1
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L’ECHO
DKS VALLKES VAUDOISE.S
Paraissant chaque Jeudi.
me sarei! Wmoiiis. .èet. 1,3. Suivant la vèrifcéavee la uliarité. Ri'li. IV, 15. Que tou règne vienne. Malt. VI lu.
L
Sommaii-e :
uinnuiiiiuatiüu officielle — .L’ assassinat du
•loi Humbert — Sur la Constitution —
-..k. Evangélisation — Corre.spondance —
Chronique — Revue Politique — An
noiices.
COIIIIWUNICATION OFFICIELLE
Marguerite, LL- MM. îe Roi 'VictorEmmanuel III et la Reine Hélène^
nos nouveaux souverains, et les
*, I
Notre Roi bien-airné Humbert E‘'
(le tomber sous le coup d’une
••îain exécrable. Cet acte criminel^ qui
P’^’ovoque une réprobation univera plongé les Vaudois dans une
'••expri,niable douleur. S’associant
grand deuil de la patrie ita•sntie et de la Maison Royale, les
églises Vaudoises se recueillent dans
••n esprit de sympathie et de prière,
demander à Dieu de ibrtifier
de consoler 8. M. la Reine-Mère
Princes de la Maison de Savoie. ■
Le jour des funérailles n’est pas
encore connu. — Tout en laissant
aux Consistoires leur pleine liberté
d’action, nous leur recommandons
de convoquer leurs ressortissants
pour un service de commémoration du roi défunt et d’intercession
pour r heure angoissante que traverse notre pays. Ce service 'pourra
être célébré soit dimanche prochain,
dans l’après-midi, soit tel autre jour
que l’on jugerait plus convenable.
Torre Pellice, le 1“' Août l'JOO,
Pour la Table;
J.-P. Pons, modérateur.
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2
242 —
L’ASSASSINAT
DU ROI HUMBERT
Dimanche dernier avait lieu à
Monza un concours public de gymnastique. Notre bon roi, qui ne perdait jamais une occasion de se trouver
au milieu du peuple qu’ il aimait,
voulut bien assister à la distribution
des prix, malgré que la cérémonie
eût lieu à une heure plutôt avancée.
Vers 10 h. et demie, au moment où
le Roi s’éloignait du champ des
exercices, un lâche assassin, monté
on ne sait comment sur le marchepied de la voiture, tira à brûle pourpoint trois coups de revolver dont
l’un atteignit Humbert au cœur et
fut cause de sa mort presque instantanée.
Voilà dans tout son lugubre laconisme la terrifiante nouvelle que le
télégraphe a communiquée lundi aux
32 millions d’Italiens. Un cri d’exécration pour r insensé qui a porté
une main sacrilège sur le roi bienaimé est sorti de toutes les bouches,
et des larmes amères pour une perte
irréparable ont mouillé toutes les
paupières. Le souverain le plus chéri
de son peuple, celui qui a personnifié la loyauté, la générosité et la
bonté dans toutes leurs manifestations, n’auraient pas dû mourir de la
mort des tyrans ! Toute sa vie a été
consacrée au bonheur de ses sujets ;
il a été le roi des humbles et des
souifrants ; son grand cœur n’ est
jamais demeuré insensible aux calamités publiques qui ont affligé notre
patrie au cours de son règne de
vingt-deux ans; sa générosité a été
inépuisable. Et un enfant de ce peuple qu’ il a constamment porté sur
son cœur a tranché sa vie !
A Custoza dans le célèbre carré
du 49“®, au chevet des cholériques
de Busca
fumantes de
et de Naples, sur les ruifl®®
de Casamicciola, l’intrépin®
il
Humbert s’est trouvé partout ou
y avait un pénible devoir à
plir, insouciant'du danger. Il a gafo®
intact, ainsi qu’ Ü l’avait juré
montant sur le trône, le dépôt sact®
de nos libertés. N’est-il pas vrai
tant d’héroïsmé et de loyauté met*'
talent une autre récompense ? PoUt’'
quoi Dieu n’ a-t-il pas permis qi^®
celui qui avait échappé au poignam
de Passanante e d’Acciarito, ne fût
conservé pendant de longues anneeS
encore à l’amour de son peuple ?
