1
Soixante-dixième année - Anno XII®.
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15 Juin 1934.
N® 24
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8
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie et Colonies italiennes .
Etranger...........................
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L. 10,-. 24,• 22,
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Adrainistration de TfcAo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
;1
' ^
L'ABONNEMENT SB PAVE ^'AVANCE.
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l’Administration, au Bureau du journal. Via Wigram, N® 2 - Torre Pellice.
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Tous les changements d’adresses coûtent ;o centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Le numéro: 30 centimes
^ue toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...f^'dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
5
PÛÜR lii VIE INTEEIEÜRE
Notre tâche.
«Vous recevrez une puissance, le
Saint-Esprit venant sur vous, et vous
serez mes témoins... ». Actes I, 8.
{Fragment de prédication, légèrement modifié : Pentecôte de cette airmée).
...Notre tâche, comme pour les premiers
disciples, notre impérieux devoir, c’est
d'être ¡les témoins de Christ,
Notre impérieux devoir ? N’est-ce pas
plutôt notre privâège: ?
Connaissez-vous rien de plus beau, rien
de pl|us grand que de faire revivre, par
notre témoignage, les paroles, les œuvres,
la personne de notre idivin Maître ?
Connaissez-vous rien de plus utile, de
plus bienfaisant ? Ne savez-vous pias que
ce dont les hommes, aujourd'hui! encore,
ont le plus besoin pour avancer sur la
voie du progrès véritable, pour vivre dans
la paix et dans la justice, pour devenir
une société' de frères, c’eOt de connaître
Christ et die s’in^iner de son exemple ?
En effet, si nous nous demandons quels
ont été les Itraiifts les plus saiilants de cet
être extraordinaire, tmique au monde, qui
est connu sous le nom de Jésus-Christ, il me
semble que nous ne pouvons guère répondre qué die la façon suivante : communion
avec Dieu, vib pure et salinité, amour inaltérable, tout fait de idévoueiments et de
sacrifices, pour les hommes, ses frères.
Comment, en particulier, évoquer cette
auguste figure sans voir se dresser aussitôt, devant notre: esprit, la' croix ?
Trois vertus, celles que je viens de relever, qui dépendent l'une de l’autrei qui
sont liées l'une à l’autre conune les anneaux d’une chaîne.
Or, ne pensez-vous pas que s’il y avait
un peu plus d© ces choses dans le monde,
celui-ci irait beaucoup mieux qu’il ne va ?
Nous l'avons dit, et nous ne cesserons
de le redire, ce n’est pas avant tout i)ar
des lois, par des organisations, par des
systèmes nouveaux que l’humanité pourra
de mieux en mieux réaliser ses destinées
— c’est par la rénovation intérieure, c’est
par le chang'emœt des cceurs et des vies
sous l’action de l’esprit de Christ.
Vous avez une preuve de cela dans ce
qui se passe, à l’heure actuelle, autour de
nous. Pourquoi, généralement parlant, les
changements innombrables apportés à
notre système économique n’ont-ils pas
amené, jusqu’ici du moins, les résultats espérés ? Les raisons sont multiples ; la question est comjplexe, j’mi conviens. Mais je
suis certain que vous ne me contredirez
pas si j’affirme que la raison principale
ü faut la chercher dans la mauvaise volonté, diaaiB ]|e manque d’esprit chrétien
des admiÿistrés (cammerçants, industriels,
banquiera..) et, peut-être plus encore, des
aigents chargés de faire aller en vigueur
les nouvelles dispositions dlu gouvernement
fédéral.
Ce quil nous faut, par dessus tout, a
déclaré récemment le président Roosvdt,
c’est un « esprit de service » se substituant
à 1’« esprit de profit ». Parfaitement. Honneur aux hommes d’Etat qui osent parler
ainsi, au risque de s’attirer le titre de
«'prédicateurs »j Mais cet esprit de service, qui peut rinoulquer aux humains
sinon Celui qui, « venu pour servir et non
pour être servi », « s’^ fait pauvre pour
nous de riche qu’il était »? <.
Ah ! vous comprenez maintenant, mieux
que jamais, pourquoi Jésus, dans ses discours, ne parle pas, ou très peu, de réformes économiques et sociales. Ges réformes rentraient sans doute dans son progTamme, mais il ne s’en préoccuipait pas,
apparemment. C’était dès caractères qu’il
se proposait de former, bien persuadé que,
cette œuvre s’accomplissant, les bonnes
organisations, les bons rapports entre les
hommes, dans tous les domaines, s’ensuivraient.
Vous ne pensez certainement pas que
par l’abolifcion de la loi « prohibitionniste »
tous les malux possibles et imaginables que
l’on attribuait à cette loi aient disparu.
Vous savez au^i bien que moi que, depuis
lors, les Mdnappings, par exemple, les
rapts d’enfants et de personnes de tout
âge ont augmenté. Qu’est-ce à dire ? Qu’il
ne faut pas révoquer les lois? qu’il ne
faut pas les modifier ? qu’il ne faut pas
en- promulguer dè: nouvelles? Je ne dis
pas cela! Je d|is que ce qu’il faut pour
faire de cette terre ,un lieu où Fon habite
en sécurité, selon l’expression wilsonnienne,
ce qu’il fajut, avant tout et surtout, encore une fois, ce sont des hommes nouveaux ; et que notre tâche, celle: de témoins de J&uB-Christ, loin d’être insignifiante, comme l’on est facifement porté' à
croire, est, au contraire, d’une importance
primordiaJte. Car, par « témoins » je n’enr
tends pas seulement des personnes qui divulguent la pensée du Miaître, mais qui
vivent, ou qui s’efforcent sincèremient de
vivre, d’après cette pensée.
