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Cinqaante-oinqaidme année.
6 Juin 1919
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N. 23
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PRIX D'ABONNEMENT:
«« ii< J 1 ¡ P«r «n Pour 6 mob
Vallées Vaudoises ... , , Pt, 4,_ 2,_
ItaliC) J. . . . 1., . .j . • . •
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On Vabcmné: à Torré Pc^ce au bureau d'administration et à
1 Imprimerie Alpine; dans tontes les putoisses, chez MM. les
Pasteurs.
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S'adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Tron, past., Vorre Pelliee
et pour l'Administratidn à M. J. ColssoN, prof., Turr* Pelliee.
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commencement de l'année.
Des Changements rion accompagnés de la somme de 19 centimes,
ne seront pas pris .en considération.
- ' ___ , v....... ; I,
SOMMAIRE: Maudit est l’homme qui se
- confie en l’homme — Cpurrier de l’Eyangélisatipn —. En Bohême — Fede
. ragione Italiana delle Energie Spirituali
, ; — Chronique vaudoise — Nouvelles
politiques. .
illaudit est l’Iiomme
qùl se èonfle e«t Fhomme.
Jérémie XXVII, 5.
Est-il possible, que ce soit un homme
qui a écrit ces paroles? C’çst bien un de
nos semblables, mais qui a fait de telles
expériences' personnelles et qui a vécu
à travers les âges par l’étude, que le résultat est celui qu’il vient de nous annoncer: « Maudit est l’homme qui se
confie en l’homme».
Nous comprenons jusqu’à un certain
point cette déclaration si explicite, si
nous l’appliquons à la lie de la société,
à tout ce qu’il y a de plus mauvais. Les
hommes qui ont eu le malheur de se confier dans des mains telles que celles d’uii
Néron, d’un Attila, d’un Torquemada,
d’un Philippe II roi d’Espagne, d’un
Louis XIV, tout autant de personnalités
en vue, ont fait de telles expériences,
qu’il est parfaitement vrai qü’une malédiction a pesé sur eux. La ruine de leurs
confidents a été leur ruine ; les malédictions à l’adresse de cés personnes de marque sont retombées sur eux. Mais cette
expérience ne s’applique pas seulement
à ces personnages en vue, mais à tous
ceux qui Vivent en dehors de la crainte
de Dieu, esclaves du péché et du mal.
Il y a une malédiction sur les filous de
tous les pays, sur les tristes épaves de la
société qui ne vivent que d’expédients,
de fraude, de rapine, de violence, d’orgueil. Cette malédiction sé reporte sur
ceuk qui vivent en contact avec eux, qui
se confient en eux. Que d’exemples ne
pourrioriS-ndus pas citer pour prouver
que lés mauvaises compagnies èorrompent les bonnes mœurs; que de jeunes
existences complètement ruinées!
Cependant l’auteur sacré n’avait pas
simplement eh vue les méchants, les tyrans de tous les âgés quand il a prononcé
ces paroles,' mais il visait tous les hom^
mes sans distinction, même Ceux que
nous jugebns fidèles et (fue noüs prenons
comnie“ déS modèles. Qüe pensons-nous
de ceux'qui ont placé leur confiance en
un Moïse? Voyez comme ce serviteur de
Dieu, qui a accompli Une des plus nobles
tâches, voyez-le èdipêché d’entrer dans
le pays de la promésse, et cela pour avoir
douté de son Dieu. Qu’en serait-il si
toute notre confiance était'en lui?
‘ Que dirons-nous d?un David, l’auteur
de ceS beaux psaumes que nous'relisons
avec tant de joie et itant de bonheur, et
q^ui expriment si bienmos désirs et notre
.(foi? . . yi.u , ,, ,
David, hélas I mais n’est-ce pas le
meurtrier ! de Urie I’Ethjen, n’estrce
i
i r-'l :.;;q
: ’hlf.în
pas l’homme qui a répandu le sang et
qui est tombé si bas, parfois? Ah I non,
,.ce n est pas en,cor;e là que nous devons
placer notre confiance. En tournant les
feuillets du Livre sacré, nous nous trouvons,,face à face avec le précurseur du
Messie, de ce Jean-Baptiste,;Si droit, qui
n’épargnait personne en prêchant la vé¡¡.rité,; mais encore içh après,une si,noble
carrière, ne le voyons-npus pas douter?
On nous dira que c’est l’isolement, le découragement, soit, mais en lui non plus
, nous ne pouvons pas placer notre con,fiance. Serions-nous mieux en nous jetant dans, les bras d’un Saul de Tarse
devenu Paul, l’apôtre des Gentils? Hélas ! lui aussi nous dira: le bien que je
voudrais faire,, je ne le fais pas, et le mal
que je ne voudrais ne pas faire, c’est celuilà que je fais.
Pourrions-nous faire mieux en suivant aveuglement.un Luther ou un Calvin, un Wesley ou un Moody, un Lloyd
George ou un Wilson? Ceaont des hommes de Die,u„ hommes de prières,, qui
veulent faire la volonté de Djieu, mais
que de lacunes, que de faiblesses, .quel
manque de çaractère, parfois, que dé
louvoyages et tergiversations I
(Non, non, ce, n’est pas dans les hommes les mieux qualifiés au point de vue
religieux dans lesquels nous pouvons
placer notre confiance. N’en avons-nous
pas fait l’expérience pour notre propre
compte? Ne nous rappelons-nous pas
tel voisin, tel homme en vue, tel pasteur, il nous semblait que nous pouvions tout dire, et puis, que de triste*'
découvertes 1 que d’illusions sont tombées quand nous avons dû faire certaines
découvertes !
