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Cinquante-septième année.
Il Février 1921
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paraissant chaque venjdreoi
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PRIX D’ABONNEMENT: Par an Pour 6 mois |
Vallées Vaudoises L. 5,— 3—
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies . . » y*-— 4l!
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'-Etats-Unis d’Amérique i doll. VzàoW. 1' «
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occnpent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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COMMENT AtLEZ-VOUS?
C’est la' demande la plus commune et la
plus banale que- vous puissiez adresser à un
parent, à un ami, ou à une personne de votre
connaissance. Et la réponse qu’on y donne'
est souvent très banale aussi, parfois même
peu sincère ou prudemment équivoque.
Si vous l’adressez à une personne jouissant d’une bonne santé alimentée par une
heureuse digestion, elle vous répondra avec
le plus beau de ses sourires: «Très-bien, et
vous-même? ». Si vous l’adressez à une personne maladive ou chagrine, qui n’ait pas
assez de prudence — car il faut aussi de la
prudence pour déclarer l’état de sa santé —ou d’empire sur elle-même, on de bonnes
raisons pour voiler la vérité, elle vous ouvrira aussitôt l’écluse de ses gémissements,
de ses plaintes, de ses souffrances, de ses
revers... et, si vous avez du cœur, vous ne
pourrez rester insensibles à cette triste mélopée; votre 'âme émue vibrera de sincère
sympathie pour oe frère ou cette sœur, vous
souvenant de la loi de Christ: «Portez les
fardeaux les «ns des autres ».
Les répoMes à cette demande de la bienséance, qui est aussi quelquefois celle de
l’amitié sincère; peuvent varier à l’infini et
être modulées sur tous les tons, elles n’en
sont pas moins incomplètes et superficielles
Pourquoi? Parce que trop souvent elles n’ont
égard qu’à l’écorce matérielle ou aux affaires
de celui qui les donne,>et ne sont pas le reflet
dè l’état réel de son être profond et caché.
■ Tu dis: « Je me porte à merveille, j’éclate
de santé ! ». Et tu as l’air de t’en glorifier en
présence de qui accuse de fréquents malaises.
Spins te demander "Si' ta éS reconnaissant de
ce trésor de santé physique que tu possèdes,
je. te défie de me prouver que tu te portes réellement très bien. Si tu entends parler de ton
cojps de chair, je n’en doute pas. Il peut être
bien bâti et .vigoureux ; je connais aussi des
ammaax qui peuvent rivaliser avantageusement avec toi. Mais ici je ne veux pas
parler de ta bête, de celui que Xavier de
Maistre appellerait « l’autre », je veux parler de toi, de ton « moi » que tu aimes pourtant nommer si souvent avec complaisance.
Nqrnme-le comme tu préfères: ton cœur,
ton âme, ou ton esprit, c’est toujours toi,
c’est ta personnalité vivante, dont ton corps
n’est que le vêtement grossier. Eh bien, si
on te demandait : « Comment vas-tu ? », pourrais-tu répondre: «Très bien!?». Oh! je
ne Veux pas connaître la réponse... elle ne
regarde que toi et Dieu.
Cependant, voici un conseil que je désire
te donner, après avoir éprouvé combien il
est bon: Essaie de te poser au moins une
fpis par jour cette question : « Comment
va&-tu? ». Puis tâche de répondre avec franchise, et surtout avec humilité, devant Celui
qui te voit, à travers ton corps de chair, tel
que tu es en réalité. Alors tu feras cette
grande découverte, que l’on peut être malade et gravement malade dans un corps florissant, au milieu d» l’abondance et des plaisirs, et que l’âme peut chanter même dans
un corps frêle et délicat, au milieu des orages de cette vie ! F. Peyronel.
VERS LE RABAIS?
On a, dit-on, l’avantage de Urê, très
fréquemment, dans les grands quotidiens
anglais, français ou américains, de petits
entrefilets ou de vrais articles on ne peut
plus alléchants pour les consommateurs.
Il nous y est dit qu’en Amérique, en Angleterre, en France et même en Belgique, le
fer, le charbon, les ustensiles de ménage, les
outils des travailleurs, les étoffes, le linge,
les chaussures, etc., ont subi, au cours de
ces derniers mois, des rabais considérables,
et, ce qui vaut mieux, que les prix continuent
à descendre. On affirme que les dépôts et les
magasins regorgent de marchandises, que le
ÇÜbhc n’achète plus, dans l’attente de rabais
«Itérieurs; que quantité d’usines ont dû
fenner, qu’il est sérieusement question de
diminuer le salaire des ouvriers; bref, qu’il
y aurait la crise de l’abondance et de la surproduction. Crise d’abondance, grâce aux
prix çxhDrhitants pratiqqés jusqu’ici, qui
font que le consommateur n’achète que ce
dont il ne peut absolument pas se passer,
rien de plus; tandis que le producteur en
général et l’industriel en particulier continuent à activer la production.