^4 ^ ^
Parlons de Christ, et pas seffiement des
événements du jour, à nos semblables. Il
est encore, malgré tout, im grand inconnu.
Même dians nos milieux, que d’idées erronées à son sujet! Présentonsnle tel qu’il
nous apparaît dans les quatre biographies
(ouvrages de témoins oculaires) que nous
avons de lui : plein de compassion pour
le pécheur, mais intolérajnt envers le péché; fondateur, ou défenseur, d’un nouvel ordre de choses, mais d’un nouvel ordre de choses qui a ses rapines dans Ile
cœur humain, qui se fonde tout entier sur
le précepte, jamais surpassé : « Tout ce
que vous voulez que les hommes fassent
pour vous, faites-le' de même pour eux ».
Oui, parlons du Christ, mais surtout vivons-le, si je puis m’exprimer ainsi ; car,
à quoi servirait notre témoignage verbal,
le plus beau, le mieux composé, s’il n’était
pas accompagné de celui de nos vies ?
« » »
C’est notre tâche ; tâche merveilleuse,
par laquelle nous pouvons faire un bien
ffieaJlculaWe ; mais extrêmement difficile,
et même écrasante si nous étions seuils à
en porter le poids. Mais nous ne sommes
pas seuls ; « Vous recevrez une puissance
le Saint-Esprit venant sur vous». Voilà
notre Allié, voüà notre force, si pourtant
nous savons l'invoquer et l’invoquer avec
ardeur. P. Griguo.
AUX CORRESPONDANTS.
G. G. - Pour ia semaine procludne, j’espISrei,
P. G. - Merci. Ecrivez quand bon vous
semble.
G. M. - J'ai pourvu à la suppression de
l’envoil Good ludc !
S. P. - Le terme indique des marques
dans la roche, servant de limites entre une commune et l'autre. Merci
“ pour l'article. ^ : ‘
A. M. - Au prochain nninéra
•Í 5 JUIN -1 655
ÍH.
U mort dn capitaine Jahier.
fiarthélemi Jahier, né à la Rua de
Pramol, appartenait à la principale far
mille de ce vallon, de laquelle sont sortis
plusieurs personnages au caractériel fortement trempé, qui ont été capitaines, pasteurs, chirurgiens.
Pendant les pourparlers qui suivirent
l’édit die Gastaldo, en 1655, Jahier comprit qu'une noire trahison se préparait.
Aiuæi se rendit-il à la Tour, où il repoussa
soldats de ila croix qui, le 2 avril, as^aiUlirent le Taillaré, malgré les assurants trompeuses de leurs chefs.
Après les Pâques Piémontaises, il se reà iMentouïles, où il se prépara à reçonquérir Ibs Vallées ensanglantées. Il réu150 hommes, avec lesquels il rendît
à son peuple vaudbis les vallées de Saintl^artin et de la Pérouse, Il alla ensuite
mf^tre son camp au Verné d’Angrogne,
qù Janavel le rejoignit.
^ Pendant un mais et idlettni ils tinrent en
^hec les troupes du marquis de Pianesse,
m leur causant des pertes sérieuses.
» Le 18 juin, an soir dl’une journée de
fcmbat, par lequel ils avaient repoussé
l’ennemi de la' ,Séa d’Angrogne jusqu’à
Saint-Jeaiii, Janavel fut frappé di’une baüe,
qui lui traversa la poitrine. On le crut
perdu et on l’emporta au Val Pérouse.
Connaissant le caractère bouüant et téménajlre de son oolègue, il lui recommanda
de laisser reposer ses hommes. Mais, Janavel parti, un traître vint suggérer à
Jahier qu’il' pourrait, en toute sûreté, aller
piller, entre Saint-Second et Osase, certaines càsdnes, qui regorgeaient dû butin
enlevé, aux Vallées.
Avec une centaine d’hommes, il descendit dans la nuit jusqu'à l’endroit indiqué ;
mais il s’y trouva squidain enveloppé par
les quatre cents cavalîeiS de l'escadinon
de Savoie, qui allait monter la garde à
Briquéras.
Comprenant que tout était perdu, il tua
d'abord le traître, pnis se di^oea à vendre chèrement sa via II en fut de même
de ses vaillants compagnons.
Il aurait périt d’après Morland, dans
cette rencontre noctualne, 35 hommes sur
45. Délia Ghiesa, dians sa Corona Reale di
Savoia, publiée la même année, parie de
plus de 70 vietímeis. IMlais tes Memorie deUe
irruptioni degli Eretid Valded, scritte da
IM testimone oouUm0, précisent qu’il y eut
83 Vaudois morts, im presque mort et 20
blessés, qui s’enfuirent vers Miraddl; 1©
'lendemain oin les trouva morts, la plupart,
sur la route et dans un tarrenltl
Les têtes de JaRiier et de son fils furent
portées à 'Turin et présentées au duc et
à sa mère, Christine dé France, pour obtenir la récompense promise, qui était de
six cents ducats.
