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Soixante-dixième année - Anno XII®.
11 Mai im
N® 19
PARAISSANT. CHAQUE VENDREDI
n......—
PRIN D'ABONNEMENT: Par an:
Italie et Colonies italiennes ...... L. 10,—
Etranger.........................................» 24,—
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- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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O Le numéro: 90 centimes -O
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.,., Ægnes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
POUR L’ASCENSION
« IMeu l’a souverain ornent élevé et
lui à donné le nom qui est au-dessus
de tout nom, afin qu’au nom de Jésus
tout genou fléchisse dans les deux,
sur la terre et sous la terre, et que
toute langue confesse que Jésus est
Seigneur, à la gloire de Dieu le
Père ». Philipp. Il, 9-11.
Christ est Roi.
Les t8.bfeaiux que Jésus a inspirés aux
peintnes de tô,us te âges sont innombrabte et l’on peut affirmer, sans crainte de
commettre une erreur, que la moitié d’entre eux sont consacrés à dépeimlre te
souffrances et la mort du Christ. Il est
normal qu’ill en soit ailisi, puisque la Croix
est lie centre des Evangiles et que, toujours, les cnoyalnts s’écrieront : Ave Crux,
spes unicoi ! Je te salue, ô Croix, mon
unique espérance ;!
Alu mnsée d'Anvers, on peut voir un
tableau — dû à un peintre flamand du
XV® siècle, Hans Memling ■— qui contraste
fortement asviec te itableaux destinés à
illustrer la voie douHoureuse. Dans le Christ
awc anÿes -— tel i^t lie nom de cette com^
position picturale — Jfeus apiparmt entre
deux grouipies de trois anges, au milieu
f la (tête surmontéie d’un© ca®ronne royale ornée de joyaux rares, revêtu d’un somptueux manteaiu de pourpre
brodé d’or et alourdi de pierres précieur
ses, il tient dans sa main un globe terrestre Surmonté dei son sceptre.
Cette œuvre de Memling, nous aimerions que chacun l’eût devant les yeux
a,u matin de l’Ascension, fête de la royauté
dn Christ.
L/Asceinsion, pour nous chrétiens, ce
n'est pas avaint tout un événement soudain. un départ subit, une disparition !
A l’Ascension, Jésus prend possession
du monde invisible ; Jl entre dans la gloire ;
il inaugure sa royauté universelle : Toute
puissance m’a été donnée dans les dewc
et sur la terre l
« Le pauvre Galiléen, sans argent, sans
armes, expirant nu, trahi, déshonoré,
vaincu, sous Un écriteau dérisoire, s’imr
ppse à nous comme Je héros triomiphal et
triomphant ».
Christ est Roi dans les deux! Il a reitrouvé auprès de Dieu la gloire qu’ill avait
auprès de lui avant que tel monde fût
(Jeajn XVII, 5). «Il est assiis à la droite
de Dieu». Quelle' magnifique image pour
dire « qu’il partage pieiûement la majesté
et la toute-puissance divines cju’fl avait
voilées à nos yêiux aux jours de son
humanité ».
Christ est Rd siir la terre! D’abord,
parce que celui qui a dit : « Je suis avec
vous tous te jours » veut être le maître
absolu des consciences, des coeurs, des vies
de ceux qui ont répondu aux appdS de sa
grâce. Il est Eod toutes te fois qu’un hon>
nte pejut s’eoner : « Ce n’est plus moi qui
vis, mais Christ qui vit en moi».
Chrijst est Roi sur la terre, c’est à lui
qu’appartiendra te dernier mot ici-bas.
«Aujourd’hui, écrit' Alexandre WeStphal,
Pilate dit : Que fereâ^e de Jésus ? Le jopr
vient où Jésus dira à son tour : Que ferai-je de Pilate ? Oei jour-là, ce qui est
secret sera, connu ; à tqut ce qui s’acconifplit maintenant parmi te hommes, il y
aura un dénouesment ; à tout acte une
sanctibn. Et Jésus, ayant été la persoUnalité centrale de l’histoire, sera la valeur
à laquelle tout sera, mesuré».
(Messoiger Paroissial de l’Eglise Protestante d’Anvers).
et les Vandois.
L’Eglise Vaudoifee de Gênes a commémoré rœemment sa fondation, et l’Eglise
Suisse ide cette vflte a célébré son centenaire il y a dix ans. Mais le protestantisme était représenté à Gênœ bien avant
cette date. Car, là comme ailleurs, te
étrangers nom catholiques étaient laissés
tranquilles, ce qui n’aumit pas été le cas
pour te sujets natifs.
C’est à Gênes que l’historien Gregorio
Leti se convertit, en 1657, grâce au zèle
du huguenot Saint-Lion, qui était au service d’un général fralnçais.
Tandis que la France se privait de cb
toyens actifs et utiles à là nation, en rendant toujours ipluB difficile l’extetence aux
protestants, Gênes, cité commerçante, leur
ouvrait les portes. Le premier à y éta^
blir son commerce, eu plein 17® siècle,
semble avoir été Jean Boissier, d'Anidûze.
A la Révocation de l’Edjit de NanteSi,
plusieurs familles ipiassèrent de Marseillle
à Gênes. Ils furent suivis, tout le long
du 18® siècle, par de nombreux huguenots,
provenant des différentes provinces.
Ils m’avaient pas de culte régulier. Pour
la célébration des baptêmes et des mariages, ils recouraient aux chapelains ‘iyotestaUts des nalvires de passage dans 1© port,
qui profitaient sans doute de l’occasion
pour prononcer un discours d’édification.
Le premier Vaudoîs connui, qui s’établit
à Gênes, fut Jacques Armànd-Ugon, de la
Tour, miari de Catherine Godret, de Reverole iprès Morges. Leur fils, Jacques, né
à Gênes en janvier 1780, fut baptisé par
le chapelain d’un vai®eau de guerre suédois, dont le capitaine fut le parrain de
l'enfant. Les consuls de Suède et Danemairk et maint autre j>ersonnage assistaient à la fonction.
