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PAEAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’Ak
CMirNTl
Par
Poor 6 mois
Italie fy compris les Valléei/ et Colonies
Etranger................................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique . • • • • • •
.Amérique du Sud . . . ... . .
L. 10,- 6,
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On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l'fcfto (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S'adresser : oour la Rédaction, au Directeur M. Jbai»_ Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Adnainistration, au Bureau dttjournal, Via Arnaud,
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N* 31 - Torre PeUice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du |oumal.
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de l’année.
^ Le Numéro: *5 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimableis.....i dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, ^
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iz:
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I "XV AOUT
$9*
La « Fê,te générale !» dii -15 août aura
lieu, D. V., (I Pra Giassaut.
La Commission soussignée, chargée de
Vorganisation du culte, en publiera prochainement le programme; mais die invite dès aujourd’hui les Chorales et tous
les groupes ,de chanteurs des paroisses à
L bien vcmloir exercer les cantiques suivants
^ qui seront chantés à cette occasion : Nj)U¿ 'veau rec ued français, N. 9, 32,160î 165, SCO.
Ë' Le Comité nommé par la Commission
même pour organiser « l’après-midi vau
i.
J' dois », fera connaître sous peu ses propositions et scs dtiiberàtions.
Pignerol, le l.er juillet 1927.
Commission de District:
L. Marauda. '
Th. ,Pons.
■ Jules Troh.
Saint-dermain :
H, Tron, pasteur.
H. Jahier, Instituteur.
is proli
(Voir N. 21).
,11.
^ Presque tous les Congrès Mission^ naires ont insisté sur la nécessité abso¡^..lue, dans chaque champ de travail, de
- former un ministère indigène. 1^ H est donc intéressant de voir, en
^poursuivant notre enquête sur les diîîé
«
f fences entre l’œuvre protestante et l’œu
|;.vre catholique en Chine, quelle est la
’’'position des deux églises, vis-à-vis de
^.cet important problème. Les faits, ici,
'¿-sont .tous en faveur des protestants ; je
ne puis citer le chiffre de leurs ouvriers
. chinois, d’autant plus que les catégories
d’ouvriers (évangélistes, pasteurs, évêques), 'Varient selon la dénomination
protestante à laquelle ils-appartiennent
b (presbytériens, méthodi,Stes, anglicans).
^ Du côté catholique, cependant, les chiff fres sont caractéristiques : Jusqu’au 1926,
jun seul évêque chinois (et pour le trouver, il faut remonter au 16.me siècle).
En. 1926, ont été consacrés six évêques
chinois. C’est à dire environ un dixième
du chiffre total des évêques catholiques
en Chine.
Or, si l’on pense que la mission catholique est trois fois, au moins, plus
ancienne que la protestante et que le
nômbre des convertis catholiques oppose
plus de deux millions aux 500.000
convertis protestants, comment ces chifL fres peuvent-ils s’expliquer?
Ils s’expliquent, si nous tenons compte
ii- de la différence entre catholiques et pro^ testants à propos de l’idée, que les uns
^et les autres ont, de l’église indigène (non
pas seulement chinoise, niais de quel
'Conque pays), et de son clergé indigène.
^ Les catholiques consacrent peu de
personnes ; mais ceux qu’ils consacrent
Sont considérés comme étant exactement
^ur le même niveau que les frères consacrés q^iii gouvernent les églises d’Italie
Ou de France. ,
L’unité de l’Eglise est un fait. Demain,
|uh Concile convoqué par le Pape pJut
‘éunir, des quatre coins du monde, les
représentants de l’Eglise, pour en définir
un point de doctrine. Des champs de
travail missionnaire, viendront ces nouveaux consacrés, avec des droits ecclésiastiques égaux à ceux des vétérans
d’Europe et d’Amérique. Alors ne doiton pas craindre une division dans l’Eglise,
si, par liasard, ces "représentants des
Eglises de la Mission, désormais partie
incontestée de la Sainte Mère Eglise,
avaient été consacrés à la légère, pas
assez mûrs pour la responsabilité dont
ils ont été chargés ?
Les protestants, n’ayant pas à faire à
une unité formelle de corps ecclésiastique,
et plus souples en matière dogmatique'
ont eu les mains plus Ubjes de ce côtélà. Ayant reconnu la capacité d’un individu à prêcher l’Evangile, et une vocation
sincère à cette carrière, ils lui ont confié,
sans hésitation, dans l’Eglise, une place
proportionnée à ses mojœns de travail.
Il en est résulté un développement plus
rapide quant-au nombre du clergé indigène. C’est un avantage, au moins en
théorie. Dans la pratique, il y a le pour
et le contre, surtout dans certains champs
comme la Chine, où le travail s’accomplit,
souvent, dans un milieu très cultivé,
intellectuellement, et où un représentant
de l’Eglise chrétienne, dont la préparation
laicGcrait quelque peu à déshci, peut se
trouver dans une situation d’infériorité
désagréable, dont foute la communauté
protestante ressent le contre-coup.
Cela nous amène à considérer le sujet
de la préparation des ecclésiastiques
chinois, autant protestants que catiioliques. Nous disons «les ecclésiastiques»,
car l’œuvre protestante, à beaucoup de
points de vue, est une œuvre laïque.
C’est une œuvre sociale autant que spirirituelle, en vertu du principe protestant
qui pousse à faire circuler dans la vie
du monde un ésprit régénérateur, plutôt qu’à assujettir des individus aux lois
d’une Eglise et au dogme d’une religion.
(Ouvrons une parenthèse).