.Se confier dans les hommes, c’est vouloir se passer de Dieu, de Celui' en qui
seyljBopSj pouvonplnpqs/odnfier. Les Is- '
raélites eh avaient déjà'faft l’expérience
'quand ils tremblent en présence de Dieu,
' disant à Moïse: Parle-nous toi directement.
Qu’arrive-t-il aujourd’hui à quelques
'millions de nos semblables qui sont obligés de se confier dans les hommes en
tout ce qu’il y a de plus intime, tout ce
qui se réfère à la foi? Indifférence, fanatisme, superstitions, préjugés, voilà les
' tristes conséquences que nous devons
constater.
lii C’est se passer de Dieu, avoir peur de
uDieu, mais surtout se , priver du grand
privilège de posséder la paix, le bonheur,
la vr,aie joie. C’est encore vouloir s’exposer 4 une vie d’agitation, d’incertitude.
> ¡ Que peuvent tous ces hommes, même
, les plus saints, que peuvent -ils faire pour
, nptre salut, ppur le pardon après lequel
i PQhs soupirons, pour cette,délivrance de
¡ l’ennemi des âmes sans laquelle cette vie
j e^t .un enfer anticipé?
Et même aq point de vue de nos inté,, rets tempore,ls, un seul peut nous ren> - ■■ 1,: . , , ■
dre justice, nous aider, nous mire pros
pérer. Nous admettons des efforts sublimes; oui, il y a des chrétiens qui ont
donné et savent donner sans intérêt,
sanSjUSure, mais encore ici, nous préférons
nous_Jpurner vers l’auteur de tous les
dons et de tous les bienfaits.
A qui devons-nous donc aller? à Dieu;
à qui devons-nous ouvrir nos cœurs? à
Dieu; Qui devons-nous prendre' pour
conseiller? Ehcoré Dieu, toujours Dieu.
Avec lui, le bonheur pour le tenips présent è't' pour l’éternité est assuré', mais
mâudit est l’homme qui sè confie ne
rhomme. ^ ;
Il en est ainsi pour chaque âme individuellement, mais il en est de même pour
les peuples, et ici les preuves du jour
sont éclatantes et surtout aUx yeux mêmes des aveugles. Que les expériences
ah^rës qui ont été faites puissent être
assez'éloquentes pour répéter avec le
prophète; « Maudit est l’homme qui se
confié en l’homme ». C. A. Tron.
€ t’
Sj ■•jîJ:-. ..
. Une toarn^ d'Evangélisation à denx^
Le 25 avril je reçus une qa^e du, pasteur ¿Rjerf,matti,,^qni, m’annonçait qu’il
( Serait à Captel di Sangro iç Lr mai,;et il'
me priait^de mç rendre dans cette p’etite
, , ville, ipopr .que nous puissions fairç une
tournée; d’éyangéli^ation à deux.
..iVçus pouvez vqu^ imaginer. Monsieur
}§j Directeur, ma joiç, Je rencontrer un,
fïère avec lequel j’ayais fait, il y a queL
ques années,; une,petite tournée d’évangélisation à^Salle et à Tpceo Çasauria, et
qui partage. Plusieurs de ,ipp¡s„ idées sur
les aystèmes^jd’éyangélisatipn. :
(rj„ Le l.r mai, malgré le,froid intense, je
mé rendis à Castel di .^qngrq, et avec ce
frère plein de zèle, nous visitâmes la petite vil}e de Castel di Sangro, Nous nous
J rendîmes à la Câiesa Madre pù des fem, et des enfants ornaient l’autel de la
Vierge .Marie. Nous nous dîmes: Comme
,)e? catholiques savent attirer â leurs, églir
ses par le gpût et Part, tandis que nous
, , m'’àvons là que l’humble'boutique d’un
fabricant de chars pour nous réunir !
,Je désirerais que ces lignes tombassent
^ sous les yeux de quelques riches pour qup
nous chrétiens, soi-disant évangéliques,
nous ayons honte de faire si peu pour le
,, « Règne de Dieu ». Qui pourrait nous aidpr
pour avoir une petite 'chapeile où une
salle d’évangélisation présentable? Nops
,j Jdpn içolïègué et moi, le
nombre des églises catholiques pour une
petite ville comme .Castel di Sangro et
même certaine église est presque toujours fermée. Il serait temps qu’en Italie
on en arrive a la séparation de l’Eglise
et de l’Etat, et que nous puissions profiter
des églises désertes 1... '
Le soir nous eûmes, chez le frère Luigi
Laposta, une bonne réunion, M.r Bertinatti nous entretint sur l’amour de Dieu
qui donna son Fils au monde (Jean iii, 16)
et il insista, dis-je, surtout sur la transformation morale que doit opérer l’amour
eh'nous. J’insistais moi aussi sur la Régénération. Ah 1 certes ce ne sont ni nos
bons sentiments ni nos bonnes œuvres
qui nous régénèrent, mais la loi du souffle
¿6'vie qui est Jésus-Christ, sans cela
point de renouveau spirituél. Nous eûiries la douce impression, bien que réunis
dans une humble arrière-boutique, que
Christ était présent au milieu de nous.
