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Cinqaante-dnqaidine année.
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9 Mai 1919
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
VaUées Vaudoises ... Vr ""
Italie ... • • • . iJ^r. 4,—
Etranger î
Plusieurs abonnements à la même adresse . 6 —
SX'’ *«>11. ¿...««k.
Pour 6 mob
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------- choscBwaies, honnêtes, jnstea, pores, aimables..... dignes de louange, occopent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE; Ee Chrétien et la politique
E’Eglise de TurirP— Evangélisation
de l’Italie — Res premiers luthériens
en Amérique — Chronique vaudoise
— Nouvelles et faits divers — Nouvelles politiques.
Le Chrétien et la politique.
On dit qu’il y a deux passions qui
poussent facilement au fanatisme: la religion et la politique. Nous comprenons
aisément la chose car c’est ce qui nous
tient le plus à cœur. Il y a la patrie-céleste et la patrie .terrestre, nous tenons
aux intérêts de l’une et de l’autre et nous
pouvons être fidèles à l’une et â l’autre.
Il faut cependant avoir le courage de le
confesser franchement, la patrie terrestre doit passer en second lieu, laissant
la place d’honneur ala céleste. Cela est
bien évident, car la terrestre n’est que
pour un temps, la céleste est pour l’éternité. S’il y a donc des intérêts en conflit,
toujours avçc l’esprit de la justice, les
religieux ont le pas sur les autres,.
Le chrétien, nous l’avouons, se trouve
parfois en présence de grandes difficultés :
aimant sa patrie terrestre, peut-il s’en
désintéresser quand elle est en danger,
quand elle est menacée par des ennemis
implacàblee, durs et cruels, ne cherchant
que sa ruine ou sa destruction? Cela dépend; si la cause de la patrie est juste,
il doit se jeter dans la mêlée et aller jusqu’au bout, coûte que coûte, c’est son
devoir, il n’a pas le droit de s’y refuser.
Si, par contre, il a le sentiment que la
cause n’est pas du côté du droit, il doit
se tenir à l’écart, tout en n’étant pas
inactif, car même alors il doit agir, mais
en éclairant ses semblables, mais en
priant.
Nous admettons le fanatisme aveugle, mais pour les inconscients, pour
ceux qui ne veulent pas raisonner. L,e
chrétien n’est pas du nombre, et par le
fait qu’il est chrétien, qu’il a choisi, il
doit être au clair et sachant distinguer
entre le bien et le mal. .
Nous ne comprenons pas que dans la
dernière guerre les chrétiens allemands
aient gardé le silence le plus absolu; il
est impossible qu’ils n’aient pas vu de
quel côté était l’agression, et c’est un
mystère que ces milliers de pasteurs
n’aient pas eu le courage d’uh JeanBaptiste ou d’un Elie. Oui, mystère,
mystère profond qui ne peut être expliqué que par un aveuglement produit par
le grand ennemi des âmes. Aujourd’hui
on constate le résultat de ce silence
voulu; c’est un désastre économique et
moral.
Le chrétien, malgré sa noble devise,
malgré son beau nom est exposé à des
chutes redoutables qu’il déplorera, car
il peut se relever, mais qui n’empêcheront pas les désastres, soit au sein de sa
famille, soit au sein des nations. Un acte
suffit non seulement pour le laisser de
côté, mais aussi, et surtout, pour faire
peser sur la cause du Christ qu’il représente, une tache funeste qui peut retarder des années et des années son triomphe.
Il nous semble donc qu’en présente
de deux intérêts qui nous tiennent à
cœur, quand nous risquons d’affaiblir la
cause de notre Maître, il vaut mieux
battre en- retraite, laissant à d’autres
qui n’ont pas la même responsabilité ces
questions brûlantes qui divisent les peuples. Il n’y a pas à hésiter sur ce point,
car nous avons devant nous l’exemple
du Maître : rendre à César ce qui' est à
César et à Dieu ce qui est à Dieu, grâce
à ce principe qui ne souffre point d’exception, il a accompli sa noble tâche, en -,
attirant tous les hommes à lui et en n’éloignant personne pour des motifs politiques.
Le grand point est de savoir si nous
sommes du côté de la justice, de 1& vérité'. Une fois persuadés de la chose, il
n’y aura qu’à agir, et pour avoir cette
persuasion, il nous faut avoir Dieu pour
conseiller. ;
Malheureusement, parfois, nous croyons pouvoir nous en dispenser, nous
croyons être sur le bon chemin et agir
avec nos propres forces ; c’est alors que
nous tombons trop facilement et que
nous entraînons avec nous les masses
qui doivent subir les tristes conséquences
de notre orgueil, qui a cru pouvoir se
passer des conseils de notre Dieu.
Le chrétien a sa place dans la politique
sur laquelle il peut exercer une influence
inC^culable, mais à la condition qu’elle
soit hoilnête, loyale et juste.
C. A. Tron.
élan du cœur, envers des inconnus, mais
iqu’jl savait être des frères en Christ.