Ecrivant pour des protestants convaincus de ce principe, moi-même étant
protestant, je ne défends pas d’avantage
ce point de vue. Justice nous force
cependant à reconnaître que, dans la
pratique, ee principe a été peut-être exagéré ; ou que, du moins, il a donné les
résultats qu’il devait donner, résultats
pour la plupart invisibles, excellents
sans doute, mais différents de ceux que,
l’on aurait voulu avoir et que les catholiques ont obtenu, grâce à la'différence
de leur méthode. Expliquons-nous mieux:
tous ont cherché, en quelque sorte, le
nombre des convertis, maisaveedes méthodes différentes. Les protestants avec un
principe plus spirituel et infiniment plus
idéaliste, ont obtenu une influence toute
morale, qui explique ce que nous disions
dans ce dernier article : « Ce demi-million
de protestants chinois a une plus forte
influence, sur la vie sociale delà nation,
que les deux millions de- catholiques ».
Les catholiques cherchant plus « les
convertis *, qu’une influence générale à
la manière protestante, ont employé des
méthodes moins idéalistes mais plus
pratiques. IlS iOnt beaucoup à apprendre
de la belle largeur de vue des protestants.
Ceux-ci, à leur tour, peuvent certainement prendre leur part des méthodes
catholiques, en ce qu’elles ont de bon .et.
de»pratique. Nous revenons, après cette
parenthèse, à notre point: « la préparation
des ouvriers protestants et catholiques»
et'il sera plus facile d’en appécier la différence. En harmonie avec les tendances
de leur Eglise, ces derniers donnent à
leurs ouvriers une préparation théologique
assez soignée. Les protestants, tout en
ayant un bon nombre de missionnaires,
très ferrés au point de vue théologique,
ont une foule d’autres ouvriers, - tant
chinois qu’européens ou américains, qui
ri’pnt jamais reçu une instruction théologique proprement dite — quelques-uns
simpjement parce qu’ils sont attachés à
l’œuvre missionnaire en qualité de docteurs, professeurs, infirmiers, etc. — et
n’ont, naturellement, jamais eu l’occasion
d’étudier autre chose que la branche
dans laquelle ils travaillent. D’autres
ont été engagés au service de la Mission
(tiés Chinois pour la plupart), dans un
moment où l’on avait particulièrement
besoin d’hommes, et ils ont forcément
des connaissances assez bornpes. Ce
n’est, pas, disons-le en passant, un fait
caractéristique de la mission protestante ;
mais il faut reconnaître qu’il se retrouve
plus souvent chez elle que dans les
milieux de la missiofi catholique.
Les protestants modernes, non .seule' rnent dans la mission, affectent parfois
un certain mépris pour la théologie, afin
de célébrer davantage la foi. Or, il est
vrai que la foi ne se remplace pas et
ne se crée pas, même avec la meilleure
théologie de ce monde ; mais il est aussi
vrai que, le manque de bonne et solide
théologie, ne se remplace pas toujours
aussi facilement que l’on pourrait le
croire. Si les protestants avaient toujours
apporté à la préparation de leurs ouvriers,
surtout chinois, le même soin que les
catholiques ont apporté aux leurs, la
ibrèclie ouverte dans l’opinion publique
par leurs vues larges, par leur admirable
œuvre sociale et philanthropique, aurait
pu « rendre davantage » au point de vue
hu « prosélitisme ». Le « prosélitisme » :
voilà un mot qui n’est pas très sympathique à beaucoup de protestants modernes ; il est néanmoins le secret de la
supériorité catholique en Chine.
- Voyons, pour finir, comment s’y prennent ces derniers, dans leur travail pour
« fahe des Chrétiens». Nous avons dit,
dans notre premier article, que les catholiques ont cherché à attirer les groupes
plus que les individus ». De quels groupes s’agit-il ? De la famillë et du village.
Dans un pays comme la Chine, où'(au
moins jusqu’à ces dernières années), la
amille, et non l’individu, est l’unité
élémentaire sociale, cette méthode ne
pouvait donner que de bons résultats.
Comment peut-on attirer une famille
plus qu’un iadividu ? En exerçant une
influence sur le père. Plus que cela, les
catholiques se sont efforcés de groupe.r
leurs convertis, pour pouvoir, contrôler
la vie de la communauté. Ils ont cherché
à obtenir la majorité des familles chrétiennes dans un tel village, afin d’avoir
en mains l’influence sur la vie sociale
de tout le village. Ainsi s’explique leur
rapide accroissement numérique. Comme
nous l’avons déjà dit, tout n’est pas à
approuver sans réserves dans ce système
de prosélitisme ; mais 11 y a quelque
'hose à apprendre, beaucoup même.
Le protestantisme s’adresse aux individus et cherche à former la conscience
individuelle. C’est juste ; mais dans un
pays où il existe déjà une conscience
de « famille », pourquoi ne pas faire
appel à cette conscience, pour amener
-la famille, unité élémentaire et sociale,
sous la sainte influence du Seigneur,
dans laquelle se forment les consciences
individuelles les plus robustes ? Les routes sont différentes. ; mais ne peuventelles pas se rencontrer ? Puisqu’elles
vont au même but...
« «
Voilà tout pour cette Jois. Ce ne sont
que des nouvelles prises au hasard et
jetées au hasard. Elles sont loin de représenter toutes les différences entre protestants et catholiques dans la mission chinoise. Mais beaucoup de ces différences
ne concernent pas uniquement la Cl^ine,
et les missions. Elles sont d’intêrét général et, comme telles, elles mériteraient,
croyons-nous,^d’être méditées.
GUIDO MIEGGE.
BRIBES D’HISTOIKK LOCALE
XV août et sainteté.
On est en plein 1807.