Les Vaudois, nous ne craignoU®
pas de le dire, ont été parmi 1®®
plus fidèles sujets du roi Humbert >
et lui a bien mérité de notre recofl'
naissance et de notre profond de'
vouement en nous donnant comiri®
il r a fait des preuves constante®
d’intérêt et d’affection telles qu'aU'
cun autre souverain de la famine
n’en avait jamais donné aux descendants des persécutés. Aussi est-ce de
tout notre cœur que nous nous
socions aujourd’ hui au grand deUij
de la patrie.
J
L’assassin, Gaetano Bresci de Prato (T®®'
cane), est un jeune homme sur la trentaJD®J
tisserand de son état et affilié à l’aiiarchi^
quoiqu’il soit maintenant désaroné par
socialistes et les anarchistes. Il, n' y a
quelques mois qu’il était retourné de l’Ain®'■
rique où il avait passé - trois ans. Tl n®.
montre nullement repentant de son orit®®
abominable et ü a refusé de révéler le H®®
de ses complices. . '
M. le Modérateur a expédié la depêche suivante, lundi 30 juillet ^
11 heures.
Ministro Beai Casa
Monza.
Cuore angosciato inorridito sp^'
ventevole sciagura piombata
l’Amatissima Casa Savoia e patd^
italiana, a nome popolazione e Chie^®
A^aldese prego l’Eccellenza Vostf*
3
i V.
2tó —
Poirgere Sua Maestà la Regina e
^eali Principi espressione nostra proonda riverente simpatia, inalterata
evezione, e assicurare costante concorso cristiane nostre preghiere a Dio,
ruco Consolatore efficace figliuoli
suoi desolati.
PONS
Moderatore della Chiesa Valdese.
Sur la Constitution
d/b« c/ier Directeur,
Le Synode Vaudois approche; il
Oit continuer T examen du Projet
® Constitution qui est devant lui
Ue
Cû:
^opùis quelques années et cependant
chose singulière — nos journaux
paraissent guère s’en douter,
uiinent expliquer ce silence ? Il
^ Une preuve évidente, me paraît-il,
^*^0 les questions se rattachant à
Organisation ecclésiastique ne pas^^Oîînent pas notre public. Faut-il
Conclure qu’ il n’ y avait pas
de procéder à une modification
0 îa Constitution? Je ne le pense
4^,' Les raisons qui ont porté nos
^s*ises et nos Synodes à entreprendre
de f (ce n' est pas ici le lieu
fo redire) étaient et demeurent
gJ^oces. Dès lors, il y avait à choisir
‘ieux systèmes ; ou bien protieupar voie de modifications parde rapiéçages, au fur et à
que la nécessité les imposem ou bien préparer une Cons^ ution nouvelle conçue de manière
j^^*'®pondre aux besoins des églises
Http ^O'^^uiuent dans un présent très
^*■0) mais dans cet avenir que nous
evoyons pour elles,
été dernier système qui a
dal par la commission syno
de ^ chargée de préparer le projet
tf. *‘®vision. Elle s’est efforcée de
Une ligne de démarcation aussi
^tr ^ possible entre ce qui doit
® stable dans l’organisation ecclé
siastique, — à savoir les principes
fondamentaux, les lignes générales,
— et ce qui est changeant, à savoir
les dispositions règlementaires qui
concernent le fonctionnement de la
Constitution dans des circonstances
données. Il en est résulté un Projet
de Constitution nouvelle, relativement court, élargissant les cadres de
l’ancienne et la modifiant sur divers
points importants.
Ce système, plus radical, adopté
par la Commission, était-il le meilleur
à suivre ? — Sans aller jusqu ’ à
adopter, telles quelles, toutes les innovations proposées, bien des raisons
me portent à croire qu’ il était le
seul praticable et, au fond, le plus
sage.
En effet, tant qu’ il ' s’agissait de
modifications secondaires, de changer,
par ex., le jour où le Synode doit
se réunir, la chose ne touchant à '
aucun principe ecclésiastique, pouvait
se faire rapidement. Mais une modification sur un point de quelque
importance ne peut se faire dans
une Constitution sans que l’ensemble en soit plus ou moins affecté,
sans que d’autres changements s’imposent sur d’autres points et qu’une
partie des règlements organiques en
soit bouleversée. Prenez, comme exemple, l’introduction dans notre'système d’un rouage tel que celui des ■
Conférences de district ou Synodes
régionaux, voté en i8g8 ; — il s’agit
de déterminer leur composition, leurs
attributions, leur mode de fonctionnement, leurs relations avec les autres
corps constitués, savoir lœ _ assemblées et les conseils d’église, les
synodes généraux et les administrations qui en émanent. Il est evident
que cette seule modification en implique beaucoup d’autres et touche,
plus ou moins directement, a une
foule de questions. Ceux donc qui
pensent qu’avec quelques retouches,
ici et là, on aurait évité des discussions longues et laborieuses, ^ me paraissent se bercer d’une illusion. Les
modifications réclamées de divers
4
côtés portent sur bien des' points et
ces points sont loin d’être sans importance.
