1
Soixante-huitième année - Anno X“
29 Janvier 1932
N" 5
1^
' g
V, ^
L ECHO
VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT :
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
. Par an
L. 10,
Poor 6 mois
6
12,
0
Plusieurs abonnements à la même^iidr^ÇT
.!*• 'Î'J ' J..niion de l’EfAo (Via Arnaud, 25)
On s'abonne : à Toi
- Dans toutes les P|;
tes Pasteurs.
H
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE. { H
S’adresser: pour la Rédaction, à M. le Prof. Gmo Costabel - Le Collège - ¡5
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud, N ° 25 - !h
Torre Pellice. \ o
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal. >
Tous les changements d’adresses coûtent ço centimes, sauf ceux du commen- 5
cernent de l’année. °
i
w Le numéro: %0 centimes 'w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
P8IIB LA W INTtHIEUm
CcBUF de pierre.
«J’Ôic le eœiu’ de pieri’c de votre
chair... ». Ezéchifl XXXVI, 26.
Les ,anc,iens plaçaient aivec raison les
faculté.? intehectuelles dans la tête, où
. râine, qui les dominait toutes, avait son
trône.
, Le cœur était le siège des fanultés af• fectives, de ramoiir et de la haine, de la
joie et die la douleur, de la générosité et
de l’égoïsme, de la jalousie, de la vengeance, de la pitié... de tous les sentiments
en général. Le prophète Ezéchiel définit,
par une image irappainte, le cœur (de
l’homme naturel : c’est un cœur de pierre.
Froid comme tme pierre. Nulle flamme
ne le rédmuffe ; ni la flamme de l,a, sympathie pour les douleurs d’autrui ; ni la
fleunme de l’enthousiasme pour un idéal
quel qu’i soit ; ni la flamme de l’admira: tion pour la beauté sous ses formes multiples ; ni la flammis de l’indigniation contre
le Mal dans toutes ses mamifestations ; ni
la flamme de l’amour pour Dieu qui nous
a créés, pour Christ qui nous a rachetés.
Nulle flamme ne le sanctifie : il est froid,
ne connaît pas d’élans, mais le calcul,
l’impassibilité, le cynisme. Il est froid
pour le bien et même peur le mal ; mau- vais disciple de Dieu et mauvais disciple
dê Satan. Jésus ne peut pas dire de lui
ce qu’il disait de la pécheresse : « Ses péchés, qui sont en grand nombre, lui sont
pardonnés, car elle a beaucoup aimé ».
Dur comme une pierre. On voit des ivrogne qui dépensent leur argent dans le
vin et qui laissent manquer le pain à leurs
enfants : cœur >dlur ;! On voit des fils qui,
par leur conduite, arrachent des larmes
à leurs parents : cœur dur ! On voit des
hommes qui séduisent une fille et l’abandonnent ensuite à la honte et à la misère : cœur dur ! On voit des pères qui
ne savent pais pardonner à leurs fils une
faute commise dans l’ardeur de la jeunesse : cœur dur ! On voit des gens qui
ferment leur porte et leur bouræ à la pauvreté de leurs frères : ccèur dur ! On voit
des gens qui contemplent avec indifférence,
si ce n’est avec satisfaction cruelle et joie
sauvage, la souffrance des hommes et des
bêtes : cœur dur ! On voit des gens qui
demeurent imperturbables à la vision de
la mort et au spectacle di’une nuit étoilée
qui nous éblouit par sa magnificence et
nous accable par son mystère ; cœur dur !
On voit des gens que nul appel, ni celui
des prophètes, ni celui de la conscience,
pour inspiré qu’ij soit, ne réussit à émouvoir ;. cœur dur !
Insensible comme une pierre. Observez
Une statue de marbre : quoique le ciseau
du sculpteur ait réussi à découper d’un
bloc de pierre une forme humaine avec
tous ses traits extérieurs, il n’a cependant
Bas réussi à lui infuser la vie ; elle est
morte. Il est des hommes qui parlent,
Agissent, vivent comme si leur cœur était
miwt. Ils se laissent conduire uniquement
Par le cerveau qui, j’en conviens, est un
suide Jsûr le plus souvent, mais froid,
Atide. Et d’aflÜeurs, bien des fois, le cœur
plitô loin que le cerveau : là où la dia. ^ttique hésite, l’intuition passe ; le grand
''mie peut être franchi d’un bond ou d’un
®uup d’aÜe ; la tête s’arrête fatiguée,
®^ais le cœur marche et découvre des horizons inconnus, ignorés, trouve Dieu !
Là où le cœur est insensible on est
borné, incapable de sentir et de comprendre une foule de chosœ qui font le charme
de la. vie.
^ s: *
L’homme ne (saurait transformel' ce
cœur de pierre ni par l’éducation, ni par
la volonté, ni par d’autres recettes (et
elles.sont nombreuses!) de la science médicale humaine. Il faut une opération radiqaile que seul le Grand Médecin des âmes
peut faire ; il faut ôter ce cœur de pierre
et le remplacer par un cœur de chair, par
un cœur vivant. Dieu agit, change, transforme, révolutionne, convertit. ApportonsLui notre cœur de pierre et que la promesse, faite par la bouche d’Ezéchiel, se
réalise pour chacun de nous ! Aui, R.
■O- 0-0"€>f>-0-0"0"0"0"0-'0"0-0- 0'0"0'0'
Voici trois textes de prières à dire
avant les repas, publiées, il y a quelque
temps, par Evangile et Liberté.
Le premier est. une citation biblique
« arrangée », comme nous avertit l’auteur ;
le second est partiellement emprunté à la
Didaché (I®'’ siècle) ; le tnoisième est extuait d'un hymne de Saint Ambroise.
L
Préserve-nous, Seigneur, d’oublier jamais que l’homme ne vivra pas de pain
seulement — même de celui qu’on partage — mait de toute parole sortie de ta
bouche. Amen.
n.
Seigneur, d.e même que les grains de
ce froment, jadis épars sur les collines,
ont été rassemblés en un même pain, unis
nos cœurs dans une fqi-commune, une
pareille espérance, un eétîl amour. Amen.
III.
Que le Chri.st .soit notre aMinent,
Que ÏA foi soit notre boisson :
Buvons joyeux ce que nous verse,
Sam nous enivrer, VEsprit-Saint.
(Traduction de Vanderstuyf).
Où, comme traduit d'une manière plus
fidèle Th. Monod :
Que le Christ soit notre nourriture.
Que la foi soit notre boisson ;
Enivrons-nous, joyeux et sobres,
Du breuvage de VEsprit-Saint.
A A A A A A A A A Ajî^ A AAAAA
SOCIETÀ DI STORIA VALDESE.
Anche (quest’anno, seguendo la tradizione, per la ricorrenza del XVII Febbraio
verranno pubblicati due opuscoletti : uno
in lingua francese, dovuto alla i)enna del
prof. Giov^anni Jalla, dal titolo : La Glorieuse Rentrée - De Sibaud à la BalsUle
(1689-1690) : l’altro in lingua italiana, vergato dal prof. Davide Jahier, dal titolo :
I Valdesi sotto Vittorio Amedeo I, la Reggente Cristina e Carlo Emanuele II (16301665).
Prezzo solito, per chi si prenota : 50 cem
tesimi la copia (più le spese postali).
Il Presidente.
aaaaaaaaaaaaaaaaaa
Mtiitiiis Bitplialiins yaidoiiei
M. le ooiinm. Léopold Bounous a donné
sa démission de la charge de vice-président de la Commission, à cause de ses affaires qui l’obligent à s’absenter sour
vent de sa résidence habituelle. La Commission à élu à sa place M. Alexandre Rivoir vice-président, et, conséquemment, le
prof. Théophile Pons secrétaire de la
(Commission des Hôpitaux.
Adresser toute correspondance à la
« CommissiQn des Institutions Hospitalières)» - Orphelinat - Torre Pellice (Torino).
Guido CoMa\, président.
C’est la faute à...