Napoléon était à Tilsitt avec le roi de
Prusse et l’empereur de Russie. Le Courrier de Turin, du 25 juillet, rapporte: « Les
deux Empereurs et le Roi de Prusse se
voient journeliement et mangent tous les
jours chez l’empereur Napoléon, qui les
traite avec la politesse la plus distinguée.
- Les souverains s’occupent particulièrement
du rétablissement de la paix... La présence
des souverains permet d’espérer que bientôt .la paix sera conclue ». Le Moniteur,
du 16 juillet, annonçait la prochaine visite du grand-duc Constantin et de S. M.
l’Empereur de Russie à la capitale française. D’autre part, l’on assurait que la
paix devait être signée depuis le 7 de ce
même mois.
On humait la paix partout, ailleurs comme chez nous.
Geymet avait consacré depuis plusieurs
années toute son aetmté, et toute son âme,
très évangélique, d’ancien modérateur, à
sauvegarder chez nous toutes les libertés
qui nous venaient, il faut bien le dire, de
la Révolution même. Pour maintenir la
paix ü n’avait épargné personne, ni en sa
qualité de sous-préfet de PîgnefÎl, ni en
celle de président de l’Administration Générale du Piémont. Et parfois il n’y allait
pas de main morte ! Qu’il nou^ suffise de
rappeler les fortes paroles qu’il adressait
le 20 floréal, de l’an 7 (1800), aux habitants de la Commune de Piscina :
« Citoyens,
« Un grand crime a été commis dans
« votre Commune. La force armée de la
« Patrie a été attaquée, le sang des Pa« triotes y a coulé sous le fer assassin. Il
« criait vengeance, il l’a obtenue. Si elle
) « n’a pas été si éclatante-^ sé-vère que
^«vous le méritiez, si le village entier n'a
« pas été la proie des flammes, c’est que
« le vrai ami de la Liberté est'aussi géné« reux envers les vaincus qu’il est redou« table à celui qui ose braver sa colère.
« L’Administration Générale du Piémont,
« secondant les sentiments des braves qui
r; s
M
2
-,Ví?= '
■e- ■
« combattent pour la cause' sacrée de la Li« berté, axx»rde une amnislie êénérale à
« tous ceipc qui ont prk psirt aip tïpubles
« de votre Commune. Mais, iïifofmé que ce
« sont les su'gigtestions perfides de votre
« Curé, et de son frère, qui vous ont éga« r 's au point de vous armer contre vos
« Concitoyens, elle'les excepte seuls du par« don générai, et leur ordonne de venir se
«constituer prisonniers-'à iPignérol dans
« l’espace de quatre jours pour être jugés,
^ « sous peine d’être déclarés ennemis de la
^ «^Patrie, et mis, hors la Loi. ,
« Citoyens, quand le ministre d’un Dieu
« de paix prêche la guerre ciikle et allume
« les brandons de la discorde, pouvez-vous
« douter de son hypocrisie ? Pouvez-vous
« eocore le r^arder comme votre pasteur ?
« Non, il cesse d’être Curé îjuand il agit
« contre les maximes de l’Evangile^ et il
« c,st sujet comme tout autre individu à
« la rigueur de la justice quand ü vicie les
«_Lois. Si dans le désordre inséparable
« d’une expédition de cette nature, quel« qu’honnête particulier a souffert dans ses
« biens, il en sera dédoinmagé. Rentrez
« tranquillement dans vos foyers, cultivez
« vos champs en paix, ne prêtez plus
« l’oreille aux instigateurs qui cherchent à
« vous séduire pour vous faire servir d’ins« t rumens, aveugles à leurs lâches desseins.
« Adorez le [Dieu de vos pères, soyez atta« diés à votre religion, mais songez, Ci«loyens, que la Liberté, l'Egalité et les « fxiis Républicaines qui les garantissent,
« font le plus beau présent qiue la Provi« dence ait fait aux hommes,, et que ce
« n’est que par elles qu’ils peuvent .être
« heureux.,, 'Vive la Liberté. Elle triom« phe'ra malgré -tous les efforts de ses en« nemis, elle triomphera et ses ennemis
« périront.
« P. Geymet, prési<^nt ».
On respirait donc la, Liberté, on croyait
aller jouir de la Paix, grâce aux arts (j’alla's. dire aux artifices) d’Eîtat que Napoléon maniait on ne saurait plus aisément.
Et encore, en ce même juillet 1807, de
tous les coins du monde, on lui rendait
hommage. La cour de Perse envoyait « de
riches présens pour l’Impératrice et les
princesses ; ces présens consistaient en
étoffes tissues d’or et d’argent, en cachemires, perles fines, castumes persans et
différentes sortes d’armes,, particulières
êux peuples d’Asie » (Courrier de Turin,
du 25 juilllet 1807),
Et , du Maroc arrivait, à Marseille, un
ambassadeur chargé, de la part de son
maître, d’offrir à S. M. l’Empereur des
Français « qiiatorze chevaux du plus grand
prix ».
H ne manquait plus à 'Napoléon que l’auréoile de la sainteté. Que'dis-je ? On venait
de la lui allouer. Le calendrier était modifié d’un trait de plume et, à la place de la
fête de l’Assomption de la Vierge, on venait de placer la SaïTOi-Vapoiéon. Et SaintNapoléon se chargea lui-même de donner à
sa fête toute l’impériale grandeur qui lui
venait de droit. Il accorda, un peu partout, mille faveurs bourgeoises, tout comme il permit, en cette occasion, à la -ville
de iPignerpl de déplacer sa foire de septembre et d’en faire, en son honneur, la
foire de la mi-août, « la fîm de mez oout »,
comme on l’appelle chez nous.