Les discussions seraient donc venues quand même, avec cette différence que le système des retouches
continuelles en aurait amené le retour
périodique à de brefs intervalles. On
a plus d’une fois comparé la Constitution à un habit qui ne doit pas
être plus grand que le corps pour
lequel il est fait; mais une constitution n’ est pas un habit destiné à
couvrir la nudité d’une église, et
d’ailleurs on oublie que les habits
ne servent pas longtemps aux personnes qui sont en voie de croissance ; le tailleur doit chaque année
reprendre mesure. Or une église ne
peut pas einplo3mr en permanence
un tailleur de constitutions qui lui
en façonne une par an. Une constitution est bien plutôt à comparer à
la .charpente du corps qui est la
même pour l’enfant et pour l’homme
fait ; dont les diiFérentes parties peuvent être petites on grandes, mais
dont l’agencement demeure le même.
Quand un homme veut bâtir une
maison, il en fait le plan non pas
uniquement eu vue des besoins actuels de sa famille, mais en tenant
compte de ceux qui pourront se présenter à l’avenir. Bien des pièces
seront, pour le moment, d’une utilité
minime, mais il les construit quand
même vu qu’il ne peut se mettre,
chaque cinq ou dix ans, en frais de
constructiom
Notre système de gouvernement
ecclésiastique est démocratique et
représentatif. Les églises se gouvernent au moyen de corps constitués,
émanant du peuple par voie d’élection au premier, au 2,me, au ¿.me
degré. Chaque église (grande ou
petite) nomme le consistoire (plus
ou moins nombreux) qui la dirige.
Un groupe d’églises, tel que celui
des Vallées (bien faible à la Rentrée,
plus fort dans la suite) s’est gouverné pendant des siècles au moyen
d’un Synode émanant des églises
et déléguant à son tour le pouvoirexécutif à une Commission. Il
s’agit pas aujourd’hui .de s’écarter
du principe représentatif qui rend
r union possible et garantit à la fois
la liberté et 1’ ordre ; mais il s’ agif |
de 1’ étendre d’une manière unifornio i
à toute r église telle qii’ elle se pré'
sente dans la nouvelle phase d'eX'
istence ou elle est entrée depuis 1848.
Mais ma causerie s’allonge, IVl* ,
le directeur. Si vous voulez bien
le permettre, je la reprendrai pro'
chainement.
Votre aff.
X.
U Ilalia Eimuydka nous apporte d®
si abondanta détails sur la Cüiiféreiicè(les Eglises de Toscane et Sardaig®®
que nous ne pouvons aisément 1®*
résumer daus notre petite fciiille.
Cotto conférence eut lieu à 'Livourn® ’’,
sous la présidence de M. Jos. Qnattrim ,
avec M. IL Corsani pour secrétair®' M. le D.r Geymonat ouvrit la séance
en précliant sur la souveraineté d®
Christ (Philip. II 9-11). Lea paateurs
do Florence étaient chargés de rap'
porter sur Les meilleurs moyens cT évaH'
(jéliser. L’un deux, le D.r Geymon»*’ ■
constatant qu’il est très difficile d’ét®'
blir, eu des champs de travail si varie®'
quels sont les meilleurs moyens à éiP' '
ployer, conclut en disant que chaqn® ^
évangéliste doit agir d’après la méthod®
plus appropriée au milieu dans leqn®*
il se trouve.