Cependant, cet élan généreux n'étant
que -passager, voilà une Eglise bien connuev appréciée par tout Vaudois, composée de tous les éléments protestants
des différentes nationalités, donnant en
eela un exemple presque' unique, voilà
une Eglise ayant à sa tête un Consistoire
bien décidé à remplir sa tâche, prenant
l’initiative d’une collecte dans le but de
former un fonds dont l’intérêt puisseêtre affecté à une augmentation de la
pension bien maigre donnée jusqu’ici.
Cette Eglise, est-il besoin de la nommer?
c’est Turin, qui avait déjà fait un grand
effort lors de la collecte pour le fonds des
ouvfiërà et pour celui des orphelins de
L’ÉGLISE DE TURIN.
Lé Lien, organe de la paroisse de Turin, nous apporte une excellente nouvelle, digne d’être admirée et imitée. Depuis longtemps dans nos Synodes on a
soulevé la question de la caisse des veuves et des pasteurs en retraite. Il nous
souvient d’avoir entendu des discours
éloquents, touchants, mais tout s’était
arrêté là, à des paroles brûlantes d’affection. Cependant la semence jetée dans les
cœurs a germé, et dans ces temps-ci où
tous réclament des augmentations sensibles, parfois même effrayantes, nous
nous sommes dit; que vont faire ces ouvriers, et les compagnes de ceux qui ont
donné leur temps, leur vié pour la cause
de Christ?
Dieu a suscité un ami qui, tout en n’étant pas Vaudois de naissance, ni même
membre de l’Eglise Vaudoise, a pensé
à ceux (}ui dans le silence et dans l’abattement acceptaient leur sort sans murmurer, sans se plaindre, d’un air résigné,
et que cet ami puisse être mille fois béni
pour cet acte de générosité, pour cet
guerre, c’est Turin qui c^çorq prend* la ^
noble initiâtive, éri^oulàîit 4ïfirmèr-sa ‘
reconnaissance envers ceux qui ont prêché ou qui lui annonceront la bonne nouvelle.
La première liste de souscription pu-i
bliée par Le Lien nous donne déjà un
total de frs. 41.835. Ce résultat est des
plus flatteurs, et s’il est vrai que quandi
la bourse est ouverte les cœurs sont con-i
vertis, nous félicitons l’Eglise de Turin;
Nous laissons de côté les éloges, les
termes flatteurs, mais nous tenons à remercier le ¡Consistoire et l’Eglise de Turin de cette belle et noble initiative.
Oui, chers frères, vous avez mille fois
raison. Dans ce monde agité, dans ces
moments si solennels, nous avons besoin
de nous appuyer sur Dieu seul et sur sa
Parole que vous voulez entendre, qui
vous édifie, qui nous console, et par votre
élan généreux vous dites aux pasteurs
en activité et à ceux qui sont à la retraite :
Nous ne vous oublions pas; nous ne somr
mes pas des ingrats.
Devant une semblable initiative il est
impossible qu’on s’arrête là; d’autres
suivront, puisque on a commencé.
I Un ex-Turinais.
■ ; ' I, • î ■_
EvangisatiÉïlialie.
' Voici ce que le pasteur L, Rostagno^
qui se trouve en Suisse, adresse à la « Setnaine Religieuse » de' Genève:
L’Eglise Vaudoise du Piémont est toujours fidèle à sa tâche. En regardant en
arrière à l’œuvre accomplie pendant
l’année 1918 dans notre champ d’évangélisation, nous ne pouvons qu’être saisis
d’admiration par le fait que, malgré la
longue et affreuse tourmente, cette œuvre continue à subsister, surmontant des
obstacles qu’au début de la guerre nous
aurions crus insurmontables. Ceci est
vraiment pour ndus une preuve de la
bonté de notre Père céleste, c’est vraiment le sceau de sa bénédiction sur notre faible activité.
T
, Le nombre de nos ouvriers a considé
rablement diminué, notre situation financière est toujours grave et précaire,
îles difficultés de la vie ont continué à
augmenter ‘rapidement; et, toutefois,
nous n’avons été obligés de suspendre
l'œuvre dans aucune des localités où
nous l’avions commencée, même si ça
et là, nous avons dû nous contenter de
faire simplement visiter les Eglises et
les stations qui avaient auparavant un
ouvrier â poste fixe. D’autre part, cette
année encore, nous pouvons dire que les
occasions de prêcher la Parole de Dieu
dans 1 Eglise et au dehors, et les occasions de faire du bien, matériellement et
spiritueilement, à des êtres souffrants de
tous geteres AisdntWuItîiïliè« autdurde
nous de telle façon que toute notre activité ne pouvait pas y suffire.
Dans toutes les grandes villes notre
œuvre a été intensifiée, même dans celles
où il semblait impossible qu’elle se développât normalement, et les campagnes
n ont pas été ensemencées avec moins de
zele partout où la chose a été praticable.
L’œuvre en faveur des soldats a continué et augmenté son activité soit au
front, soit à l’arrière.¡Des milliers et des
milliers.de lettres, de cartes, de paquets,
de journaux, de traités, de NouveauxTestaments ont été envoyés sans interruption par les différents Comités, notamment par celui de Turin pour l’assistance
morale et spirituelle des soldats évani géliques; ils furent expédiés au front à
des adresses personnelles et apportèrent
ainsi à nos chers soldats, au milieu des
horreurs de la guerre, un rayon de sympathie, de bienveillance et d’amour.