En 1790, c’était te miniistre de. camp
d'un régiment suisse, qui baptisait Pernette, fille de Jacques Jouvenal, du Vülair.
A PéUtecote 1784, Rœine Maystre, fille
d’un négociant die Gênes, é'tait reçue parmi tes catéchumènes de Saint-Jean.
A partilr de 1790, grâce souffle de
liberté propagé par la Révolution Erançaise, on s’etihardit à faire venir à Gênes
dies pasteurs des Vallées. C’est ainsi qu’eu
cette même année Pierre Geymet célébra
un niarialge, dans la famille Mlaystre, ©n
présence de nombreux témoins.
En 1799, pendant te siège de la vifle^
défendue par Maaséna contre' l’armée aUr
triohienne et la flotte anglaise, un protestant suisse, Conradi, signala, sa générosité eti distribuant du blé aux pauvres
en temps de famine, à un prix dérisoire,
tout en exigeant davantage de ceux qu’il
savait être dans l'aisaUce.
A cette époque vivaient à Gênes les
frênes Daniel et Prosper OHvet, de SaintJean, ainsi qu’Antoine Rostan, des Pommiers de Pral, mari de Louise De Vautay,
de Corcelles ©n Suisse. Le siège fournit
à ce dernier, et à son aiæocié, Meynier,
de Saint-Germain, l’occasion d’amasser une
certaine fortune, qu’il transmit à ses n'©veux, établis à Saint-Germain.
Sous Napoléon, le Piémont et Gênes
UPpartenaUt l’un et l’autre à l’Empire,
les communications devinrent fréquentes.
Comme Geymet ocoupait la Sous-Préfecture de Pignerol, c’est son successeur
Pierre Sert qui fut appelé à faire Tinstructlion religieuse des demoiselles Heath
et Philippe, dont tes mères vinrent, dans
oeBlfet, s’établir à la Tour. Invité par ©Des,
ce fiasteur aUa, en octobre, passer une
vingtaine de jours à Gênes. A cette occasion il baptisa quatre ©nfantsi, d'autant
(te nationalités différentes, un prussien,
UBi jra.'udois, iun suisse et 'un. genevois. (Genève ne faisait pas encore jiartie de la
Sbisae). Devant une bele a^mblée, il
prêcha et distribua la Sainte-Cène, dans
cette ‘viüe où, écriit'-ît, probablement ja^
nfiââs aucun pastesur protestant n’avait aUrtecé l'Evangile.
cette époque de- nombreux Vaudois
vivaient ou séjournaient à Gênes, comme
r^ociants, fonctionnaires ou militaires.
I^s de son p,assage en novembre 1813,
r^angéliste Etienne Greltet affirme y
qvoir visité une centaine de Vaudois.
Mais, en 1815, le' Congrès de Vienne
àfsigna la Ligurie au roi de Sardaigne:,
(jui y rétablit le même régime d’intolérshœ qu’en Piémont. Aussi te Vaudois
iSSWtrèrent-ils presque tous dans leurs
l’anmœ suivante', te protetants
Rangers (temandèrent à Victor Emmaf
I ime déclaration die tolérance pour
i^r culte. Il refusa, en prétextant la
|lïà,inte de la ippptulaice!. ïte 1820 te Anglais 'reçurent de même un refus, mitigé
% par la promet de « fermer les yduœ s’ils
t'eulmt remplir leurs devoirs rdigieUx».
En 1822, te nouveau consul général suisse
reprit uiergiquemeht la chose en main,
et réunit 31 chefs de famille, dont 2 Vaudois ; les autres étaient suisses, a-ltemaridp,
hollandais, danois.
Les iprésents s’ehgagènent à verser 5790
francs par an, et te démarches commencèrent avec l’appiui du Gouvernement
suisse. Grâce à l’appui de Wajdburg-Truchse,s3, ambassadeur de Prusse à Turin, Charte Félix donna son assentiment en 1823.
Une tentative die s’assUirer te ministère
de Paul Appia, pasteur à ÏVancfort, ne
réuæit pas. Après d'autres tâtonnements,
on adressa vocation' à un suisse, A. Bandelier, qui fut le premier pasteur de la
nouvelte congrégafioh, jusqu’en 1832. Le
premier culte français fut célébré le 25
janvier 1824
Les familes vaudoises qu’on trouve à
Gênes dians te premières années de cette
époque, portent te noms de Charbonnier,
Jourdan, Maflan, Mbndon, Muston, Pons.
Pour te données suocessives, voir .te trav.ail du pasteur Bonanomi sur le centenaire de TBglisè. J. J.
Fédération de la Jeunesse Yandoise.
Nous tirons quelq|ues mouvelles de la
Circulaire du mois d’avril :
On se réjouit de la bonne réussite du
Convegno de Vicobeiligniano, dont ÏEcho
a publié un compte tendu ; Convegno qui,
organisé entre te différentes églises évangéliques, a démontré l’union spirituelle de
toutes te dénominations.
— Une enquête a été faite parmi les
membres pour savoir s’il fallait organiser
un Camp-Congrès, l’été (prochain. Les réponses sont favorabte, et l’on désigne te
Pomaret comme l’endroit idéal pour se retrouver ensemble
— La Circulaire donne ensuite tm
aperçu de l’activité des divers groupes,
tous très vivants et bien disposés.
Uiii Intemaiile pour la Lecture de la Bille.
L’Union Internationale pour la Lecture
de la Bible a été fondée en 1882 par feu
Chc0des Waters, directeur d’ume • banç[ue
à Londres. Mie est devenue urne vaste organisation mondiale unissant ses adhérents
dans la bienfaisante pratique de l’étudie
jcmrnalière de la Bible. Les membres de
l’Union priant le dimanche matin, dans le
monde entier, les uns pour les autres.
On se donne beaucoup de peine pour
choisir lès portions les plus édifiantes:
1“ se rapportant an sujdt de la semaine ;
2" s’adaptant autant que posdble à tous
les âges; 3° se prêtant à être utilisées
pour le culte de famiUe.