Viennent ensuite des rapports tté®
détaillés sur la marche des égU®®®'
du district, détails qui sont déjà ®®
partie à la connaissance de nos lecteur®'
L’ église do Livourne a conservé'®®® ,
positions, elle a même vu arriver d®
nouveaux auditeurs. Les écoles
bien fréquentées et la place a nianfi®® ,
pour qu’ il fût possible d’accepter to'i
les élèves qui en ont fait dénia®®®' ,
L’école du Dinianeho a donné d®
5
245
: réjouissants ; en pou de mois
, ® a collecté en sou sein L, 42,65
j®8fanées à la bieufaisaiico. Los rév.
j‘ U. Brown et Et. lieyel continuent
œuvre à Fiomhino pendant que
Quattrini visite Cecina, V Ils Mad'^*ia et SasMiri où les évangéliques
jj'' loué une salle pour les réunions,
l’-f-lfred Quattrini vient de conquérir
Bise ensuite de brillants examens
jv® diplôme de médecine et chirurgie,
félicitations. M. Henri Corsani
.ût dignement sa place comme con®*|ler municipal de la ville de Livourne.
Bonnes nouvelles de Bio Marina.
on y voit déjà les fruits d’un mouj^>nent religieux qui s’y est produit,
® ouïtes sont bien fréquentés, il y a
de nouvelles admissions et les mem^ï68 ¿0 ]’ ¿g.iijj0 contribuent selon leurs
^sources. Les écoles, très [icuplées
J“i ont encore augmenté, la Comleur a alloué 150 fr, et l’on a
, ®inencé a renouveler le mobilier des
fisses. Dans ses visites à Fortoferle pasteur a découvert quatre
,,^^'efficÍGi'B évangéliques pleins de
pour l’œuvre d’évangélisation.
Ba maladie persistante de la digne
p^Pagne du D.r Q-eymonat a privé
Eglise de Florence ( Via Manzoni)
précieuse collaboration, M. le pasttr Bochat et le Comité ont prêté leur
, hcours, et les jeunes gens s’aident
leur côté comme moniteurs et
membres de l’union chrétienne
secours mutuel. L’école
g dimanche dirigée par un étudiant
, théologie a donné 10 fr. pour la
centrale.
(j^Bea écoles de Florence ( Via Serraçjlï)
uJ^Ptent 40 ans d’existence et con
tin
f avec succès leur œuvre bien30.11C d’élèves suivent
missionnaire de coûture fondée
dirigée par M.'“® Luzzi. L’ école du
**^Î*-^phe compte 17 moniteurs et
_ ùitrices, elle dure toute 1’ année et
K- *-'-'Cî5^ 1^110 U-Lli ü 1101X1/0 i <xLIliO\3 Ou
çgj à tous ses besoins. L’ église
J. progrès, la vie religieuse se
p'^^^este au milieu des épreuves et
Ig, B’éauentation régulière des cultes.
ecclésiastique se fortifié et l’é
maiicipatioii financière est un fait
accompli. Le rapporteur remercie les
personnes qui prennent leur part aux
uombreuseH œuvres de l’église, la société de travail, la Zambesia florentine,
l’œuvre parmi les jeunes filles vaudoisGs faite par M,e dalla, le dispensaire médical, la chorale, les cuisines
économiques etc. Ces différentes œuvres
sont autant de moyens directs ou indirects d’évangélisation. Celle-ci rencontre de l’opposition à San Sepolcro
où M. le Prieur menace de ne plus
acheter ni pain ni viande ni aucune
autre chose chez uii de ses paroissiens, si celui-ci ne renvoie pas immédiatement l’évangéliste qu’il héberge.
Ledit paroissien répond qu’il ne
commettra jamais une semblable vilenie, dût-il rester sans rien du tout,
et il ajoute que s’il possédait un local
assez spacieux il le mettrait volontiers à disposition pour les réunions
évangéliques.
N’oublions pas de dire qu’il vient
de se constituer à Elorcoce une association «iù'O Jüfugio Carlo Alberto»
fondé aux vallées par M. le pasteur
W. Meille. Le Statut-lléglemeiit de
cette institution ojninemmcnt philanthropique a été approuvé et i! porte,
entr’ autres choses, que quiconque le
veuille peut être membre de cette
société.
Les cultes sont bien fréquentés à
Pise dans les deux, centres .de Via del
Mnseo et de Porta a mare. L’ on y
a fait de l’alliance _ évangélique au
moyen de réunions do prières tenues
avec le concours des autres dénominations. L’école du Dimanche compte
un grand nombre d’élèves ainsi que
les écoles sur semaine ; les maîtresses
ont été invitées à des conférences sur
r hygiène avec leurs collègues catholiques. L’on a observé que quelques
élèves out gagné dans la conduite,
depuis qu’ils fréquentent nos écoles,
et cela produit un boq effet aussi au
sein de leurs familles.
