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ANINO LXXVl
Torre PéUice'21 giugno 1946
Sig. proi- Teofilo Pons
Collegio pELLlCE
N. 25
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L’ECO DELLE VALLI VALDESI
Ntilla sia più torte della vostra tede!
(Gianavello)
SITTINANALE PALLA
ABBONAMENTO
Italia : Annuale
Estero : »
. . . L. 150,— Semestrale L. 75,—
.... » 300,— » » 175,—
Ógni cambiamento d’indirizzo costa Lire Cinque — La copia Lire 4,—
CHIiSA VALDESE
Riguardate alla roccia onde foste tagliati
Isaia LI : 1.
4
REDAZIONE : Via Sibaud. 7 - Bobbio Pellice
AMMINISTRAZIONE ; Via Carlo Alberto, 1 bis - Torre Pellice
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PAIX... OU NONI
Pourrait-on citer, actuellement, un sujet
qui soit à l’ordre du jour autant que celui
de la paix? Plus d’un an s’est déjà écoulé
depuis que nous avons été officiellement délivrés, de l’affreux cauchemar qui nous a
hantés de si longues années durant, et duquel nous avons tous été atteints d’une façon ou d’une autre, quoique en mesures
fort variables : et malgré cela, il n’y a pas
de paix. Le souvenir des heures d’angoisse passéts dans des abrits antiaériens souvent improvisés commence à s’effacer; la
vie s’efforce de renaître au milieu des décombres, mais nos cœurs sentent que la paix
n’est pas encore là. Ceux même qui se desintéres^nt habituellement de la politique
sont contraints de suivre, au moins dans
leurs grandes lignes, les vicissitudes diplomatiques d’une paix si laborieuse, d’après
les titres voyants des journaux et d’après
les services de T.S.F. Et certains événements qui se déroulent dans des pays très
éloignés de nous permettent d’affirmer que
la guerre n’est pas encore finie.
Lorsque la tempête faisait rage, les peuples Soupiraient après sa fin dans l’anxieux
espoir que l’humanité sortirait meilleure de
l’épreuve de ce creuset épouvantable; aujourd’hui, l’égoïsme et l’immoralité triomphent plus que jamais, dans toutes leurs manifestations. Avec le panorama socj^l et politique que présente actuellement notre infortunée planète, une véritable paix pourra-telle s’établir après la rédaction et la sanction des traités dits de paix?
Pourtant, l’aspiration à la paix a toujours
tenu bon dans les cœurs droits. Au milieti
du fracas des bombes, à la lueur sinistre des
incendies, tandis que des villes entières
tombaient en mine, parler d’espérance en
Dieu pouvait faire monter un sourire narquois aux lèvres de bien des incrédules persifleurs, mais si l’on ouvrait la Bible on y
découvrait de nombreux passages qui parlaient de paix : ces paroles auraient-elles pu
n’être là que pour notre confusion et dérision? Tout en ayant conscience de notre petitesse et de notre orgueil, nous tous, sou
vent si rebelles aux moindres contrariétés
de la vie, nous baissions la tête et priions
avec persévérance et insistance, sans crainte de paraître importuns auprès de notre
Père céleste ! Et si maintenant notre sommeil n’est plus troublé par le hurlement
des sirènes d’alarme, cela n’exclut pas notre devoir à l’assiduité dans la prière en
vue de l’établissement d’une paix durable.
Même en dehors du christianisme, la
paix est l’idéal de la vraie élite de l’humanité; mais la paix n’est pas exclusivement
la trêve des armes. — Jadis, deux peintres
se proposèrent de traiter le même sujet : la
paix (il s’agit d’une citation de seconde main,
ce qui rend impossible l’indication de leurs
noms). Le premier peignit un paysage paludéen, où l’immobilité de l’étang symbolisait
la paix; le second peignit une cascade ecumante, au-dessus de laquelle un oiseau chantait, perché sur une branche d’arbre saillantci Au point de vue spirituel, le premier
artiste avait conçu sa représentation d’une
façon foncièrement erronée : en effet, la
pdix du marais ressemble trop à la mort;
son calme est malfaisant, car les miasmes
de ses exhalaisons favorisent la multiplication d’insectes, véhicules de maladies
souvetft mortelles. De plus, la végétation qui
pousse aux abords des marécages cache la
vase,-et le terrain en est rendu extrêmement
périlleux pour le pied qui malencontreusement s’y aventure. C’est une illusion de
paix, que celle de ce tableau, et c’est ici la
paix à laquelle s’abandonnent bien des âmes
nullement soucieuses de leur salut. Il s’agit
d’un quiétisme qui provoque une pernicieuse malaria spirituelle, et l’on en respire les
germes partout : trop de chrétiens désertent
les églises à cause de cette paix fausse et
trompeuse, qu’ils croient avoir conquise pour
leur âme : c’est qu’ils ne sentent pas le poids
• de leurs péchés. De môme que dans les
régions infestées de paludisme on a recours
à des cures préventives, il faut donc pourvoir à une prophylaxie spirituelle, entendue
I
comme une sainte guerre contre le mal.