Sept bonnes raisons pour lesquelles
la Bible devrait être lue chaque jour;
Toute FEcriture est inspirée de Dieu,
et utile pour enseigner, pour convaincre,
pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompH et propre à toute bonne œuvre (2 Timothée III, 16, 17).
1“ Il faut lire la Bible parce que les
plus haïutës conceptions de Dieu (jpe l'humnæ ait jamais connues, sont révélées dans
ses pages. L’idée de Dieu conçu comme
un© véritable Persœmalité est la notion
piösitivei la plûs élevé© qui soit jamais^^.
parue dans te dcanaîn© de la connaissaince
rieligieuse bien que — et cela peut paraître paradoxal — cette notion proviefine
de là race juive qui ne S’est pas fait spécialement renwquer pcïur avoir produit
des penseurs df.unei puissaUce spéculàti've
exceptionnelle.
2“ La Bible a Un© vateur suprême au
point de vue de la piété. E3te contient
te plus sublimes prières du monde entier.
La prière de Jésus, dans l’Bvàngil© de
Jean, est la plus puissant© de toutes. Mais
H y en a beaucoup d’autres, dans lés Pisaumies et dans te livres des Prophètes, qui
expfriment la joie des hommes en contact
avec l’Eîterniel et qui revêtent la tristesse
et la repentance de l’homme devant ses
péchés, alinsi que te sentiment de pardon
par la foi en notre IMaîbre et notre Dieu.
3“ La Bible contient l’ehseignemidnt du
Siauveur et du Seigneur de la ’cote, le plus
haut et parfait modèle de vertu et de
sainteté.
Tous ceux qui enseignent, dans touB les
domaines de la vie, ne peuvent mieux
faire que ide s’adresser au ipp,us grand des
maîtres et apprendre de Lui.
Le Saint Livre a été là source d’inspiration d’une quantité üncatoulabte de gens,
qu’ils soient simples ou instruits, parce
qu’il leur a révélé la saint© volonté de
Dieu et ses desseins à Fégard de leur vie
individuellé, de la «»iété et de la, race
humaine.
4® La Bible n’est pas un manuel de
science, mais elle devrait être lue parce
qu’elle est un© bibliothèque divine et humaine, ipalpitante des soupirs de l’homm©
vers Dieu et indiquant de quelle façon
ces élans de l’âme peuvent être satisfaits
par l’influence en nous du Divin.
5° Considérée seulement au point d© vue
littéraire, la Bible a un charme incomp
râble et une immense valeur. On p©,ut
trouver tous te gienrès de littérature, h”
toîre, poésie, philosophie, lettres, pairahv]
te : le Saint Livre contient tout cela.’
Voilà bien l'ouvrage idéal pour ceux qui
veulent satisfaire leurs goûts littéraires !
2
L’Echo des Vallées - Vendredi 11 Mai 1934-XII
6° La Bible est la miedlleiure collection
de documents concernant l’expérienoe religieuse qui aient jamais été écrits dans
l’histoine! de la nace humaine. On y trouve
tous les aspects de l'expérietnce religieuse,
La Bible a été écrite par des Juifs et
l’on admet, di’une façon générale, que ce
peuple possède le génie de la Eeligion.
Les Grecs avaient le don de la pensée ; les
Romains, celui diu Droit ; mais les Juifs
constituaient le peuple qui possédait un
don incomparable à Fégard de la religion.
Ils avaient le sens du divin développé au
plus haut degré ,dians leur vie collective
et dans leur vie personnelle.
7“ Le Nouveau Testameint contient les
anciens documents de l'ElgliBe chrétienne.
Les Actes des Apôtres sont la plus ancien:^ histoire de l’Eglise chrétienne. Les
épîtres de Saint-Paul expriment l’universahté de la Foi. Le souffle de la liberté
se sent dans les récits dies Evangiles qui
délivrèrent les hommes dé l’âpre légalisme
ajdhéraint aux doctrines des Scribes et des
Pharisiens. Par la merveilleuse influence
de 1 Esprit Saint, ces écrits occasionnel
(souvent écrits dans des buts temporaires
et auxquels leurs auteiurs n’attribuai|ent
pas une valeur permanente) ont été préservés d^une façon indubitablement miraculeuse, à travers toutes les étapes successives de l’histoire de l’Eglise.
En concluiant, laissez-moi vous dire que
la Foi protestante est fondée entièrement
sur les vérités évangéliques enseignées
dans le Livre Saint. La valeur de ces vérités a été démontrée, nofn seulement par
des Penseuirs de (premier ordre, mais aussi
par une quantité innombrable de personnes qui ont fait l’expérience de Dieu par
la communion avec Jésus-Christ.
Les journées de Dolores.
Doloræ n’est pa,s encore familière aux
lecteurs de VEcho. Nous nous limiterons
cejpendant à dire que c’est une des plus
anciennes villes du Nordi-Ouest de l’Umet depuis prrâ d’un .demi-siècje des
Vaudois émigrent dte Cofonia Valdense
vers ces plaines fertiles. Anciennemrat,
cette région était deæservie par le pasteur
de Cosmopolita et pte tard /par celui de
Ombues. C’est dans cette ville que le pasteur Paul Davyt termina son existence
terrestre. Dolores est malintenant la réside^ officielle du pasteur de la vaste paroisse de Sm Salvador, la seule vaudofee
du département de Soriano.
Pendant ces trois dernières années, San
Salvador fut desservie par le pasteur Daniel Breeœ. C'est grâce à lui que nous
avons mainb^ant un joli temple à Dolores. Pour l’inauguration de cet édifice,
tous les ouvriers de ITIruguay se rendirent à Doléres, dû 7 au 9 avrü dernier.
L inauguration officielle eut lieu le dimanche matin, 8 avril, et fut présidée par
le doyen des pasteurs en activité de service ici, M. R Beux. Devaint un public
d’environ 500 personnes, M. Beux dépose
solennellement la Bible sur la chaire, et
ensuite ipotinonce un discours de circonstance basé sur les mots : Que ton règne
vienne. Ensuite M. Breeze remercie les
membres du Consistoire et de la Commission pour la construction du temple, pour
le travaÜ accompli, et les généreux donateurs. Des 7.500 pesos que coûte l’édifice,
1.500 ont été donnés par des mbaUeros
de Dolores, qui ne sont pas évangéliques,
mais sympathisent avec notre œuvre.