Et voici comment se passa la première
Saint-Napoléon,, ou XV août 1807, telle( que
le maire Biffrari (qui fut plus tard un des
cpnspirateurs du 1821) nous la retrace
dans une de ses proclamations :
« La viUe de Pignerol empressée de don« ner à la fête de Saint-Napoléon qui a été
« fixée au 15 août de chaque année, jour
« de la naissance de notre auguste Empei« leur, tout 1 écl^t possible, surtout dans
« cette cccasion, ou elle -vient- de recevoir
« un nouveau témoignage de la bienveil« lance de B. itt. I. et R. dans la faculté
« qu’elle vient de lui accorder de tenir le
« 16, 17 et 18 août la foire qu’elle tenait
« jusqu’à présent le 23 septembre, fait sa« voir, qu’on célèbre cette année à Pigne« roi. par des feux d’artifices exécutés le
« jour du 15 août prochain, par l’exercice
.« du jeu de la Cyhle, par des bals publics,
« et énfin par illumination générale le soir;
« Le 16, jour de diiûanché, à quatre heu« ras après-midi, aura lieu une course de
« chevaux, dont les prix seront : 1") Huit
«^ras de drap bleu fin et cent francs ;
« 2'") Une bourse et cent-vinigt-cinq francs ;
«(3°) Deux éperons en argent;, (4°) Un
« chapeau fin. Trois jours à l’avance, et
« j-usqu^au moment de la course, on fera
« inscrire à la munieipalité les chevaux et
« les jumens qu’on voudra faire courir,
« pourvu qu’ils réunissent,les qualités vou,« lues par le règlement dépcisé au secré« tariat de la mairie. Le même soir il y
« aura bal et feu d’artifice, pour ouvrir
« fous tant d’heureux auspices la foire nou« velle le lundi immédiatement suivant.
« Cpmme un nombreux concours d’étran« gsrs ne peut que rendre la fête plus bril« lante, on en prévient les Habitans des
« villes et Communes des départemens,
« afin qu’ils puissent profiter de ce moyen
« de réjouissance et des avantages que la«tiite foire présente.
«Pignerol, du palais de la mairie, le 8
«juillet 1807.
« Le maire B!FFRi\ra ».
Voilà comment, depuis cent-vingt ans,
et peut-être bien plus, hélas !, on a fêté la
mi-août et les saints. Les saints de ce
monde, s’entend !
Nul doute que le XV août vaudois, du
rr.ssé et de l’avenir, n’ait rien à y voir.
Nul doute aussi que le XV août préconisé
par notre ami U., H. Meille, le XV août « de
la Glorieuse Rentrée» (qui suivant nous
re doit pas être ainsi nommé puisque la
nuit du départ de Frangins, 16 au 17 août,
suivant le calendrier julien, correspond à
notre 26 au 27 août, calendrier grégorien)
n’aura rien à voir avec ces exhibitions foncièrement profanes. Et, voilà comment a
pessé la sainteté de Napoléon.
Stl™ Pons.
A A'
1?
JlUX
Vaudois
deux sexes et de tout âge.
Mes bien chers frères et sœurs,
Il paraît que vous vous êtes un peu
(un tout petit peu) fâchés (surtout les
Dames), parce que il y a quelques jours,
j’ai écrit dans l’Echo que « les Poètes vaudois contemporains avaient cessé de dormir, mais qu’ils ne se sont pas encore
tout a fait éveillés, même aujourd’hui !... ».
Je récite, très humblement, mon Confiteor, et je vous fait, très sincèrement, toutes mes excuses.
Mais, voyez-vous, mes amis et moi nous
avons un te! désir de faire « quelque
■ chose de bien» au prochain XV. août,
■et... nous avons un tel besoin de vous,
MM. les Poètes, que... cela a été plus fort
que moi !
Donc ne m’en voulez pas pour la du
reste très innocenté « boutade », exquissez
votre plus gentil sourire et, s’il vous plaît,
mettez-vous au travail.
Il est certain que la Diction de Poésies
vaudoises, au XV août, a rencontré la
faveur de tout le nombreux public de cette
belle fête populaire, de notre grande fête
nationale d’été où nous voulons faire entendre, toujours plus fort, la mote religieuse,
historique et patrie tique vaudoise. Pour
cela nous devons avoir, et par conséquent
nous voulons susciter, de nombreux collaborateurs et de nombreuses collaboratrices
de bonne volonté. Il n’est pas correct de...
répéter toujours les mêmes poésies, et il
n’est pas convenable de faire entendre
toujours les mêmes voix. Donc il nous
faut absoltunent du nouveau, cette année,
il nous faut de l’inédit, du battant neuf!
'Donc, vous allez vous y mettre, n’est-ce
pas ? Vous*allez chercjjer dans vos tiroirs,
parmi vos papiers, quelque joli morceau
de poésie vaudoise écrit — en italien ou
en français — pour un mariage', pour un
anniversaire, pour une fête de famille, pour
une cérémonie, pour une commémoration^
pour une inauguration, que sais-je ? Ou
bien vous dénicherez quelque péché littéraire
de jeu/iesse — en italien ou en français
— commis dans un moment d’inspiration
‘■flef’
ou (¡.’enthousiasme-, un decespètits »péchés
littéprires de jeunesse » cfàe vous ate
peut-être été sur le point d’envoyer à an
de riàs journaux et que dans votre exces- '
sive modestie (la modestie pe.ut être un
défaut, elle peut être de l’orgueil secret
ou de f égoïsme raffiné !) vous avez enseveli au fond d’une vieille armoire... pour
toujours.