Une telle paix ne ipeut, à la limgue, que '
corrompre l’âme, aussi bien que le calme
de l’étang fait croupir l’eau, si pure et si
limpide par nature!
Evidemment, l’idée à laquelle s’était inspiré le second peintre est de beaucoup plus
heureuse. Le ramage des oiseaux est généralement considéré comme l’emblème de
l’allégresse : il' retentit clairement et exprime la joie de vivre de ces créatures de
Dieu. Le vol permet aux oiseaux de surmonter bien des obstacles qui sont infranchissables pour les autres êtres, liés à la terre;
par son intelligence, l’homme a appris à
franchir abîmes et fleuves et à traverser
mers et espaces, mais la méchancheté et
l’ambition de quelques-uns ont su transformer toutes les plus belles inventions en !
moyens de destruction. — La paix dont
jouissent ceux qui savent trouver l’allégresse au-dessus de toutes les tempêtes —
c’est bien l’allégorie du deuxième artiste —
est la véritable paix, car la paix est une réalité intérieure. On pourrait aussi considérer
notre volatile gazouillant au-dessus de la
cascade comme le symbole de l’inconscience de celui qui ignore le danger; mais la
puissance de vol de l’oiseau le sauvegarde
contre tout danger, et c’est ainsi que le
croyant peut braver tout péril et tout piège s’il se sent assuré sur les ailes de sa foi.
La similitude est bien ancienne : Esaïe l’emploie pour l’aigle et pour <(ceux qui se confient en l’Eternel » (orap. 40, v. 31). Si
l’on donne à. l’aigle l’appellatif de roi des
oiseaux, c’est bien à cause de la vigueur
et de la sûreté de son vol, qui. lui permet
de toucher aux plus vertigineuses hauteurs :
de son aire, juché en position inaccessible, il
peut jouir d’une paix plus complète. Nousmêmes, lorsque nous atteignons les hautes
cimes, nous connaissons une paix plus profonde, car, au milieu de la beauté de la nature, quoique le silence soit rompu par le
grondement des torrents et que les vents
bruissent, nous avons laissé bien loin nos
affaires de tous les jours et le tourbillon de
notre énervante vie moderne. — Les âmes
élues savent garder leur paix même au travers des plus terribles tempêtes matérielles
et morales : leur foi les fait triompher des
plus sévères épreuves et dans les combats
les plus rudes.
Zacharie prophétisait l’avènement d’un roi
(( humble et monté sur un âne », qui ■« annoncera la paix aux nations» (chap. 9, vv. 910). mais lorque ce roi fut suscité en la personne de Jésus db Nazaireth, les hommes ne
surent ni ne voulurent le comprendre, et son
divin message de paix marqua, au contraire, le début d’une série interminable de
guerres, combattues souvent — ironie bien
amère! — en son nom des deux côtés. Au
sein de l’humanité, les intérêts égoïstes auxquels le message d’amour du Christ portait
atteinte étaient trop nombreux, et les disciples du Crucifié ne pouvaient guère s’attendre à un sort meilleur que celui qui était
échu au Maître. C’est un paradoxe fort douloureux, majs c’est pourtant la réalité ; pour
suivre le Prince de la paix il faut être prêt
à affronter une guerre sans quartier contre toutes les puissances du mal coalisées.