Je visitais, jadis, une excellente chrétienne de l’Eglise dont j’avais été récemment nommé pasteur; elle ne manquait
pas un culte, lîi une occasion de donner
, cours à sa piété vivante et active ; mais
je ne l’avais jamais vue accompagnée de
son mari au temple. Aussi je crus mon
devoir de m’informer, sur la cause de
cette abstention, aùpr^ d’elle, d’abord,
" quitte à parler ensuite directement au
mari, qui avait son nom sur les registres
de la coniraunauté. Un voile de tristesse
obscurcit un instant son visage, et un
peu hésitante, mais avec une louable franchise, elle me dit : « Il prétend que la
faute en est aux pasteurs ».
Cette réponse m’offre un sujet, qu’il est
, bon de traiter à fond, qar, hélas ! le nombre de ceux qui se prévalent de ce prétexte est plus grand qu’on ne le croit.
Il a, à sa baise, une fausse notion
de la foi chrétienne, qui ne s’autorise pas
de la vertu et de la sainteté d’un croyant,
quel qu’il soit, maife qui doit s’inspirer et
se fonder uniquement sur le Sauveur.
Le vrai diæiple de Jœus-Christ, lors
même qu’il resterait seul à profeæer fidèlement sia foi, parce que tous l’auraitent
tridiie ou reniée, n’aurait aucune raison
atténuante pour l’abandonner à son tour.
Du reste, lorsque Dieu est avec nous on
n’est jamiais seul; si Jésus ne nous renie
pas, malgré nos misères, voudrons-nous
lui tourner le dos à cause des misères
d’autrui ?
S’éloigner de la communauté chrétienne
parce que l’on découvre, bien des faiblesses dans ses conducteurs, c’est prouver
qu’on n’ai jamais eu encore une foi personnelle, qu’on a accepté une croyance
traditionnelle pour des égtards de famille
ou du miîlieu ïambiapt, mais qu’on ne s’est
encore jamais senti indissolublement uni
à Christ.
Le soldat qui aime son roi et sa patrie,
même s’il s’aperçoit que des officiers, ses
supérieurs, ne sont pas tous à la hauteur
de leur tâche, ne se croit pas justifié pour
cela de déserter.
Lonsqu’il s’agit du bien-être de notre
corps, quoique nous sachions que maint
docteur poursuit sa carrière )en mercenaire et n’est pais toujours aussi intelligent et capable qu’on serait en droit de
le désirer, on ne répudie pas en bloc la
médecine et on ne se prive pas de son
secours bienfaisant.
Nous sommes loin de vouloir atténuer
ou excuser les défaillances des pasteurs ;
ils sont les premiers à s’en humilier devant Dieu, et personne ne connaît les angoisses secrètes, les tourments de feur
conscience lorsqu’ils se sentent en arrière
et en dessous de la haute vocation qu’ils
ont suivie.
La plupart d’entre eux -vous diront
qu’ils s’efforcent d’être les imitateurs de
Chrfet, pour pouvoir à leur tour être imités et pour servir d’exemple au troupeau.
Mais ce noble idéal, que Saint Paul avait
réalisé en grande partie dans son ministère, ne l’est pas dans la même proportion
au milieu de nous.
Il ne s’agit pas toujours de calomnie
ou de malveillante critique lorsqu'on se
plaint dé découvrir des traces de laisser
aller ou d’indolence, d’inconscience ou de
superficialité, de vantardise ou d’orgueil,
d’avidité ou d’avarice, d’irascibilité ou de
violence, de gloutonnerie ou d’insuffisante
tempérance, etc... chez tel ou tel autre
pasteur, qui en aurait fait preuve dans
telle ou telle autre circonstance.
Le pasteur est un homme de la même
nature que tous les autres hommes (voir
Actes XIV, 15), et le fait de sa vocation
pastorale n’en fait pas un être parfait,
un demi-dieiu.
Jésus-Christ a voulu, comme ses témoins
dans le monde, « des hommes » et non pas
des anges impeccables. La raison en est
claire : c’est le message plus que le messager qui doit (attirer toute l’attention ;
si .ce dernier était un saint, au sens catholique du mot, on se tournerait vers lui
pour l’admirer, le vénérer, l’adorer. Tandis que s’il est un compagnon de lutte
¿ïu milieu de ses frères, et s'il démontre
en lui les tribmphes de la grâce, qui le
rend vainqueur en face de la tentation
et des occasions de chute, il leur inspirera
confiance et courage',; ils lutteront à leur
tour avec un redoublement d’énergie. Aucun pasteur, conscient de sa vocation et
de son état d’âme, prétendi(a s’imposer à ses ouaiiHes, par le prestige sacerdotal et par l’autorité de sa fonction, plutôt que par sa conduite personnelle.
Si le pasteur faillit, il en répond devant
Dieu et sa rœponsabiité n’en est que
plus grande. Saint Paul le sentait si vivement qu’il écrivait aux Corinthiens
(1'"® ép. IX, 27) ; « Je traite durement mon
corps et je le tiens assujetti de peur
d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres ». Nous n’entendons pas
dire par là qu'un pasteur se retranche
derrière sa nature faillible et en prenne
son parti. Loin de là, puisqu’il sait qu’il
ne serait pas impunément en scandale et
en occasiom de chute aux autres par son
mauvais exemple, vu qu’il devra rendre
compte des âmes sur lesquelles il est appelé à veiller (Hébreux XIII, 17).
Mais alors, si nous n’atténuons en rien
la grande responsabilité du pasteur, d’autre part nous devons nier toute valeur
aux excuses que de prétendus frères voudraient produire à justification de leur
conduite, en les motivant par des imperfections pastorales.
L’Eglise romaine qui - nous vous l'avons
souvent déjà démontré - s'est trouvée dans
le passé en faice de la plupart des problèmes qui surgissent encore continuellement
pour nous aussi, a donné, dans ce cas,
comme dans tant d’autres, une ælution
des plus risquées et qui mène bin. Elle
a renfermé dans ses sacrements, nécessaires au salut, une vertu propre qui agit
magiquement, n’importe quelle soit la
conduite morale et la vie privée du prêtre qui les administre. Elle a, par là même, voulu éloigner tout prétexte ou toute
excuse d’indignité chez le célébrant, de
la part des fid^es, et par conséquent de
leur abstention de ses rites et cérémonies.
Chez nous, chrétiens évangéliques, qui
ne prétendons pas de conférer un caractère indélébile aux ministres du culte,
lorsqu’il est avéré qu’un pasteur vit ouvertement et persévère dans le péché, il
est frappé d’indignité et il doit renoncer
à son mandat. Mais, hormis ces cas extrêmes, toute autre plainte regardant son
ministère ne peut pias honnêtement fournir des armes à qui est bien aise de les
employer pour dissimuler le vide et le
2
froid de son cœur. Pour tout membre
d’église, sérieux et loyal, qui découvre, à
son point de vue, des défaillances chez le
pasteur, le premier mouvement ne doit
pas être du dépit, qui pousse à la critique amère, mais un profond chagrin qui
le ix)rte à prier pour un frère aîné en
danger. Au lifeu de fuir le lieu de culte et
le pasteur, en donnant à celui-ci la faute
de son éloignement, qu’il ait la franchise
de lui dévoiler la douloureuse perplexité
dans laquelle il se trouve et cela en toute
humilité et charité ; sa démarche ser* bénie dans la mesure où elle est le fruit
de ferventes prières.
Rien n’est plus nuisible à l’avancement
de la cause du Christ que cette atmosphère
de défiance et de froideur, créée par les
critiques sus-mentionnées, qui dans tant
d’églises entourent le noyau plus vivant
et fervent des membres ; aussi est-il urgent de la dissiper par de franches explications, ce que nous avens essayé de faire
aujourd’hui, en traitant des plaintes au
sujet du caractère personnel du pasteur.
Il nous resterait à parler de celles au
sujet de sa prédication et de son activité
pastorale ; c’est ce que nous nous proposons de faire une prochaine fois, si le Directeur de notre feuille voudra nous le
permettre. Arthiîr Mustox.
[Avec beaucoup de pîafsfr. RÉn.].
LETTRE D’ÂDTRICHE.
