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Soixante-huitième année - Anno XI“
23 Décembre 1932
N“ 51
IEC
'Ißpeti« BÜ>liotec^Waldese
PELLIpi^
VALLEES
paraissant chaque vendredi
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Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
<««v Le nninéro: tO centimes ‘«a.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos penséel (Phil. IV, 8).
Heureux Noël.
L’Echio ideâ* Vallées souhaite à sa nombreuse fanuUe comprenant les coUaboror
teurs, les correspondants, les lecteurs, les
amis et conseMers, rni h&wreiUœ Noël : que
la paix de Dieu, révélé en CJirist, le Prince
K de la paix, soit avec votes tous.
POUB LA «lE imllllEUnE
Cadeau de Jloll.
«,..n a donné son Fils unique...
Jean III, 16.
Noël appTocihe et chaeun pense avec joie
à la belle fête qui, va réunir au foyer
domeigtiqu/e les membres épalrs de la' fa^
miUe, la fête qui va faire palpiter) tant
de jeuinies cœurs autour dé l’arbre illuminé, la' fête qui produit dans les âmes
des hiairmonies (de lumiiètre, dte> po&ie et
d’amo.ur. Noël eisrt; la fête des cadeaux :
c’est donc le jour ou l’on éprouve la, joie
de rœevoir, mais c’est aussi le jour où les
cœurs purs et délicats éprouvent la joie
de donner. Noël c’est lé jour où ¡le bonheur n’ignore personne et où le plus mal[ heureux des indigents, comme l’orphelin
, le plu® abandonné, au'm son rayon jde
lumière...
Noël c’fât le jour dés cadeaux ; mais le
plus beau, cadeau qui nous est offert en ce
jouir ne vient ipa® des hommes, il vient de
Dieu : « Il _a donné son Fils unique ».
Trop souvent, hélas ! les cadeaux di’atujeurd’hui sont dé la camelote : avec peu de
chose on veut faire beaucoup d’effet, mais
bientôt tout se détériore. Avec Jésus, le cadéaiu de Dieu» c’œt lé contraire ; on l’a
pris pour un charpelntier ; on a dit :
«Peut-d venir quelque chose de bon de
Nazaret ? ». Opendant, à mesure que les
siècles passent, la figure dû- Christ grandit, et plus on connaît les misères ,dé ce
monde, plus la valeur du don divin augmente. Les dons que Dieu avait faits à
i l’humanité, avant la venue dti Christ, tels
^ q)ue la consciénee, la Loi et les Prophètes,
ont été des témoins imparfaits de la Révélation, 'des dons de valeur relative.
La lumiière parfaite et le salut ne sont
venus qu’en Jésus-Christ, dont la valeur
spirituelle et rédemptrice est absolue et ne
saurait être suffisamment appréciée par
les hommes. Mais ce qui démontre surtout
la bonté dtu don de Dieu c’est que ce don
est pour tous les .hommes. Dieu aurait pu
dbnnér quelque chose d'éloigné qu’il eût
été difficile d'altteindre, ou quelque phose
de grandiose qui aurait été trop grand
pour les créatures terrestireai. Dieu ne fait
pas miroiter de loin son don. Il l’a envoyé
dans le monde et II a voulu que par les
cinconstéinces dé sa venue il fut apcessihle
à tous. Jésus, en effet, est né dans l’humilité d’une crèche et ij ne s’est pas miferimé dans une tour d’ivoire. Il est i>our
tous : pour cet horrible monde hideux, grimaçanit, jouisseur, et en même temps pour
chacun de ceux qfai ont le privilège de le
connaître et qui s’efforcent de le servir.
Comme le soleil, il est à tous et personne
- ne, peut^te capter ; chacun et chaque chose
a sa part de sdeil, depuis les cimes superbes des lAlpes j,usqu’à l’orobancbe dorée du
désert. Ainsi Jésus est en mesure de porter tout le monde sur son cœur et de pren-'
dre chaque créatiure pour la sauver.
Lorsqu’on reçoit un cadeau, on- en admire la beauté, les qualités ; et comment
n’admirerions-nous pas les qualités et la
beauté ineffable ,de Celui qui, pour nous,
constitue la personnification de l’idéal, de
Celui dans lequel nous retrouvons notre
meilleure partie augmentée de ce qui constitue l’objet de luos aspirations les plus nobles et les plus élevées I?
Le bonheur de Dieu a été de donner son
FiJs, ce Ffs qui a vécu ici-bas une vie de
justice, dé vérité, d’amour, de perfection,
ce Fils qui a été vraiment le témoin de
Dieu et, pair là même,*le don de Dieu, Cé
don qui signifie pour nous pardon, force
en présence du mal, salut étemel. Notre
bonheur déit être de recevoir ce don.
C’est faicile de recevoir un cadeau ; même les enfants savent faire cela ; eh bien,
c’est cela 'que Dieu demande de nous : Il
nous offre son don ; nous devons l’acceptér, le saisir, croire en Lui et nous serons
à notre tour remplis de joie, d’allép'ésse,
de bonheur ; nouà pourrons unir alors nos
voix aux choeurs angéliques de |Noël et
répéter: :
<i. Gloire à Dieu, dans les deux très hauts.
Et paix sur la terre
parmi les hommes qu'il agrée ! ».
. dV
rannnnnnnnnnnnnnnn
le Noël Ile! miài el de! i!olé!.
Je pense à vous, 1^ mialheureux de la
' terre ; je vous vois dans votre solitude et
dans votre souffrance.
Voilà un vieillard, dans l’humble chaumière : tous ses enfants sont à l’étranger
sa femme est morte, il n’y a pas longtemps, et il se sent seul.
Voilà une vieille femme dans des conditions à peu p.rès id^tiques : la vie n’a
plus d’attraiîts, et le feu qui s’éteint dans
la cheminée est l’image de ses jours. Ce
n’est pas gai d’être seul la nuit, lorsque
le feu s’éteint, et que peut-être au dehors
la nature est en furie.
Mon regaJrd ¡pénètre dans les hôpitaux,
et dans dé petits lits blancs, que de souffrants ; des jeunes, des vieux, des enfants,
les uns pleins d’espoiri encore, et les autres condamnés à mourir bientôt ; il n’y a
plus rien à fairet..
D’autres malades sont restés .dans leur
propre famiHei, mais Noël ne sera pas la
fête haibit'ueUe ; un voile de tristesse et de
préoccupiaition est sur tous les visages.
Aifieurs, peut-être, suivnai-t-on, ce même
jour, un cercueil ^ la fête de la nativité
s’est transformée en jour de deuil.