L’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem
le jour des rameaux fut suivie, à la distance
de quelques jours, de la tragédie de Golgo-'
tha. Cette volte-face subite des foules juives peut servir d’argument captieux pour
démontrer l’instabilité de la paix sur cette
terre, et le fait est qu’une vraie paix ne
sera jamais assurée jusqu’à ce que les hommes ne sentiront pas bien solide la paix de
leurs cœurs. La trêve des armes ne suffit
pas; elle n’est même qu’une conséquence
de la trêve des esprits. Seuls de naïfs utopistes sauraient se cacher que de nombreux
siècles devront encore s’écouler avant que
s’établisse ici-bas une paix qui s’approche
laintainement de la paix du royaume de
Dieu. Une paix parfaite ne se réalisera pour
nos âmes que dans la Maison du Père : voilà la pensée qui empêche au croyant d’être
aussi saisi de la crainte du trépas !
Que la paix commence dans nos cœurs, et
qu’elle continue dans nos familles, dans
nos églises, dans toutes nos activités. Cela
ne sera jamais suffisamment recommandé.
Foin donc des instincts de violence et de
vengeance, des rancues, des antipathies :
nous deviendrons, de la sorte, des faiseurs
de paix, ce qui pourra nous faire appeler
« fils de Dieu )), selon la promesse du sermon sur la montagne (Matth. 5, v. 9). Dans
cette époque d’un si grand désarroi moral et
politique, prions avec persévérance pour que
Dieu inspire les hommes qui ont en leurs
mains les destinées des nations, afin qu’ils
sachent acheminer la communauté des peuples vers une collaboration sincère et capable d’un vrai prorgès ! emm. t.
AL LETTORE
A motivo dei forti aumenti nel costo della
carta e della stampa, l'Amministrazione si
vede costretta a portare a CENTO lire l'abhonamento per il secondo semestre 1946.
Non chiediamo il conguaglio in lire cinquanta ai lettori che hanno pagato l’abbonamento per l'annata intera, ma li esortiano
a versarlo spontaneamente. Anche a duecento
Ire annue, il giornale è ceduto sotto costo e
tutti i nostri lettori dimostreranno praticamente il desiderio di sostenere il nostro Eco
e di ridurre al minimo il gravissimo deficit
dell’Amministrazione.
£a parola delle Cblepe alla Costltaeate italiana
Di fronte ai problemi che coinvolgono da
un lato le libertà essenziali dei cittadini e
dall’altro tutti i rapporti tra Chiese e Stato
è opportuno ascoltare quali parole le varie
confessioni religiose esistenti in Italia
hanno rivolte ai fedeli e al popolo in questi,
ubimi tempi.
!.a Chiesa cattolica roma.ia non ha fatto
delle dichiarazioni, ufficiali più recenti di quelle con cui annunciò . '’atti laterancnsi pf cui
il suo atteggiamento rimane ancora oggi ufficialmente quello del 1929 : una politica concordataria intesa a mantenere in Italia una
sua particolare posizione di prestigio e di preminenza sugli altri culti, basata sulla materia
matrimoniale, di insegnamento, sul regime
degli enti ecclesiastici, dell’attività dei suoi
oigani, che si coni. 'ta nel riconcsciniento
della sua figura di unica religione dello stato.
Fur subendo i digerenti sis-eiii civilistici attuati dai vari Stati, la Chiesa Romana con
il Concilio Vaticano (1870) ha riaffermato
tecnicamente ì principi della potestà diretta
della Chiesa sullo Stato e per quanto le è
possibile, vi si adegua.
Le comunità istraelitiche, nonostante il tra
vaglio di questi ultimi anni, non hanno emesso nessun pronunciamento ufficiale sui rapporti tra Chiesa e Stato. E uguale atteggiamento hanno assunto le Chiese greco-ortodosse del mezzogiorno.
Nel campo delle confessioni evangeliche vi
sono stati alcuni richiami isolati ed inviti a de,
terminati partiti a porre in discussione il problema della libertà religicsa, richiami clic
nessuno ha ritenuto per ovvi motivi tattici
di dover raccogliere.
La Chiesa valdese ha affrontato però direttamente l’argomento della libertà religiosa in questi ultimi anni assolvendo la sua
missione profetica di fronte allo Stato.
I suoi Sinodi hanno emesso dichiarazioni
ufficiali che esprimono anche gli intendimenti
delle altre Comunità evangeliche e ohe rispecchiano esattamente il pensiero dei prote
stanti italiani in materia.