Une jjensée de souvenir reconnaissant
va à 1 adresse du premier pasteur qui visitait périodiquement les Vaudois de San
Salvador, le vénéré M. Pierre Bounous,
retenu à la msison pour raisons d’âga
^Suit la lecture de deux télégrammes
d’adhésion des Eglises Méthodiste et
Baptiste.
« Dans l'après-midi', devant un public
iissi nombreux et attentif que le matin,
'ait lieu la confirmation et la première
jmmunioni des catéchumènes.
Le soir, M. Ernest Tron tenait une conférence sur le sd de la terre.
La journée de lundi était aussi bien
remplie. Après une réunion de prière.
MIM!. Louis Jourdan et Abel Jouidan, pasteur, nous donnèrent deux études sur la
vie chrétienne dams l’individu. Le pasteur
Charles Negrin disserta sur le thème : De
Vinfluenexf de la vie chrétienne dans la
société. La célébratbn de la Sainte-Cène
réunit eirasu'ite tous les participants, dans
un même élan de gratitude et d’adoration
à Dieu.
Une dernière et — cela va sans dire —
magnifique conférence de M. Tron, sur la
lumière dm monde, dôtuna oeS belles journées, qui furent, à ne pas en douter, une
affirmation évangélique dans la très libérale et hospitalière ville de Dolores.
E. H. Ganz.
iiinaiKi
VAL CLUSOlQ : 26 avril
C’est à Saint-Germain, comme presque
toujours, qu’elle a eu lieu, par une journée radieuse qui a permis aux enfants les
pjlus éloignés d’accouirir sans crainte; et
qui a encore augmenté, si possible, l’enthousilasme des petits et des grandfe.
Car l’einthousiaisroe n’a point fait défaut ! Longtemps avant l’heure fixée, un
long et... bruyant cortège mai'quait, en la
bigarraint de fraîches couleurs, la route
qui serpente dans le vrat de «la Ciouvina », à Saint-Germain : c’étaient les écoles de Prarmtin et de Pignerd-Saint-Second ; leurs comipagnons de Saint-Germain
et de Pramd attendaîent déjà, impatients,
«en Ville».
A 10 heures précises, tout ce petit
monde, avec monitrices et moniteurs ■—
350 environ — remplit le vaste temple ;
sur te gaderte un peu de public, ,p,as
nombreux mais sympathique- (parmi les
autres, nœ Diaconesses et Novicœ du Pcmaret, au complet); te Pasteurs prennent place dans l’abSide ; et la fête commence et se déroule « comme d’habitude »,
pensez-vous ? — Oui, sans doute ; et ce
pendaint, lavec telle nuance qui nous a paru
plus riche, et médite; en tous cas, aveo"
un iréel « crescendo » en édification et en
perfection sur d’autres années. Que cela
^it ;un encouragement, pour nœ chères
écoles du idimanche, ainsi que pour tous
cei^ qui s’en ocæupent avec amour, à travailer sans se lasser avec toujours plus
de joie, d’entrain et de fidélité.
Au nom de la Commission du Chant Saoré, M. L. Marauda qui préside adresse
te salutations et te souhaits d’usage,
après avoir lu la Parole du Seigneur et
élevé à Dieu une prière ; au cours de la
réunion, iMM. te pasteurs Ermanno Rostan, Guido Rivoir et Henri Tron intercalent te chants par des aUoèutions appropriées ; et l’on chante surtout : tous ensemble, tous te cantiques indiqués par la
Commision (NN. 179, 241, 299 du Recueil
Français; NN. 191 et 287 de ¡’«Innario»
Italien); chaque école, à son tour, exécute
deux hymnes de soni choix : français 157,
152, 271 — respiectivement pair Pramol,
Saint-Germain et Prarustin ; italiens :
312, 145, 320, 120 — respectivement p&r
Pramol, Saint-Germain, Prairustin e!t Pignerol-Saint-Second. Cette denuière école
chmte, exceptionnellement à la règle étaune production en dehors des recueils
d’église, mais due à ,un ami du chant et
des enfants (M. A. Schreiber); et SaintGermain nous donne la. «bonne bouche»
en terminant par un troisième cantique
e^ra : le N. 156 de nos Psaumes et Cantiques. Les chœurs d’ensemble sont enlevés sous la direction expérimentée de ITnstituteur local, M. Heiniri Jahier.
Et nous glissons — pour ne pas trqp
prolonger — sur la dmoâème partie de ia
fête : le pique-nique animé en plein air,
enrichi d’une formidable brioche dont le
Pasteur de Saint-Germain a fait la riche
surprise; nous glteons sur la troisième
partie : la promenade traditionUeille à
l’Asile des Vieillards, dont te échos a^nt
égayés par de nouveaux chants; et sur
la quatrième partie de la fête : celle’ réservée aux Pasteurs, Instituteurs, Moniteurs et Mionitlrices, par leurs collègues de
Saint-Germain... Réception aimable et
«douce», à laquelle vous nous avez désormais habitués, mais pour laquelle notre
reconnaissance est toujours aussi grande
et sentie.
d’étudiant^ unil^ep^itaiie^
à Colonia Valdense.
Sous'l’égide et la vaillante direction de
M. le pasteur Emmanuel GaUand, eut lieu
une retraite d’étudiants universitaires, de
Montevideo et de Buenos Aires, à Colonia
VaMep^ pendant la semaine de Pâques,
à la veille de la rqprise des études après
te vacances id été. Le but de cette retraite
était de vivre 'quatre journées dans la
tranquillité de la campagne et de te consacrer à 1 étude des problèmes de la vie
spirituella
Notre vocation chrétienne, tel a été le
Steet général des études et des conversations de ces raidieuses journées d’automna
Le nombre des étudiants était limité à 25,
et tous furent hébergés dans la villa Gailand-Van Berchem.. Chaque journée commençait par une méditation, suivie par
des momelnits ,d adoration et de musique.