Il y a là tout un formidable problème d’économie que nous n’aborderons même pas —
et cela pour des raisons faciles à comprendre
—- mais qui va nous suggérer quelques modestes réflexions.
En Italie, non seulement les prix ne tendent aucunement à baisser, mais l’on dirait
qu’ils montent, montent tous les jours. —
A cause du change, à 400 % vpps disent le
producteur et Îe marchand. — Et surtout à
cause de- votre avidité, de votre rapacité,
ajoutent les consommateurs qu’on voudrait
juguter. Il n’y a plus de mesure, plus de vergognÿ: la même marchandise, produite ou
achetée en gros à la même date est débitée
parfois à des prix qui montent toutes les
semaines et parfois tous les jours, sans que
l’acheteur, qui proteste, faute de mieux,
pour la forme, puisse se rendre compte des
raisons ou des prétextes justifiant ces augmentations arbitraires. Et quelles différences
. de prix entre une localité et l’autre ! La même
denrée ou marchandise vendue dans telle
grande ville ainsi que dans certains villages
et petites villes de notre connaissance, a
subi..., dans la petite localité, une augmentation du 100 % ; telle autre du 150 %,
ainsi que je pourrais le démontrer. La main
d’œuvre pour toutes sortes de travaux est*
désormais inabordable. D’autre part, il paraît que, de leur côté, les industriels réalisent des bénéfices considérables.
Comment voulez-vous, après cela, que les
prix descendent? Et comment ne pas comprendre qu’une crise est inévitable si les
choses ne changent pas? Or, retenez bien
ceci: nous ne voulons pas la baisse des marchandises ! Pour étrange et paradoxale que
puisse vous sembler cette affirmation qui
vous indigne, je me fais fort de vous la démontrer. Qui a dit que l’homme est un tissu
de contradiction? Pascal, si je ne fais erreur.
Et comme il a raison ! Un tissu de contradiction dans le domaine matériel et physique,
non moins que dans le moral et religieux. Par
exemple, nous nous plaignons de la fuite
des années, mais nous trouvons presque tous
que les heures et jes jours nous « durent »,
comme disent les Valdôtains. De même, nous
soupirons tous après la baisse, c’est entendu...
maiè une baisse qui ne profite qu’à nous
et qui laisse tous nos revenus intacts. L’ouvrier serait charmé de payer moins cher les
légumes, les œufs et les fruits; mais ne lui
parlez pas d’une diminution de salaire qui
le toucherait: son salaire d’aujourd’hui est
un droit acquis, intangible ! Et ce que nous
disons de l’ouvrier, se rapporte également à
l’employé, au fonctionnaire, à celui qui
exerce une profession libérale, à toute personne qui touche des gages ou xxn traitement.
De con côté, le paysan est horripilé de
devoir payer cent francs une paire de souliers, cinquante une paire de mauvais sabots, vingt-cinq une pioche ; et il se surprend
à soupirer après les oignons d’Egypte, je
veux dire après les prix doux et équitables
d’avant-guerre. Mais ne vous hasardez pas à
lui proposer de vendre moins cher son beurre,
ses œufs, son bois, son bétail, ni surtout son
vin. Et alors vous voyez dans quel cercle
vicieux nous tournons, et comme il va être
malaisé d’en sortir !
Or il faut à tout prix en sortir. Nous vivons d’une vie factice, économiquement parlant. Nous avons tous, même les plus pauvres, plus d’argent qu’une fois, nous gagnons
davantage. Mais que représentent-elles nos
grandes ou nos petites richesses en valeurs
dépréciées, sur le marché international? Nos
billets de banque que d’aucuns continuent à
entasser dans leurs portefeuilles représententils une richesse réelle et individuelle, lorsque
VEiat, c’est à dire la communauté continue
à s’appauvrir en fabriquant d’autre et puis
encore d’autre papier-monnaie? Comment
sortir de cette impasse, si c’est une impasse ?
Pour remettre la balance en équilibre, certains économistes proposent de couper dans
le vif, soit de réduire d’un tant pour cent
toutes les, valeurs, billets de banque compris.
Mais vous entendez d’ici les claineurs que
cétte mesure draconienne soulèverait. Et
pourtant je crois que nous finirions par nous
résigner, si nous avions la cerritude qu’en
réduisant de moitié nos revenus, l’argçnt va
reprendre le «pouvoir d’acquisition» de jadisLa baisse des prix, le rétablissement de
la valeur de l’argent : voilà deux choses qui
n’en font qu’une, au fond, et que nous souhaitons. tous de voir au plus tôt. Mais pour
que nos souhaits se réalisent, il faut que
chacun, dans sa petite sphère, commence à
relâcher légèrement la corde avec laquelle
il enserre son prochain, au risque de l’étouffer. Oui. tous : ouvriers, paysans, employés,
fonctionnaires, marchands — gros et petits
—r mdustriels. Et qui doit commencer? On
doit commencer, « selon toute justice », tous
eh même temps. Je passe la plume à celui
qui trouverait une solution plus pratique
et plus équitable. j. c.