Le 2 mai le temps était splendide,'aussi
nous nous décidâmes à faire une partie
de la route à pied pour arriver à Castel
del Giudice. Quelle jouissance intellectuelle et spirituelle que de pouvoir jouir
de la nature, mais en même temps de
s’entretenir des choses spirituelles. Nous
arrivâmes à Ateleta commune de trois
ou quatre mille habitants. Le syndic,
avec quelques notables de l’endroit, sa
frdûvâit sur la roüte provinciale et heureusement nous pûmes avoir un bon entretien avec eux. Le syndic nous invita
^ pour une fête patriotique qui aura lieu
le 15 juin. Quel changement des temps.
Nous ne sdmmes plus les persécutés de
jadis, mais nous sommes les respectés
d aujourd’hui. Grâce à Dieu la liberté est
eh ihàrche et si quelques cléricaux voudront l’arrêter elle brisera toute barrière. Nous devons, nous chrétiens, profiter des temps nouveaux pour évangéliser.
Nous voici à Castel de Giudice, une
quantité d’enfants viennent nous saluer
. .et nous^ recevoir presque en triomphe:
. Nous fûmes très bien traités par l’aubergiste qui est un d,e nos adhérents. Le soir
une belle réunion était annoncée par un
garçon quj se fait.notre pubblico banditore.
Notre petite salle, qui a été restaurée
par un soldat d’artillerie^yenu en congé,
.présentait un assez bon aspect. Elle était
bondéç, de monde et nos hymnes furent
enlevés avec un tel entrain, qu’il faut
modérer des fougueux chanteurs. Je parlai d’abord sur Apoc. III, 20: «Voici, je
i, mç tiens à la porte et je frappe... ». Ensuite, ]\I.r Bertinatti parla sur le verset
15 du même chapitre: «Je connais tes
,) œuvres; oh,, puisses-tu être ou froid ou
bouillant », Nos paroles incisives étaient
écoutées avec, respect et nous espérons
quelles produiront leur effet. L’accueil
, . chaleureux que nous reçûmes nous fit
dq bien, et nous ue pensions pas à la
fatigue tellement nous étions, heureux
renouveau spirituel.
Oh, que l’Esprit de Dieu souffle avec
puissancej)our qu’il y ait un vrai féveil;
c est ce que nous demandons avec foi
et avec prière. ‘ ' ' =
j /üi temps était splendide et
. nous décidâmes de descendre à Bonello
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|à pied, en pas^t p^i^ant’dipelo da|v
, 'Pesco. Nous 0àm iPÌil^sérpi^ joui dfe*
pa promenaddi J^us auèfi jokisi^it de l^i*
^campagne et II savait s’y retirer pour
pandÿ dans^ptte r^i^ du Molise. |^u
vou<m su^èr l’ou:^ier qualifié |iaur
cett^-ceuv^jsi nous';p demandons ^ec §
foi. Je conserve un bon souvenir de ces In mezzo al clero e fra le persóne che si
; elfé a s^scrit pendant l’anpesos, ¿{^valant à 5.580 frs.
RAS erfp^tre 417 membres,
ts et a e^iecté 1584 pesos ou
fprier et même dans l’Evangile selon St
iMarc VI, 31. Jésus dit aux disciples: Ve|nez à l’écart dans un lieu désert qt re-.,„
On a besoin de la
frères, humbljeSi figncjilteurs, ^q.ns-jtrat ^ pccppanp di .çrphleçai religiosi si va de
fermes témoins de Jésus- lineando qui e' hèlfe città dell’isola ur
«posez-vous un peu»,
fsolîtude et ori a besoin d’être à deux ]^our ‘’*
iprier et pour se fortifier dans la foi. Les
‘ J frères ep la foi se trouvent bien epsémhleiV
; Nous arrivâmes à Borrello’à midi et après
Inous être restaurés nous visitâmes la lo- .
, I calité et quelques familles..
3 Le soir nous eûmes une conférence sur '
|lè sujet: Una più grande Italia e i doveri
t del cittadino italiàho nèi dopa gmtrà ». Je *
'“présentât l’orateur qui nous donna ensuite une splendide conférence sur le
sujet sus-dit. On aurait voulu encore entendre M.r Bertinatti mais il désirait ardemment se rendre à Pascolanciano pour
le dimanche soir, aussi le dimanche ma• tin dût-il reprendre la route à pied pour
Castel di Sangro, parce que les employés
de la ferrovia Sangritana firent grève.
Merci, cher frèrè Bertinatti, pour ces
trois jours que nous avons passés ensemble. Merci pour nous avoir apporté
une bouffée d’air des Vallées Vaudoises.
Votre visite nous a fait du bien d’abord
a nous comme employés et ensuite à nos
' Eglises. Nous remercions vivement la
Vénérable Table Vaudoise d’avoir pensé
aux églises des Abruces, qui sont ici, au
centre de l’Italie, comme des phares destinés à éclairer les populations qui nous
entourent. Ces visites d’église font du
bien et on aurait besoin de les renouveler
plus souvent afin que nous n’oublions
pas l’évangélisation à deux comme aux
I temps apostoliques et aux temps des
barbes Vaudois qui allaient deux à deux
évangéliser l’Italie, par les temps terribles de l’Inquisition.
Gloire à Dieu les temps ont changé et
nous devons sortir de nos Vallées pour
évangéliser l’Italie: c’est là notre mission clairement indiquée.
Puisque j’ai la plume à la main, permettez-moi. Monsieur le Rédacteur de
l’Echo, de dire deux mots sur Monteferrante et Pescolanciano.