L’on constate avec bonheur que
l’œuvre d’évangélisation s’annonce
bien, même à Lucca qui a été appelée
6
— 246
la sacristie du catholicisme. D’ abord
il n’ est pas vrai que 1’ Eglise de Liicca
se compose uniquement de Vaudois
de naissance', le rapporteur dit au
contraire qu’ elle est toute formée de
personnes convertie.s du catholicisme
et de l’incrédulité et des fils de ces
convertis. La vie ecclésiastique a reçu
une impulsion nouvelle, les cultes sont
bien fréquentés et les sympathies pour
r église augnientont dans la ville. La
vie religieuse se manifeste au sein de
r église dont les membres qui ont
augmenté en nombre s’édifient entr’eux,
et jouissent d’un bon témoignage au
dehors. L’ école du Dimanche a augmenté et ses élèves s’occupent de
propagande en répandant des opuscules
autour d’eux. Le pasteur a tenu, cet
hiver, une école du soir en enseignant
les langues étrangères. Il a visité
Oastebmovo di Garfagnana, Ponte Buggionese, Ponte a Moriano et Barga. Il
y aurait beaucoup à faire dans cette
dernière' localité si 1’ on pouvait disposer d’un ouvrier à poste fijre.
La conférence fait des vœux afin
que toutes le.s églises de son ressort
aient des réunions de prières chaque
dernier lundi du mois. Elle nomme
enfin comme députés au prochain synode MM. Egisto Cignoni, Antonio
Nicati et Oreste Caldini et comme
suppléants M. le D.r Alfredo Quattrini
et un autre à choisir à Florence.
E. B.
So. 27 Juillet 1900
Monsieur le Directeur,
Le dernier de 1’ Echo parle
d’un liouveau Becueil de Psaumes
et Cantiques, qui sera, après longue
discussion de la Commission ad hoc
plus volumineux que le précédent et
devant servir aussi pour les écoles du
Dimanche. Je ne puis pas comprendre
qu’ on soit arrivé a cette décision.
Est-ce pratique de mettre entre les
mains d’enfants de 4, 5 ou 6 ans
volume do chants do 2.50 numéros ®
pour toutes les circonstances de l’anne®
chrétienne f Et puis !....,Yeut-on
volume serve pour toute une famm®’
soit à cause de son prix soit à caus®
do son usage en vue? Y’est-ce P®®
bien mieux s’en tenir à un
«choix de cantiques» pour Ecoles'®^ ^
Dimanche, dont le prix de 10 ou ^ J
centimes serait à la portée de tout®® j
les bourses et que chaque enfa® i
pourrait se procurer ? Et quant :
gros recueil devant servir pour cuit®' ,
principal, cathéchisme, réunions de r®' •'
veil ou autres, ne serait-ce pas le ^
de se rappeler le « non multa
mulf/um » des latins ? Un bon ch<U*
de cantiques vieux et pourtant toujoUt®
nouveaux et de nouveaux et pourtau
vieux de 19 siècles, un choix di®'J®
d’une centaine de Psaumes et canh
ques pour toutes les circonstances
et
à un prix modique qui serait: 0,5'^
broché et sans musique, 1 fr. at®®
musique et 1,50 rélié, et puis av®®,.
la nouvelle édition annuler les âU*
cienues et que ladite nouvelle doB®
durer ' au moins une 20.ne d ’
nées — voilà à mon faible avis ®®
qui me semblerait préférable et
pratique qu’une édition bientôt éoom®
et renfermant un nombre de chaa®
toujours plus considérable et qu’
n’ aurait plus même le temps d'®P'
prendre par cœur avant une autr®
édition.
Le sujet du chant demande .
étude bien plus approfondie qn’oH ®®
se le figure, et demande un soin to’*
particulier. Si, par exemple, un cba®
a pu convertir une âme à Christ; *‘
ne faut pas penser qu’ il sera touj0|b
le moyen de conversion ; il faut bi®,
plus, il faut Dieu par son Bsp*’*j ,
Tel chant a pu'être chanté une o®**
taine de fois sans avoir fait auO*®.
impression salutaire et à un
donné, moment voulu de Dieu, il
une âme perdue et l’amène au Sauve® '
Tous nos chants vieux et nouve»®
ne sont que 1’ ombre du cantique jj®,
veau que nous chanterons au s*®®
7
247 —
®^siècles au ciel à la gloire de "Dieu.