• Aussitôt après les grandes victoires qui
conduisirent l’armée italienne à Trente
et à Trieste, l’Eglise Vaudoise sentit qu’il
était de.son devoir d’apporter l’Evangile
dans, cette région ; elle comprit'qu’après
la délivrance politique que ces villes, si
chères à nos cœurs* de patriotes, avaient
obtenue, elle devait travailler à leur rédemption morale et: religieuse. Pour
Trente, nous rencoptrâmes des diffipultés
de la part du, gouvernement militaire
de la région, taudis que les portes de
Trieste npus furent immédiatement ou-,
vertes..,,
Nous sommes heureux de pouvoir dire
ici que le pasteur que notre Administration y a envoyé reçut le plus cordial accueil de la part de son collègue de l’Eglise.suisse, Schalandeck, qui se ré
jouit de voir arriver dans la ville libérée
le représentant de la vieille Eglise Vaud.pise^du Piémont. Vu l’intention de sa
congrégation; de,.langue allemande de
S unir à celle de la Confession d’Augsbourg, qui, était sans pasteur et qui possède un beau lieu de culte, M. Schalandeck, d’accord avec son Conseil d’Eglise,
a bien youlu généreusement prêter sa
çhapefie au pasteur italien, inviter les , .
2
'.'â
membres de son Eglise de langue ita»
lienne à fréquenter nos réunions, et parler en termes émus d®’l’Eglise vaudoise.
Nous lui en exprimons potre vive reconnaissance. Grâce à l’activité inlassable
de notre ouvrier, secondée par le zèle
de quelques laïques, il a pu, quelques
semaines après son arrivée, c’est-à-dire
le jour de Noël, et quoique le temps fut
à la pluie, annoncer, à Trieste, l’Evangile
à une soixantaine de personnes, dont un
certain nombre s’approchèrent de la table du Seigneur. Depuis lors, les cultes
ont lieu régulièrement tous les dimanches. Pendant que nous traçons ces lignes, nous apprenons avec joie que notre
pasteur a dû se rendre le 21 avril à Pola
pour y présider le premier culte évangélique en langue italienne et y administrer un baptême. Ce sont les commencements modestes, mais pleins de promesses pour l’avenir, de l’œuvre que l’Eglise
Vaudoise se propose d’accomplir dans
les villes qui vont être réunies au Royaume d’Italie. Louis Rostagno.
L’enterrement des morts devint la prin- célébration de la Sainte-c4he pour les,
cipàle occupation des, vivants. Le pas- tisonniers protestants, au nombre d’uné
teur tomba malade à, son tour et mourut soixantaine. Le culte a été, présidé par
en février. C'est ainsi que ce rivage infor- l’aumônier G. Del Pesco, venu extuné fut le témoin de la vie des premiers pressétnent de Rome, ce dont nous le reserviteurs de Dieu dans notre Eglise en mercions sincèrement.
Amérique. NAPLES. Gw Evangelici all’on.
Le Vendredi-saint ne vit plus que Orlando. V Associazione Nazionale fra
cinq survivantà. Munck remplit les dou- gli Evangelici d’Italia ha inviato all’on.
bles fonctions de capitaine et de chape- Orlando un telegramma in cui, pl^n. ; , dendo al contegno fermo e dignitoso della
. delegazione italiana a Parigi davanti
En mai, il tomba dangereusement ma- condotta senza sincerità nè giustifi
lade et crut sa dernière heure venue. Il nazione del presidente Wilson, che dopo
donna ses derniers ordres et il fit son tes- essere venuto a segreta transazione coi
tament qu’il termina par ces mots : più potenti alleati, pretese di salvare i
« Adieu.au monde, Mon âme je te re- ‘principì da esso
mati, solo per la parte che tocca i sacri
mets à Dieu ». - ...........•
inoppugnabili diritti d’Italia, con la siII revint à la vie tandis que deux autres «cura coscienza che il paese ‘persisterà
— " r , , A TVVI.AC«. V/XAlb' X* --------
compagnons succombèrent encore. En unanime con calma e serena fermezza
juillet, quand la mer devint libre, aidé nelle sue legittime rivendicazioni, che
des deux derniers survivants, il reprit le ¡ «on possono essere ostacolate da alcun
, . , ^ i u j * popolo veramente civile, meno che mai
chemin du retour et aborda en septembre re
Caporal Majof
ROSTAN LOUIS PHILIPPE
de Praly
resté au front pendant plus de 3 ans, il
fut blessé - mort le 13 novembre 1918 à
l'Hôpital de Luserne.
NB. — Notre honorable correspondant
nous prie d’annoncer à nos lecteurs qu’après deux années pendant lesquelles les
difficultés suscitées par la guerre l’ont
empêché de venir visiter ses souscriptfeurs genevois, il espère enfin pouvoir arriver dans notre ville vers le 26 avril. Il
rte compte pas faire, cette fois, de conférence à Genève. Nous n’avons pas besoin de le recommander au bon accueil
de tous les amis de l’Evangile. — Réd.
au Danemarck. Il fit avec courage et noblesse son triste rapport au roi et eut la
joie de voir la publication de son livre
qu’il avait terminé par une* belle prière»
Il mourut en 1628.