A Monleferrante le frère Valentino Nicola continue son œuvre sur son lit de douleurs. Vingt-cinq années de maladie, n’estce pas extraordinaire! Pourtant Dieu
à décidé de laisser vivre ce malheureux
impotent pour sa gloire et pour l’avancement de son Règne. Ah, jeune homme,
toi qui as les jambes robustes, pourquoi
ne les mets-tu pas au service du Maître?
■ Vois ce pauvre impotent qui glorifie son
Dieu bien que sa jambe droite soit absolument impotente 1 Réveille-toi, oh, révéille-toil Bientôt le Maître te demandera compte de l’usage que tu fais de tes
membres vigoureux.'
Notre dispensaire médical va à gonfle
vele, et nous avons l’appui du ministre
de l’agriculture Riccio et des autorités
i de l’èndrOit. Notre dépôt biblique va
aussi très bien. "
' Maintenant nous avons décidé dé fon*
* der ub cabinet de bains minéraux et nous
’ ' aurons besoin d’appareils de bain et de
’ quelques essuye-mairis. Nous voudrions
’ par le'moyen de la propreté arriver aussi
' à la purification de l’âme. Qui viendra
■’ à notre secours? ’
A Pescolanciano, où j’ai été récemment,
j’ai eu deux bonnes réunions et j’ai vu
‘ le frère Patete Angelo, soldat d’artillerie,
1 • ' 1 •
qui est resté ferme dans la foi et fait honneur à l’Evangile dans sa batterie. '
Nous aurions besoin là d’un ouvrier
‘ ' qui visite Agnone, Gauci, Carovillî et autres localités, car l’Evangile doit être ré
vailleurs, mais
Christ. „
■J -¡r r •
Nous avons besoin d’une nouvelle
brieritati6n' dâhSl’Evangélisation. Nous
devons étudier toutes les méthodes employées eh Er^nce et ailleurs pour voir
si nos méthodes sont à la hauteur et suivant les exigences des temps modernes.
Nous devons iniiter les Japonais qui-tiftt
envoyé dans toutes les nations des réprèsentants pour étudier tout ce qu’elles ont
de plus parftiit. et ensuite éls Ont fait les
applications nécessaires dans leur pays.
Pourquoi n’appliquerions-nous pas cette
méthode pour l’évangélisation? Que Dieu
nous éclaire dans nos recherches.
Veuillez agréer, M.r le Rédacteur,’ mes
salutations fraternelles.
Votre tout dévoué G. Bert.
frs. 7. 220.
Lavalle, Miguelete-San Sal^apor
qui e neue citta aeii isoia un membres, 140 enfants ; la collecte
grande movimento che ha la sua causa s’élève à 1.537 pesos. |
determinante nel disagio morale de^ïi ‘ ’BelgranoV'IÔO membres et 35 en^fants ;
EN BOHEME.
Les journaux politiqqes (v. le Temps
du 2 février), publient les nouvelles suivantes :
Le bas clergé catholique, qui â^ toujours eu une grosse influence sur leÉmasses populaires, a pris une part très active
au mouvement patriotique dont l’affranchissement de la République tchéco-slovaque a été le couronnement. Il fournit
de nombreux adeptes auX partis clérical
agrarien et nationaliste démocrate, prenant ainsi une part active à la politique.
En ce moment, ledit clergé semble, préparer une véritable révolution dans les
mœurs religieuses de la Bohême. •*
Une assemblée vient de se tenir à Prague, à laquelle plus de 500 écclegiastiques ont pris pàrt. ÉHe »a voté àtl’unanimité d’importantes et nombreuses réformes, qui ont trouvé l’adhésion de plus
dé 745 autres membres du clergé catholique romain.
Il y a été décidé que désormais les évêques seraient nommés directement par
le clergé et par le peuple; que là langue
slave serait introduite dans le service
divin au lieu et place du latin, et que le
célibat serait aboli pour les prêtres et
pour les évêques. L’assemblée a décidéi
en outre, la démocratisation des autorités religieuses comme le vicariat et le
consistoire. Enfin les prêtres tchêco-slaves n’autont plus T obligation d’être complètement rasés et de porter la soutane,!
II y aura liéu d’attendre dés informations plus complètes sur la manifestation
politico-religieuse signalée dans ces lignes. On sait que le mouVerilènt, appelé
Los von ROm, a détaché, il y à quelques
années, en Autriche, un assez grand nombre de catholiques de leur Eglise pour
les rattacher aü protestahtisùie. Il semble que, cette fois, ce soient des prêtres
qui réclament une certaine émancipation
que l’Eglise romaine ne peut voir avec
indifférence, mais qu’elle s'efforcera sans
doute de combattre — ou, si fellé ne le
peut, d’empêcher par des concessions.
Il est connu que les Grecs- Unis, en acceptant jadis l’autorité de Rome, ont
conservé la discipline deS Eglises grecques, et, par conséquent, le 'mariage des
prêtres qui, comme on l’a dit’, « n’est pas
une question de dogme, mais une affaire de discipline». '
Il n’en est pas moins très intéressant
de constater ces signes de révolte dans
la patrie de Jean Hus.
elementi più seri della chiesa di Roma.