Un seul réchappa David Anduin, du
Teynau, eut encore la force de passer le
Cluson à la nage et d’afer porter la funeste nouvelle aux Vaudois réfugiés au
Villar Pérouse, ,
Une croix, placée dierrière la gare de
i Saint-Second, marque l'emplacement dé
cette lutte épique.
Jahier laissait six autres enfentg, entre
autres Jacques, a’viec lequel commença une
dynastie de pasteurs, qui exércèrent leur
ministère aux Vallées pendant pn siècle
et demi La dernière de cette famille fut
la mère (d’Alexis Muston, pasteur et historien, Fauteur bien conniu de Ylsraël des
Alpes et de la Valdésie. C’est dans ce
poëme qu’ili raconte, en termes ■vigoureuss,
dignes dlu sujet, la mort héroïque de son
glorieux ancêtre. J. J.
nnnnnnnnnnninnnnnnn
ît Ccnteflaire de Sporgeon.
L’Angleterre n’oubÜe pas ceux qui ont
contribué à sa grandeur morale, même
s’il s’agit de pasteurs n’appartenant pas
à FEgiise Etablie.
Ele vient de célébrer le centenaire de
C. H. Spuirgeon par une imposante réUH
mían à FAlberit Hal de Lcaildres. Sur l’estrade un chœur de huit cents chanteur^
les femmes toutes en blanc, et une assistance de plusieurs milliers de personnes.
(L’Albert Itel contient 12.(KK) personnes).
La cérémonie a été présidée par le Pasteur de FEgUse du Tabernacle, Fapicdenne
église de Spurgeon,
Le président des ministres, M. MacDonald, a tenu à être présent, malgré toutes
ses occupations, et a été un des orateurs.
Son discours est dMni par les journaux
anglais «parfait, soit par »la pensée soit
par la forme ».
G. H. Spurgeon n^piit à Eelvedon, village du comté id’Bssex, le 19 juin 1834, et
mourut à ¡Menton, te 31 janvier 1892, relativement jeune puisqu’l n’avait pas fini
58 ans. Mais, tout en n’arrivant pas à un
âge avancé, il accompEt un travail énor-^
me tet ses sermons, traduits dans presque
toutes les langues, semt arrivés aux quatre
extrémités de la terre et ont remué bien
des consciences. Tous ceux qui ont entendu parler de ce grand prédicateur et
qui ont lu quelques-uns de sœ sermons Eront avec plaisir quelques (données sur
sa vie.
A l’âge de seize ans 1 était à la fate
élève et répétiteur dans un petit collège.
Sa conversion fut Feffet d’une cause tout
à fait occaSioiméHe. Ayant dû se réfugier,
par une bourrasque de neige, dans une
diapelte méthodiste, il y entendit un prédicateur laï<pie, qui (Occupait la chaire, en
Fabsence forcé© du pasteur. R fut touché
à salut et se mit à prêcher l’Evangile
tes villes et les bourgs de son 'voisinage^
H ne tarda pas à produire une profonde
impression sur ceux qui l’écQutaient et des
auditoires toujours plus imposants se formaient autour de lui. Il y avait à Londres
une église ancienne, célèbre par le passé,
mais déchue : Surgeon fut apipelé à en
prendre la direction qu’il n'avait pas vingt
ans. Le local fut bien vite insuffisant et
il fallut Félargir, mais il ne tarda pas à
être insuffisant encore. Il fut alors décidé
de construire un vaste audiltoràun, inauguré en maîrs 1861, sous te nom de 'Tabernacte MétropoEtaîn.
H contenait 6000 places assises, et pendant trente ans environ il s’est retnidi
chaque dimanche, matin et soir, et chaque
jeudi scàr. Pendant ceftt© période, 14.000
personnes furent admises comme membres
de l’Eglise du Tabemacte sur leur profesH
sion de foi ; à côté de l’]^Ese-mère R y
aîvait 22 annexes et 27 écoles du dinranche
avec 312 nwniteprs et phis de 8000 ^èvea
Ces données suffisent à nous faire coan
■\ .
2
L’Echo des Vallées - Vendredi 15 Juin 1934-XII
prendre l’activité énorme, débordante, conquérante de Spiurgeon,
Le lecteur appreiidra dono avec étonnemeirat que celui qui accomplissait un si
grand travail était débile de corps : il nous
fournit la preuve de ce que peut une âme
qui aime vraiment les autres âmes et son
divin Maitre.
Comnwnt expliquer son succès ? Il nous
le dit lui-même : « On demande souvent,
quel est le secret de mon succès. Je n'en
ai pas d'autres que celui-ci ; je prêche
l’Evangile; non sm l’Evangile, mais l’Evangile lui-même, l’Evangile complet, gratuit, glorieux, du Christ vivant. C’est lui
qui est la bonne nouwialile incarnée. « Prêchez Christ toujours et partout».
L’influence de Spurgfeon dépassa bientôt
l’encemte du temple ett les sermons qu’il
publiait furent lus et médités par des millions de personnes, tant en Angleterre
qu’à l’étranger.