I . Votre dévoué abonné
I). L.
ClîîlOjMiQlJïl
.Société (le la Paix. L’Assemgénérale de cette société a eu
dimanche à la Tour. Une vingine de membres seulement y ont
part. Elle a été présidée par M.
di 1® président étant
J .missionnaire. M. Em. Eynard, secréite-caissier, lit le rapport annuel
rapport financier. Ce dernier
*istate que beaucoup de membres
en retard dans le payement de
^rs contributions. On décide que
membre qui aura laissé passer
ms ans sans se mettre en règle ne
pl^g considéré comme faisant
I '^tie de la société. On passe ensuite
i’ élection du nouimau conseil de
Action, Le président. M. Giretti
?'^ait envoyé sa démission, sans en dire
1^1
f '■aisons, mais dans des termes qui
'.’1st;
Admettaient pas de réplique. Aux
ij^mnces réitérées de ses collègues
ia direction, il avait répondu,
deux fois, en déclarant que ss
.^.mission était irrévocable et que lors
JHê:
•j me qu’on aurait voulu le réélire,
1 ” aurait pas accepté. Quelques memproposent que l’Assemblée n’ac6(1 ’ démission et confirme
. bloc, par acclamation, le Conseil,
’ (nous n’avons pas su en com
Pte;
p^.ndre la raison) avait suivi le
t ®mdent et s’était démis tout entier.
■^9. *-«- . . . . ^
p^ proposition n’ayant pas été apI. on passe à la votation' et
Ou des membres sortants
démissionnaires sont réélus y
^^Pfis M. Giretti, qui obtient la
.. '•m des voix, ,io sur 20. Nous le
tf^’’®ttotis pour notre compte, car les
j'gj.P zélés amis et frères de M. Gi^ , ’. ont rendu un mauvais service
même et à la société, par cette
motion que les termes de ses
1
lettres rendaient d’avance inutile. T.ls
auraient bien mieux fait de proposer
que l’assemblée exprimât, par un
ordre du jour, qui aurait été voté à
V mianimité absolue, la reconnaissance
de la Société envers M. Giretti pour
les précieux services qu’il lui a rendus, et ses regrets de le voir se retirer
de la présidence. Quoi qu’ il en soit,
les 9 membres qui ont eu le plus de
voix sont M.mc Bosio-Gay, M. Em.
Eynàrd, M.lle M. Maggiore, M.Ant.
Gay. M. El. Costabel, M. Giretti. M.
Ceresole et M.lle N. Selli.
15 août. Nous rappelons que la
réunion du 15 août aura lieu à la
Sea de la Tour de gh. 1/3 à midi. Pour
le A^al Perouse, le Vaudois annonce
qu’elle aura lieu à Fra Gîas aut, dans
le voisinage du jardin Rostania.
Nos niissioimah'es. M. et M.me
Adolphe Jalla ont achevé heureusement leur long voyage et sont arrivés à la Tour ce soir i Août.
Tous nos lecteurs s’uniront à nous
pour leur souhaiter cordialement la
bienvenue.
Monsieur Haerter, pasteur allemand
à Livourne, vient d’être nommé suffragant de son père à Strasbourg.
Collège Vaudois
FrograiniBfi du Concours Burges,s-Klnnaird
.Histoire biblique. Depuis la mort de
Moïse jusqu’ au commencement de la
royauté, {en langue française).
Histoire. Les Vaudois, do la Eéforme
à r an 1690. (idem).
ArithméUqi.te. Les proportions et les
rèe-los de trois
O
Laiiu. L’ Enéide de Virgile, 2.e
chant, les 402 premiers vers. Traduction et notes.
Grec. L’Anabaso de Xénophon, livre
4.e chap, l.r à ;3.e. Traduction et
analyse des verbes eu oméga.
8
2i8 —
Revue Politique
Chine. Les dernières nouvelles ne font que
eonflrmer les dépèdies optimistes de la semaine dernière. Il paraît qu’il n’y aurait
plus lieu de douter que les ministres étrangers ne fussent encore eu vie. Mais d’un
autre côté il semble non moins certain que
les mas,sacres Isolé.s sur la personne des ebrétieiia, étrangers et indigènes, continue.