Il Comitato di agitazione F. I. D. E. S.
sorto or sono poche settimane e formato
di sacerdoti ed ex-sacerdpth da inse-'
gnanti delle Scuole Comunali, Normali,
Ginnasiali, Tecniche e Liceali, da studenti di varie facoltà, e da elementi di*
ogni fede religiosa e politica si propone:
1° Di assistere moralmente’ed eeonomicanjente tutti coloro^che aspirano a
rinnovarsi e vivere una vita sincera e
morale; di guidare verso nuove forme
di attività coloro che pel dissidio tra la
loro coscienza e la posizione che occupano nella chiesa ufficiale, sono costretti
ad abbandonare il loro ministero od a
calpestare le più intime convinzioni del-*
l’anima loro.
2° Promuovere per mezzo di una intensa propaganda orale o scritta nella
società italiana la conoscenza della reh
gione di Cristo. *
3° Educare il popolo secondo i principi del Cristianesimo e fare ogni sforzo
perchè la democrazia viva d’accordo
con quei grandi e santi principi.
Il Comitato non si disinteressa della
questione del celibato obbligatorio. Anzi
in seguito alla lettera che ricevette e che
trascriviamo, incluse nel suo programma
quel problema tanto importante per ovvie ragioni morali.
Ecco la lettera:
« Volete il clero vostro cooperatore?
« Aiutatelo con la propaganda a guadagnarsi il diritto del matrimonio che
una insana educazione delle masse gli
contende coTritenerlo fedifrago se si decide a crearsi la famiglia che il diritto di
natura non gli nega. Una tale benemerenza non può non accaparrarvi le sue
simpatie. Libertà per tutti, coercizione
per nessuno :
« Non è questa la vostra religione?
Tanti preti soldati e non soldati rimettono a vostro mezzo all’opinione pubblica questa santa causa ».
Le adesioni devono essere mandate a
F. I. D. E. S. - Casella postale 59 - Palermo.
I nomi dei sacerdoti che aderiscono
rimarranno segreti.
CHRONIQUE VAUDOISE.
. AMÉRIQUE DU SUD. Nous appre-,
nons directement par M. Jules Tron, directeur de la Union Valdense, que cet
excellent journal mensuel va disparaître
pour faire place à un autre journal bimensuel, le Mesajero Valdense, qui va
réunir les forces des deux journaux qui
se publiaient à la Colonie: la Union VaU
dense et le Semanario. Tout en regrettant l’ancien journal qui était une vieille
connaissance et très bien rédigé, nous
attendons le nouveau-né pour le juger,
mais nous lui souhaitons dès maintenant
une longue vie.
— Statistiques et contributions de nos
Colonies de l'Amérique du Sud:
Coloîsiia ValCênse compte 144 éleciteurs et 145 enfants fréquentant l’école
du dimanche ; elle a souscrit pour les difféferites œuvres 1.744 pesos, équivalant
à 8.72Ô flancs, sans compter 2.085 francs
souscrits à l’emprunt italien poul les
œuvres de bienfaisance.
' CosSlbpoï.ÎT'A a 561 mélttbres d’Eglise,
68 électeurs, 211 enfants aux écoles du
1.026 pesos ou . 5,130 francs.}
Iris, 120 membres et 220 ehfants; collecté 38^ pesos ou 1940 frà^ps. J
EA TOUE. Samedi spir, dans la grande
salle ffe l’Ecole ,Noimale, a.!,eu lieu la: séance .annuelle de la,Société Ech Àello
Siudio„ présidée par l’étudiant Robert
Jahier. La Société a bien travaillé pendant l’année, et le rapport annuel est
présenté soüa un jour favorable, i
” -a- Mercredi dernier nous eûmes la visite de M. Alfred Dubs-Forster, un exmembre de l’église de Brescia, demeurant actuellement à Florence, où il a
transporté son industrie qui était si florissante à Ospedaletto et qui marche admirablement dans la ville des fleurs. M.
Dubs ne cache pas sa foi et travaille avec
^pémévérahcê' à l’avancement du règne
de(.D!ÍifqUji!i,,■ j»
« :rS: Dimanche, le I.r juin, la chaire de
La Tpur a été occupée par M. le pasteur
Rodio, qui a su être à la hauteur de sa
.„.belle mission. Un merci cordial.
— Nous apprenons avec plaisir et
nous félicitons le capitaine Gustave
Tourn, qui vient d’obtenir une médaille
d’argent, pour une brillante action, accomplie sur le Grappa.
MASSEL. Les deux Unions des Jeunes
Filles et des Mères de famille ont clôturé
à l’Ascension leur saison d’hiver par le
traditionnel bazar. Le temps s’étant mis
de la partie, une grande foule a pu accourir non seulement de toute la paroisse, mais des paroisses avoisinantes
aussi. La vente est ouverte par le chant
d’un cantique enlevé avec un entrain
. vraiment... masselin^ après quoi les bancs
des jeunes revendeuses sont pris d’assaut et les objets confectionnés par les
mains patientes de notre jeunesse et de
nos mères de famille ne tardent pas à
disparaître. Confiseries et bonbons surtout sont ernportés en un tour de main,
tandis que dans le buffet qui ne désemplit pas une minute les parents et les
, amis ont le loisir de faire un brin de causette sur une tasse de café bien chaud
et... bien sucré.
Le produit de la vente, grâce à l’admirable activité de nos deux Unions et au
concours généreux de bien des donateurs,
se monte au chiffre vraiment inespéré de
550 francs. Cette somme sera répartie
comme toujours entre nos différentes
œuvres de bienfaisance.