Nella sessione del 6-10 settembre 1943
il Sinodo Valdese enunciava i seguenti principi f(>ndamentali inerenti la libertà religiosa e la posizione delle Chiese nello Stato.
« I! Sinodo Valdese ricordando i principi
contenuti nella dichiarazione della Tavola
Valdese al Governo Sardo del 1849 dichiara :
la Qiiesa Valdese « mater reformationis »
fondata sui principi deH’Evaiigelo, fedele alla sua Confessione di fede ed alla sua Costituzione, con la certezza di interpretare la coscienza cristiana, nella situazione attuale riafferma i principi seguenti :
1 La'Chiesa ci ìstiana deve reggersi da sè
in modo assolutamente indipsndsnte, secondo i suoi principi nei limiti del diritto comune :
2) La Chiesa cristiana non deve pretendere alcuna condizione di privilegio;
3) La Chiesa cristiana rivendica la più
ampia libertà di coscienza di culto, di testimonianza per tutti;
4) l .a Chiesa crist'ana riafferma che quaU
siasi ingerenza o restrizione esercitata da'lo
Stato sulle sue attività e sullo sviluppo della
vita interiore ,al pari di qualsiasi privilegio,
lederebbe il suo diritto e la sua autonomia
e ne falserebbe la natura compromettendo la
purezza e la integrità del suo ministero;
5) La Chiesa Valdese considera questa
completa libertà civile e indipendenza dallo
Stato come condizione indispensabile al pieno adempimento del suo mandato divino ».
Dopo queste dichiarazioni essenziali che
sintetizzano in brevi enunciati l’elaborazione
dei problemi concernenti i rapporti della vita
delle Chiese di Cristo neH’intemo dei singoli Stati, il Sinodo de! 3-7 settembre 1945
ha rivolto il seguente indirizzo al popolo italiano :
(( Il Sinodo Valdese, in vista della Costituente, che porrà la basi del nuovo Stato italiano, proclama solennemegte' che non può
esistere autentica libertà umana, civile e politica, se non sul fondamento della libertà
religiosa uguale per tutti. Si attende pertanto che la Costituente segni, in modo inequivoco, la fine di ogni residuo del vecchio
Stato confessionale, considerando che qualsiasi ingerenza o restrizione esercitata dallo
Stato sulla vita delle Chiese ,al pari di qualsiasi privilegio .lederebbe la loro natura ed
infirmerebbe il loro mandato divino » .
Giorgio Pevrot
Stralciamo questo paragrafo dalla recente,
opportuna pubblicazione del doti. Pèyrot. a
cura del Centro Evangelico di Cultura di Roma. La pubblicazione, che si può ottenere in
qualsiasi Libreria Evangelica, tratta della ,,Li
bertà di cospienza e di culto di fronte alla
Costituente Italiana ,,. Con grande competenza e concisione che non nuoce alla chiarezza dell'argomento, l’autore esamina in unu serie di brevi paragrafi i problemi relativi alla libertà di coscienza, alla parità dei
culti, alla neutralità religiosa dello Stato e
termina con una rapida esposizione dell’atteggiamento dei vari partiti politici di fronte
al problema della politica ecclesiastica dello
Stato e delle libertà religiose in genere.
Raccomandiamo fortemente la lettura e la
diffusione di questa pubblicazione.
Red.
F. U. V.
GRUPPO VALLI
Gli Unionisti che si recheranno in ¡svizzera sono pregati di mettersi senza indugio
allo studio delia Storia Valdese su un testo
francese. E’ altresì consigliabile di approfondire le proprie conoscenze bibliche su una
Bibbia francese.
I Presider.ti delle Unioni sono invitati a
guidare i giovani in questa preparazione.
l'iterori :st.uzioni saranno comunicate m
un secondo tempo. Il Capo Gruppo
PAGINA DELLA GIOVENTÙ’
Invito caldamente la gioventù valdese a collaborare alla Pagina della Gioventù inviando articoli, corrispondenze, consigli, ecc. ecc.