Le Danemarck h’a jamais ni occupé,
ni réclamé Nona Dania. Quoi qu’il en
soit, il est juste de rappeler que cette terre
glaciale a offert un home et une tombe
dalla evangelica e libera America, espri: me la sua incrollabile fiducia nell’ulteriore azione del patriottico Governo che
condusse l’Italia alla vittoria.
h’ Associazione Nazionale fra gli Evangelici italiani ha anche pubblicato un
manifesto con cui plaude all’atteggiamento sereno, dignitoso, risoluto della
■ delegazione italiana in cospetto al clamoroso disconoscimento in atto dei principì di giustizia per cui i popoli delle de
à ces premiers colons luthériens dans r A- ; mocrazie combatterono l’aspra guerra.
... . . r Cz-klrt -Fr» rt «-4 V»i rv tYÌ O fT ftl ìli H 1 T*1 t.t’.l . R3C1*1
mérique du Nord et à ce premier pasteur ' Solo facendosi omaggio ai diritti, sacri
^ ... +„«.,rn-iià ’ nella storia e nella coscienza universale
de notre Eglise qui y a vecìi, y a travaille , popolo italiano, che, volontariamente
lES PREHERS LUTHfRIERS EM AIÈRK.
et y est mort au service de Dieu et de ses
frères. Prof. Wackernagel.
(Témoignage).
En 1619, une année avant le «Mayflower », deux vaisseaux montés par 66
hommes 4'iittaient les côtes danoises
sous la conduite du capitaine Jens
Munck. Le but de leur voyage était de
licouvrir la route des Indes par Je NordOuest.
La traversé® fut facile. En juillet ils
touchent le Grœnland, traversent la baie
de Hudson et débarquent en août à
Churchill River. C’était en 1619. (Trois
siècles plus tard, dans les mêmes parages, ,Roalf Amindsen découvrit un chemin pour aller dans l’océan Pacifique
par le détroit de Behring. La voie est
ouverte: mais il est probable qu’elle ne
servira ni au commerce, ni à l’évangélisation). '
Le capitaine Munck prit possession de
la terre au nom du roi Christian IV et
lui donna le nom de « Nova Dania »,
Comme la bonne saison ne dure que deux
mois dans ,ces régions, il débarqua et y
prit ses quartiers d’hiver.
Ce sont ces 66 marins qui furent les
premiers luthériens établis dans l’Amérique du Nord. Parmi eux se trouvaient
un pasteur nommé Reamus Jensen. Nous ■
trouvons dans le journal du capitaine
Munck publié en 1624 des détails sur la
vie de ces premiers colons.
Tout alla bien au commencement. La
santé était bonne, les hommes s’occupèrent de leurs affaires et firent du sport.
La fête de Noël fut célébrée par un repas
spécial. Après le culte et la sainte communion, selon une vieille tradition danoise, chacun, dans la mesure de ses
moyens, fit au pasteur un petit cadeau.
Comme l’argent faisait défaut, quelqüesuns lui offrirent des fourrures de renard
blanc. Le pasteur les utilisa pour ses
gants.
Après Noël, la joie s’envola du campement. L’hiver fut long, dur. Les difficultés, les privations, la pialadie, le scorbut, mal terrible qui fait plus dp ravages
que la maladie, la famine, la tempête, la
guerre, éprouvèrent cruellement la colonie. Les hommes moururent rapidement après trois semaines de souffrances»
CHRONIQUE VAUDOISE. ■
ALEJANDRA( Santa Fè). Nous recevons de M. Pedro Tourn la nouvelle que ^
M. Pierre B. Tourn est décédé à Esquina,
dans la province de Corrientas, à l’âge
dé 81 ans. Le défunt ayant encore des
parents aux Vallées, nous remercions”
M. Pedro Tourn qui a bien voulu nous
communiquer cette nouvelle. ’
FLORENCE. L’Eglise de Via Manzoni a eu une excellente idée : elle a initié
une collecte pour la caisse des émerites
en mémoire du pasteur Jean Rachat, qui
a laissé lui-même pour cette œuvre la
somme de 500 francs.
FORANO. Notre frère, l’ancien Munzi,
a présidé les cultes pendant ces deux
derniers dimanches, mais nous sommes
heureux de pouvoir annoncer que la Table a appelé M. G. Bertinatti à desservir
cette Eglise pendant quelque temps.'
Avec sOn zèle bien connu, il ne pourra
que faire du bien à Forano et montrer
aux habitants que si M. Angelini a été
rappelé plus haut, l’Evangile qu’il a
prêché continuera à l’être avec la même
fidélité et au nom du même Maître.
LA TOUR. Samedi dernier a eu lieu
la bénédiction du mariage du lieutenant
d’artillerie M. Gino Marcanie, de ScWo,
avec M.lle Hélène Gönnet, du Fort. Les
époux sont partis pour Pise où nous leur
souhaitons du bonheur et de la joie dans
l’accomplissement de leur devoir.
— Dimanche nous avons eu la dernière réunion de la jeunesse dans 1 école
de Ste-Marguerite, plus nombreuse encore que celle qui a eu lieu lors de la visite d’Eglise. Nous espérons, D. V., clôturer le mois prochain par une course.