SACRIFICE.
!...« Notre pasteur nous parle continuellei^qnt de sacrifice. Je commence à en avoir
soupé. Il nous exhorte à donner, donner,
donner toujours. Il a l’air de croire que
l’Eglise est la plus importante institution
du monde ».
...« Peut-être n’a-t-il pas tous les torts.
Mai^ je suis parfaitement d’accord avec vous
qitiant au fait que nous ne pouvons pas donner tout le temps à l’Eglise. Nous avons à
nous occuper d’autres choses, à côté de
l’Eglise ».
[Qui avait parlé le premier était un riche
commerçant et le second un avocat de renom. Ils avaient tous deux de fortes entrées;
ils ne vivaient pas seulement d’une manière
confortable, mais d’une manière luxueuse.
Ils étaient d’excçHents membres d’église et
donnaient largement, mais ni l’un ni l’autre
ne connaissaient la signification de la parole
« sacrifice ».
Quelques mois après cette conversation,
. ces deux amis s’unirent à une comitive qui
faisait le tour du monde. Avant leur départ,
le pasteur « visionnaire » vint les prier
instamment de bien observer les contrées
payennes qu’ils allaient parcourir et de
bien vouloir lui communiquer toutes les
observations intéressantes au point de vue
moral, qu’ils auraient pu ramasser en route.
Ils promirent, — peut-être un peu à la légère — de suivre son conseil.
Un jour, en Korée, ils observèrent dans
un champ, un jeune homme traînant une
charrue guidée par un vieillard. L’homme
de loi en fut amusé et il photographia la
scène singulière.
K C’est une scène curieuse ! J e suppose
qu’ils sont ti'ès pauvres... », dit-il au missionnaire qui servait d’interprète et de guide
à la comitive.
« Oui », fut la tranquille réponse. « C’est
la famille de Chi Noui. Lorsqu’on était en
train de bâtir l’Eglise, ils auraient aussi
voulu donner quelque chose, mais ils n’avaient pas d’argent., aussi décidèrent-ils de
Vendre l’uniqiie bœuf qu’ils possédaient et
de donner l’argent à l’Eglise. Voilà pourquoi
ce printemps, ils doivent eux-mêmes, tirer
la charrue ».
L’avocat et le commerçant gardèrent pendant quelque temps un profond silence. Puis
le commerçant exclama: «Quel sacrifice!».
« Ils ne l’ont pas appelé ainsi », dit le missionnaire. « Ils ont cru d’avoir bien de la
chance d’avoir un bœuf à vendre ».
Les deux amis n’avaient pas grand chose
à dire à ce sujet, mais quand ils furent de
retour à la maison, l’avocat porta la photographie à son pasteur et lui raconta l’histoire.
« Je désire doubler ma contribution à
l’Eglise », dit-il, « et donnez-moi à traîner
une charrue, à moi aussi, de grâce. Je n’avais jamais compris la portée des paroles
« sacrifier pour l’Eglise ». Un payen converti
me l’a enseigné. Je suis honteux de confesser
que je n’ai jamais encore donné à l’Eglise
quelque chose qui m’ait coûté.
Je me demande si beaucoup de membres
de nos Eglises connaissent eux aussi la portée
des paroles « sacrifier pour l’Egüse »i
A eux la réponse. E. Bbrtalot.
EPHEMERIDES vaudoises.
II Février 1706.
Don de Belcastel pour la reconstruction du temple du Villar.
En rentrant dans leurs Vallées en 1690,
les Vaudois n’avajent retrouvé que des ruines. Ils s’étaient mis aussitôt à relever leurs
demeures dévastées, autant que, le permettait l’absence de leurs hommes, retenus par
la guerre de la ligue d’Augsbourg,. puis par
celle de la successioq d’Espagne. Aussi la
restauration des maisons fut-elle bien,.incomplète. Quant au culte public, ils continuaient à le célébrer, par tous les temps et
à toute saison, parmi les masures de leurs
sanctuaires désolés. Quand les pasteurs suisses vinrent remplacer les pasteurs dauphinois, enveloppés dans l’exil de 16.98, ils ré-pétèrent aux Vaudois les reproches du prophète Aggée aux habitants de Jérusalem de
retour de l’exil, sur ce qu’ils avaient pourvu
à relever leurs habitations, mais non la maison de leur Dieu. Ils ne purent cependant
pas leur reprocher, comme. Aggée, d’habiter
des demeures lambrissées. Au conti'aire, en
constatant la misère affreuse dans laquelle
vivaient leurs paroissiens, ils procurèrent
des secours du dehors et bientôt les travaux
commencèrent un peu partout. Le Villar ne
put jouir que d’un court ministère de deux
pasteurs suisses, Dind et Lambercier. Celuici, que Jean Jacques Rousseau devait immortaliser, partit en 1704 sans que le Villar
eût commencé à rebâtir son temple, et son
successeur, Jacques Léger, n’était pas ,en
état de lancer l’entreprise. On était d’ailleurs en guerre et l’occupation du Val S. Martin, par les Français avait rempli le Val Luseme de fuyards, dont la présence pesait
sur les maigres ressources de la population.
