ 'loreligioimaires.
Nos colonnes sont trop élroiles p'oui'
que nous puissions suivre ïltnliiiEvavgelica dans, les détails de la
fonction religieuse, (elles se ressemblent toutes un peu). Nous .lirons
cependant que raudiloire était nom'
breux, altenti!' et sympathique, lant
à 10 II. du malin qu’à 4 ti.
de l’aprè.s-midi. Il est aussi intéressant de noter que ce modeste érlifiiie,
composé rte quehjiies jiiéces au
rez-de chaussée, de la cliafielle au
1®'' étage et du logement du maître
5
r
34d
d’école au second, esl dû à la
générosité de deux bietifaileurs, l’un
' de Donnaz et l’autre de Garema,
ainsi qu’aux eiiorts combinés du
Comité d’Evangélisation et de nos
l'réres de Garema et d’ivrée.
A.U cours de l’agape qui eut lieu
entre les services l’on eut le plaisir
de voir arriver M. Glerino et son
fils, venus expressément de Eyon
l)Our la circonstance. M. Gleiino, qui
est originaire île Garema, ainsi que
sa dame, connut l’Evangile à Naples
l)ar le moyen de \’Amico di casa,
il s’acquit une position aisée en
travaillant à l’élranger, et maintenant il s’elîorce de faire connaîli'e
l’Evangile à ses concitoyens. Ea
cliapelie de Garema est en partie
un monument de sa générosité.
Les Ecoles Vaudoises de Uvourne
ont été rouvertes le 21 7.bre et elles
comptent un nombre considérable
d'éléves. [.■es écoles du Dimanche
sont aussi bien acheminées, et l’on
attend de bons lésultats de l’adjonction de quelques moniteurs.
Dimanche derniei' M. le D’’ H.
Meynier a donné à Naples dans notre temple, et en jirésence d’un
nombreux public, une conférence
sui’c( la (Conversion de VAngleterre-î>.
I.es bigots de Giulianova (Mrtrcbes>.crient au miracle parceque,
en écoutant la messe, quelques uns
ont vu une tache sur le linceul sur
lequel gisait une ligure de stuc qui
devait repiésenter Jésus Gbiist. tiU
tache paraisssait à l’endroit correspondant au côté percé par la lance
f.l l'on se mit à vociléter que c’était
le sang de Jésus qui suintait. Et les
foules d’accouiir en disant ()ue ce
drap miraculeux guérissait les malades, les boiteux, etc. etc. Que de
bruit pour un drap (jui lais.se paraître une tache! N’était-ce pas plus
simple et plus bygiéni(|ue de le
molirn à la lessive?...
E. lî.
APPEL EN FAVEUR DE L'INSTlTUT
“ Ai'tigiaiielli Valdesi „
Nous sommes heureux de pouvoii'
donner aux lecteurs de VEcho, qui
s’intéressent aux « Artigianelli Valdesi», de bonnes nouvelles sur la
marche de cette instilulion. Une
bonne et intelligente direction intei'ne entre les mains de M."" et de
Mad. Gardiol, un nombre croissant
d’élèves, une vie de famille bien
acheminée,aucun cas de discipline!
N’y a t-il pas là de quoi réjouir le
cœur de nos chers bienfaiteurs?
Il est vrai que des dépenses considérables, occasionnées par íes travaux d’égoûts, et par des frais de
réparations, sont venues menacer notre bilan d’un déficit à la fin de l'année. Mais qu’importe, si le bien fait
par notre institution répond à notre
attente, et si nous* pouvons signaler
parmi les derniers sortis de chez
nous des jeunes gens qui ont bien
réussi, et qui feront lionlieur à leurs
familles, à leur peuple et à l’institut?