Le docteur Stockwel, directeur de la Faculté de Buenos Aires, en deux études
traita le sujet ; Comment l’on peut entrer
et progresser dans la vie chrétienne. M.me
pasteur Galland et M. Sanchez Palacios
firent Une dteertation sur la manière de
rejoindre les réalités chrétiennes. M.me
Van Berchem prit pour thème : Appelés
à vivre la vie de victoire. M. Ernest Tron
eut à sa charge les études : De l’importamce de la pensée dans l’expérience chrétienne, et : La place et lai signification de
l’Eglise dans la vie chrétienne.
Au culte principal du dimanche de Pâques, te participants à la retraite universitaire, prirent part à la Sainte-Cène,
solennelle clôture de ces journées de vie
spitritufifle intensém'elnt vécue.
E. H. Ganz.
Pèlerinage Vaudois en Snisse.
En vue de la m|èilieure organisation du
Pèlerinage Vaudois on Suisse (25-30 juillet) un Comité de Patronage a été nommé dans te i)erSonnes de MM. Robert Jahier, paisteur, Louis Micol, (directeur de
VEcho des Vallées, Théophile Pons, professeur, Etienne Peyrot, avocat, Renato
Minetti, président de l’Union Chrétienne
de Jeunes Gens de Turin, prof. Attflio
Jalla, directeur-administrateur. C’est à ce
dernier qu’il faut s’adresser pour tous
renseignements et pour les prénotations.
Dans le plan du voyage, les places offertes au prix très réduit d’à peu près L. 250
par la généreuse initiative de nos frères
de Suisse, étaient limitées. Vu que te préUotations, dès ces premiers moments, sont
plus nombrauœs que l’on pouvait prévoir,
il a été décidé que te susdites pllaces seront rérervées aux membres des Unions
Chrétiennes, et que pour te autres places
sera demandée la ®>mme' d’’à ¡peu près
L. 320. Prochainement le programme complet et te prix exacts seront publiés
dans ce journal.
CONVEGNO DE L’ASCENSION.
Comme nous l’avons annoncé, le Convegno Unioniste de l’Ascension aura lieu au
Col de Rabbi, à une demi-heure de Torre
Rellice, avec le programme suivant : Culte
à 10 h. 30 (porter le Recueil Italien); réunion à 14 heures, avec un intéressant programme de chants, de chœurs, de dictions.
Les Chemins de fer de FEtat ont accordé la réduction du 70 % pour l’aller
ofc retour Tu'rin-Torre Pellice et PignerolTorre PleUice.
Toute la jeunesse vauddise est spécialement invitée à cette belle fête de
printemps.
Gomme à l’ordinaire, un banc de vente
offrira au public différentes denrées alimentaires (pain, saucisson, fromage, rafraîchissements, thé, café).
LIVRES REÇUS.
Terra malgascia {viaggio), par Filila.
Celli Bogoni. — Società Editrice Arena Verona — Prix : L. 5.
La Fêle de Chant des Chorales.
•
Le dimanche 6 mai, par ,une belle journée, sauf un j)etit caprice du temps, a eu
lieu, dans le tetaiple de La Tour, la Fête
de Chant des Chorales, avec une masse de
350 chanteurs et un piublic très nombreux.
M. L. Maranda, pasteur die Pignerol,
préside.
Toutes les Chorales chantent ensemble
le N. 153 de 1’« Innario », sous la direction
du prof. Adolphe Tron, directeur en chef.
La Chorale (de La Tour, dirigée par
M.me Balma, suit immédiatement avec la
Prière de Luther à Worms, de Hirsch.
Le N. 16 du Recueil Français est enlevé par tous les chanteurs.
La Chorale de Prarustin, sous la direction du pasteur Guido Rivoir, se fait entendre avec un chœiur ide Bost.
Suit le N. 147 du Recueil Français-, .
chanté par toutes les Chorales.
La Chorale de Saint-Jeati, dirigée par
M. Albarin, exécute : Il Rimipatrio dei
Valdesi, de Teodoro Ricca.
Le pasteur M. Mia|urau|da salue te Chorales au nom de la CommissioU-. du Chant
Sacré, len faisant remarquer que si le chant
sacré représente depuis des années une
branche de l’activité de l’Eglise, cette
branche s’est bien développée, dernièrement. B salue te Chórate au nom de
l’Eglise dans son ensemble, qui leur est
reconnaissante pour te efforts qu’eUes
font pour l’édification des pareisags.
Rappelant la parole de Saint-Paul ;
« Chantez de tout cœur à Dieu, étant rem^plis de sa grâce», il fait observer qu’il
est bon dé chanter avec grâce au point de
vue artistique, m¡ais que le vrai chant religieux doit être avant tout Fexpiression
die notre ipirofonde gratitude envers Dieu.
Après ce discours, la Chorale de SaintGermain, a)!us la direction de M. Jahier,
chante : Gloire am Créateur, de Rink.
Suit le N. 31 du Recueil Français, exécuté par toutes les Chorales.
La Chorale d’Angrogne, dirigée par,
la maîtresse, M.me Jfertalot, chaiït© ; Pre-'
ghiera, de Kreutzer. Les femmes sont descendues avec leurs belles coiffes blanches
et forment un groupe pittoresque et attrayant. La fête des Chor.ales devrait représenter une occasion idéale pour démontrer que la belle coiffe blanche est
toujours de mode : elle serait là tout à
fait à sa place.
Le N. 155 de F« Innario » est ensuite
exécuté par tous te chanteurs, après quoi
la Chorale du Pomaret, sous la direction
de M. Rostagno, chante : Glmre m Sauveur, de Händel.
Suit le N. 158 du Recueü Français,
chanté par toutes te Chorales; puis on
entend un chœur exécuté par la Chorale
de Pignerol, dirigée par M. Schreiber, en
remplacement de M. Vicino.
La masse dies chanteurs enlève le N. 178
du Recueil Français!, aiprès quoi M. A.
Tron invite tout le public à chanter, pour
terminer, une strophe du Rimpatrio.