Cela n’effraya pas le nouveau gouverneur
général de la Vallée, le vaillant et pieux marquis de Belcastel. Ce réfugié français appartenait à une famille huguenote de Manguio,
noble de naissance et de caractère. Vingt
ans plus tôt ses sœurs avaient été faites prisonnières dans une assemblée du désert, où
l’une d’elles avait reçu un coup de sabre à
la tête, et un au bras en voulant parer un
second coup. Il était donc bien préparé pour
sympathiser avec les Vaudois.
De passage au Villar le 10 Février 1706,
il remarqua les décombres du temple et représenta au syndic Giraudin la nécessité de
le réédifier. Sur la réponse qui lui est faite,
que la plupart des habitants sont en -poureté
et misère, il insiste, passe la nuit dans le yillage et le lendemain, ii Février 1706, « poussé
par un acte de charité, dit le notaire qui rédige l’acte, et mû à compassion envers ledit
peuple, il lui a plu ,de leur offrir, donner et
débourser 300 livres ducales d'argent, pourveu
que ladite église s’efforce à faire son devoir,
et qu’en peu de temps prochain et futur elle y
donne si bien la main que Vcouvre commencée
vienne à son entier et parfait accomplissement
ce pour son édification ».
Le S3mdic, le pasteur, le capitaine Albarea
et le notaire Brez, députés auprès du bienfaiteur, par le Consistoire et le Conseil, lui
témoignèrent leur gratitude, « protestans
vouloir bien volontiers agir et travailler avec
Vexactitude et la diligence possible à la réédification dudit temple ».
Et les Villarencs tinrent parole, les uns
travaillant de leurs bras, d’autres charriant
les matériaux gratuitement, tous contribuant, au moins une livre par tête, si bien
que le temple était achevé avant la fin de
l’année, plus grand que celui d’avant l’exil.
La date inscrite au-dessus de la porte d’entrée est en effet celle de 1706.
Ainsi, grâce à l’exemple d’un généreux
donateur, les Vaudois trouvèrent dans leur
pauvreté les moyens d’accomplir la tâche
qui semblait supérieure à leurs forces, et
leurs descendants jouissent encore, après
plus de deux siècles, du fruit de leur labeur
et de leurs sacrifices. • J. J.
Svi',
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SM
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGRO'GNE. Jeudi 3 courant on
accompagna au champ du repos les dépouilles mortelles de Caroline Malan née P,-assuit, décédée subitement en sa 63.me année, aux Jouves, laissant dans l’affliclion
son mari et son fils. M. le pasteur E. Revel
présida le culte à la maison mortuairt; et
M. Albert Bertalot le culte au cimetisre.
Que Dieu veuille soutenir la famille aiSigée !
Nous exprimons à nos amis M. Jean Mc, lan
et son fils notre bien affectueuse sympathie.
La Dieeotion.
LA TOUR. Pendant le courant de la
semaine nous avons dû prendre deux fois le
chemin du cimetière: la première fois pour
y accompagner Hélène Jourdan de la Ravadefa, âgée de 18 ans, et la seconde /. Daniel
Jourdan du Rounc, âgé de 72 ans. Tcute
notre sympathie aux familles affligées.
— Dimanche dernier à Sainte-Marj pierite M. le prof. Albert Sibille a prononcé une
fort intéressante conférence sur Ÿlnfrrno
de Dante en donnant un aperçu aussi e? act
que complet de son contenu.
— En réponse à l’appel du Modérateur
en faveur d’une augmentation dans les c ontributions régulières, voici ce qu’écrit entre
autres une jeune sœur de l’église : « Pour ma
part j’ai éprouvé une honte extrême en pensant que, nous Vaudois, ne sommes pas capables de suffire aux besoins de notre c ilte
et qu’il nous faut demander du secours à
l’étranger. En pensant à cela et à tous les
autres arguments qui nous ont été présentés
j’ai un vif désir de faire moi aussi quelque
chose de plus que par le passé pour non
église à laquelle je tiens beaucoup». Et cette
sœur annonce qu’elle portera sa contribution (qui n’arrivait pas à L. 10) à 80 francs.
Voilà un bel exemple et combien sugges tif !