Eh bien non ! Pas pour toujours ! Encore '
une jois : ne soyez pas avare. L’avarice
est certainement un gros péché et Von est
avare lorsqu’on enfouit un trésor... d’autant
plus lorsque ce trésor est une belle et
bonne poésie vaudoise ! ' ^
Enfin —et ce serait vraiment exquis
de votre part — si,' malgré les recherches
parmi vos paperasses, vous ne trouvez
« absolument » rien qui vaille, il vous •
reste la ressource héroïque d’écrire quelque
jolie chose exprès, tout exprès. Et ce sera
alors, plus que jamais, du nouveau, de
l’inédit, du battant neuf.
Donc, nous nous sommes bien compris,
n’est-ce pas, mes chers frères et sœurs
de la bonne Roche du Val Luserne, du Va
Pélis, du Val d’Angrogne, du Val Cluson
et du Val St-Martin ?
J’attends avec confiance vos manuscrits.
Mais ayez la grande bonté de ne pas me
les foires attendre jusqu’aux tous derniers
moments. J’ai besoin, moi aussi, de quelques jours...
' Votre bien affectionné Barba
Jean H. Meille
Ltiserna per Rorà (Torino).
Unions Chrétiennes de Jeunes Gens
LE 7“e CAMP ALPIN UNIONISTE
mira nouvellement lieu, cette année, dans
Je
■supei’be plateau du Pra (1732 m.), du
5 a,u 15 août inclus.
. Iæ rendez-vous est fixé à 15 ,h. 30, à la
Pinsion Malan de Via Wigram, d’où aura
îiieu le départ peur 'Ebbi, en automobile
(t-i. 6 tête, bagage y compris).
Ij6 Comité 'Organisateur ; MM. Attilio
.'lUa, Giovanni Rostagno, G. E. Meille, A.
Jouve, Ernest Ayassot, Guido Comba et
Carlo Lupo, a préparé un programme des
plus riches, des plus variés, des mieux
adaptés à une jeunesse désireuse de s’instruire... en s’amusant, et de s’édifier. Pour
i oiification il y aura un culte spécial chaque jour sur le pote'nze del giovane (la
force, la pureté, le courage, l’humilité,, etc.).
Pour l’instruction et la culture, des conférences sur des sujets littéraires, philosophiques, historiques et religieux, des dictions de vers, des projections lumineuses ;
orateurs : MM. Malapelle, Enrico Tron, senior, G. E. Meille, Jules Tron, Jean Jalla,
Cuidp Comba, Carlo Lupo, Guido Miegge,
Giovanni Miegge, etc. ; des banquets plantureux, comme vous voyez, de quoi rassasier les appétits les plus exigeants. Pour
la culture ph.vsique et le sport : excursions,
a,scensions, foot-ball, basket-ball, boules,
etc., etc.
A signaler, en l’approuvant de grand
cœur, un numéro du programme introduit
j our la première fois, à savoir la participation des « campeurs », en corps, à la fête
du 15 août, qui aura lieu, cette année, à
Lr-jgiassaut, près de la « Rostania », .où
toute la. jeunesse de nos Unions de'la Va.llée est convoquée pour une « festosa adunata » de ,l’après-midi.
Les inscriptions sont reçues jusqu’au 31
courant, par MM. Attilio Jalla et Rmo Balma, et l’on n’admettra au camp que les
40 premières. Taxe d’inscription : L. liO.
î'ûur tout le camp (9 jours), L. 118, pour
le vivre et le couvert... sous la tente ; pour
celui qui ne resterait que quelques jours,
L. 16,50 par jour.
Se renseigner, pour les détails d’équipement et autres, auprès de MM. Attilio Jalla
et Rino 'Balma. c.
MAISONS et TERRAINSà vendre, dans
le plus bref délai; faire offres sur place
à M. J. J. Soulier, à Costabella, Pramol,
où écrire à M. Elie SOULIER - 60, Grand’
Route - Marseille (France).
ID liRDi di'la SKlfitd disile llaidelsi
Une" première liste des coMectes du 17
février, en faveur de la Société d’Histoire|
Vaudoise, a été publiée dans le numéro dûj
15 avril 1927. Nous 'publions aujourd’hui î
U ne, deuxième liste, qxii pourrait ne pas i
être la dernière de l’année, puisque quel'
ques noms d’Eglises Vaudoises sont encore
désirés.
r'iume e Àbbazia, L. 16 — Trieste, 100
Luserna S. Giovanni, 100 — Massello,
*
15 — Palermo, 35 — Napoli, 45 — Brescia, 20 — Milano, - Via Fabbri, 80
Là'otté, 15 — Corno, 50, — Ajjouter L. 10 j
a la collecte de Pramol (2.me envoi).
En remerciant les donateurs, nous les
pri ns de considérer cette jjublication comme un reçu. Le Président : David Jahier.
CHRONIQUE VAUDOISE
SOUSCRIPTION POUR LES COLLÈGES «AODOIS.
L. 106.870,55
50,
50,
50,—
Listes précédentes
M.mes et M.rs :
Eg’ise de Coaz'ze »
Eglise de Taranto »
Er.di Henking, in meiworia
sig.ra Emilia Henking »
Guido et* Eisa Gay, Pignerol,
pour Ecole Latine - »
Alice et Ulrich Gay, Pittsfield,
îviass. »
Giovanni Bonnet, pasteur »
Umico, Alfredo, Renata Bonnet, Rome »
Eglise de Forano' »
Itrria lEorselli, Naples ,»
Cornelio Vinay, -La Tour »
(A suivre). Total L. 107.630 55
* * H!
'ï
g
100,— \
J
200,—
liOO,—
...