« « «
L’année écoulée fut d’une importance
décisive pour l’église évangélique d’Autriche. A la fin de l'année 1931 eut lieu à
Vienne le Synode génér/al constitutionnel
des églises évangéliques de la Confession
d’Augsbourg et de la Confession helvétique, qui s’occupa de la création d’une nmivelle Comtitution de l’église. Trois remarquables modifications de la Constitution^actueUe furent projetées. La direction générale de l'église doit être élue par la
volonté des communautés ainsi que les, pasteurs,, les [doyens et les surintendants.
Vévêque du pays, élu par le synode général, doit remplaicer le Conseil supérieur
actuel, qui fut toujours nommé jusqu’à
présent par l’Etat et qui avait un jurisconsulte à lia présidence. La liberté complète et Vadmbiktration autonome de nos
églises seraient ainsi garanties vis-à-nis
des puissances laïques. Un autre progrès
sur la vieille Constitution est I’union
de la Confession d’Augsbourg et de la
Confession helvétique en une unité d’administration, bien que la séparation continue à subsister dans la doctrine et dans
le culte (païmi 6 millions ef demi d’habitants sont répandus 280.000 évangéliques,
doint environ 13.000 sont réformés). Cependant la direction générale de l’église,
le synode général et l’évêque sont communs aux deux confessions. Enfin, la troisième innovation est de reconnaître aua
femmes le droit de vote passif et actif
pour les corps responsables de notre église
(représentation de la paroisse, presbytères, etc.). Dans un cercle d’activité limité
la nomination de la théologienne, comme
professeur de religion et sufifragante, est
aussi rendue possible.
L’église évangélique est loin de ressentir les effets de la propagande des libres
penseurs et du mouvement des athées au
même degré que le catholicisme. Parmi
140.000 enfants environ qui fréquentent
les écoles primaires à Vienne i y en a à
peu près 10.000 qui sont déjà sans confession, et qui par conséquent ne reçoivent ni leçons de religion ni leçons de
morale. Il s’agit surtout d’enfants de parents catholiques auparavant.
L’Association chrétienne des étudiants a
org'anisé, depuis des années, « les semaines
évangéliques)», à rUniversité de Vienne,
qui sont de plus en plus suivies. Des personnalités éminentes de l’église évangélique et de la vie înteliectuelle protestante
sont invitées anx conférences. La Fédéra^ tion internationale des Associations chrétiennes d’étudiants de Genève a fourni
les sommes néoessaires pour la création
d’un club autrichien pour les étudiants
étrangers, dans Je but d’une influence
chrétienne sur les étudiiants étrangers et
avec l’intention de frayer le chemin à
une meilleure entente entre les intellec-i
tuels des différentes nations : des étudiants évangéliques et catholiques organiænt tout à tour des cycles de conférences et des soirées de lectures bibliques
dans les salles de ce club.
Au commencement de l’ère contemporaine l’Autriche a accompli une mission
internationale pour toute l’Europe : elle a
formé la digue contre laquelle s’est brisée l’attaque du monde islamique oriental
pendant les guerres turques. Les rapports
politiques et économiques provoquent une
radicalisation des esprit,^de jour en jour
croissante, surtout parmi les basses couches sans travail du peuple qui ont de
plus en plus d’espoir dans la victoire du
message communiste venant du côté russe.
Notre église, à son poste au sud-est de
l’Europe, voit avant tout, dans le moment
présent de l’histoire mondiale, son devoir
de protéger notre pays et notre peuple
avec les forces 'de l’Evangile contre la
nouvelle tempête amtichrétienne soufflant
de l’est. Prof. Franz Fi,scm;R.
(C. I. P. C.).
Jttcons^qnences?
La presse, en nous annonçaint que le.s
jésuites ont été chassés d’Espagne, nous
communique aussi que les membres de la
Compagnie de. Jésus vont s’établir, en
gfiande partie, dans l’Amérique du Nord,
et dans la HoUande, pays où les protestants sont en majorité. Rien à dire làdessus, c’est parfaitement naturel : la très
catholique terre de l’inquisition dissout
les jcongrégations religieuses, supprime
l’ordre d’Ignace de Loyola, et les irations
protestantes leur donnent une généreuse
hospitalité !
C’est si naturel que la presse quotidienne ne s’arrête pas même un instant,
pour remarquer le contraste ! Et pourtant, ;il est avéré que les protestants
sont... « des blasphémateurs, qui traînent
dam la fange le Sacerdoce, qui troublent
le peuple, en le frajypant dans son unité
spirituelle ! ».
Ces dernières paroléis que nous avons
soulignées se trouvent dans l’Osservatore
Romano (23 janvier), organe du SaintSiège, journal qui a le privilèg-e d’annoncer aux quatre vents les audiences privées
de la Sainteté de notre Seigneur! et les
horribles méfaits des impies Vaudois ! *
Deux mots de chronique avant tout : le
pasteur de S. Remo, M. U. Jannii, a donné
une conférence qui a obtenu un grand
succès : un journal local, L’Eco della Riviera, en a parlé d’une façon sympathique. C’est simple et natuirel : nous sommes en Italie, et les ministres de tous les
cultes admis par l’Etat peuvent défendre
leur opinion.
Malheureusement, VO,sservatore Romano
se publie... lau-delà des frontières, et les
lois de la Città del Vaticano nous apparaissent sous un aspect singulièrement...
édiflapt. Au point de vue moral, chez nous
l’on répète : respecte ton prochain en te
respectant toi-même. Pour l’Osseruatore,
mieux vaut le principe de... l’insinuation,
pas même originale ! : voici quelques perles : « Donc, à S. Remo, on ne joue pas
seidement cm. Casino, mais un peu partout ; au Casino l’enjeu est représenté par
de l’argent ; ailleurs, par des consciences ».
Et nul doute à ce sujet ; l’Osservatore
est un grand journal et on le lui a écrit,
donc !... Je me demande pourquoi certaines personnes estiment que les consciences se vendent à un si bas prix, « 100 frs. »,
comme l’affirme l’Osservatore. Auraientelles une si grande expérience de ce commerce dont il nous répugne même de supposer; l’existence ?
Au point de vue religieux, l’Osservatore
déclare gravement que les opinions personnelles sur un problème théorique do^
vent s’identifier lavec la foi, avec les fois,
pour être plus exact !, et il nous laisse
comprendre qu’il saurait bien indiquer le
système de faire finir tout cela, par un
beau retour à cette unité spirituelle, mirifique privilège de l’Espiagne, qui n’en
était pas digne, évidemment.
Et, toujours à propos d’inconséquences,
voici ce qu’on dit à Felónica de ces protestants, chez qui les jésuites peuvent vivre librement, en paix. A Mantolie, à
S. Luda, écrit M. le pasteur E. Geymet,
les attaques les plus grossières se succèdent ; à Poggio Rusco le nom de Barbets
offre une riche pâture à un bulletin panoissiai ; Luther et Calvin sont couverts
d’injures; le pasteur vaudois est devenu
plus vorace que le loup au milieu des
agneaux.
Et cela jjciurrait suffire, mais nous ne
pouvons résister, au désir de reproduire
une leçon d’histoire, débitée par un prêtre, et dont M. le pasteur E. Geymet a
conservé les points fondamentanx. Nous
les donnons, sans commentaires :
1“ La papauté est le véritable auteur de
la civilisation et de la culture modernes.
2” La papauté a fait abolir l’esclavage.
3" La papauté a toujours lutté pour
l’indépendance et l’unité de l’Italie.
4" Si la grande guerre est terminée,
c’est grâce au pape.
5" Le pape est le véritable créateur de
l’ordre social qui régit actuellement le
peuple italien.
Dulds in fundo : du même orateur, la
définition du pai>e,: L’homme de blanc tout
habillé qui est un demi-dieu! g. c.
Le süccessear de D'Sôderblom.
M. le prof. Eidem a été nommé archevêque d’Upgala.
Le ¡nouvel Archevêque d’Upsala était,
depuis 1928, professeur en théologie (Exégèse du Nouveau Testament), à rUniversité de Lund, et s’était voué principalement à la recherche des épîtres de Saint
Paul. En 1915-1917, ff était membre de la
Commission de la Bible, qui acheva la nouvelle triaduction suédoise de la Bible, pour
le quatrième centenaire de la Réforme.