Toutes les Chorales ont été applaudies :
elles le méritaient, car toutes ont accompli du bon travail ; m,ais nous nous demandons si, dans l’église, on ne pourrait pas
se passer d’applaudissements. En tout cas,
un compétent affirmailt que c’était une des
Fêtes de Chant te mieux réussies.
« « «
Une Fête de Chant, d’après te bonnes
traditions, doit se terminer par une tasse
de thé.
A la sortie du temple, on s’est donc
rendu dans le réfectoire du « Convitto »,
qui a bien vite été hôndé. Tout était préparé dehors, mais un petit caprice du
temps fit tout rentrer.
La deuxième 'partie réussit très, bien :
ithé abondant, brioches, gâteaux...
On tient à remercier bien sincèrement
te dames qui ont fourni te gâteaux, du
lait, du sucre, du thé : dies peuvent être
sûres que leurs (dons ont été appréciés et
goûtés !
Le pasteur M. Jules Tron, prenant la
parole, donne la bienvenue à toutes les
Chorales, au nom de la Chorale de La Tour
3
L’Echo des Vallées - Vendredi 11 Mai 1934-XII
-qiuì est heureuse d’offrir cette deuxième
partie.
Les Chorales, ranimées par uin J;hé si
substantiel, chantent encore ; on entend
Saint-Jean, Pignerol, Angrogne, SaintGermaini.
M. Adolphe Tron remercie le Directeur
du « Coinvitto », qui a accordé les locaux,
et la Chorale de La Tour, pour son chaud
accueil.
Il ne peut s’empêcher une recommandation ; de mieux préparer les chants
d’ensemble, trop sacrifiés au profit de
chœurs, très beaux certes, mais qui ne
sont pas des chants d’église.
SOCIEn DI STORIA VALDESE.
Codetta del 17 Febbraio 1934. Seconda
lista delle Chiiese oblatrici : Pomaretto,
L. 50 - Pisa, 30 - Rio Marina, 8,60 - Genova, 75 - Milano (Via De 'Amicis), 40 Trieste, 30 - Rodoretto, 25 - Orsara di Puglia, 10 - Bari, 12 - Fiume, 16 - San Giovanni, 50.
Ringraziando, restiamo in attesa delle
collette di altre Chiese.
Il Presidente : Davide Jahier.
<♦ ❖ *t* *!♦ <♦ *!* <♦ ♦!* »!♦ ♦> ♦!* *!♦ ♦>
CHRONIQUE VAUDOISE
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 30 Aprile al 6 Maggio 1934-XII
Nascite N® 0 — Decessi N“ 1
DONS R
EQUS
M.me Esther Revel-Ayassot : Pour le
Collège, L. 30 - Pour rOrphelinat, 15 Pour les Hôpitaux, 15 - Pour les Missions,
15 - Pour rErythrée, 5.
* * #
COLONIA VALDENSE. Le pasteur de
cette paroisse, M. Ernest Tron, vient de
terminer ses quatorze années réglemenitairie& Dimanche, 1®"^ avril, malgré le mauvais état des routes, une a^emblée d’église
nommait à nouveau M. Tron, presque à
runanimité des électeurs prœents. Plus
de trois cents membres d’église, qui: ne
jouissent pas de l’avantage d’être électeurs, donnèrent par leurs signatures un
appui moral en faveur idle iM. Tron. Colonia Valdiense pourra ainsi jouir encore du
privilège d’avoir à sa tête un Conducteur
bien connu et tappréeié dans le mondé
évangélique « tiqplaitense ».
■— L’Asile des ViiaiUards continue son
œuvre de bienfaisance ; les symipathisants
augmentent, comme aussi les donateurs.
A-ctuiallement il y a 18 asilés, et plusieurs
autres postullauts attendent leur tour. A
la suite d’une requête dé la Commission
de l’Asile, le Gouvernement uruguayen a
voté une somme; de 8 mile pesos (75 mile
lires environ) en faveur de notre institution. Une Commiission gouvernemeutale
^t chargée de s’assulrier que cette somme
soit entièrement dépensée en bâtisse.
— Le Gouvemetment a aussi donné 3.000
pesos pour des amelioratians dans la place
de gymnastique de notre Colonie. Nous
avons là une pnepve de la considération
et de il estime dans lesquelles sont tenus
les Vaudois uruguayens.
LA TOUR. Lundi de cette semaine a eu
lifeu l’ensevelissement de M. Giordam Robert de feu Louis. Notre frère, depuis plusieurs années, souffrait physiquement, et
ne voyant pas d’amélioration dans son état,
maJgré^ les soins dont il était l’objet,
souffrait beaucoup moralement aussi
Nous demanidoins a Dieu de soutenir,
dans leur épreuve, la mère et sa famile.
— Festa <iPro Dote ». Domenica 20
maggio, ale ore 15, al Teatro Trento avrà
luogo la celebrazione della festa «Ptp
Dote» della Scuola da parte di questa
scolaresca
Sarà represéntala la commedia-fiaba
in tre atti : Aurora, di Oarlini-Venturioì,
musicata dal maestro Pachner.
Non v’ha dubbio che i genitori degli
alunni e gli amici delà Scuola interverranno numerosi ad incoraggiare i piccoli
attori.
LONDRES. Bien qu’il garde le silence
depuis des mois, le Groupe des Vaudois de
Londres n’est cependant pas resté inactif.
Le 5 janvier, ffl a eu sa fête de Noël
bien à lui, avec sapin authentique, et à
la lueur incertaine des bougiés, si touchante dans sa fragilité, M. le pasteur F.
Christol nous a rappelé, soifô forme d’anecdotes missionnaires, la viéile histoire^ toujours nouvelle et émouvaute, de l’amour
de Dieu envers les hommes, amour dont
l’écho obligé devrait être la hienveüilance
des hommes entre eux... Hélas ! que nous
en sommes encore loin !