Dal r luglio in poi la corrispondenza venga
indirizzata al Redattore della Pa^na :
Pastore Ermanno Rostan [Chiesa Evangelica Valdese) PINEROLO
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L'ECO DELLE VALU VALDESI
_: v.ii'»'
C O M
Nei gfiomo di Pentecoste, in cerimonia
semplice ed intima, ha avuto luogo in Roma
rapposizione delle firme all’Atto di Costituzione del Consiglio Federale delle Chiese
Cristiane Evangeliche d'Italia.
Eccone il testo :
I. — Nbi sottoscritti Virgilio Sommarli
Moderatore della Chiesa Valdese; Emanuele
Staffi, presidente della Chiesa Medotista Wesleyana; Tito .Signorelli, Sopraintendente
della Chiesa Metodista Episcopale; Manfredi
Ronchi. Segretario Esecutivo dell’Opera Evangelica Battista d’Italia; ed Arrigo Erberta
Pullen, Direttore Generale per la Missione
della Spezia, in esecuzione di mandato ricevuto da Sinodi o per facoltà costituzionali delle Chiese che rappresentiamo; considerando
doveroso e conveniente dare espressione concreta alle aspirazioni ed ai sentimenti di cooperazione fraterna esistenti nelle Chiese e
fra le Chiese da noi rappresentate ; dopo ripetuti incontri ed esaurienti deliberazioni
preliminari, adunati in Roma, nell’Ufficio della Tavola Valdese (Via IV novembre 107),
abbiamo unanimemente deliberato di costituirci col presente atto, come ci costituiamo,
in Consiglio Federale delle Chiese Cristiane
Evangeliche d’Italia.
II. -z- Di fronte all’urgenza dei problemi
che s’impongono all’Evangelismo italiano,
sempre e parimenti all'unanimità abbiamo deiiberato e deliberiamo di :
a) promuovere e costituire una Federazione delle Chiese Cristiane Evangeliche d’Italia;
b) studiare ed attuare tatto ciò che può
favorire e facilitare il collegamento e la cooperazione fra le Chiese e le altre Istituzioni
Evangelici esistenti in Italia,
c) fungere da collegamento col Consiglio
Ecumenico delle Chiese ; con la Alleanza Evangelica Mondiale e con altre organizzazioni
evangeliche estere, senza pregiudizio alcuno
delle relazioni dirette di ogni singola Chiesa ;
d) studiare, formulare e risolvere problemi
generali e particolari interessanti tutte le
Chiese e le organizzazioni evangeliche d’Italia. comprese quelle non contemplate in modo
specifico nel presente atto, qualora ne presentino richiesta;
c) promuovere nella legislazione e tutelare nella sua interpretazione ed applicazione la
libertà religiosa presso gli Organi competenti, le Autorità Centrali e periferiche dello Stato.
III. — Abbiamo altresì deliberato e deliberiamo, di mutuo accordo e con pieno consenso di ognuno che il Consiglio Federale
delle Chiese cristiane Evangeliche d’Italia,
mentre adotta ed esegue le deliberazioni di
interesse comune, morale e spirituale, sotto
la personale responsabilità di ognuno di noi
e di tutti :
a) non impone le altre sue particolari deliberazioni;
U I C A T
; b) non ha ingerenza negli affari interni delle singole Chiese, sia nei riguardi dei principi professati ed affermati, come nfei riguardi
della liturgia, della disciplina e del particolare sistema di organizzazione;
c) e cesserà dalle sue funzioni, non appena potrà essere sostituito dal Consiglio della
Federazione delle Chiese Cristiane Evangeliche d’Italia..
Profondamente convinti che « se l’Eterno
non edifica la casa, invano vi si affaticano gli
edificatori » (Salmo 127-1), domandiamo a
tutti gli Evangelici d’Italia ed a quanti in Italia e fuori sono mossi dai medesimi nostri
sentimenti, la cooperazione nella preghiera,
affinchè ci sia dato di compiere il nostro mandalo sotto la guida e l’assistenza di Colui
che è il nostro comune Signore e Salvatore.
Firme : Virgilio Sommani
— Emanuele Sbaffi — Tito
Signorelli — Manfredi Ronchi
— Arrigo Erberto Pullen, per
delega Virgilio Sommani.
Nella cerimonia furono Ietti i primi dieci
versetti del Capitolo 4 del libro del profeta
Zaccaria, dove è contenuta la visione (vers.
2) del candelabro dalle sette lampade, che
traggono da uno stesso serbatoio, da uno
smesso olio, alimento alle loro fiamme distinte.