Plusieurs voyages scientifiques le conduisirent en Allemagne, en Palestine, len
Egypte et en.jj^'èce. Son intérêt particulier appartient à la théologie anglaise
du Nouveau Testament.
Grâce à son caractère profondément religieux, M. l’archevêque Eidem jouit, comme prédicateur ef auteur d’œuvres religieuses édifiantes, de la grande confiance
des adhérents de diverses directions religieuses en Suède.
Dans le domaine du mouvement œucuménique, l’archevêque Eidem n’est pas .
encore ressorti ,actuellemeint, mais ü a
une profonde conscience de la tâche de
l’église suédoise de continuer l’œuvre de
Soderblom.
Le nouvel Archevêque est né le 23 avril
1880. D’abord il a étudié la philologie classique à Gœteborgf puis il se consacra à
l’étr de de la théologie. Il subit son examen de théologie en 1906, fut nommé licencié en théologie en 1912, et professeur en théologie du Nouveau Testament
en 1913, à Lund. Après être devenu docteur en théologie, en 1918, il a occupé des
chaires de professeur aux Universités
d’Upsala et de Lund. En 1924-1928, il fut
prédicateui* supérieur à Gardstanga (Suède
méridionale). Dès 1923, il est prédicateur
de la epur. (C. I. P. C.).
»CHRONIQUE VAUDOISE
Nos'“hirondelles
COMMUNIQUÉ.
Le Convegno d’hiver des Unions Chrétiennes aura lieu à Rorà, le 11 février,
avec ce programme : Rendez-vous à Piain
Pra, à 10 heures ; 'concours de sky, à
10 h. 30 ; dîner, à midi (prix 6 lires) ; à
14 heures, culte présidé par M. Pascal,
pasteur, et Convegno (porter le recueil
friançais). Toute la jeimesse y est cordia^
lement invitée, '
J»’
Nous sommes heureux de pouvoir dire
aux pères et mères des Vallées qui ont vu
partir leurs jeunes filles avec les premières
journées d’automne, qu’u.n grand nombre
d’entre elles se retrouvent, le dimanche
après-midi, dans la bonne et chaude atmosphère de l’Union de Tmin, qui les accueille de son mieux et tâche de leur donner, avec de précieux enseignements religieux développant leui' \ie intérieure,
cette douce certitude ciue quelqu’un est
là pou;r vciffler sur elles, les aider et les
conseiller.
Très encqunageaintes oes réunions ! Elles
ont même un caractère tout nouveau.
L’Union n’est plus seulement un lieu où
l'on se limite simplement à écouter ; l’Union est devenue,, ix)ur nos jeunes filles,
« leur œuvre » ; elles sont nos précieuses
collaboratrices. Tout en jouissant de si peu
de temps de liberté, elles sont heureuses d’en 'disposer ix)ur communiquer aux
membies responsables les impi’essions et
bienfaits des méditations du dimanche, 1
pour écrire ou visiter des jeunes filles de
leur pays, ix):UT avoir a\ ec elles des entrevues réi>étées:, afin de,les engager à quitter certaines compagnies.
Ce travail, qui reposait entièrement sur |
la Présidente et Secrétaire, est aujourd’hui
accompli par des volontés nomelles, qui;
ont compris le véritable esprit de rUnijon:
« Tu as reçu, donne'».
Pas n’est besoin de dire les belles âmes
qui se.dévofient au cours de cette collaboration plus intime et plus profonde,, et les
joies dont Dieu sème notre route ! Nous j
Le remercions des efforts qu’il nous permet de faire afin d'éloigner tant de jeuines vies de î,?j tentation en leur indiquant
la route lumineuse qui coi-duit à Lui.
Nous publions, selon, notre promesse, la
liste de nos jieunes hirondelles qui se sont |
inscrites ,et qui fréquentent régulièrement !
les séances.
Angrogmi : Bertin Delfina, Chauvie Lidia, Chauvie Maddalena, Gaydou Nelly,!
i* . ■'
Monnet Susetta, Rivoir Maria, Coïsson Ida.
Bobbio Pellics : Bonjour Maria, Mondon '
Maria, Pontet Carolina, Bouchard Mainila.
Bovile : Genre Margherita, Genre-Bert,,;
Olga.
BricÎLerasio : Bajlmas Susanna.
Chiotti : Ribet Alma.
Faeito : Bar,us Paolina, Balma Enri-;|
chetta, Massel Inès Lidia, Ghigo Luisa.
Inverso Pinasoa : Baret Elena., Colletn
Fanny, Ribet Lina.
Inverso Porte : Godin Rachele, GonnetI
Alessandra.
Luserna S. Oiovanni : Bertot Lina, Mare
lan Maria, Rivoir Margherita, Mjartinat^
Irene.
Massello : Gaydou Ester, Pons Letizia,j|
Tron Clementina, Tron Ester.
Ferrerò : Giai-Checco Olga, Long Alice#|
Long Albertina.
Pinerolo : Long Maria, Long Emma.
Pomaretto : Balme I.eontiua, Jahier Ritéj
e sorella, Ribet Gerniiaiia.
Frali: Grill Albina, Grill Alende, GtìH|
Olga, Grill Cesarina.
Pramollo : Long Ernestina, Travet^
Elena, Travers Maddalena.
Prarostino : Avondet Elvira, Avondei
Emilia, Bleynait Miaria, Bleynat Delia, Cat'l
don Lidia, Cardon Qelia, Forneron Zafra«;
Foirneron Olivia, Paschetto Evangelina|
Paschetto Anita, Rivoir Ilda, Cardoïl
Rachele.
Ridaretto : Clot Luisa, Olot Lidia.
Rorà : Meynet Maria Luisa, Morel Rosai?
Mourglia Angioletta.
S. Germano : Jahier Silvia, Pons
chetta, Peyronel Elisa, Robert Elena. ®
Torre Peìlice : Cburdin Graziella, Joufdan Paolina, Long Giuseppina,
Luisa, 'Toum NeUy, Vola Zaira, SaJoimon|
Lina. ^ r£
vaiar Pellice : Arduino Olga, Bertinatf
Anna Maria« Bou'issa Mimi, Charboi
Amandioa, Dalmas Enrichetta, Gari
Paolina, Gairidiol Lidia, Gardiol Lucia,
chelin Maidldalena, Pellenc Giuditta.
Villasecca: Viglielmo Giovanna,
gno Ester. L. G.
3
COLONIA VALDENSE, le l^r janvier 1932.
Très chers frères Vaudois,
En ce jour de l’an nos pensées s’envo, lent vers vous, dans un élan de sincère
' affection, pour vous souhaiter bien cordialement une heureuse nouvelle année.
P’’ Il fait très chaud ici, et chez vous il
fait bien froid. Ce contraste si vif de la
-Henipérature extérieure n’inilue en rien
sur le sentiment fraternel qui nous unit
et qui nous unira plus étroitement encore
à l’avenir. Que Dieu vous bénisse dans
cette nouvelle année 1932 ! Voilà le vœu
bien senti de notœ cœur.
Chez nous la moisson bat son plein : on
entend le bruit Sourd et puissant des batteuses dans les champs. Nos colons sont
très occupés, dès l’aube jusqu’à nuit close,
à un travail intense et pénible. Heureusement la récolte est passable et le blé d’excellente qUiaJité, ce qui contribuera à lui
donner du prix.
Les enfants des écoles du dimanche de
la paroisse ont eu deux telles fêtes, une
en novembre et l'autre en décembre.
En novembre ce fut la concentration
annuelle de tous les élèves des dix écoles
du dimanche sur les bords du « Rio de la
. Plataj», qui se trouve à quelques kilomètres d’ici. Imaginez-vous plus de 500 enfants. avec leurs parents et de nombreuses 'familles amies, réunis sur une magnifique plage, jouissant de la beauté de la
■>i nature, du soleil bienfaisant, de l’air pur
qui vient du large, de l’eau tiède qui invite au bain et du libre entretien, amical
et réciproque ! Une réunion générale avec
des chants, de la musique, des récitations
et lies allocutions clôtura cette telle journée de paix, de gaîté et de lumière.