Et puisque nous tenons la plume rappelons aussi que dimanche 18 courant
l’Union des Jeunes Filles a eu la bonne
idée de ffouner une fête en l’honneur des
mères de famille ayant que celles-ci suspendissent leurs séances, de l’hiver. Le
Consistoire était aussi invité. On a entendu de bonnes récitations et l’on a
goûté surtout une pièce: I due eugini,
due à la plume du prof. Giovannino
Tron dont les succès dramatiques à NewYork nous sont annoncés par les journaux américains. Cet agréable ehtretien
a fini par un abondant service de thé,
Des deux Unions me chargent de remercier encore M. Amato Jalla pour le
, généreux concours dont il les a assistées
jusqu’ici.
SAINT-GERMAIN. Jeudi 29 courant,
jour de l’Ascension a eu lieu, au Sangle,
le village le plus proche de la Vachère, une
nombreuse réunion* Toutes les familles
de la localité étaient largement représentées et à elles s’est unie la-jeunesse de
Saint-Germain qui avait accompagné
là-haut son pasteur et qui profita de cette
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f.
aMMMiiliilllÉi
journée pour une bonne et joyeuse coursç
de montagne, • ’ ,J ^
— Samedi 31 mai a été célébré le mariage de Thomas "Menusan dü Pômârét,
avec Germaine U live dé la Sagne. Nos
meilleurs vœux acconlpagnent les époux
dans la paroisse voisine.
SAINT-JEAN. Appelée soudainement
par le Maître à l’aube du 28 mai dernier,
M.me Catherine Albarin née BeïÎion entrait dans son repQS éternel, à l’âge de
76 ans. ! ■
Quoique bien affaiblie dans sa santé
depuis quelques années, rien ne faisait
prévoir une fin si rapprochée. Sans maladie et sans agonie douloureuse, elle a
passé de cette terre au séjour des bienheureux.
C’est une belle et noble figure qui disparaît avec elle, mais c’est surtout une
fidèle et*dévouée servante du Seigneur.
Exemplaire dans sa régularité à nos
cultes jusqu’en ses derniers jours, s’intéressant jusqu’à la fin à toutes les œuvres de l’église, -entourée de l’estime et
de l’affeôtion générale par sa douceur et
sa distinction, perpétuant parmi nous
le biehfaîsàÂt souvenir de son vénéré et
regrétté mari M. le chev. Etienne Albarin, elle laisse un grand vide a^rès elle
et un sincère regret.
C’est bien ce qu’a voulu exprimer la
foule immense qui dans l’après-midi du
jour de l’Ascension remplissait notre
temple pour rendre à son souvenir un
bien affectueux témoignage.
MM. les pasteurs Bonnet et Rodio,
après le culte à la maison mortuaire, ont
présidé le service funèbre au temple et
au champ du repos en parlant sur ces
deux textes: Tu laisses désormais ton
serviteur s’en aller en paix et quoique
mort il parle encore.
Nous renouvelons aux nombreux parents de la chère défunte l’expression de
notre sympathie chrétienne.
VALDESE. Nous reproduisons du
New Herald ce qui suit:.
Une nombreuse assemblée a été témoin de l’imposante cérémonie qui a eu
lieu dans le temple vaudois de ¿Valdese,
le 29 avril, a midi, présidée par le rév,
J. Pons, assisté par le collègue Di Nardo,
de Newark. M. Jean Long donna en mariage sa fille Marie Susanne au rev. Aurelio Rodolfo Mangione, pasteur presbytérien de l’église de Plainfield, N. J.
M.me Adolphe Deal, était la dame
jà’honneur de l’épouse et M. le rev. Noce
repirésentait l’époux. Les demoiselles Marianne Garrou, Jennie Ribet, Miss Winnie Simpson, Susie Bleynat, Catherine
Louise Guigou, Jeannette Garrou, Anita
Ghigo, prirent une part active à la fête.
Le quartetto Lingua Italiana fut admirablement exécuté par Mrs. Juliette
Ghigo, Miss Blanche Burrees et Mrs. Frédéric Ribet et John Guigou. H y eut une
grande réception à la maison de l’épouse,
après quoi les époux prirent la direction
de Washington, où ils s’arrêteront quelques jours avant de se rendre à Plainfield. — Nous envoyons des vallées nos
cordiales félicitations souhaitant aux
époux une longue carrière au service du
Maître. Réd.
— On nous annonce de Valdese la
mort de M.me Gagdou née Pastre:
Madame Marie Marguerite Pastre veuve
Gaÿdou, originaire du Pomaret, née le 28
octobre 1831, est décédée à Valdese N. C.
le 20 novembre 1918, entourée des soins
les plus affectueux de sa fille M.me Marguerite Long. Tante Marie Gaydou dont
les sorties étaient toujours si intéressantes, gardait souvent le silence, écoutait
en souriant, mais sans se plaindre jamais
d’aucun mal sérieux. Elle avait une foi
500,—
150,—
150,—
L. 800,—
Listes Acédenles » 28.538,45
Total L. 29.338,45
Lit Doct. Chev. Amédée Rostan
10.me Liste de Souscription.
M.r l’avocat Jean Gay et famille L.
M. r le chev. Emm. Tron »
N. N., en souvenir du docteur Rostan »
Ecole du Bessé, Villar Pellice, en souvenir du cher
père de la maîtresse, M.lle
100,—
25,
5,
Nora Rostan » 5. L. 135,—
Listes précédentes : » 6.265,—
Total L. 6.400,—
SOTTOSCRIZIONE
in onore dei nostri cadati
e per i nostri prfEini di guerra
24‘ Lista.