Il /capitole dove, dinanzi aU’ardiia opera
•di ricostruzione del tempio, in situazioni di
povertà e debolezza, ha l’incoraggiante messaggio: « Non per potenza, nè per forza, ma
per lo Spirito mio, dice rEterno» (vers. 6).
Messaggio cosi significativo nelle nostre
consimili situazioni ed in un giorno di Pentecoste!
Il capitolo che di fronte alle difficoltà che
certe situazioni presentano, ha il suo anon
temere» in questa parola: a Chi sei tu, o
gran monte? Tu diventerai pianura (vers. 7>.
Ed ha la promessa che un giorno « la pietra
della vetta » (frontone deirediflcio del tempio) sarebbe stata, per la grazia di Dio, posta in alto a compimento dell’opera (vers. 7),
Dinanzi all’atto da firmare, piccola pietra
posta a base di quanto il Consiglio Federale
si propone. Io stesso capitolo portava questo
messaggio : » Chi potrebbe sprezzare il giorno delle piccole cose, quando... gli occhi
dell’Eterno... vedono con gioia? (vers. 10).
Ed è stato in preghiera, sotto lo sguardo
dell’Eterno, che l’Atto di costituzione è stato firmato ; in preghiera davanti a Colui che
le grandi cose può ridurre al nulla, e prendere nelle sue' mani di misercordia e di potenza le piccole, per farne strumenti all’avanzamento del suo Regno,
Roma. Pentecoste 1946.
Sede : Via IV Novembre 107.
P.S. — In altri Comunicati saranno forniti particolari sulla completa formazione del
Consiglio.
Correspondance
Colonia Vaidense, le 30 mai 1946.
Cher Monsieur Ricca,
Pendant toute la durée de la guerre nous
avons été presque sans nouvelles des Val
lées, aussi vous ne pouvez vous imaginer la
joie de recevoir de nouveau l’Eco. A peine
arrivé nous le lisons d’un bout à l’autre, ma
femme et moi, et j’en traduis quelques nouvelles pour notre M. Vaidense. La tourmente est passée mais les conséquences restent,
quoiqu’ici nous n’ayons presque pas souffert,
sinon que tuot est énormément plus cher.
Mais ce que les colons récoltent pour vendre a aussi un prix très élevé.
Par les journaux et la radio chaque jour
on savait des nouvelles de la guerre, mais
rien des Vallées, ce qui nous aurait intéressé le plus.
— Nous avons une banque vaudoise en
formation, en vue de fonder de nouvelles
colonies, si nécessaires pour nos colons qui
s’éparpillent. Des familles des Vallées y seront les bienvenues et pourraient s’y faire
un avenir dans nos immenses plaines de
terres incultes et vierges.
— Nous avons maintenant une bonne Faculté de Théologie à Buenos-Aires. Plusieurs
jeunes gens se préparent en vue du ministère : Mark) Bertinat (C. Vaidense), Ricardo
Riveiro-Pontet (Colonia), qui terminent leurs
études l’année prochaine, Nestor Rostan
(Nueva Vaidense), Norberto Berton (Iris),
maintenant soldats, Jules Bertinat (C. Valdense), Aldo Poët (Belgrano), Marcelo Dalmas (Iris), et peut-être d’autres.
— Nos départs. Il a plu au Seigneur de
rappeler à Lui le pasteur P. Bounous. de
Cosmopolita, à l’âge de 94 ans. II s’est
éteint presque sans souffrance, comme une
lampe qui n’a plus d’huile. C’était un vrai
pasteur de campagne, humble, sans bruit,
qui ne s’occupait que de son ministère. Aus
si sa mémoire est-elle en bénédiction. Daniel Negrin, de Bobi, 91 ans, à Colonia. Suzanne Dalmas veuve Bonjour, du Villar, 83
ans, à La Paz. Alexis Tourn, de Rorà, à Almafuerte (Cordoba). Paul Robert, de SaintJean, à Cordoba.
— Dans toutes nos églises on a fait une
grande collecte pour secourir les Vallées et
les Sociétés des dames ont préparé des caisses de linge, laine, etc., dans le même but.