Tout dernièrement nous eûmes la fête
de 1 arbre de Noël, dans le temple du
, Centre et dans ¡oelui de La Paz : un seul
t temple ne pourrait contenir la foule d’enfants et de grands qui accourt régulièrement, toutes les années, à cette occasion,
La fête de Noël manque ici du charme ca, ractériatique que lui 'donne le candide
maaUeau de neige qui recouvre la campar
gne des Valllées Vaudoises à oette saison :
. Nous sommes ici en plein été et la chaleur est parfois si étouffante qu’il faut
avoir soin d’ouvrir portes et fenêtres pour
ne pas être asphyxiés. Heureusement tout
|ta bien marché cette année, car la tempérât inf du soir de la fête était exceptionnellement fraîche. Lrn très beau sapin
«véritablement roi des forêts.».
orne
d’une façon artistique, illuminé électriquemeitt. et tout un'programme destiné à
concentrer tou'te l’attention de l’immense
public .sur la signification de la fête, donnèrent à la réunion un cacbet de gaîté et
de solennité. Un seul détail du programme.
Comme dernier numéro, quelques monitrices. dont chacune représentait une école
du dimanche, offrirent « los regalos hlannos», c'est-à-dire les très nombreux car
_ deaux que nos enfants donnaient aux pauvre- à 1 occasion de Noël. Nous voulons
qu en ce jour qui rappelle le grand « don »
que Dieu fit à l’humlanité, nos enfants s’ha■ bituent à « donner », eux ¡aussi, à tous
ceux qui ne sont pas autant privilégiés
qu’eux. Le jour suivant œs mêmes cadearof étaient portés à leurs destinataires
respectifs liar les enifants, les moniteurs
et les monitrices des différentes écoles.
_ Nous a\-ons eu aussi « el dia del abítelo »,
c esî-a-dire la fête du griand-père.
In\'ités par les membres de la &xiété
de jeunes files locale, une septantaine de
Pc^tits vieux et de jietites vieilles, vaudois
et non vaudois (plusieurs ne purent pas
assister à cause de leur santé), accoururent dan.s la vaste salle de l’Union Chrétienne de Jeunes Gens, où l’on avait pré^ré de longues tables ornées de fleurs,
de biscuits et de gâteaux. On servit une
tasse de thé et ü y eut un joli programme
de chaaits, de musique et de cinématographie, C’était émouvant de voir toute ces
P^sionomies ridées s’épanouir de joie et
. démontrer, par des sourires significatifs,
ia reconnaissance qui remplissait leur
cœur, peu habitué aux caresses et aux
an^büités prévenantes. Que de commentaires à haute -»'oix, que d’exclamations
rngémies, que d’épanchements spontanés
ces braves vieillards qui assistaient
à cette fête 1
Je ne veux pas terminer cette simple
^ronique sans mentionner quelques-uns *
^ ceux qui nous ont laissés. Il y en a eu
“Il pendant l’année qui vient de s’écouler,
la séule église de Colonia Valídense !
un chiffne plutôt élevé, car d’habitude nous n’avons guère plus d’une dou??Uie de décès ]^r an. Je rappelle ici par)*Pdièrement six de nos morts, originaires encore des Vallées Vaudoises : ComLautaret née Salomon, de Bobi, déytée le 3 mars 1931, à l’âge de 78 ans. —
Gatydoii, d’Angrogne, décédé le 11
à l’âge de 80 ans. Il était venu en
PBALI. Samedi, 23 courant, a été béni
le mariage de M.Ue Jeanne Adèle Artus
(Adroits de Prali), et de M. Amédée Alexandre Banis (Villesèche). Nos meilleurs
vœux aux époux.
RODORET. Dimanche, 17 courant, a eu
lieu la visite d’Eglise pour cette paroisse.
La Commission exécutive était représentée par son secrétaire, M. le pasteur Ermanno Genre, et par son vice-président,
M. le prof. GÎno Costabel.
Déjà le samedi soir, nos amis avaient
présidé une réunion au Champ-du-Clot, en
nous adressant des messages simples, vibrants, impressifs.
Le diznanche nous eûmes encore le plaisir de les entendre à nos deux écoles du
dimanche. M. le pasteur Genre présida
aussi le culte et, le soir, une réunion aux
Fontaines.
La visite d’Eglise proprement dite a été
pour l’assemblée une occasion d’examiner
à fond spécialement les problèmes qui touchent à la fréquentation des cultes : plusieurs frères ont pris la parole et ont démontré par leurs accents passionnés combien ils aiment leur Eglise et soulraitent
pour elle des temps de rafraîchissement
spirituel.
La visite de ces frèi-es en Christ a été
pour nous le sujet d’une gnande allégresse
et elle produira certainement des fruits ,
bénis.
Au nom de toute la paroisse nous leur
disons encore un merci reconnaissant.
T.
Amérique en l’an 1874, et travailla pendant de longues années comme maître
d’école et, pendant l’intervalle qu’il y eu
entre le départ du pasteur Salomon, au
commencemient ¡du 1875, et l’arrivée du
pasteur Daniel Annand-Ugon, à la fin du
1877, il fut aussi le conducteur spirituel
de la paroisse. — Jean Daniel Bonjour, de
Bobi, décédé le 29 mars, à l’âge de 82 ans.
— Thomas Rostan, du Pomaret, décédé le
l*“*' juin, à l’âge de 83 ans. — Catherine i
Malan née Gönnet, du Villar, décédée le
15 décembre, à l’âge de 81 ans. 11 y a trois
années, elle pouvait encore célébrer ses
noces de diamant, entourée d'une véritable tribu de petits-fils et d’arrière-petitsfils. — Jeanne Bonjour née Geymonat, de
Bobi, décédée le 2’7 décembre, à l’âge de
87 ans.
J espère vous donner d’autres nouvelles |
plus tard.
Bien à vous. .Erxest Trox.
LA TOUR. La conférence de M. le doct.
Olivero sur les maladies des poumons, qui
devait avoir lieu dimanche paste; aura lieu
dimanche prochain, 31 courant, à 17 heures, à l’Aula Magna. Tout le monde y est
cordialement invité.
PRAMOL. Notre école du dimanche de
Peumian a été confiée, cette année, à notre frère M. Ernest Bounous, qui s’en occupé avec amour et avec... succès.
— En l’absence 'du Pasteur c’est M. Gustave Bert, évangéliste émérite, qui a présidé le culte, le dimanche 17 courant, et
une réunion dans l’a,près-midi, à Peumian.
Nous lui exprimons notre reconnaissance.
— Nous avons pu organiser, ces dernières semaines, des réunions chez plusieurs
famüles qui y avaient aussi invité les voisins. Là où la maison était insuffisante
on s’est réuni dans l’écurie. C’est tout à
fait vrai qu’on y prêche, qu’on y chante
et qu’on y prie si bien !
Aux familles qui ont mis à notre disposition leur maison, nos chauds remercîments.
— Nous accusons encore réception, et
toujours avec reconnaissiance, des dons suivants, pour les réparations apportées au
temple : M. Bouchard Jean, baucher, StGermain, L. 10 - M. Long Héli, instituteur, Villlar Pélis, 30 - N. N., Torre Pellice, 25 - M.lle Long Elisa, Turin, 20.
Rep.
POMARET. Le dimanche 10 courant,
notre jeuneæe s’est faite applaudir par
le nombreux public qui bondait le théâtre
du « Convitto » dans la, comédie : « Gl’innamorati», de Goldioni, et dans la farce
exhilarante : « Il Casino âi Campagna ».
Magnifiques les oostrmaes qu’on a fait venir expressément de Turin. Le 17 courant,
nos braves artistes ont répété la soirée au
Sanatorium Agnelli.
— Le dimanche 24 a eu lieu la- réception de 16 catéchumènes et la célébration ^
de la Sainte Cène. Comme toujours, la
fonction a été très imposante.
— M. Comba qui, dimanche 24 courant,
avait présenté à l’assemblée le pasteur
émérite M. David Revel, qui le remplacera pe'ndànt ses trois mois d’absence, est
parti, lundi 25, pour une tournée de conférences en Angleterre et en Iilaiide. Nos
meilleurs vœux et nos prières l’accompagnent dans so'n voyage et dans l’activité
qu’il est appelé à déployer ipoiir notre
Eglise.