Mlystères 1( terribles mystères !
iMais dans les humbles chaumières où les
vieillards pensent avec tristesse aux jours
d'antan ;
dans les immenses salles des hôpitaux où
la souffrance habite-;
dans les demeures visitées par le deuil,
le jour de Noël, un lange du Seigneur porte
son message de paix : « Ne craignez point ;
car voici je vous annonce une bonne nouvelle qui ^ra pour tout le peuple» (Luc
II, 10). — Et Jésus lui-même : «Je vous
laisse la piaîx ; je vous donne ma paix ; je
ne vous la donne pas comme le monde la
donne. Que votre cœur ne se trouble point
et qu’il ne craigne point » (Jean XIV, 27).
— « Vous me laisserez seffi, mais je ne suis
pas seul', parce que le Père est avec moi »
(Id. XVI, 32). — «Vous êtes maintenant
dlans la douleur 1; mais je vous reverrai, et
votre cœur se réjouira et personne jne
ravira votre jo^e» (Idj. id., 22). — «Demandez, et valus recevrez, afin que votre
joie soit parfaite)» (Id. id., 24).
Prière.
Notre Père qui es aux cîeux, malgré notre isolement .et notre peine, nous te bénissons de ce que tu t’es révélé comme un
Dieu d’amour en Jésus-Chriat. Aujourd'hui, nous sentons plus que jamais ta présence, et cette journée est une preuve de
phis de ta sollicitude pour toutes tes créatures. C'est au nom de Chriqt que nous
avons reçu des dons, que des fleurs ont
été mises par dés miains charitables à côté
dé notre lit, que des amis sont venus nous
dire un naot de symi)athie et d’encouragenlent. Béni sois-tu peur avoir inspiré les
plus saintes actions ;i sois-le surtout de ce
que tu nous a donné un SajuveUr qui, accompjisisant l’œuvre die notre salut, nous
permettra de vivre un jour avec toi dans
ton royaume, où il n’ÿ aura plus de souffrance ni de séparaticHi. Tu nous appelles
:A souffrir, maiis Lui, le Saint et le Juste,
,a souffert aussi, pour nous ; accorde-nous
^nc l’e^rit de soumission et de patience,
i jtisqu’au jour que tu pourras nous dire,
, 'comme à des serviteurs, fijdieles dans )es
• moindires choses ; Entrez dans la joie de
votre Seigneur. Arnen.
Dems ses compassions il nous a visités.
Par son bras invincible ü nous a rachetés i
Et, malgré nos péchés, ce Dieu tendre et propice,
Æ fait lever sur nous le soleil de justice.
Il conduira nos pas au chemin de la paix.
Et ce divin Sauveur remplira nos souhaits ;
Nous l’aimerons toujours, nous lui serons fidèles.
Et nous vivrons heureux, à l’ombre de ses ailes.
Cantique N. 35 du Recueil.
O
Merci.
C’est de tout cœur que nous le <Msom à
ceux, qui n’ont pas attendu la fin de l’année pour renouveler leur abonnement, et
qui même ont tenu à démontrer leur apprédatîon du journal par. uu don supdiëmentamre. L’Administration de l’Eglise, qui
a déjà tant d’autres graves responsabilités, sera fort reconnaissante si, par un
nombre d’abonnés toujours croissant et
par des dons eœtrctorlinaires, on parviens
dm à éteindre le déficit qui pèse sur notre feuîÜe) vaudoise.
U est à espérer que les défections (toujours pénibles), ne seront pas nombreuses
et que nous pourrons entrer dans la nouvelle année avec l’appui moral et matérid
des membres de nos Eglises et de nos amis,
soit de rItalie soit de l’étranger.
Pour Noël et Nouvel-Äu
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ENVOI FRANCO A DOMICILE, SUR COMMANDE
Un NDël traine au slècle.
D’anciens aUlteurs racontent que l’inquisitefUiT BoreUi, pèrie provincial des Fran- '
ciscains du Dauidiiné, prépara une invar
sion armée en Val Quson pour se saisir
des nombreux Vaudoiis dé cette vallée.
Il au|riai(t choisi, pour les surprendre, la
nuit de Noël, pensaUt qu’on ne s’attendrait
pas à être -assaülis au- moment d'une des
fêtes les plus solennelles de l’Eglise. Il
avait aiuasi calculé que les neiges auraient
entravé la fuite de ses victimes.
Se iprévalant 'de l’autorité toute-puissante qui était reconnue à l’Inquisition, il
requit le baiHi du. Briançonniais d’eutrepn
en armes dans la vallée du Cluson, dont la
plupart des habitants étaient vaudois.
. De nombreux soldats de la foi, mus par
le fanatisme oU attirés par l’atppât du bur
tin, 'accouimirent, à l’apipél du baîlili, de
toutes les commune diu Queyras, du Monêtier de Briançon et d’autres localités de
la région.
Ayant franchi le Montgenèvre, ils gravirent le col de Sestriène, grossis d’un nombre de paysians', du- Sauze de Cesanne. Sur
la descente du col, ils fonidirent d'abord
sur le gros hameaiu de Sestrière. Les habitants, suuprîs dans le sommeü, furent
sans doute en butte à tout ce à quoi se
laisse aller la bête humaine dléchaînée, surtout lorsqu’on l’a persuadée, non seulement que les pires excès M seront pardonnés, mais que tout est méritoire, qui
est perpétré contre des hérétiques.
Le gaccagement des ’biens retint sahs
doute quelque temps les pillards, et leur
transport ralentit leur marche. Peut-être
aussi quelque réchappé du massacjre et de
l’incendie courut-il avertir les hameaux inférieurs de Prafeela.
Le fait est qu’un bon nombre de familles, rama^nt en hâte ce qui était le plus
nécessaire dans cette nuit glaciale, purent
prendre la fuite veirs le bas dê la vallée.
Mais une autre bande de pillards, par- .
ris d’EJxiUes, avaiient franchi le col de la
Fenêtre, pou/ di^cendre sur: Usseaux. Et
0 leur pacage était sans ;doute aussi signalé
par les cris des victimes et par les flammes qui consumaient leurs maisons.
Se voyant ainsi pris entre deux feux,
les pauvres Pnagelains, avec des vieilard®,
des femmes et des enfants, n’eurent d’autre ressource que de se jeter dans les bois,
qui revêtent le veirsant de droite de la vallée, pour essayer de s’y tenir cachés. Les
mères, raconte Perrin, portaient les ber- '
«
oeaux contenant les petits enfants, et traînaient pair la jmaitn ceux qui pouvaient
marcher.
Les massacreurs, arrivés aux derniers
villageis, aperçurent ces malheureux et se
mirent à leur poursuite. Ils réussirent
ajinsd à en tuer un grand nombre avant
qu’ils fussent sur la montagne et qu’une
autre nuit vînt les couvrir de son^ manteau funèbre.
Les fuyards s’efforçaient d’atteindre la
crête qui les séparait de la vallée de StMia'rtin. Il fallait, pour cela, contourner la
paroi sauvage du (PelvOu, puis s’élever
jusqu’à près de 3000 mètres pour gagner
l’arête qui relie jlfAlbergian au Grand
Mïoul. Plus ils montaient,”'plus la neige
épaisse rendait la nuarche pénible et
dangereuse.