Aussi est-ce avec un vij espoir que
les lecteurs de ces lignes qui le
peuvent voudront bien nous prêter
leur bienveillant appui, que nous
leur adressons un appel en faveur
de l’institut. Nous n’avons pluk une
pomme-de teire, plus une châtaigne,
plus une pomme qui ne soit achetée! Amis de la campagne, venez à
notre aide. Vos pasteurs se sont loujours montrés des plus empressés
lorsqu’ils -s’est agi de nous transmettre vos dons en nature. Et si
vous dues; a mais je ne puis donner qu’un petit panier de pommes
de terre, ou des pommes» —je répondrai ; « Portez louioiirs à la hure !
Les paniers font les sacs ; et les sacs
seront Iransportés par le chemin de
1er à Turin, 34 Via Berlhollel.»^
Deux mots encore: j'espère qu'ds
auront leur raison d’être écrits;
« Merci d’avancel »
Pour le Gomité d’Administration:
Da.v. Peyrot, président.
6
350
Semaine de prita des Unions Miennes
SUJETS PROPOSÉS
Dimanche 14 novembre.
Prédication sur les Unions.
l.’Utiion et îe jeune homme; l’Uniou et la famille ; rUnion et l’Eglise.
Lundi 15 novembre.
Rendez contiiuicllçinent grâce à
Dieu pour toutes choses (Eph. 5, 20;
Luc 17, 12-19; 1 Thess. 1, 2-10; 2
Cor. % 14-17),
Ar.hons de grâces: pour le développement de l’œuvre de.s Unions.
Prières: pour le développement
de la solidarité entre le.s diverse.s
Unions du monde; — pour les Unions
l'aihies; — pour celles qui, plus
fortes, courent d’autres dangers.
Mardi 16 novembre.
La paix soit avec vous. (.leari 20,19).
Jésus est le Prince de la paix
(Es. 9, 5). Il l’a faite, Il l’annonce,
il l’est (Eph, 2, 14-17). ~ La paix
est la base de la vie de l’Union; —
paix avec Dieu dans le cœur de
chaque membre par la réconciliation
avec Dieu et la justification (Rom.
5, 1; — paix entre les membres,
unis en un même esprit en vue
de la lâche commune (Jacq. 3, 16;
Eph. 4, 31-32); — paix dans nos
relations avec tes hommes et avec
les Eglises (Eph. 4, 3). — Sommesnous, sous tous ces rapports, des
enfants de paix? — La paix n’est
pas compatible avec le péché. N’y
a-t-il pas d’interdit dans nos vies
indiviiluelles ou collectives.? (Jos. 7).
— Humiliations, confessions, réparations tiéce.ssaires. Prières pour les
Eglises, la mission, les pasteurs, les
missionnaires, les œuvres chrétiennes
diverses. ■
Mercredi 17 novembre.
Avez-vous reçu le Saint-Esprit
quand vous avez cru ? — (Actes
19, 2 7; 2, 38-47),
Réalisons - nous cette condition,
.sans laquelle il n’y a pas de vie
chrétienne, et par conséiiuent pas
(Vœiivres chrétiennes, car elles ne
sont que les fruits de cette vie?
Nul, s’il ne naît do nouveau, ne
petit voir le royaume des deux
(Jean 3, 3). — lœ fait d’être merU'
bre d’une Eglise on membre actif
de l’Union ne peut pas remplacei'
la vie chrétienne personnelle,
tionvelle naissance ! C’est la doettine
centrale de l’Ecriture; est-ce aussi
celle de votre Union, celle de ses
membres? Est-ce le liecret et U
source de leur vie, de leur influence
sur les jeunes gens qui visitent l’U'
nion et sur ceux du dehors? L®
Saint-Esprit seul donne un christianisme sain et conquérant (Act. 1, 8)
Jeudi 18 novembre.