SAINT'GEBMAIN. Nous apprenons que
M. J. J. Rivoir laissera, à la fin du mois,
la place de secrétaire de la commune de
Raiint-Germain, place qu’il a occupée pendant 42 ans. Il avait été aupaïavant au
service de l’Eglise Vaudoise, comme régent, à Orbetelln, à Rio Marina et à Coazze,
peiodant sept ans.
Nous souhaitons à M. Rivoir de jouir de
longues années d’un repos bien mérité.
^— Nous exprimons à M. Alex,is Long,
déjà douloureusement éprouvé, il y a seulenœnt deux mois, par la perte de sa fiUe
unique, M.me Hélène Chiodò, notre plus
vive sympathie et ceDe de toute l’église,
pour là peite de son père, M. Jacques
Long, décédé à Saint-Jean.
-— Samedi dernier, las élèves de l’école
dœ Garoussins, dirigés par leur institutrice M.me Ida Ghigou, ont offert à un
nombreux public de parents et d’amis, une
belle fête de famille. Les jeunes écoliers
ont chanté, avec une grande précision, plusieurs cantiques, et récité des poésies et
^ dialogues ; et le public a manifesté sa
joie et sa reconnaissance à M.me Ghigou
par æs vifs applaudissements.
SAINT-JEAN. Lundi, 25 courant, un
long cortège de parents et d’amis, venus
en -partie aussi de Pramol et de SaintGermiain, accompagnait à sa dernière demeure la dépouüle mortelle de notre frère
Jacques Long, originaire de Pramol, où il
avait été pendant de longues apnées ancien du quartier des Pellencs, décédé à la
Oombe, chez sa, fille M.me A. Malan, dans
sa Ql" année.
Que le Dieu d’amour console les parents
affligés.
VILLAR. Nous venons d’apprendre, aivec
le plus sincère regret, la nouvelle de la
mort de notre 'concitoyen, M. Domenico
GùAitto, décédé le 27 courant. Ancien sousofficier des Alpins, iil était, depuis sa retraite, venu s’établir parmi nous et avait,
pendant plusieurs années, occupé avec
dÈtinction des pliâtes en vue, d(ans la vie
de notre petite vüle. Il laisse derrière lui
le sO'Uvenir et le regret d’un homme à la
conscience droite et 'au cœur qui savait
se pencher sur toutes les misères et les
soulager' sans faire distinction de personne.
— Le même jour, quelques heures plus
tard, un no'Uveau deuil est venu frapper
notre faimiîlle spirituelle par le décès de
M.me Barickm Suzanne veuve Aüio, de la
Ruà, qui s’est endormiife dans Celui en qui
elle croyait fermement, après une courte,^
mais très pénible maladie. Que Dieu console, Lui, ces chères îaimiiHes auxquelles
nous ne pouvons, nous, que dire notre sympathie fraternelle et chrétienne.
— Baptêmes et mariages célébrés depuis le juin au 31 décembre 1931. Baptêmes : Pascal Jules et Jean de Humbert
(Serre), le 21 juin; Chairbonnier Berthe
Pauline de Paul (Ciarmis), le 27 septembre ; Barils Eveline Louise de Louis (Ruà),
le l'’^' novembre ; Fbntana Nella d’Etienne
(Teynaud), le 8 novembre; Bertin-Maghit
Christiane de Louis (Teynaïud), le jour de
Noël ; Geymonat Guido Jean de Charles
(Ciarmis), le 28 décembre.
Mariages. Bénis : Donetta Jean Ludovic de Ludovic, avec Rambaud Susette de
Jean, le 18 jufllet ; Cougn Jean Daniel, de
Joseph, avec Geymet Marie Marguerite
de Pierre, le 21 novembre. — Célébrés :
Barclin Alexandre de Etienne, avec Catalin Madeleine de J. Daniel, le 13 juin ;
Fontana Riccardo de feu Barthélemy, avec
Dalmas Lina Ma'rguerite de Jacques, le
27 juin ; Riicca Eniest de J. Jacques, avec
Michelin-Salomon Catherine Suzanne de
feu J. Pierre, le 23 juillet i; Michelin-Salomon Pierre Paul de J. Pierre, avec Gfeydou Pauline de Paul, le 20 août.
Que Dieu bénisse tous ces chers jeunes
foyers et fasse descendre sur chacun d’eux
le vrai b.aptême de vie ! r. j.
* Si *
HAUTES-ALPES. La Voix des Alpes,
l’intéressaait petit journal de nos frères
d’outremonts, nous apporte régulièrement
des nouvelles des Valudois du Queyras et
du Briançonnaisi |Grâce à l’activité de
leurs fidèles pasteUrs et de rniaint laïque,
les Eglises, que Félix Neff a réveillées,
continuent à donner des signes réjouissants de vie et de piété.
La situation alarmante de la Société des
Missions ne les a pas laissés indifférents,
et ces habitants de régions froides et déshéritées, dont la plupart ignorent ce
qu’est l’aisànce, ont su ouvrir leur cœur
et leur bourse en faveur dé l’œuvre missionnaire, si belle et si nécessaire.
Les fêtes annuelles des Missions y mettent à contribution les bonnes volontés et
les talents 'des adultes et des jeunes, et
réunissent, dams un succès croissant, des
foules sympathiques.
Freissinière et DormiUouse ont pu, malgré la crise, envoyer à la Société de Paris une somme qui n’avait jamais été atteinte jus'qu’ici.
Pierrcyrosse, Fontgillarde et Saint-Vérun,.
lou jiliis aut pai dount mingien de pan,
ont pu réunir 2.000 francs dans ce même
but. Les uns apportent leurs économies,
d’autres ont installé dans leurs demeures
de petites industries, qui les occupent
pendant le bng hiver et dont le profit est
destiné aux Missions, qu’on leur a fait
aimer.
Ils ne se désintéressent pas pour cela
des autres œuvres de l’Eglise. Ainsi, une
seule collecte en faveur de l’Evangélisation, a produit 111 francs.
Les églises de nos Vallées, qui comptent
tellement plus de membres que ces petites
congrégations de haute montagnCv ne seront-elles pas émues à jalousie ?
Quadri ed illustrazioni poetiche
delle Valli e delia Storia Valdese:
^ ^ae^e, ^acoe, 'gpaesc
di Jlbct iJIciffc.
Elegante raccolta dì 50 poesìe, riccamente
illustrata, con disegni di Paolo Paschetto.
Si cede al prezzo ridotto di L. 10
nell’occasione del XVII Febbraio.
Spedire vaglia alla
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
^ (Torino) Torre Peilice ^
^ (Aggiungere il 10 0/0 per le spese postali). ' ^
Les familles JALLA, CHAMBEAUD,
REVEL, RICCA, RIVOIRE et COISSON,
ont la douleur d’amwncer à leurs parents
et amis des Vallées le départ ponr la Patrie céleste de leur bien-aimée mère,
grcmd’mère, bellè-mère et tamte
décédée à Cannes, le 17 janvier 1932, dans
sa 93^ année.
« J’ai combattu le Ixui combat, j’ai achevé ma course, j’ai
gardé la foi».
2 Thiinothée IV, 7.
M. Daitd Geymonat et famille sentent
le besoin de remercier les nombreuses personnes qui, par leurs visites et encouragements, ont contribué à soulager leur
père, beau-père et grand-père pendant sa
longue infirmité. '
Villar Pelliice (Bessé).
MM
COMUNE DI TORRE PELLICE.
COMUNICATO.
ASSISTENZA INVERNALE. A'/» Comunicato
(2(i Gennaio 1982-X“).
Errata corrige; Nel Comunicato X°, al nome
del sig. Mondon Emilio, L. 50, leggasi invece
L. 10.
ENTRATA :
Croco Rossa. Italiana, a mezzo suo
Presidente (da serata di lieneflcenza),
L. 37,.50 - Dopolavoro Gimeppe Damonte, a mezzo suo presidente ing. L.
Merlo, 75 - Sig. Pasque! EmUio (1“
offerta), 25 - Sig. Marletta Giuseppe,
10 - Sig.ra PiccatiO Margherita, 5 .—
1 seguenti operai, a mezzo cav. Gardiol : Bertalot Giovanni, 7 - Reynaud
Severino, 7 - Uniarte Carlo, 7 - Caiignaiio Lorenzo, 7 - Ronfetto Michele,
6 - Tomasero Davide, 6 — Sig. Bertalot Ruben, 20 - Sig. Gaietto (Tiovauni,
IO - Sig. Gönnet Giovanni, 5 - Spetta■ bUc Federazione Provinciale P. N. F.