Actuellement le monde d’un bout à l’autre est malade. On parle de paix, mais elle
tarde. La lutte continue sans les armes. La
Parole de Dieu nous y a préparés; on voudrait bien espérer que cela ira mieux.
Cela lira mieux lorque le Seigneur
Jésus sera revenu pour nous prendre avec
Lui et lorsqu’il n’y aura plus de Satan se
promenant en liberté parmi les humains.
Jusque là il nous faut aussi combattre. Le
mot d’ordre est : « Veillez et priez ». C’est
le bon combat de la foi.
Agréez mes salutations fraternelles.
L. ÏOURDAN.
Nous éprouvons une grande joie à vous
lire. C'est le premier contact que le journal a avec nos frères de l'Amérique du Sud
après des années de silence. Et nous sommes heureux des nouvelles encourageantes
que vous nous donnez, heureux d’apprendre
que des jeunes Vaudois se préparent chez
vous au ministère pastoral, heureux que la
guerre vous ait épargnés. Nos Vallées ont
été durement frappées dans les personnes
et dans les biens. Les blessures sont encore profondes mais partout se manifeste une
volonté de reprise et d’action dans tous les
domaines. Nos gens reconstruisent leurs villages détruits et l’Eglise s’efforce de rebâtir
les ârries.
Des dizaines de familles des Vallées voudraient partir pour l’Amérique du Sud et ce
que vous nous dites au sujet de la possibili
ÜOlMfEltiS
Kl EiLISB OIITIiOffiS DEI MUIIS.
Le fait manquant de la., vie des Eglises
orthodoxes des Balkans est la séparation de
l’Eglise et de l’Etat.
ÎBtn Yougoslavie cette séparation est un
fait accompli. Elle a commencé avec l’introduction du mariage civil obligatoire et de
l’instruction religieuse facultative. Puis est
venue l’abolition de la subvention de l’Etat
et enfin l’appropriation des biens ecclésiastiques par l’Etat.
En Bulgarie le gouvernement est en principe décidé à instituer la séparation complète de l’Eglise et de l’Etat en modifiant la
constitution. En fait, cette séparation a commencé aq moment de l’introduction du mariage civil obligatoire. Malgré cette loi, le
85 % des mariages civils sont suivis d’une
cérémonie religieuse. L’instruction religieuse
dans les écoles a été abolie, mais oh peut
s’attendre à ce qu’elles devienne facultative.
Le matérialisme dialectique, historique et
scientifique est enseigné dans les écoles. Cependant les écoles du dimanche que l’Eglise
cherçhe à multiplier, bien qu’elle ne soit pas
équipée pour un travail de ce genre, ont
donné des résultats très encourageants. L’Eglise manque de papier pour l’impression
d’ouvrages religieux ; elle souffre également
de n’avoir plus de bâtiments pour y donner
l’enseignement théologique, car les deux lycées de Sofia et de Philippopoli ont été ré' quisitipnnés pour des buts séculiers. Enfin,
la nationalisation des biens fonciers de l’Eglise a commencé et, comme l’Eglise ne
possède rien en dehors de ses terres, elle
se trouve à la veille d’un appauvrissement
total.
En Roumanie les relations entre l’Eglise
et l’Etat sont les mêmes qu’avant la guerre.
Le président Groza est fils d'un prêtre et
il est bien disposé envers le christianisme.
Le ministre de l’Education est un prêtre orthodoxe, et le ministre de la propagande
était anciennement professeur à la faculté
de théologie de Kichinev. La faculté de théologie de Bucarest projette de convoquer une
conférence théologique panorthodoxe.
Les perspetives d’avenir de l’œcuménisme en Roumanie sont fort encourageantes.
L’intérêt pour les questions œcuméniques
est aussi très vif en Bulgarie. Le Journal Ecclésiastique du Synode bulgare publie constamment des articles sur le mouvement œcuménique. La question sociale est aussi
attentivement étudiée dans la presse religieuse.
En Yougoslavie, l’évêque Irénée de Novi
Sad, collaborateur du mouvement œcuménique, après une longue détention vient d’être
libéré et a pu reprendre son ministère pastoral.
(S.Œ.P.I.).
CBONACA VALDESE
té de fondation de nouvelles colonies est
d’un grand intérêt.
Nous vous remercions des actes de solidarité que vous nous annoncez et vous
prions de recevoir, ainsi que tous nos frères
de l’Amérique du Sud, nos salutations très
cordiales et nos meilleurs vœux. Red.