— Le dîner traditionnel en commun du
17 Février aura lieu, D. V., à midi et dt mi,
à l’Hôtel de l’Ours, moyennant la somme de
L. 8 par personne sans vin. On peut s’inscrire chez les membres du Comité organisateur MM. J. Romano, J, Maggiore, Ch. Decker, B. Chauvie, E. Eynard (Banco Sconto,
Via Roma) ou bien à l’Hôtel de l’Ours.
Prière à tous de bien vouloir s’inscrire
âvant le 16 courant. On ne pourra pas p:'endre en considération les demandes qui parviendront au dernier moment.
PARIS. M.me Georges Appia et M. le pasteur Louis Appia invitent les Vaudois résidant à Paris à se réunir, comme chaque année à l’occasion du 17 Février, le Dimanche
30 Février, à 2 heures et 2, Rue Pierre
Nicole (5.me arrondissement).
Les Vaudois qui ont des parents ou amis
à Paris sont priés de le leur faire savoir ou
mieux encore d’envoyer les adresses àM me
Appia, 2, Rue Pierre Nicole, qui leur fera
parvenir une lettre d’invitation.
*
* *
Les lecteurs de VEcho apprendront sans
doute avec intérêt que M. Louis Appia V}ent
d’être élu pasteur de l’Eghse de St-Marcel
et y a été installé le 30 Janvier. Il est ainsi
appelé à poursuivre son ministère dans l’ancienne paroisse de son père M. Georges Appia, où il sera heureux de voir se grouper les
Vaudois de Paris qui manquent d’un centre
de ralhement et vivent trop dispersés.
* *
Nous regrettons vivement que f aimable communication de la famille Appia notis soit parvenue trop en retard pour le dernier numéro
du journal. Nous espérons quand même que
nos Vaudois de Paris la recevront assez à
temps pour pouvoir répondre à l'invitation
traditionnelle et si sympathique qui leur est
adressée. Nous nous réjouissons sincèrement
de voir occuper par M. le pasteur Louis Appia
l'Eglise de St-Marcel d'où l'activité chrétienne
de son vénéré père M. Georges Appia a rayonné
avec tant éPéclat. Nos meilleures félicitations
et nos bons remercîments pour l'intérêt cordial
dont il entoure nos Vaudois de Paris avec sa
chère famille. Le Rédacteui;.
PIGNEROL. Sous le titre II grande Profugo, M. le prof. Attilio J alla a donné. Dimanche dernier dans ce temple, à 5 h., uhe
conférence très appréciée sur la vie de Dante
devant un public très distingué et dont faisaient partie un bon nombre de professeurs
des écoles secondaires de cette ville.
PRALI. Nos deuils. Antoine Martinat, des Orgères, âgé de 77 ans, a été victime d’un accident de traîneau où il a laissé
la vie tandis qu’il descendait son bois de
la montagne. Notre sympathie chrétienne
est assurée à sa veuve et à ses quatre enfants
qui résident à l’étranger.
Le 30 Janvier un long convoi funèbre ac^corapagnait au champ du repos la dépouille
mortelle de Rostan Susanne née Grill, les
Jourdan, morte en couche. Elle laisse deux
jumelles qui n’ont pas connu leur mère et
deux petits enfants en bas âge. Une souscription a été ouverte en leur faveur dans
la paroisse, qui paraît donner de bons résultats. Nous serions très reconnaissants aux
nombreux Pralins à l’étranger et aux amis
charitables qui voteraient, concourir par
leur obole à cette œuvre de fraternité.
Les dons peuvent être adressés au soussigné, évangéliste à Prali.
Que le Seigneur veuille soutenir ces oiphelins et leur pauvre père, auquel nous exprimons notre bien affectueuse S5unpathie.
B. Fontana.
SAINT-GERMAIN. (Retardée). Le Dimanche 23 Janvier la Société «Capitaine
Robert» a organisé une tournée de bienfaisance dans le pays, qui a donné un cent
Mg. de bois pour nos vieillards de l’Asile.
C’est avec un vrai enthousiasme que s’y
prêta notre jeunesse et que les donateurs
eux-mêmes répondirent à cette heureuse initiative. Il nous a fallu promettre à plusieurs
d’entre eux que nous les aurions dérangés
dans le même but très prochainement.
Dans l’après-midi de ce même jour nos
bons vieillards de l’Asile reçurent la visite
de notre Union- Chrétienne qui, guidée par
la présidente, M.me Tron, les égaya par de
nombreux chants et récitations et leur offrit
quelques gâteries. M. le pasteur ém. Josué
Tron adressa à jeunes et vieux une allocution très appréciée.
Pour finir, M. Longhi remercia au nom
de tous les recouvrés, donna la bienvenue
au nouveau pasteur et à son aimable d ime
et proposa d’envoyer un message d’affection
et de reconnaissance à M. le comm. C A.