— Lundi dernier eurent lieu les obsèques de la jeune Olga Chauvie, décédée
à Ste-Marguerite. Cette jeune fleur, trop
tôt flétrie, s’en est allée avec une pleine
connaissance de son Sauveur et de son
Dieu, ce qui doit être une grande consolation pour les parents aflligés.
— Lundi aussi, dans le temple de La
Tour a éu lieu un culte spécial avec la
a prezzo di sacrifici, contribuì a scuotere
i gioghi, può sopra i sicuri fondamenti
essere instaurata la pace futura e con
essa la Società delle Nazioni, garanzia
della pace nella giustizia.
L’Italia resistendo assolve il proprio
debito nazionale, ma insieme difende i
principì di giùstizia nel mondo.
• Di tali principi serenamente, all’infuori
e al di sopra di ogni interesse economico
di classe, di caste, 0 di Stati, il sentimentodegli evangelici in Italia, come nella libera America, è all’avanguardia.'
Nous reproduisons ce communiqué du
Piccolo de Naples, mais uniquement pour
protester contre une telle adresse au nom
des Evangéliques, ce qui n’est, en réalité,
que le résultat de quelques personnes qui
nous sont inconnues et qui n’ont aucun
droit de parler en notre nom. Rédaction.
PISE. Nous recevons une lettre du
docteur Meynier qui nous dit combien
son Eglise a été bénie et quel beau jour
de Pâques ils ont eu.
POMARET. Lundi dernier ont eu lieu
les obsèques de Madeleine Micol veuve/^
Pons, née à Massel et décédée aux Giles,
le 3 mai, à l’âge de 76 ans. Femme énergique et bonne, elle a consacré sa vie à
sa famille et au travail. Nous adressons
aux parents nos sincères condoléances.
ROCHEPLATE. Dimanche dernier,
le premier du mois, le culte a été présidé
par M. le prof. Jean Jalla. Le pasteur de
Prarustin se trouve encore actuellement
à Florence.
SAINT-GERMAIN. Le 10 avril eut
lieu à St-Germain la sépulture du vieillard Baral Jean Jacques de Maneille,
qui dans sa dernière maladie a été soigné
avec affection par sa fille M.me Louise
Jouve. Ce vieillard a trouvé en JésusChrist son Sauveur: son départ a été
édifiant par les sentiments de paix et
de foi qu’il manifesta sur son lit de mort.
— Le dernier dimanche d’avril M. le'
pasteur Arpaldo Comba reprit la direction de sa paroisse, en disant à ses paroissiens combien il était heureux de
pouvoir le faire, après ces quelques années de séparation forcée.
— Quoique en retard, nous tenons à
signaler la mort de Mêlante Blegnat, compagne d’un des fils du maire de St-Germain.’ Cette sœur, qui revenait des EtatsUnis, a succombé à Gênes, et nous exprimons aux deux familles frappées par
ce deuil notre vive sympathié chrétienne.
Carabinier à cheval
BOUNOUS ELI ADOLPHE
de Pramol
né le 23 mars 1897'i
décédé le i décembre 1918 à Trieste.
MENUSAN FRANÇOIS EMMANUEL
des Adroits de Praly
emporté par une avalanche, le 6 février 1919
15, •
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUD01SES.
44.me Liste de Sousgription.
Sig. Long Giacomo, Ronc di
S. Germano (Orfanotrofio) L.
Sig.ra G. Gay, Curt (Rifugio) »
Sig.ra Carolina Godin, Prarostino (Id.) »
Sig. G. Long, istitutore. San
Giovanni (Id.) »
Sig.ra Meyron, Villar (Id.) »
Sig.na Maddalena Coìsson,
Angrogna (Id.) »
Sig.na Natalia Ferrini, Pisa, .
a mezzo sig.ra Boldrini (Id.)»
Sig.na Paolina Robert, San
Giovanni (Id.) »
Sig.na Carolina Frache (Id.) »
Sig.na Maria Ribet, U. S. A.
(Id.) ' »
Una Amica (Id.) »
Miss M. Dods, a mezzo sig.ra
Boldrini (Id.) »
Sig.ra Enrichetta Forneron,
iRoc di Prarostino (Id.) »
Sig.ra Lina Ginoulhiac, in memoria del suo caro fratello
sig. Gustavo Frizzoni (Id.) »
Sig.ra Emilia Henking-Ginoulhiac, Bergamo (Id.) »
L.
10—
2,
3,
10,
2,
10,
5,—
5,
10.—
10.
50.—
50.
192,—
Listes précédentes » 27.171,25
Total lu. 27.363,25
Lit Doct. Chcv. Amédée Rostan.
8.me Liste de Souscription.
Sig. e Sig.ra A.Comba, pastore,
Genova L. 25,—■
Sig. Giulio Comba, Id. » 15,—■
L.. 40,—
Lisies précédentes» 6.200,—■
Total L. 6,240,
'■'ü
'ï;
‘ i* -rt
'Wt
3
W-
3^..