(D offerta), 2.800 - Sig. Pcllini Silverio, 15 - A mezzo geom. Ceresole Ermanno, per N. N., 100 - Sig. Bosio
Pietro, 30 - Sig. Genua Domenico, 5 Sig. Carraria-Martinotti, Caffè Trento,
10 - Signa Prassuit Agostina, Pensione Dante, 10 - A mezzo sig. Rostan
Giulio, per N. N., 25 - Sig. Cliarbonnier Enrico, 25 - Diversi olierai, a
mezzo cav. Gardiol, 26,50 - Sig. Vittorio Alb. Cosiabel, moderatoli, 100.
L. 3.374,
U SCITA ;
lo Pagata fattura Cooperativa Operaia di Consumo, del 22/lo/l932, per
razioni tipo 1“, L. 979 — 2“ Pagata
fattura sig. Raviol Cesare, 26/l“/1932,
per razioni condimento, 472 — 3“ Pagata fattura sig. Charbonnier, per
combustibile, 370. L. 1.821,
Rimaneuza X° Comnnioalo
Riscosso XI« Comunicato .
L.
»
6.642,
3.374,
Totale Entrata .
» Uscita
Rimanenza in Cassa
L. 10.016i—
» 1.821,—
L. 8.195,—
Il Segretario Politico:
Tcn.-col. car-. Ettore De Cabous.
s- -mi
4
Institutions Hospitalières Vaudoises.
Dons reçus pendant le 4e trimestre 1931.
ORPHELINAT.
M.mcs et M.rs ; Prof. Teofilo Pons, La Tour,
en souvenir du prof, J. Caisson, L. 20 - Piof.
Achille Malau, Id., id., 20 - Lonig-Btiër, Id.,
id., 100 - Çléanthe et Emanuele Rlvoiro, Torino, 200 - Da'V’id Genre, e.\-régent, FontainesRodoret, 10 - Une mère en France, fleurs en
souvenir du prof. Cdissoh, 25 - Bounous Federico, S. Antonino di Susa, 10 - J. .Sibüle, La
Tour, fleurs en souvenir de M. B. Revel, 20 Comunità Evangelica di Bergamo, Ramo Italiano, a mezzo sig. E. Eynard, 2.50 - Angèle
Long, Saint-Germain, en souvenir de M.lle Caisson, 15 Enrico Pastre, Pomaretto, 100 - Carlo
Grill, Id., 30 - Alfredo et Mai’glierita Long, 20
- Cav. Epaminonda Ayassot, Liiserne SaiiitJean, en souvenir de M.me Elisa Ayassot-Albarin, 50 - Paroisse de Rorà, 20 - Union Chrétienne de Jeunes Filles, Rorà, 20 - En sauvenir de Emma Gay, Pomaret, 5 - NcUa Comba,
Rome, en souvenir de son bien-aimâ çjrandpère Henri Ribct, 200 - Louise A. Monnet, La
Tour, Armaria, 200 - Altavilla et F. Immovilli,
Reggio Emilia, 25 - Eugenia Sorci, Rome, 200
- Susette, Marguerite, Clara, Rita, en souvenir
du cousin, pasteur émérite B. Revel, 20 - C. et
P. H. Tron, in viemoriam, 10 - Borsa Poveii,
Pomaretto, 30 - Angelo Farina, La Tour, 50 Rosina Davit, ViiUar, 40 - Cay, La Tour, 10 Long, Envers Pinache, 10 - Pauline Robert,
Luserne Saint-Jean, 10 - Marie liibe.t, Id., 15
- Argentine Charlxmnicr, Bouissa, La Toni', 10
- Léontine Balme, Turin, 20 - G. Arias, La
Tour, 20 - Jo.seph et Marie Oharhonnicr,
Pianta, Villar, ,5 - Salomon J. Daniel, Envers,
Id., 20 - Charbonnier François, Villar, en souvenir du prof. Coisson, 15 - M.mo J. Cavcglia,
Id., 33,35 - M.lles Marguerite et Pauline Geymonat, New-York, 80 - M.me Drelier, Malnate, 1.000. - Total L. 2.938,35.
« « «
HOPITAUX.
M.mes et M.rs : Ing. Emile Eynaid, Bergamo, L. 100 - Giorgio Pons, S. Torenzo a Mare,
10 - Pauline Pons, 20 - David Genre, ex-regent,
Fontaines-Rodoret, 10 —■ Collecte au quartier
de la Ravadera, La Tour : Albert Frache, 5 Henri Frache, 5 - Loui.s Peyrot, 2 - Jean Rostan, 2 - J. Daniel Annand-Pilon, .5 - Daniel
Jouve, 5 - Beux David, 5 - Famille Cougn, 2
- Etienne Giairae, 2 - Marguerite Stallò, 1,50 Ernest StaUé, 1 - Italia Malan, 10 - Boretto, 2
- Veuve Hugon, 5 - Mélanie Peyrqnel, 5 - Famille Cesan, 5. - Total L. 62,50. — line mère
en France, fleurs en souvenir du prof. Caisson,
25 - Emile Beneeh, pharmacien, Genève, 4e
Versement remboursement Bourse Pellegrino,
500 - Anonyme, Milano, 200 - Alfred et Marguerite Long, Pomaret, 30 - Giovanni Bleynat
fu Giacomo, Id., 60 - Rachele JaRa, Id., en
souvenir de M.me Gay-Biolleij, 25 - Clot Alexandre, Drôme, en souvenir des soins reçus depuis longtemps, frs. 50 = L. 38 - Paroisse de
Rorà, 20 - Comité Wallon, 1J500 - Louise A.
Monnet, Armaria, La Tour, 400 - Angelo Farina, La Tour, 50 - M. Frache, Id., 5 - Famille
Constantin, Id., en. souvenir de la sœur, 30 Ferrier Altert, Perrier, 5 - Pastre Henri, Cannes, 25 - Jean Laetsch, Pomaret, 50 - Henriette
Bertalot, Id., en souvenir de son mari, 25 - Dario Pons, Id., 20 - Terzano Marta, S. Marzano
Olivet, don de reconnaissance, pour l’Hôpital
du Pomaret, 30 - C. et P. H. Tron, in memoriam, 15 - Burton, La Tour, 12,50 - M.me Coïssou-Plenc, Id.,. 25 - M.me Alinari, Id., 75 - Salomon J. Daniel, Envers, Villar, 20 - M.me J. Cavagna, Id,., 33,30 - MJles Marguerite et Pauline Geymonat, New-York, 80. - Total L. 3.501,30.
nnnpnnnpnnnnnnnnnnnnna
Abonnements payés et Dons.
(Le «doit» est entre parenthèses).
1932 : Berlin Luigi, Luscrna S. Giovanni (2)
- Alice Mai alida, Genova - Sofia Servettaz, Savona - Coisson Henry, Angrogna - Benech Rosine, Luserna S. Giovanni (2) - Ixmgo Selma,
Roma - Armiesoglio, Torino (2) - Revel Marin,
Id. - A,va,ssot Ernesto, Roma - Saileng Susanna,
Ma.ssello - Saileng Fanny, Torino - liachel
Jalla, Id. (4,50) - Prochet G., Milano - Rostan
Maddalena, Pomaretto - Barai Slefano, Salza
- Edmondo Pascal, Id. - Geme Pietn), liodoretto - Pon.s Lina, Id. - Ermanno Geni e, l’i ainoUo (10) - Frédéric Genre, Rodoreitto - lìenjamin Tron, Id. - J. Pierre Tron de Pliilìppe,
Id. - Ester Bons veuve Tron, Id. (1) - .1. Piei re
Tron leu Iherre, Id. (2) - Suore O-'ipedale
Valdese, Genova - Cor.sani Emilio, Id. - l,-~emhui-g sì., Milano - K'o.stagno E.stei-, Torino Beux Silvia, Algliein, I" somestie 1932 - i on.s
Emmanuel, Villa.seeca Inferiore - Gi'iire-Heii
Henri, Bouvil - Ocmi-e .Jean, Id. (2) - l'Iot
Pierre, Riclarelto, et 1931 - Ferrier l’anl. id.