Tron, fondateur et bienfaiteur de l’Asili.
Henbi Aug. Beu::.
SAINT-JEAN. A propos de l’article « une
question d'actualité » qui a paru dans le 1ernier numéro, l’on nous dit que tel lecteur a
pu supposer que l’on y encourageait les c.ons
personnels aux pasteurs de la part des paroissiens. Cela n’est pas exact, et cela était
bien loin, en tous cas, de l’intention de l^auteur de cet article.
Tout d’abord, il n’y était question que
des dons en nature. On n’aurait pu en (fflet
y qualifier de « vieille et fort sympathique traditioni) le fait d’offrir au pasteur des cions
d’un autre genre, puisque cette tradition
n’existe pas dans nos paroisses et qu’il r.’est
pas à désirer, croyons-nous, que l’usage s’en
établisse.
Au demeurant, l’auteur de l’article ne s’est
nullement proposé d'encourager les dons au
pasteur, de quelque espèce qu’ils soient, mais
simplement de rassurer le correspondant
anonyme et ceux qui pourraient partager
son point de vue que si, dans la spontanéité
de leur cœur, ils désirent apporter au pasteur quelques dons en nature, ceux-ci ne
seraient autrement reçus qu’avec un sentiment de franche reconnaissance. Ce sont là
deux choses bien différentes.
Mais chacun a pu comprendre que le but
évident de l’article était celui de pérorer la
cause de la collecte annuelle et d’en sauvegarder tous les possibles résultats.
Cela dit, nous avons le plaisir de constater
qu’un effort très louable a été fait tout récemment dans notre paroisse en vue du progrès de cette collecte. Nous n’en connaissons pas le résultat définitif, mais dès aujourd’hui le total de l’an dernier est plus que
doublé. Nous sommes loin, il est vrai, d’avoir
atteint le but, mais cela est un signe réjouissant et une belle promesse pour l’avenir.
* *
Encore un mot à ce sujet pour nos membres d’Eglise qui se trouvent temporairement hors de la paroisse. Ils sont nombreux
et très affectionnés à leur Eglise, sans aucun
doute. Notre Consistoire avait bien décidé
de leur envoyer à tous le Rapport Annuel
de ,1a Paroisse pour maintenir avec eux un
lien de fraternité suivie. Mais il ne réussit à
obtenir leurs adresses qu’avec beaucoup de
difficultés et de grands retards. Et s’ils voulaient, eux qui savent notre adresse, nous envoyer leur souscription, grande ou petite
qu’elle soit? Nous leur en serions bien ifeconnaissants et leur enverrions sans tarder
notre Rapport au reçu de leur adresse et
souscription. Nous leur adressons à tous nos
meilleurs messages et nos remercîments anticipés.
— Le dîner traditionnel du 17 Février, en
vraie fête de famille, est en train de s’organiser. Il aura lieu, comme d’habitude, à la
Maison Vaudoise, à h. 12.30. On est prié de
s’inscrire au plus tôt. M. Vincent Morglia est
chargé de l’organisation.
— On est prié de prendre bonne note q^e
le 17 Février, à 8h.i][4 du soir, notre jeunesse
donnera sa soirée récréative en vue-de bienfaisance avec un programme très attrayant.
Directeur de scène et premier acteur: M.
Paul Artus-Martinelli. La soirée sera répiitée
le Samedi 19 courant, à la même heure et
dans le même local.
VILLAR. La Commission Exécutive du
District des Vallées, dans les personnes de
son président et de son vice-président, M. le
pasteur Louis Marauda ‘et M. le prof. Jean
Coïsson, procéda à la visite ordinaire de
cette Eglise le Dimanche 30 Janvier. Avec
une attention et un recueillement presque
parfaits l’imposante assemblée qui remplissait le vaste temple, écouta une très < di
liante prédication sur les paroles du prophète Esaïé au ch. lv, versets 6 à ii. —
Dans .l’entretien fraternel qui' suivit, et au
cours duquel plusieurs frères prirent la parole, l’attention des membres de l’Eglise
fut attirée sur les deux sujets que voici:
« la fréquentation de la Sainte-Cène tt la
jeunesse en rapport avec la pureté des
mœurs ». — Outre l’école du Dimanche et
le culte principal, M. Marauda présida une
réunion d’appel dans, chacun des six centres
de la Paroisse. A l’école du Dimanche et à la
grande réunion de la ville nous eûmes le
plaisir d’avoir la collaboration très appniciée
de M. le prof. Coïsson. La parole simple,
claire, persuasive et franchement évangélique de nos deux chers frères a été en ténédiction à un grand nombre d’âmes désireuses
de faire des progrès sur le chemin de la sanctification. Nous leur sommes profondément
reconnaissants pour le grand bien cu’ils
nous ont fait.