' M. MacDonald a rappelé, dans son discours à l’Albert Hall, que dans le village
écossais où il est né, étant enfant il aimailti à écouter la lecture d’un sermon de
Spurgeon, faite aux pêcheurs réunis autour d’une table. Il raconta de même
qu’une femme recommandait à son mari
partant pour le marché de ne pas oublier
le sermon de Spurgeon. (On publiait un
sermon par semaine et elle l’attendait
avec impatience).
Une vieille personne, malade, à laqüele
on demandait ; Comment alez-voui%?, répondait : Je vais très bien, car j’ai les
sermons de Spurgeon.
On peut juger par là de ^ bjenfaisaiute
influence.
Spurgeon ne s’est pas limité à l’activité
de la chaire : fll a créé le Collège des Pasteurs, fondé en 1856, et qui a formé im
millier de jeunes prédicateurs ; ü a fondé
rOrpheliniat de Stockwell; il a écrit des
Kvres, entre autres, te Trésor de David,
un commentaire sur tes Psaumes, en sept
volumes. H a beaucoup travaillé, mais il
a eu axfâsi beaucoup de satisfactions. Le
succès a couronné son œuvre, et pour lui
te succès c’était des âmes sauvées.
Il ne faut pas s’étonner Si FAngleterre
célèbre avec grand éclat son centenaire,
La célébration nationale a déjà eu lieu à
l’Albert Hall, à Londres, te 25 avril ; d’autres manifestations sont au programme,
soit pour te Tabernacle, soit pour Kelvedon, son village natal.
On fait revivre son souvenir : puisse
son esprit revivre de même.
Anecdote sur Spurgeon.
Une dette grevait sur une église, il fallait l’effacer. L’un des membres de cette
église, très riche et très influent, s’avisa
de demander l’aide de Spurgeon.
•— Vous ferez cette campagne financière,
mais vous pourrez ensuifte vous reposer
chez moi, ou dans nxm palais, à la vüle,
ou dans ma vfllla des environ® de Londres,
OU' dans mon cottage à la mer.
Spurgeon regarda fixement son interlocuteur et lui dit gravement :
— Ne serait-il ¡pas plus simple de vendre une des propriétés que vous mentionnez et payer la dette qui grève sur votre
église ?
Treno Popolare Torre Pellice-Torino.
Domenica 17 corrente vi sarà un treno
popolare per Tonno con partem/za da Torre
Pettice alle ore 6.15 ed arrivo a Torino alle
7.40; partenza da Torino alle ore 20.50
ed arrivo a Torre PeUice alle 22.20. Prezzo
unico : 3“ classe, lire sei, andata e ritorno.
L’Azienda Tranvie Municipali di Torino
ha favorito la visita della città ai signori
gitanti, corrispondendo la libera circolar
zkrm nella giornata su tutte le vetture
tranviarie e negli elettrobus della rete
urbana {servizi speciali esclusi) mediante
speciale tessera del prezzo di L, 1,60. La
tessera potrà essere acquistata presso l’apposito chiosco neU’intemo della Stazione
di Torino Porta Nuova, all’arrivo del treno
popolare, presentado lo speciale biglietto
di viaggio.
Trenle ans après.
Rien de romantique, nmte un fait réel,
quoique assez rare peut-être. Voici ce que
nous lisons dans la Rivista di Diritto
penitenzia/rio.
Le Direoteuir actuel du Mformatorio
de Boscomarengo a communiqué au Ministère que te grand’off. Paolo Canobbio,
ancien direciteur de l’insltitut, était venu
lui rendre vfeîte, accompagné pair un ancien élève, GiuMoh Carlo, actuellement riche industriel de Paris.
La reconnaissance, remarque te rapport
au Ministère, a poussé M. Giulteli à venir
en Italie sur sa propre automobile pour
rœhercher son ancien Directeur. L’ayant
retrouvé à Turin, après être allé jusqu’à
Rome pour avoir son adresse, fl lui a manifesté Fardent désir de revoir Finstitut
qui te libéra de ses mauvaises tendances.
U conduisit donc sur son auto M. Canobbio, son ancien directeur, jusqu’à Boscomarengo, où il revit avec la ¡plu® viVe émotion sa ceHuâe, et le tour, qui lui donna
l’idéal du travail et lui ouvrit un nouvel
horizon.
Les deux visiteurs ont laissé dans le regfeitre dés visites quelques lignes qui mériteraient d’être citées.
Nous traduisons u|ne partie de ce qu’a
^ écrit M. Giulidi
« J’ai été dans cet institut du 30 novembre 1901 au 22 octobre 1905. J’ai voulu,
après trente ans de mon départ, revenir
voir les lieux, pour moi si chers actuellement, qui ont marqué le commencement
d’un tournant de capitale importance dans
ma vie. A)près 1© bonheur d’embrasser mon
ancien Directeur auquel je suis tellement
obligé, et qui a consenti à m’accompagner
dans ce pèlerinage que je désirais depuis
longtemps, je salue r^ectueusement les
autorités qui dirigent, ici, eit à Rome,
Finstitut... ».