La clia.iise, dans la province de Coni sera
ouverte le 12 août dans la plaine et le l.r
septembre eu montagne. Bagnol, Crussol et
les Lauteurs du Frioleiit appaj'tiennent à cette
province
— Les paquets postaux seront dorénavant
considérés comme non eucombrauta s’il n’excèdent pas 1 m. de long- et 20 cent, de large
et do haut.
— Le congé des militaires sous les armes
aura lieu vers le 15 septembre.
Avviso di Concorso
E aperto un - concorso al posto di
Maestro della Scuola Yaldese Umberto
Primo di San Secondo, cui va aiinosso
Io stipendio di L, 8ÜÜ oltre l’alloggio.
Le domande dovranno presentarsi
sia al sottoscritto, sia al Sig. Pascal
Pastore di Pinerolo, sia al Sig, Sindaco
di Prarostino.
Pfarostino, 23 Lutjlio 1900.
D. GAY
l’mfore di Prarostino.
APPAR'l’BMBNT
de 5 pièces au premier étage, à
louer de suite. S’adresser à l\t,r Jean
Coïssoil aux Appiots (Torre Pellice).
(9)
(Ö)
Maison Jaliier, Torre Pellice.
S’adresser à M. le prof. El. Costabel,
A LOUER
un appartement de 4 pièces
meubléeSi S’adresser; VILLA
FAYOlilTA on face de la station
do Liisorna S. triovanni.
Société Vaudoise
cTUtilité Publiqa^
Appartements et Villas
à louei* pour la saison d’ét®'
S’adresser au Bureau de
seignements, chez Mons. LObv
JOURDAN, droguiste.
Torre Pellicè
la luida dell’italiano a
JVJ©Iv IO O O
per l’occasione della Grande Espos
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Per l'occaainne Iella pi'oaBima, Esposiso?®®i,j]ll|'
versale di Parigi, la Guezeffa ilei J'opolo fa
simo regalo a coloro che prenfleratino Ta-bbon*^
per un'intera, annata. ,
Dà, loro in dono una elegante GUIDA ILLUb J
DELL’ITALIANO A PARIUI, che si sta Of» ^
pando appositamente per gli abbonati della “ :
del Viipold. Cotesta OtriDA sarà
utilità a tutti quelli ohe vorranno fare un »' .
nella capitale francese. ,
Inoltre-ia Oai^xeliu del Popolo si è assicui'a^j^i
lllOO la pnbbHcar.ione di romanzi oiqginalldL.jjrM
(Jiiilio lìarrili, di Edoanl.» Cai(unirà, di
T!er.sezi<>, di De ßa.sty!ie e di altri ,
scrittori. ' „
Il SERVIZIO TELEGRAFICO della »“*
PiipoU) verrà pel 1900 ancora ampliato, .®'
all’Bcquisto di una quarta macchina rotatiV? » ^ij
zinuflt.e, flotto frlornale sarà in irrado di escn .
zionata, detto giornale sarà in grado di _ea^"- ^
tutte le pagina tagliale, ingommate e pieg»'
nnbhlieare al mauiito le ultiinissima noti»i
n otte.
, Colora che si abbonano alla
del Popolo direttamente al ^
d’amministrazione in Torino, o con vagli®’
cartolina*vagella, hanno diritto: „
1. A;ia Gazzetta del Popolo della Di’"
settimanale, illustrata-, j
2. Alla Cronaca Aeirieola, eolio -^0#*
Aontriff dell'Universifcà di Torino, e co» p
dui principali Mercati italiani od Esteri;
- H. Al BolJettino [Jfliciale delle KstraKi«»» ^ ®
zlario, colla Vuheliit himensUe dei corsi 4
titoli quotati alle Borse più importanti
Coloro che nreudevanno Tabbonamento
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Aerícola,le R.sh'azíofú 5'inanziaric e
mentfe alVAmministrazione della (haszett^
in Torino riceveranno g^i’atuitamente 18>,
del Vopolo della Ponieiiïca (letteraria;Ui“”j,Ä
L'abbonamento per le quattro pubblìcaaio.*^j^^ 9i?
costa L. l, 60 al mese, L. 4,80 per tre inerii ' .
per eri mesi, L. 19,20 per un anno. , ßÜTO
(jtli abbonati aniinali avramio diritto ftU® "
DEm/muAÌio A PAÌdui NEL
.sta [U'cparando iicr la tiazsetta del
r edizione di lusso, cont. 50 oltre l’impoi
l’àhlionarinento annuo al giornale.
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La Tour — Imprimerie Bes®®**'