La réunion suivante, le 11 février, fut
particulièrement intéressante : en.' premier
lieu parce qu’eDe commémorait, bien qu’un
peu en avance sur le calendrier, l’anniversaire de l’Emancipation des Vaudois. A
cette occasion, iM. Vittorio Pons, de Gênes,
docteur en droit, alors en séjour à Londres, a bien voulu nous adresser quelques
remarques. H a d’abord souligné rimiportance capitale de l’émancipatiQn des Vaudois dans rhistoire de la lutte séculaire
pour la libération de la conscience humaine
ét la s'uiprématie de l^esprit, car la liberté
est essentiellement un© conquête religieuse
du christianiismie. Puis il a cherché à définir le lien mystérieux qui unit les Vaudois entre eux, en forme un peuple à part.
Ce lien, il le trouve non pas dans le sentiment patriotique qui pousserait des gens
de même niationialité à se grouper sur
terre étrangère — irnon pias dans un sentimentalisme religieux — mais dans une
communauté de icfetinée qui leur a fait
une histoire à eux, une tradition' à eux,
une foi à eux, un martyre aussi, un sang
vaudois versé pour un idéal spirituel. C’est
cet ensemble de liens invisibles — mais
(plus réels que ce qui se voiti et se touche
— qui réunit et tient ensemble les Vaudois en un peuple à part et lui conserve,
à travers des siècles de vicissitudes et de
fortunes diverses, son caractère propre,
au poiht qu’on l’a intitulé 1’« Israël des
APpes ».
iM. Pons, ici, retrace brièvement l'histoire de ce petit Israël — non pas errant
et dispersé comme Fautre — mq,i> plutôt
accroché à ses montagnes, fidèle à ses Vallées. n cite les dates qui sont les grands
tournants de sa destinée aventureuse depuis 1 odyssée de Pierre Vaido, tes exploits
de ses héros, tes combats épiques, tes inquisitions iniques, les eipprisonnelments et
tes libérations, les massacres et tes résurrections, les exils et les retours, pqur aboutir à la promulgatioUi de la charte d’émancipation du 16 février 1848, qui îmmor,talise pour eux le nom du roi Carlo Alberto.
L orateur expose ensuite clairement la
situation juridique du culte vaudois en
vertu de la loi du 24 juin 1929. C’est là
un point que beaucoupi d'entre nous ignoraient et qu’il est important de savoir ;
aussi sommes-nous reconnaissants à M. V.
Pons de 1 avoir éclairci pour nous avec
une telle lucidité d’esprit et une telle maîtrise du sujet.
En termimalut, il a rappelé cette bédé
devise vaudoise qui est à la fois un idéal
de vie chrétienne et un mot d’ordre pour
l’action et qui symbolise ,pour lui l’Eglise
Vaudoise en tant qu’organisme vivant, et
te programme de sa mission en pays Min :
Lux lucet in tenebris.
Encore un chaleureux merci à notre
distingué conférencier pour sa causerie
très appréciée. Tous nos vœux l’accompagnent pour que la vie lui réserve une belle
carrière utile et ipro^ère.
Le 11 mars, nous avions te privilège
d’avoir parmi nous M. te pasteur Comba,
en tournée missionnaire en Angleterre.
Nous n’écoutons jamais sans uU' vif plaisir sa parole fervente, car lui aussi est
convaincu que les Vaudois ont une grande
mission à accomplir en Italie. M. Gomba
a une expérience spirituelle très profonde
et une expérience humain© extrêmement
riche, comme tous les Pàsteurs qui s’occupent de leurs paroissiens avec la véritable vocation ide directeurs d’âmes, tout
imprégnée d’amour chrétien. AUsai on
pourrait l’écouter pendant des heures sans
se lasser. C’eSt pourquoi nous l’avons in
vité à revenir présider notre dernière
réunion, qui a eu lieu le 15 avril, et cette
ü nous a gâtés en nous donnant des
projections lumineuses, comrnenitées avec
beaucoup de grâce et d'humour. Nous le
ranercions ici très chateureusement d’avoir
bien voulu nous consacrer une si large
part de son temps précieux et souhaitons
un grand succès à sa tournée die collecte
à laquelle notre Groupe s’est fait une joie
de contribuer.
^ Et maintenanlt nous prenons congé des
aknablœ tecteurs de l’Echo jusqu’en.' octobre prochain, nos réunions étant suspendues pendant la belle saison. Bonnes vacaUces à tous. La Secrétaire :
Lucie Armand-Hugon.
IPSIÙMER-MANEILLE. Une quarantaine
de personnes — mères, jeunes flUes et enifàntp se sont rendues, en aultobusi à
Bobî, le dimanchiel 29 avril, pour une visite fraiternelie à cette église.
Le temps n’était pas très favorable, vu
Quie la pluie n’a pas cessé de tomber ; cependant, personne n’a regretté d’avoir
fait quelque sacrifice pour oeltte magnifique ¡promenade. La plus grande partie d^
participants n’avait jamais été dans la
Vallée du Pêlis et on a profité de l’occasibn pour visiter te temple de Bobd (tous
ont pris part au cuite principal), Sihaud,
le. temple du ViRar, de La Tour, le « Convjtlto» et la Maison Vaudoise.
Nous «désirons envoyer encore, par te
moyen ¡de l’Echo, les plus sdhcèries remerciements à toute la famile du pasteur H.
Tron, de Bobi, qui nous a fait un accueil
des plus fraternels. Quelle joie, quelles
émotions de revoir M.me et M. Tcpn, toujours aimables comme quand ils étaient
alu Perrâer !
" Nous remercions au^ M. Jahier, pasteur du ViEar, et sou Unkai des Mières;
Ml et M.me Fomeron, directeurs du « Convitto », ,pour teur gentSesse ; M. te prof. J,
Jalla, pour ses précieuses et compétentes
explications au iMJurée de la Maison
j^aUidoise.
^ Dieu veuille que cette visite ne soit pas
inlutüe pour te* bièn spirituel de notre
chère église !
PRAMOL. Lundi, 23 avril, nous avons
accompagné au champ du repos la dépouille mortelle de notre frère Jiiies Bcmnom, décédé à Peumian.
Nous exprimons aux parents notre sympathie chrétienne.
— Samedi, 28 avril, a été célébré te ma'riage ¡de Long Héli avec Long Emestine,
des Clots.