í
I
fe:'";
SOTTOSCRIZIONE
in onore dei nostri ceduti
c per i nostri orfani di guerra
20» Lista. ' *
Somme prececlenH h. 138.235,03
Angelico Zanna, Schiavi » 3,—
Clelia Banchetti, Firenze {46) » 10,—
Peyran Maria, Riclaretto ' » 5,—
Barus Antonio, Riclaretto » 2,50
Viglielmo D.de, Riclaretto (71) » 5,—
Pons Emanuele, Riclaretto » 5,—
Massel Francesco, Riclaretto » 5,—
Unione Cristiana delle Giovani,
Riclarettp • » 21,45
Angelo Peranzoni, Savona (72) » 50,—
Società Operaia, Prarostino (32)» 20,—,
Monnet Daniele, Prarostino (32)» i,—
Famiglia Paschetto, Riccarde
di Prarostino (73) » 25,—
17 Febbraio, Prarostino (74) » 77,—
Rodolfo Gasparotto, Roma » 5,—
B. CelU, Verona (2) » 50,—
Marigo Maria, Verona" » 10,—
Corà Mario, Verona »’ 5,—
Corà Carlotta, Verona » i,—
Cesellini Francesco, Verona » 3,—
N. N., Verona » i,—
G. D. Billour, Vallecrosia » 20,—
M. B. B., Pinerolo » 5,—
Armando Semadeni, Poschiavo » 6,25
Sig. e sig.ra Micol, Grotte » 100,—
Vari, Grotte » 5,—
Totale D. 138.676,25
(3} In memoria del nipote Mino Giampiccoli.
(33) In memoria del caduti di Prarostino.
(46) In memoria del cugino Arturo Aprosio.
(71) Per riconoscenza verso Dìo che gli ha conservato i figli.
(72) In memoria della diletta consorte.
&3) In memoria di H. Nicodemo Paschetto caduto per
la Patria:
(74) Per la targa coi nomi dei caduti di Prarostino nel*
l’erigendo Istituto.
NOUVELLES ET FAITS DIVERS.
Miss Hélène Keller, la célèbre jeune
femme de lettres sourde, muette et aveugle, épouse, paraît-il, son secrétaire, M,
Peter Fagan. Grâce à sa vive intelligence,
à son énergie extraordinaire et à l’admirable dévouement de son institutrice.
Miss Sullivan, Hélène Keller était devenue une des femmes les plus instruites
des Etats-Unis: elle sait plusieurs langues, et elle les parle, car cette muette
a appris à parler.
Miss Keller a écrit le 11 novembre à
M. Robert Lutz, l’éditeur de Leipzig,
pour le prier de Verser aux’œuvres de secours pour les soldats allemands devenus
aveugles par suite de la guerre tous les
bénéfices qu’elle pourrait réaliser par la
vente des éditions allemandes de ses ouvrages. Elle sait gré au public allemand
de l’avoir souvent encouragée et réjouie
dans son travail par l’accueil empressé
qu’il a fait à ses publications, comme à
celles de son institutrice', M.me Maly née
. Sullivan. Miss Keller ajoute qu’elle est
neutre, mais que le pays de Beethoven,
de Goëthe, de Kant et de... Karl Marx ne
peut être pour elle qu’une seconde patrie.
— Nous n’allons pas nous étonner en
apprenant que M.me Lloyd George a
été élue membre du Conseil municipal
de son dictrict, réunissant à peu près tous
les suffrages. M.me Lloyd George mérite bien cet honneur puisqu’elle a travaillé avec une grande activité à faire
comprendre aux femmes leur devoir de
s’occuper de la vie civile et politique.
— Le docteur Dixon qui, après dix
ans de ministère au Tabernacle de Londres, retourne en Amérique, a eu des
adieux touchants, toutes les Eglises de
Londres ayant voulu lui manifester leur
sympathie. Au service d’adieu, les membres de sa congrégation lui offrirent un
chèque de 25.000 francs 1
—' Le rév, Logan, aumônier des gardes
Ecossaises, vient d’être appelé comme
pasteur à Cambridge.
— Un évêque anglican ayaht fait fonctionner dans la cathédrale le primat des
Eglises orthodoxes serbes, un pasteur
anglican a cm de son devoir de protester'
contre ce culte idolâtre.
— Le clergé anglican sc débat dans la
lutte contre la cherté des vivres. On demande la révision des bénéfices qui sont
d’une disproportion colossale, et on a
raison.
— L’opinion des journaux américains
sur la Ligue des Nations.
On mande de Washington à la Morning Post;
Le Literary Digest de New-York a
adressé à tous les directeurs de journaux
un questionnaire dans lequel ils sont invités à faire connaître leur opinion sur le
projet de Ligue des Nations du président
Wilson.
1.377 directeurs ont répondu: 718 sont
en faveur, et sans réserve, du projet; 181
s’y montrent résolument hostiles et 478
l’acceptent, mais sous certaines conditions.
La classification des votes, d’après les
partis politiques, donne les résultats suivants :
Parmi les républicains, 114 acceptent
le projet, 306 y sont favorables conditionnellement et 107 le repoussent.
Les journaux démocrates votent ainsi :
379 oui, 18 oui conditionnels, 47 non.
La presse indépendante donne 26 oui,
31 oui conditionnels, et 8 non.
{Radio).