100,—
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so,—
10,—
NEW-YORK. Eglise Vaudoise (dirigée
par le pasteur B. Tron). Un certain nombre de Vaudois de New-York se rattachent
à la congrégation, que dirige le pasteur M.
Barth: Tron. Voici quelques nouvelles à
leur sujet, que nous extrayons d’une let-.
ire du pasteur adressée à nous.
...Rendons grâces à Dieu pour tout ce
du’Il nous a permis d’accomplir; pour le
bien matériel et spirituel dont II nous a
ccmblâs ; pour les chèrs frères qui se. sont
. unis à nous durant cette année ; pour les g
ncmbrgïux amis, anciens et nouveaux, qui -ï
fréquentent nos cultes ; pour notre é-cole
du dimanche, dirigée par M. Emile Schou- I
tith ; pour le Club de la jeunesse, avec 'g
M.lle Alice Peyronel comme présidente, qui v
désire continuer ses réunions malgré les
chaleurs ; peur l’école de français, sous la
direction de notre dame-JVisiteuse, M.me 1
ETé'sa Sciarone ; pour les catéchumènes qui
font tout leur possible pour apprendre Bible et catéchisme en français, malgré les
difilcultés qui les environnent ; and last
hv.t ,not least, pour la Valdésia, notre Société de couture, pour son infatigable présid-ente, M.me César Peyronel, qui, avec
un groupe de volontaires, nous a démontré ce qu’elles peuvent faire en deux mois
se-alsment de travail.
Allons, mes chers paroissiens, marchons
de l’avant, ne perdons pas courage. Et s’il
ne nous" est pas permis de récolter, continuons à creuser les sillons et à semer profondément comme par le passé. Et au Sauviiur triomphant soit l’honneur et la gloire.
Barth. Tron.
PRABUSTIN. Actes liturgiques du trimestre avril-juin 1927. Baptêmes: Rostan
Jean de Jacques (Sarct Comba) - Constantin Ernest de Jean (Coularei) - Forneron
Ilda Fiorine de Michel (Cardons) - Gardiol
René d’Emmanuel (Cavouret) - Charbon- *
nier Adrien Henri d’Henri (La Tour) I/>ng Rosalie et Henri dft Jacques
(Coularei).
Mariages: Rivoir Michel (Roc) et Gaudin Alexandrine (Molere basse), le 19 mai
- Robert Henri et Long Olga (Coularei),’
le 28 mai.
Ensevelissements: Emile Cardio! (Ca-.J
neuva); 41 ans, le 4 avril - Forneron Jean
(Moïsa), 51 ans, le 5 avril - RevCil Suzanne
née Gönnet-(Untine!), 55 ans, le 7 mai Chanforan Willy (Romans), 2 mois, le 10
mai - Forneron Jean Daniel (Molere), 74
•i
.■-■3 ■
3
'.ans, le 14 mç-i - Rostagno Alexandre (Cassina), 44 ans, le AS mai - Gay Bva née
Constantin (Baravaiera), 57 ans, le 28 mai
Gaudin Adolphe (Bonins), 24 ans, le 17
juin - Kostan Adèle née Constantin (Cou-larei). ¿6 ans, le 25 juin. A. J.
fcjAIlM T-JEAN. Favorisée par un temps
splendide, la fête annuelle des élèves de
1 et le du dimanche, avec la distribution
de" pu: de Bible, a eu lieu le 3 juillét,
da.ns une riante localité du quartier de la '
•Cdi e a,
Ln bon,nombre d’enfants sont présents,
ai 1 1 le «leurs maîtres, maîtresses, moni
teurs et monitrices. Après le culte fait par
M. 1 ion, alterné par des questions d’histoire sainte adressées aux enifants, on en'tend. outre les chants d’ensemble, un chant
■de lecole des petits et deux récitations, et
■on Essiste«à deux tableaux vivants de scê;nes bibliques.
On a ensuite un mement palpitant quand,
ap s 1 addition des présences des filles et
acs ü'arçons séparément, il résulte que les
filles ont droit au drapeau promis, ayant
une rnovenne de présencos plus élevée dans
1 I que les garçons. Ces derniers sont
hiep un peu capots de s’êti-é" laissés ainsi
' 1 - ser par le sexe faible, mais se pro
mettent, dans leur for intérieur, de prendre lia revanche l’année prochaine.
La distribution des prix aux 27 élèves
plus diligents et une seconde partie récréative, où les enfants déploient beaucoup
-d’entrain après leur dînette sur l’herbe,
terminent cette jolie fête champêtre.
- - On nous prie d’annoncer que, à partir de dimanche prochain, ÎO juillet, les
cultes au temple du Chabas seront repris,
D. V., régulièrement, à 4 h. de l’après-midi.
Tous les voisins et intéressés des trois paroisses sont priés d’en prendre bonne note
et de profiter de ce culte d’été. Y.
i\ouveiles de la Semaine.
I
m
De petites nouvelles d’où la politique
proprement dite est à peu près exclue,
icom-ms elle est à peu près exclue même
des grands quotidiens, et pour catise.
La batai'le économique — il faut bien
adopter le jargon du jour — continue et
commence à dqnner des résultats appréciables. Les prix deS'Cendent sur toute la
ligne, mais pas encore en proportion de la
valeur actuelle de notre monnaie : on veut
plus et mieux: 11 n’y a plus .guère que les
propriétaires qui regimbent en cherchant
toute sorte de trucs pour tourner la loi ;
mais les ordres du Gouvernement sont formels et. de gré ou de force, les propriétaires trop rapaces ér soumettront. Le Préteur de Crémone, entre autres, vient d’établir des réductions de loyer, allant parfois
jusqu’à la moitié de ce qu’on payait jusqu’ici. Plus die 2.GC0 locataires de Turin
viennent de recourir au magistrat contre
leur s maîtres de maison qui ne veulent pâs
se rendre.