Ils devaient ensuite retrouver, à travers
le flanc oriental du'Grand Mîoul, la trace.
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TWTT^TJSr
'»T
enseyeiie, id,u sentiieir diu od de TAlbergian.
Miads, l'obscuirité, la' fatigue et la neige les
fioircèrent à s’airrêter sur un petit plateau,
ipour y attendre l'aube.
Mal garajitisî, contre le vent, glacial de
ces hauiteurs, par le peu qu’ils avaient pu
emporter de oliez eux, ils payèrent une
niuit teriTiible. Ut lorsque le soleil vint leur
lancer jpes ipremiers rayons, ils constatèrent que plusieurs des plus faibles étaient
morts de froid, entre autres quatre-vingts
petits enfants idans leurs berceaux. Leurs
mères, qui s’étaient dépouillées pour les
recouvrir, étaient aussi mortes ou ejqrirantes. L’emplacement, témoin ¡de cette
scène de désolation, en a gardé le tf>m de
Clôt des morts.
Là s’arrête p.e récit des chroniqueurs.
Mais on peut croire qiue les survivants, sans
pouvoir rendre les derniers honneurs à
leurs chers défunts, reprirent leur lamen. table odyssée vers le col de TAlbergian
(2701 mi.) pour descendre de là sur Macel.
Et ce n’est qu’après plusieurs heures de
descente dans la neige que ces malheureux,
transis et affamés, auront enfin trouvé à
la Balsille, chez des frères en la foi, uin
accueil compatissant et les secours que demandait leur état misérable.
Les détails de cette jouimée peuvent ne
pas être tous authentiques; mais l’expédition et ses agissements féroces sont attestés pajT une enquête qui fut faite en
Queyras l’année jSlüilvajnte. Elle nous apprend ique cette 'honteuse équipée dura
douze Jours et que ces soldats de la foi en
revihrent apportant à pleins sacs vêtements, linge, étoffes, instrumeints de culture ou de cuisine, armes, et entraînant
de nombreux bestiaux.
Au reste, l’enquête n’avait nullement le
but )de prendre la défense des V.a|uidois,
mais die réclamer la part du butin, qui revenait au fisc, du dauphip, fils du roi de
France.
Quant à BoreHi, il réclamait enœre
douze florins pour ses frais, pour les loges
faites à plusieursi reprises pour brûler les
prisonniers, dont il donne les noms, pour
payer le bourreau et pour les dépens de
ses repias.
C’est ainsi que ce disciplei de l’irénique
François dlAssise célébrait la naissance de
Celui qui est venu au monde poMr enseigner aux hommes qui est leur prochain,
et pour leur dire; Tolut ce qiïe vous voulez que les hommes vouis fassent, f;aâteS-Ie
leur aussi de même. J. J.
POUR LA VÉRITÉ
La Divinité.
La croyance en lun seul Dielu, que l’on
désigne sous lé nom, d’origine grecqiue, de
« monothéisme », en opposition à lia croyance à plusieurs divinités, dite « poly-^
théisme », a été le propre d’abord du peur
pie juif eit des chrétiens ensuite.
Il est juste dé rappeler, ici, que les Musrahnana sont comme les Juifs strictement
monothéistes.
Dans le catholicisme romain, sans qu’on
veuile en convenir, se (sont gliæées des
tendances polythéistes que l’on a soin de
dissimuler très habilement par de subtiles
di'stitnctions.
Des titres et des honneurs divins, un
culte et une adoration sont accordés à des
créatures, qui occupent dans la vie religîense du catholique-romain une place
prépondérante. La masse du peuple ne
peut absolument (pas classifier son adoration à Dieu, aux Anges, à la Vierge et
aux Saints en tant de degrés décroissants,,
d’autant moins que 'souvent la gradation
est en raison inverse. Du reste, pour ne
prendre qu’un exemple ; lorsqu’on donne
à Marie, mère de Jésus, les titres de : Mère
de Dieu, Notre Dame, (Reine des cieiux.
Sainte par sa nature et Immaculée, Siège
de la sagesse, etc. (Voir ; Les Gloires de
Marie, i)ar (Alphonse De Liguori), lorsqu’on lui dédie le plus grand nombre de
sanctuaires, d’autels, de fêtes ; lorsqu’on
lui adresse le plus grand nombre de louanges et de supplications — (qu’il suffise de
remarquer que dans le chapelet pour cha
que dix prièrés à Mairie il y en a une à
Dieu) — peut-oti honnêtememt nier que
Marie occupe une place que dans quelconque culte on réserve à la Divinité ?
Toutes les distinctions théotogiqueS, que
le (peuple ne «aurait saisir, dans toutes
leurs subtilités, d’emipêchent i)as qu’il
mette au niveau de la divlinîté des créa,turés, qui, comme telles, ne devraient jamais usurper ce qlui est dû à Dieu seulement et que dans sa dévotion il ne fasse
aucune dififérence.
Du ireste il n’y a pas à échapper à ces
deux alternatives : ou bien les saints restent de simples créatures au ciel, comme
ils étaiient sur la terre, et ils ne peuvent
alors être doués de la toute présence et de
la toute science pour suivre, protéger et
exaucer leurs dévots dans tout l’univers,
au ils (possèdent désormais ces attributs
divins, ce qui le met au raïqg de la Divinité.
Oserait-,ofï affirmer que c’est Dieu omniprésent et omniscient qui reçoit, Lui, les
prières, qu’il Se hâte de communiquer aux
Saints, qui à Iquir tour les Lui représentent avec lefir recommandation ? Ce serait *
plus qu’un cercle vicieux, ce serait mettre
Dieu au service des Saints, ce qui est
bilalsphématoire. On ne peut honnêtement
niter que le dévot romiain attribue l’exaucemeint de sa requête non pas à Dieu pa,r
l’intermédiaSire die la Vierge ou de tel .
Saint, mais qu’il dise : « La Vierge m’a
accordé cette grâce » ; « Mon Saint protecteur m’a guéri, sauvé de tel malheur... p>.
Que l’on ne vienne pas nous dire que cela
est sousentendu et qu’il ne s’agit que d’un
expédient de langage ; non, c’est de ces
créatures divinisées qu’il croit recevoir la
réponse à ses prières.
Il y a une autre con,sidération qui élimine tout équivoque à ce sujet. A l’instar
ife l’antique (religion gréco-romaine, qui
avlajit confié à autant de divinités la* su- ,
rintendjance dès divérs phénomènes de la
nature et la protection des activités les
plus variées des hommes, le catholicisme
romain a pourvu à œ que les préatures
qu’il a divinisées .devinss^t à leur totur titulaires d’autant de départements spéciaux. •
C’està eux qu’il faut (recourir, c’est
d’eux qu’il faut attendre aide et protection.