SUISSE. Genève et la Société des Nations. Dans sa séance du 10 avril, la Commission de la Ligue des Nations, siégeant
à Paris, a désigné, par 12 voix sur 19,
et conformément à l’avis du président
Wilson, la ville de Genève comme devant
être à l’avenir le siège permanent de la
Société projetée. Cette décision ne sera
définitive que lorsque toutes les puissances participant à la Conférence de la
Paix l’auront délibérément ratifiée, mais
on paraît s’attendre assez généralement
à cette ratification.
Cette nouvelle, répandue dans notre
ville au moment où notre dernier numéro
allait sortir de presse, y a naturellement
produit une vive et joyeuse émotion. Le
fait a été aussitôt commenté en tous sens
par la presse genevoise et suisse et même
aussi, le dimanche 13, dans la chaire dé
notre cathédrale protestante. Notre population ne peut évidemment qu’être
fière du fait que le passé intellectuel et
moral de notre cité, plus encore que sa
situation géographique et ses institutions
politiques, lui a valu l’insigne honneur
qui vient de lui échoir.
Cependant, toute médaille a son revers. Le développement matériel et social qui serait la conséquence forcée de
cette « capitalisation » de Genève n’élargirait évidemment la situation d’un certain nombre de nos concitoyens que pour
rétrécir, en vertu du jeu de la concurrence, celle de beaucoup d’autres. Et
quelles seraient les conséquences de cette
transformation au point de vue des
croyances et des mœurs? Nous nous demandons naturallement si la Genève
évangélique qui, depuis longtemps déjà,
ne joue plus dans notre canton que le
rôle d’un îlot assiégé de toutes parts par
l’afflux d’une population adventice, serait vraiment capable de faire convenablement valoir le talent qui lui a jadis
été confié, de faire briller, avec plus d’éclat encore, le flambeau qui jadis était
allumé sur son petit fanal. En tout cas,
noblesse oblige, et, si nous devenons le
siège central de la Société des Nations,
il nous faudra nous élever à- la hauteur
des devoirs mondiaux que cette nouvelle
dignité nous imposera. Si Dieu nous appelle à cette redoutable mission, qu’il
nous donne lui-même la force de la remplir avec fidélité et avec succès I
f V !
. — Les divorces à Genève. C’est avec
humiliation que nous avons lu dans là
Suisse du 12 avril, sous ce titre: «Un
record », l’article suivant, qui est signé;
« Loisel ».
«La Suisse est un des pays d’Europe
où l’on divorce le plus facilement. Gerrève
est de tous les cantons suisses celui où
l’on divorce le plus.
« En I9I6, les tribunaux genevois ont
prononcé 211 divorces. Ce qui représente
la dissolution de 7.5 Unions conjugales
pour iOOO couples établis. Cette proportion de 7.5 OjOG est de beaucoup supérieure à celle dés autres cantons. BâleVille, Zurich et Neuchâtel, qui viennent
directement après Genève, ont respectivement la proportion de 4.5, 4.4 et
4.10 OiOO. Les autres cantons sont tous
au-dessous de 3,3, et la moyenne de la
Suisse n’est que de 2.6.
« 41 divorces ont été prononcés à Genève pour adultère. Ce chiffre n’est atteint par aucun autre canton. « Le chiffre de 233 divorces en un an
n’a été dépassé qu’une fois, en 1913, où
les tribunaux ont prononcé 266 jugements. Depuis 1908, le chiffre des divorces a toujours dépassé 200, sauf dans
l’année 1910, où il n’était que de 199g
«Au mois de mars, la commune dé
Plainpalais a annoncé le divorce d’époux
qui s’étaient mariés le 8 janvier et qui
avaient déjà obtenu leur divorce le 22
janvier suivant, soit 14 jours après !
« En présence de ces chiffres et de ces
faits, on ne peut que se féliciter de la tendance nouvelle qui se manifeste au Tribunal de Genève dans le sens d’un plus
grand effort pour concilier les époux désunis^ et d’une plus grande rigueur dans'
l’examen des motifs allégués.
« Etre la ville d’Europe où l’on divorce
le plus n’est pas un titre dé gloire dont
on puisse particulièrement se vanter. La
capitale de la Croix-Rouge,, des Unions
chrétiennes et de la future Ligue des Nations pourrait peut-être ifaire quelques
progrès dans ce domaine spécial ».
L’auteur de cet article à cent fois rason d’attirer sur ce fléau particulier Tat-.
tention de ses lecteurs genevois. Sans
doute, beaucoup des divorcés dont il
s’agit sont des étrangers aü pays, où
plusieurs sont venus s’installer précisément dans le dessein d’y faire prononcer
leur divorce. Mais pourquoi donc ont-ils
choisi à cet effet notre cité si ce n’ést
parce qu’ils pressentaient que l’opinion
publique y est plus indulgente qu’on ne
l’est ailleurs pour certains des écarts qui
déterminent finalement des divorces?
{Semaine Religieuse).
Nouyelles politiques.
MM. Orlando et Sonnino son retournés à Pasis pour Reprendre leur place à
la Conférence de la Paix. C’est la grande
nouvelle du jour, mais nous ne savons
pas encore à quelles conditions ils ont
consenti à renouer les relations momentanément interrompues par l’attitude intransigeante des chefs des délégations
alliées. Toute la semaine il y a eu échange
de vues entre nos ministres et M. Barrère, ambassadeur français à Rome, venu
de Paris sans doute avec un message de
la part de son gouvernement. M. Nelson
Page, ambassadeur nord-américain à
Rome a aussi visité souvent nos plénipotentiaires auxquels il a exprimé toute
sa sympathie pour notre cause. Enfin,
puisque nos délégués ont repris le chemin de Paris, il est certain que la formule de conciliation a été trouvée, sans
que l’Italie doive renoncer à la satisfaction de voir ses enfants libérés du joug
étranger réunis enfin à la Patrie commune.