—■ D’après les déclarations du Ministre
des finances, lu lire doit demeurer jusqu’au
prochain autotnne sur les >30 (quota 90)
par rapport à la livre ¡sterling, car les trop
fréquentes oscillations de notre monnaie
nuisent à notre commerce international :
il faut que celui qui achète ou vend à l’Italie puisse compter sur une stabilité relative de la lire. Toujours en matière de finances; il résulte que le Ministère n’acebrdera plus à la grande industrie l’autorisation de conclure de nouveaux emprimts à
l’étranger; car, ¡si cela devait continuer,
le jour viendrait où une bonne partie de
nos revenus serait engloutie par les intérêts de ces emprunts.
—■ IDurant l’exercice 1926-i27, les tabacs
ont donné la ba'gatelle de 3 milliards 444
millions de lires ! c’est à dire 291 -millions
de lires de plus qu’en 1925-26. On voit,
d’un côté, que les fumeurs ont bien mérité
■des finances de l’Etat, et, die l’autre, qu’on
trouve toujours de l’argent pour les dépenses ,\x)luptuaires..., dirait M. de la Palisse. A remarquer que le 5 0/0, c’est à
dire 168 millions de lires va au bénéfice
des communes.
^ Les manœuvres navales qui se sont
déroulées dernièrement dans les eaux de
Ifi mer Tyrrhénienne, en plusieurs phases
et avec un plein succès, ont eu leur épilogue dans le port de Gaeta par une revue
grandiose de toutes les unités qui y ont
pris part.
— Une « tnission » provenant du royaume du Jemen, en Arabie, face à nos possessions de la mer Rouge, et guidée par
Un prince royal, a été reçue avec beaucoup
d’apparat par le Roi et par M. Mussolini.
Il y eut', naturellement, des protestations
d’amitié et de cordialité, de part et d’autre.
—■ La << direction générale des Italiens
à l’étranger» informe les ,émigrants que,
pour quelques années encore, on n’admettra dans le contingent pour les Etats-Unis
que les femmes de ceux qui y résident depuis 6 ans, au moins. Il e§t donc inutile de
faire des démarches en viie d’être, admis
dans le nombre, toujours |,rès limité, de
ceux qu’on autorise à émigrer aux EtatsUnis.
— La 'Caisse d’Epargne de Turin a célébré, le 4 courant, le centenaire de sa, fondation, en constatant il’énorme développiement qu’elle vient de prendre' avec ses
506'.558 « épargneurs » et 1.275 millÍ9ns de
dépôts. Elle tient la première place parmi
les Caisses d’Epargne du royaume, après
edhe des « Provincie lombarde ».
—^ Les aviateurs militaires américains
Hegenberg et Mailand, partis de San Francisco, ont fait un vol de 4XXX) km. à tra-i
vers le Pacifique et sont descendüs à Honololu (Sandwich). Un autre américain, le
commandant de marine Bird, .le même qui
avait déjà à son actif le !ffimeux raid autour du pôle nord, est parti de New«York
avec trois compagnons pour la traversée
de l’Atlantique. Apiès 40 heures de vol,
dont 4 passées à errer dans le brouillard,
P'S-'avif
autour de iParis, les-'aviateurs descendent
sur les côtes de la Manche et atteignent,
en cahots de caoutchouc, Yer-sur-mer
(Manche). L’appareil est gravemerjt endommagé, mais leis aviatëiirs, .sains et
saufs, viennent d’être reçus triomphalement à Paris.„
— Le fameux Léon Daudet est toujours
Introuvable et la farce continue, ôn serait
tenté de se demander si le Gouvernement
est réellement anxieux de lui mettre la
main dessus ! D’autre part, le député communiste Cachin, qui s’était constitué volontairement prisonnier à la « $anté », pour
puiiger sa peine, vient d’être relâché sur
i'ordrie de la Chambre !
—: D’après.une statistique toute récente,
le parti communiste russe compterait
1.131.000 membres ou candidats, koit le 1
pour cent de la population totale. Et c'est
ce 1 pour ce;nt qui mène la danse et le.pays
à la ruine ! • don.
NouYelles religieuses et faits divers.
/Allemagne. Mariages mixtes. tD’après
la revue catholique Die Schildwache, les
mariages, mixtes en Allemagne constituent,
pour l’église catholique, une perte considérable, malgré les. règles sévères du droit
canon. En 1924, pour l’ensemble’ du Reich,
il y eut 48.150 mariages mixtes, dont
18.129 seulement reçurent la bénédiction
du prêtre, d’où perte pouV l’église 30.021.
Sur 6S.727 enfants, nés de mariages mixt,.s, 33,581 reçurent le baptême catholique,
d’où perte 35.146. En une seuile année, ce
sont donc 65.167 âmes perdues pour l’église
romaine. Mais si un grâ.nd nombre de ces
âmes passent au protestantisme, beaucoup
aussi tombent, malheureusement, dans l’indifférence ou l’incrédulité.
— Changements de confession. Le Kirchenfreund reproduit les réflexions suivantes du doct. Schneider, une autorité dans
le domaine de la statistique ecclésiastique.