- Peyi-onel Manie veuve RaJan, Id. - Grill l';!-nest, Id. (2) - Bres Laurent, Id. (2) - l’i'vrot
Lj’die, 1931 - Mai-eiielti Enrico, l'omaivilo Rilret Antoine, Id. - Coucourde .'.delina. Inverso Pina.scji - KHxìt -J. Louis, Pomari'ilo Chailes Grill. Porosa .Argentina (.5) - l;il«T
Louis, Inverso Pinasea - Giaiei'o Enrico, l’rrosa - Grill Gu.stavo, Pomaretto - lialiiias
Vinee.nl, id. - J’auline Pons, Id. - lìalma
;Vlc.s.saiKlro, Id. (2) - lieynaud J. Pieriv, M.ugat, Montauturn - l.ong Davide. S. Gerimiiio Pe.yronel Henri, Id. - Long Letizia, Id.’- .sti ingat Li'vietta, Id. - Jaliier Emilio, Id. - .laliier
Edvi, Id. - Jaliier Divi, Id. - Long .'dolrn, Id.
- Jahier Clementina, Id. - l.ong Ale\andr,lne.
Genève (I) - Drn.g Lévy, S. Germano - Cardon
dott. Callo, Id. - Vinçon .Albina, id. - Diii ln'.ne
J. B., Id. - Vinçon Guido, Id. - l.ong Idi. Id.
- Jahier Em iro, Id. - Beux Bai théli-niv. Id. Revel Fanny, Td. - Bleynat Allori, Id. (2) -,
Meynier Altert, Id. - Bonrliard Jean. Id. (2) Bonetto Luisa, Id. - iGrill Henri, Id. - \ iiuonMeynier Eli.s»', Id. - Vinçon Aldo, (iine.gna Baimas-Tiirln Pauline, S. Germano (2) - llleynat Emile, Id., et 1931 - Sap]ré Adolfo
Lanitelme Ernosto. Id. - Federico .Jaliiei.
Balme Ales.sandro, Id. - l.ong Akessio. Id.
•Jahier Maria, Id. - iloslan Cesare, Id.
Giacomo, id. - Lanteliiie Allxut, Id. - l!oiiiioiis
Alberto, id. - Fei-rier Allxn io, Td. - Liai nous
Ce.sarjiia, id. - Genicoud 'feresa, Id. (.5) - :\lelehiorri Luisa, Id. - Castagna Luigi, id. ■
con Stefano, id. (1) - Rilx-t J. David,
Rote't i.nigi, Id. - Bouchard Stefano.
RolxM't Carlo, Id. - Bonin Allrerto, Villar
II
Id. (5)
l'ons
'il
Id.
111.
l’t
rosa - Itossat Dina, id. - Balmas Syhio, San
Germano - Rilret Ale.ssandro, Id. - Bon nous EU,
Id. - Soulier François, Id. - Boneiiard .Madeleine, Id. - Bonin 'vedova Anna. Id. - Laliiias
Michel, Inverso Pogte - Bert Catheiine, San
Germano - Avoiidet Atigiistìrr, Id. - A\ondet Lamy, Id. - Pons Louis, Iir'verso Porto Bertalot Jean, Id. - Soulier Daniel, Id. - Balluas Pliilippe, S. Germano -'Comihe Dniis, Inverso Porte - Grill Louise, S. Germano - Vtartinat Henriette, Inverso Poi’te (2) - Gallimi
Maria. Id. - Monne/t Barthélemy, Id. - Rnrlion
Emilio, S. Gei’mano - Martinat Jean, Paris (G)
- Constantin Alice, Inverso Pinasea - Con-iantin Louis, Id. - Constantin Alessandro, Id. Constantin Louis, Id. - Constatili Jean. Td. Griset Banthélemy, Id. - Justet Alexandre, Id.
- Genre Elise, Id. - Travers Jacqueline, Id,
(A suivre).
ORARIO SERVIZIO ccPROVVIDA».
Per avvenuto spostamento di data della
fornitura* le richieste si accetteranno nei
gioirni! 8 e 9 d'ogni mese, dalle ore 9 alle
12 e dalle 14 alle 17. — La consegna della
merce avrà luogo il giorno 17, dalle ore 9
alle 12 e dalle 14 alle 17.
Il Capostazione: Garizio.
CERCASI signorina, età media, evangelica, conoscenza lingue, esperienza
«ménage», per direzione Foyer U.C.D.G.
— Scrivere alla Sig.ra DORA FontanaROUX - Corso Italia, 8 - Milano.
A LOUER appartement de cinq chambres, mansardes, cave, calorifère, lumière
électrique, gaz et eau potable. — S’adresser au Bureau du Journal.
Julc* Tr«n, direeteur-reaponsaiile
Torre Pellice - Imnrunerie Alpine
PER IL XVII FEBBRAIO
OTTIMI LIBRI PER REGALO
Storia dei Valdesi -Ernesto Comba - con numerose illustrazioni e carta geografica, ed. 1930, riveduta ed ampliata
(pag. 436) . . ...........................L. 12,—
Breve Storia dei Valdesi - Ernesto Comba - ricca di
belle illustrazioni e carta geografica (circa pag. 200) . » 4,—
Lettere dì nn carcerato - Arturo Muston - Biografia ed
epistole del martire G. L. Pascale ...» 4,—
DRAMMI STORICI
Il Marchese di Pianezza - Giuseppe Rostain - Dramma
storico, in 4 atti (pag. 72)......................
La figlia dell' anziano - Strong - Dramma storico, in 5 atti
(pag. 52) ........................................
Margherita di Francia - Silvio Pons - Dramma storico,
in 4 atti (pag. 56)..................................
L. 2,25
» 2,50
» 2,
— Aggiungere il dieci per cento per le spese postali —
Indirizzale ordinazioni e vaglia alla
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA - TORRE Pellice (Torino)
POMPE-FILTRI
par Acqua, Aceti, Vini, Liquori, Sciroppi,
OHI, Medicinali, Profumi, Colle.
IMPIANTI PER CANTINE
per Vini Spumentl, per Acque Gassose
e Seitz ■ Catalogo gratis.
BELLAVITA Piazzale Parini, 3
****
BRODOÀCÀRNE
DU rissimo AUkccccli'entc
M'iiza senza
aromi
L’Afvocato STEFANO PBYROT
con studio
ID Torino - Via Hanzool 2, Angolo Piazza Statuto
(Telai. 45878)
In Pinerolo - Via Silvio Pellico, 4 (Tolef. 95)
RICEVE
In Tori e Pellice ogni Venerdì, ore antlinerldlue
In Perosa Argentina ogni Martedì, ore pomorld.
KWrS___
LE PIU’
CONFEZIONI
Al PREZZI
ELEGANTI
PER SIGNORA
PIU’ MITI
m
%
p
w
La MERVEILLEUSE
m
m
m
TORINO - Via Cavoup, 15
«
•m
RICARBON
(Oltre 8.000 calorie)
è il nuovo Carbone per riscaldamento.
Sostituisce vantaggiosamente l’Antracite. Adattasi per qualunque tipo Hi
di stufa coi mìnimo tiraggio. E’ il carbone più conveniente ed economico. Bj
PROVATELO e ne sarete convinti.
Rivolgersi per acquisti all’esclusivo depositario
A. PASQUET - Piazza Cavour N. 7 - Torre Pellice
Geometra PAOLO ROSTAGNO
Via Wigram, 6 - Casa Chanvie, Primo Piano
TORRE PELLICE
TUTTI I LAVORI TECNICI RELATIVI ALLA PROFESSIONE
AGISCE DA INTERMEDIARIO
PER LA COMPRAVENDITA DI STABILI
DI QUALUNQUE NATURA
ED ACCETTA LE RELATIVE COMMISSIONI
J