Je le veux, sois pur (Malth.8,3)
Que Dieu opère une œuvre
purification au milieu de la jeii'
nesse; pureté du corps, pureté de
la conversation, des lectures, des
pensées (1 Thess. 4, 3 8; Col. 3, 5i
Eph. 4, 14-24; 2 Cor. 6, 14; 7, U— La lutte contre l’alcoolisme, U
débauche, l’impureté, le jeu, l’esprif
du monde. Devoir de prier pour I®
travail du relèvement moral sous
tonies ses formes. Devoir de parti'
ciper à ce travail et, en première
ligne, de nous sanctifier pour nÇi;
frères, comme Christ s’est sanctifie
pour nous. — Nécessité de la riip"
ture complète avec le mal (2 Tina2, 16-19 21-22). — Néces.sité de la
purification par le sang de Christ
(1 Jean 1, 7).
Vendredi 19 novembre.
Marchez d’une manière digne de
votre vocation (Eph. 4, 1).
Développement,inlérieur de l’Ü'
nion (Epli. 4, 1-16). — Notre Unie"
marche-l elle? Va t-et l e de progi C'
en progrès (1 Thess. 4, 1)? Notre
foi, notre amour augmentent-ils de
7
351
, plus en plus (2 Tliess. 1, Marclions-iious liuinljierneiit a\^ec Dieu
(Mich, (i, 8), dans rarnoiu' (Epli. 5^, 2),
comme dès enfaiils de lumière (E|di.
5, 8), dans la vérilé (3 Jean, 3-4),
dans la sainlelé et dans In justice,
en Sa présence, tous les jours de
'notre vie (iiUC 1, 75)?
l'rogiés dans la vie intérieure de
■ rUnioîi, dans la IVéïiueniation des
études bihüiiues, îles réunions de
prière, progrès dans la bonne organisation. I.es jeunes gens (jui fréipieiilent l’Union sont-ils entourés
■ d’une vraie aliecüoti? Dans la marche
de toute l’œuvre, tout se fait-il suivant les lignes indiquées par le Seigneur et avec Lui?
Samedi 20 novemuive.
Connue le Père m’a envoyé, moi
aussi je vous envoie, (.fean 20,21).
Nécessité du travail missionnaire
au milieu Me la jeunesse. Prières
pour la procliaine coidéi-ence universelle, [)t'ièi'es pour le i.oraitê
Centra! Iid.ernational et pour toute
son œuvre. — Nul d(’ nous tie vit
pour lui-même (Rom. 14;, 7j. —
Demander le sceau de l’Esprit en
vue du travail dans le monde (AcI.
1, 8). Le travail colleclit ne se eornjKise i.|ue de la réunion du travail
indivitiuel ; chacun de nous a sa
place marquée, son ti'avail personnel
à accomplir (Matl. 21 28).^ — La
source: « L’arnonr de Christ nous
presse » (2 (.ior. 5, '14; Rom. 5, 5).
— La méthode: Dans l’esprit et
avec la puissance de Christ, en regardant à Imi comme modèle (Jean
13, 1-17; Héh. 12, 14). Gardo^nsnnus des armes charnelles (2 Cor.
■]0, 4) — Le but: l.e salut des
jeunes gens et la gloire d.e Clitdst,
non point la nôire ni celle de i’Union (Jean 7, 18; Ps. '115).
Ils ont vaincu par le sang de
l’.'^gneau et pai' la pai’ole de leur
témoignage, et ils n’ont point aimé
leui' vie justpi’ii ci’aindi’e la mort
(Apoc 12, 11).
informations.
l.es trains directs viennent d’etre
abolis et l'horaire suivant est en
vigueur depuis le 3 Novembre:
IjB I'ohi—ï*îiïiierol-Tiiriu.
La Tour
S. Jean
Babiane
Bricliéras arr.
Chap. it. Mourer
S. Second
Pigli e col ar>\
» dép.
.Ai rase a ftrr.