En Alllemagne, la tendance des catholiques à se faire protestants est au moins
trois fois plus forte que celle des protestants à se faire catholiques. Cela s’explic|ue sans doute en partie par la situation
extérieure. Les deux tiers du territoire
allemand sont pour l’église catholique territoire de disséminés (diaspora). La zone
dangereuse est donc jjlus grande pour les
catholiques. Mais' il y a une raison plus
profonde. Notre diaspora à nous constitue,
dans son ensemble, un terrain fidèle à notre église. Nos disséminés gardent leur
conscience protestante et souvent la déve- '
loppent même dans leur isolement. Aussi,
la diaspora est pour nous une zone infiniment moins dangereuse que pour le catholicisme. Son principe d’obéissance à l’église,
qu’il prêche ailleurs comme le premier des
devoirs chrétiens, lui joue ici un mauvais
tour. Car, du moment que le catholique ,ne
sent plus tous les jours derrière hii la puissance de son église, il est facilement mûr
pour la défection. Il n’a pas (en général),
dans son individualité religieiise,_ la force
de résistance du protestant solitaire. Ajoutez à cela les mariages mixtes, que la rigueur de la loi catholique fait bien souvent tourner eh faveur du protestantisme.
C’est ainsi que Rome se frappé prec ses
propres armes. (Sermine Religieuse).
On cherche une bonne CUISINIÈRE
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Voici une nouvelle ■série de publications
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à recomhiander tout particulièrement à nos
lecteurs ;
1" L’assistance publique et privée en
France, par Ch. Voigt - brochure de 64 p.
- f’rix : 3 frs. — Serait lue avec profit par
ceux qui s’occupent tout spécialement d’œuvres de bienfaisance et d’assistance publique et privée.
2“ Le dernier jour chez Coligny, par
Georges Blot - 2.me édition, 1Ó4 p. - Prix :
4 frs. —■ Un beau drame en 4 actes, construit de façon à en mettre à la scène le
première .partie seulement, au besoin. Nous
serions heureux de le voir jouer un jour
par nos Unions de jeunesse qfui connaissent encore le français.
3® Pourquoi je ne suis pas devenu prêtre
catholique, par Julien Erni - 1 volume de
120 p. - Prix ■; 4 frs. — C’est le témoignage
authentique, simple et sincère, d’un,bon catholique qui désirait se faire prêtre mais
qui, après une crise religieuse profonde, ouvre enfin les yeuxt sur les erreurs de Rorne
et est amené tout naturellement au ministère évangéliqUie qu’il exerce aujourd hui.
4® L’appel de la vie, par M. P. Ebersolt
- 72 p. - Prix : 2 frs. — Une étude fouillée
du grand problème de la dénatalité en
France, qu’on lit avec le plus profond intérêt... quoique la question de la dépopulation ne nous touche pas au même degré
que les Français.
5“ Toutes les religions sont bonnes, par
Ñ. Roussel - 1 tract de 12 p. - Prix : fr. 0,15
— où l’on démontre à l’évidencè que si
'^toutes les religions ont quelque chose- de
bon, la seule réellement bonne est celle du
Seigneur Jésus-Christ.
6® Comment nous aidons nos petits à devenir menteurs, par Et. Ca,usse -8 p.Prix : fr, 0,10 et 8 frs. le cent. — Un tract
excellent, éminemment pratique et vrai, en
dix petits tableaux de f^-mille, où il est
prouvé à l’évidence que la cause principale
du manque de sincérité des enfants r^
side d’alx)rd dans les parents qui les élèvent, ou plutôt qui les élèvent mal. Ce
sont là des chases que nous avons dites
cent fois dans YEdho, mais M. Causse les
Mit mieux' que nous. Aussi aimerions-nous
voir ceMract répandu dans toutes nos fa-^
milles vaudoises où il ferait certainement
beaucoup de bien. Son prix est accessible
à toutes les bourses.-au moins ! j. c.
Il Granilioso Prooramaia d'elle Celebrazioni Torinesi
del 1928.
Le manifestazioni indette a Torino per
celebrare nel 1928 il IV® Centenario della
nascita di Ema.nuele. Filiberto e il X® Annivei'sario ■ della Vittoria dejje nostre armi,
a.vranno il carattere solenne e grandicso
Cile
richiedono gli storici avvenimenti ai
quali si ispirano.
Il vasto programma, studiato ed elaborato dagli organi ordinatori ed esecutivi
sotto la presidenza di S. A. R. ■ il Duca
d’Aosta, che , alla riuscita del programma
medesimo ha dato e dà mirabile fervore di
attività personale, ha avuto da parte del
Governo nazionale e del Duce i .più lusim
ghieri consensi ; sicuro auspicio, insieme
con l’alto patronato dal nostro augusto Sovrano, del successo che coronerà questo
sforzo nel quale sono impegnati il nome e
l’onore di Torino e del Piemonte di fronte
a tutto.il paese.
11 programma, ormai definito in tutti i,
suoi particolari, comprende una serie di
Esposizioni che dovranno celebrare le più
gloriose tradizioni della nostra .stirpe ed
attestare del magnifico risveglio delle forze
produttive déiritalia moderna ; e una serie
di manifestazioni e di festeggiamenti destinati a completare il gramdioso ciclo
commemorativo.
Le Esposizioni si possono dividere in 5
grandi gruppi, distribuiti nel suggestivo
ambiente del Valentino.
Al Valentino troveraniio posto ;
1" IJEsposizione di Chimica {per alcune
se:iioni a carattere internazionale).
2“ L’Esposizione della Seta e della Moda
nei Palazzo del Giornale.
3° L’Esposizione di Agricoltura.
4“ Mostra Storica Sabauda : nelle splendide sale del Castello del V(dentino.
5“ Mostra della Vittoria : nella zonaMra
Ü Castello del Valentino e la riva del Po.
Nella regione del Pilonetto troveranno
pesto :
1“ L’Esposizione CóLcmiale.
2® Il Giardino Zoologico.
3® Il Parco dei Lfivertimenti.
4® Le Mostre temporanee. ^
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