Après une exhortation adressée aux élèves actuels ipour qu’ils profitent de l’occasion qui leur est offerte pour améliorer*
et compléter leur éducation et leur ins-i
tructten civile et professionnefle, en vue
de leur propre bien-être et de l'avantage
et de l’honneur de notre chère patrie, il
signe : Carlo Giufloli, industriel à Parfe.
«î * «
L’exempte est éloquent, tout commentaire serait Superflu.
Nous voulons cependant nous réjouir
avec M. Canobbio, qui est actuellement te
directeur des Artigîanelli de Turin, où il
continue avec le même esprit et te même
dévouement sont œuvre parmi les jeunes.
Nous avons la conviction que te cas Giulioli lui sera d’un gr,and encouragement
dans une tâche qui n’est paß toujours
facile.
F. G. V.
Sous les auspices de la F. G. V. aura
lieu, D. V., lune réunion de jeunesse à Massel, dimanche 24 courant.
Le culte au temple commencera à 10 h. ;
te programme idie l’après-midi a été préparé avec soin pour répondre te miVnx
po^bte aux préoccupations et aux besoins
de notre chère jeunesse.
La vadlante Union de Massel, sous la
direction de M.me et M. Ricca, se prépare
à donner la plus cordiale bienvenue à tous
ceux 'qui monteront à Massel ce jour-là.
Notre fraternelle invitation est pour
toute la jeunesse de la vallée. T.
î#
LIVRES REÇUS.
La splendeur de vivre, par Robert Far
reflly. — Edition de la Solidarité SrviflU Collection « Les livres bleus » — Lens
(Pas-de-Calais). — Prix ; 9 francs.
Il s’agit ide méditations quotidiennes,
d,’une page chacune, adaptées pour te culte
individuel ou de familte.
CHRONI^EJ/AUDOISE
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 4 al 10 Gingilo 1934-XII
Nascite N» 2 — Decessi N« 1
Chiedete il Catalogo Generale alla
Libreria Editrice CIAUDIAHA
TORRE PELLICE (Torino)
DONS RETQUS
Pour le Collège:
V. G., in memoria del caro padre L. 50,—
Doit. Guido Malau, Torino » 200,________
» * *
ANGROGNE. Nous rœevons avec reconUin doin. ci6' L. 200 pour notr©
Eglise de la part des sœurs et du frère
de M.lte 'Marie Coïsson, décédée à Nice,
Nous remercions vivement les donateurs
en dema>ndant à Diieu que le souvenir de
leur regrettée sœur soit en bénédiction
pour ceux qui restent.
— Nous remercions -aussi le pasteur
émérite M. Pieme Chauvia qui a présidé
le culte du 3 courant. R. N.
ETATS-UNIS. Distinction. C’est par pure
chance que dans le Courrier des Etats-Unis
du 20 courant (mai) nous avons lu la nouvelle que voici, et pour laquelle nous félicitons notre collègue et ami de Pittsfield (Mass.).
« Le rév, Ulrich Gay, pasteur de l’Eglise
Eîvangéiique Française et de la Mission
Saint-Paul, à Pittsfiield (Massachuse-tts),
vient d’être nommé «docteur en théologie » par te Collège de Métaphysique Divine d’Indianopoilis, pour tes efforts qu’il
a déployés au Collège l’année dernière, et
surtout pour les activités de son ministère -qu’il exerce en trois langues, à
PittsfieM ». P. G.
Félicitations à M. U. Qay, ancien élève
de notre Collège de La Tour. Réd.
LA TOUR. Dimanche soir, 10 courant,
la Société Missionnaire «Pradeltomo» a
tenu sa séance annuelle dans la Salle du
Synode, en présence d’un assez nombreux
public.
M. Ernest Tron, élu président pour le
nouvel exercice, a prononcé avec vigueur
et chaleur une excellente allocution, suivie
du rapport annuel. Ce dernier, clair et
complet, dénote une activité considérable
de la part des membres, tant par les travaux religieux et missionnaires, présentés
aiix séances, que par les réunions tenues
dans toutes les Vallées, jusqu’aux quartiers les plus reculés. Le rapport accuse
une augmentation sensible dans le nombre de ces réunions (87) , ainsi que dans
le total des sommes recueillies, qui s’élève
à plus de sept mille lires, dont une moitié
est destinée à la Société de Paris, l’autre
à l’œuvre missionnaire en Erythrée. Ces
résultats sont dus en partie au zèle des
sections de Rome et de Florence.
-MM. le pasteur Jules Trou, le modérateur V. A. Costabel, seul membre fondateur présent à la séance, A. Coïsson, missionnaire, et J. Jalla, professeur, adressent aux membres de la Société leurs félicitations pour le travail accompli et le
succès obtenu, et leurs encouragements à
persévérer avec courage même si les temps
devaient devenir de plus en plus difficiles.
Cette activité de nos étudiants, qui contribue à élever le niveau intellectuel et
spirituel de nos montagnards, est de la
plus grande utilité pour ces jeunes gens
mêmes, les habituant à l’exercice de la
parole en public et à l’étude de sujets concernant l’avancement du royaume de Dieu.
— Collège. - Elèves promus à la V® Gymnase : Botturi Guido, Di Francesco Elena,
Frache Paolo, Malan Carlo, Malan Ivo,
Meynier Marta, Rivoiro Ugo.