La spécialisation dans la branche thérapeutique a été poussée si loin que chaque
maladie ,a son spécialiste attitré, de qui
on doit attendre la guérison.
Il serait intéressant de dresser un parallèle éntre les dites divinités gréco-romàines et 'celles que couvrent désqrmiais
des noms chrétiens !
Or ces tendances polythéistes sont en
ouverte contradiction ayec la déclaration
plus explicite de Ji&us-Ghrist, qu’il opposa
au tentateur lorsqu’il lui rappela la parole
diu Deutéronome (II, 13) : « Tu adoreras
le Seigneur ton Dieu et tu le serviras lui
seul» (OVlatthieu IV, 10). Qu’on ne croie
pas d’y échapper en suggérant qu’fl s’agissait de divinités payennes ajuxqueles il
était idéfendu de Tendre un culte. Cela va
de soi, mais il n’en reste pas moins que
Dieu réclame pour Lui SEUL l'adoration
et le service, qui, si même ils sont donnés
à des créatures ayant des noms chrétiens,
il n’en (résulte pas moins qu’en fafeant cela
on (porte atteinte à la position UNIQUE
réclamée par Dieu, cari il ne serait plus
SEUL à être adoré et servi.
Les efforts pour expliquer la necesité
de médiateurs et d’avi^ts, autres que Celui qui seul en a les titrés et les fonctions,
par expresse disposition de son Père : Jésus-Christ, constituent ,um outrage aux
perfections divines.
On recourt à des exemples inconcluants
de Rois de la tèrre, de Ministres d’Etat,
auxquels on arrive par le moyen de chambellans, d’introducteurs, en ne tenant aucun compte que dans ces cas il s’agit de
créatures imparfaites et limitées, tandis
que Dieu, en vertu de s^ attributs, qui
lui sont reconnus par les trois confessions
chrétiennes, « est partout », « voit tout »
et «sait tout». S’il en est lalinsi il n’a pas
besoin de référendaires pour l’infcsnner
des besoins des hommes et d’autres intercesseurs que Jésus-Christ, qui n’a pi§s démissBonné die ses fonctions.
Du reste, deux déclaratioins nie Jésus
Christ, lui-même, devinaient coupi^ cèürt
à toute tentative de partager son tôle ou
de le passer à d’autres : « Nul ne vient
au Père que par moi» (Jean XIV, 6).
« En vérité en vérité je vous le dfe ce
que vous demaudeinez au Père en mon nom
il vous le donnera » (Jean XVI, 23 ; exanpapé laivec Jean XIV, 13 et XV, 7, 16).
Si le prince royal nous recommande de
noua ,servir de son nom auprès du Roi, son
père, pour toute (requête à Lui faire, nous
n’irons pas recourir au concierge, au mar
jondlome, ou à un serviteur, quel qu’il soit,
du palais !
' Il n’y a donc, sur le trône céleste, qu’un
Dieu, qui n’en descend pas pour faire
place, à 1’,occasion, à des demi-idieux, voire
même à une déesse, soi-disant reine de
céans et à la droite de Dieu^ St-Paut nous
Y assure, « (sied Jésus-Christ et il intercède
pour nous/» (Rom. VIII, 34, comparé avec
Marc XIV, 62, et Abtes II, 33).
Jésus-Christ n’eat pas seulement à la
place d’honneuir,. mais il est le plus rapproché de l’oreille de Dieü.
Après avoir fermement reven(diqué pour
Dieu rexercicë de ses attributs et son droit
unique ,aux honneurs suprêmes de l’adoration at du service, il nous reste à parler de Sa nature.
La définition qu’en a donnée Jésus est,
à n’en pas clouter, V. plus véridique et la
plus exacte : « Dieu 'est Esprit ».
Il n’y a (point de désaccord entre les
différentes confessions chrétiennes à ce sujet ; mais lorsqu’il s’agit de s’y conformer
et de ne pas la contredire dans la pratique, les chrétiens évangéliques doivent
déplorer, cpie les catholiques-romains fassent
preuve ¡de la plus g'raude inconséquence.
En effet, dans leurs sanctuaires, dans
leurs livres de piété, dans leurs mapuels
catéchétiqu^, dans des cartes illustrées,
Dieu est représenté comme un vieillard à
la longue barbe. Les ¡artistes ont malheureusement concouru à accréditer et à fixer
une nption aussi fausse qu’irrévérente du
Dieu'" (Efeprit, qui est invisible et qui,
n’ayarit pajs été Créé ni ne pouvant avoir
une fin, est éternel, c’est-à-dire qu’il n’a
ni une enfance ni une vieillesse, mais il
est toujours immuablement le même. Suivialnit la. fantaisie des peintres. Dieu est représenté comme un vieux bonhomme de
père capucin, ou comme un Jupiter
tannant.
Mais ce n’eist pas tout, il a fallu aussi
représenter graphiquement un des plus
augustes mystères, celui de la Trinité.
Pour cela faire, riqonogPaphie romaine
a imaginé de réunir en un groupe : le
Père éteirnei, une colombe et Jésus mort
sur la croix — (voir, entre autres, pomme
documentation, les iproductions de M. Albertinelli et de C. Rœælli, à Florence).
En commençant par cette dernièrje fig-Ur
ration, ce n’est certes pas Jésus homme
et -par .son corps percé qui est une des
personnes de la Trinité, mais le Fils éternellement vivant de Dieu.
Quant au Saint-Esprit, c’est puéril de
vouloir l’incamer dans une colombe, pa(rçe
que les Evangilfes nous racontent que lors
dû baptême de Jésus ,ii fut,accordé à Jean
et à la multitude une démonstration visible de la descente de l’Esprit sur lui, süus
forme d’une colombe.
Pour la masse romaine 1© Saint-Esprit
est une colombe ; il' me souvient que dans
des tournées de visites à d^ claæes d’enfants oaitholiques-romains, en Sicile, la réponse que je reçus partout et toujours,
touchant le Saint-Esprit, fut : « Na palurnha me ». Ce qu’il y a d'étrange c’est
la facilité d’amalgamation que l'Eglise dé
Rome admet dans ses symboles. Ainsi le
Saint-Esprit qui descendit sur Jésus sous
la forme de colombe vint spus la forme
de langues de feu sur les Apôtres. Ratphaël, dans sa « (descente du Saint-Esprit »
(au Vatican, à Rome), représente la colombe au centre d’un soleil, dont les rayons
descendent sur ,un groupe de quinze personnes, et sur la tête die chacune d’elles
l’on voit une langue de feu. La colombe et
les langues de feu, deux symboles de la même pefTSonnalité divine, deviennent Fune
la cause Fautre l’effet, FUne le donateur;
l’autre le don ; or, selon les EJviangiles, c’est
Dieu qui envoie et qui donne le SaintESprit.