Sangone
Turili
5.10 8.50 13.50 19.15
5.17 8.57 13,58 19.22
5.27 9. 7 14. 8 19.32
5 34 9.14 14.15 19.39
5.42 9.23 14.22 19.47
5.48 9,29 14.28 19.53
5.57 9.38 .14.37 20. 2
6. 4 9.43 14.44 20- 8
6.27 10- 6 15. 7 20.31
7.14 10.46 15.43 21,11
7.28 1! 15 57 21.25
Turìii-Piguerol-ln T<mr.
Turin
Sangone
Airasca arr.
Fignerol arr» di’p.
S-. Second
Chap, d, Mouroi'
Bricheras arr.
Bubiane
S. Jean
La Tour
5.30 9.25 16.25 19.45
5 46 9.40 16.40 20. 1
6.21 10.13 17.13 20.38
6.53 10.43 17.42 21- 9
7. 10,50 17.51 21.16
7. 9 10 58. 18. 21.25
7-16 11. 5 18. 7 21.;î2
7.20 H. 4 18.11 21.36
7.32 11.21 18-22 21-47
7.43 11.32 18.;33 21.58
7.50 11.39 18.40 22. 5
J^e ÏO o. btUrt iiniuAiuii. L4U
gement que nous publierons la semaine prochaine.
— À partir du 1 Novemlu'e le prix
des billets de chemin de fer a élé
augmenté du 1 pour 100 sur les
trains omnibus pour un parcours
de plus de 20 km.; du 5 sur les
trains directs de 21 à 29 km.; du
10 sur les directs de 30 km. ou plus,
l.e cours decelte surtaxe est limité
au 31 dè.cemhre 1898, et peut mè^
me cesser plus tôt sij avatU le 26
levtiei', le gouvernement n’aura [tas
présenli) un projet ad hoc.
— La députation provinciale a
aulorisé la restitution du dépôt fait
par J . Baptiste .Michelin comme
caulion de la bonne exécution de
travaux le long de la roule proviu
ciale de la .Tour à Bold. — Elle a
autorisé, avec quelques remanjues,
rinscriplion, parmi les routes rnu
8
- 352
letiéi’tiw sul)sidiées par la province,
lie la roule des Roslans à Rocheplate, el d’une autre route à l'ra
rustin.
— Outre les bureaux do sel et
tabac que nous avons mentionnés la
semaine dernière, les suivants sont
nu concours jusqu’au 18 novembre:
1 à IVIaneille (rente 69 fr.),5 à Villelranclie (116 fr.), 2 à Airasca (111
Ir ), 1 à Faët (95 fr.).
Abonnements payés:
M.me Lake, Angleterre.
I,a Section de la Tour est convoquée pour lundi soir à 8 b dans la
grande salle du collège.
Ordre du jour:
Société de crédit mutuel.
*
Président
J. CoïSSON,
La XL Conférence des Eglises du
Val Pélis se réunii’a, D. V., Jeudi 11
Novembre, à 9 heures du matin, à
Torrepellice, datis l’Ecole de S.te
Marguerite.
Sujet d’étude:
Le chant dans nos églises
Rapporteur: M" le past. E. Oonnet.
Ij6 soir précédent, des réunions
d’édification seront tenues aiixCoppiers et aux Appiols, sur Psaume,s
XXXllI, 1-3; LVII, 8-11 ; Epliésiens
V, 19; Colossiens III, 16.
Aug. Jahier, président.
Société Biqoe Brit et Etraigére
M"“ Jean Eartliéleiui Bertoii, a été
par lui transporté au
BORGO SAN MICHELE. CASA CASSINA.
On J ti'ouve toutes les édilions
des Saitftes Eciltures eu usage dans
nos Vallée.'i, ainsi que les princi pales publications de l’Imprimerie '
Claudienne de Florence.
Le Sous-Dépôt de Torre Pellice
est toujours confié aux soins de IVf
l’ancien Barthélemy Goss, mais iie
contient que les Saintes Ecritures.
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cassine, avec maison
pré.s, champs et vignes. S’adresser
au pi opriétai re Jean Ribet (Maneil le).
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Société susdite, confié aux soins de