Elèves promus à la IP Lycée : Cosentini
Renato, Cotta-Morandini Giorgio, CottaMorandini Giuseppe, De Bettini G. Carlo,
Mensi Silvio, Paltrinieri NeUo.
Elèves promus à la IIP Lycée: Bellion
Bartolomeo, Castiglione Armando, Cielo
Geremia, Coïsson Enrico, JaUa Ferruccio,
Messa Gian Marco, Monnet Alice, Roland
Paolo, Tron Ernesto, Ventrone Antonino.
--- Comme nous l’avons déjà annoncé.
dimanche prochain, 17 courant, à. 16 h.,
au Teatro Trente, les ArtigianeUi Valdesi,
de Turin, dirigés par leur vaillant directeur M. le grand’off. Paolo Canobbio, donneront une représentation très attrayante,
au bénéfice de cet Institut. L’intérêt du
programme, la bonté du but, la modestie
des prix d’entrée (L 1 et 2, L. 0,50 pour
les enfants), encourageront tout le public
vaudois à être présent.
MARSEILLE. Avec te retour des beaux
jours, l’Uniotn Vaudoise a repris la série
de ses sorties champêtres qui ont toujours
connu un si Vif succès.
La ipnemière de ces Sorties, dite de printemps, a eu lieu te dimanche 27 mai, à la
campagne « L^ Platanes », à La Pommer
que son propriétiaire, M. Jean Clôt, a bien
voulu mettre, une fois de plus, à notre
disposition.
En lexprimanit à notre ami notre vive
reconnaissance pour son aimable et toujours si large hospitalité, nous formons
tes vœux les plus sincères pour une rapide et complète guérison de Fa^z grave
maladie dont il oommience à se relever.
Près die 300 personnes quittant la ville,
ses bruits et sa lourde atmosphère, avaient
tenu à profiter de cette journée en plein
air, favorisée par un temps superbe.
Dœ le matin, les amateurs de boules se
livrent à leur jeu favori qu’il® poursuivront pendant presque toute la journée
en un match amical.
A midi, pique-nique plein ùtentrain.
L’ap-rès-miidi débute par d®s jeux pour
enfalnits, dirigés par la dévouée M.me Durand, flemme de notre excellent Vice-Président, laasistée de M.Ile Durand et de M.me
Combe.
Puis vient le tour des grandes personnes
qui paraissent prendre au moins autant
de plaisir que les enfants aux divers jeux
qui se succèdent.
Pendant un court entr'acte, le Président
fait quelques oomm-unications. Il fait notamment part des récentes bonnes nouvelles qu'il a reçues de M. te piasteur Auguste Jahieir, que nous avions la joie
d’avoir au milieu ide (nous l’année dernière
à peu près à la même époque et que
nous regrettons de ne pas avoir cette année. L’assemblée lui adresse un souvenir
reconnaJssiaint.
Suit iutni concert au cours duquel nous
avons le plaisir d’entendre MM. A. Tron,
Henri Peyran, vice-président, Henri Villielrn la petite Ida Combe, etc.
Enfin, le clou, de la journée a été la représentation d© : La Farce du Pâté et de
la Tarte, farce dn un acte, briBammelnt
interprétée par M. Louis Jahier et sa
troupe, que nous remercions encore sincèrement pour leur -aimable et gr,acîeux
concours. Les applaudissements nourris
de l’auditoire- leur ont montré combien la
pièce et l’intorpirêtation ont été goûtées.
Nous tenons à neimercier aussi tous ceux
qui ont contribué au succès de cette journée, sans oublier tes dieux gentilles sociétaires qui ont hien voulu se charger die
la vente de notre petite fleur.
Excellente jouimée, à tous les points de
vue, dont le succès nous a incités à prendre rendez-vous pour une nouvelle rencontre fixée atu dimanche 1®"' juillet.
Nous avons eu F-agréabte surprise- d’avoir
pendant quelques instants au milieu de
nous MM. Bemiard, industriel, et Mathieu,
secrétaire oommiunial du Pomaret, qui venaient d’arriver. Nous regrettons que leur
séjour ait été si court, mais nous espérons avoir te! plaisir de les revoir.
— Le 2 juin a eu Meui, au temple de
la Rue Grignan, la bémédîction du mariage
de M.lle Smarme Ghigo, file de notre ancien et toujours regretté trésorier Albert
Ghigo, avec M. Antoine Rémy.
Nos meflleurs vœux de bonheur aux
jeunes époux.
PERRIER-MANEILLE.' Samedi 2 juin,
a’ été cêléhrê te mariage de Grül Arnaud,
de la Ribba (Prali), avec Long 'Alice, du
Fauraig. Dieu accompagne ces époux
pendant toulte leur vie.
— Pour plusieurs raisons nous avons
célébré «le dimanche de la mère» seul®’
3
L’Echo des Vallées - Vendredi 15 Juin 1934-XII
ment le 3 courant, avec un cuite très impressif ajuquel ont pris part enf,ants et
un grand nombre de mamans du Perrier,
— L’assembllée d’églfeev convoquée pour
le dimanche 3 courant, a réélu M. H. Poët
à la charge d’ancien de Traverse ; ¡ML le
chev. H. Pascal a été nommé délégué au
Synode.