On a beau avoïr le génie d’un MichelAnge ou d’un Raphaël, tout effort de matérialiseir ce qui est spirituel, (de fixer par
des lignes et des couleurs ce qui est abstrait, ne peut que conicourir à la déviation
de la vérité et à son obscurcissement.
Il ne nous reste qu’à déplorer ,une fois
de plus qu’il y ait une telle contradiction entre la doctrine officielle et son applicattion diaps la pratique, entre ce que
la théologie enseigne sur la divinité et ce 5
que le peuple croit et suit. A quoi sert
Forthodoxlie 'des théologiens, si le peuple ,,
des cîpyants vit dans l’erreur ? A quoi
bon un Etait établirait dans ses lois la mo- 1
nogamie, si d’autre part on laissait libre
cours à la polygamie palrmi les citoyens ?
Dieu est un Dieu jaloux, i| a eu soin de
le faire savoir dans un des moments les x
plus solennels de la révélatioln de sa
lonté, à savoir lorsqu’il édicte les dix, commandements. Tout (de suite après les deux
premiers, qui "enjoignent (de ‘n’avoir pas.v,
d'autre Dieu ¡devant sa faice et de ne pais
se faire d’hnages taillées, ni de représentar
tiens d’aucune sorte, il ajoute ; « Car, moi '^J
l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux 'm
qui punit Finiquité...» (Exode XX, 5).
A. M,
(Catéchisme, chapitre III: «Dieu»).
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CHRONIQUE VAUDOISE.
.1
AN6R0GNE. Le 7 décembre, dans Fécole
du Serre Malan, a été baptisé Malan Bruno
de Jean.
— Le 17 décembre a été béni le mariage
de Makm Stefano, de Frarustin, avec Caisson Emma, du Seirirte.
— Nous remercions très vivement M. Daniel Oostabel, qui a présidé le culte à SaîntLâurent, le 18 coulrant.
Qe jourdà le Pasteur est allé alu Pradqto)ur, où il a présidé un culte, gyec une
soixantaine de présents. Ttrente-quatre frères et sœiurs ont participé à lia Sainte-Cène
qui a suivi.
— Nous renouvelons notre invitation à
toutes! les; fanxflleis de la paroisse de verser, avant la fin du mois, le montant de
l’abonnement à l’Echo au Pasteur, qui se
charge volontiers de le transmettre à l’Administration du journal.
COLONIA VALDENSË, le 21 novembre
1932. Cher frère en Christ. Après avoir eu
une invasion formidable de santereUes,
nous sommes tranquiUes pour le moment.
Les dégâts t n’ont pas été bien grands et
avec quelques bonnes pluies, la végétation
a repoussé et tout est beau et vert miaântenant. EUes ont déiposé des œufs partout,
et une armée bien plus considérable de criquets eist ad portas. Ils brouteront probablement tout. C’est une des )lix plaies
d’Egypte. iMalgré le ¡châtiment. Pharaon
endurcit son cœur. Qu’l n’en Soit pas
ainsi pour nous, au contrailre. C’est Dieut
qui nous appelle à la 'repentanicie et à Fhumüiation et il nous [rendra nos pertes
(Joël II, 25),. Comme la Biblfe dit vrai ! Lai
dèseription de Joël I, est celle que plur
sjeuirs de nos œlonies diu Nord ont sous les
yeux ! On calcule à 34 millions d© pesos les
pertes causées par les sauterelles dans l'Argentine, et ,ici, dans l’Uruguay, elles siéront
aussi de plusieurs milions, car tout le pays
a été envahi. La récolte de blé est sauve à.|
peu près partout et beaucoup d’autres produits. Aussi, malgré tout, le pain ne mau-^
quera à personne, esiiérons-le.
— Nous avons eu la fête du chant, à Ta-'
rariras. lOes chers frères nous reçoivent
toujours les bras quverts. Nous avons fait,^
3
une fois de iplus, l’expérience du PfeaÎmiste,
qu’il est agréable, qu’il est doux poliir des
fjrères de demeurer ensemble. C’est là que
l’Eternel envoie sa bénédiction (Psaume
CXXXIII, 1-3). Année apires aninée c’est
une occaision de se revoir, |die se réjouir
tous ensemble et ,de s'édifier les ¡uns lés
aiutres. Atux chœurs anciens se sont ajou- .
tés deux nouveaux ; de Colonia et de Rosario. Par contre, ceux diu Nord, Cañada
Nieto, ConcOndia, Nueva Valdtense, n’ont
pas pu venir, à cause de la distance, à laquelle sfajoute, cette année, la crise et les
sauterelles. Il serait peut-être convenable
d’avoir dieux fêtes de chant à l’avenir ;
une pour Colonia et-l’autre pour le Nord.
Les Vauddis de l’Argentine ne peuvent jamais s’unir à nous, mais cette année ils
auront aussi leur fête à Iris, pour le Sud.
Les orsateuirs ont surtout insisté tur le
fait que nous devons iChanter aussi aiuec le
cœur (Bpih. V, 19). La religion n’est, pas
une chose triste. C’est (un banquet. On
chante beaucoup, même dans les pitnes situations. Paul et Silas, dans la prison' de
Philippes, chantaient. Les héros et les martyre de la foi montaient à l'échafaud en
chantant. On chante aussi (avec la voix,
mais Dieu entend surtout le cœur. On
peut chanter sans que le coeluT y soit, com^
me; les .artistes au théâtre. Le Seigneur
écoute les mélodies du cœur. Il est l’auditoine. Que c’elst beau de chanter pour
Lui ! Et nous nous parlons aussi 1^
uns aux autres et nous nous exhortons. Je
suis sûr que peut-être tpas un lecteur de
ces lignes, dans quelque circonstance spéciale, ne se sera senti fortifié et rerqué pah
un chant. Même un chant peut amener
une âme ,à la conversioni. Que d’estemples
l’on pourrait citer 1 Et sans la conversion,
la nouvelle naissance, l’acceptation de
Christ comme notre Sauveur, noius n’avons
rien. Celui qui a Christ poreède la Vie.
Nous sommes sauvés pair grâce, flous
n’avons rien à faire, plus que l’accepter.
C’est un dop!. 11 y en a qui oroyent que
pour être sauvé il faut aller à l’église, se
faire toaptilgôr,, être bon. Nôo, il n’ÿ faut
rien de ceM' Si nous croyons nous le ferons, mais comme une grâce et un privilège que DiiOu nous accorde. C’est si clair,
majis Satan embrouille les choses pour que
les hommes pensent qu’ils doivent faire
quelque chose pour être sauvés. Grâce à
Dieu, ndus le savons et nous le croyons.