Somme precedenti L. 144.458,10
Pons Giulio, Balziglia » 2,—
Micol Giovanni, G. Passet D 5.—
Pons Giov. Enrico, P. Passet » 5 —
Pons Giov., P. Passet » 2,—
Micol Bartolomeo, Grandidier » IO,—
N. ,N., Alasse » IO,—
Pons Arnaldo, Idi 1 2,—
Tron Pietro, Id. (89) » 25 —
Tron Palmari, Reynaud » I.—
Tron Beniamino, Id. 1 ^ 2,—
Gaydou Giovanni, Id. S 2,—
Tron Cesare, Roberso » 5.—
Pons Enrico fu Giac., Id. » 2,—
Pons Giov. di Filippo, Id. » 2,^
Balma Enrico, Id. » 30.-^
Tron Federico, Id. » 5.—
Tron Enrico di Carol., Id. » IO,—
Tron Michele, Id. » 2,—
Pons Enrico fu Bart., Id. » 5 —
Pons Eugenio, Id. » 4.—
Tron Enrico, Id. 1» 4'—
Micol Fanny, Id. » I.—
Tron Maddalena, Brelacomba . » I.—
Sorelle Tron, Id. » 2,—
Micol Carlo, Id. B 20,—
Micol Alessandro, Id. S IO,—
Micol Marianna, Porince B 0.50
Gaydou Marianna, Id. B 0,50
Micol Alessandro, Id. B 2,—
Micol Enrico, Porte (90) B IO,—
Gaydou Susanna, Id. B I,—
Gaydou Teofilo, Ciaberso B 5.—
Pons Lydia, Id. B 3,—
Micol Luigi, Id. (91) B 20,—
Tron G. fu Ant., Campolasalsa » 10,-^
Micol Enrico, Id. » 2,—
Tron Giov. di Ben., Id. B I,—
Micol Alessandro, Id. B 2,—
Pons Enrico fu Pietro, Id. B 5.““
Micol Cesare, Id. B
Peyran Enrico, Id. • I,—
Pons Carlo, Id. B
Pascal Bartolomeo, Id. B •*! I,—
Pons Benoni, Id. B I,—
Tron Susanna, Id. B I.-—
Micol Giacomo, Id. B 2,—
Me)d;re Augusto, Milano B 3.—
Breuza Augusto, Dediero B 3.—
Tron Giovanni P. fu P., Id B 0,50
Meytre Giacomo, Cupi B 2,—
Tron Alessandro, Id. B 2,—
Arias Attilio, Mantova B 50.—
Cirla Violetta, Id. B 30,—
Totale L. 144.787,60
enfantine et elle s’est endormie dans les
- bra| de^son SÎbveur, en qui elle avait
niis toute sa confiance,
. ' INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
47. me Liste de Souscription.
M.r l’avocat Jean Gay et famille, en souae/u'r du lieute' nant Renri Lantaret, tombé
sur le mont Tomba L.
M.r Robert Revel, Gênes
. (Hôpitaux) »
Le niême (Refuge) »
(89) IA memoria della figlia.
(90) Xn memoria di Michele Teofilo,
(gl) la meaunla del figlio.
NOUVELLES ET FAITS DIVERS.
Une Université de femmes au Japon,
De source anglaise nous parvient l’in' téressante nouvelle qu’une Université
pour femmes à été créée en ExtrêmeOrient, dans un pays qui, jusqu’ici, ne
semblait pas très accessible aux progrès
féministes.
Cette Université japonaise paraît avoir
été comprise dans.un esprit qui n’a rien
d’étriqué. Elle se compose de onze bâtiments d’études, de dix-neufs maisons
pour étudiantes, de quatre habitations
pour les professeurs, plus quelques annexes. On y professe les sciences morales,
la langue et la littérature japonaises, çhinoises, anglaises, les sciences naturelles^
les mathématiques, l’histoire, la géographie, l’économie domestique, la peinture,
la décoration florale, les exercices physiques, et il est question d’y ajouter une
chaire de médecine, ainsi que l’enseignement de l’horticulture et des beauxarts.
Les méthodes européennes ont été
adaptées très intelligemment au milieu.
Les professeurs ont avant tout pour mission de guider les élèves, de leur suggérer le plan d’études contenant le mieux
à chacunes d’elles. De leur côté, les étudiantes forment des groupes pours’entreaider et s’entraîner les unes les autres:
groupe de morale, groupe de conférences,
groupe d’expériences,de littérature,d’art,
de cuisine, etc.
Eduquer les femmes comme des êtres
humains et comme membres d’une communauté, d’une nation, en mêmejtemps
que comme femmes ; faire appel à toutes
leurs forces, à toutes leurs aspirations;
appuyer sur leur rôle dans la famille afin
qu’elles y soient considérées, non plus
comme des jouets, mais comme de vraies
femmes, tel est le principe directeur de
cette institution. Quant aux célibataires,
on leur offre la possibilité de découvrir
et de développer leurs aptitudes en sorte
qu’elles aussi puissent remplir leur mis-;,
sion dans la vie.
D’une façon générale, l’Université
cherche à former des femmes à l’esprit
large, capables de s’intéresser à tous les
problèmes sociaux, nationaux et internationaux, afin que, dans quelque sphère
qu’elles soient placées, elles aient le sentiment net de leurs rapports avec l’humanité. L. PÉRIS.
Noayelles politiques.