— L’Union Juvénile du Perrier, avec le
consentement du Consistoire, a dernièrement demandé de faire partie de lia Fédération de la Jeunesse Vaudoise, ayant
déclaré d’avoir comme unique but de son
activité : « Christ et son i^lise ».
— Samedi, 9 courant, Micoi Henri, du
Faureng, et Poët Ixmse, de Saint-Martin,
ont demandé à Dieu la bénédiction de leur
mariageL
— Les enfants des écoles du dimanche
de Maneile et du Perrier ont fait ensemble orne magnifique promenade, le 3 juin,
dans l’après-midi.
■— Le 10 courant, l’Eglise a eu le privilège d’entendre le professeur de La Tour,
M. Louis Micoi, ancien pasteur de la paroisse, qui le remercie pour son message
et pour sa bonne visite.
— Le Bazar, qui s’est tenu au Perrier
dimanche 10 courant, a eu un vrai succès ;
nous remercions tous ceux qui, d’une manière ou de l’autre, ont contribué à sa
réu^te.
PBAMOL. Notre frère Peyronel Jacqwes,
des Tournims, après une longue existence,
e^ entré dans le repos du Seigneur, à
l’âge de 89 ans. La sépulture a eu heu
lundi matin, 4 juin, et plusieurs personnes en ont accompagné la dépouille mortelle aiFcimettière. Nous exprimons notre
sympathie émue à la familie en deuil
— L’Uindon des Mères vient de terrninjer
soîi ¡activité régulière. Après un Culte qui
leur a été particulièrement consacré, quelques enfante leur ont témoigné beaucoup
de joyeuse affection, au cours d’une fête
simple et intime, qui eut heu dimanche
S juin.
— Dimanche, 10 juin, après le culte,
la Pasteur a lu la relation ainnuidile, qui
lui ¡a offert l’opportunité d’adre^r aux
présente quelque obser-^^tions à propos
de la vie spirituelle de la communauté.
L’assemblée d’églisie a élu M. Emile
Beux, de la Sagnetta, comme député au
prochain Synode.
» PRARUSTIN. Nous remercions M. le
pasteur Robert Nisbet, d’Angrogne, qui
mous a -vhsités avec sa Jeunesse, le dimanche 3 courant, et a présidé le culte de
Saint-Barthélemy.
— Nous avons finalement reçu l’autorir
sationi pour acheter le terrain que la Commune est disposée à nous céder dans le
viffage du Roc et ou nous désirons bâtir,
puisque ce quartier, le plus populeux de
la paroisse, n’a plus l’école pour nous réunir pendant l’hiver.
— Le dimianche 10 courant nous avons
eu la distribution des prix des écoles de
religion et de français. G. R.
TRIESTE. Le Préfet a accordé une audience particulière à notre pasteur, M. Del
Pesco, qui lui a offert un exemplaire de
I oulti ammessi, par M. Piaoentini.
Le Préfet a idemaindé beaucoup de renseignements sur nos communautés et a
lafesé comprendre qu’il était animp. du
plus grand ra^ect pour les cultes admis
dans l’Etat.
— Depuis la fête de l’Ascension Féghse
Peiste ouverte au public de 10 à 12 h., et
die 16 à 18 h. Voilà un exemple qu’il serait
bon d imiter partout où cela est possible^
Nous avotns l’intention d'écrire un article à cet égard.
VILLAR. Promemide de nos Mamams.
L’Ulniion des Mères, accompagnée par sa
Présidente et par son Pasteur, a fait, le
[premier dimanche du mois, une magnifique randonnée dans le Val Saint-Martin,
qu’elle a remonté en auto jusqu’à Praü,
où efle a participé au culte.
Nos sœurs cannaissaieint déjà, par ouï
dire, la générosiité des Prahns, mais elles
ont vu maintenaat et... goûté, combien les
paroles aviaiemt (Ma au dessous de la réa
lité J Heure émouvante, ùiofuidiable, celle
qui réunissait dans la trop petite « grande
école» des Guigou une centaine de mamans et de jeunes files ai coiffe!
Pendant le retour, nos Mères ont pu
visiter télégraphiquement nos beles ^fiscs du Val SaintMartin, et chanter quel'ques cantiques à nos malades de l’Hôpital'
du Pomaret et de l’Asie des Vieillards de
Saint-Germain.
A la nuit tombante, nos quarante voyageuses rentraient en paroisse, les coeurs
très en-hajut et tout débordante de recoinr*
naissance envers chères sœ'urs pralines,
leur gentl pasteur, qui porte si bien son
nom de «l’Ami», les institutrice M.Ues
Dalmas et Rivoir, envers les habiles chauffeurs de la randonnée aussi, MM. Castellano et Davit, de Bqbi, mais envers Dieu
surtout, qui avajt béni leur tournée.
— Visite. Ce même dimanche, au Vilar,
la chaire était occupée par notre jeune
ami Dino Aime, que nous remercions pour
sa gentillesse et pour son efficace message.
— Baptême. Le 10 courant a été présenté au Seigneur le cher petit Etienne
Baridon de Jean et de Charbonnier Marie,
du duauB. Que Dieu dirige et soutienne,
dans leur tâche, ceux à qui il a confié cette
tendre âme.