Que la gloire soit ,au Seigneur !. Avec cet
esprit la fête ne peut être qu’une bénédiction. Puis elle attire là .ieunesse vers
un mouvement de 'santé spiirdtueille, dont
nous sentons tous tellement besoin ici.
— Nos départs : Elisée Tourn, de 64 ans,
de Rorià, à Colonia Iris. — DoMd Catalin,
de 67 ans, dé Bobi, à Calchaquî (Santa-Fé).
— Frédéric Lévi Bouchard, frère de Jean
et Emile Bouchard, à Colonia Iri% — Car
therine Peyrot veuve Tríbndo, de 87 ans,
de ^ Saintf-Germain, à Rosario Tala. (Ellle
laiæe 8 fils, 78 petits-fils et 37 arrière-petits-filsi, ■— J. P. Malan, de *84 ans> de Saj’ntJean, à Colonila Valdense. — Jemi Pierre
Long, de 87 ans, de Pramol, à Colonia Vaïdense. Nous disions tous : le régent Long,
très apprécié comiine tel et généreux pour
toutes les bonnes œuvres. C’était le beaupère du pasteur M. Henri Beux. — Clor
tüde Peyrot, femme de Jiaccfues Peyrot, de
Mourcious, de 61 Sus, à Colonia Iris.
Agréez mes salutations fraternelles.
L. Jourdan.
LA TOUR. Lre « conférences » à SainteMairguerite, le dimanche soir, sont suivies
par un nombréux public.
Nous avons entendu, il y a quinze jours,
M. Emile Ganz, qui nous pairla des Vaudois qui habitent le Nord de l'Argentine.
Il nous a raconté d’une façon fort intéressante des choses vues, ayant travaillé
parmi ces frères durant un an.
Dimanche dernier c’est M. Jean JaBa'
qui commémorai le triccaitenâire de Gustavei-Adolphe. Avec sa pairóte Simple,^ sa
profiside carunaissance du sujet, il a fait
passer devant nous cette grande et noble
figure d’une manière si prenante, qu’une
heure se passa sans qup le pubhc manifestât la moindre fatigvte. '
Nous ineimiercions MiM. Jalla et Ganz pour
leur coBaboration aimable et apDprécîée.
— Samedi dernier te Pasteur a UPi en
mariage M. Meynet Mario et M.Be Ribotta
Marguerite, tous les deux des Servières.
Nous demandons à Dieu de bénir le foyer
«
qui vient de se fondent
— L'arbre de Noël pour les 392 enfants
de nos écoles du dimanche sera allumé samedi, 24 courant, à 2 (heures, dano le
temple.
Nous rappelons que la collecte de Noël
est destinée aux « cadeaux de Noël » que
l’Egltee fait aux familles .besogneuses de la
paroiæe. Que tous les membres de la famille partodssiaie veuillent bien s’en souvenir eu partalnt pour le culte dimanche
prochain.
Et nous serions 'reconnaimnts envers
are frères et soeurs qui, ne pouvant pas
venir au culte ce dimamche^i, voulaîetnt aimablernent nous faire tenir leur don que
nous ajouterions à la collecte du jour.
— Nous avons ireçu, ces derniers temps,
tes dons suivants, pour tes réparations au
temple des Qopiers : M.me veuve Suzanne
Planchon et sa famBle, en saumnir de son
mari, L. 50 - M. le pasteur Augusite Ja^
■hier, 50 Cofiecte après conférence de
M. me Bertthoudl (Suis^), 115,30 - M.BS Marie Gril (Neuchâtel), 10 - M. Auguste
Coïsson, 50 - « In memoriam de M; J. B. »,
50 - M.me Maggie Tron-Rev(el, 25 - M.me
Barral-Robdé, 25 - M. PeBenc RiccaTdo, 10
N. N., 10 - M. Théophile (Mairauda^-B^,
en æuvenir de sa confirmation, 10 - M. et
M.me Robert-Coïsson, missionnaires, 20 B. B., 10 - M. Mbndon Japques, 5 - M.me
Alex;andirine Rostan, 5 - Pr,of. Attilio
Jalia, 10.
Nous sommes vivement reconnaissants à
ces donateurs de nous avoir permis’ d’entreprendre les travaux nécresaires à pe
monument de te foi.
Un merci de cœur aussi au maçon,
M. Cattre, qui a généreusement rrnnis au
Consistoire L. 300 sur la somme qui lui
était due pour son travail.
Et voici une autre bonne nouveBe : Une
dame, qui me veut pas être nommée, a
fait parvenir au Consistoire L. 1.500 pour
btenchir te temipjte des Copiers à l’intérieur;
et à l’extérieur. Cette somme a été donnée en souvenir du pastem M. Monnet,
qui a eu un si beau et biênfaisant ministère dans l’iAmérique du Nord. Tous ceux
qui aiment cette maison ide Dieu, ceux, en
particulier, qui l’ont (démontré pratiquement, enverrons, cotame nous, à te père
sonne inconnue, une pensée de reconnaissance émiue.
LONDRES. Le (Club Vaudois de cette'
ville fêtera, D. V., son Noël le dimanche
8 janvier 1933f dans te saUe paroisstele de
l’Eglise française de Soho Square, W. I.
Tous les Vandois de Londres et leurs
amis sont très cordialemient invités.
Ceux qui désirent aider à te réussite de
te fête par quelque prodtiction musicale ou
aiutre, sont priés de se mettre en rapport,
te plus tôt possible, avec :
Mrs. Jean Lageard
5, Fairfield Road - London, N. 8.
Téléphone : Mountview 3287.
lAvec tous mes remerciements! pour votre
hospitalité et mes méiBeures salutattens.
Guido Lageard.
Chers Vaudois de Londres,
Je n’aurai pas le plaisir de vous revoir,
cet Inver, mais je tiens à vous dire combien j’ai joui des moments passés avec
vous, ceé dernières années. Bons vœwo
pour les fêtes et pour la nouvelle année.
Salutations cordiales à tous. L. M.
PARIS. Colonie Vaudoise du Piémont à
Paris. Siège Social : Rue Pierre Nicole, 24
- Paris V. Le Comité de te Colonie des
Vaudois de Paris s’est réuni ên vue dû
travail de l'hiver.
Le peu de loisir dont chacun de ndus
dispose : l’extrême dispersion des Vaudois
dans Plaris et les environs ; le retour au
pays de plusieurs famiBes et individus qui,
par ¡Suite de te crise, n’ont pas été remplacés]) le départ dé notre jeune et dévoué
président, M. AmaJdo Pons(; enfin, il faut
bien tel dire, l’indifférence que trop de
Vaudois opposait à toute invitation ayant
quelque couiéur religiéuse, tous ces motifs ont rajenti notre effofrt.
Malgré ceâ obstactes, piusieurB de nos fidèles sont prêts à faire visite aux isolés,
nouveau^ arrivants, ou tout autre, qu’un
téimoignage personnel de, sympathie pourrait attirer.