— Le Dimanche 16 Janvier, nos deux
Unions féminines: celle des Jeunes l'illes
et celle des Mères de famille, réunies pour
la circonstance, eurent aussi le privilège de
recevoir la visite de M.me Louise Gaidiol,
vice-présidente du Comité national des
Unions Chrétiennes de Jeunes Filles. Ce fut
là une réunion des plus bienfaisantes, et les
60 ou 70 sœurs qui y assistèrent dés rent
faire parvenir à M.me Gardiol l’expreiision
de leur vive reconnaissance. Le Pasteur.
Nouvelles Religieuses.
T. B. BISHOP. Le journal The Record du 6 Janvier courant nous apporte la
triste nouvelle de la mort de cet homme de
Dieu, dès le 21 Décembre, dans le faubourg
de Londres nommé Sidcup, où il demeurait
depuis plusieurs années. Le nombreux cortège funèbre qui l’a accompagné à l’éghse
paroissiale puis au cimetière du dit faubourg
a révélé la grande estime dans laquelle on
tenait ce beau et sympathique vieillard de
quatre-vingt et un an, parmi les meilleures
autorités chrétiennes de la métropole britannique.
Mais qui a été M. T. B. Bishop? Tons les
pasteurs de nos Vallées et du chamjj de
l’évangélisation, ainsi que les quatorze mille
lecteurs de la Bible qui chaque année reçoivent les listes de lectures bibliques envoyées
depuis Londres savent depuis longtemps que
c’est au nom de M. T. B. Bishop que ces
envois gratuits leur ont été faits, en les incorporant ainsi à l'Union Biblique pour la
Jeunesse. Et qui pourra dire combien de
personnes jeunes et vieilles parmi nous sont
redevables à ces listes annuelles potr la
louable habitude qu’eUes ont contractée de
lire chaque jour une portion de la Paro e de
Dieu afin d’inspirer la conduite de leurs ; ournées à cette source inépuisable de force morale?
L’idée de fonder une Union Biblique de
lecture quotidienne du saint Livre avait été
donnée à M. Bishop par le pasteur américain
Payson Hammond, dans une visite qu’il fit
à Londres il y a 53 ans; et depuis lors M.
Bishop a été le secrétaire volontaire de cette
bienfaisante Union, jusqu’à sa mort, i^mssi
longtemps que ses forces le lui ont peimis,
le défunt avait l’habitude de visiter chaque
année des groupes de lecteurs de la Bible en
France, en Suisse et en Allemagne, car il
parlait leur langue aussi parfaitement que
l’anglais. Il ne nous revient pas qu’il ait
visité notre Italie; mais il est certain que
ses Listes de Lectures bibliques ont été publiées et distribuées en langue itaUenne
depuis au moins 35 ans.. La Lettre trimestrielle que tous les chefs de groupes de Lecteurs ont reçue avec tant de régularité est,
en outre, une preuve que la foi simple et enfantine de T. B. Bishop était accompagnée
d’une connaissance approfondie de toutes
les études critiques les plus récentes concernant le texte biblique.
La disparition du bienheureux T, B.
Bishop ne nous privera point de la conti.iuation régulière des Listes et des Lettres sur
la Lecture Biblique, vu que depuis de r.ombreuses années l’Union Biblique est dirigée
par un Comité qui distribue quelques millions de Listes semblables dans tous les
pays de l’Europe, et ailleurs encore. « La
mémoire du juste est en bénédiction »
(PrOV. X, 7). OD. jALtA.
€hroiii(|ue politique.
A la suite d’une discussion qui n’a pas
occupé moins de trois longues séanceî, la
Chambre approuve, le 3 c., à une très grande
majorité, la politique intérieure du Gouvernement. C’est dire que les mouvements « fascisti », dont on a déploré les excès, ne sont
pas jugés, ni surtout condamnés avec la
dernière rigueur comme l’auraient voulu les
sociahstes; ils ne sont pas non plus exaltés,
comme l’auraient désiré les nationali.;tes.
Dans un discours fort habile, où il prend à
tâche de désarmer les adversaires des deux
partis extrêmes, M. Giolitti fait rhistorique
du conflit actuel, depuis ses origines, en énumérant les conquêtes du prolétariat au cours
de ces vingt dernières années et en lui souhaitant de nouveaux progrès, de nouvelles
légitimes revendications. Il termine en énon- '
çant la ferme intention du Gouvernement de
s’opposer aux désordres, de quelque côté
qu’ils viennent, afin que l’empire de la loi
soit rétabli partout. On a pu remarquer la
très visible préoccupation de M. Giohtti de
ménager les socialistes, d’atténuer leurs torts '
afin de ne pas s^en faire des adversaires irré-'
ductibles. Naturellement la discussion du
projet du pain a été retardée et c’est à peine
si l’on a pu la reprendre, dans les deux dernières séances, avec les discours « obstructionnistes » des socialistes auxquels nous sommes
désormais habitués. On affirme cependant
que, moyennant quelques légères retouches
au projet, les socialistes désarmeraient. C’est
ce qu’on verra prochainement.