—■ Départs. Dimanche 10 courant, à
Rorà, M. le pasteur A. Rostagno, que nous
remercions, a présidé les obsèques de notre frère Jean Etievm& Janavel, du Ciarmis, décédé à Piattii PIrà, le 6 juin, à l’âge
die 71 ans. Et mercnedi, 13 courant, nous
avons accompagné au champ du repos la
dépouille mortelle de notre frère J. Daniel
Dalmas, du Teynaudi, qui a. été rappelé
par le Maître, à l’âge de 76 ana
Aux familles en deuil notre sympathie
fraternelle dains le Seigneur.
« « «
Rencontre Unioniste Franco-Italienne au
Cd La Croix. Pour des causes imprévues
et indépendantes de la volonté des organisateurs, la rencontre est momentanément suspendue. j.
î» »!♦ ♦% ♦%
REVUE DE LA PRESSE.
n Régime Fascista publie souvent de
bons articles sur des sujets rehgieux, philosophiques, sociaux. Une étude fouillée a
piaru dans le numéro du 3 juin : Venise
et les camses de sa grandeur.
Parmi les causes ide cette grandeur figure la liberté politique, et à côté de lia
liberté politique l’auteur de l’article, Adolfo
Pestalozza, place la hberté religieuse.
« Beaucoup de rebelles de tous les pays
se réfugièrent à Venise qui accueilHt les
fugitifs et les exilfe, protestants, Vaudols,
Huguenote... », qui natuTiellemeiat contribuèrent, par leur intelligente activité, à
la grandeur de Venise.
Si c’était vrai que l’histoire enseigne
quelque chose..
* « «
La Nuova Antdogia (numéro du 16 mai)
pubhe ' une lettre de M. Enrico Rivoire,
premiier capitaine des « tirailleurs » (bersa^ieri), en réponse à l’article où le sénateur Mattei-Gentih! accusait lies Vaudois
d’avoir voulu agsaæiner Don Bosco.
L'auteur de te lettre met en relief le
ton^ de mépris des mots tdi certe vaüi
del Piemonte'» (qui sont pourtant bien
connues soit en Itahe^ soit à l’étranger)
et défend te loyauté patriotique des Vaudoîs. H cifbe en outfie plusieurs faits démontrant l’estime dont ils jouissent en
Itahe, estime qui devrait les garantir contre certaines calomniés.
NB. Nem remerdom le correspondant
qui nam ai signalé cette juste protestation: les lettres sont bien arrivées, mais
la Nuova AntOlogia sfesf fait attendre
longtemps. réd.
« • »
L’Interprète^ joumial mensuel qui se pubhe aux Etats-Unis, en itaili«i et en ariigteis, a commencé à reproduire, en les
résumant, les artides de te série «Poitr
la vérité », dius à te plume de notre coïter
borateur ¡M. Arthur Muston.
Le premier article, sous le titre : Spunti
pdemid, a paru dans le muméro de mai
du dit journal
li - Fefla iBl Uln ■ et la Sailfta lliiiDe.
Nous appr^ions de bonne source que
œtte année te Sodôté Biblique peut exposer ses éditions, à Rome, à l’occasion de
te «Festa diel libre».
On a bien essayé de s’y opposer et un
premier arrêt de te Commission exécutive
de la Fête défaidait d’y participer ; mais
te R Questura, en réponse à te demande
que le docteur Henri Pons avait adressée
au Ministère de l’Intérieur, a tranché
te question. eiSignifleo die dovrà essere
oamentito alla Société anzidetta di esporre
d pmibblico le proprie opéré alla festa
predetta ».
Oette disposition est claire et il faut
espérer que finalement te Bible, le Livre
des hvres, aura toujours sa place parmi
les hvres !
• « « »
Nous avons reçu encore les nouvelles
suivantes :
«La Fête du Livre a eu heu les 9, 10
et 11 juin. Nous avons vendu quelques
miniers de voluraes. Des centaines de prêtres se sont approchés de notre kiosque.
Une personnalité érnineaite du clergé nous
a proposé de vendre ses ouvrages et ceux
du Cardinal Gasparri...
«Les petits incidents n’ont pas manqué : deux jeunes prêtres cherchaient à
éloigner le public de notre kio«iue...
« L’heureux emiptecement dé notre kiosque, te bienvedüance du public et l’intérêt
pour les choses religieuses, exphquent le
succès de notre entreprise... ».
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se diretto all’estero. E’ fatta eccezione per
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cent. 20 per ogni porto di 50 grammi 0
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E Direttore Provinciale:
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* « «
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te revisione degh interessi, prima dei 15
lugho prossimo.
La Levatrice A. CHAUVIE
avvisa la sua Spettabile Clientela, di
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l cfugini delld compianta
LEA MALANOT
vivamente ringraziano tutti cdoro die
hanno vduto prender parte (fi loro dolore.
Malaaiots - Lusema S. Glovamii, 6-VI-34.
1 f
La prière ressemble à cet air si putr de
certaines îles de VOcéem, dû aucune vermine ne peut vivre. Nom devons nous entourer de cette atmosphère, comme le plongeur s’entoure de sa cloche avant de descendre dans la mer. Vinet.
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