, Nous prions instamment les Pasteurs des 4Êt
VaB.ées et de ritalîe et tous oe(ux qui on^
à Paris paroissifensi, parents, .amis ou connaissances, de nous signaler leurs adresses
pu de les engager à se joindre à nous. Les
italiiena protestants ou bien disposés pour
l’évangile seront accueillis comme les
Vaudois.
Notre petit groupe a été polur' pluHteurs
une force et ,une joie et devrait devenir
une puissance de rayonnement chrétien
parmi d’iautrre italiens à Paris.
Nous rappdons que lies séances ont heu
dans te joUe siâtlë attenant à l’Eglise de
.St-Marcel, Rue Pierre NiCote, 24.
Une fête de Noël spéciale n’ayant pu
s’organ,iser, cette (année, cordiale invîtar
tion à i'iairbre de Noël de Sb-Maircél, dimanche 25 décembre, à 4 heures.
Une première séance de prépiairaition
pour la fête du 17 février (qui aura Iteu
te 19, à 3 heures), se tiendra le 15 janvier, à 3 heures. Prière instante à tous
ceux qui peuvent aider aux chœurs et collaborer par chants, musique, récitations,
de s’y rencontrer. Louis Appia, pasteur.
L’Echo des Vallées envoie cùwx Vaudois
de Paris les scrutations les plus cordiales.
Bons voeux pour les fêtes. Réd.
RORÀ. Le, dimaniche 18 courant a eu
IpU l’échange de chaire entre le PaSteUr
de te paroisse et celui de Prali. M. L. Coïsson, idé Prali, a (présidé l’école du diman‘ ehe, te culte à l’éghse et te réunion de
id’âpirès-inidi à Mourcious. Nous remercions ’
|hotre jeune frère pour sa bonne visite et
appèls. ^
Î.i — Mariages. Deux malriages ont été céft lébrés demièrOTient, dans te* paroisse : Mord Jacques (Rounc) avep^ Créccche Adèle
(Fusines), et Toum Oreste (Fontanetta)
POiVaein ALbina (Vémarea). Nous re|ijio(uvélons aux chers-époux nos medlteurs
■ vœux de bonheur ét die vie conjugale longue et bénie.
TURIN. La cdUecte extraordinaire pour
te Caisse Centrale «mtinue. En même
temps, pour faciliter la .coBecte habîtueBe,
on pirqpose de la verser, non plus en une
saule fois, à la fid' de Tannée ecclésiasti^que, mais à différentes reprises. Nous ne
doutons pas que le système, qui a donné de
fort bons r&ultats partout où il a été
adopté, ya se démontrer pratique aussi
dans cette grande paroisse.
— Le bazar de la « Zaimbésia> a e.u heu
te 1'='’ décembre, et a très bien réussi, malgré le mauvais temps.
— Pour donner aux nombreuses jeunes
filles vaudoises en senvice à Turin te possibilité d’assister à leur séance unioniste!
et :a|u culte de l'après-mddi' du dimanche,
l’horaire dû cuite sera modifié, à partir d)u
premier idimanche de janvier, comme suit : "■
17 teures au lieu de 16 h. 30.
— La jeunesse des Unions s’est retrouvée pour te première fois, en séance commune, le soir du 25 novembre, avec un
prograirane cossu et attrayant.
VILLAR. Mariage. Le 10 courant a eu
lijeu, dans notre temple, le manage pivil et
religioux de [M- Etienne Gönnet de Pierre,
de Saint-Christophe, avec M.Be Rose Davit
de feu Paul, de Saint-Christophe ajuste- Nos
vœux die , vrai bonheur accompagnent les
époux, qui sont devenus maintenjant dès
Tourassins.
— Visités. NousiWivoos eu la joie, dans
cette dernière huitaine, de recevoir deux
bonnes visites : M. te prof. Jeem JaSa, de
La Tour, qui noius a fait ipiasser une heure
d'enchantemetit à nous parlter, avec sa
compétence bien connue, de Gustave-Adolphe] et notre fidèle ami, M- Tévangéhste
E. Ganz, qui à présidlé te^culte de dimanche
dernier. Merci encore à ces chers visüteurs.
— Pour notre Maison Unioniste. Le Comité pour la Maison Unteuiste, qui vient
d’être formé, a déjà eu sajteeihière séance
ce mardi, 20 courant, et a commencé ses
travaux; sous les meflteurs auspices, soit...
un don très généreux qui venait de nous
arriver de te part d’un de nos chéns Villa*rengs jMarseiltelfe.
Le Comité a p(ris plusieurs décisions et,
alvant toutes, ceBe de lancer incessammiMit
un appel à tous tes Vijlarengs épars dans
te vaste monde et qui — nous en sommes
sûrs — ont à cœur autant que nous te vrc&
bien de notre chère ¡jeunesse et seront
heureux de pouvoir contribuer à lui donner une maison qpi soit un vrai foyer des
jeunes âmes, pour tes garder à Dieu et les
préserver de Tuttrait dé oes alutres foyerR
toujours plus nombreux, aiusite chez nous,
où les jeunes âihes sont attirées pbur y
dissiper leurs pjlus beBes richessesi !
Mais avant et au dessus de tout appiû
humain nous implorons dans ce but Taide
de OelUî sans lequel c’est en vain qué travaiBent ceux qui bâtissent ! r. j.
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M.me NeMy Donini-Bluiîa n’a plus besoin
d’être pr^eUtée aU pubhc vaudois qui lit
et apprécie ses hvres, mais à lia veille dés
fêtes chacun ¡devraiit se procurer son nouvel ouvrage : La terra e Varatro.
L’idée centrale du récit me pourrait être
plus noble : se plréoccuper ds Tenfant de
te rue et par Tinstnuctîon et l’éducation
chrétienne en faire ,un homme. C’est, conïme on te voit, une magnifique thèse et un
grand idéal à atteindre.
Les enfants ne se préoccuperont pas de la
thèse ni de Tidéal qui en découle, mais ils
teont avec plaisir te récit dans son émouvante simplicité.
Parents, si c’est trop tard pour Noël, faites trouver ce livre près de te taBse à déjeuner de vos enfants, te maltin dU Nouvd.-An : ce sera une agiréable surprise,
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ÿ-,' "
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'li'
BUONI POSTALI FRUTTIFERI.