— E’ stato celébrate il matrirnonio del sig.
Monnet Carlo Alberto e della signorina Charbonnier Emma. Invochiamo sul nuovo focolare le benedirioni celesti.
— Sono stati presentati al Santo Battesimo :
Vigna Elena di fu Pietro e di Poet Maria — fourdan Marco e Bruno di Davide e di Poet Elena —
Bonjour Ferraccio e Roberto di Renato e di Poet
Alice. Voglia il »Signore spandere le sue benedizioni su questi cari bambini e sui loro genitori.
— L’Unione delle Madri ebbe domenica scorsa
la sua ultima riunione dell’anno ecclesiastico. Era
presente la quasi totalità dei membri, talché la
sala dell’asilo, graziosamente fiorita, presentava
un bel colpo d’occhio. Le madri si erano riunite :
1) Per dire la loro profonda gratitudine alla loro
cara presidente, signora Ida jalla, che aveva deciso di lasciare ad altri quel posto di responsabilità che con tanta competenza e tanto amore ha
tenuto durante quarantacinque anni consecutivi,
e cosi, fin dall’inizio deH’Unione di cui Fu la
fondatrice. La signora jalla personifica l’Unione
ed il suo nome resta costantemente legato alla
vita dell’Unione; ne fu l’anima, vi si consacrò,
coi talenti che Dio le ha dato con zelo, con fede,
con carità. Con l’aiuto di Dio essa fece dell’Unione uno strumento di benedizione per tante famiglie e le madri ebbero in lei sempre una confidente piena di comprensione, una vera madre.
Essa lascia un ricordo che è e sarà in benedizione
di tutti coloro che l’hanno vista all’opera o ^e
sono stati l’oggetto della sua materna sollecitudine. Il Pastore e la sua signora come pure la
signora Subilia si fecero gl’interpreti dtí sentimenti delia viva riconoscenza del Concistoro e
delle Madri per l’opera compiuta dalla signora
jalla, alla quale l’Unione volle offrire un ricordo
tangibile del suo grande affetto;
2) Per prendere congedo dalla signora Mary
Tron che lascia il posto per un’altro campo di attività. E’ perchè le madri hanno sentito che avevano in lei un’amica perchè volle prendere parte
alle loro gioie ed alle loro prove, che considerò
un privile^ h> svolgere la sua gWvità in mezzo
a loro, che si sforzò di essere un |puto per le sue
sorelle, — le madri, dico, vollero'^ bocca della
sorel’a maggiore, la signora jallii, dirle 11 loro
vivo l'inciescimento di’-vederla allontanarsi e la
loro r affettuosa riconostnenza della quale diedero
una (trova tangibile sotto forma di un ricordo pratico.
E non hanno dimenticato il Pastore, al quale
vollero gentilmente estendere i pensieri di gratitudine nelle toccanti espressioni rivolte alla sua
compagna di lavoro.
Riunione nella quale aleggiava uno spirito di
mestizia, ma (ture riunione tanto benefica per la
intima comunione dei cuori che la caratterizzò.
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La storia di un violento innamorato, che attraverso la inattesa scoperta dell’Evangelo, per il
tramite di una ideale figura di educatore e di coltivatore in collina presso Firenze, si converte
meno al protestantesimo che alla fede nella suà
più ampia ed universale espressione, e muore,
direi santamente, da cristiano, nella guerra del
19l5-’18; la madre, figura dolorosa a cui le sofferenze patite, le esperienze del figlio, e la generosa ispirazione di un sacerdote aprono nuovi orizzonti ; alcune figure chiare e salde di evangelici,
nella loro tipica funzione di minoranza nwlvista
e inconsciamente subita; nello sfondo l’esistenza
un po’ chiusa, le passioni concentrate di un villaggio abbruzzese : tutto ciò vive nella prosa rapida, concettosa, non aliena da qualche eccessiva ricerca di originalità verbale, di Mariano Moreschini. Un bel racconto per ragazzi, che starà
bene sotto l’albero di Natale (il tempo passa così
presto !) e del quale ringraziamo l’autore.
G. Miegge
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Alberto Ricca: Direttore
Autorizzazione N. P 356 dell’A.P.B.
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