Pendant que les diplomates travaillaient à Rome et à Paris, des manifestations patriotiques avaient lieu dans
toute l’Italie et parmi les Italiens à l’étranger. A Rome c'est le poèteD’Annuiizio, promu lieutenant-colonel, qui est
venu prononcer , up discours ardent et,
inspiré, comme,ii avait fait en mai 1915.
. Particulièrement touchantes ont été les
nombreuses mahifestations des italiens
de Fiume, de Spalato, Sebenico et'des '
autres villes de là Dalmatie. Ils ont juré
de brûler leur ville plutôt que de la laisser
tomberde nouveau dans des mains étrangères. De nombréux témoignages de
sympathie nous sont venus de toutes les
parties du monde, mais surtout.de la
France et de l’Amérique. Dans l’ppposition tenaçe à nos revendications sur
l’Adriatique il faut voir le résultat d’une
campagne menée par des financiers sans
scrupule, dans le but d’exploiter les ressourcés des pays balkaniques et danubiens à exclusion de l'Italie. Ce n’est pas
pour des motifs idéalistes que certains
grands journaux, et surtout le Times,
veulent satisfaire les appétits voraces '
des Serbes et des Croates. ■
La remise du texte des pourparlers dë
paix aux délégués allemands a été ren“Voyée à la fin de la semaine. Nos délégués ^ pourront prendre part à cet acte
important. Les délégués allemands, sont
maintenant au complet à Versailles où
une Commission spéciale procède à la .
^ vérification de leurs pouvoirs. Les délé-^i ;
gués austro-hongrois* se rendront en
France vers le 15 de.ee mois et ils rési; deront à Saint-Germain-en-Laye, où
probablement nos délégués signeront la
paix avec l’Autriche après avoir signé , :
celle avec l’Allemagne. > E. L.
Ab. payés et non anittancés. : "
1919: Madeleine Bonnet, LeVanto —Césarine Reynand, Palerme—* Bi-Handjon,**-'*'*
Monet (fr. 8) — D. Borgna, Aversa. ^
C.-A. Tron, Direcleür-ResponsabÎe. '
Tprre Pelliçe - Imprimerie Alpine.
Monsieur et Madame Ai.bert Chavvie,
leurs en/anis Rinaldo e/ Laura ainsi
que tous les parents, touchés des nombreuses
marques de sympathie.témoignées à i’oc- ,
casion de la cruelle perte qu’ils viennent
d’éprouver en la personne de leur chère.
petite
OLGA
remercient vivement toutes les personnes
qui ont pris part à leur deuil.
Un remerciement tout spécial va au Pasteur M. le Comm. Tron pour ses réconfortantes paroles; à Madame J alla, directrice
de l’Ecole du Dimanche; aux Monitrices
et aux élèves; d M.lïe Italia. Malan et à
sa classe; au groupe de Boy-scouts MM,
Rivoir, Vinag, Genre et Tedesco qui se
sont offerts gentiment à porter la chère dépouille ainsi qu’à toüs les voisins et amis
qui l’ont accompagnée jusqu’à sa dernière
demeure terrestret
Torre Pellice, le'j6 Mai 1919. .
Mercoledì T Maggio, alle oré 22.30,
cessava di vivere la Signora
iiiiiiiiiuiEiiiBgV(ii.cai.iiiiiioiino.
Ne dànno il triste annuncio:
La figlia Emma cól marito Amilcare
Pasquet e figlio ;
ed i parenti tutti.
La sepoltura avrà luogo Venerdì .9 Maggio, alle ore 15, partendo dalla casa della
defunta. Piazza Cavour 7.
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OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI:
Apertura di libretti "nominativi di Risparmio Ordinario col massimo credito di
Ir. 10.000, e col disponibile giornaliero,di I. 500, sui quali è corrisposto l'interesse del 3.25 % netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito, di prelievo e di tasso sono pure emessi libretti di Risparmio Ordinario con RAPPRESENTANTE DICHIARATO, sui eiuali il rappresentante può eseguire
senza speciali formalità le stesse operazioni autorizzate al titolare.
Apertura a determinate categorie di persone (persone di servìzio, salariati,
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col massimo credito di I. 2000, e col disponibile giornaliero
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5. Deposito di tìtoli in amministrazione: La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
nominativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, e
di titoli del valore nominale di L. 3000.
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può acquistare, facendone eseguire su richiesta il t
Acquisto per conto dei depositanti di titoli della specie di quelli che la Cassa
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Tutte le Sedi della Cassa di Risparmio, sia in Torino che fuori di Torino, rilasciano
a richiesta, in vece del denaro, degli chèques GIRABILI, PAGABILI PRESSO
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Risparmio di Bologna, Ferrara, Firenze, Genova, Lucca, Padova, Palermo,
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