Come è nòto, rAmministrazione (di Stato
dejle Poste e dei Telegrafi, a fine di assicurare nel modo più assoluto ai rispàrmiatori rinvestiraento dei piropri capitali,
ha istituito, da dilversi anni, parallela^
mente alla Cassa Postale di Risparmio, il
servizio dei Buoni Fmittiferi, concedendo
per questi il cospicuo interesse che varia
dal 5 al 6,25 %, esente da ogni tassa o
riduzione presente e futnra. Non è neanche il caso di parlare della sicurezza
nei ligualrdi dei ' depositanti, inquantocliè
un'iAlnininistrazione di Stato ne è di per
sè titolo di guarentigia assoluta : toma
utile invece tenere ben presente il frutto
od interesse che detta forma di investimento concede. Nessun altro Istituto Bancario infatti corrisponde ai cEenti una percentuale così elevata e tale che in dodici
anni il capitale è più che raddoippiato. E
ciò senza poter dare quella assoluta sicurezza ai risparmiatori che rAmministrazione delle Poste invece dà.
Questo è un saggio avvertimento per coloro che dalla diuturna fatica traggono
previdenti economie per la loro vecchiaia.
Nello stesso tempo sono avvertiti di non
cedere a lusinghe di altri, che, con voci
tendenziose quanto deplorevoli, tentano di
allontanare i risparmiatori dalle Casse
Postali'.
Abozmements payés et Dons.
(Le «dorui» est entre %>arenthèses).
1933 : Emile Long, Pramollo - David Giill,
Id. - Jean Peiyix)nel, Id. - Long Edvy„ Ld. Henry Bertalot feu Jacques, Id. - Louise Sappé,
Id. - Jahier Alessandrina, ld. - Joséphine Loiiig,
Id. - Madeleine Long, Id'. - Albert Long, Id.
A. Long, Id. (5) - Lou'iee Costabel, Id. - Travers Henri, I(ì. - Bosio Henry, Id. - Peyronel
Tlicophile, Id. - C. Comi»-Besson, Id. - Ribet
Jean, Id. - Peyr-onel Federico, Id. - Peyronel
Alexis, Id. - Peyr-onel Jacques, Id. - Menusan
Henry, Id. - Lqng Alexis, .Id. - Long- Emilio feu
B. , Id. (1) - FenouU Vittorio Enrico, Torino,
1932 - Banchetti Elena, Rio Marina (2) - M'icol Fernando, Torino - Long Enrico, Pinerolo
(5) - Charbonnier Eiirico, Torre iPeUice (2) Martin Favenc, Marseille - Pleyronel, Id. Suore 0.spedale Protestante, Genova - Rivoira
"Renzo, Luserna S. Giovanni (,5) - Malan Luigi,
Id. - àtallé IGiovianni, Torre PeUice - -Balmas
Medina, Pancalieri - Revel Ester, Strafui (1)*Luiz'zi Giova,nni, Firenze - Pastre Lodovico, Poinaretto, et 1932 - Peyronel Jeanne, Cannes
(13,50) - M. B. Bouuous, Id. (13,50) - Balma
Henry, Pinerolo (2) - Genicoud Thérèse, San
Germano Chisone - ArmisiSoglio, Torino (2) On. Edoardo Giretti, Bricherasio - Gon.net Edmondo, Pi'aimtino, 1“ semestre - Beit Gustavo,
S. Germano Chisone (2,50) - Rivoire Emilio,
Torte iPeUice (5) - Rivoira Giacomo, S. Marcello Pi.stoiese, 1932 - Bertalot G. Pietro, PlnercJo - Pierre Pontet, Marseille (2,25) - Louis
Bounous, Id. (2,25) - Massel EnÀe, Id. (2,25)
- Albert Giiglielmet, Id. (2,25) - Marianne Gugiielmet, Id. (2,25) - Bounous Siisanne, Torre
Pellice (1) - Turin Apita, Litser-na S. Giov. (5).
(A suivre).
SOCIETÀ BIBLICA BBITAHIIICA E FORtSTIEBA.
'Offerte Novembre 1972.
Riporto L. 41834,75 — Chiese Valdesi : Livorno, L. 100 - Piombino, 33,25 - Palermo, 75 Rocchenere, 10 - Messiina, 40 - Tineste, 100 - Venezia, 100 - Milano (S. Giovanni ip Conca), 215
— Bobbio Pellice, 75 - 1-ioma (Via IV Novembre),
300 - ld. (Piazza CaTOur), 220 - Verona, 60 Cerignola, 25 - Brescia, 60 - Rio Marina, 34 Orsara di Puglia, 17 — Cassette : Torre PeUice :
A. Paióina, 40 - Arezzo ; Scuola Domenicale
Chie.sa dei FrateUi, 25 - Varese ; Scuola Domenicale Chiesa Battista, 70,85 - Ver-celli : Chiesa
Wesleiyana, 25 - Firenze : V. Mieheluzzi, 30 Roma ; E. Taglialatelà, .60 - Voghera : L. Giuni,
50 - Somme .sotto venti lire, 98,25 — Roma : C. e
K. Biistram (in memoi-ia della madre), 345,30 — ■
Luino : Chiesa Wesleyana, 40 — Trieste : Chiesa
Elvetica, 50 - Chiesa Metodista-Episcopale, 20
— Pordenone : Chiesa Batti.sta, 37,30 — Marsiglia : D. Rivoire, 100 — Bologna : Chiesa Metodista Episcopale, 195 — La Spezia : Cliiesa
Wesleyana, 50 — Milano : Chiesa Battista, 186 A. Me.ssa (ricordando defunti tari), 115 — Lnserna S. Giovanni : L. Rivolle, 20 — TcrniPerugia : Cliiesa Metodista-Episcopale, 20 —
Raffadali : Chiesa Cristiana, 25 — Padova :
Chiesa We.sleya,na,, 80 — Firenze : B. Coiiipini,
200 — Napoli : E. Santoro, 27,50 — Torinò :
Otto Kiirsteiner, 30 - Cliiesa dei Fratelli, 60 Adunanza R. M., 20,35 - Gruppo Giovani, 25 Cbngreg'azione Cristiana, 50 - Calettato da G.
Roddi ; I. B. Fiihi-mann, 20 - Due Sorelle, 20 C. Cotniba, 20 - Somme sotto venti lire, 203 —
Lanciano : R. Ruazi, 30,.35 — Lati ano : G. Settembri,ni, 25 — Saintc-Croi.r : B. Bernay, 100
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TORRE PELLICE
TUTTI-I LAVORI TECNICI RELATIVI ALLA PROFESSIONE
AGISCE DA INTERMEDIARIO
PER LA COMPRAVENDITA DI STABILI
DI QUALUNQUE NATURA
ED ACCETTA LE RELATIVE COMMISSIONI
DENUNZIE DI SUCCESSIONE FATTE CON CRITERIO RAZIONALE
Mobilificio MERLO GERMANO
Casa di fidacia fondata nel 1890
2, Viale Mazzini - TORRE PELLICE - Viale Mazzini, 2
Mobili d'ogni tipo e stile, eleganti, solidi, garantiti - Specialità sedie
ed articoli pieghevoli.
Tappezzeria in stoffa e cnoio - Materassi - Pagliaricci a rete ed imbottiti - Letti in ferro delle migliori Cáse Nazionali.
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