Dans sa séance de lundi 7 c., le SAnat
s’occupe de la dernière conférence interalliée
de Paris. M. Sforza, notre délégué en sa qualité de ministre des affaires étrangères, fait
un large résumé des délibérations de la Conférence en démontrant que les demandes des
Alliés à l’Allemagne sont tout ce qü’on devait et pouvait raisonnablement exiger. Le
sénateur Schanzer se déclare satisfait, mais
il déplore que l’Italie, dont les sacrifices en
hommes et en argent ont été énormes; l’Italie qui fut exclue ou à peu près, dû banquet
colonial, reçoive une si petite part des indemnités qu’on a imposées à l’Allemagne.- Il
faudrait, ajoute-t-il, que les indemnités arrivent à couvrir au moins notre dette étrangère. La majorité des Italiens pense comme
lui... mais !
D’ailleurs est-il bien prouvé que 1’Allemagne pourra ou voudra verser intégralement la somme formidable qu’on lui impose ? Il ne s’agit pas de savoir si cela serait
conforme à la plus stricte justice: ce n’est
pas deux cents mais trois cents milliards au
moins qu’elle devrait débourser pour relever
toutes les ruines qu’elle a causées et donner
du pain aux veuves et aux orphelins de
guerre des Alliés; mais, la chose est-elle en
son pouvoir, et peut-on hypotéquer l’avenir
économique d’une grande nation pendant
l’espace de quarante-trois ans? Lo. France
affirme qu’elle le peut et le doit, l’Angleterre
qu’elle le pourrait... peut-être; mais l’Allemagne, par l’organe de son parlement et de
la presse de tous les partis déclare que cela
lui est impossible et que l’acceptation pure
et simple des conditions imposées à la conférence de Paris équivaudrait à la ruine totale
du pays. Et voilà qu’ils exagèrent de leur
côté. Souhaitons que la prochaine conférence de Londres, à laquelle l’Allemagne
a été conviée, trouve le moyen de sortir de
cette impasse. j. c.
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NOUVEAUX TARIFS POSTAUX.
Vu l'augmentation considérable des tarifs
postaux et le prix extrêmement limité des publications de la Librairie « La Luce », on est
prié, quand on ordonne de nos livres, d'ajouter
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du requérant. La Commission.
f
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1921 : Codino Michel, Bernardi, S. Secondo
— Paschetto Luigia, Ciabot bas, Id. — Pastre
Pierre, Allamanda; Prarostino — Pastore
Louise, Beau Coste, Id. — Pastre Caroline,
Ruata Cornera, Id. — Rivoire Laurent, S.
Bart., Id. —- Rostaing Elvire, Giacobin, S.
Secondo — Reynaud-Rivoire M., Colarej,
Prarostino — Roman Madeleine, Château,
Roccapiatta — Roman Giulia, Romano, Prarostino — Gaudin André, Bric, Id. — Cardon
Hamilton J., Montélimar — Fomeron-Gardiol S., Costalunga, Prarostino — Foraeron
Elisa, Rosbel, Inverso Porte — Fomeron
Henri, Vemey, Roccapiatta — Gaudin David, Roc di Gay, Prarostino — FomeronCoïsson M., Id. — Gaudin D., Pralarossa,
Inverso Porte — Martinat L., Id., Id. —
Roman L., Ciabot Crotta, S. Secondo —■
Román Honorine, Romans, Prarostino —
Romano Paolo, Cardona Nuova, Id. — Rivoire Dina, Spezia (1° sém.) —Genre Marguerite, Adroits, Prali — Rostan P., Guigoü. Id. — Perrou Jean, Coin, Id. — Garrou
F., Ville, Id. — Richard Et., Jourdan, Id. —
Grill Henri, Orgères, Id. — Peyrot Jean, Id.,
Id. — Grill Philippe, Coin, Id. — Bertin
Marie, Ville, Id. — Garrou Jean, Id., Id. —
Garrou Emmanuel, Id., Id. — Pascal François, Id. ,Id. — Bounous Catherine, Guigou,
Id. — Martinat Suzanne veuve Mènusan,
Adroits, Id. — Rostan Philippe, Pommiers,
Id. — Grill François, gros. Ville, Id. — Guigou J. D., Guigou, Id. — Rostan Anne, Pomiers, Id. — Grill Etienne, Jourdan, Id. —
Rostan J. Etienne, Guigou, Id. — Barus
Louis, Id., Id, — Perrou Jeanne veuve Menusan. Adroits, Id. — Rostan Marie, Guigou,
Id. — Rostan Marie veuve Rostan, Guigou,
Id. — Grill Jean, Pierrolet, Ville, Id. .
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J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
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