Lundi derilier a eu lieu, dans le grand
salon du château de St-Germain, la cérémonie de la transmission de la première
partie des conditions de paix aux délégués autrichiens. Ils étaient impatients
d’attendre, vu qu’on les avait convoqués
depuis plus d’un mois. Non seulement
étaient représentées les puissances qui
avaient déclaré la guerre à l’empire austro-hongrois, mais plusieurs Etats qui
faisaient partie de la monarchie danubienne, la Pologne, la Bohême, les Slovènes et les Croates, avaient leurs délégués parmi les juges. Les autrichiens
allemands étaient seuls sur le banc des
accusés. C’est ce qu’a fait relever le docteur Renner, président de la délégation,
en répondant au petit discours de M.
Clemenceau. Il a fait remarquer que l’Autriche seule ne pourrait supporter la
charge écrasante des conséquences dè la
guerre.
Les clauses contenues dans' ce premier '
fascicule regardent surtout les frontières
de la nouvelle Autriche qui sera réduite
à un territoire de 50 à 60.000 milles carrés et une population de 6 millions d’habitants. La frontière méridionale vers
l’Italie s'arrête au Brenner. Nous avons
la meilleure frontière stratégique sur la
crête des Alpes et en plus la vallée de
Sexten. La république autrichienne
n’aura aucun débouçhé sur la mer; elle
ne pourra pas s’unir à l’Allemagne. Les
clauses économiques et militaires sont
réservées à une autre communication,!
— Les délégués allemands ont consigné à la Conférence de Paris leur centreprojet. S’appuyant sur les fameux 14
points du président Wilson ils remarquent que le traité qu’on veut leur imposer ne répond pas aux bases établies par
ce document, bases sur lesquelles ils ont
signé l’armistice. Les alliés veulent l’écrasement Complet et l’asservissement
économique de l’Allemagne, ils excluent
l’Allemagne de la Ligue des Nations. Un
fort courant contraire à la signaturje du
traité s’est formé en Allemagne, mais il
est probable que les plénipotentiaires alleinands. signeront quand même, quitte
à observer le traité dans la mesure du
possible et à préparer une formidable
revanche.
— Le problème de l’Adriatique, comme l’appellent nos chers amis et fidèles
alliés, n’a pas eiicore trouvé una solution
satisfaisante. Il s’agirait maintenant de
faire de Fiume et de son territoire un
état indépendant (?) gouverné par une
Commission internationale: dans quinze
ans un plébiscité déciderait des destinées
de la ville. En échange l’Italie renoncerait à la plus grande partie de la Dalmatie, gardant seulement les villes de
Zara et Sebenico avec deux ou trois îles,
et le protectorat de l’Albanie. Les Yougoslaves ne sont pas même contents de
cette solution qui représenterait pourtant
une renonce presque totale de notre part.
Les compensations dûes à l’Italie en
Asie et en Afrique ne se dessinent pas
encore à Bhorizon. Il reste quelques kilomètres de sables et de déserts à prendre: si nous les voulons ils sont à nous.
Mais nos délégués ne les ont pas acceptés
pour le moment. Rermecions-les pour
cet acté de fierté et attendons de l’avenir la justice que le présent nous nie.
E. L,
PENSÉES.
Si le sort t’a fait riche, aie au bien
l’âme prompte. V. Hugo.
Ayez le cœur haut et l’esprit modeste. Joubêrt.
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OPERAZIONI CHE LA CASSA'ESEGUISCE AI DEPOSITANTI:
I. Apertura di libretti nominativi di Risparmio Ordinario CdI massimo credito di
L. lo.ooo, e col disponibile giornaliero di L. 500, sui quali è corrisposto l'interesse del 3.25% netto da imposta. Alle stesse condizióni di depositò, di prelievo e di tasso sono pure ernessi libretti di Risparmio Ordinario con RAPPRESENTANTE DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguire
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senza speciali formalità le stesse opéràzioni autorizzate al titolaré.
Apertura a determinate categorie Ai persone (persone di servizio/ salariati
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col massimo credito di L- 2000, e cól disponibile giornaliero
di L. 100, sui quali viene corrisposto l'interesse del 3,50 netto da imposta.
massimo credito frut500, sui quali è
1. Apertura di libretti nominativi, con depositi non inferiori alle L- 5000,,; v*nco/ah
per sei mesi, tasso 3,50% netto da imposta — per nove mesi, tasso .^,75 % netto
da imposta — per un anno ed oltre, sino a due anni e sei mesi, tasso 4 %
netto da imposta.
5, Deposito di titoli in amministrazione: La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
nominativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare.
O.
di Moli del valore nominale di L. 3000.
Acquisto per conto dei depositanti di titoli della spe
pnò acquistate, facendone eseguire su richiesta il t
minativi.
eie di quelli che la Cassa
trapasso in certificati no
7. Tutte le Sedi della Cassa di Rispar thio, sia inTotinòche fuori di Torino, rilasciano
a richiesta, in vece del denaro, degli cbèques GIRABILI, PAGABII:,! PRESSO
QUALUNQUE SEDE DELL'ISTITUTO e presso qualsiasi sede delie Casse di
Risparmio di Bologna, Ferrata, Firenze, Genova,' Lacca, Padova, Palertfao,
Parma, Venezia, Verona, e pagano gli assegni da queste emessi, come risulta
da relativo elenco pubblicato in ogni Sede.
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Sono distribuite gratuitamente dalla Cassa a chiunque possegga già un libretto
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