Que te Seigneur dirige ces jeunes époux
dans teur nouvelle vie.
ROSABIO (R. U,.). A la suite du mariage de IM.lle Cécile Mialan, ci-devant
chargée de l’œuvre dans la ville d|e' Rosario et environs, avec révan,^liste M. C.
A. Griot, la Conférence a appelé M. Ganz
à la remplacer. Le Président de la Commission exécutive présenta M. Ganz à la
congrégation de Rosario au cuite du soir
du dimanche de Pâques. Vu la courte distance, et pour raisons d’ordre économique,
M. Ganz habitera à Colonia Valdense, où
. M.me Ganz est directrice de l’Asile des
Vieillards.
SAINT-GrERMÀIN. Le 29 avril, dans
notre église, les membres électeurs accoururent très nombreux pour procéder à la
réélection de leur Pasteur, et le bon résultat obtenu prouve que toute la paroisse
se réjouit de garder son Conducteur.
Vendredi soir, à la grande école, qui
pour l’occasion avait été ornée de fleurs,
ae réunissaient tes Dames de la Société de
couture, M.me et M. Widemann, les membres de la Chorale et la Jeunesse, pour
témoigner à M.me et M. Tron toute leur
affection et pour teur souhaiter de continuer encore longtemfeœ ici teür ministère béni.
Un programme varié se déroula à la
satisfaction de tous les présents : chants,
discours, récitations se suivirent avec ¡entrain et un magnifique bouquet de rosies
fut offert à iMlme Tron.
La soirée se termina par im abondant
service de buffet.
Nous renouvelons encore à M.me et
M. Tron nos meilleurs vœux et nous demandons à Dieu de les gardjeir et de les
suivre dans leur œuvre. ac.
TARARIRAS. Dîmanch©, 1“ avril, le
président dfe la CommissâcHi exécutive,
M. Ehmiest Tron, installait oflBcielteraient
le noifveaiu conducteur de cette pairoisse,
M. le pasteur Daniel Breeze. La cérémonie œ célébra dans le vaste temple de
Tarariras, à la iptrésence d’un nombreux
public. Nous souhaitons à M. Breieae de
pouvoir exercer un ministère béni Han-g
sa nouvelle paroisse, et nous demandons
à Dieu de le soutenir dans son œuvre.
VILLESÈCHE. Le 18 avril, à l’Hôipital
du Pomaret, notre frère CUft Henri, du
Jîuibeis, nous a quittés pour la Patrie céleste^ à l’âge de 50 ans. Uin grand nombre
de parents et d’amis ont accompagné sa
dépouffle mortelle alu champ du repos.
A tous ceux que ce départ laisse ôajnR
le deuil, notre sympiathie est assurée.
— Le 25 avril, c’était te tour de notre
petite sœur Peyronél Arme Letizia d’Emile
et de PeyroneJi Inès, du Trussan. Après
avoir réjoui pendant 8 mois seulement le
cœur du papà et de la maiman, elle s’est
envolée au oM.
Que sa courte mission ici-bas soit en
bénédiction à ses parents, auxquels nous
renouvelons notre profonde sympathie
chrétienne.
Les Familles LANTELME, GAUDIN,
VINÇON, touchées de la sym^thie qui
leur a été démontrée, remercient bien sincèrement leurs parents, amis et connaissances, à l’occasion du départ pofur la Patrie céleste de leur chère maman.
_ Elles remercient d’une façon particulière le pasteur Rivoire et le docteur Caridion, et tous les voisins qui les ont aidées
dans cette doidoureuse circonstance.
Pralarossei 4 mai 1934.
La mamma, fratelli, sorelle e parenti
del compianto
ROBERTO GIORDANO
profondamente commossi per la grande
manifestazione di cordoglio ricevuta per
la dipartita del loro caro, ringraziano
il dottor Davide Rivoir per le sue cure
premurose, il pastore sig. Giulio Tron
per le affettuose parole di conforto, gli
amici che vollero portare il feretro fino
alla chiesa^ i vicini di casa, e tutte le gentili persone che presero parte al loro dolore con scritti, paróle o accompagnando
la cara salma all’ultima dimora.
Torre Penice, 7 maggio 1934.
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8,55 15,29 19,29 S.Margh. » 6,56 12,20 18,9,- 15,35 19,35 Torre P. a. 7,- 12,25 18,05
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Riaglietto-Fiugera(/oc)
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20,
20.03
20,06
20,09
20,12
20*15
20,22
20,29
20,32
20.37
20.40
(2)
19,35
19.38
19*43
19,46
19,53
20,
20.03
20,08
20,11
20,14
20,17
20,20
20,25
(I) Sabato (Mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERRERO.
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti'Riclaretto
Trossieri-Faetto
Perrero
a.
9
9,08
9,23
9,27
9.30
13,35
13,43
13,58
14,02
14,05
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
Perrero
Trossieri-Faetto
Chiotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa
a.
6
6,03
6,07
6,22
6,30
11,25 17,15
11,28' 17,18
11,32 17,22
11,47 17,37
11,55 17,45
I
MISTURA LANPU6NANI
(RICOSTITUENTE DIGESTIVA)
Quatto vecchio preparato a base di estoattl di erbe
ilceolls
aromatiche
amare con dose piccolissima di ferro, è da quasi mezzo secolo il
preferito, per la sua pronta e reaTb efflcacla. In tutte le forme di
esaurimento, da qualunque causa prodotti. Inappetenza, cattiva
digestione, postumi di febbre malarica, convalescenza, sviluppo,
menopausa, gravidanze, ccc.
Ottimo per le persone anziane, che se non ringiovanisce, procura
loro un senso di benessere che rende meno pesante gli inconvenienti tutti, dell’eth matura.
Trovasi in tutte le farmacie a L13. al flacone (prezzo ribassato).
BR0D0ÁCARNE
piiiissirno/mLcccclIcntc
s('iizi) WIK9& .senza
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Jiritt Tr*«i dintetuur^responsabl«
Torre Pelllce - Imprimerie Alpine
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